Catégorie : Algérie

  • Italie-Algérie, un pont géo-économique pour les pays de la Méditerranée

    Italie-Algérie, un pont géo-économique pour les pays de la Méditerranée

    Tags : Italie, Algérie, gaz, UE, Ukraine, Russie,

    S’ils sont bien gérés, l’Italie et l’Algérie pourraient construire un pont géo-économique solide et viable entre les deux rives de la Méditerranée

    Par Abdelkader Abderrahmane

    Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, l’approvisionnement énergétique de l’Europe est devenu un enjeu crucial. Des pays européens comme l’Italie ont cherché des alternatives au gaz russe, l’Algérie réussissant à combler le vide. Avant la guerre, l’Italie dépendait de la Russie pour 40 % de son approvisionnement énergétique. En octobre 2022, ce chiffre est tombé à 10 %, tandis que les exportations de l’Algérie vers l’Italie ont considérablement augmenté pour atteindre environ 20 %.

    Dans cette course énergétique européenne, l’Italie a un net avantage sur des pays comme la France ou l’Espagne. En 2018 , Rome et Alger se sont mis d’accord pour trouver de nouvelles pistes aux investissements italiens en Algérie en dehors du secteur des hydrocarbures. Sans surprise, plus récemment, le 22 janvier, le Premier ministre italien Giorgia Meloni a effectué une visite de deux jours à Alger, aboutissant à la signature de divers contrats et autres accords.

    Cependant, cette croissance des liens n’est pas nouvelle, car une vieille amitié prévaut entre Rome et Alger qui remonte aux années 1960. Pendant la guerre d’indépendance de l’Algérie, Enrico Mattei , alors chef de l’entreprise publique italienne d’énergie ENI, était un fervent défenseur de l’indépendance de l’Algérie. En 2022, pour rendre hommage à Mattei, l’Ambassade d’Italie à Alger (en collaboration avec l’ENI) a publié un livre intitulé : Enrico Mattei et l’Algérie : Un ami inoubliable (1962-2022) . Surfant sur ces liens privilégiés et la guerre en Ukraine, l’Italie et l’Algérie ont sans doute repéré une opportunité de renforcer encore leur relation économique et géopolitique.

    Un partenariat économique qui se renforce
    En avril 2022, sous la direction de l’ancien Premier ministre Mario Draghi, de nombreux contrats ont été signés, comme un contrat gazier de 4 milliards de dollars entre ENI et la compagnie pétrolière publique algérienne SONATRACH, qui porterait les volumes de gaz à 18 % (en d’autres termes , jusqu’à 9 milliards de mètres cubes par an en 2023-2024).

    Des mois plus tard, en juillet 2022, lors du quatrième sommet intergouvernemental, quinze mémorandums d’accord et de coopération ont été signés sous la direction de Draghi visant à renforcer les relations politiques, économiques et culturelles bilatérales. De même, en octobre 2022, un accord a également été signé avec FIAT pour sa production automobile en Algérie en mars 2023, avec une capacité initiale de soixante mille qui passera à terme à quatre-vingt-dix mille. Grâce aux contrats signés depuis 2018, les échanges commerciaux entre l’Italie et l’Algérie sont passés de 8 milliards de dollars en 2021 à 16 milliards de dollars en 2022. Ces derniers investissements ont incité le président algérien Abdelmajid Tebbounepour les qualifier de « haut niveau de relations stratégiques unissant l’Algérie et l’Italie ».

    Lors de la visite du Premier ministre italien Meloni, le 22 janvier, des contrats ont été signés pour la construction d’un nouveau gazoduc , reliant directement l’Algérie à l’Italie via la Sardaigne. Ce gazoduc viendra s’ajouter à celui existant qui passe par la Tunisie, le gazoduc Enrico Mattei – également connu sous le nom de Transmed – en hommage à l’ancien PDG d’ENI. Outre le gaz, ce gazoduc transportera également de l’hydrogène, de l’ammoniac et même un câble électrique sous-marin. Lors d’une conférence de presse conjointe le 23 janvier, Tebboune et son homologue italien ont rappelé que « l’Algérie est considérée comme un fournisseur [de gaz] principal et nous espérons aller plus loin, car de par sa position géographique, ce nouveau gazoduc fera de l’Italie l’entrée et hub énergétique de l’Europe.

    Plus important encore – et comme l’ont déclaré les autorités algériennes à leurs homologues européens – plus de gaz algérien nécessite plus d’ investissements , ce que l’ENI a accepté de faire. Cela permettrait, à son tour, de moderniser les infrastructures d’hydrocarbures de l’Algérie. Actuellement, l’Algérie exporte soixante milliards de mètres cubes vers l’Italie via le Transmed. Avec un deuxième gazoduc, Alger peut augmenter considérablement sa capacité d’exportation vers l’Italie et même d’autres pays européens.

    Lors de la réunion du 23 janvier, d’autres discussions ont été menées sur la coopération sur les activités spatiales et le transfert de technologie. Outre tous ces grands contrats, pour Tebboune, l’Algérie peut également bénéficier de l’expérience des petites et moyennes entreprises italiennes . Au cours du même voyage, Alger et Rome ont également célébré le vingtième anniversaire du Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération.

    Du point de vue italien, la visite du 23 janvier est un moyen d’affirmer davantage l’ambition de Rome de renforcer sa coopération et son développement avec le continent africain. Pour Meloni, l’Afrique du Nord est la priorité de Rome, en particulier son partenaire incontournable l’Algérie.

    Un terrain d’entente sur la Libye
    Outre le renforcement des liens entre l’Algérie et l’Italie, il y a d’autres problèmes en jeu en ce qui concerne l’Afrique du Nord ; par exemple, l’épineux dossier libyen, dans lequel Alger et Rome partagent des points de vue similaires en ce qui concerne la fin de la crise politique et de l’instabilité qui durent depuis une décennie, que certains experts considèrent même comme une guerre civile .

