Catégorie : Algérie

  • Tebboune-MBS: Les retrouvailles qui affolent la toile

    Tebboune-MBS: Les retrouvailles qui affolent la toile

    Topics : Algérie, Arabie Saoudite, Mohamed Ben Salmane, MBS, Abdelmadjid Tebboune,

    Le Président Tebboune a rencontré le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane, lors de la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde au Qatar. Ces retrouvailles ont fait réagir la toile.

    Une séquence de 4 secondes diffusée sur Bein Sports, puis une photo souvenir entre le président Tebboune et le prince héritier saoudien Mohamed Bin Salman, en marge de la Coupe du monde et publiées sur le site de la présidence de la République, ne sont pas passés inaperçues auprès de plusieurs médias, où chacun y est allé de son propre commentaire.

    Les plus avertis parmi les observateurs y ont sûrement trouvé matière à gloser sur les bonnes relations algéro-saoudiennes, notamment pour y trouver aussi un démenti aux fausses interprétations de l’absence – excusée – de MBS du sommet d’Alger, et dire qu’en dépit de tout ce qu’on a pu dire ici et là, la rencontre des deux dirigeants arabes prouverait aussi que cet épisode n’était qu’«un nuage d’été» et que plus rien ne sépare désormais les deux plus grandes puissances sunnites du monde.

    Après Tebboune-Ben salmane, Al-Sissi-Erdogan

    D’autres médias s’en sont saisi comme pour la rencontre Al-Sissi-Erdogan, pour faire remarquer «un rôle de médiation informelle intéressant» qu’a accompli Doha.

    Sur les réseaux sociaux aussi, la vidéo puis la photo souvenir ont affolé la toile. De quoi pourraient-ils parler ? L’analyse du gestuel des deux hommes a supplanté les paroles. Et comme par enchantement, les simples twittos se sont mus en experts de lecture labiale. Le langage corporel, gestes et postures sont passés au peigne fin pour pouvoir déceler le moindre indice sur le contenu de la discussion.

    «Le langage corporel… Il y a des signaux qui ne trompent pas gestes et posture», tout est commenté par les internautes qui notent «la super classe de Tebboune, affalé sur le sofa !». Il y en a même qui croient détenir le fil d’Ariane ! «La photo montre MBS s’excusant probablement d’avoir raté le sommet», estiment-ils.

    «Cette vidéo montre que c’est MBS qui est en train d’insister et de justifier son absence auprès de Tebboune assis allongé et à l’aise», dira un autre internaute. «Frères, malgré tout, c’est comme ça qu’on veut être», «ensemble pour toujours», disent quelques commentaires dont les auteurs ont cru bon célébrer à leur manière ces retrouvailles.

    Par Amar R.

    L’Algérie aujourd’hui, 23/11/2022

  • Une délégation d’élus français à Alger

    Une délégation d’élus français à Alger

    Topics : Algérie, France, Vénissieux,

    Une délégation d’élus locaux français de la commune de Vénissieux (Lyon) a entamé, mercredi, une visite culturelle de cinq jours en Algérie durant laquelle ses membres tiendront des rencontres avec des moudjahidine et se rendront à des sites historiques et culturels.

    Cette délégation est composée de députés du groupe communiste républicain et du parti communiste français.

    Cette délégation se rendra, lors de sa visite à Alger, à des sites historiques et culturels, dont la Casbah d’Alger et la prison Serkadji ainsi que le musée des beaux arts et celui de Bardo ainsi qu’au jardin d’essai.

  • Algérie. Réunion du gouvernement: Les dossiers à l’ordre du jour

    Algérie. Réunion du gouvernement: Les dossiers à l’ordre du jour

    Topics : Algérie, Gouvernement, justice, travail, énergie, pêche,

    Le Premier Ministre, Aïmene Benabderrahmane, a présidé, ce mercredi, une réunion du Gouvernement consacrée à l’examen et la présentation de dossiers relatifs aux secteurs de la Justice, du Travail, de l’Énergie et de la Pêche.

    Tenue au Palais du Gouvernement, la réunion a d’abord examiné trois avant-projets de lois relatives à la protection et à la préservation des terres de l’État, aux organisations syndicales et à l’exercice du droit syndical et à la prévention et au règlement des conflits collectifs de travail. Ces avant-projets de lois feront l’objet d’un examen lors d’un prochain Conseil des Ministres.

