Catégorie : Algérie

  • Programme de coopération entre Air Algérie et l’ONAT et horizons nomades

    Programme de coopération entre Air Algérie et l’ONAT et horizons nomades

    Tags : Algérie, Air Algérie, tourisme, ONAT, horizons nomades,

    Dans le cadre de la promotion de la destination touristique Algérie et à l’occasion de l’organisation du festival international du tourisme saharien à Ghardaïa, un programme commun de coopération a été lancé entre l’ONAT, horizons nomades, l’un des plus importants organisateurs des programmes touristiques étrangers, et la compagnie nationale Air Algérie.

    L’objectif de ce programme commun de coopération, est de « commercialiser le produit touristique algérien dans son style culturel et saharien ». Il faut dire que depuis la nomination de Yacine Benslimane en tant que PDG d’Air Algérie, la compagnie aérienne s’est davantage impliquée dans l’essor du tourisme.

    La compagnie aérienne vient d’annoncer officiellement dans un communiqué, l’ouverture d’une nouvelle ligne Paris-Djanet, dont le vol inaugural sera opéré le 17 décembre. Cette nouvelle desserte est ouverte « dans le cadre de la promotion du tourisme algérien, tel que défini dans la stratégie initiée par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune », précise la même source.

    Ce vol est programmé tous les samedis à 23H au départ de Paris-Charles de Gaulles, précise la même source. Air Algérie a entamé la vente des billets auprès de ses points de vente et sur le site web de la compagnie, souligne le document.

    Même si l’on pourrait soutenir que c’est le tourisme qui sert de catalyseur au transport aérien plutôt que l’inverse, transport aérien et tourisme sont interdépendants.

    Il y a une nécessité de plus en plus forte de sortir du cloisonnement sectoriel pour travailler plus étroitement ensemble. Tel semble la conviction du PDG d’Air Algérie qui encourage « les consultations sur des questions d’intérêts communs en vue de garantir une coordination optimale ».

    Tourisme & Voyages, 10/12/2022

    #Algérie #Tourisme #Voyages #Air_Algérie

  • Algérie : Tebboune réitère son engagement contre la corruption

    Algérie : Tebboune réitère son engagement contre la corruption

    Tags : Algérie, Abdelmadjid Tebboune, Journée internationale de lutte contre la corruption,

    À l’occasion de la célébration de la Journée internationale de lutte contre la corruption, coïncidant avec la date du 9 décembre, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a adressé un message au peuple algérien.

    Dans un message posté sur Twitter ce vendredi soir, le Chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, s’est félicité du chemin parcouru en termes de lutte contre la corruption et a réitéré son engagement à poursuivre ce combat. « Nous avons fait de grands pas ensemble dans la lutte contre la corruption et la responsabilisation des corrompus. E nous sommes toujours fidèles à cet ngagement », a tweeté ce vendredi, 9 décembre 2022, le président de la République. Tebboune appelle les Algériens à poursuivre le combat contre la corruption Dans son message, à l’occasion de l Journée internationale de lutte contre la corruption, le Président Tebboune n’a pas manqué d’appeler les Algériennes et les Algériens, chacun à partir de son poste, à poursuivre le combat contre la corruption.

    « J’appelle les Algériennes et les Algériens, chacun à partir de son poste, en cette Journée internationale de lutte contre la corruption, à poursuivre le combat », a encore écrit le Président Tebboune. Dans ce même contexte, il convient de rappeler que le jeudi 8 décembre 2022, a eu lieu le Colloque international sur la politique de lutte contre la corruption et la moralisation de la vie publique en Algérie à Alger. En effet, l’organisation de ce Colloque intervient à l’initiative de la Haute Autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, et ce, sous le haut patronage du président de la République. D’ailleurs, il s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de lutte contre la corruption, sous le thème « 20 ans après la Convention des Nations Unies de lutte contre la corruption : «vers un monde uni contre la corruption ». Les chantiers de réforme initiés par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ont été couronnés par une profonde révision de la Constitution, l’édification des institutions de l’État, le rétablissement de la confiance du citoyen, et la consécration de l’idée de l’édification d’une Algérie nouvelle, ont affirmé des participants à lors de cette journée internationale.

    La conférence organisée au Centre culturel de la Radio Algérienne «Aïssa Messaoudi», a été consacrée au «bilan de trois années de réalisations et d’acquis obtenus par l’Algérie après l’élection de M. Abdelmadjid Tebboune, à la présidence de la République.» S’exprimant à cette occasion, l’universitaire et spécialiste en droit public, Walid Aggoun, a indiqué que «les débuts du mandat du Président Tebboune ont été marqués par le lancement de profonds chantiers de réforme.» Le premier chantier, poursuit M. Aggoun, a été la révision profonde et globale de la Constitution, qui a ensuite permis l’édification des institutions de l’État, la restauration de la confiance du citoyen et la consécration de l’idée de la construction de l’Algérie nouvelle. La Constitution de 2020 «consacre l’idée et le principe de la séparation entre les pouvoirs. Elle prévoit des textes clairs et explicites sur de nombreux principes qui ont contribué ces trois dernières années à l’établissement des fondements d’un état démocratique, et à rompre avec des pratiques anticonstitutionnelles longtemps adoptées», a-t-il fait observer.

    M. Aggoun a évoqué, en outre, la stabilité de l’État après l’achèvement de l’édification institutionnelle, soulignant la création de la Cour constitutionnelle, un des engagements du Président Tebboune, pour réaliser le changement escompté et parvenir à un État de droit et de loi. Pour sa part, Pr. Mohand Berkouk, spécialiste des questions stratégiques et sécuritaires, a abordé le retour en force de la diplomatie algérienne dans les fora internationaux et régionaux. La diplomatie algérienne est passée «de la représentation à l’influence pour une approche prônée par le président de la République en faveur d’une action diplomatique servant, en premier lieu, les intérêts suprêmes de l’Algérie, tout en oeuvrant à l’établissement de partenariats stratégiques, à l’instar de ceux actuellement en cours avec la Chine et de nombreux pays africains et arabes.»

    «L’Algérie a retrouvé, après l’arrivée au pouvoir du Président Tebboune, sa place et son rôle naturel à tous les niveaux, y compris au niveau arabe», a fait observer Pr. Berkouk, citant pour exemples la déclaration d’Alger sur la réunification des rangs palestiniens, ainsi que la réussite du Sommet arabe abrité par l’Algérie les 1er et 2 novembre. De son côté, l’économiste, Mahfoud Kaoubi, a affirmé que «la relance de l’économie algérienne, les indicateurs positifs enregistrés, et l’encouragement de l’investissement dans de nombreux domaines depuis l’élection de M. Tebboune, sont une concrétisation des engagements pris par le président de la République.»

    En dépit d’un contexte économique complexe, l’économie nationale s’est «orientée vers de nouveaux partenariats stratégiques, tout en veillant à la diversification des partenaires et à la protection de la sécurité alimentaire en adoptant le principe du traitement d’égal à égal avec les grandes puissances économiques mondiales pour défendre les intérêts de l’Algérie», a-t-il affirmé. L’Algérie de 2022 est bien différente L’Algérie de 2022 est bien différente. L’Algérie nouvelle connaît de profondes évolutions politiques, sociales, économiques et culturelles. Le pays, qui était livré à une dangereuse oligarchie prédatrice qui intervenait dans les affaires de l’État, n’est plus aujourd’hui en marge des grandes évolutions économiques et politiques du monde.

