Maroc-France : Un ministre pédophile dans les années 80

L’affaire lancée par Luc Ferry, sur le plateau de Canal+ à propos d’un ancien ministre impliqué dans une affaire de pédophilie à Marrakech protégé par « les plus hautes instances de l’Etat. Retour sur de vieilles histoires que les politiques et leurs complices médiatiques, la presse aux ordres, ont toujours éssayé de cacher.

L’ancien ministre et philosophe a lancé, sans le nommer, des accusations graves à l’encontre d’un ancien ministre qui aurait, selon lui, été arrêté au Maroc il y a plusieurs années à la suite d’une partouze pédophile. L »affaire avait été discrètement révélée dans l’encart suivant publié dans le Figaro

Mais l’information fut cependant fort peu relayée pour des faits tout de même particulièrement sordides.

« Si je sors le nom maintenant, c’est moi qui serai mis en examen »

« L’affaire m’a été racontée par les plus hautes autorités de l’Etat, en particulier par le Premier ministre » (Jean-Pierre Raffarin), affirme Luc Ferry, qui refuse cependant de citer quelque nom que ce soit. Au passage on notera le grand courage du dénonciateur qui fut un temps en charge de nos chers têtes blondes.

Déclarant n’avoir aucune preuve de ce qu’il avance, l’ex-ministre assure pourtant détenir « des témoignages des membres de cabinet au plus haut niveau » qui. lui ont confirmé cette arrestation et la libération probablement gérée en secret par l’Elysée de cet individu qui se serait fait « poisser dans une partouze avec des petits garçons à Marrakech ».

Tout celà nous ramène sous la Présidence de François Mitterand où la pédophilie supposée de Jack Lang, alors ministre de la culture, avait déjà été évoquée.

Nous tenons à préciser que la présomption d’innocence est un droit fondamental, celui à l’information aussi. Avant de poursuivre, sur les propos même de Ferry, deux réactions à chaud : la députée socialiste d’Indre-et-Loire, Marisol Tourraine a déclarée sur RMC: « Ou les choses sont avérées, et alors il est inacceptable qu’un premier ministre et des ministres aient couvert des agissements pénalement réprimés par la loi; ou il s’agit simplement d’alimenter une espèce de discours ambiant sur le fait que la dépravation des moeurs dans la classe politique serait absolument spectaculaire. Donc moi je ne sais pas. Je trouve que M. Ferry en dit trop ou pas assez ». L’ancienne ministre de la Justice – et magistrate – Rachida Dati, a estimé pour sa part que « juridiquement, il s’agit de non-dénonciation d’un crime ».
– L’affaire dite du Coral désigne une affaire politico-judiciaire de pédophilie qui éclata en 1982, impliquant plusieurs personnalités politiques ou intellectuelles.

En mai 1982 , un animateur de vingt et un ans, qui avait séjourné quelques semaines au Coral peu de temps auparavant, Jean-Claude Krief accuse de nombreuses personnalités politiques ou intellectuelles, dont le ministre Jack Lang et les écrivains Gabriel Matzneff et René Schérer d’actes de pédophilie avant de complètement se rétracter en novembre 1982.

La procès correctionnel tenu en janvier 1986 ne verrra l’accusation d’aucune personnalité politique ou intellectuelle. Le verdict du tribunal conclut que « des mineurs du Coral avaient été incités à la débauche sans violence, ni contrainte et se soldera par les condamnations de quelques membres de la communauté, dont le directeur Claude Sigala, à trois ans de prison avec un ou deux ans de sursis.

Révélation d’Yves Bertrand. C’est pendant l’émission « Les Grandes Gueules » sur RMC en 2009 que l’ancien directeur central des Renseignements généraux évoque un ministre soupçonné de pédophilie dans les années 80. Celui-ci n’aurait jamais été inquiété.

Jack Lang a adressé ses « sentiments d’amitié, de solidarité et de soutien » à Frédéric Mitterrand face à « la campagne orchestrée » contre lui. Il avait également défendu le cinéaste pédophile Roman Polanski.

Lang déclarait aussi le 31 janvier 1991 à Gay Pied : « La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIe siècle d’en aborder les rivages. »

Dès le 4 avril 1981, il s’affiche publiquement en faveur d’une marche homosexuelle, fréquentant le Palace, boite parisienne où se déroulaient de fameuses orgies homosexuelles. Il aurait participé à des soirées pédophiles où des jeunes mongoliens auraient été abusés, en compagnie de Gilbert Durand, Willy Marceau, et, petit clin-d’œil à mes amis philosophes : René Schérer, le célèbre traducteur des Recherches logiques.

Schérer, Durand et Marceau sont inquiétés par la justice. Les pétitionnaires de l’époque se mobilisent : Deleuze, Glucksmann, Sartre, Kouchner, Sollers, Catherine Millet, lesquels « ne comprendraient pas que trois pédophiles ne recouvrent pas la liberté. » (p96) prennent la défense des pédophiles. Schérer en profite pour publier un Emile perverti, manifeste apologétique de la pédophilie. Jack a évidemment signé la pétition. Il sera encore un peu plus associé à la pédophilie.

En 1996 avait à nouveau explosé une affaire de pédophilie autour de Jack et de son épouse. « En 1996, un «blanc» – document non signé – des Renseignements généraux fait allusion à une vraie affaire de pédophilie survenue en 1988 dans le sud-est de la France et évoque, avec force détails scabreux, le couple Lang, citant des écoutes téléphoniques que personne n’a jamais entendues et qui ont été, selon la note… détruites depuis. » (L’Express du 22 novembre 2005;

Observatoire des conspirations

Etiquettes : Maroc, France, Jack Lang, pédophilie, pédocriminalité,

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