    En outre, le Gouvernement a entendu deux communications relatives à la feuille de route pour développement de la filière hydrogène en Algérie et à la feuille de route du secteur de la pêche et des productions halieutiques.

    Se déclinant en plusieurs axes constituant la stratégie nationale du développement de l’hydrogène, la feuille présentée par le ministre de l’Énergie et des Mines vise notamment la diversification de l’approvisionnement énergétique, le renforcement de la sécurité énergétique, l’accélération de la transition énergétique et la réduction de l’empreinte carbone du pays.

    L’exposé présenté par le ministre de la pêche et des productions halieutiques a énuméré les principales actions réalisées depuis 2020 et a présenté une prospective par rapport aux objectifs de 2023 et 2024, en mettant en exergue les actions stratégiques à atteindre.

    Ces actions concernent les différents domaines d’activités du secteur de la pêche, notamment des productions halieutiques, de la construction et la réparation navales et de l’amélioration des conditions socioéconomiques des professionnels de la pêche et de l’aquaculture.

    #Algérie

  • Algérie: Projet de loi de finances 2023: Le quitus de l’APN

    Algérie: Projet de loi de finances 2023: Le quitus de l’APN

    Topics : Algérie, PLF, Budget, loi de finances,

    Comme attendu, le Projet de loi de finances 2023 a été adopté hier par les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN). Le MSP ? Créant la surprise, a voté contre le projet en question.

    Mais bien avant l’adoption du projet de loi, la séance plénière d’hier a été notamment marquée un fait qui a failli contrarier le gouvernement. Il s’agit en effet d’un amendement introduit par le député Farés Rahmani issu de l’émigration. Ce dernier a présenté un amendement de l’article 66 afin de permettre aux membres de la communauté nationale établie à l’étranger de pouvoir, à l’instar de tous les algériens, importer eux aussi des voitures de moins de 3 ans. Selon ce député, qui s’est longuement accroché à son amendement en plaidant notamment le droit des émigrés d’avoir les mêmes privilèges que les autres algériens. Il a aussi estimé que cela entre dans le cadre de l’égalité des algériens devant la loi. Mais le président de la commission des finances ne l’entendait pas de cette oreille en manifestant son opposition à cet amendement. Dans son intervention, il a défendu le point de vue de la commission qui a rejeté cet amendement. Selon lui, si on permettait cela risque d’être considéré une opération d’exportation.

    «De plus», a-t-il argué, «l’Algérie a signé la convention internationale d’Istanbul qui a été promulguée en 1998 par un décret présidentiel portant le numéro 03- 98.» Mais malgré ces arguments le député s’accrochait mordicus à son amendement et ne voulait point faire marche arrière. Le président de l’APN, Brahim Boughali, a trouvé la parade en proposant la levée de la séance pour consultations. Une interruption qui a duré presque trois quart d’heure durant lesquels les consultations ont permis d’aplanir les divergences puisque , à la reprise de la séance, le député a finalement retiré son amendement. Un couac qui a failli déteindre sur les travaux et c’est pourquoi le président de l’APN a proposé de régler cette question après l’adoption des autres amendements. Des amendements qui étaient au nombre de 32 présentés par les députés et acceptés par la commission des finances pour être soumis au vote lors de la séance plénière. La plupart de ces amendements ont été rejetés par les députés qui se sont finalement prononcés ; comme il est de coutume, derrière, la position de la commission des finances. Mais cela dit certains amendements ont eu l’aval des députés comme c’est le cas de l’article 25. Un amendement défendu et présenté par le député Zahir Farés affilé au mouvement islamiste El Bina.

    Cet amendement porte sur l’augmentation de la taxe sur les alcools. Mais malgré l’opposition de la commission des finances, qui a exprimé son rejet, l’amendement a été voté par la séance plénière. Des députés d’autres groupes parlementaires, à l’exemple de ceux du MSP, ont soutenu l’amendement. Un autre amendement a provoqué le débat. Il s’agit d’un amendement sur l’article 65 qui propose l’approbation d’importer le matériel agricole de moins de 7 ans . Le député auteur de l’amendement, Abderazak Beziou, a eu gain de cause alors que le projet initial évoquait la période de 5 ans seulement. Mais il n’a pas eu le soutien s’agissant du matériel relatif aux travaux publics. Le ministre des Finances, s’est félicité de cette adoption de même que le président de l’APN.

