Emmanuel Macron finira son mandat comme il l’a commencé, seul

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Personne n’a compris sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale. Pour Solenn de Royer, elle illustre la gouvernance du chef de l’Etat, consistant à ne faire confiance qu’à lui-même.

Après sept années de règne sans partage, il est aujourd’hui lâché par les poids lourds de sa majorité, explique la journaliste dans l’édition du mardi 23 juin.

Ses soutiens et alliés lui reprochent d’avoir pris cette décision en solitaire aux conséquences potentiellement très graves : une majorité absolue pour le Rassemblement national ou bien une chambre ingouvernable, une cohabitation ou une paralysie du système.

Edouard Philippe l’accuse d’avoir « tué la majorité ». Bruno Le Maire, traite les conseillers de l’Elysée de « cloportes», Gérald Darmanin, décrète, le lendemain, qu’il ne restera pas ministre « un jour de plus » après les législatives en cas de défaite de la majorité. Gabriel Attal a appelé les Français à le « choisir » comme premier ministre.

Dans cette folle décision de dissoudre l’Assemblée, qui suscite tant d’incompréhensions, il y a toute la gouvernance de Macron résumée. Lui qui voulait se trouver seul face à « [son] peuple » a systématiquement fait le vide autour de lui. Il n’a toujours fait confiance qu’à lui-même.

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