L’Algérie au Burkina Faso ou à Paris, c’est kif-kif. Voici pourquoi

Le défunt Premier Ministre du Burkina Faso interviewé au Maroc par un média de propagande du régime.

Etiquettes : Algérie, Burkina Faso, Mali, Sahel, Sénégal, Youssouf Ouedraogo, Maroc, DGED, lobbying, corruption,

Il y a quelques années, le célèbre hacker Chris Coleman qui, plus tard, s’est avéré être un fonctionnaire de la DGSE française, dévoilait les liens avec les services secrets marocains de Youssouf Ouedraogo, ancien Ministre burkinabè des Affaires Etrangères devenu plus tard Premier Conseiller du Président de la Banque Africaine de Développement.

« Certaines personnalités burkinabaises ne font pas honneur à leur pays. Loin des projecteurs, ils adoptent des comportements néfastes que la morale répugne, écrivait l’espion français déguisé en hacker solidaire avec la lutte du peuple du Sahara Occidental.

« C’est le cas de Youssouf Ouedraogo, ancien Premier Ministre du Burkina Faso, puis Premier Conseiller du Président de la Banque Africaine de Développement, qui s’est avéré être une marionnette et un fidèle serviteur du Maroc », affirme-t-il.

Selon lui, « des documents récupérés dans la boîte mails de Mourad El Ghoul, Directeur du cabinet de Yassine Mansouri, Patron de la DGED, l’accusent de compromission avec les services marocains, moyennant argent, faits pour lesquels il est passible de poursuite judiciaire dans son pays ».

Youssouf Ouedraogo, souligne le hacker français, s’est avéré être un habitué du Maroc, où il a effectué plusieurs séjours touristiques, offerts gracieusement par la DGED. « Aussi, la DGED lui remettait aussi des commissions, comme le prouve ce mail dans lequel Youssouf Ouedraoogo remercie son correspondant Mourad El Ghoul ». D’après ce mème courrier électronique, Ouedraogo avait des contacts directs avec Yassine Mansouri.

« Faisant suite à l’entretien que j’ai eu avec Monsieur Mansouri il y a quelques jours, je souhaiterai si son calendrier le permet, séjourner à Rabat, de retour de Tanger », écrit Ouedraogo après avoir prévenu de son arrivée au Maroc accompagnée de son épouse et sa fille pour prendre part au Moussem d’Assilah organisé par le Ministre Benaissa.

Il demande à son interlocuteur de la DGED, d’accueillir sa famille « comme d’habitude et la transférer à Tanger ».

« Combien sont-ils ces responsables burkinabès, tapis dans l’ombre, s’adonnant à des activités d’espionnage pour le compte de la DGED? Malheureusement, cette dernière a encore de beaux jours au Burkina Faso vu l’état de déliquescence des institutions de ce pays », conclue Coleman dans son commentaire pendu sur le site Calameo.

Ainsi, les responsables burkinabès, maliens, sénégalais, ivoiriens… la liste est longue, sont invités au Maroc pour être choyés et gâtés et entendre toute sorte de calomnies contre l’Algérie. Une opération de lobbying soutenue par les attaques de la presse de l’Hexagone.

En dépit des gros festins, les jeunes filles et l’argent du Maroc, Youssouf Ouedraogo est aujourd’hui sous terre entre les mains de Dieu où devra répondre de ses méfaits en tant que haut responsable d’une banque africaine salie par le comportement des individus qui la dirigent. En Afrique de l’Ouest, c’est connu, la corruption est aussi populaire que le plat de riz « tiéboudjène ».

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