    Par : KAMAL HAMED

    Le Midi Libre, 23/11/2022

    #Algérie #Budget #PLF #Finances

  • Le fléau du trafic de drogue toujours en progression

    Le fléau du trafic de drogue toujours en progression

    Topics : Maroc, Algérie, trafic de drogue, cannabis, haschich, kif,

    Oran, bien plus que d’autres villes du pays, reste confrontée au fléau du trafic de drogue venant du pays producteur voisin. Un produit prohibé et nuisible pour la santé, qui est déversé sur le territoire algérien par des réseaux de narcotrafiquants usant de tous les moyens et de toutes les pratiques imaginables pour fructifier leur activité mafieuse. Malgré les grands moyens et les efforts au quotidien menés par les forces de sécurité tous corps confondus, le kif traité venant du Maroc ne cesse de ravager toutes les agglomérations de l’ouest algérien. Une simple étude des statistiques annuelle des saisies de drogue, du nombre de narcotrafiquants interpellés, et des réseaux démantelés annuellement montre bien que le fléau reste en constante progression.

    Chaque année des milliers d’individus sont arrêtés par les services de sécurité, police et gendarmerie, pour des affaires liées au trafic de drogue et de psychotropes. Il suffit de consulter les archives de la presse locale pour constater que presque chaque jour on fait état d’une opération de police ou de gendarmerie ayant permis l’arrestation de dealers et de trafiquants ainsi que la saisie de quantité de kif traité ou de comprimés, parfois jusqu’à battre des records effrayants.

    Les opérations qui reflètent, certes, l’engagement des services de police dans la lutte contre le trafic de drogue et la criminalité, mais qui placent tristement la ville d’Oran et sa région au premier rang national des wilayates affectées par ce fléau. Les enquêtes et les arrestations qui se multiplient ne semblent malheureusement pas stopper le nombre croissant de jeunes et moins jeunes algériens qui s’inscrivent aux rangs des « petits vendeurs » ou des fidèles consommateurs, d’un produit interdit dangereux pour l’individu et pour la société.

    Le fléau touche notamment une jeunesse désœuvrée, rongée par des colères refoulées. Des haines qu’ils espèrent atténuer à doses de « Rivotril », de « Subutex » ou de kif traité. Avec la course effrénée à l’argent sale et à l’enrichissement illicite, Oran a gagné malgré elle la réputation d’être un terrain de prédilection pour une faune d’énergumènes venus de tous les horizons pour se lancer dans les malversations et les trafics en tout genre. Et les » affaires scandaleuses » qui se succèdent depuis des années, alimentent l’angoisse des uns, et les fantasmes des autres, sur un fond d’indifférence et de marasme partagé.

    Par S.Benali

    Ouest Tribune, 23/11/2022

  • Éviter le gonflage des pneus

    Éviter le gonflage des pneus

    Topics : Algérie, véhicules, voitures, importation, montage,

    Pour de nombreux algériens « agressés » par une multitude d’informations mais surtout de désinformation, le processus d’importation et de montage des véhicules neufs est une question de semaine voire de jours ! Et pourtant ! Oui, l’affaire est loin d’être conclue et l’attente risque d’être nettement plus longue que prévu. En effet, la publication enfin des fameux cahiers de charges n’est qu’un premier jalons d’un processus devant aboutir , si tout va bien, à sélectionner des constructeurs automobiles devant être autorisés à exporter leurs véhicules vers l’Algérie et de lancer des usines de montage localement.

    En d’autres termes, il ne s’agit pas à proprement parler du lancement de l’opération importation encore moins de montage de ces véhicules. Le ministre de l’industrie, Ahmed Zaghdar a d’ailleurs utilement mis fin hier à la polémique sur la date exacte de la commercialisation des fameuses voitures neuves en précisant que l’entrée du premier véhicule sur le marché national dépend du « degré d’engagement des concessionnaires à appliquer les dispositions du nouveau cahier des charges ».