    La Libye constitue un défi sécuritaire majeur pour l’Algérie. Pour Alger, le caractère violent du conflit en cours en Libye contribue à des menaces complexes et multiples le long de la frontière orientale de l’Algérie. En janvier 2020, le président Tebboune a déclaré que « la sécurité de la Libye est le prolongement de notre propre sécurité [de l’Algérie] ». En août 2021, l’Algérie a accueilli une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays voisins pour relancer «l’Initiative de stabilité en Libye», au cours de laquelle Alger a réitéré son soutien au processus politique et à la feuille de route de la Libye qui auraient conduit à des élections en décembre de la même année. De même, suite à l’échec de l’organisation de ces élections, le président algérien a annoncé en avril 2022 qu’Alger accueillerait une deuxième conférence sur la Libye, soulignant le soutien d’Alger à la coordination internationale concernant ces élections.

    A cet égard, Rome, qui veut accroître sa visibilité politique et économique en Afrique du Nord, est consciente que la vision d’Alger ne peut être ignorée, car ils sont un voisin direct de la Libye avec des intérêts directs. De plus, en raison de sa neutralité entre les parties libyennes et de son rôle potentiel de médiateur dans ce conflit complexe, l’Italie – ainsi que d’autres États européens, comme l’Allemagne – s’est appuyée sur l’implication de l’Algérie pour ramener la paix et la stabilité chez son voisin. À cet égard, après sa visite à Alger, la Première ministre Meloni s’est rendue à Tripoli le 28 janvier pour discuter de questions politiques et de sécurité, telles que la migration illégale, avec son homologue libyen, le Premier ministre Abdulhamid al-Dbeibah, chef du gouvernement d’État Unité (GNU) à Tripoli. Au cours du voyage, Rome et Tripoli ont également signé un nouveau contrat gazier de 8 milliards de dollars , faisant allusion à la dépendance de l’Italie vis-à-vis de la Libye pour l’énergie, quel que soit le conflit.

    Un partenariat gagnant-gagnant entre Rome et Alger
    Comme ses prédécesseurs, Meloni veut continuer à renforcer les liens avec l’Algérie et positionner l’Italie comme leader en Méditerranée. C’était évident dans ses propos du 3 décembre 2022 : « Après des années de recul, nous aimerions retrouver notre rôle stratégique en Méditerranée. » Alors que la vision du regretté PDG d’ENI, Mattei – établir des relations équitables pour soutenir les pays nouvellement indépendants – est toujours en cours, depuis le début de la guerre en Ukraine, la question de l’indépendance énergétique de l’Europe a acquis une nouvelle urgence. Par conséquent, l’Italie sent qu’il existe des opportunités pour ses entreprises face à la crise énergétique de la région.

    Selon Andrea Dessi, responsable du programme Méditerranée, Moyen-Orient et Afrique à l’ Istituto Affari Internazionali , « depuis que la guerre en Ukraine a éclaté, il y a un alignement d’intérêts entre les entreprises publiques italiennes, telles que l’ENI et d’autres institutions, pour réinvestir [dans] l’espace méditerranéen et africain. Et la relation avec l’Algérie est le fer de lance de cette stratégie.

    La guerre en Ukraine a placé l’Algérie sur le devant de la scène européenne. Le géant nord-africain est devenu un choix incontournable en raison de sa capacité gazière et de son immense potentiel d’investissement économique. Sans aucun doute, c’est un gain immédiat pour Alger. Cependant, pour que ce gain actuel perdure, les autorités algériennes doivent miser sur une stratégie de long terme, ce qu’elles semblent faire avec l’Italie.

    L’Italie et l’Algérie visent un partenariat gagnant-gagnant qui profiterait non seulement aux deux pays, mais aussi à leurs voisins respectifs et au-delà. Bien gérées, Rome et Alger pourraient construire un pont géo-économique à long terme, robuste et viable entre les deux rives de la mer Méditerranée.

    Abdelkader Abderrahmane est chercheur principal non résident des programmes du Moyen-Orient au Conseil de l’Atlantique.

    Source

    #Algérie #Italie #Gaz #UE #Ukraine #Russie

  • Tripoli : 55 entités algériennes au 2e salon  »Made in Algeria »

    Tags : Libye, Algérie, exportations, exposition « Made in Algeria »,

    La deuxième édition de l’exposition  »Made in Algeria » (8 au 11 mars) s’est ouverte mercredi au parc des expositions international de Tripoli avec la participation de 55 entités économiques algériennes.

    L’exposition était sous les auspices du ministère libyen de l’économie et du commerce avec la participation de la zone franche de Misrata en tant que partenaire stratégique.

    Les entreprises algériennes exposantes spécialisées dans l’agro-alimentaire, la construction, les matériels médicaux, les équipements électriques et industriels.

    L’inauguration de l’exposition s’est déroulée en présence du sous-secrétaire du ministère libyen de l’économie et du commerce aux affaires des zones franches, Nouri Gatati, et du sous-secrétaire libyen aux affaires commerciales, Saad Al-Haneish, en présence de l’ambassadeur d’Algérie en Libye, Suleiman Shaneen, le président de l’Union générale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture libyennes, Mohamed Raied, le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Tripoli, Anwar Abu Sitta et plusieurs propriétaires d’institutions économiques participant à l’exposition.

    S’adressant exclusivement à Libya Herald , le président de la Chambre de commerce de Tripoli, Anwar Abu Sitta, a déclaré que la tenue de l’exposition « Made in Algeria » sur le terrain de la Foire internationale de Tripoli dans sa deuxième édition confirme l’importance des échanges et de la coopération entre les deux pays voisins. Ils ont un grand potentiel économique qui peut être utilisé au profit des deux parties, contribuant à diversifier les sources de revenus et offrant des opportunités d’emploi.

    Il a ajouté que la tenue de cette exposition par des entreprises algériennes pour la deuxième fois en Libye indique la remarquable stabilité dont la Libye a été témoin ces derniers temps. Il indique également la croissance économique croissante et la reprise d’activité de nombreux projets auxquels les entreprises algériennes peuvent contribuer. Cela peut être en fournissant certains des différents produits disponibles en Algérie ou en concluant des contrats et des accords pour mettre en œuvre certains projets ou pour participer à leur exploitation et à leur investissement, a-t-il expliqué.

    Le président de la Chambre de Tripoli a en outre ajouté que l’escalade du volume des échanges commerciaux entre les deux pays augmentera si les travaux reprennent au poste frontière (Debdeb-Ghadames) entre les deux pays, ce qui faciliterait le mouvement d’entrée et de sortie des commerçants, citoyens, biens et services entre les deux pays.

