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Luis Rubiales, l’ancien président de la fédération espagnole de football, a nié tout acte répréhensible lundi lorsqu’il a été interrogé par une juge d’instruction dans le cadre de son enquête sur des allégations de corruption liées à l’organisation de la Supercoupe d’Espagne en Arabie saoudite.
Après avoir entendu son témoignage, le juge a ordonné à Rubiales de se présenter une fois par mois en personne au palais de justice et de demander au tribunal la permission s’il souhaite quitter le pays.
« Je suis convaincu que justice sera rendue », a déclaré Rubiales aux journalistes après quatre heures passées au tribunal de Madrid. « Il n’y a jamais eu d’échange d’argent de manière irrégulière. »
Rubiales a démissionné de son poste de président de la fédération en septembre après avoir provoqué un scandale international pour avoir embrassé la joueuse espagnole Jenni Hermoso sans son consentement lors de la finale de la Coupe du monde féminine. Il fait face à un procès séparé pour cet incident après avoir été accusé d’agression sexuelle, mais il a également nié tout acte répréhensible dans cette affaire.
Dans l’affaire liée à la Supercoupe, Rubiales a été arrêté plus tôt ce mois-ci à son retour de la République dominicaine, mais a été rapidement libéré tout en restant sous enquête.
Durant son mandat de président de la fédération espagnole de football, Rubiales a remanié le format de la Supercoupe d’Espagne en 2020, en créant un mini-tournoi à quatre équipes et en déplaçant la compétition en Arabie saoudite dans le cadre d’un accord qui aurait valu 40 millions d’euros (alors 42 millions de dollars) par tournoi pour la fédération.
Les procureurs ont ouvert une enquête sur cet accord en 2022 à la suite d’une fuite audio entre Rubiales et le joueur de Barcelone de l’époque Gerard Piqué concernant des millions de dollars de commissions.
L’enquête porte également sur d’autres responsables et travailleurs de la fédération, dont le successeur de Rubiales, Pedro Rocha.
Le juge a ordonné le gel des avoirs d’un compte bancaire appartenant à une société détenue par Piqué. Piqué ne fait pas l’objet d’une enquête officielle.
La semaine dernière, l’autorité sportive du gouvernement espagnol a annoncé qu’elle interviendrait pour superviser la fédération afin de protéger la réputation du football espagnol. L’Espagne devrait co-organiser la Coupe du monde masculine de football de 2030 avec le Portugal et le Maroc.
Associated Press
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