Catégorie : Algérie

  • Gazoducs : «L’Algérie prendra en charge le tronçon nigérien»

    Tags : Algérie, Maroc, gazoduc, Nigeria, Niger, gaz,

    Par Abdellah B.

    L’Algérie s’est engagée sérieusement dans la bataille des gazoducs pour renforcer sa position d’acteur incontournable sur le marché gazier, européen en particulier.

    Après plusieurs années d’attente, le projet Galsi reliant l’Algérie à l’Italie, ressort des tiroirs et verrait prochainement le jour d’après le président Tebboune.

    Même cas également pour le projet du gazoduc transsaharien reliant l’Algérie au Nigeria en passant par le Niger qui a atteint un stade avancé.

    Les propos tenus par le président Tebboune, à l’occasion de son entrevue avec la presse, laissent comprendre que les parties algérienne et italienne ont déjà trouvé un accord pour la concrétisation de ce fameux projet de gazoduc Galsi d’une longueur de 270 km. Dans ce sens, M. Tebboune, affirme.

    «Nous avons des engagements à honorer avec la partie italienne pour la livraison d’une quantité de 30 à 35 milliards m3 de gaz, un volume qui dépasse les capacités de transport du gazoduc Transmed, pour cela il est question de la réalisation d’un autre gazoduc Galsi.»

    Ce projet, au sujet duquel le ministère de l’Energie avait affirmé récemment qu’il est «en phase d’étude», a pour objectif de renforcer les capacités de transport du gaz vers l’Europe dans une conjoncture marquée par une hausse importante de la demande sur ce combustible et l’Algérie qui compte doubler ses exportations prochainement.

    «J’ai donné des instructions à Sonatrach d’améliorer la production pour arriver à exporter près de 100 milliards m3 soit le double de ce qu’on exporte actuellement, environ 53 milliards m3», a affirmé le Président.

    Selon M. Tebboune, le gazoduc sera, en principe, utilisé pour exporter des quantités supplémentaires de gaz naturel vers l’Europe, que l’Algérie s’apprête à livrer au vieux continent, en attendant la mise en place d’un marché réel et concurrentiel de l’hydrogène vert.

    Tel qu’il est conçu dans le passé, le projet Galsi transportera 8 milliards m3 par an vers l’Italie, mais avec le besoin croissant en ce combustible sur le marché européen, sa capacité de transport pourrait être revue à la hausse pour deux raisons.

    Gazoduc Nigeria-Algérie, «il y a eu du parasitage»
    Dans le même volet, le président de la République a abordé pour la première fois l’état d’avancement du projet de réalisation du Nigal, le gazoduc transsaharien reliant le Nigeria à l’Algérie en passant par le Niger.

    M. Tebboune affirme que l’étude de faisabilité du projet est «fin prête» et que des tronçons ont été également «réalisés».

    «Il reste la partie nigérienne. L’Algérie va prendre en charge la réalisation de cette partie du projet, soit de la frontière du Nigeria jusqu’à la frontière algérienne», révèle-t-il. M. Tebboune évoque les origines du retardement de la réalisation de ce projet en affirmant qu’il y «a eu du parasitage» de la part de certaines parties, sans donner plus de détails.

    Outre le gaz et la canalisation de combustible, l’Algérie vise également à l’exportation de l’électricité vers l’Europe via une interconnexion avec l’Italie qui est une porte d’entrée pour le gaz algérien vers l’Europe et pourrait également devenir de même pour l’électricité.

    M. Tebboune affirme également que les exportations algériennes en matière d’énergie ne se résument pas uniquement au gaz et au pétrole, «nous avons également un excédent de production d’électricité» qu’on «veut exporter vers l’Europe notamment dans les pays qui ne disposent pas de gazoducs et d’installations suffisantes en matière de production d’électricité.

    Nous avons abordé cette question avec des pays amis de l’Italie pour la réalisation d’une interconnexion électrique», explique-t-il.

    Enfin, avec les projets annoncés, l’Algérie compte non seulement jouer un rôle important sur le marché gazier européen, devenir un acteur incontournable en doublant ses parts du marché en Europe et cela ne serait possible que par le renforcement de l’infrastructure de transport de gaz et de l’électricité.

    Des projets bénéfiques à la fois pour le pays et ses partenaires européens dont le plus important qui est l’Italie pour la réalisation de son objectif de devenir le nouveau hub gazier de l’Europe, suite à l’échec des projets espagnols de résoudre l’équation énergétique européenne.

    L’Algérie aujourd’hui

    #Algérie #Nigeria #Niger #Gazoduc #Transaharan_pipeline #Maroc

  • L’Algérie a récupéré 20 milliards de dollars des fonds détournés

    L’Algérie a récupéré 20 milliards de dollars des fonds détournés

    Tags : Algérie, fonds détournés, malversation, pillage,

    Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a révélé que 20 milliards de dollars de l’argent détourné dans des affaires de corruption ont été récupérés par l’État.