    Libya Herald, 09/02/2023

    #Algérie #Libye #Exportation

  • L’Algérie indignée par l’évasion française d’un militante recherchée

    Tags : France, Algérie, Amira Bouraoui, Tunisie,

    Amira Bouraoui, l’une des principales dirigeantes des manifestations de masse de 2019 qui ont fait tomber le président algérien, s’est enfuie en France, déclenchant une querelle diplomatique.

    Médecin de formation, le journaliste et militant s’est vu interdire de quitter l’Algérie dans l’attente d’un procès en appel mais n’a pas été en détention.

    Titulaire d’un passeport français, elle se serait rendue illégalement en Tunisie puis en France avec une aide diplomatique.

    L’Algérie a rappelé son ambassadeur à Paris pour cette affaire.

    Le ministère algérien des Affaires étrangères a accusé des diplomates français et d’autres personnels d’avoir participé « à l’évacuation illégale et secrète d’un ressortissant algérien ».

    Il a déclaré que l’incident était inacceptable et avait causé de graves dommages aux relations entre l’Algérie et la France, qui s’étaient récemment réchauffées après des décennies d’animosité.

    Bouraoui avait été condamné en 2021 à deux ans de prison pour « offense à l’islam » et insulte au président, mais faisait appel de la décision. Elle avait passé 11 jours en prison lorsque l’affaire a été portée devant le tribunal.

    Plus tôt cette semaine, elle a été arrêtée en Tunisie alors qu’elle tentait de prendre l’avion et a fait face à une audience d’extradition où un juge l’a libérée.

    Plus tard, elle a pu monter à bord d’un avion pour la France, où l’on rapporte qu’elle voulait aller rendre visite à son fils.

    Ni les gouvernements français ni tunisien ne se sont prononcés sur la question.

    L’Algérie a obtenu son indépendance de la France en 1962 après une guerre sanglante de sept ans, qui a mis fin à plus d’un siècle de domination coloniale.

    Les relations s’étaient en partie améliorées parce que la France cherchait de nouveaux fournisseurs de gaz alors que les pays européens boycottaient la Russie.

    Bouraoui était l’un des principaux dirigeants du mouvement antigouvernemental Hirak, qui a conduit le dirigeant de longue date Abdelaziz Bouteflika à démissionner en 2019.

    Son père Mohamed Saleh Bouraoui était un cardiologue bien connu et ancien officier supérieur de l’armée, qui dirigeait autrefois un hôpital militaire dans la capitale, Alger.

    Après le départ de M. Bouteflika, les protestations se sont poursuivies contre l’élite militaire, qui, selon les critiques, détient beaucoup de pouvoir dans la nation nord-africaine.

    Au cours des dernières années, les autorités algériennes ont renforcé la répression de la liberté d’expression, bloquant des sites Web et emprisonnant des journalistes.

    La station de radio sur laquelle Bouraoui animait une émission hebdomadaire, Radio M, a été interdite l’année dernière.

    BBC, 02/02/2023

    #Algérie #France #Amira_Bouraoui #Tunisie

  • Nous avons perdu inutilement nos relations avec l’Algérie – Aznar-

    Tags : Algérie, Maroc, Sahara Occidental, Espagne, Pedro Sanchez,

    José María Aznar, président du gouvernement espagnol de 1996 à 2004, a vertement critiqué Pedro Sánchez, l’actuel président du gouvernement, pour son tropisme pro-marocain. Il a également fustigé les résultats de sa dernière visite à Rabat.

    « Au Maroc, une opération spectaculaire a été réalisée », a-t-il ironisé d’emblée dans une publication sur sa page Facebook. « Aucun accord n’a été conclu, aucun consensus n’a été fait (par le Maroc) », a ainsi écrit José María Aznar.

    Pour lui, l’Espagne a perdu l’Algérie et a été humiliée par le Maroc. « Nous avons perdu nos relations avec l’Algérie et nous sommes humiliés par le Maroc. Difficile d’avoir un plus grand succès », a-t-il tonné.

    Et de lancer une nouvelle salve de critiques à l’adresse de Pedro Sánchez, « Je suis très contrarié que le président du gouvernement espagnol, quel qu’il soit, déçoive. Mais ça me dérange encore plus que le président du gouvernement espagnol se laisse détraquer ».

    L’Express, 03/02/2023

    Sanchez creuse un fossé avec l’Europe

    En votant contre la résolution du parlement européen condamnant les atteintes à la liberté d’expression au Maroc, l’Espagne a creusé un fossé avec ses partenaires de l’UE.

    La «réconciliation» entre l’Espagne et son voisin du Sud, le Maroc, a coûté cher et creusé un fossé entre les partenaires de l’UE, relève le journal allemand Tagesspiegel, qui estime que le premier ministre espagnol Sanchez, qui a reconnu la revendication du Maroc sur le Sahara occidental, espérait bien récolter les fruits lors de sa visite à Rabat, mais il a enfoncé un coin dans l’UE.

    En effet, le premier ministre espagnol Pedro Sanchez et son équipe ministérielle espéraient tant être «chaleureusement accueillis» à Rabat, car Sanchez a étonnamment basculé vers la ligne du Maroc dans le conflit sur le Sahara occidental.

    Mais le résultat que tout le monde connaît est ce que les médias espagnols qualifiaient d’«humiliation», puisque le chef de l’exécutif n’a même pas été reçu par le roi Mohamed VI qui a préféré prolonger ses vacances au Gabon que faire acte de présence au forum des affaires entre les deux pays.

    Pis encore, en contrepartie de sa soumission au chantage du régime du makhzen, il n’a rien obtenu : ni l’inclusion souhaitée par Madrid des enclaves espagnoles dans l’union douanière de l’UE, ni la délimitation des eaux territoriales autour des îles Canaries.

    Cela n’empêche que les eurodéputés espagnols ont récemment dû plier : lorsque le Parlement européen a adopté une résolution critique sur le Maroc le 19 janvier pour la première fois depuis des décennies en raison de la «détérioration continue» de la liberté de la presse, les eurodéputés socialistes espagnols se sont abstenus.

    Pour la publication, le hic est que la nouvelle politique espagnole d’«apaisement» envers le Maroc est un problème pour l’UE notamment pour d’autres États, dont la France et l’Allemagne, qui respectent toujours le droit international et ne reconnaissent pas la revendication du Maroc sur le Sahara occidental.