    En un laps de temps très court, le très réformateur président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a fait passer l’Algérie dans le camp des démocraties émergentes. Grâce à la concrétisation sur le terrain des 54 engagements du Président Tebboune, le pays évolue à une vive allure. L’Algérie se transforme, à vue d’oeil, en un pays moderne qui s’industrialise, de nouvelles institutions légitimes émergent, qui échappent aux lobbies et aux forces d’inertie. Le Président Tebboune, qui est déterminé à garantir toutes les libertés et à faire de l’Algérie une démocratie, a choisi le contact direct avec le peuple à travers ses traditionnelles rencontres avec les médias et ses tweets. à chaque étape importante de la vie de la Nation, le Chef de l’État a l’assentiment populaire. La solidité des nouvelles institutions, l’émergence socio-économique, le retour en force de la diplomatie algérienne, l’attachement des Algériens à leur Président, et la fierté qu’ils tirent de la politique menée par le Président Tebboune est tangible dans l’échec des résidus de la Issaba qui fantasment encore sur un retour de l’ordre ancien.

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi Libre, 11/12/2022

    #Algérie #Corruption #Tebboune

  • Algérie. 11 décembre 1960 : un acte fondateur

    Algérie. 11 décembre 1960 : un acte fondateur

    Tags : Algérie, 11 décembre 1960, manifestations, France, colonisation, mémoire, Guerre d’Algérie,

    L’Algérie célèbre aujourd’hui le 62e anniversaire des manifestations populaires du 11 décembre 1960. A cette date-là, les Algériens ont investi par dizaines de milliers les rues de la capitale et scandé leur amour de la liberté et promis de ne jamais abandonner la lutte armée, politique et sociale contre le colonialisme. Les cris des Algériens étaient on ne peut plus clairs : le combat jusqu’à la victoire finale.

    Le régime raciste et colonialiste de l’époque avait misé sur l’assèchement du soutien dont bénéficiait la révolution en dressant aux frontières est et ouest du pays, deux lignes de fils barbelés bourrées de mines anti-personnel. Les tristement célèbres lignes Charles et Maurice avaient pour fonction d’asphyxier l’ANL. Le colonisateur ne s’est pas contenté de cela. Il a institué des zones interdites où toute personne était abattue sans sommation. Il a fait usage du Napalm, arme interdite par les conventions internationales et l’a généralisée en Algérie. Et ce n’est pas fini. Il a fait du crime contre l’humanité qu’est la torture à grande échelle, un instrument de police légale. On torturait partout en Algérie. Dans les commissariats, dans les casernes, sur les lieux de combat. Des centres spéciaux ont été créés pour pratiquer cette activité immonde.

    Tout ce déploiement illégal au regard des règlements de l’Onu a été adopté à la seule fin de gagner la guerre contre le peuple algérien. La France coloniale voulait tout simplement couper les Algériens de leur aspiration à l’indépendance. Il en était parmi les politiques et les militaires colonialistes qui étaient prêts à tuer tous les Algériens jusqu’au dernier.

    Face à la politique de la terre brûlée, le 11 décembre 1960 a été une réponse claire et nette de l’attachement du peuple à sa révolution. Les sportifs, les artistes, les scientifiques et les écrivains, tous enfants du peuple, ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour apporter leur contribution à la révolution, l’écho de cette symbiose entre l’élite politique, sportive et culturelle a retenti aux oreilles de l’humanité entière, un certain 11 décembre 1960.

    Au plan politique, les manifestations populaires du 11 décembre 1960 étaient une grande victoire politique pour le FLN et une défaite cuisante pour le gouvernement français, certes, mais pour l’histoire cette date est l’un des grands moments fondateurs de la nation algérienne.

    Ce que retient l’Histoire de ce glorieux épisode de la révolution, c’est que les manifestations populaires du 11 décembre 1960 étaient une grande victoire politique pour le FLN et une défaite cuisante pour le gouvernement français. Mais bien plus qu’un succès politique, cette date est l’un des grands moments fondateurs de la nation algérienne.

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 11/12/2022

    #Algérie #France #Colonisation #Mémoire #11septembre1960

  • Comment Anouar Malek a été dépossédé du site Algeria Times

    Comment Anouar Malek a été dépossédé du site Algeria Times

    Tags : Algérie, Anouar Malek, Algeria Times, Maroc, DGED, services secrets marocains

    Il est marocain et il se fait appeler Chris Coleman. Il donne des sueurs froides aux autorités marocaines qui essaient de le faire taire sur les réseaux sociaux en particulier sur Twitter qui a fermé dans un premier temps son compte avant de le réouvrir en donnant un avis favorable à son recours.

    Chris Coleman a donc dévoilé plusieurs informations sensibles sur le Makhzen marocain, mails, ordre de virement, diverses correspondances concernant en particulier les activités de la DGED (Direction Générale des Études et de la Documentation) qui est un service de renseignements et de contre-espionnage au Maroc. Ce service est rattaché directement au Palais royal. Depuis 2005, la DGED est dirigée par Mohamed Yassine Mansouri, mis en cause à plusieurs reprises par Chris Coleman.

    Les documents dévoilés par Chris Coleman portent sur des virements de grosses sommes d’argent en dollars au profit d’un patron de presse, au Think Tank Républicain Center for the National Interest. 10 000 dollars pour une insertion publicitaire au profit d’une ONG spécialisée dans la résolution pacifique des conflits, 25 000 pour le think tank FPRI et des sommes aussi importantes au profit de titres de presse américains et britanniques.

    Chris Coleman a en outre posté un avis de virement de 60.000 dollars au profit du journaliste Richard Miniter du New York Post accusé de commettre des articles anti-algériens et de faire un supposé lien entre le Front Polisario et Al Qaida.

    On apprendra ainsi un peu plus sur les méthodes de la DGED pour corrompre les journalistes internationaux et surtout leur implication dans la création d’un site internet d’informations générales appelé ALGERIA TIMES.

    Le document -émail- ci-dessous, s’il est authentifié démontre l’implication des services secrets de sa majesté dans la politique de déstabilisation à l’encontre de l’Algérie.

    ——— Message transféré ———-

    De : raamc raamc@menara.ma
    Date : 13 septembre 2010 15:06
    Objet : L’arrêt des activités du journal électronique ALGERIA TIMES.
    À : BELLAHRACH Mohamed m.bellahrach@gmail.com

    Casablanca, le 13 septembre 2010

    A
    Monsieur le Directeur Général
    S/C du Directeur du Cabinet
    Rabat


    Objet : L’arrêt des activités du journal électronique ALGERIA TIMES…

    Monsieur le Directeur Général,

    J’ai le regret de vous annoncer que le journal électronique ALGERIA TIMES cesserait ses activités médiatiques et politiques à partir du 25 septembre 2010, selon les superviseurs basés aux USA. Depuis la rupture définitive avec Anouar Malek, il y a un an, selon vos instructions, le journal est devenu Marocain à 100%. Son staff est constitué du personnel suivant :

    1- Fadel Mustapha, Coordonnateur général USA, chargé des affaires administratives et financières.

    2- Abderrahmane Mekkaoui, Responsable des affaires politiques et porte parole du journal, Alias Ben-Younes Télémçani.

    3- Abouferras Jalil, Chargé de la programmation et les affaires techniques (entretien,…)

    4- Fadile Noureddine, Journaliste basé à Casablanca
    5- Yassine Kerdoudi, Journaliste basé à Casablanca

    Toutes les personnes indiquées travaillent dans l’anonymat et le secret absolu et portent des surnoms.

    Ce journal se classe actuellement le quatrième dans la presse écrite arabe et francophone en Algérie. Il est devenu le porte-parole de toute l’opposition algérienne toutes tendances confondues (islamiste, laïc, nationaliste, officiers libres, etc..).