    « Nous avons récupéré environ 20 milliards de dollars et il existe des mécanismes pour récupérer l’argent stocké (fonds détournés, ndlr) ici et là », a-t-il expliqué.

    Concernant les affaires internationales, Tebboune a démenti toute médiation de quelque partie que ce soit entre l’Algérie et le Maroc. « S’il y a une médiation, le peuple a le droit de le savoir », a-t-il dit.

    #Algérie #Détournement

  • Tebboune: L’Algérie veut vendre des capacités d’électricité inutilisées à l’Europe

    Tebboune: L’Algérie veut vendre des capacités d’électricité inutilisées à l’Europe

    Tags : Algérie, Abdelmadjid Tebboune, électricité, Union Européenne, Gaz

    ALGER, 22 décembre (Reuters) – L’Algérie offre à l’Europe sa capacité électrique inutilisée et prévoit une conduite sous-marine de 270 km vers l’Italie, a déclaré jeudi à la presse le président algérien Abdelmadjid Tebboune.

    L’Algérie pousse également à doubler ses exportations de gaz pour atteindre 100 milliards de mètres cubes par an contre 56 milliards de mètres cubes par an en 2022, a ajouté Tebboune.

    #Algérie #UE #Europe #électricité #Gaz

  • L’Algérie prête à exporter son excédent de production d’électricité vers l’Europe

    L’Algérie prête à exporter son excédent de production d’électricité vers l’Europe

    Tags : Algérie, Union Européenne, UE, électricité, gaz,

    ALGER – Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que l’Algérie était prête à exporter son excédent de production d’électricité vers l’Europe dans le contexte de la crise énergétique que connaît ce continent.

    Dans son entrevue périodique avec des représentants de médias nationaux, diffusée jeudi soir sur les chaines de télévision et stations de radio nationales, le Président Tebboune a fait savoir que l’Algérie avait proposé d’exporter l’excédent de sa production d’électricité vers l’Europe, rappelant que certains pays européens coupaient l’alimentation en électricité à leurs populations à des tranches horaires définies, dans le cadre des mesures d’austérité énergétique, ce qui constitue une opportunité pour renforcer les exportations énergétiques algériennes.

    Il a fait état, dans le même contexte, d’une proposition faite à certains pays amis pour la réalisation d’un câble électrique reliant l’Algérie à l’Europe au point le plus proche de l’Italie, à 270 km, soit une distance « courte ».

    Dans ce cadre, le Président de la République a évoqué les capacités de l’Algérie dans le domaine de la production d’électricité, outre l’industrie locale des turbines à gaz.

    « Tous les moyens sont disponibles pour s’approvisionner en énergie depuis l’Algérie. Même les pays qui n’ont pas de gazoduc peuvent s’approvisionner directement en électricité », a-t-il soutenu.

    Concernant le gaz, le Président Tebboune a relevé la nécessité de multiplier les découvertes dans ce domaine afin de porter le volume des exportations d’environ 53 Mds M3 actuellement à près de 100 Mds M3.

    Il a jugé plus que nécessaire la réalisation de nouvelles découvertes de gaz, à la lumière de la hausse du niveau de consommation interne, en ce sens que l’Algérie est devenue, à la faveur du développement qu’elle a atteint, un des plus grands pays africains consommateurs de gaz.

    Rappelant, dans le même contexte, que l’Algérie s’était engagée avec le partenaire italien à hisser le volume des exportations de gaz naturel à 30/35 Mds M3, le président de la République a fait part d’un projet de réalisation d’un deuxième gazoduc, étant donné que le gazoduc reliant les deux pays « a quasiment atteint sa capacité maximale ».

    En réponse à une question sur le projet de gazoduc transsaharien reliant l’Algérie, le Niger et le Nigeria, M. Tebboune a confirmé que la phase d’étude était presque terminée, et que certaines parties de projet étaient même réalisées.

    Il a également indiqué que l’Algérie a convenu avec le Niger pour prendre en charge la réalisation du tronçon du gazoduc qui relie le Nigeria à la frontière algérienne, soulignant que ce projet d’envergure « fait face à du parasitage ».

    APS

    #Algérie #UE #Electricité #Gaz

  • Marché énergétique: Une opportunité à saisir pour l’Algérie

    Tags : Algérie, gaz, énergie, Union Européenne,

    Pour l’expert et consultant international dans les questions énergétiques, Mourad Preure, «l’Algérie a aujourd’hui une opportunité qui ne se représentera jamais», notamment dans ce contexte de reconfiguration mondiale et de crises économique et énergétique, estime-t-il, appelant à la nécessité d’adopter une stratégie permettant de s’imposer sur le marché mondial de l’énergie et de capter les investissements en quête de stabilité et de ressources.