     L’opposition se déchaîne

    Le prix que paie Sanchez est élevé aussi au plan interne, puisque non seulement les partenaires de la coalition de Sanchez sont en colère parce qu’ils n’ont pas été consultés sur le rejet de la position jusque-là neutre de l’Espagne dans le conflit du Sahara occidental. Mais cette politique est aussi à l’origine de la réduction des approvisionnements de gaz en provenance d’Algérie, fait remarquer la même source.

    En effet, l’opposition interne continue de se déchaîner contre lui et s’interroge sur les dangers de cette politique de concession sans fin à l’égard du régime du makhzen qui a commencé par l’abandon d’une politique de neutralité de presque 50 ans sur le Sahara occidental.

    Elle lui rappelle que sous Sanchez, l’Espagne s’est rangée du côté de l’extrême droite en France par exemple, qui a pris la même décision de ménager le régime du makhzen lors de l’adoption à une écrasante majorité de la résolution contre le Maroc au parlement européen.

    La presse espagnole reproche ainsi au parti socialiste de Sanchez de se retrouver à la même table que les partis fascistes d’extrême droite en matière de principes de la liberté d’expression.

    A telle enseigne que, fort du soutien des anciens premiers ministres, le parti populaire de Feijoo Nunez lui lance le défi de tenir des élections anticipées.

    L’Algérie aujourd’hui, 06/02/2023

    #Algérie #Maroc #Espagne #Sahara_Occidental

  • Réserves d’or : l’Algérie domine le classement africain

    Tags : Algérie, or, finances, Afrique,

    Parmi les plus importants pays détenteurs d’or dans le monde figure l’Algérie, c’est en tout cas ce que nous pouvons constater en jetant un coup d’œil sur le dernier rapport du conseil mondial de l’or (World Gold Council).

    En effet, cette organisation a dévoilé le tableau des nations ayant les plus grandes réserves de cette matière et notre pays arrive en première position sur le plan continental.

    S’élevant actuellement à 173,6 t de ce précieux métal dont les prix ne cessent d’augmenter en raison des difficultés que subit l’économie mondiale provoquée par la pandémie de Covid-19, cette quantité importante permet à l’Algérie de dominer le classement africain.

    L’Afrique du Sud avec 125,3 t occupe la deuxième place et c’est à la Libye avec ses 116,6 t que la troisième place revient. L’Egypte arrive au pied du podium avec 80 t tandis que le Maroc est cinquième avec 22,1 t.

    Le Nigeria (21,3 t), l’île Maurice (12,4 t), le Ghana (8,7 t), la Tunisie (6,8 t) et le Mozambique (3,9 t) complètent le top ten africain.

    Dans le monde arabe, l’Algérie est troisième dans le tableau, puisque l’Arabie Saoudite (323,1 t) et le Liban (286,8 t) la devancent.

    Il est nécessaire de souligner que le stock d’or de l’Algérie est resté le même depuis quelques années déjà, puisque c’est la même quantité parue dans les rapports publiés par le WGC en 2020 et 2021.

    #Algérie #Or #Finances

  • Contribution : LADDH : Ligue des droits de l’Homme en Algérie ? Elle défend qui ? Qui la défend ?

    Tags : Algérie, droits de l’homme, LADDH,

    Par Amar Djerrad

    À l’attention de quelques commentateurs abrutis par la propagande de quelques officines françaises surtout ou des islamo-démocrates qu’ils suivent comme des moutons, encore aujourd’hui, alors que la vérité incontestable a surgi depuis des années.

    Le propre des idiots est que même lorsque le manipulateur leur avoue qu’il les a manipulés, ils ne le croient pas ! Il n’est pas normal que certains ne comprennent pas encore qu’un ennemi s’introduit toujours par le biais des siens, sans se poser de sérieuses questions sur leur probité, leurs intentions et leurs liens ! Ces ONG (NED, Canvas, Open Society, Open House, OPTOR, CFI) ne financent jamais des associations sans contrepartie, sans retour sur investissement. Il n’existe pas « d’aides » sans céder une partie de sa souveraineté !

    Les implications de ces ONG dont Canal France international, lié au Quai d’Orsay, ne sont pas une vue de l’esprit ! C’est une réalité prouvée. Des personnalités, des journalistes et des organisations algériennes ont bien bénéficié de formation et de financements étrangers. Le Dr Ahmed Bensaada, par exemple, dans son livre-enquête a bien cité les noms et les montants en dollars avec date. Il donne tout en détail avec des preuves documentaires ! À ce jour, aucune des personnes citées ne lui a apporté la contradiction et les contre preuves. Il serait fastidieux d’énumérer les bourdes commises avant et après l’apparition de son livre « Qui sont ces ténors autoproclamés du Hirak algérien ? ») dénonçant explicitement les accointances d’Algériens avec des organismes étrangers, initiateurs des « printemps », desquelles ils ont reçu des dizaines de milliers de dollars dans le but de les aider à faire changer le régime de leur pays.

    Ces bougres, dont les algériens connaissent les actions de sape et leurs magouilles, qui jugent en se substituant à la justice, ne se rendent même pas compte qu’en soutenant, avec leurs façons arrogantes et insolentes, ces associations-là et ces « journalistes », ils se présentent comme témoins à charges confirmant les accusations dont – elles font l’objet. Ce qui est curieux, c’est que la plupart se déclarent « journalistes » ! Oui « Journaliste. D’abord, il lèche, puis il lâche et il lynche » dit un proverbe anonyme. Il est vrai donc que les idiots, les lâches, les canailles et les traitres le resteront jusqu’au bout !

    En fait, ont-ils vraiment besoin de faire pression sur les institutions de leur pays en faisant appel à ce genre de « pseudo-justiciers », mal inspirés, pour contrer la force de la loi ? Ces lobbys de pression qui les instrumentalisent sont des fossoyeurs qui accablent plus qu’ils n’assistent avec leurs façons effrontées et pernicieuses ! Ils agissent ainsi pour justement les faire condamner en faisant en sorte que leur malheur, dont ils vivent aux dépens, dure le plus longtemps possible ! Quand on constate, de surcroit, des médias israéliens les relayer (eux qui tuent les journalistes), on a là la quintessence de l’argumentation à charge ! Ont-ils vraiment conscience de ce qu’ils font en suivant ce côté obscur?