    C’est une véritable arme politico-médiatique contre les ennemis du Maroc. Sa popularité dans toutes les couches sociales dépasse les pays du Maghreb, du Sahel, de l’Europe et de l’Amérique du Nord : 1,5 millions visiteurs/jour et 3000 commentaires/jour. Il a pu tenir pendant deux ans sans financement ni mécène malgré les offres alléchantes venues du DRS sous forme de sociétés de communication basées à Doubai ou à Paris (sa valeur marchande dans le marché des médias électroniques est 1.5 million $ !!).

    Etant donné la sensibilité d’autres informations concernant ce sujet qui relève de la sécurité nationale, je vous demande de bien vouloir donner vos instructions à votre Chef de Secrétariat de prendre contact avec nous avant l’écroulement de ce dispositif précieux, qui sert notre CAUSE NATIONALE et notre COMBAT contre l’hégémonie et le séparatisme, Combat qui se situe au niveau du verbe et de l’image. Ce journal est un véritable fer de lance de la mobilisation de la société civile et de la diplomatie populaire mené par Sa Majesté le Roi que Dieu le Glorifie.

    Veuillez agréer, Monsieur le Directeur Général, l’assurance de ma très haute considération.

    ———————————————

    A l’attention de SI Morad

    — En date de : Dim 24.10.10, haouari144@yahoo.fr haouari144@yahoo.fr a écrit :

    De: haouari144@yahoo.fr <haouari144@yahoo.fr>
    Objet: Fw : hosting
    À: « Ghoul » <molva-canal@yahoo.fr>
    Date: Dimanche 24 octobre 2010, 19h18

    Bjr

    Veuillez trouver ci-après l’email adressé par le technicien informaticien à Mustapha au sujet du site A.T

    Démarches entreprises par l’équipe pour trouver une autre société de hosting ce qui nécessitera des moyens car tout est à refaire.

    Affaire suivie

    Respectueusement

    — En date de : Sam 23.10.10, AlgeriaTimes <algeriatimes@gmail.com> a écrit :

    De: AlgeriaTimes <algeriatimes@gmail.com>
    Objet:
    À: « hao » <haouari144@yahoo.fr>
    Date: Samedi 23 octobre 2010, 2h24

    Mustafa – call me
    Bad news, they brought down thew new comapny too, http://www.host.com/

    check out the Videos – example of DoS attack:

    http://www.youtube.com/watch?v=fZm3JI1dS8w
    http://www.youtube.com/watch?v=WF_FkWYz2ow&feature=related
    Articles about DoS Attack
    http://www.suggestafix.com/index.php?showtopic=1622
    http://searchsecurity.techtarget.com/sDefinition/0,,sid14_gci557336,00.html


    الجزائر تايمز
    **********
    www.algeriatimes.net

    —————————————————-

    Prière Bien vouloir remettre cet émail à Si Morad

    — En date de : Mar 26.10.10, AlgeriaTimes <algeriatimes@gmail.com> a écrit :

    De: AlgeriaTimes <algeriatimes@gmail.com>
    Objet:
    À: « hao » <haouari144@yahoo.fr>
    Date: Mardi 26 octobre 2010, 20h32

    Here is the email I got from Host. They want us to move the site somewhere else as soon as possible.

    ———- Forwarded message ———-
    From: Host.com Admin <admin@host.com>
    Date: Oct 26, 2010 at 12:30 PM
    Subject: [03C-1456E367-B4D5] re: algeriatimes.net
    To: algeriatimes.net@gmail.com

    Regarding our past emails, I know you’re in the process of getting this site moved to Network Solutions I believe it is.  Do you know when that will be complete?

    Thank you,

    Brian A
    http://host.com

    ——————————————————-

    De: AlgeriaTimes algeriatimes@gmail.com
    Objet: Fwd: عاجل
    À: « hao » haouari144@yahoo.fr
    Date: Lundi 9 août 2010, 20h36

    عاجل:
    تبرأ أنور مالك في حديث أدلى به الى قناة مونتي كارلو الدولية من التحقيق الذي نشرته الشروق منذ أيام، وأكد انور مالك أنه بالفعل كتب تحقيقا عن رحلته ولكن الشروق تدخلت في محتوياته، وغيرت العناوين بالرغم من أنها قدمت وعدا من قبل أن ينشر كما ورد، واضاف انور مالك أنه كان حياديا الى ابعد الحدود وأشاد بإنجازات المغرب في الصحراء. وجدد ايضا موقفه الداعم للحكم الذاتي.
    انور مالك قال بالحرف الواحد: لم ادخل المغرب في مهمة للشروق ولا كانت نيتي انجاز اي عمل صحفي لها لانني لست موظفا عندهم. واضاف انه بالفعل تواصل مع مدير الصحيفة من اجل ان ينشر له مذكراته في الداخلة ووعده بعدما اكد على انه سيكون نزيها ومستقلا.
    كما ان انور مالك قرر ان يرفع دعوى قضائية ضد الشروق ان لم تعتذر له على هذه الاساءة المتعمدة

    ———————————————————-

    —– Mail transféré —–
    De : ÑÓÇáÉ ãä ãæÞÚ ÇÎÈÇÑ ÇáÌÒÇÆÑ ÊÇíãÒ AlgeriaTimes@gmail.com
    À : haouari144@yahoo.fr
    Envoyé le : Mardi 27 Septembre 2011 15h15
    Objet : 昭 推 ( 圭步 嗡潛蛻 圳責楠 )

    الفتنة نائمة لعنة الله على من أنقذها.
    شر يرحم الله والديك ( حرية التعبير ) * كاتب التعليق
    انور مالك يتبرئ من الجزائر تايمز * عنوان التعليق

    كشف أنور مالك، الكاتب الجزائري المقيم بفرنسا، أنه لم يعد له علاقة لا من قريب ولا من بعيد مع الجريدة الإلكترونية \\ »الجزائر تايمز\\ » والتي أسسها هو بالفعل في جوان الماضي مع شخص جزائري متخصص في تصميم وإدارة المواقع الإلكترونية، قبل أن يقوم هذا الأخير وبعد نجاح الموقع في جلب عدد كبر من المهتمين من داخل الجزائر ومن خارجها ببيع الموقع إلى جهات فرنسية تقيم على صلة مباشرة بجهاز الاستخبارات الفرنسية وقال أنور مالك في اتصال هاتفي مع \\ »الشروق\\ » إن الشخص الجزائري الثاني الذي قام بالإشراف على تصميم وإدارة الموقع بحكم تخصصه قام بتغيير رمز الدخول إلى إدارة الموقع الإلكتروني، كما قام بتغيير الشركة التي كانت تستضيف الموقع بالخارج، مباشرة حتى لا يتمكن المالك الأصلي للجريدة من الدخول إليها والسيطرة على المادة التي تنشرها وتروجها الجهات الحالية التي سيطرت على الموقع، مضيفا أن الموقع أصبح فرنسيا قلبا وقالبا يديره ويشرف عليه أعضاء من \\ »المخابرات الفرنسية\\ » وهذا بعد السيطرة نهائيا على الموقع الذي أصبح لا يوجد فيه أي شخص من جنسية جزائرية، يضيف مالك، الذي أشار إلى أن المخابرات الفرنسية شرعت في بث أخبار ملفقة ضد الجزائر أيضا مستغلة الاعتقاد السائد لدى الزوار بأنه موقع جزائري تديره المعارضة، وعليه تسارع المخابرات الفرنسية إلى نقل المعلومات الصادرة عن الموقع من طرف وكالة أنباء الفرنسية ( فرنس برس ) لإعطائها المزيد من المصداقية، وخاصة ما تعلق بالمعلومات الأمنية. ورفض مالك الزج باسمه في معارك هامشية لتصفية الحسابات ضد الجزائر بما في ذلك ما يسمى بالمعارضة الجزائرية في الخارج التي تتخذ من سويسرا ولـــــــــــــــــــــــــــــــنــــــــــــدن (العربي زيتوت ) مقرا لها، مضيفا أنه يرفض هذا النوع من المعارضة بحكم أنه خبرها على أرض الواقع اذا كانت هذه جريدة ديمقراطية فانشر يرحم الله والديك