    Invité, hier, à la radio nationale Chaîne 3, Mourad Preure affirme que «toutes les étoiles sont alignées en faveur de l’Algérie et son pouvoir de négociation n’a jamais été aussi fort». Décrivant la situation en Europe, un des principaux clients de l’Algérie, en matière de gaz naturel, l’intervenant estime que cette région est dans «une situation extrêmement délicate, avec une inflation de près de 10% en moyenne, et de 22% pour les pays du nord de l’Europe». A cela s’ajoute «l’inflation sur les coûts de production, qui annonce l’inflation future, autour de 60%, ce qui est exceptionnel» et une «croissance ralentie». «On annonce une récession en Allemagne. La Banque de France s’attend entre 0% et 0,5% de croissance, avec un endettement de 3.000 milliards d’euros, soit 120% du PIB. Donc c’est une situation extrême», dit-il. En fait, selon M. Preure, «la crise ukrainienne est un choc exogène pour l’économie européenne qui était convalescente depuis la crise du Covid-19. En fait, depuis 2008, on est sur les mêmes lignes de fonctionnement ; c’est-à dire le recours à la planche à billets, et la baisse des taux d’intérêt. L’inflation a surpris tout le monde, s’en suit une hausse des taux d’intérêts à 2,5%. Tout cela renchérit la dette européenne (5%, contre 7% en Italie)».

    Par ailleurs, M. Preure estime que le plafonnement des prix du gaz naturel russe par les pays de l’Union européenne «est une illusion». Selon lui, la Russie «est déjà sur un autre modèle d’exportation». «Le Barycentre pour la Russie, entre ses gisements sibériens, que ce soit l’Europe ou l’Asie, c’est quasiment la même chose. Elle est justement en train de se réorienter vers l’Asie.

    En plus, la Turquie qui saisit l’occasion pour se proposer comme hub gazier, donc le fameux gazoduc South Stream, qui devait rejoindre la Bulgarie, ayant été refusé par l’UE, s’est tourné vers la Turquie. Selon lui, l’Europe «agit dans le désordre» alors qu’en face «la Russie a une capacité de résilience qui a été sous-estimée».

    Pour toutes ces raisons, Mourad Preure recommande aux dirigeants de l’Algérie de saisir cette opportunité en adoptant une «démarche agressive» non pas en tant que simple exportateur, mais en qualité de pays transformateur des produits énergétiques et de terre attractive pour les investissements étrangers, particulièrement européens.

    «Le gaz est un levier sur la base duquel on peut avoir des ambitions stratégiques. Il faut saisir cette opportunité pour renforcer sa position concurrentielle», insiste-t-il.

    L’expert note également que tous les pays ont compris que l’Algérie a honoré ses contrats gaziers même en temps de la guerre civile, ce qui fait d’elle un partenaire fiable, crédible et incontournable.

    Le Quotidien d’Oran, 22/12/2022

    #Algérie #Energie #Gaz #Pétrole #UE

  • Algérie. Le paradigme économique a changé

    Tags : Algérie, OMC, commerce, exportation, importation,

    Sujet récurrent qui revient comme un serpent de mer dans les débats économiques, l’adhésion de l’Algérie à l’OMC inspire en général une grande crainte aux producteurs nationaux et un immense espoir aux importateurs. Il n’y a pas si longtemps, ce sentiment contradictoire animait la scène nationale. Les producteurs avaient, en effet, légitimement raison de craindre pour leur survie. Pour des raisons historiques et structuration même de l’appareil de production, on n’imaginait pas un produit algérien franchir les frontières et se vendre à l’étranger. Les capacités de production, la qualité des produits, l’énorme poids de la bureaucratie et le caractère rentier de l’économie nationale, rendaient illusoire un quelconque bénéfice que les producteurs tireraient d’une adhésion à l’OMC. A contrario les importateurs qui évoluaient dans un environnement parfait, grâce à la rente qui a construit des ports à leur service, ont inondé le pays de produits achetés en Chine, en Europe et ailleurs. Une entrée du pays dans l’OMC allait décupler leurs bénéfices.

    Cet état de fait est en train d’évoluer doucement et sûrement à l’avantage des producteurs. Ces derniers regardent désormais en direction de l’Afrique, de l’Europe et ailleurs. Les produits algériens investissent les marchés étrangers et chaque mois apporte sa bonne nouvelle pour telle ou telle autre entreprise exportatrice. On en veut pour preuve une nette progression du nombre d’exportateurs et une baisse du nombre d’importateurs.

    Même s’il est encore tôt pour crier victoire, il est clair que le paradigme a changé en matière d’économie nationale. L’esprit rentier recule et l’attrait pour les importations suit le même mouvement grâce à une volonté politique orientée vers la régression des importations et un favoritisme assumé en direction des exportations.

    Cette tendance rend plus attractive une adhésion de l’Algérie à l’OMC. Il est entendu que l’Organisation mondiale du Commerce profite aux pays exportateurs. D’où l’évolution du débat à l’interne. Dans un avenir proche, ce seront les producteurs qui vont demander aux pouvoirs publics de hâter les négociations pour l’adhésion, en ce sens que le produit algérien sera compétitif sur les marchés internationaux.

    Cela pour dire qu’à travers la promotion des exportations, la vision des choses change du tout au tout. Car, à bien lire les règles qui régissent le fonctionnement du temple de la mondialisation et du capitalisme triomphant, on peut y voir un brin d’espérance pour l’économie du pays.