    Et d’expliquer que ce n’est qu’une fois les dossiers d’importation déposés et leur conformité au cahier des charges approuvée que la « première » approbation sera accordée. Tout ce cheminement et les délais sont du reste bien précisés dans le document portant cahier des charges. C’est dire que l’on est qu’au démarrage « juridique » de l’opération en attendant que les constructeurs et les concessionnaires intéressés manifestent leur volonté et déposent leur dossier. Mais au risque de doucher l’optimisme béat de certains, on n’en est pas encore là, loin s’en faut. Sans doute que la majorité de ces hommes d’affaires sont en train de lire et relire les dispositions contenues dans le cahier des charges pour voir l’opportunité économique et la rentabilité avant de se lancer dans l’aventure. Et rien ne dit qu’ils seront nombreux à se bousculer au portail du gouvernement.

    Les premiers échos font état d’un accueil plutôt tiède des concernés compte tenu des clauses introduites par le gouvernement pour éviter que l’opération ne se transforme en une exportation en bonne et due forme de la devise comme ce fut le cas sous le règne des Bouteflika et les affairistes qui rôdaient autour d’eux à savoir les Tahkout, Mazouz, Oulmi, et autre Haddad.

    L’État est dans son bon droit de préserver ses intérêts et ceux des citoyens « consommateurs » qui souhaitent acquérir des véhicules neufs à des prix raisonnables et un minimum d’équipements de sécurité. Il est donc salutaire que le ministre ait remis le cursus à l’endroit et décliné la conduite à tenir aux concessionnaires pour éviter de vendre du rêve à des citoyens aux yeux de qui l’acquisition d’un véhicule est hélas redevenu un luxe à cause de la politique désastreuse des ministres de Bouteflika qui ont fait le bonheur des grands constructeurs étrangers au détriment de l’industrie nationale réduite à une vulgaire opération de gonflage des pneus.

    Par Imane B.

    L’Est Républicain, 20/11/2022

    #Algérie #Véhicules #Voitures #Concessionnaires

  • PLF 2023: Le plus gros budget historique de l’Algérie

    PLF 2023: Le plus gros budget historique de l’Algérie

    Topics : Algérie, budget, finances, PLF,

    Le Projet de loi des Finances (PLF) pour l’année 2023 est le plus important de l’histoire de l’Algérie, avec un montant de 13,918,40 milliards de dinars, soit une augmentation de 20 % par rapport au PLF 2022.

    La hausse du budget de l’État pour l’année prochaine s’inscrit dans le cadre d’un ensemble de mesures, dont le nouveau dynamisme adopté par le président de la République dans le cadre d’un nouveau modèle de gouvernance et la gestion optimale des ressources de l’État ainsi que la rationalisation des dépenses pour rétablir les équilibres financiers, a expliqué Boubekeur Sellami, expert en Finances et fiscalité.

    L’autre objectif, a ajouté l’économiste dans des déclarations à des médias, est de redonner confiance aux Algériens, entreprises économiques et investisseurs afin de faire stimuler les investissements producteurs de richesse et de valeur ajoutée dans un climat de transparence, numérisation, égalité des chances et protection des droits.

    Les efforts de l’État visant à relancer les secteurs prioritaires tels que l’industrie, l’agriculture, les services, et autres…, nécessitent la création de nouveaux organes de gestion et de contrôle et de nouvelles wilayas, avec ce que cela nécessite en terme de structures de base, de recrutement de personnels, construction de routes, électricité, eau, téléphone, a-t-il souligné.

    D’après le même interlocuteur, les secteurs importants du pays bénéficieront de tous les équipements et services qui offrent un climat propice à l’investissement, et permettent de contrôler les capacités de chaque secteur et le niveau des dépenses, en établissant un plan de gestion conforme à l’orientation générale du plan de l’État a mesuré a commencé à atteindre des résultats dès le moyen terme.

    Le projet très ambitieux de la numérisation des administrations, notamment celles liées aux secteurs économiques et bancaires, nécessite de gros efforts budgétaires pour rattraper l’énorme retard et suivre le rythme de relance économique.

    En parallèle, il y a les dépenses d’accompagnement des toutes petites entreprises (TPE) et start-up sur lesquelles l’Algérie mise pour construire un réseau de base et un tissu entrepreneurial fort pour soutenir les petites, moyennes et grandes entreprises, notamment dans le domaine de la sous-traitance, de l’économie numérique et de l’informatique.

    À cela s’ajoute aussi les dépenses des charges sociales qui représentent une part importante des dépenses de l’État en attendant le passage progressif d’un mode de soutien généralisé à un mode ciblé.