    ————————————————

    NY le 23/2/11

    — En date de : Mer 23.2.11, ÑÓÇáÉ ãä ãæÞÚ ÇÎÈÇÑ ÇáÌÒÇÆÑ ÊÇíãÒ <AlgeriaTimes@gmail.com> a écrit :

    De: ÑÓÇáÉ ãä ãæÞÚ ÇÎÈÇÑ ÇáÌÒÇÆÑ ÊÇíãÒ AlgeriaTimes@gmail.com
    Objet: яо зД ( гДугщ гФ мяч гАогй )
    À: haouari144@yahoo.fr
    Date: Mercredi 23 février 2011, 5h31

    بسم الله الرحمان الرحيم انا المعطل الصحراوي الحسني محمودمن مواليد سنة 1973م باقليم الصحراء الغربية حامل شهادة ديبلوم نقني شعبة الكهرباء وبعدماقدمت على حرق الدات يوم الاربعاء 26/1/2011م بشارع مزوار باقليم العيون .ضمن وقفة احتجاجية لمجموعة الامل للمعطلين الصحراويين التي فاجات المجموعة والمسؤوليين الامنيين وعلى راسهم والي ولاية جهة العيون بوجدور الساقية الحمراء بعدماتمت مراسلة هدا الاخير تحت السلم الاداري عبر السيد قائد المقاطعة الحضرية 17 نفود الدائرة السادسة. والتي تتمتل في حقي الكامل في الوظيفة العمومية خصوصا وانا في صفوف العطالة مند سنة 2001م ولدي اخت حاصلة على الاجازة شعبة التاريخ سنة 2006م ولدي عائلة تتكون من 12 فردا .كمااطالب باسترجاع حقوق الوالد التي سلبت منه ابان الكفاح ضد المستعمر الاجنبي سنة 1956م وتتمثل في وثائق المقاومة وعدم تعويضه المادي كباقي المقاومين والاستلاء التام على منزله الدي كان بحوزته بحي الخرسيتو بالعيون ولناكبد هدا الخبر يرجى من الطاقم المسؤول بالجريدة تصفح موقع جريدة الهسبريس الالكترونية .وصحراء بريس تحت عنوان / معطل صحراوي يهدد باحراق الدات اوالانصاف/ بيوم 26/01/2011مرقم الهاتف 00212677299742 كما اتوسل من جريدتكم الموقرة الوقوف بجانبي ونشر هدا الخبر في جميع المواقع الرسمية والجرائد الوطنية الجزائرية لاانني فعلا مقبل على حرق الدات ان لم اتوصل بحقوقي وحقوق العائلة كاملة وتقبلو مني فائق التقدير والاحترام

    ———————————————————–

    Khat Achahid, une création de la DGED en contact avec Algeria Times :

    — En date de : Dim 27.2.11, AlgeriaTimes <algeriatimes@gmail.com> a écrit :

    De: AlgeriaTimes algeriatimes@gmail.com
    Objet: Fwd: مواضيع للنشر
    À: « hao » haouari144@yahoo.fr
    Date: Dimanche 27 février 2011, 15h28

    ———- Forwarded message ———-
    From: Jatchahid Elwali <fpjatchahid@yahoo.es>
    Date: 2011/2/27
    Subject: مواضيع للنشر
    To: AlgeriaTimes <algeriatimes@admin

    بعد التحية والسلام
    نخبركم بان الوضع في المخيمات متوتر بعد قرار الشباب الصحراوي الثورة ضد القيادة يوم 5 ماري المقبل، والشباب مهددون بعيدا عن نظرة وسائل اإعلام….
    لهذا الرجاء مساعدتنا بالنشر والترجمة والتوزيع على وسائل الإعلام لكي لا تنفرد بهم القيادة ومن ورائها الجزائر وشكرا…


    الجزائر تايمز

    ——————————————————–

    #Algérie #Maroc #Algeria_Times #Sahara_Occidental #DGED #Services_secrets_marocains

  • Saïd Chanegriha: « Bataille difficile contre ennemi invisible »

    Saïd Chanegriha: « Bataille difficile contre ennemi invisible »

    Tags : Algérie, information, communication, sécurité, défense,

    Le général d’armée, Saïd Chanegriha, chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP) a présidé hier, la cérémonie commandant de la 2e région militaire, indique un communiqué du MDN

    A cette occasion, il a donné une allocution dans laquelle il affirme que « l’ennemi fait recours à des méthodes sournoises et perfides visant à briser la volonté des peuples et faire persister les facteurs de leur sous-développement pour mieux les soumettre et continuer à piller leurs richesses et leurs ressources ».

    « C’est effectivement une bataille difficile, car l’ennemi sévit dans l’ombre. Il fait recours à des pratiques sournoises et perfides visant à briser la volonté des peuples et à maintenir les facteurs de leur sous-développement pour mieux les soumettre et continuer à piller leurs richesses et leurs ressources, derrières des prétextes et des slogans mensongers, mettant à profit de l’évolution accélérée des technologies de l’information et de la communication qui ont fait tomber toute frontière entre les Etats et modifié la notion de la sécurité et la défense nationales », souligne-t-il.

    Et d’ajouter, « Une bataille que nous savons difficile mais pas impossible si, toutefois, nous prenons conscience de ses dessous et ses dimensions, si nous identifions ses méthodes et ses instruments et si nous prenons les dispositions préventives nécessaires pour y faire face et mettre en échec ses visées abjectes ».

    Pour le chef d’Etat-major de l’ANP, la gestion de la défense nationale « requiert d’adopter une stratégie globale afin d’atteindre les objectifs nationaux et préserver les intérêts vitaux et stratégiques de notre pays ».

    « Ainsi, la gestion de notre défense nationale, dans son sens le plus large, requiert d’adopter une stratégie globale à même d’assurer l’édification et l’usage coordonné de toutes les capacités militaires et non militaires de la nation afin d’atteindre les objectifs nationaux et sauvegarder les intérêts vitaux et stratégiques de notre pays », signifie-t-il.

    L’Express, 06/12/2022

    #Algérie #ANP

  • Air Algérie : Nouvelle liaison entre Jijel et Marseille

    Air Algérie : Nouvelle liaison entre Jijel et Marseille

    Tags : Algérie, Jijel, Marseille, Air Algérie,

    La compagnie aérienne Air Algérie a annoncé une superbe nouvelle aux ressortissants algériens résidant en France.

    Il est prévu qu’une nouvelle ligne aérienne sera lancée, reliant la ville de jijel et la ville française de Marseille, selon ce qui est révélé par le Ministre des Transports, Kamel Beldjoudi, le premier responsable du secteur des Transport a expliqué dans une déclaration à la presse dans le hall d’honneur de l’aéroport Ferhat Abbas, dans le cadre d’une visite de travail et d’inspection à jijel, accompagné par le ministre des Travaux Publics Lakhdar Rakhroukh.

    Ressortissants algériens : la nouvelle liaison ouverte à partir de mars

    Cette ligne sera ouverte à partir de mars prochain, avec deux vols par semaine. Une ligne qui épargnera aux ressortissants algériens des longs trajets.

