Catégorie : Algérie

  • Algérie: Des mesures pour renforcer la coopération avec Riyad

    Tags : Arabie Saoudite, Algérie, liens économique, relations bilatérales, échange,

    RIYADH : L’Algérie tient à renforcer les liens économiques avec l’Arabie saoudite, a déclaré l’ambassadeur d’Algérie au Royaume, Mohamed Ali Boughazi, cité par Asharq Al-Awsat.

    « Pour notre part, nous nous efforcerons de tout mettre en œuvre pour élever les relations de coopération entre nos deux pays au plus haut niveau », a affirmé Boughazi.

    Le haut diplomate a déclaré au journal que les deux pays partageaient des points de vue similaires sur de nombreuses questions politiques et économiques, ce qui, selon lui, ressortait de la coordination entre les deux pays dans des forums internationaux tels que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et l’OPEP+.

    L’ambassadeur a également exprimé le soutien de son pays à la candidature du Royaume pour organiser l’Expo 2030. « Le nombre d’accords signés entre les deux pays a dépassé 30 », a déclaré Boughazi.

    Il a déclaré que les accords couvrent plusieurs secteurs économiques et incluent la création d’une société d’investissement et d’un conseil d’entreprise conjoint.

    « Nous chercherons à porter la coopération économique au plus haut niveau », a-t-il déclaré.

    « Notre priorité est maintenant de travailler à l’intensification des visites mutuelles entre investisseurs et hommes d’affaires des deux pays », a-t-il ajouté.

    Parlant du volume actuel des échanges entre les deux pays, le diplomate a déclaré qu’il ne reflétait pas le véritable potentiel.

    « Une nouvelle loi sur l’investissement a été promulguée qui offre de nombreux avantages et offre de nombreuses facilités aux investisseurs résidents et non-résidents », a révélé Boughazi, ajoutant que les conditions sont très favorables aux hommes d’affaires saoudiens pour investir en Algérie. « Nous travaillerons avec les Saoudiens pour surmonter les difficultés et mettre en œuvre des projets d’investissement matures », a-t-il déclaré.

    Boughazi a souligné la volonté de son pays de coopérer avec les nouvelles initiatives saoudiennes dans les domaines de l’économie verte et de l’énergie propre.

    Source : Arab News, 19 fév 2023

  • Algérie : « Les pressions de l’Espagne ne nous impressionnent pas »

    Tags : Algérie, Espagne, Union Européenne, UE, Sahara Occidental, Maroc,

    Bruxelles espère que l’Espagne et l’Algérie résoudront la crise commerciale mais prévient qu’elle agira si nécessaire

    Elle rappelle que le commerce est une compétence de l’UE et prévient qu’elle ne tolérera pas de mesures contre les États membres.

    MADRID/BRUXELLES, 17 fév (EUROPA PRESS) – La Commission européenne a déclaré vendredi qu’elle avait bon espoir que l’Espagne et l’Algérie parviendraient à résoudre la crise commerciale résultant de la suspension du traité d’amitié par Alger en juin dernier, mais a précisé que, la politique commerciale étant dévolue à Bruxelles, elle suit de près la question et agira si nécessaire.

    Le gouvernement algérien a décidé de suspendre le traité d’amitié en juin dernier, décision suivie d’un ordre de gel des transactions bancaires, qui a ensuite été annulé. Ces deux décisions ont affecté le commerce de l’Espagne avec le pays du Maghreb, et l’Espagne a demandé à Bruxelles d’intervenir.

    Selon la porte-parole de la Commission en charge du commerce, Miriam García Ferrer, Bruxelles a depuis lors « régulièrement fait part de ses préoccupations concernant les implications commerciales » de la décision d’Alger, « en particulier les exportations bloquées depuis l’Espagne ».

    Dans une interview accordée à Europa Press, le ministre des affaires étrangères, José Manuel Albares, a reconnu début janvier que des problèmes subsistaient dans certaines opérations commerciales et que, lorsque cela se produisait, le gouvernement le notifiait à la Commission européenne, seul organe habilité à agir sur cette question.

    Ces notifications ont à leur tour été transmises par la délégation de l’UE à Alger aux autorités algériennes, et la question a également été abordée lors d’une réunion technique tenue fin novembre, ainsi que lors d’une réunion du sous-comité commercial UE-Algérie tenue le 8 décembre, selon des sources de l’UE, qui ont précisé que le gouvernement algérien s’est engagé à traiter les expéditions bloquées au cas par cas.