    Par Nabil G.

    Ouest tribune, 22/12/2022

    #Algérie #OMC #Commerce #Importation #Exportation

  • Algérie : Des filiales des banques à l’étranger faciliteront l’exportation

    Tags : Algérie, succursales des banques, exportation, Mauritanie, Sénégal, Côte d’Ivoire, Bamako,

    La création de filiales des banques algériennes à l’étranger est une démarche qui permettra aux entreprises algériennes d’exporter leurs produits notamment vers les pays africains.

    C’est ce qu’a affirmé, hier, le président de la Confédération des Industriels et des Producteurs Algériens (CIPA), Abdelwahab Ziani, lors de son passage sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale. Il a fait savoir que plusieurs capitales de pays africains abriteront les sièges de succursales des banques algériennes. Il s’agit, selon l’invité de la chaine III, de Nouakchott (Mauritanie), Dakar (Sénégal), Abidjan (Côte d’Ivoire) et bientôt Bamako (Mali). En Europe, les filiales seront ouvertes à Londres, à Paris ainsi qu’en Allemagne.

    M. Ziani a indiqué que les opérateurs algériens et les autorités ont tracé plusieurs objectifs à mettre en œuvre au cours de l’année 2023. Il s’agit de produire, développer, exporter et promouvoir davantage le made in Algeria. Il a expliqué que le rapatriement de devises sera facilité grâce à la création de filiales des banques algériennes à l’étranger. « L’ouverture de guichets de nos banques au niveau de ces pays nous aidera à rapatrier le devise plus rapidement. Reste le grand chantier de la loi sur la monnaie et le crédit pour permettre aux entreprises d’ouvrir ses représentations dans tous les pays où elles exportent », a détaillé l’intervenant.

    Outre l’annonce de l’ouverture en cours de filiales, le président du CIPA a appelé aussi à mettre en place des banques dédiées exclusivement aux entreprises nationales. « Mettre en place des banques spécialisées avec des prêts attractifs permet aussi de faciliter l’exportation », a-t-il expliqué.

    Évoquant les engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, au profit des opérateurs économiques, M. Ziani a indiqué qu’un signal fort a été donné par le chef de l’Etat en se déplaçant sur le terrain lors de sa visite de la Foire de la production algérienne. « Il a salué toutes les entreprises qui ont été installées au niveau du Salon ; il s’agit d’un signal fort pour dire que je suis à vos côtés et en train de mettre en œuvre les réformes qu’il faut pour les entreprises algériennes », s’est réjoui l’invité de la Radio nationale. Il a estimé aussi qu’il s’agit d’un retour de la confiance qui a été donné par le président de la République envers les opérateurs. « Ces derniers ont de l’enthousiasme pour réussir le challenge de l’année 2023, l’année de la production nationale, de l’export et celle de toutes les entreprises TPE, PEM et grandes entreprises », a-t-il ajouté.

    Pour M. Ziani, il faut travailler plus et donner à l’Algérie plus et faire connaitre notre pays à l’extérieur et à l’intérieur. « C’est une nouvelle ère qui s’ouvre à travers la conquête à la réussite, la conquête à faire de l’argent et tout le monde doit contribuer et relever le niveau de l’Algérie en tant qu’industriels, consommateurs e distributeurs », a-t-il plaidé.

    Mohand S.

    Ouest Tribune, 21/12/2022

  • L’Algérie réagit au plafonnement du prix du gaz

    Tags : Algérie, Union Européenne, UE, gaz, plafonnent du prix du gaz,

    Le ministre de l’énergie, M. Mohamed Arkab, a réagi hier selon le site d’information L’Algérie aujourd’hui à la décision des pays membres de l’Union européenne (UE) pour le plafonnement des prix du gaz.

    Pour M. Arkab, «la décision adoptée avant-hier par les 27 pays membres de l’UE concernant le plafonnement des prix du gaz, est une décision unilatérale» « Cette décision unilatérale peut perturber le marché mondial de l’énergie…Le marché nécessite une gestion ouverte et transparente » a-t-il déclaré en marge de sa participation, ce mardi, à la quatrième édition de la journée de l’énergie algéroallemande.

    Une déclaration rapportée par nos confrères de Sabqpress Arkab dira également que : « le développement des investissements dans le domaine de l’énergie, nécessite la mise en place de cadres réglementaires transparents et non discriminatoires, en plus de politiques énergétiques, financières et environnementales claires, au niveau des pays consommateurs et des pays du passage », ajoute la même source. L’Union européenne a annoncé hier lundi, le plafonnement du prix du gaz à 180€/MWh. Le cours actuel de 115 euros mais au plus fort de la crise, cet été, il avait atteint 350€/MWh. Longueur gazoducs en service: l’Algérie en tête du classement africain.