    Kamel Beldjoud a ajouté que cette mesure réactiverait l’activité de l’aéroport Ferhat Abbas au niveau international, à condition que d’autre lignes vers Paris soient ouverte ultérieurement.

    Concernant l’activation du plan de vol, le ministre à confirmé qu’il intervien » en exécution des instructions du Président de la République Abdelmadjid Tebboune visant à activer tous le aéroports nationaux » en renforçant les vols intérieurs ainsi que renforcement de la flotte d’Air Algérie avec de nouveaux avions, ainsi que l’ouverture des investissements dans se secteur, au privé.

    Dans se contexte, le ministre a souligné que l’aéroport Ferhat Abbas sera renforcé avec deux vols supplémentaire reliant Alger à Jijel, « a partir de janvier 2023 » portant le nombre de vols à neuf vol par semaine entre Jijel et Alger.

    Il a également indiqué que le secteur travail pour retrouvé le rythme des vols d’Air Algérie avant la pandémie de Covid19 avec l’intensification des voyage pour le Omra et des voyages à caractére touristique.

    Source : Djalia DZ, 05/12/2022

    #Algérie #Jijel #Marseille

  • Algérie : Des villes nouvelles pilotes

    Algérie : Des villes nouvelles pilotes

    Tags : Algérie, villes nouvelles, habitat, logement, développement durable,

    L’Algérie construit cinq villes nouvelles en vue d’améliorer les conditions d’habitat pour sa population et d’encourager le développement de certaines parties de son territoire, chaque projet intégrant différentes infrastructures jugées essentielles pour l’avenir.

    Parmi les grands chantiers que mène l’Algérie, ceux des villes nouvelles sont emblématiques de la démarche de son gouvernement. Ces projets métamorphosent l’espace urbain.

    Boughezoul : un pôle urbain futuriste

    Dans la région des Hauts Plateaux, à 170 km au sud d’Alger, nous découvrons par exemple, les travaux de la ville nouvelle de Boughezoul qui prévoit d’accueillir quelque 400.000 habitants. Le projet consiste en un pôle urbain futuriste de 20.000 hectares répartis entre habitations, quartiers d’affaires et zones agricoles, dans une région stratégique au carrefour des axes nord-sud et est-ouest.

    « On a réalisé une ville moderne afin d’attirer la population et créer un équilibre entre le littoral, les Hauts Plateaux et le sud, » explique Mourad Ghouati, directeur général de l’Établissement Public de la Ville Nouvelle de Boughezoul. « Ce sont des villes nouvelles pilotes, nous espérons élargir cette expérience plus tard à d’autres villes, » fait-il remarquer.

    La future ville abrite un centre de l’Agence spatiale algérienne, une gare ferroviaire et bientôt, un aéroport international.

    La viabilisation est terminée : 28 km de galeries pour les réseaux électriques, de fibre optique, d’eau potable et d’irrigation des espaces verts. « La galerie technique, ce sont des travaux durables car la ville nouvelle de Boughezoul a un caractère de durabilité, » indique Abdelghani Zerrouki, directeur technique au sein de l’Établissement Public de la Ville Nouvelle de Boughezoul. « Donc si nous avons un changement de conduite ou bien de câble électrique, on peut le faire très facilement, rapidement, efficacement et sans faire de bruit, » précise-t-il.

    Sidi Abdallah, « une ville avec les indicateurs de développement durable »

    Boughezoul est l’une des cinq villes nouvelles d’Algérie. Sidi Abdallah, dans le Grand Alger, en est une autre. On y trouve des espaces de loisirs, des centres de santé, des industries pharmaceutiques ou encore, un pôle universitaire.

    « Notre projet, c’est de réaliser une ville attractive, intelligente, résiliente et connectée, une ville avec les indicateurs de développement durable, et on veut assurer le confort pour nos habitants, » explique Abdelhak Sedaoui, directeur général du Comité d’aménagement de la Ville Nouvelle de Sidi Abdallah.

    Une priorité de l’Algérie a été d’éradiquer l’habitat précaire. Dans les régions sahariennes, des lotissements neufs sont livrés dans le cadre de l’équilibre inter-régional.

    Pour désengorger les grandes villes, des logements à prix modique et des crédits sans intérêt sont proposés par l’État dans des quartiers satellitaires.

    Répondre aux attentes de la jeunesse et aux besoins des événements sportifs internationaux
    Une autre de ses priorités a été de construire des stades. Nous visitons celui de la Jeunesse Sportive de Kabylie, le club le plus titré du pays, à Tizi Ouzou qui est doté de 50 000 places. Les travaux sont inspectés en personne par le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville Mohamed Tarek Belaribi.

    « La réalisation de tous ces stades, c’est à travers l’engouement de toute la population qui s’intéresse au sport et à la compétition, » déclare le ministre. « Cet engouement juvénile a été accompagné par les autorités publiques en réalisant tous ces ouvrages, en commençant par le complexe sportif d’Oran où nous avons organisé les Jeux méditerranéens qui se sont passés à merveille ; on est en train de terminer deux autres stades sur la capitale Alger : un à Baraki, 40 000 places, et un autre à Douera afin d’organiser des compétitions à l’échelle africaine, » énumère-t-il.

    Mais la priorité du gouvernement algérien a été également de répondre à une crise du logement, rappelle Mohamed Tarek Belaribi.

    « Depuis 2020 jusqu’à maintenant, on a distribué 800 000 logements, » précise le ministre de l’Habitat. « Ce qui nous a permis d’arriver à un taux d’occupation d’environ 4 citoyens par logement et on est sur 3 millions de citoyens qui ont été touchés par cette distribution de logements, » poursuit-il. « Je dirais que nous ne sommes plus dans la perspective de la gestion de la crise, on est en train de répondre à une demande et c’est pour cela qu’on est partis dans la réalisation de ces nouvelles villes en Algérie, suivant les instructions de son Excellence le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, » affirme-t-il.

    « The new Algeria is now ! »

    Et voici comment il décrit les villes algériennes de demain. « C’est dans cette perspective qu’on est en train de réaliser de nouvelles villes satellitaires, des villes nouvelles, technologiques, avec différents pôles dédiés à la santé ou aux loisirs, » dit-il. « L’Algérie nouvelle se construit, nous sommes des bâtisseurs dans tous les domaines qui ont trait à l’architecture, à la paix, à l’humanité… Celui qui veut prédire notre avenir n’a qu’à voir ce qu’on est en train de réaliser en ce moment : The new Algeria is now [ndlr : la nouvelle Algérie, c’est maintenant], » souligne-t-il.

    Enfin, tel un symbole de l’Algérie contemporaine, la grande mosquée d’Alger récemment inaugurée dont le minaret le plus haut du monde culmine à 265 mètres, offre une vue imprenable sur les avancées du pays.

    Euronews, 05/12/2022

    #Algérie #Habitat #Logement #Boughezoul #Sidi_Abdalla

  • L’Algérie abritera le 1er Congrès africain des start-up

    L’Algérie abritera le 1er Congrès africain des start-up

    Tags : Algérie, start-up, Afrique, micro-entreprises, innovation, éco-système africain,

    L’Algérie abritera le 1er Congrès africain des start-up du 5 au 7 décembre, a indiqué, mercredi, un communiqué du ministère de l’Economie de la connaissance, des start-up et des micro-entreprises.

    Organisé par le ministère au Centre international des conférences (CIC) « Abdellatif Rahal », le 1e Congrès africain des start-up verra la participation de ministres africains, de représentants d’instances internationales et continentales concernées par le développement des start-up et l’innovation, ainsi que des experts et des acteurs dans l’écosystème africain, ajoute le communiqué.