    UNE SOLUTION DANS LES MEILLEURS DÉLAIS

    « L’Algérie est un partenaire important de l’UE au sud de la Méditerranée et un acteur clé de la stabilité régionale », a reconnu la porte-parole de la Commission. Bruxelles espère donc qu’ »au nom de notre amitié forte et de longue date, une solution sera trouvée dès que possible pour le rétablissement complet de relations commerciales et d’investissement sans restriction ».

    « Le dialogue devrait aboutir à des résultats concrets », a insisté la porte-parole du Commerce, qui a précisé que Bruxelles continuera à se coordonner avec le gouvernement espagnol sur cette question et « évaluera les implications » des restrictions commerciales qui pourraient être contraires à l’accord d’association UE-Algérie.

    À cet égard, la Commission européenne a rappelé que « la politique commerciale est une compétence exclusive de l’UE » et que, par conséquent, Bruxelles « est prête à s’opposer à tout type de mesure appliquée contre un État membre ».

    « Nous continuerons également à analyser tous les moyens possibles, y compris au niveau politique, pour s’attaquer aux barrières commerciales algériennes », a prévenu le porte-parole dans des déclarations à Europa Press.

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    Bruxelles est confiante dans le fait que l’Espagne et l’Algérie vont résoudre la crise commerciale mais prévient qu’elle agira si nécessaire.

    Elle rappelle que le commerce est une compétence de l’UE et prévient qu’elle ne tolérera pas de mesures à l’encontre des États membres.

    MADRID/BRUXELLES, 17 fév (EUROPA PRESS) – La Commission européenne s’est déclarée vendredi confiante dans la capacité de l’Espagne et de l’Algérie à résoudre la crise commerciale résultant de la suspension du traité d’amitié par Alger en juin dernier, mais a précisé que, la politique commerciale étant dévolue à Bruxelles, elle suit de près la question et agira si nécessaire.

    Le gouvernement algérien a décidé de suspendre le traité d’amitié en juin dernier, décision suivie d’un ordre de gel des transactions bancaires, qui a ensuite été annulé. Ces deux décisions ont affecté le commerce de l’Espagne avec le pays du Maghreb, et l’Espagne a demandé à Bruxelles d’intervenir.

    Selon la porte-parole de la Commission en charge du commerce, Miriam García Ferrer, Bruxelles a depuis lors « régulièrement fait part de ses préoccupations concernant les implications commerciales » de la décision d’Alger, « en particulier les expéditions bloquées depuis l’Espagne ».

    Dans une interview accordée à Europa Press, le ministre des affaires étrangères, José Manuel Albares, a reconnu début janvier que des problèmes subsistaient dans certaines opérations commerciales et que, lorsque cela se produisait, le gouvernement le notifiait à la Commission européenne, seul organe habilité à agir sur cette question.

    Ces notifications ont à leur tour été transmises par la délégation de l’UE à Alger aux autorités algériennes, et la question a également été abordée lors d’une réunion technique tenue fin novembre, ainsi que lors d’une réunion du sous-comité commercial UE-Algérie tenue le 8 décembre, selon des sources de l’UE, qui ont précisé que le gouvernement algérien s’est engagé à traiter les expéditions bloquées au cas par cas.

    UNE SOLUTION DANS LES PLUS BREFS DÉLAIS

    « L’Algérie est un partenaire important de l’UE au sud de la Méditerranée et un acteur clé de la stabilité régionale », a reconnu le porte-parole de la Commission. Bruxelles espère donc qu’ »au nom de notre amitié forte et de longue date, une solution sera trouvée dès que possible pour le rétablissement complet de relations commerciales et d’investissement sans restriction ».

    « Le dialogue devrait aboutir à des résultats concrets », a insisté le porte-parole du Commerce, qui a précisé que Bruxelles continuera à se coordonner avec le gouvernement espagnol sur cette question et « évaluera les implications » des restrictions commerciales qui pourraient être contraires à l’accord d’association UE-Algérie.

    À cet égard, la Commission européenne a rappelé que « la politique commerciale est la compétence exclusive de l’UE » et que, par conséquent, Bruxelles « est prête à prendre position contre tout type de mesure appliquée contre un État membre ».

    « Nous continuerons également à analyser tous les moyens possibles, y compris au niveau politique, pour nous attaquer aux barrières commerciales algériennes », a prévenu la porte-parole dans des déclarations à Europa Press.

    CRITIQUES DE L’ALGERIE A L’ENCONTRE DE L’ESPAGNE

    Jeudi, un haut fonctionnaire du ministère algérien des affaires étrangères a critiqué l’Espagne à la suite des déclarations faites lors d’une visite à Castellón par Denis Redonnet, directeur général adjoint et chef de la mise en œuvre de la politique commerciale de l’UE, qui a reconnu que cette crise était une cause de « grande préoccupation pour l’UE » et que Bruxelles suivait de près la question.