    «L’Algérie possède le plus long réseau de gazoducs en service avec une longueur de 13 630 km, sur environ 31 555 km détenus par le continent africain,» selon un rapport publié par le « Global Energy Monitor » durant ce mois de décembre. De plus, le site Web « Energy Platform », spécialisé dans les marchés de l’énergie, a cité le rapport disant : « Bien que l’Afrique compte au total 23 932 km d’infrastructures de gazoducs en cours de développement, une grande partie n’a pas encore été construite, la plupart des projets dans le pipeline » au stade de la proposition et seuls 1.872 kilomètres sont actuellement en construction.

    Ce même rapport indique que l’Algérie possède le plus long réseau de gazoducs en service avec une longueur de 13 630 km, suivie de la Libye avec 6 243 km. Les cinq premiers pays dotés des réseaux de gazoducs les plus longs sont situés en Afrique du Nord, à l’exception du Nigeria. Le Global Energy Monitor a déclaré dans son rapport que les principaux projets de gazoducs en cours comprennent le gazoduc Trans-Nigeria, qui, une fois achevé, ira de la station Akwa Ibom à la stationKano au Nigeria, et sera ensuite connecté au gazoduc, Projet de gazoduc transsaharien, qui vise à exporter du gaz naturel vers l’Europe. Vers l’augmentation des exportations de gaz vers l’Europe ? Dans ce contexte, l’Algérie, le Nigeria et le Niger ont relancé les pourparlers sur le développement du gazoduc transsaharien, qui est l’un des éléments du plus long réseau de gazoducs d’Afrique.

    En juin dernier, les trois pays ont formé un groupe de travail pour le projet et nommé une entité pour mener une étude de faisabilité. Le rapport indique que l’Algérie, le Mozambique, l’Afrique du Sud, le Nigéria et le Niger figurent parmi les cinq premiers pays en termes de longueur du gazoduc proposé. Il desservira près des deux tiers des exportations de gaz naturel vers l’Europe, le reste pour les besoins domestiques ou, dans certains cas, le raffinage et la fabrication pétrochimique qui peuvent également approvisionner les exportations. Pour référence, la longueur du gazoduc à travers la mer Méditerranée (Transmed) est de 2 475 kilomètres, et il transporte du gaz de l’Algérie vers l’Italie via la Tunisie et la Sicile, il est donc considéré comme l’un des plus grands oléoducs et gazoducs d’Afrique. Il a une capacité de 110 millions de mètres cubes par jour, mais il transporte 60 millions de mètres cubes.

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi Libre, 21/12/2022

    #Algérie #UE #Gaz

  • La lutte contre la corruption en Algérie, une question de sécurité nationale

    Tags : Algérie, corruption, gabegie, malversation, détournement,

    Par Abderrahmane Mebtoul – Pr des universités – Docteur d’Etat en sciences économiques 1974, expert-comptable de l’institut supérieur de gestion de Lille France – haut magistrat Premier conseiller et directeur général des études économiques à la cour des comptes 1980/1983

    La Journée internationale de lutte contre la corruption (IACD) 2022 vise à souligner le lien crucial entre la lutte contre la corruption et la paix, la sécurité et le développement. Selon le rapport des Nations Unies , le monde d’aujourd’hui est confronté à certains de ses plus grands défis depuis de nombreuses générations – des défis qui menacent la prospérité et la stabilité des populations du monde entier, le fléau de la corruption étant étroitement lié à la plupart d’entre eux. La corruption a des impacts négatifs sur tous les aspects de la société et est profondément liée aux conflits et à l’instabilité qui compromettent le développement social et économique et sapent les institutions démocratiques et l’état de droit. Non seulement la corruption fait suite à un conflit, mais elle peut aussi en être l’une des causes profondes. Elle alimente les conflits et entrave les processus de paix en sapant l’état de droit, en aggravant la pauvreté, en facilitant l’utilisation illicite des ressources et en assurant le financement des conflits armés.

    Qu’en est-il pour l’Algérie, objet de cette présente contribution ? Des efforts importants sont à relever dans la lutte contre la corruption mais devant s’attaquer à l’essence et non aux apparences des actions de conjoncture. Les intentions de lutte contre la corruption, certes, louables afin que ce rêve si cher à tous les Algériens, condition d’un Front national interne solide face tant aux tensions budgétaires, sociales internes, que géostratégiques à nos frontières, s’appliqueront-elles sur le terrain ? Il ne faut pas confondre la corruption, avec acte de gestion, impliquant la dépénalisation de l’acte de gestion que je réclame depuis de longues années, afin d’éviter de freiner les énergies créatrices, la définition du manager étant de prendre des risques.

    1.-Le cancer de la corruption démobilise la société par une méfiance généralisée et accentue le divorce Etat-citoyens. Le combat contre la corruption, pour son efficacité doit reposer sur la mise en place de mécanismes de régulation transparents, en fait une bonne gouvernance. Les différents scandales financiers en Algérie, qui touchent certains secteurs publics et privés, relatés chaque jour par la presse nationale, dépassent souvent l’entendement humain du fait de leur ampleur, encore que tout Etat de droit suppose la présomption d’innocence afin d’éviter les suspicions et les règlements de comptes inutiles. Pourtant, ces constats témoignent de la désorganisation des appareils de l’Etat censés contrôler les deniers publics et surtout le manque de cohérence entre les différentes structures de contrôle. Cela dénote l’urgence de mécanismes de contrôle transparents qui évitent que ces pratiques ne se reproduisent renvoyant à plus de liberté, de moralité des institutions et de démocratie non plaquée selon les schémas occidentales mais tenant compte des riches anthropologies culturelles de chaque Nation (voir A. Sen, indien professeur à Harvard prix Nobel d’Économie).