    Pour protéger le pouvoir d’achat des citoyens et notamment les travailleurs et ménages précaires, le PLF 2023 a renforcé l’aspect social de l’État en apportant des attributions budgétaires pour l’augmentation des salaires, pensions de retraite et des ayants droit et allocations chômage ainsi que la subvention des produits alimentaires de large consommation.

    En ce qui concerne les ressources nécessaires pour couvrir la forte augmentation des dépenses publiques, l’économiste a expliqué que l’Algérie bénéficiera de la hausse des prix des hydrocarbures, qui génèrent une grande partie des recettes fiscales pour le Trésor public et soutiendra les réserves de change pour couvrir les besoins en importations.

    Toutefois, il a souligné que cette ressource est sujette aux fluctuations des cours à tout moment, précisant que l’Algérie élabore un plan pour relever le niveau des exportations hors hydrocarbures d’année en année, pour rendre l’économie algérienne, y compris les revenus, diversifiée, pour la sortie progressive de la nature rentière des revenus de l’Algérie à une nature diversifiée.

    Il a souligné que tous les efforts déployés par l’État conduiront à une augmentation des revenus de l’Algérie en devises fortes en diversifiant et en renforçant les exportations et en augmentant les recettes fiscales grâce à une poussée rapide et forte de l’investissement, surtout après avoir resserré la vis sur la corruption et les mauvaises pratiques commerciales telles que que la spéculation, le transfert de privilèges, l’évasion fiscale et la bureaucratie.

    Pour rappel, le Projet de loi de finances (PLF-2023) prévoyait de nouvelles mesures juridiques, notamment en matière d’investissement, de mobilisation des ressources, d’inclusion fiscale, de facilitation procédurale et de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales.

    Il s’agit notamment d’alléger la procédure contraignant les investisseurs à réinvestir 30% des montants correspondants aux exonérations au titre de l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) et la taxe sur l’activité professionnelle (TAP), octroyés dans le cadre des dispositifs d’aide, tout en ouvrant la possibilité aux investisseurs d’exploiter des fonds dans des start-up ou des incubateurs.

    Hamid M.

    Lemaghreb.dz, 22/11/2022

    #Algérie #Budget #Finances

  • Hiver : Les Européens ont les yeux rivés sur le gaz algérien

    Hiver : Les Européens ont les yeux rivés sur le gaz algérien

    Topics : Algérie, hiver, Europe, gaz,

    A l’heure où les pays européens continuent d’affluer vers l’Algérie à la recherche de nouveaux deals pour l’approvisionnement en gaz et les ressources énergétiques, d’autres jettent leur dévolu sur des projets communs d’hydrocarbures et de partenariat dans le secteur de l’exploration et de l’exploration, avec la hausse continue du prix du pétrole et gaz sur le marché mondial, où un conseil d’affaires algérien devrait se réunir lundi en présence d’une délégation tchèque attendue, à Alger, l’un des interlocuteurs les plus importants, avec l’ouverture de pourparlers bilatéraux dans le domaine du pétrole et du gaz.

    Cela intervient quelques jours après la formation d’un conseil d’affaires algéro-polonais au niveau de la Chambre de commerce et d’industrie d’Alger, où les deux parties ont confirmé que l’un des secteurs les plus importants du partenariat entre les deux pays est l’énergie.

    A son tour, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a reçu jeudi 17 novembre 2022, au siège de son département ministériel, une délégation du complexe pétrolier norvégien Equinor, conduite par le vice-président exécutif en charge de l’exploration et production mondiale, Al Cook, en présence de l’ambassadeur de Norvège en Algérie, pour renforcer la coopération.

    Dans le cadre du renforcement des relations commerciales et du développement de la coopération économique entre l’Algérie et la République tchèque, une délégation d’hommes d’affaires tchèques conduite par le ministre de l’Industrie et du Commerce de la République tchèque, Josef Sekila, se rendra à Alger les 21 et 22 novembre prochains. 2022.