    Le responsable algérien a reproché au chef de la Commission européenne de ne rien dire « de l’attitude obstructionniste du gouvernement espagnol, qui bloque l’adoption des priorités de partenariat, négociées et conclues il y a des mois dans le cadre de la politique de voisinage de l’UE ».

    Il lui a également reproché de « garder le silence sur l’attitude irresponsable » de l’Espagne, « qui utilise abusivement la règle du consensus pour bloquer la convocation du Conseil d’association », l’organe qui, selon l’accord d’association entre l’UE et l’Algérie, doit traiter « toutes les questions politiques, économiques et commerciales ».

    Il a précisé que « ces gestes et pressions de l’Espagne sont contre-productifs et ne nous impressionnent pas », dans une nouvelle escalade de la crise qui a débuté en mars dernier suite au soutien exprimé par le président du gouvernement, Pedro Sánchez, au plan marocain d’autonomie pour le Sahara, et qui a conduit Alger à rappeler son ambassadeur à Madrid pour consultations, qui n’est toujours pas rentré.

    Source : Europa Press

    #Espagne #Algérie #Maroc #Sahara_Occidental #Union_Européenne #UE

  • Algérie-UE : Mise au point d’Alger au sujet de l’Espagne

    Tags : Algérie, Union Européenne, Espagne, Sahara Occidental,

    Un haut responsable au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a indiqué jeudi que le directeur général adjoint de la Direction générale pour le commerce à la Commission européenne, en faisant part de la «préoccupation» de l’Union européenne et en se référant à de prétendues «mesures coercitives» prises par le gouvernement algérien à l’encontre de l’Espagne» entretient sciemment la confusion entre les dimensions politique et commercia-le».

    Ajoutant que «bien entendu, ce responsable ne dit mot sur l’attitude obstructionniste du gouvernement espagnol qui bloque l’adoption des priorités du partenariat, négociées et finalisées depuis de nombreux mois, dans le cadre de la politique européenne de voisinage. Tout comme il reste muet sur l’attitude irresponsable de ce même pays, l’Espagne, qui instrumentalise de manière abusive, la règle du consensus pour bloquer la convocation du Conseil d’association, organe politique statutaire chargé d’évoquer toutes les questions, tant politiques, économiques que commerciales». Non sans assurer que «ces gesticulations et pressions de l’Espagne sont contre-productives et ne nous impressionnent guère».

    Par ailleurs, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger Amar Belani a reçu, mercredi au siège du ministère, l’ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne à Alger, Thomas Eckert, avec lequel il a passé en revue «les prochaines échéances prévues dans le cadre de l’agenda des relations bilatérales et nombre de questions internationales et régionales d’intérêt commun». Sur le plan bilatéral, M. Belani a affirmé à son interlocuteur que «l’Algérie nouvelle, sous l’égide du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, est déterminée et soucieuse d’établir avec l’Union européenne un partenariat fructueux et mutuellement bénéfique, un partenariat basé sur un traitement d’égal à égal, au mieux des intérêts communs», a indiqué un communiqué du ministère.

    Quant au volet international, «les deux parties ont procédé à un échange de vues concernant la crise russo-ukrainienne et ses défis majeurs imposés à la paix et à la stabilité du monde».

    Source: Le Quotidien d’Oran.

    #Algérie #UE #Union_Européenne #Espagne #Sahara_Occidental

  • Le conflit Espagne-Algérie met en péril l’avenir de l’industrie de la céramique

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Pedro Sanchez,

    La crise diplomatique entre l’Algérie et l’Espagne dure depuis des mois: La pression persiste sur Pedro Sánchez

    La crise diplomatique entre l’Algérie et l’Espagne dure depuis des mois. En effet, depuis que l’Espagne a ouvertement exprimé son soutien au Maroc dans le dossier du Sahara Occidental. Cette crise diplomatique a aussi entrainé la rupture des relations économiques, ce qui conduit plusieurs personnalités politiques et économiques à tirer la sonnette d’alarme quant à la baisse des exportations vers l’Algérie et mettre la pression à Pedro Sanchez.

    D’après un article du journal local Castellón Plaza la présidente du Parti populaire de la province de Castellón, Marta Barrachina, demande au président du gouvernement, Pedro Sánchez, des solutions urgentes au conflit avec l’Algérie compte tenu des pertes pour l’économie de la province de Castellón après six mois de blocus commercial.