    Si l’on excepte la mauvaise gestion de certaines entreprises publiques qui accaparent une partie importante du financement public, un assainissement des entreprises publiques qui ont coûté au trésor public selon un rapport du premier ministère ( source APS) près de 250 milliards de dollars ces trente dernières années, un véritable gouffre financier, il ne faut jamais oublier les détournements de certains opérateurs privés entre 200/2020 relatés par la presse nationale, et la mauvaise gestion de l’administration et les services collectifs, gérés selon des méthodes du début du XXIe siècle ignorant les règles de la rationalisation des choix budgétaires. S’est-on interrogé une seule fois par des calculs précis le prix de revient des différents ministères et des wilayas et APC, de nos ambassades (car que font nos ambassades pour favoriser la mise en œuvre d’affaires profitables aux pays), du coût des différents séminaires, et réceptions et commissions par rapport aux services rendus à la population algérienne ?

    A ce titre, il convient de se poser la question de l’efficacité des transferts sociaux souvent mal gérés et mal ciblés qui ne s’adressent pas toujours aux plus démunis. Il semble bien qu’à travers toutes les lois de finances l’on ne cerne pas clairement les liens entre les perspectives futures de l’économie algérienne et les mécanismes de redistribution devant assurer la cohésion sociale, donnant l’impression d’une redistribution passive de la rente des hydrocarbures sans vision stratégique, bien que certaines dispositions encourageant l’entreprise existent. Dans ce cadre, de la faiblesse de la vision stratégique globale, le système algérien tant salarial que celui de la protection sociale est diffus, et dans la situation actuelle, plus personne ne sait qui paye et qui reçoit, ne connaissant ni le circuit des redistributions entre classes d’âge, entre générations et encore moins bien les redistributions entre niveaux de revenus ou de patrimoine.

    C’est la mauvaise gestion et la corruption qui expliquent que le niveau des dépenses est en contradiction avec les impacts économiques et le contrôle le plus efficace passe par une plus grande démocratisation et nécessairement par une lutte contre ce cancer, la bureaucratisation. Le bureau comme l’a montré le grand sociologue Max Weber est nécessaire mais devant être au service de la société, non s’ériger en terrorisme bureaucratique qui enfante la corruption et la sphère informelle qui contrôle plus de 45/50% de la superficie économique (entre 6000 et 10.000 milliards de dinars selon le président de la République) soit entre 33% et 45% de la masse monétaire en circulation, avec une intermédiation financière informelle réduisant la politique financière de l’Etat. On peut émettre l’hypothèse que c’est l’Etat qui est en retard par rapport à la société qui enfante ses propres règles qui lui permettent de fonctionner.

    La corruption est également favorisée par les produits subventionnés, la distorsion de la cotation du dinar par rapport aux pays voisins, le trafic aux frontières lié à la cotation du dinar sur le marché parallèle. La procédure est simple je vous achète 1 euro vous me facturez 1,20 ou 1,50 euros et on partage et comme la différence avec le marché parallèle est de 50%, il y a encore une rente au niveau du marché intérieur où souvent le prix final s’aligne pour les produits importés sur le marché parallèle excepté les produits subventionnés. Cela pose la problématique de la réforme bancaire, lieu de distribution de la rente, qui doit toucher la nature du système et pas seulement la rapidité de l’intermédiation financière par la numérisation (aspect purement technique), qui paradoxalement pourrait faciliter des détournements plus rapidement si l’on ne s’attaque pas à la racine du mal.

    2.- Le facteur important de la lutte contre la corruption, est la visibilité permettant la traçabilité des comptes grâce à un système d’information transparent, qui s’est effrité en Algérie, assistant à des données contradictoires de différents départements ministériels. La crise mondiale actuelle a bien montré l’urgence de l’intervention des Etats du fait que les mécanismes de marché seuls ne garantissent pas la transparence et le développement. Du fait que toute société est caractérisée par les imperfections des marchés – hypothèse de marchés totalement concurrentiels étant la tendance idéale, l’intervention de l’Etat régulateur reposant sur un système d’information crédible s’avère stratégique afin de mettre à la disposition des opérateurs préoccupés par leur gestion quotidienne, de l’information afin de minimiser les risques, donc les coûts de transaction, au moyen d’observatoires au niveau macro-économique, parallèlement à une politique monétaire, fiscale, douanière, claire, permettant des prévisions sur le moyen et le long terme.

