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La justice espagnole a annoncé encore une fois, lundi, le classement de l’affaire de la plainte portée en 2008 par une association affiliée au makhzen contre le Président sahraoui Brahim Ghali, en raison de la «prescription» des faits dénoncés et de l’existence de «contradictions dans le récit de la plainte et les déclarations des témoins», ont rapporté des médias espagnols.
Le juge de l’Audience nationale espagnole, Santiago Pedraz, a expliqué, dans son ordonnance, que les événements dénoncés se sont produits entre 1974 et 1990, raison pour laquelle ils seraient déjà prescrits, conformément au Code pénal de 1973, toujours en vigueur.
De plus, le magistrat relève des «contradictions dans le récit de la plainte elle-même et dans les déclarations des témoins» qu’il a interrogés.
Le juge pointe également une «insuffisance manifeste de détails pertinents sur les circonstances du lieu et de l’heure des événements, et des détails précis de la participation de l’accusé».
Le tribunal espagnol avait décidé, la semaine dernière, de rouvrir ce dossier, datant de 2008, en raison d’un vice de procédure, alors que la plainte avait déjà été classée sans suite par le même juge, le 29 juillet dernier.
Ce nouveau verdict, qui constitue un énième camouflet pour le Maroc, intervient également après celui de la Haute Cour d’Espagne, prononcé début juin et qui a jugé qu’il n’y avait pas lieu de prononcer la détention provisoire, ni tout autre type de mesures préventives contre le Président sahraoui Brahim Ghali, hospitalisé, alors, en Espagne.
Agences
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