    RAJ-Algérie (rassemblement-actions-jeunesse), Radio M et Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH, une Ligue parallèle), sont les premières « ONG » à subir la rigueur de la loi, par leur fermeture pour financement étranger illégal et activisme non conforme à leurs objectifs (Radio M, par exemple, n’a même pas d’agrément.)

    Rappelons encore les révélations du Dr Ahmed Bensaada* :

    Le Collectif des Familles de Disparus en Algérie (CFDA) a bénéficié de la NED de la somme de 462 900 $ (entre 2001 et 2014); cela fait en monnaie locale plus de 6 millions de Dinars algériens (DA) !

    Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) n’explique pas, à ce jour, les montants qu’elle a perçus. Elle a bénéficié d’un financement de 117 000 $ de la NED entre 2002 et 2010 (sauf en 2004). Soit plus de 15 millions de DA.

    Le RAJ-Algérie (rassemblement-actions-jeunesse) a bénéficié de la NED d’un financement de 427 000 $ entre 1997 et 2019. Soit plus de 56 millions de DA.

    Radio M a été financée par « Canal France International (CFI) » qui dépend du Quai d’Orsay. Entre 20 000 et 80 000 € (soit entre 3 millions et 10 millions de DA). Pour cette radio, la somme est plus proche de 80 000 (selon Bensaada).

    Prenons l’exemple de Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH). La LADDH fait presque exclusivement dans la politique (et la propagande) en relayant les thèmes de partis opposants et/ou en instrumentalisant des personnes condamnées pour infraction à la loi en les présentant comme « victimes de l’arbitraire »… et ce, uniquement dans l’objectif d’affaiblir le « pouvoir » pour celui d’un clan ou d’un milieu funeste. Ses rares actions pseudo-humanistes ne le sont que pour dissimuler la tromperie. Lors des manifestations populaires contre le 5ème mandat, la LADDH a été très active, mais pour imposer une « phase de transition » antidémocratique et anticonstitutionnelle suggérée depuis la France ! Me Bouchachi, un des autoproclamés (ex député et ex Président de la LADDH) a déclaré, en ces moments, « il n’y aura pas d’élections présidentielles le 4 juillet, le peuple a dit non! ».

    Il y a environ 7 ans la LADDH s’est permis une bourde dont on s’est demandé pour quel objectif et au profit de quelle officine !

    Elle a osé illégalement, avec culot, se convertir, pour un moment, en organisme de sondage et d’enquête qui a dû exiger un sérieux financement. Comment a-t-elle fait et avec quel argent si tant est qu’elle a réalisé cette enquête vraiment et honnêtement !

    Cette LADDH a dit avoir mené une enquête (ayant touché 4.500 ménages) sur « la pauvreté en Algérie » par laquelle elle a déduit que « 14 millions d’Algériens (1.932.000 familles) vivaient sous le seuil de la pauvreté », soit 35 % de la population algérienne estimée, en ces temps, à 40 millions.

    Il fallait donc pour les pouvoirs publics, coûte que coûte, assainir ce paysage associatif qui sombre, de plus en plus, vers de graves déviances, voire vers la traitrise !

    Que doit bien faire un État indépendant et souverain, face à des associations dites « ONG indépendantes » qui activent, par des financements étrangers, à déstabiliser cet État en fomentant des révoltes pour instaurer des gouvernements liges, assujettis à une puissance étrangère; dans le cas de l’Algérie, à la France ?

    La fermeture légale de ces associations, avec interdiction d’activer, est la moindre des réponses pour assurer la sécurité ! Quels pays, comme les USA et la France, ne l’ont pas fait ? À tort ou à raison, mais ils l’ont fait « pour des raisons sécuritaires » disent-ils.

    Pour apprécier une des pratiques incongrues de cette « Ligue des droits de l’Homme en Algérie » nous avons jugé opportun de republier cet article intitulé : « La LADDH (Algérie) : Ligue des droits de l’Homme ou organe de propagande ? »

    * https://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=475:2019-04-04-22-50-13&catid=46:qprintemps-arabeq&Itemid=119

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    La LADDH (Algérie) : Ligue des droits de l’Homme ou organe de propagande ?
    (par Djerrad Amar)
    La Ligue Algérienne des droits de l’Homme (LADDH) que l’on croyait organisme au service des droits de l’Homme, exclusivement, ne diffère pas en pratique des ONG occidentales, devenues au fil du temps, des officines de propagande au service des lobbies qui s’ingèrent dans les affaires des états pour influencer leurs politiques. La LADDH ne semble pas avoir échappé à l’instrumentalisation par ces milieux !

    Le dernier des Algériens connait ses objectifs et ses moyens. Elle est semblable à la « Ligue Arabe ». Elle ne fait que dans politique en se servant de faits divers, des « révoltes » fomentées, des thèmes de partis politiques opposants, des personnes condamnées ou en examen, en les présentant victimes de l’arbitraire etc. et ce uniquement dans l’objectif d’affaiblir le « pouvoir » pour celui d’un clan, d’un parti favori ou d’un milieu obscur ; jamais plus pour des objectifs humanistes comme elle se targue être. Voilà qu’elle devient, aujourd’hui, organisme de sondage et d’enquête dont-on se demande comment elle les finance si tant est qu’elle les fait réellement et honnêtement !

    A la question posée par le site « Algérie Patriotique » (1): « Y a-t-il, parmi ces ONG citées plus haut, celles qui activent en Algérie ? » à Ahmed Bensaada (docteur en physique de l’université de Montréal) suite à son livre, celui-ci répond : « Comme je l’ai précisé précédemment, il est indéniable que ces organismes œuvrent dans tous les pays arabes, plus ou moins discrètement. Ce qu’il y a d’intéressant avec la NED, c’est qu’elle publie, chaque année, la liste des subventions octroyées aux ONG locales. Ainsi, en ce qui concerne l’Algérie, la NED a subventionné la LADDH (Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme) en 2002, 2003, 2005, 2006 et 2010. Elle a aussi financé le Collectif des familles de disparus en Algérie sans interruption de 2005 à 2011, sauf en 2008. Je cite ces deux ONG à titre d’exemple, car elles ne sont pas les seules à avoir reçu des subsides. Étrangement, l’Algérie et l’Égypte ont disparu de la liste 2012 des subventions accordées par la NED aux pays arabes. Peut-être est-ce pour dissimuler les ONG algériennes et égyptiennes qu’elle finance ? »….