    Première du genre, cette manifestation tend à « unifier les efforts gouvernementaux visant à renforcer le rôle des start-up en Afrique et à consacrer leur contribution au développement économique, à travers l’échange d’expertises entre pays autour des politiques générales élaborés à cet effet, ou en facilitant le déploiement des start-up pour favoriser l’accès aux sources de financement régionaux et investir davantage dans l’espace africain ».

    Le Congrès africain sera ponctué par une réunion des ministres africains concernés par l’Innovation et les start-up devant être sanctionnée par une déclaration qui servira de feuille de route aux pays africains participant à ce rendez-vous, en sus d’instaurer une dynamique de coopération entre écosystèmes d’innovation au niveau du continent, précise la même source.

    Il est prévu aussi l’organisation d’une exposition des start-up des différents pays africains, et des assises thématiques animées par des experts internationaux autour de plusieurs questions relatives aux problèmes rencontrés par les jeunes africains innovateurs et les moyens du continent dans le domaine numérique et l’avenir des affaires en Afrique, conclut le document.

    Fil d’Algérie, 30/11/2022

    #Algérie #Afrique #Start_up

  • Roi Abdallah : tentative de médiation entre l’Algérie et le Maroc?

    Roi Abdallah : tentative de médiation entre l’Algérie et le Maroc?

    Tags : Jordanie, Algérie, Roi Abdallah, Abdelmadjid Tebboune,

    Par Mohamed Kouini

    Le Roi Abdallah II bin Hussein, souverain du Royaume hachémite de Jordanie, a achevé, ce dimanche 4 décembre, une visite d’Etat de deux jours en Algérie, à l’invitation du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Une visite inédite qui marque un changement de paradigmes dans les relations entre Alger et les pays du Moyen-Orient.

    Lors de cette visite, le Président Tebboune a réservé un accueil officiel au Roi de Jordanie au siège de la Présidence de la République avant de tenir des entretiens en tête-à-tête qui ont été élargis, par la suite, aux membres des délégations des deux pays.

    Ces entretiens ont été sanctionnés par la signature de plusieurs accords de coopération et de mémorandums d’entente portant sur de nombreux domaines, dont notamment les consultations politiques, les relations diplomatiques, l’information, l’enseignement et la formation maritime.

    Cependant, pour les milieux diplomatiques, cette visite requiert une grande importance, non seulement dans le registre de la coopération étroite entre les deux pays, mais aussi dans des démarches de dialogue et dans la gestion des crises et des tensions régionales.

    Il faut souligner qu’il s’agit de la première visite du Roi Abdallah II en Algérie, et que c’est connu que le souverain hachémite ne passe jamais, ou rarement, une nuit hors de ses demeures et palais, même chez les plus proches de ses amis ou alliés. Un fait guère anodin. C’est un signe relevé par des observateurs avisés, et qui dénote du grand intérêt du roi hachémite aux consultations qu’il a eues avec le président Tebboune et les hauts responsables de l’Etat.

    Les relations entre les deux pays, loin des exubérances médiatiques, ont toujours été excellentes. Les Algériens n’oublient pas que durant la décennie noire, marquée par la violence terroriste, alors que le pays était isolé sur le plan international, c’est encore Amman qui a soutenu l’Algérie dans sa lutte contre l’intégrisme armé notamment au sein des institutions onusiennes. La Jordanie avait elle aussi subi les effets néfastes des attentats terroristes jusqu’à un passé .

    La coopération militaire a pris durant cette période une autre dimension avec la formation de plusieurs contingents d’officiers et cadres de l’ANP au sein des académies militaires jordaniennes, de réputation internationale. Le souverain hachémite avait justement eu des entretiens avec le chef de l’Etat major de l’armée, le général de corps d’armée Said Chenegriha.

    Selon des sources jordaniennes, contactées par le Jeune Indépendant, le Roi Abdallah II devrait donner son quitus pour renforcer cette coopération militaire, d’autant que l’ANP veut diversifier ses partenaires et ne veut plus cantonner la formation de ses cadres uniquement dans les académies françaises, américaines ou russes.

    Les mêmes sources indiquent que l’industrie pharmaceutique devrait prendre un autre élan après cette visite. L’expertise jordanienne dans ce secteur est connue, notamment grâce aux premiers investissements lancés et chapeautés en Algérie par le fameux Kabariti Abdelkarim, alors Premier ministre jordanien.

    L’Algérie cherche de nouveaux investissements dans l’industrie pharmaceutique, notamment dans la fabrication des médicaments, la formation des techniciens et dans la recherche scientifique.
    Amman a maintenu le même intérêt dans cette optique et semble être prêt à renforcer sa relation avec les autorités algériennes dans ce secteur. En outre Amman qui fait face à une crise sans précédents dans l’approvisionnement en carburants et en huiles a engager des pourparlers avec Alger pour concrétiser des accords dans le domaine des hydrocarbures.

    Mais, il n’y a pas que des dossiers de coopération qui ont prévalu durant cette visite.
    Car, au-delà des dossiers économiques, et toujours selon des sources jordaniennes, le souverain hachémite aurait été sollicité par le Maroc pour lancer une médiation discrète entre le Makhzen et l’Algérie, dans le but de mettre fin aux tensions actuelles qui règnent entre les deux pays voisins.

    Les milieux jordaniens savent que leur Roi est très proche du palais de Rabat et les deux monarchies entretiennent de solides relations sur tous les plans. L’Algérie reste toutefois réfractaire envers toute médiation avec son voisin de l’Ouest.

    Le jeune Indépendant, 04/12/2022

    #Algérie #Jordanie #Roi_Abdallah #Tebboune

  • Entre l’Algérie et le Maroc : un face-à-face militaire ?

    Entre l’Algérie et le Maroc : un face-à-face militaire ?

    Tags : Maroc, Algérie, Sahara Occidental, frontières, armée,

    Entre les deux géants du Maghreb, les lourds contentieux provenant de la colonisation et de la décolonisation ont rapidement pris une tournure militaire. Aujourd’hui, dos à dos, Alger et Rabat durcissent leur politique de défense : le Maroc crée une nouvelle zone militaire, la zone « est », à sa frontière avec l’Algérie, tandis que les nouveaux accords pour l’acquisition d’équipement militaire ne cessent de renforcer les arsenaux respectifs.

    La question des frontières est l’élément décisif qui va marquer soixante ans d’opposition marqués par des accès de violence directe ou par proxy (le Front Polisario). Elle influence profondément l’élaboration des politiques de défense des deux pays. La France coloniale porte une grande responsabilité dans la genèse de ce différend. Le contentieux des frontières fut le marqueur indépassable de la querelle. Il trouve ses racines dans le découpage desdites frontières par la France, à chaque fois au bénéfice de l’Algérie (alors trois départements français (1). Par ailleurs, le partage du Maroc en zones d’influence hispano-françaises, à la suite de la conférence d’Algésiras du 7 avril 1906 et du traité de Fès du 30 mars 1912, va contraindre le pouvoir chérifien à récupérer son territoire morceau par morceau (« en kit » comme dira Hassan II un jour (2) : le nord espagnol, la zone franche de Tanger, Ifni et le cap Juby et enfin à exiger la restitution du Sahara espagnol qu’il ne récupérera qu’en 1975, dans un coup de force face à un pouvoir franquiste épuisé. Cette restitution tardive favorisa l’émergence d’un acteur local, le Front Polisario, qui refusa l’annexion marocaine et réclama la tenue d’un référendum d’autodétermination. Le Maroc refusa et chassa le mouvement indépendantiste qui prit les armes. L’Algérie, après une hésitation initiale, prit fait et cause pour le Front Polisario et les affrontements se multiplièrent. Les deux armées se heurteront d’ailleurs, en 1976, à Amgala, dans une bataille en deux temps. Mais la prudence prévalut et, pour éviter une guerre sans merci, les deux pays ne s’affrontèrent plus que par Polisario interposé.

