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Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a fait savoir que l’Algérie compte poursuivre le projet de fabrication de vaccins contre le Covid-19. Après le Coronavac, d’autres vaccins seront également fabriqués chez-nous, a-t-il déclaré, allusion faite au vaccin Russe « Sputnik-V ».
S’exprimant hier depuis l’usine Saidal de Constantine où il supervisait la sortie du premier lot du vaccin Chinois Sinovac, le Premier ministre a indiqué que l’activation de cette usine permettra la production de 6 millions de doses de vaccins d’ici la fin de l’année 2021. Benabderrahmane estime que les capacités de productions peuvent même atteindre les 96 millions de doses annuellement, si la matière première reste disponible ainsi que la demande au niveau local et régional et même mondial.
Toujours dans le même contexte, le Premier ministre a expliqué que la conformité des installations de SAIDAL aux exigences des experts chinois a permis au groupe d’obtenir la licence de production du vaccin en Algérie par la société chinoise Sinovac. «Nous sommes les premiers sur le continent africain à avoir obtenu la licence CoronaVac », s’est-il félicité.
D’autre part, l’hôte de la ville de Constantine a relevé que le groupe Saidal, à travers son expérience, permettra à l’Algérie d’atteindre, son autosuffisance et d’assurer sa sécurité sanitaire, après l’ouverture de l’usine de production du Coronavac qui permettra, selon lui, de poursuivre cette expérience et d’aller vers la production d’autres vaccins. Benabderrahmane, a salué, par ailleurs, la décision du président de la République pour la création du ministère de l’Industrie pharmaceutique, le considérant parmi les secteurs stratégiques. Une décision, ajoute le chef du gouvernement, qui a vite prouvé son importance, notamment après l’avènement de la pandémie du Covid-19.
Sur un autre volet, le PM a indiqué que l’Algérie est classé quatrième dans le Moyen-Orient en matière de consommation de médicaments, notant que le montant des importations de produits pharmaceutiques au cours des 4 dernières années a atteint les 2 milliards de dollars, et 850 millions de dollars rien que pour le premier semestre de l’année 2021. Il a ajouté que le gouvernement tente d’appliquer une stratégie nationale pour réduire justement la facture d’importation en se dirigeant vers l’exportation à travers l’ouverture à des partenariats avec des pays connus pour être leaders dans la production pharmaceutique, et à travers l’investissement dans la recherche et le développement.
Ania Nait Chalal
Le Courrier d’Algérie, 30/09/2021