    Pour l’Algérie, la non-maîtrise des données tant nationales qu’internationales, la faiblesse de la codification existante, la rente ayant pendant des années comblé les déficits au nom d’une paix sociale fictive, la marginalisation des compétences, tout cela engendré fondamentalement par la nature du système bureaucratique, expliquent l’effondrement du système d’information à tous les niveaux ou parfois des responsables sont informés par la presse ignorant le fonctionnement de leur secteur. Or une erreur de politique économique peut se chiffrer en pertes pour la Nation de plusieurs centaines voire des milliards de dollars. Il existe des liens complexes entre le façonnement des comptes au niveau des entreprises et l’environnement et lorsqu’on invoque la mauvaise gestion, il y a lieu de bien cerner l’ensemble des causes internes et externes du résultat brut d’exploitation. D’autant plus que les opérateurs publics durant cette phase où la bureaucratie est omniprésente subissent des injonctions qui échappent à leurs propres initiatives dont les différentes formes d’organisations depuis l‘indépendance politique traduisent les rapports de force au niveau du pouvoir pour la gestion des capitaux marchands de l’Etat. D’où l’importance d’un système d’information transparent pour apprécier objectivement les performances. Car l’expérience montre souvent des amortissements exagérés par rapport aux normes internationales pour des unités comparables, le gonflement de la masse salariale qui éponge la valeur ajoutée l’absence d’organigrammes précis des postes de travail par rapport au processus initial, gonflement démesuré des frais de siège qui constitue un transfert de valeur en dehors de l’entreprise avec prédominance des postes administratifs, des comptabilités à prix courants de peu de signification ne tenant pas compte du processus inflationniste.

    Et comme au niveau macro-économique la production est production de marchandises par des marchandises nous sommes dans le brouillard pour tester les performances individuelles surtout en absence de comptes de surplus physico-financiers à prix constants qui peuvent aider à suppléer à ces déficiences comme je l’avais suggéré à la présidence de l’époque en tant que haut magistrat premier conseiller et directeur général à la Cour des comptes entre 1980/1983. Aussi, il s’agit de bien spécifier les facteurs internes à l’entreprise des facteurs externes. Au niveau interne car beaucoup de gestionnaires rejettent la responsabilité sur les contraintes d’environnement en soulignant l’importance des créances impayées, force de travail inadaptée, blocage bancaire, infrastructures (logement – santé, routes) mais oublient d’organiser leurs entreprises. Combien d’entreprises publiques possèdent-elles la comptabilité analytique, les banques des comptabilités répondant aux normes internationales, afin de pouvoir déterminer leur efficience loin de l’ancienne culture mue par l’unique dépense monétaire. Combien d’entreprises établissent un budget prévisionnel cohérent- du personnel, des achats, des ventes déterminant les écarts hebdomadaires, mensuels entre les objectifs et les réalisations, ces opérations budgétisées étant la base du plan de financement, sans compter la faiblesse des différents travaux comptables de base. Par ailleurs, l’absence d’observatoire de l’évolution des cours boursiers, permet des prix à l’achat exorbitants en devises pour ne pas parler de surfacturations, gonflant la rubrique achat de matières premières du compte d’exploitation où bon nombre de produits comme le blé, le rond à béton, etc. sont cotés journellement à la Bourse.

    La compréhension des mécanismes boursiers, de l’évolution du dollar, du yen et de l’euro a des incidences sur le pouvoir d’achat et le niveau des réserves de change. L’efficacité du contrôle doit s’insérer dans le cadre d’une vision stratégique. Les mécanismes de contrôle en économie de marché doivent définir la nature du rôle de l’Etat pour favoriser le contrôle, ainsi qu’ une coordination sans faille des institutions de contrôle, certains inefficaces car relevant de l’exécutif étant juge et partie, devant être autonomes et relevant de la présidence de la république, Or, la dilution des responsabilités à travers la mise en place de différentes commissions témoignent de l’impasse du contrôle institutionnel en dehors d’un cadre cohérent, où les règlements de comptes peuvent prendre le dessus. Qui est propriétaire ? Car pour pouvoir sanctionner une entité, il faut qu’elle ait été responsable. Peut-on sanctionner un directeur général qui a subi une injonction externe? Un directeur général d’entreprise publique est-il propriétaire dans le sens économique large- véritable pouvoir de décision-de son entreprise? Qui est propriétaire de l’ensemble de ces unités économiques et de certains segments des services collectifs se livrant à des opérations marchandes? C’est toute la problématique du passage de l’Etat propriétaire gestionnaire à l’Etat. Régulateur ou stratège que n’ont résolu jusqu’à présent à travers les différentes organisations de 1965 à 2021, grandes sociétés nationales 1965/1979- leurs restructurations de 1980/1987, les fonds de participations vers les années 1990, les holdings 1995/1999, puis entre 2000/2019 les sociétés de participation de l’Etat SGP et récemment au retour à la tutelle ministérielle. Ces évolutions s’expliquent par les interférences entre le politique et l’économique dans le cadre de la gestion des capitaux marchands de l’Etat, dont le système financier enjeu de pouvoir.