    Une lente structuration des politiques de défense

    Au début de la période postcoloniale, les deux États se soucient peu des conditions juridiques et politiques de l’exercice de la défense nationale. Des deux côtés, l’élément principal est l’incarnation. Les deux chefs d’État assument dans leur personne la souveraineté nationale et sont les garants de sa protection. Côté marocain, la simple appellation « forces armées royales » (FAR) de l’armée démontre le caractère propriétaire, néo-patrimonial, assumé de ce corps. En Algérie, l’Armée de libération nationale (ALN) devient l’Armée nationale populaire (ANP) mais demeure sous le contrôle exclusif du président Houari Boumédiène après sa prise de pouvoir en 1965, qui assume aussi la fonction de ministre de la Défense.

    La politique de défense algérienne : grands principes et schéma directeur

    La politique de défense algérienne, depuis l’indépendance, s’appuie sur de grands principes théoriques. Sur le plan interne, le soldat est l’héritier du moujahid de l’ALN et du fellagha de la résistance intérieure. Le maintien de la conscription, qui fit l’objet de grands débats à l’orée des années 2000, est vécu par le pouvoir comme un élément symbolique majeur, et ce, même si la professionnalisation de l’armée a été largement engagée. La terrible guerre civile algérienne (1991-2002) démontra, en ses premières années, l’incapacité des conscrits à tenir l’arrière-pays et surtout à combattre à armes égales avec les jihadistes des Groupements islamiques armés (GIA) et de l’Armée islamique du salut (AIS). Aujourd’hui, le quadrillage efficace du pays (en dehors de quelques endroits reculés) est une réalité.

    Sur le plan des frontières extérieures, l’Algérie a toujours assuré une surveillance étroite de la zone contiguë avec la Libye, toujours inquiète des sautes d’humeur du bouillant colonel Mouammar Kadhafi. Avec la Tunisie, après des années de gel, une coopération réciproque s’établit avec un droit de suite dans le cadre de la lutte contre les maquis antiterroristes. Au sud, l’APN assure le contrôle des maquis et de la guérilla jihadiste repoussée sur les franges maliennes pendant la guerre civile. À l’ouest, la défense de la frontière ouest avec le Maroc est évidemment la priorité, même si l’action militaire potentielle contre le royaume chérifien est dévolue aux forces combattantes de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), épigone étatique du Front Polisario, proclamée en 1976, et dont la population est en exil à Tindouf depuis cette date.

    Les capacités de l’Algérie à projeter ses forces avaient été entravées dès l’origine par le refus initial de ses constitutionnalistes d’autoriser les interventions extérieures (ce principe fit l’objet d’une exception pendant les guerres israélo-arabes.) Cette autocensure était liée au traumatisme initial de sa propre guerre d’indépendance et voulait éviter que le pays ne s’engageât dans des « aventures » coloniales ou impérialistes. L’Algérie ne prit pas moins part à quelques opérations des Nations Unies, mais sans commune mesure avec l’activisme du Maroc dans ce domaine. La politique de défense algérienne est fortement marquée par la guerre d’indépendance. Le renvoi perpétuel aux « martyrs » (chahid) comme mémoire et exemplarité en est l’illustration. La dernière révision de la Constitution (en 2020, après l’ère Bouteflika) donne les principes suivants : « Digne héritière de l’Armée de Libération Nationale, l’Armée Nationale Populaire assume ses missions constitutionnelles avec un engagement exemplaire ainsi qu’une disponibilité héroïque au sacrifice, […]. Le peuple algérien nourrit une fierté et une reconnaissance légitimes à l’endroit de son Armée Nationale Populaire, pour la préservation du pays contre toute menace extérieure, et pour sa contribution essentielle à la protection des citoyens, des institutions et des biens, contre le fléau du terrorisme, […]. »

    L’État veille à la professionnalisation et à la modernisation de l’ANP, de sorte qu’elle dispose des capacités requises pour la sauvegarde de l’indépendance nationale, de la défense de la souveraineté nationale, de l’unité et de l’intégrité territoriale du pays, ainsi que de la protection de son espace terrestre, aérien et maritime (3).

    La mission de l’ANP est prioritairement dédiée à la défense du pays, mais cette dernière mouture constitutionnelle n’interdit plus à cette force militaire d’intervenir au-delà de la frontière.

    Même si le texte est plus explicite sur le maintien de la paix, c’est aussi la possibilité d’un droit de suite qui est ainsi libéré.

    Algérie : un regard de plus en plus sudiste

    Au début, le jeune État algérien s’est peu préoccupé des régions sahariennes. Dès 1963, avec la guerre des sables opposant l’Algérie et le Maroc, l’ouest fut la préoccupation principale. Au fil du temps, un colonel, Mouammar  Kadhafi —  de plus en plus imprévisible  —, la nécessité de détruire les convois de jihadistes remontant les armes des vieux dépôts tchadiens, et les infiltrations dans ces zones moins défendues, conduisirent les responsables militaires à investir sur la défense du sud. Trois nouvelles régions militaires furent alors créées  : Ouargla, Tamanrasset, Illizi.

    Le renforcement de la frontière sud se poursuivit car l’effectif était notoirement insuffisant : « Seule 10 % de l’armée algérienne est positionnée dans la zone saharienne (la moitié étant positionnée à la frontière avec le Maroc) (4). » Mais ce désintérêt est en cours de correction active depuis  2012  (5). Vis-à-vis des voisins, un embryon de coopération existe : un «  comité d’état-major opérationnel conjoint » (CEMOC) avec la Mauritanie, le Mali et le Niger, mais il n’a donné que peu de résultats depuis sa création en 2010. La nouvelle stratégie algérienne a été conçue pour tenter de répondre plus efficacement à la fluidité et à la rapidité des groupes jihadistes (6).

    En résumé, la politique de défense algérienne s’accroche toujours à ses fondamentaux (esprit moujahid, défense nationale du territoire contre toutes les menaces, obsession marocaine) mais elle tente également de s’adapter à un environnement fluctuant et plus conflictuel. La guerre en Libye, pour abattre Kadhafi, a traumatisé l’exécutif et la haute hiérarchie militaire. Les attaques venues des jihadistes du Sahel aussi. Sur le plan multilatéral, l’Algérie a perdu la prééminence absolue en matière de sécurité qu’elle avait à l’Union africaine. Le Maroc est revenu dans l’organisation. La RASD est affaiblie. La chute du clan Bouteflika, la mort du puissant chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah, et la reconstitution d’un nouveau pouvoir, ont entraîné un repliement sur les fondamentaux de défense traditionnels. Parmi ceux-ci, le Sahara occidental revient en première ligne.

    Le Maroc : présent sur deux fronts ?

    Depuis le référendum constitutionnel du 7 juillet 1962, le Maroc est une monarchie constitutionnelle. Les quatre autres constitutions ne modifieront pas ce principe. Cependant, si la souveraineté revient au peuple, le monarque est le cœur à partir duquel convergent tous les pouvoirs et notamment celui de conduire les armées. Comme nous le disions, « le Roi est la figure centrale et absolue du dispositif de défense. On peut même dire, avec Abdelwahab  Maalmi, que le Roi, pris en tant qu’organe de l’État, est le “véritable producteur de sens” » (7).

