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Le peuple palestinien commémore, ce mercredi, la Nakba, sous le slogan «La Palestine reste et l’occupation disparaît».
L’accent est mis cette année sur les concepts de base liés à cette catastrophe que subit ce peuple, en particulier le génocide, le déplacement forcé et le nettoyage ethnique d’une part, et les tentatives de lui confisquer le droit au retour et à la résistance d’autre part.
La Nakba de 1948 est marquée par plus de 70 massacres perpétrés par les sionistes contre des civils palestiniens dont des femmes et des enfants. Ces actes barbares ont constitué une grande tragédie ayant entraîné le décès de plus de 15.000 Palestiniens et le déplacement d’un million de Palestiniens sur les 1,4 million qui résidaient en Palestine historique en 1948, selon les données de l’Agence centrale des statistiques.
Abu Rudeina : «Nous tenons l’administration américaine responsable»
L’occupation sioniste pratique encore les pires crimes contre le peuple palestinien depuis le début de l’agression continue contre la bande de Ghaza, le 7 octobre 2023, qui a fait plus de 35.000 martyrs. Le porte-parole officiel de la présidence palestinienne, Nabil Abu Rudeina, a dénoncé, ce mardi, les répercussions dangereuses de l’agression sioniste contre le peuple palestinien, soulignant que l’invasion de Rafah sera une grave erreur, ajoutant que l’administration américaine en porterait la responsabilité car elle est la seule capable de l’arrêter.
«Nous tenons l’administration américaine responsable de ces répercussions dangereuses qui auront un impact sur la région et le monde dans son ensemble, en raison de son incapacité à intervenir de la manière requise, pour forcer le gouvernement d’occupation à cesser d’envahir la ville de Rafah et en expulser les citoyens», a-t-il déclaré.«Si l’administration américaine n’avait pas fourni un soutien financier et militaire à l’occupation et empêché sa condamnation dans les forums internationaux, elle n’aurait pas osé à poursuivre le génocide contre le peuple palestinien, soit dans la bande de Ghaza ou en Cisjordanie, y compris à El Qods», a ajouté Abu Rudeina.
Le porte-parole officiel du président a souligné que la poursuite de l’agression soutenue par les États-Unis conduirait à commettre davantage de massacres contre le peuple palestinien et à l’exposer à une nouvelle catastrophe, que nous n’accepterons pas et que nous n’autoriserons pas la répétition de ce qui s’est passé en 1948 et 1967.
La Nakba est un acte durable dans le temps et dans l’espace
Le membre du comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine, président du département des affaires des réfugiés, Ahmed Abo Houli, est lui aussi revenu, hier, sur la répercussion de la Nakba de 1948. « Après le 7 octobre 2023, l’entité sioniste est entrée dans une phase de reproduction de la Nakba, dépassant de loin la première Nakba de 1948, en termes de niveaux de destruction, de déplacements forcés, de meurtres et de génocide», a affirmé Abo Houli, cité par l’Agence de presse palestinienne Wafa.
Ce responsable a ajouté que la Nakba est un acte durable dans le temps et dans l’espace, prolongeant toute l’existence palestinienne en Palestine et au-delà, ce que nous voyons aujourd’hui. Abo Houli a expliqué que la Nakba s’inscrit dans le cadre d’un plan de déplacement forcé qui rend impossible la vie des Palestiniens dans la bande de Ghaza et la Cisjordanie, y compris El Qods, et les pousse à quitter leur pays et leur terre. En outre, Abo Houli a souligné que cette année, la commémoration de la Nakba marque un mouvement de solidarité sans précédent avec le peuple palestinien contre le génocide, qui s’étend aux universités, aux syndicats, aux associations et aux parlements mondiaux. Il a souligné que l’entité sioniste pratique le génocide et les tentatives de déplacement forcé des citoyens palestiniens dans la bande de Ghaza.
Source : Horizons
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