    Le gouvernement algérien a suspendu le traité d’amitié entre l’Algérie et l’Espagne en juin dernier et a mis en péril un chiffre d’affaires de 230 millions d’euros par an entre la province de Castellón et l’Algérie.

    Plus de 300 entreprises de cette province exportaient régulièrement vers l’Algérie en 2021, en majorité dans le secteur de la céramique. « Les fabricants de frittes et d’émaux céramiques ont perdu ce qui était leur premier marché étranger car Sánchez fait le contraire de ce qu’on attend d’un gouvernement, il crée des problèmes au lieu d’apporter des solutions », déplore Marta Barrachina.

    Le secteur de la céramique de la province de Castellón perd 28% des ventes vers l’Algérie

    « Les conséquences de la rupture des relations commerciales avec l’Algérie qui se poursuit depuis juin dernier sont très graves pour la province de Castellón et pour le secteur de la céramique, en particulier pour les fabricants de frittes et d’émaux et pour les fabricants de technologie et de machines céramiques », indique la même intervenante.

    Les fabricants de frittes et d’émaux céramiques constatent que le conflit se reflète déjà dans leurs exportations, avec une baisse de 28 % de la valeur des ventes à l’Algérie cumulée de janvier à octobre, selon les dernières données du commerce extérieur publiées.

    « Le panorama est décourageant car la perte de l’Algérie en tant que destination commerciale s’ajoute à la situation déplorable que connaît le secteur de la céramique en raison de l’augmentation des coûts de l’énergie », explique Barrachina.

    Le conflit Espagne -Algérie met en péril l’avenir de l’industrie de la céramique

    Les prévisions d’exportation de l’industrie de la fritte et de l’émail vers l’Algérie étaient record pour l’exercice 2022, puisque l’année dernière elles ont facturé 90 millions d’euros dans ce pays, pour ce pays l’estimation était supérieure à 120 millions d’euros. « Si le gouvernement de Sánchez continue d’ignorer les aides dont le secteur de la céramique a besoin et si, en plus, il ne cherche pas de solution au conflit né en Algérie, l’avenir de l’industrie est de plus en plus compliqué, et le risque de délocalisation est plus important, avec l’effet que cela peut avoir sur l’emploi », souligne la leader populaire.

    « Nous exigeons du Parti populaire que le gouvernement approuve une fois pour toutes l’aide maximale de 150 millions d’euros par entreprise que l’Union européenne autorise pour alléger les coûts de l’énergie et que des travaux soient menés pour résoudre le blocus commercial avec l’Algérie », a-t-elle déclaré.

    Pour conclure, la présidente provincial du Parti Populaire de Castellón rappelle qu’il y a près d’un mois, Sánchez s’est rendu à Castellón et a annoncé une aide à l’industrie de la céramique, mais celle-ci n’a pas encore été approuvée. Le Parti populaire a lancé le compteur sur le Web où est enregistré le non-respect de Sánchez de l’avenir de la province.

    #Espagne #

  • L’Algérie face à l’alliance du mal

    Tags : Maroc, APS, cyberattaque, Israël,

    La violence de la cyberattaque dont l’Agence de presse publique (Aps) a été la cible dans la soirée d’avant-hier ne relève pas de l’exception. Beaucoup de cyber-agressions ont été perpétrées contre des institutions du pays, ces dernières années. Mais cette dernière attaque précisément signe l’aggravation d’une guerre de 4e génération que le Maroc et Israël mènent contre l’Algérie. Ainsi, en plus d’inonder le marché algérien de drogue, dont la capacité d’addiction a été sensiblement renforcée, la multiplication de pages facebook, Tiktok, Instagram et autres réseaux sociaux, entièrement réservés à attenter au moral des Algériens, les deux ennemis concentrent également leur tirs sur des organismes publics, avec cette fois, une pointe de sophistication que seule une velléité guerrière peut expliquer.

    L’on n’est pas dans le chapitre de petits jeunes qui voudraient s’amuser, mais une véritable opération d’envergure destinée à saper l’un des outils de communication de la République algérienne. L’intention est ainsi clairement orientée vers un niveau d’hostilité de plusieurs crans au-dessus d’une volonté de déranger. En fait, on ne cherche pas à déranger l’Algérie, mais à la détruire. Un épisode qui renseigne sur le caractère belliqueux de l’alliance israélo-marocaine.

    Cette énième attaque ne doit pas détourner l’attention des Algériens sur les autres vagues d’offensives sur les réseaux sociaux où l’on cherche à saper leur moral. Mais ne nous détrompons pas. Et pour cause, même si la société a réussi à déjouer tous les plans imaginés par les influenceurs marocains et autres pour provoquer l’implosion du pays, elle reste encore la cible d’autres tentatives, de plus en plus «pointues» et forcément de mieux en mieux élaborées.