    A cette occasion, un forum économique algéro-tchèque sera organisé les 21 et 22 novembre 2022 à l’hôtel El Djazair à Alger, en plus d’interventions et de présentations sur le climat des affaires, les opportunités d’investissement et de partenariat existant dans les deux pays. Au programme de la prochaine réunion, les domaines de l’énergie, du pétrole et du gaz, de la technologie et de la numérisation, des télécommunications, des industries du semi-transport et des systèmes photovoltaïques, de la représentation internationale, de l’aluminium et des produits connexes, du transport et de la logistique, de l’entreposage, des équipements hydrauliques et du plasma. -phérèse, une spécialité médicale.

    Il est prévu que les travaux du forum se poursuivront sur deux jours, le premier jour lundi soir et le deuxième mardi matin jusqu’à midi, où il est prévu de tenir des séances de travail communes.

  • L’Algérie accélère les échanges et la numérisation à travers le Sahara

    L’Algérie accélère les échanges et la numérisation à travers le Sahara

    Topics : Algérie, numérisation, Sahara, Route Transsaharienne, fibre, Internet, Mali, Niger, Nigeria,

    L’Algérie réalise son dernier tronçon de la Route Transsaharienne qui vise à renforcer les échanges avec le sud du Sahara. Ce projet se double de l’installation à l’échelle de plusieurs pays, de câbles de fibre optique, favorisant le développement numérique.

    À In Guezzam, à la frontière avec le Niger, les engins de chantier sont à pied d’œuvre sur le dernier tronçon de la partie algérienne de la Route Transsaharienne. Imaginée il y a plus de 50 ans, cet ouvrage également appelé « route de l’Unité africaine » est aujourd’hui, quasiment terminée.

    Retombées économiques et sociales
    Longue de près de 5.000 km entre Alger et Lagos au Nigeria, elle s’inscrit dans un projet de réseau routier reliant six pays africains, visant à renforcer l’intégration régionale et promouvoir les échanges entre le nord et le sud du Sahara.

    « La Transsaharienne est une artère économique pour l’Algérie dans le cadre du libre commerce : elle aura des retombées économiques, mais aussi sociales pour toute la population qui attend beaucoup de cette politique, » fait remarquer Fayçal Amrouche, wali d’In Guezzam.

    Brahim Ben Khia, président de l’Assemblée populaire de la wilaya d’In Guezzam, renchérit : « Globalement, les citoyens d’In Guezzam voient d’un bon œil, ce tronçon de 7 km qui est la dernière tranche de la route de l’Unité africaine aux frontières du Niger. Ce chantier est fait aux normes internationales, » précise-t-il.

    Une diversité de territoires

    Des dunes du Sahara aux reliefs des hauts plateaux jusqu’à la capitale Alger, la route nationale 1, son nom en Algérie, traverse le pays dans sa diversité et relie des territoires reculés comme Tamanrasset, lieu de rencontre historique des caravanes nomades resté une plateforme commerciale, à 1 900 km d’Alger.

    « La wilaya de Tamanrasset est un carrefour de toutes les civilisations africaines, » indique Noureddine Guellal, directeur des travaux publics de la wilaya de Tamanrasset. « Les transactions en troc ont pris de l’ampleur ces dernières années, la nomenclature des produits exportés et importés est révisée d’année en année selon les besoins de notre pays et des pays limitrophes, » explique-t-il.

    Face à cet afflux de marchandises, les tronçons existants sont modernisés. Leur capacité portante et leur largeur sont augmentées, suivant des études géotechniques prenant en compte les conditions difficiles du Sahara, pour sécuriser le passage des camions. « Sans la RN1, on est « cuit » si on peut dire, » dit Louzri Abderrezak, chauffeur routier, dans un sourire. « La RN1, c’est l’artère principale entre l’Europe et l’Afrique du Nord, » poursuit-il.

    Connexion à fibre optique
    Mais il n’y a pas que les routes qui connectent les populations. Il y a aussi internet. Cet axe routier est bordé de milliers de km de câbles dans le cadre d’un autre projet multinational nommé « dorsale transsaharienne à fibre optique ».

    Des centres techniques assurent le maintien de la bande passante dont la vitesse en Algérie a presque doublé en deux ans.

    Dans l’un d’eux, Bilel Bouglouf, directeur de la poste et des télécommunications de la wilaya de Tamanrasset, nous montre au-dessus et en dessous d’une armoire électrique, « les brins de fibre entrants de la dorsale transsaharienne et leur sortie vers les frontières. »

    « Grâce à cette dorsale transsaharienne de fibre optique, on peut garder le même débit à Alger comme à Tamanrasset, » indique-t-il.