    Les coups d’État de 1971-1972, dans lesquels l’armée a été impliquée à tous les niveaux, entraînent un raidissement du pouvoir et conduisent à une purge profonde puis à une centralisation accrue avec tous les pouvoirs dans les mains royales. Si le dispositif s’est en partie décentralisé, à partir de la deuxième moitié de la guerre du Sahara, pour pouvoir répondre à la mobilité de l’adversaire, le Palais exerce cependant un contrôle étroit sur la haute hiérarchie.

    Dans la dernière constitution du 1er juillet 2010, le roi demeure l’élément central, à la fois politique et symbolique, des principes et de l’organisation de la défense. Le préambule précise qu’en tant qu’« État musulman souverain, attaché à son unité nationale et à son intégrité territoriale, le Royaume du Maroc entend préserver, dans sa plénitude et sa diversité, son identité nationale une et indivisible  ». L’article  42, qui détaille les pouvoirs et les compétences royales, stipule que le monarque est « le Garant de l’indépendance du pays et de l’intégrité territoriale du Royaume dans ses frontières authentiques ». L’article 53, quant à lui, précise que le roi est le « Chef Suprême et Chef d’État-major Général des Forces Armées Royales ». Comme le note Brahim Saydi, « la politique de défense marocaine a toujours été définie en fonction de son combat pour l’intégrité territoriale du pays et des menaces que représentent ses voisins. La principale composante de cette menace est associée à l’Algérie […]. Les relations hispano-marocaines constituent le deuxième élément de cette perception de la menace » (8)

    Les notions d’indivisibilité et d’authenticité des frontières font référence, bien évidemment, au Sahara occidental mais aussi aux présides, ces possessions espagnoles au nord que sont les villes de Ceuta et Melilla, les îlots Leïla/Perejil et les îles Chaffarines. La récupération de ces petits territoires demeure un élément central du récit nationaliste marocain — lui-même contesté par l’Espagne, qui fait valoir une antériorité historique sur ces terres africaines (9). Cette préoccupation n’est pas totalement anecdotique, et le Maroc poursuit l’Espagne sur le terrain des instruments internationaux de décolonisation. Elle utilise aussi désormais l’arme des migrants. À deux reprises, en 2021 et en mars 2022, elle a laissé 8.000 puis 1.200 migrants prendre d’assaut les barbelés des deux villes, et par la mer. Les défenses furent saturées. Mais la véritable affaire demeure celle de l’opposition avec l’Algérie et la question du Sahara occidental. Depuis le succès de la stratégie des murs à partir de 1981, le Maroc contrôle l’essentiel du territoire contesté, renvoyant la RASD aux confins de la Mauritanie et de l’Algérie. Le dispositif de défense s’est perfectionné et l’investissement financier pour le développement du territoire a été considérable, mais rien n’est réglé sur le fond. Le référendum d’autodétermination prévu par les plans Baker n’a jamais pu se tenir et les deux camps se renvoient depuis la responsabilité de l’échec (10).

    Pendant presque vingt ans, la situation du territoire est restée figée. Le référendum s’est enlisé alors que des crises politiques chez les Sahraouis limitaient leur capacité d’action. La guerre civile algérienne n’arrangea rien car le pouvoir algérien se replia sur la survie. Depuis quelques années, le réarmement algérien, rendu possible par la remontée du prix des hydrocarbures et l’élimination de la menace intérieure, a permis de relancer l’intérêt pour la cause de la RASD. La question sahraouie est devenue un enjeu de politique interne en Algérie. L’armée en a fait aussi une cause sacrée.

    Conclusion : une paix armée ?

    La période Bouteflika a été celle d’un réarmement massif de l’Algérie, devenue la deuxième armée d’Afrique (11). Des achats d’armements colossaux à la Russie ont fait progresser ses capacités militaires dans tous les domaines. En face, le Maroc — ne pouvant pas s’aligner au niveau financier — joue la carte de la qualité et s’approvisionne, surtout aux États-Unis, en matériel de très haute technologie. Les nombreuses coopérations de ce pays visent également à mettre les armées à la pointe de la technologie. Dans cet environnement militarisé, il n’y a pas d’ouverture de paix prévisible. Le nouveau gouvernement algérien s’est engouffré dans le dossier sahraoui pour renforcer, si besoin était, sa légitimité en revenant aux fondamentaux et le Maroc a lancé une offensive diplomatique tous azimuts pour bétonner sa position politique. Au milieu, des accrochages commencent à se produire, impliquant d’un côté la RASD et de l’autre les forces marocaines. La volatilité de la situation stratégique mondiale et, dans l’affaire ukrainienne, la réhabilitation de l’usage de la guerre par la Russie comme règlement des contentieux peuvent faciliter la libération de volontés jusqu’alors contenues par un environnement international juridique et politique positif. Le face-à face-va donc continuer…

    Jean-François Daguzan

    Notes

    (1) Voir, entre autres, Michel Foucher, Fronts et frontières : un tour du monde géopolitique, Paris, Fayard, 1991, p. 207-211.

    (2) Hassan II & Éric Laurant, La mémoire d’un Roi : entretiens avec Éric Laurent, Paris, Plon, 1993.

    (3) «  Algérie  : Constitution de  1996 (version consolidée du 30 décembre 2020) », Digithèque MJP (https://mjp.univ-perp.fr/constit/ dz2020.htm).

    (4) Jean-Pierre Dufau, « Rapport autorisant l’approbation de l’accord de coopération dans le domaine de la défense entre le gouvernement de la République française et le gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire  », Assemblée nationale, 7  novembre  2012 (https://www.assemblee-nationale.fr/14/rapports/r0343.asp).

    (5) Voir Salim Chena, « L’Algérie : de la puissance idéologique à l’hégémonie sécuritaire », in Mansouria Mokhefi & Alain Antil, Le Maghreb et son Sud : vers des liens renouvelés, IFRI, CNRS éditions, Paris, 2012, p. 19-37 (https:// books.openedition.org/editionscnrs/22836?lang=fr).

    (6) Abdennour Benantar, « Sécurité aux frontières : portée et limites de la stratégie algérienne », L’année du Maghreb, 14, juin 2016, p. 147-163 (https://journals.openedition.org/anneemaghreb/2712?lang=ar).

    (7) Jean-François  Daguzan, Le dernier rempart  ?  : forces armées et politiques de défense au Maghreb, Publisud-FMES-FED, Paris, 1998, p. 138.

    (8) Brahim Saidy, « La politique de défense marocaine : articulation de l’interne et de l’externe  », Maghreb-Machrek, n°202, hiver  2009-2010, p. 124 (https://www.cairn.info/revue-maghreb-machrek-2009-4-page-115. htm).

    (9) Leila ou Perejil (persil) selon que l’on parle du Maroc ou d’Espagne. Pour la dimension historique et politique, voir Yves Zurlo, Ceuta et Melilla : histoire, représentations et devenir de deux enclaves espagnoles, L’Harmattan, Paris, 2005.

    (10) Du nom de l’ancien secrétaire d’État américain, James Baker III, chargé de la médiation par l’ONU. Voir Lucile  Martin, «  Le dossier du Sahara occidental », Les Cahiers de l’Orient, 2011/2, n°102, p. 43-57 (https://www. cairn.info/revue-les-cahiers-de-l-orient-2011-2-page-43.htm).

    (11) «  Le Maroc 55e   puissance militaire au rang mondial  », Challenge, 21 janvier 2022 (https://www.challenge.ma/le-maroc-55eme-puissancemilitaire-au-rang-mondial-231143/)

    Source : Diplomatie SciencesPo

    #Maroc #Algérie #Sahara_Occidental #Frontières