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Melilla demande au Maroc d’accélérer le passage de la frontière après des files de véhicules allant jusqu’à dix heures dans l’Opération de Traversée du Détroit.
Le conseiller à la sécurité citoyenne de Melilla, José Ronda Inglés, a demandé lundi au Maroc « d’accélérer le passage de ses voies frontalières » après « le blocage » enregistré dimanche par plus d’un millier de véhicules. Cet incident a provoqué des files d’attente allant jusqu’à dix heures au milieu de l’opération « Traversée du détroit de Gibraltar ».
Interrogé par les journalistes, José Ronda a souligné que « la police locale s’est retrouvée à un moment donné avec beaucoup de problèmes », car « la frontière marocaine ne nous passait pas à la vitesse qu’elle devrait ».
José Ronda a affirmé avoir « quelques images qui éclairent un peu le sujet ». Il a souligné que « toute la frontière espagnole est remplie de véhicules et que la zone marocaine est complètement vide ». Tout cela, a-t-il indiqué, « a généré une situation critique qui requiert une attention immédiate », comme demander au Maroc d’accélérer sa partie de la frontière.
José Ronda a expliqué que dimanche matin, à la première heure, deux bateaux sont arrivés avec environ 300 véhicules chacun.
Puis, à midi, un autre bateau est arrivé avec 300 autres véhicules, plus les véhicules de la ville qui voulaient passer au Maroc. « Il y avait donc un embouteillage incroyable », a déclaré M. Ronda.
Le conseiller a précisé que « les véhicules en provenance de Melilla entrent par une autre voie, qui est le périphérique ». Cependant, il a averti que « lorsque tout le monde passe par la frontière, à la fin il y a un goulot d’étranglement ». C’est pourquoi il a demandé que « le Maroc, en l’occurrence la frontière marocaine, accélère un peu plus les choses ».
Les problèmes sont survenus, a-t-il expliqué, parce que « ce dimanche a été une journée très compliquée ». Il a indiqué qu’il y avait environ un millier de véhicules et qu’« il y a eu un blocage assez important à la frontière », ce qui a causé « pas mal de maux de tête ».
Le conseiller a expliqué que « nous avions cinq équipes de police tout au long de la route entre le port et la frontière ». En outre, il a indiqué qu’il y avait des contrôleurs pour la question de l’ensachage et des agents de mobilité.
José Ronda a souligné que la ville autonome « fournit toutes les ressources demandées par la délégation gouvernementale pour l’OPE », bien que cela ne relève pas de la responsabilité du gouvernement local, mais de celle du gouvernement national.
Le responsable de la sécurité publique a indiqué qu’il y avait des toilettes, de l’eau, de l’ombre et des aires de repos, mais que « lorsque nous avons une concentration de mille véhicules, tout devient très compliqué ».
José Ronda a rappelé que l’OPE « n’est pas entièrement de la responsabilité de la ville autonome, mais de celle du gouvernement central et, dans ce cas, de la délégation gouvernementale ». Toutefois, il a souligné que « nous apportons un soutien continu » pour faciliter le transit à la frontière.
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