    Nouveaux usages et développement numérique
    Internet change le quotidien dans cette grande ville du Sud. L’usage des cartes de crédit se démocratise dans les magasins.

    Dans les écoles, des tablettes tactiles sont distribuées pour encourager la créativité et l’autonomie des élèves. « L’arrivée de la fibre optique a permis la création d’écoles numériques : cela a eu un impact immense sur l’apprentissage des élèves, » souligne Ibtissem Merahi, directrice de l’internat primaire Abdelkrim El Meghili.

    L’Algérie a achevé sa partie de la dorsale à fibre optique, plus de 2 500 km d’Alger vers la Mauritanie à l’Ouest et vers le sud, jusqu’à la frontière avec le Niger.

    Six pays africains sont membres de ce projet sensé offrir une alternative moins onéreuse aux solutions satellitaires. « Ce projet permet aussi à des pays qui n’ont pas accès à la mer et donc, qui n’ont pas de câble sous-marin, d’accéder à l’international, » fait remarquer Mourad El-Allia, secrétaire général du Comité de liaison de la dorsale transsaharienne à fibre optique (CLDT).

    « Cela permet de faire émerger des start-up et de l’innovation, mais aussi aux femmes, de faire valoir leurs travaux, » déclare-t-il. « Cela permet aussi la formation à distance et de contribuer au développement numérique de nos pays africains, » énumère-t-il.

    Un autre projet majeur de coopération pourrait voir le jour sur le même axe : un gazoduc transsaharien entre le Nigeria et l’Algérie via le Niger.

    Euronews, 21/11/2022

    #Algérie #Sahel #Niger #Nigeria #Mali #Route_transaharienne

  • Algérie : Rapport de fin de mission du FMI

    Algérie : Rapport de fin de mission du FMI

    Topics : Algérie, FMI, économie, finances,

    -Les perspectives à court terme de l’économie algérienne se sont sensiblement améliorées, essentiellement en raison de la hausse des prix des hydrocarbures.

    -L’accélération de l’inflation et la vulnérabilité à la volatilité des prix des hydrocarbures constituent des défis majeurs qui devraient être relevés pour préserver la stabilité macroéconomique.

    -Un rééquilibrage budgétaire est nécessaire pour préserver la soutenabilité des finances publiques à moyen terme. Un resserrement de la politique monétaire est nécessaire pour juguler l’inflation. La poursuite des réformes structurelles faciliterait la transition vers un modèle de croissance plus stable et diversifié et encouragerait la création d’emplois.

    Alger, Algérie : Une mission du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par M me Geneviève Verdier a visité Alger du 6 au 21 novembre pour les consultations de 2022 au titre de l’article IV avec l’Algérie. À l’issue de la mission Mme Verdier a fait la déclaration suivante :

    « La hausse des prix des hydrocarbures contribue à renforcer la reprise de l’économie algérienne suite au choc de la pandémie. Les recettes exceptionnelles provenant des hydrocarbures ont atténué les pressions sur les finances publiques et extérieures. En 2022, le solde des transactions courantes de la balance des paiements devrait afficher son premier excédent depuis 2013, et les réserves internationales ont augmenté à 53,5 milliards de dollars fin septembre contre 46,7 milliards de dollars fin 2021. Une hausse significative des exportations hors hydrocarbures a également contribué à cette amélioration. Un excédent budgétaire est attendu en 2022 grâce à la hausse des recettes et à des dépenses moins élevées que prévu. La reprise économique suite au choc de la pandémie se poursuit. La croissance du PIB hors hydrocarbures devrait s’accélérer pour atteindre 3,2 % en 2022, contre 2,1 % en 2021. Les pertes de production dues au choc de la pandémie seront ainsi en grande partie résorbées, même si des séquelles durables sur le marché du travail et la croissance à moyen terme constituent toujours un risque. La croissance du PIB est projetée à 2,9% en 2022.

    « Comme dans de nombreux autres pays, l’inflation s’est considérablement accélérée et constitue une préoccupation majeure. Le taux d’inflation annuel moyen s’est établi autour de 9,4% au cours des derniers mois, son niveau le plus élevé sur 25 ans. L’inflation sous-jacente est également en hausse. La banque centrale a pris des mesures pour contrôler les pressions inflationnistes, mais la politique monétaire est restée accommodante.

