Etiquettes : Maroc, ONU, espionnage, Sahara Occidental, Ban Ki-moon, Algérie, Ramtane Lamamra,
L’ONU affirme que les actes d’espionnage sont illégaux en vertu d’un certain nombre de traités internationaux , notamment la Convention de 1946 sur les privilèges et immunités des Nations Unies , l’accord de 1947 entre les Nations Unies et les États-Unis et la Convention de Vienne de 1961 sur les droits de l’homme et les relations diplomatiques.
Lors d’un incident notable, les États-Unis et d’autres pays occidentaux espionnaient l’ONU en mars 2003, à la veille de la guerre en Irak, et de véritables dispositifs d’écoute ont été découverts à l’intérieur de l’ONU. En 2010, WikiLeaks a révélé que des diplomates américains espionnaient les dirigeants de l’ONU . Le 25 août 2013, Der Spiegel a révélé que la National Security Agency des États-Unis avait secrètement surveillé le système de vidéoconférence interne de l’ONU en le décryptant au cours de l’année 2012.
Dans une dépêche datée de 12 avtil 2012, Reuters faisait état d’un rapport de 28 pages adressé au Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation au Sahara occidental et sur la situation à laquelle est confrontée la MINURSO , la force de surveillance de l’ONU dans la région, le secrétaire général Ban Ki-moon a écrit que les services de renseignement marocains interceptaient les communications de la MINURSO.
Citant ce rapport, Reuters rapportait que « le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a suggéré que le Maroc aurait pu espionner la force de surveillance de l’organisme mondial dans le territoire contesté du Sahara occidental et entraver sa capacité à fonctionner », écrit Reuters citant par Reuters.
« L’évaluation de 28 pages de Ban intervient après que le dernier cycle de pourparlers sous l’égide de l’ONU, le mois dernier, entre le Maroc, le mouvement indépendantiste du Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie sur l’avenir du Sahara occidental, n’ait pas permis de réaliser de réels progrès. Les tours précédents organisés au cours des cinq dernières années se sont terminés de la même manière », indique la même source.
Le hacker français qui agissait sous le pseudonyme de « Chris Coleman » apporta les preuves en 2014. Parmi les documents de la diplomatie marocaine une note dévoilée par le site Marocleaks contenant des points à soulever par le chef onusien dans sa rencontre avec le ministre algérien des affaires étrangères, à l’époque, Ramtane Lamamra. Voici son texte intégral :
Rencontre avec SEM Ramtane LAMAMRA,
Ministre des Affaires étrangères de l’Algérie
21 septembre 2014, 15h55
- Réformes politiques
S’enquérir du processus de réformes constitutionnelles. - Sahara Occidental
Encourager l’Algérie à continuer de soutenir le processus de négociation sur le Sahara Occidental en sa qualité de pays voisin. - Droits de l’homme au Sahara Occidental
Exprimez votre soutien aux initiatives en faveur des droits de l’homme au Sahara Occidental et dans les camps de réfugiés de Tindouf, en Algérie.
Encourager l’Algérie à continuer de coopérer avec le nouveau RSSG de la MINURSO. - Relations Maroc-Algérie
Souligner la nécessité de meilleures relations bilatérales avec le Maroc. - Mali (voir aussi Génériques)
Remercions l’Algérie pour son rôle actif dans le processus de paix et encourageons de larges consultations avec toutes les parties impliquées. - Libye (voir aussi Génériques)
Encourager l’Algérie à soutenir le nouveau RSSG León. - Le Sahel (voir Génériques)
#Maroc #ONU #Sahara #Occidental #SaharaOccidental #Espionnage #BanKiMoon #MINURSO
Soyez le premier à commenter