Maroc : En quête d’argent, le pouvoir ouvre les hôtels aux prostituées

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La loi marocaine, influencée par les principes islamiques, garantit le caractère sacré du mariage. L’article 490 du Code pénal considère comme illégales les relations extraconjugales. En théorie, cela s’étend aux couples non mariés partageant une chambre d’hôtel.

Les hôtels étaient contraints de demander un certificat de mariage aux marocains. Désormais, cette exigence vient d’être abolie par la Chambre des Conseillers.

« Cette interdiction s’appuie sur une note administrative qui a circulé dans un passé lointain », selon le ministre marocain de la Justice, Abdellatif Ouahbi.

Ouahbi, homme politique progressiste autoproclamé, a été à l’avant-garde pour mettre fin à cette mesure « discriminatoire » qui ne concernait que les détenteurs de passeports marocains.

Plusieurs sources, dont des hôtels dans différentes villes du Maroc, ont confirmé avoir été contactées et informées des deux points suivants : les contrats de mariage ne devraient pas être exigés des couples et les femmes seules sont autorisées à séjourner dans les hôtels de leur ville de résidence. Les islamistes s’opposent à cette mesure. Le Parti islamiste de la justice et du développement (PJD) accuse le ministre d' »appeler à la légalisation des relations sexuelles au Maroc ».

En autorisant les hôtels a héberger les couples non mariés, le pouvoir ouvre la porte aux prostituées en vue de renfluer ses caisses asséchées par des années de pandémie, de sécheresse et d’inflation générée par le conflit russo-ukrainien.

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