    « Les perspectives à court terme de l’économie algérienne sont favorables mais sont largement tributaires des prix des hydrocarbures. Le solde des transactions courantes devrait être excédentaire en 2023, grâce aux recettes élevées des hydrocarbures qui devraient contrebalancer la reprise des importations. La croissance devrait s’accélérer en 2023 et l’inflation devrait ralentir mais rester au-dessus de 8% en moyenne sur fond d’assouplissement de la politique budgétaire.

    « La mission estime que la persistance d’une forte dépendance à l’égard des recettes tirées des hydrocarbures et l’augmentation considérable des dépenses prévues en 2023 sont sources de risques importants pour les perspectives des finances publiques dans un contexte de forte volatilité des prix des matières premières et d’incertitude mondiale exceptionnelle. De l’avis de la mission, un ajustement budgétaire équilibré est nécessaire pour freiner les pressions inflationnistes, rétablir une marge de manœuvre pour les politiques économiques et stabiliser la dette publique. Un cadre budgétaire de moyen terme pourrait guider les efforts d’ajustement, réduire la procyclicité des politiques et protéger les dépenses prioritaires. Des mesures bien ciblées devraient être mises en œuvre tel que nécessaire pour soutenir les ménages à faible revenu.

    « La mission salue les progrès réalisés en matière de réformes budgétaires, en particulier dans les domaines de la fiscalité et de la gestion des finances publiques. Elle recommande également une intégration plus étroite entre les plans de dépenses et la stratégie de financement de l’État dans le cadre du processus d’élaboration du budget, ainsi qu’une diversification des sources de financement pour permettre une mise en œuvre graduelle du rééquilibrage budgétaire.

    « En parallèle, un resserrement de la politique monétaire est nécessaire pour maîtriser l’inflation. Les risques d’enracinement d’une inflation élevée appellent à une normalisation progressive de la politique monétaire. La révision prochaine de la loi sur la monnaie et le crédit constitue une opportunité pour renforcer le cadre de gouvernance de la Banque d’Algérie et son indépendance. À cet égard, la mission salue l’engagement du gouvernement à ne pas recourir au financement monétaire.

    « Le système bancaire a résisté aux chocs répétés de ces dernières années, mais sa santé financière mérite l’attention. Le resserrement des liens entre les bilans de l’État, des entreprises publiques et des banques publiques pourrait faire peser des risques sur la stabilité financière et la viabilité de la dette. Ceci requiert de vastes réformes du secteur financier afin de renforcer la gouvernance et les modèles économiques des banques publiques, améliorer les capacités de surveillance, catalyser la provision de prêts au secteur privé et favoriser l’inclusion financière. La mission salue l’arrivée à échéance des mesures d’assouplissement réglementaire prises au début de la pandémie.

    « La mission convient avec les autorités que la poursuite des efforts de réforme du climat des affaires contribuera à favoriser la transition vers un modèle de croissance plus inclusif et diversifié et à stimuler la création d’emplois. La nouvelle loi sur l’investissement et les décrets associés pourraient créer un environnement plus favorable à l’investissement privé. Le déploiement envisagé d’un nouveau cadre législatif pour l’investissement dans les énergies renouvelables pourrait également faciliter la transition vers une économie à faible émission de carbone. La mission salue les mesures prévues par les autorités pour améliorer la qualité et la disponibilité des données statistiques et appelle à accorder la priorité aux actions dans ce domaine afin de mieux informer les politiques et les décisions du secteur privé.

    « La mission a rencontré M. Taleb, gouverneur de la Banque d’Algérie, M. Kessali, ministre des Finances, M. Arkab, ministre de l’Energie et des Mines, M. Henni, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, M. Rakhroukh, ministre des Travaux publics, de l’Hydraulique et des Infrastructures de base, M. Rezig, ministre du Commerce et M. Zeghdar, ministre de l’Industrie. L’équipe s’est également entretenue avec d’autres hauts responsables du gouvernement et de la banque centrale, des membres de la commission parlementaire des finances et du budget et des représentants des secteurs économique et financier.

    « La mission tient à exprimer sa reconnaissance aux autorités et à ses autres interlocuteurs pour les échanges constructifs et leur accueil cordial ».

    Source : FMI, 21/11/2022

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