    Les agresseurs, plusieurs fois démasqués par les citoyens qui s’organisent dans les réseaux sociaux pour défendre le pays, développent un lexique très proche de celui utilisé jadis lors des «révolutions » arabe et aujourd’hui, dirigé contre de grands pays, comme la Russie et la Chine. Sauf que chez nous la situation est différente, en raison des expériences vécues par le peuple. Ce dernier reste tout à fait imperméable à certaines actions de déstabilisation.

    Mais ce ne sont pas ce genre de contraintes qui décourageraient les cercles hostiles à l’Algérie. Ils sont aux aguets et scrutent le moindre mouvement de la société pour y injecter leur venin. Comme ils l’ont fait ailleurs, notamment en Ukraine, en 2014, ils ont la capacité de sortir de leurs laboratoires un discours susceptible de se rapprocher des réalités algériennes, avec l’objectif assigné à leurs agents de casser l’unité du pays et du peuple. Les Algériens ne se trompent pas d’ennemi. Ils savent à qui ils ont affaire, mais la vigilance doit être au maximum. Après l’attaque de l’Aps, Dieu sait ce que l’alliance du mal prépare…

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 14/02/2023

    #Algérie #Maroc #APS #Cyber_attaque

  • Algérie : Le cas de Bouraoui s’aggrave, et Paris se tait

    Tags : France, Emmanuel Macron, Algérie, Amira Bouraoui, Maroc,


    Jusqu’à présent, et malgré le fait que près d’une semaine s’est écoulée depuis l’affaire brûlante de l’exfiltration d’Amira Bouraoui, la partie française n’a pas osé faire de commentaire sur cette question, ce qui a conduit la partie algérienne à convoquer l’ambassadeur, Said Moussi, de son travail à Paris pour des consultations, ce qui indique que les autorités françaises n’ont trouvé aucune justification qui puisse être énoncée.

    Le porte-parole officiel du ministère français des affaires étrangères, François Delmas, interrogé plus tôt sur la position de son pays concernant le rappel par l’Algérie de son ambassadeur à Paris, a refusé de commenter, mais a ajouté pour confirmer que la partie française s’engage à « continuer à œuvrer pour consolider nos relations bilatérales dans le cadre d’un partenariat renouvelé », selon ses termes.

    Les autorités françaises n’ont-elles pas conscience de la gravité de ce que la DGSE a fait ? C’est peut-être le cas, du moins chez certaines de ses élites diplomatiques, ce qui, si cela se confirme, creuserait le fossé entre les deux pays et augmenterait le niveau de tension des relations bilatérales après quelques mois de stabilité.

    L’ancien ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, estime que les agissements des autorités de son pays dans l’affaire Amira Bouraoui touchent au cœur du travail des missions diplomatiques. Il va même jusqu’à minimiser la question en affirmant que l’aggravation de la crise entre l’Algérie et Paris est une « invention de la presse algérienne ». Il ne considère même pas qu’il s’agit d’une « affaire ».

    M. Driencourt déclare : « Si l’on en croit la presse algérienne, les relations algéro-françaises ont été endommagées, alors que je ne considère pas cela comme une affaire. La question de la contrebande a été inventée par les Algériens (Amira Bouraoui). Mais je ne pense pas que les services secrets français aient un rôle à jouer dans cet incident, car cela ne fait pas partie de leurs attributions », a-t-il déclaré sur le site de la chaîne française TV5.

    Pour l’ancien ambassadeur de France en Algérie, tout ce qui compte, c’est que ce que la France a fait, n’a pas dépassé l’exercice de son droit à la « protection consulaire » pour une personne de nationalité française. Et si Paris ne l’avait pas fait, il lui aurait été reproché de ne pas exercer cette protection à sa guise.

    C’est ainsi qu’un diplomate français qui a été deux fois ambassadeur en Algérie voit l’affaire Bouraoui. Il y a donc un large fossé entre les interprétations des deux parties sur ce qui s’est passé la semaine dernière, et ce fait prolongerait la crise.

    La partie algérienne est pleinement convaincue que ce que Paris a fait est un acte qui ne repose sur aucune justification légale ou coutumière et considère que la participation de diplomates, de fonctionnaires consulaires et d’agents de sécurité français au trafic illégal d’un citoyen algérien recherché par la justice est une atteinte à la souveraineté nationale.