    Réponse, à une question, de Noureddine Benissad, Président de la Ligue algérienne des droits de l’Homme, LADDH : « Nous ne recevons ni de financements ni d’aides, ni de l’extérieur ni de l’intérieur. Nous travaillons sur des projets avec des partenaires dans des ONG sur des thématiques comme le font toutes les associations. Ce groupe qui pose la question des fonds et des bailleurs de fonds a choisi d’aller sur des logiques infamantes pour discréditer la ligue relayant certaines voix qui font le procès de certaines associations indépendantes ».

    Réponse, à la question « quels sont les bailleurs de fonds de la LADDH ? », de Kaddour Chouicha, Président du bureau d’Oran et « coordonnateur » de la LAADH : « (Rires). Je le jure que je ne les connais pas. C’est grave et je le sais, pourtant, je fais partie du bureau directeur de l’organisation. Mais vous pensez que c’est en vain que nous avons pris cette décision de bousculer le statu quo et de demander des comptes ? La réponse est non. Les choses vont de plus en plus mal et il nous était impossible de continuer ainsi. Justement, les portes nous ont été toutes fermées depuis que nous avons tenté de comprendre et d’en apprendre un peu plus. Sur ce sujet, Moumen Khelil avait tenté une fois de nous étaler un bilan par dictée et nous avons refusé, car nous voulions qu’il soit écrit pour que nous puissions le vérifier et garder une copie pour l’archiver. Je me rappelle que la somme dépassait largement les deux milliards. Pour la copie, nous ne l’avons pas eue jusqu’à aujourd’hui ».

    Cette LADDH dit avoir mené une enquête (ayant touché 4.500 ménages) sur « la pauvreté en Algérie » (2) par laquelle elle détermine que « 14 millions d’Algériens (1.932.000 familles) vivent sous le seuil de la pauvreté », soit 35 % de la population algérienne estimée à 40 millions. Comparant cela avec le Maroc !

    Observons ceci :

    Selon un récent rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), « Près de 05 millions de Marocains vivent sous le seuil de pauvreté, avec à peine un peu plus de 12 DH par jour…situés essentiellement en milieu rural »

    Donc, selon notre LADDH et son « enquête », les marocains sont beaucoup mieux lotis voir plus riches que les algériens qui, pourtant, disposent du pétrole que les marocains n’ont pas ! :

    – Maroc : 5 millions de pauvres avec 34 millions d’habitants (soit 14,7%)

    – Algérie : 14 millions de pauvres avec 40 millions d’habitants (soit 35%)

    Selon l’enquête de notre LADDH, il y a eu 5 millions de pauvres, en plus, pour la seule année 2015 ; c’est à dire plus que tous les pauvres du Maroc ! (car on avait, selon elle, 9 millions en 2014 )

    Il y a mieux ! Selon le récent rapport de la Banque Mondiale (3), le nombre de pauvres en Afrique sub-saharienne a augmenté de 100 millions sur 25 ans, soit 4 millions par an en moyenne.

    Donc d’après l’enquête de la LADDH, l’Algérie a eu une augmentation en 2015 (soit en 01 an) plus de pauvres que la moyenne (sur 25 ans) de toute l’Afrique sub-saharienne qui est composée de 38 pays regroupant près d’un milliard d’habitants !!

    Que dire de plus sur notre LADDH ?

    (1) https://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=242:ahmed-bensaada-a-algerie-patriotique&catid=46:qprintemps-arabeq&Itemid=119

    (2) https://www.lematindz.net/news/22055-un-algerien-sur-trois-vit-en-dessous-du-seuil-de-pauvrete.html

    (3) https://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2015/10/16/africa-gains-in-health-education-but-numbers-of-poor-grow

    P.S.: Les opinions exprimées ici n’engagent que leur auteur

    #Algérie #LADDH

  • Fonds détournés: Les pas franchis par l’Algérie font taire tous les sceptiques

    Tags : Algérie, récupération des fonds détournés, confiscation des biens pillés,

    Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali, a salué mardi les pas gigantesques franchis par l’Algérie dans la récupération des fonds détournés et la confiscation des biens pillés, soulignant qu’ils étaient à même de faire taire tous les sceptiques.

    Intervenant à l’issue du vote du projet de loi sur la prévention et la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, au siège de l’APN, M. Boughali a salué « les pas gigantesques franchis par l’Algérie dans la récupération des fonds détournés et la confiscation des biens pillés », soulignant que « les chiffres faramineux annoncés récemment par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à ce sujet, sont à même de faire taire tous les sceptiques ».

    Le président de l’APN a fustigé ces sceptiques qui, a-t-il dit, « sortent la même rengaine pour décrédibiliser l’État et mettre en doute sa volonté de lutter contre la corruption et poursuivre les corrupteurs, et qui, dans le même temps, passent sous silence la corruption qui ronge des institutions qui prétendent construire et exporter la démocratie et taisent les crimes barbares dont sont victimes les militants des causes justes qui défendent les droits de leurs peuples à la vie et à la liberté ».

    Boughali a, dans ce cadre, rappelé l’affaire de la militante sahraouie SultanaKhaya, qui, selon des médias, a été victime d’un scandale de corruption au Parlement européen impliquant le Maroc l’ayant évincée du Prix Sakharov pour la liberté de pensée.

    Cette affaire « met à nu cette connivence flagrante et vient s’ajouter aux épisodes de l’implication dans des affaires de corruption et d’achat des consciences », a-t-il soutenu.

    Le changement qui s’opère en Algérie pour édifier un Etat de droit est « global et intégré », et ce dans le cadre de « la stratégie engagée par l’Algérie depuis l’accession au pouvoir de M. Abdelmadjid Tebboune, et qui a instauré un système législatif avec pour principal objectif l’institution d’un Etat de droit où les Algériens sont égaux en matière de droits et devoirs ».

    L’Algérie nouvelle « commence à remédier à toutes les situations à travers l’application de la loi, chose que le président Tebboune n’a eu de cesse de souligner », a-t-il ajouté, précisant que « cette mission a été confiée au pouvoir judiciaire ».

