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Lorsque les bombes incendiaires illuminent un ciel nocturne, ôtant à la vue les astres éternels, leur faisant perdre du coup leur posture stoïque et immuable hors du temps.
Lorsque sur une terre maudite fuie par les anges, règne en sus la cruauté indicible des humains et que la loi redevienne celle de la jungle.
Lorsque l’abjection ne s’embarrasse plus du moindre scrupule et que les actes de génocide sont banalisés pour leur faire arborer insidieusement les atours plus suaves du droit de légitime défense, amputé cependant du principe universel de la proportionnalité de la riposte, qui est pourtant un pilier cardinal dans la justice pénale du monde dit civilisé.
Lorsque dans sa cécité, sa surdité et son mutisme grossièrement feints, la communauté internationale se cambre dans une attitude « Politiquement correcte », mais non moins purulente de vergogne car bien nichée dans sa bienveillance à l’égard du sionisme. Quand de par certaines contrées du monde avides ou indifférentes, les déluges de feu qui s’abattent sur des foyers de vie sont contemplés à travers les écrans de télévision de la même manière que l’on s’ébahit au spectacle de feux d’artifice festifs. Alors là, l’humanité cesse de courir à sa perte ; elle y est de plain-pied. Un temps où les suppliques des terriens n’ont plus d’autre voie que de se transformer en imprécations, fusant des gorges des damnés d’une terre censée être sainte, avant de se figer dans l’effroi de subir les colonnes de feu terrifiantes et assourdissantes, crachées à partir des cieux vociférant un hymne de fin du monde.
Tout cela est l’œuvre d’un État voyou, satanique, criminel qui redéfinit à son ignoble manière la loi du Talion par la diabolique équation de 100 yeux pour un œil et 100 dents pour une seule. Insensible aux pleurs déchirant d’émotion des mères sur les corps déchiquetés de leurs enfants, sourd aux cris de désespoir des pères portant dans leurs bras les corps inertes de la chair de leur chair, nullement gêné par ses propres éructations de haine et de répulsion à tout concept d’humanisme. Un état qui oppose sans sourciller le droit de la force, la terreur aveugle et dévastatrice à la résistance légitime d’une population ghettoïsée par ses bons soins dans les limites intenables d’une frange de terre à la densité d’occupation parmi les plus fortes du monde, vivant dans des conditions abominables mais avec un état d’âme des plus dignes.
Et dire que les nations-substrats des théories et méthodes exterminatrices de cet état scélérat ne sont rien moins que les chantres autoproclamés des droits de l’homme : USA, Grande Bretagne, France, et en dernier l’Allemagne qui s’y prend un peu tard question remords : 80 ans après Auschwitz-Birkenau, tous empressés de confondre guerre de territoire et guerre de religion, alimentant du coup le discours raciste et xénophobe des Zemmour et consorts qui sont ainsi ravis d’attiser l’aversion contre tout ce qui est musulman ou qui y ressemble, mimés par des pays suiveurs à la recherche perpétuelle de strapontins dans le club des puissants, bavant d’envie de se vautrer dans leur giron et quémander leurs bonnes grâces. Ils lui reconnaissent le droit de se défendre disent-ils à coups de pavoisement de tous leurs monuments emblématiques aux couleurs israéliennes. Mais aussi et par corrélation toute trouvée celui de se livrer impunément au massacre des innocents, et qu’importe qu’ils soient femmes, enfants ou vieillards.
L’état hébreu a besoin d’expurger de l’holocauste de son âme couleur charbon. Et quoi de plus facile que de s’en prendre lâchement à un peuple sans défense, sans espoir et sans illusion, armé seulement d’une foi inaltérable en son irrésistible instinct de survie. Le monde assiste sans broncher à l’extermination d’un peuple et au rayage pur et simple de son pays de la mappemonde.
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