    Source

    #France #Algérie #Amira_bouraoui #Macron #Tebboune #Maroc

  • L’Algérie et l’Italie signent un accord sur l’hydrogène

    Tags : Energie, ENI, Sonatrach,

    En réponse au projet H2Med, qui implique la France, l’Espagne et le Portugal (et éventuellement l’Allemagne), l’Italie a signé un accord avec l’Algérie. Un pays à fort potentiel et qui intéresse aussi… l’Allemagne.

    Le 23 janvier, le groupe pétrolier ENI a signé un accord avec Sonatrach à Alger. Un deal conclu en présence du Premier ministre italien, Giorgia Meloni. Elle a déclaré que « l’Algérie peut devenir un leader en Afrique et dans le monde, et l’Italie est la porte d’entrée pour fournir cette énergie à l’Europe ».

    L’accord prévoit la production et l’exportation vers l’Europe d’hydrogène vert ou bleu. Un nouveau gazoduc sera construit entre les deux pays, d’une capacité de 8 à 10 milliards de mètres cubes/an pour transporter du gaz, de l’ammoniac et de l’hydrogène. Le projet Galsi couvrira 837 km, dont 565 km en mer à travers la mer Méditerranée et 272 km à terre. Il coûtera 2,5 milliards de dollars.

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré que le nouveau projet de gazoduc entre l’Algérie et l’Italie était d’une « importance primordiale » et « sera achevé dans peu de temps ».

    C’est une belle opportunité pour l’Algérie qui, comme d’autres pays arabes, cherche à devenir un producteur d’énergies alternatives, notamment d’hydrogène vert grâce à un ensoleillement abondant. Le pays a déjà conclu un partenariat avec l’Allemagne, qui cherche à diversifier ses sources d’énergie depuis la guerre en Ukraine. Un accord a été signé le 22 décembre entre Sonatrach et la société allemande VNG, pour livrer de l’hydrogène à partir de 2030. Les deux parties négocient également la construction d’une usine d’hydrogène vert en Algérie, d’une capacité de production allant jusqu’à 20 MW, qui devrait être opérationnel d’ici 2024.

    Hydrogen Today, 09/02/2023

    #Algérie #Italie

  • Qui tente de parasiter la visite d’Etat du président algérien en France?

    Qui tente de parasiter la visite d’Etat du président algérien en France?

    Tags : France, Algérie, Emmanuel Macron, Abdelmadjid Tebboune, Maroc,

    Les relations Algérie-France connaissent un nouveau soubresaut dans leurs relations agitées.

    L’exfiltration d’une ressortissante algérien, Amira Bouraoui, par des officiels français à partir de Tunis passe mal à Alger.

    La riposte en aura été immédiate: Alger rappelle en consultations l’ambassadeur d’Algérie en France.

    Algérie-France, retour sur terre

    En effet, mercredi, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné le rappel en consultation de l’ambassadeur d’Algérie en France, Saïd Moussi, avec effet immédiat. Les relations Algérie-France reviennent sur terre.

    Dans le prolongement de la note officielle par laquelle l’Algérie a protesté fermement contre l’exfiltration clandestine et illégale d’une ressortissante algérienne dont la présence physique sur le territoire national est prescrite par la justice algérienne, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné le rappel en consultations de l’Ambassadeur d’Algérie en France.

    En réalité, ce nouveau faux-pas de la part de Paris dans les relations Algérie-France freine brutalement la volonté d’apaisement exprimée récemment par les deux présidents et donne sérieusement à réfléchir sur les relations bilatérales.

    Le plus inquiétant est que cela se passe à quelques semaines de la visite d’Etat que devait effectuer le président de la République Abdelmadjid Tebboune, en France.

    Parasitage de haute intensité à l’Elysée

    La réaction algérienne, qui semble pour certains brutale et intempestive d’Alger, s’explique par une inadéquation des actes de la France avec le promos du président Macron, ce qui donne sérieusement à réfléchir quant aux centres décisionnels en France.

    Double langage ou multipolarisme dans la gestion des affaires de l’Etat français ? Cette question est d’autant plus pertinente si l’on prend également la déclaration de l’ambassadeur français au Maroc, qui avait déclaré que la France ne s’inscrivait pas dans les protestations européennes contre le royaume exprimées au lendemain du MarocGate, alors que c’était la position officielle de l’Elysée au sein de l’Union européenne.

    Pour l’exfiltration d’une ressortissante algérienne à partir de Tunis, par des officiels français, le fait dépasse la seule personne de Amira Bouraoui. Car il est difficilement acceptable de constater qu’un service de renseignement extérieur, la DGSE, dans ce cas, prenne des initiatives sans s’en référer au directeur de la « Piscine », et celui-ci au ministre des Affaires étrangères français.