    L’adoption d’un projet de loi traitant des principaux aspects de la corruption « témoigne de la poursuite des démarches visant à réaliser le changement escompté », a-t-il dit.

    Depuis le début de la législature, le parlement a entamé « l’actualisation des lois ainsi que leur adaptation à la Constitution amendée », a-t-il fait savoir, précisant que « parmi les premières lois figure celle relative à la lutte contre toutes les formes de corruption ».

    L’Algérie, a-t-il poursuivi, a « franchi de grands pas dans ce sens et redressé la situation dans un délai ne dépassant pas trois ans ».

    Par ailleurs, M. Boughali a salué la revalorisation des salaires, des pensions de retraite et de l’allocation chômage décidée par le président de la République lors du dernier Conseil des ministres, soulignant qu’elles « servent toutes l’intérêt du citoyen, pour garantir une vie décente et honorer les engagements du président de la République envers le peuple algérien ».

    Médias

    Boughali insiste sur l’élaboration de lois claires et transparentes

    Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali, a mis l’accent, mercredi à Alger, sur la nécessité d’élaborer des lois claires et transparentes pour permettre aux médias de jouer leur rôle, à savoir informer la société.

    Présidant l’ouverture d’une journée d’étude sur « les règles du service public dans la législation médiatique en Algérie » organisée au siège de l’APN, M. Boughali a expliqué que « la nouvelle vision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à reconstruire des systèmes intégrés adhérant tous au processus d’édification d’une société moderne au sein de laquelle les médias jouent un rôle majeur, en tant que l’un des plus importants moyens d’éclaircissement et de progrès sociétal, nécessite des lois claires et transparentes pour l’exercice de la profession, permettant à ses acteurs d’être à la hauteur des aspirations de la société ».

    Boughali a indiqué que « les nouveaux textes régissant les médias proposent l’élaboration d’un statut particulier définissant les conditions d’exercice de la profession, ainsi que ses droits et devoirs ».

    Il s’agit aussi de la « mise en place d’un Conseil d’éthique et de déontologie de la profession de journaliste qui prendra en charge l’élaboration d’une charte protégeant, à la fois, le journaliste et la société, du risque des médias tendancieux, du discours de discrimination et de haine, et de la diffusion d’idées contraires aux constantes et à la morale », a-t-il ajouté.

    Ces textes interviennent dans un contexte où « l’espace médiatique regorge désormais de supports médiatiques permettant à tout un chacun d’être journaliste rapporteur d’informations », a fait observer, M. Boughali qui a mis l’accent sur la nécessité « d’examiner minutieusement cette matière médiatique qui souffre de crédibilité, en la traitant à travers le cahier des charges du secteur de l’audiovisuel qui devrait mettre fin à l’anarchie numérique dans le domaine médiatique ».

    Le président de l’APN a également réaffirmé « le rôle des médias dans la défense de l’Algérie, de ses acquis et de ses intérêts, de l’unité de ses composantes, la préservation des principes et des constantes de la nation, la consécration des courants de la pensée et la mise en valeur de la diversité culturelle », soulignant l’importance pour ce secteur (médias) d’avoir des « ressources financières durables afin de pouvoir poursuivre son rôle dans l’orientation et la formation de l’opinion publique nationale ».

    Boughali a salué le rôle des sommités médiatiques algériennes qui ont pu, a-t-il dit, « atteindre l’excellence durant le mouvement national et pendant la glorieuse guerre de libération, et dont les contributions se sont poursuivies durant la bataille d’édification et de construction ».

    Aujourd’hui l’entreprise, 01/01/2022

    #Algérie #fonds_détournés

  • Algérie: Présence en 2022 au sein des organisations internationales

    Tags : Algérie, organisations internationales, diplomatie, Conseil de Sécurité

    L’intense activité diplomatique que connait l’Algérie depuis l’accession au pouvoir du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, lui a permis de consolider sa présence en 2022 au sein des plus importantes organisations internationales et régionales et instances continentales, constituant ainsi une reconnaissance par la communauté internationale de son rôle éminent en tant que puissance agissante en faveur de l’instauration de la sécurité et la stabilité dans le monde, mais aussi le renforcement des droits de l’homme.

    Dans ce cadre, l’Algérie a été brillamment élue en tant que membre du Conseil des droits de l’Homme (CDH) des Nations unies pour la période 2023-2025, en reconnaissance à son rôle de pays pivot dans sa région, soucieux de promouvoir les principes et valeurs des droits de l’Homme dans le monde.

    L’accession de l’Algérie au CDH, à partir du 1er janvier 2023 pour la 3e fois depuis la création de cet organe en 2006, lui permettra non seulement d’œuvrer à la promotion et à la protection des droits de l’Homme à travers le monde, mais aussi de confirmer la place qui est sienne au concert des nations.

    Le candidat algérien, l’ambassadeur Larbi Djacta, a été, lui aussi, brillamment réélu à la présidence de la Commission de la fonction publique internationale (CFPI) de l’ONU contre le candidat du Maroc, El Hassane Zahid, en obtenant un score de 121point contre 64 pour le candidat marocain.

    Parmi les fruits du retour en force de la diplomatie algérienne, l’élection de l’Algérie, par acclamation, et pour un mandat de quatre ans à compter du 1er janvier 2023, au Comité chargé des Organisations Non Gouvernementales et à la Commission de la Science et de la Technique au Service du Développement de l’ECOSOC de l’ONU.

    L’Algérie, en la personne de sa représentante permanente auprès de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), Salima Abdelhak, a été élue en tant que vice-présidente de la 27e session de la Conférence des Etats parties à la Convention sur l’interdiction des armes chimiques (CIAC) qui s’est déroulée à La Haye du 28 novembre au 2 décembre 2022.

    L’Algérie a été élue, en 2022, membre du Conseil d’administration de l’Union internationale des télécommunications.

    Au niveau continental et régional, et sur proposition du président de la République, le candidat de l’Algérie Dr. Cherif Rahmani a été élu à l’unanimité en qualité de membre du Panel des éminentes personnalités du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP).

    L’élection de Dr. Rahmani assurera à l´Algérie une présence continue dans cet organe de l’UA chargé d’évaluer les réalisations des Etats membres du MAEP en matière de bonne gouvernance.