    En résumé, qu’en est-il du classement sur la corruption de l’Algérie de 2003 à 2021 selon les données internationales officielles ? : 2003 : 88e place sur 133 pays ; 2004 : 97e place sur 146 pays ; 2005 : 2,8 sur 10 et 97e place sur 159 pays ; 2006 : 84e place sur 163 pays ; 2007 : la 99e place sur 179 pays ; 2008 : 92e place sur 180 pays ; 2009 : 111e place sur 180 pays ; 2010 : 105e place sur 178 pays ; 2011 : 112e place 183 pays ; 2012 :105e place sur 176 pays ; 2013 -105 rangs sur 107 pays ; 2014 –100e sur 115 pays ; 2015 –88e sur 168 pays ; 2016 –108e sur 168 pays ; 2017 -112e place sur 168 pays ; 2018- 105e place sur 168 pays ; 2019- 106e sur 180 pays. 2020, 104e place sur 180 pays avec une note de 36 sur 100. – 2021 rapport publié le 25 janvier 2022 où L’Algérie occupe la 117ème place sur 180 pays avec un score de 33 sur 100

    Selon cette institution, internationale, une note inférieure à 3 signifie l’existence d’un « haut niveau de corruption, entre 3 et 4 un niveau de corruption élevé. Les affaires saines à même d’induire un développement durable ne peuvent avoir lieu, la corruption favorisant surtout les activités spéculatives. Dans les pays où règne un Etat de droit, la Cour des comptes est l’organe suprême du contrôle des deniers publics, ce qui est d’ailleurs inscrit dans la nouvelle constitution algérienne. L’urgence entre 2023/2025 est le décollage économique existant un lien entre sécurité et développement Or force est de reconnaître en ce mois de décembre 2022 que deux institutions assurent la stabilité du pays : l’ANP et les services de sécurité pour la sécurité nationale et la protection du territoire et Sonatrach sur le plan économique , qui avec les dérivés procurent environ 98% des recettes en devises avec les dérives comptabilisées dans la rubrique hors hydrocarbures représentent plus de 70%, en plus de certains segments subventionnées comme le prix du gaz( sidérurgie, ciment), laissant aux véritables segments créateur de valeur ajoutée une part marginale ,moins de 20% . Pourtant l’Algérie a d’importantes potentialités de sortie de crise sous réserve de profondes réformes, les pratiques sociales contredisant souvent les discours si louables soient-il, l’expérience montrant que la fuite en avant est l’installation de commissions bureaucratiques de peu d’effets.

    Comme l’a mis en relief l’économiste de renommée mondiale, John Maynard Keynes, il vaut mieux que l’homme exerce son despotisme sur son compte en banque personnel que sur ses concitoyens. Comme je le rappelais dans une interview donnée au grand quotidien financier les Echos -Paris le 07 aout 2008, le terrorisme bureaucratique et la corruption sont les obstacles principaux au frein à l’investissement porteur en Algérie, la lutte contre la mauvaise gestion et la corruption renvoyant à la question de la bonne gouvernance et de la rationalisation de l’Etat dans ses choix en tant qu’identité de la représentation collective. ademmebtoul@gmail.com

    #Algérie #Corruption #Gabérie #Malversation #Détournement

  • La Turquie s’engage à doper ses relations avec l’Algérie

    La Turquie s’engage à doper ses relations avec l’Algérie

    Tags : Algérie, Turquie, relations bilatérales, coopération,

    Plus de 1 400 entreprises turques ont investi plus de 5 milliards de dollars en Algérie, selon le ministre des Affaires étrangères Cavusoglu

    ANKARA

    La Turquie s’est engagée samedi à développer davantage ses relations multiformes avec l’Algérie.

    Tenant une conférence de presse conjointe avec son homologue algérien Ramtane Lamamra à Alger, le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a fait remarquer que de nombreuses questions et perspectives de coopération dans de nombreux domaines, notamment la défense, le maritime, la pêche, le commerce, l’agriculture, l’énergie, la culture et l’éducation ont été discutées au cours de la réunion du groupe conjoint de planification turco-algérien qui s’est tenue dans la capitale algérienne.

    Attirant l’attention sur la croissance des investissements turcs en Algérie, Cavusoglu a déclaré que plus de 1 400 entreprises turques avaient investi plus de 5 milliards de dollars dans ce pays d’Afrique du Nord.

    Il a souligné que la coopération turco-algérienne dans les domaines de l’énergie et de l’agriculture serait bénéfique non seulement pour les deux pays, mais aussi pour la région au sens large et le monde.

    L’entrée de la Ziraat Bank de Türkiye et l’augmentation prévue de la fréquence des vols de Turkish Airlines vers/depuis l’Algérie contribueront également à l’amélioration des relations bilatérales, a déclaré Cavusoglu.

    Il a ajouté que la Turquie et l’Algérie ouvriraient bientôt des centres culturels pour favoriser les relations sociétales entre les deux nations.

    Anadolou, 11/12/2022

    #Turquie #Algérie