    Y a-t-il des tentatives de parasitages à la veille de la visite d’Etat du président algérien en France? Aucun doute là-dessus. Nous avons des signes clairs et des indicateurs évidents pour le croire.

    Retour brutal au point zéro

    Le géopolitologue Ahmed Bensaâda estime dans cette affaire que « le modus operandi de l’exfiltration n’est pas du tout anodin (..) Il a certainement fait intervenir les autorités françaises au plus haut niveau ».

    Le président français est contredit sur plusieurs sujets de sa politique algérienne par ses propres subalternes, ce qui nous emmène à nous poser la question de savoir ce qui se passe réellement à l’Elysée.

    Alger rappelle son ambassadeur en consultations. Les relations Algérie-France revient au point zéro. Les relations reviennent brutalement sur terre.

    Source

    #France #Algérie #Maroc

  • France : Participation algérienne aux cérémonies du 14 juillet

    Tags : France, Algérie, colonisation, mémoire, crimes coloniaux,

    J’ai l’honneur de porter à la connaissance de Monsieur le Ministre que, depuis l’annonce prématurée par les autorités françaises de la première participation de l’Algérie au traditionnel défilé militaire du 14 juillet à Paris, une véritable polémique a vu le jour aussi bien en France, provoquée par l’extrême droite qu’em Algérie alimentée par les propos du Secrétaire général de l’Organisation nationale des Moudjahidines qui rejette toute participation algérienne aux festivités officielles, sujette d’abord à la reconnaissanmce par la France de la criminalisation du colonialisme.

    Lire la suite :

    #France #Algérie #14juillet #Mémoire #Colonisation

  • Qui cherche la rupture définitive entre l’Algérie et la France?

    Tags : Algérie, France, Amira Bouraoui, exfiltration, Tunisie, Maroc,

    La barbouzerie française ne cache plus son jeu. Elle s’affiche au grand jour. Elle est sur le point d’atteindre son objectif qui est d’arriver au point de non-retour dans les relations algéro-françaises.
    Voilà qu’une femme exfiltrée vers la France, qui n’est ni journaliste, ni militante, et qui n’est rien du tout, et 48 heures après, on lui offre les plateaux et on l’invite à s’exprimer sur des chaines de TV publiques.

    Ceci est la preuve que les services français ont sonné la mobilisation générale de leur «khabardji» dont l’objectif recherché est désormais clair.

    Que ces gens-là sachent que si la France envisage qu’elle peut refaire, en 2023, un scénario comme la baie des cochons, alors là ils se sont complètement trompés d’adresse.

    Tout le monde sait qu’au niveau de la DGSE française, il y a une feuille de route pour mettre à mal la relation algéro-française.

    Cette feuille de route, qui est exécutée par les barbouzes et les «khabardji» et certains responsables au niveau de la DGSE, du quai d’Orsay et certains conseillers franco-algériens qui ne cachent pas leur amour et leur vénération pour le makhzen.

    Il est désolant que tout ce qui a été construit entre les Présidents Tebboune et Macron pour ouvrir une nouvelle page entre les deux pays, tombe en ruine et la rupture ne semble pas loin.

    Ahmed Bensaâda «le modus operandi n’est pas du tout anodin»

    L’analyste et expert dans les questions géopolitiques Ahmed Bensaâda a indiqué jeudi à Alger que l’exfiltration de la dénommée Amira Bouraoui vers la France depuis la Tunisie affirme «le modus operandi de cette exfiltration n’est pas du tout anodin».

    Intervenant sur les ondes de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Bensaâda, a précisé que «le financement de certains médias comme Radio M par le Quai d’Orsay n’est plus à démontrer», en rappelant que la dénommée Amira Bouraoui qui n’a absolument rien n’avoir avec la profession de journaliste, «était restée à la barre de Radio M même après la fermeture de ce pseudo média en contribuant dans des émissions très biaisées sur l’Algérie». Bensaâda a fait savoir que «le modus operandi de cette exfiltration n’est pas du tout anodin (..) Il a certainement fait intervenir les autorités françaises au plus haut niveau».

    Bouslimani: présenter la dénommée Amira Bouraoui comme «journaliste» est une fausse allégation

    Le ministre de la Communication, M. Mohamed Bouslimani, a réfuté, mercredi, tout lien entre la dénommée Amira Bouraoui et la profession de journaliste, affirmant que la présenter comme «journaliste» était une fausse allégation.

    Dans une déclaration à l’APS, le ministre de la Communication a précisé que la dénommée Amira Bouraoui, qui est poursuivie dans une affaire de droit commun, n’a absolument aucun lien avec la profession de journaliste, s’étonnant de la fausse allégation la présentant comme «journaliste», dans le sillage des réactions autour de l’exfiltration clandestine et illégale de cette ressortissante algérienne de la Tunisie vers la France.

    Hacene Kacimi : L’exfiltration clandestine de Bouraoui vers la France a été organisée par des «réseaux subversifs à la solde de l’étranger»

    L’exfiltration clandestine et illégale de la ressortissante algérienne Amira Bouraoui de la Tunisie vers la France a été organisée par des réseaux subversifs à la solde de l’étranger, a indiqué jeudi l’expert en questions géopolitiques, Hacene Kacimi, estimant que cela relevait d’une «affaire scandaleuse» qui remet en cause les règles et usages des relations internationales.

    S’exprimant sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio Algérienne, M. Kacimi a indiqué que «ce sont des réseaux subversifs à la solde de l’étranger qui ont organisé la fuite d’Amira Bouraoui de manière illégale», précisant que cet acte vise à «mettre en échec les procédures judiciaires qui sont en cours au niveau de la justice algérienne».

    Il a soutenu que «l’exfiltration de cette ressortissante algérienne à partir de la Tunisie vers la France a été effectuée dans des conditions qui restent toujours à clarifier», ajoutant que cela «implique et prouve qu’elle a également été aidée et financée à partir d’Alger».

    «C’est une affaire scandaleuse qui remet en cause les règles et usages des relations internationales», a souligné M. Kacimi, estimant que «nous sommes en présence d’une véritable légion étrangère qui est en train d’agir pour le compte d’un Etat étranger».

    Pour cet expert, «le statut de réfugiée, accordé de manière complaisante à Amira Bouraoui par la France, relève de l’hostilité», expliquant que «lorsque l’on soutient des personnages ayant fui l’Algérie de manière illégale et se sont installés sur le territoire français et à qui l’on a accordé le statut de réfugié de manière complaisante, ceci relève de l’hostilité».

    Dans ce sillage, M. Kacimi a mentionné «le retour des hostilités colonialistes à l’encontre de l’Algérie, faisant observer qu’il y a «des lobbys de colons qui croient encore en le retour de l’Algérie française».

    «Ces lobbys n’ont pas compris que l’Algérie actuelle n’est pas celle des années 1980 ou 1990 où il y avait des colons de la légion étrangère qui ont infiltré nos institutions et ont durement travaillé pour nous affaiblir», a-t-il soutenu.

    Pour rappel, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a ordonné le rappel en consultations de l’ambassadeur d’Algérie en France, Saïd Moussi, avec effet immédiat, avait indiqué mercredi un communiqué de la présidence de la République.

    Le ministre de la Communication, M. Mohamed Bouslimani, a réfuté, pour sa part, tout lien entre Amira Bouraoui et la profession de journaliste, affirmant que la présenter comme «journaliste» était une fausse allégation.

    Le MOUDAF condamne l’exfiltration illégale d’une ressortissante algérienne par la France
    Le Mouvement dynamique de la communauté algérienne établie en France (MOUDAF) a condamné jeudi, l’exfiltration illégale par la France d’une ressortissante algérienne dont la présence physique sur le territoire national est prescrite par la justice algérienne, soulignant que la tenue de propos «offensant les règles de la République» ne peut être dédouanée par un pays tiers au détriment de la souveraineté de l’Algérie.

    Cette ressortissante, «eu égard à ses propos offensant les règles de la République, ne peut être dédouanée par un pays tiers au détriment de la souveraineté algérienne», a écrit le secrétaire général du MOUDAF, Nasser Khabat, dans une contribution, rappelant que l’Algérie compte parmi les pays profondément attachés à «la souveraineté et aux principes de non ingérence».

    «La citoyenneté ne peut devenir un passe-droit ou un alibi permettant l’offense aux valeurs de la République», a-t-il insisté, notant que «l’appartenance à un pays en ouvre les droits de jouissance mais impose le devoir de respect des règles de bonne gouvernance».

    Pour rappel, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a ordonné mercredi le rappel en consultations de l’ambassadeur d’Algérie en France, Saïd Moussi, avec effet immédiat.

    Cette décision intervient après la publication d’une note officielle par le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger dans laquelle il a exprimé la condamnation ferme de l’Algérie suite à la violation de la souveraineté nationale par des personnels diplomatiques, consulaires et de sécurité relevant de l’Etat français qui ont participé à une opération clandestine et illégale d’exfiltration d’une ressortissante algérienne dont la présence physique sur le territoire national est prescrite par la justice algérienne.

    Ouest Tribune, 10/02/2023

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