    Pour sa part, le membre du Conseil de la nation, Abdelmadjid Azzedine a été élu président du Groupe géopolitique de l’Afrique du Nord au Parlement panafricain (PAP), alors que le sénateur, Abdelkrim Koreichi a été plébiscité président de la Commission des affaires étrangères et politiques et de la sécurité nationale au Parlement arabe.

    Par ailleurs, l’Algérie a été élue à l’unanimité à la présidence du Comité de lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidentale (CLCPRO) pour les années 2023 et 2024.

    Cette élection est intervenue en reconnaissance aux efforts de l’Algérie dans lutte contre le criquet migrateur.

    Dans le même ordre d’idées, le secrétaire général de l’Assemblée populaire nationale (APN), Azzedine Khennouf a été élu membre du comité exécutif de l’Association des secrétaires généraux des parlements arabes.

    L’Algérie avance résolument sur la voie de l’adhésion au Conseil de sécurité et aux BRICS

    Après avoir réussi, grâce à sa diplomatie efficace, à être un élément actif au sein de la communauté internationale, l’Algérie avance aujourd’hui résolument et en toute confiance vers le renforcement de son influence et œuvre pour l’obtention de la qualité de membre non-permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, et à adhérer aux BRICS grâce à ses acquis politiques et économiques, obtenus depuis l’élection du président Tebboune à la tête du pays.

    En 2022, l’Algérie a présenté sa candidature à un siège non permanent au Conseil de sécurité pour la période 2024-2025 lors des élections qui se tiendront dans le cadre de la 77ème session de l’Assemblée générale des Nations unies en juin 2023, et mène une campagne basée sur les directives de M. Tebboune relatives à la politique étrangère, ainsi qu’aux principales haltes de l’histoire de la diplomatie algérienne.

    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a souligné, dans ce sens, que l’obtention d’un mandat au Conseil de sécurité « constituera une occasion renouvelée pour l’Algérie de réaffirmer ses principes et de partager sa vision concernant les questions figurant à l’ordre du jour de Conseil de sécurité en matière de paix et de sécurité internationales ».

    Ce sera également l’occasion pour faire entendre la voix africaine au sein de cette instance internationale et renforcer la coopération en vue de relever les défis auxquels fait face le continent, en sus de continuer à jouer son rôle de force active pour instaurer la paix et la stabilité dans la région, et d’apporter son plein appui à la mise en œuvre de solutions africaines aux problèmes africains.

    Dans le domaine économique, l’Algérie s’emploie à intensifier ses activités à travers une stratégie globale d’orientation de la coopération internationale, selon la logique de l’équilibre des intérêts, et ce, dans le souci de la concrétisation des objectifs du programme ambitieux de développement à travers lequel l’Algérie vise une place digne au rang des pays émergents.

    Suite à sa participation à la session de dialogue de haut niveau du groupe « BRICS », tenue en juin dernier, le Président de la République a annoncé, dans ce sens, que l’Algérie cherche à relever le produit intérieur de manière à lui permettre de rejoindre ce groupe qui compte les pays dont la croissance économique est la plus rapide au monde (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).

    Après avoir affirmé que « le groupe BRICS intéresse l’Algérie, étant donné qu’il s’agit d’une puissance économique et politique », le Président Tebboune a estimé que « l’adhésion à ce groupe protègera l’Algérie, pionnière du principe de non-alignement, des frictions entre les deux pôles », soulignant la capacité de l’Algérie à apporter une valeur ajoutée à ce bloc.

    Les efforts de l’Algérie pour rejoindre ce bloc économique ont été salués par la Russie, la Chine et l’Afrique du Sud.

    APS, 31/12/2022

    #Algérie #Diplomatie #Organisations_internationales

  • Ce qui sème les troubles entre la France et l’Algérie

    Tags : Algérie, Maroc, France, Islam, mosquée de Paris, Mohamed Moussaoui, espionnage, Harkis, mémoire,

    Il est temps de nous poser la question. Depuis la proclamation de l’indépendance de l’Algérie le 05 juillet 1962, de part et d’autre de la Méditerranée, des personnalités de bonne foi ont œuvré pour un vrai rapprochement entre les deux pays, malgré le passé colonial douloureux et la guerre meurtrière d’indépendance algérienne (1954-1962). Pourquoi ont-elles échoué ?

    Une Contribution du Docteur Ahmed Hamdane Bensellam
    Ces tentatives sont restées vaines en raison du positionnement du parti unique de l’époque le Front de libération nationale (FLN) et I’ Armée nationale populaire (ANP) qui tiraient leur légitimité des faits héroïques de la guerre d’indépendance contre la France.

    Mais, la présence d’une communauté algérienne ou d’origine algérienne en France remet en cause régulièrement la « politique nihiliste d’un pouvoir en quête de rassemblement populaire autour du rejet de la France et des français ».

    Si actuellement les relations algéro-françaises ne sont guère reluisantes à cause des propos dégradants du Président Macron envers le peuple algérien et ses institutions, la faute incombe également aux ambassadeurs des deux Pays que sont François Gouyette pour la France et Mohamed Antar Daoud pour l’Algérie.

    Ni l’un ni l’autre n’ont jamais su instaurer un dialogue apaisé et dirigé vers l’avenir des deux peuples. Ce qui n’est pas pour rassurer celui de notre communauté installée dans l’Hexagone.

    Ils ont été incapables de bloquer ces forces occultes tapies dans l’ombre, quand ils ne les auraient pas aidés à trouver un terrain favorable pour mener des actions à l’intérieur même de cette communauté algérienne de France, en y introduisant des perturbateurs déguisés en nationalistes, pour briser les élans des Algériens et franco-Algériens de France.

    Nous sommes en mesure de désigner certains de ces personnages douteux, agissant en France en ayant l’oreille des dirigeants des deux pays, dans le but de distiller vicieusement leurs pensées.

    Commençons par le groupe le plus dangereux d’entre ces semeurs de discorde :

    Premier groupe : Les fils et filles de harkis : François-Aïssa Touazi, Louisa Mammeri, Jeanette bougrab

    En parcourant le livre de Marc Endeweld intitulé « le Grand Manipulateur », il est facile de constater que le président Emmanuel Macron, aidé par le marocain Alexandre Benalla et le fils de harki François Aïssa Touazi, s’était rapproché de deux oligarques algériens, Ali Haddad aujourd’hui en prison et lssad Rebrab récemment sorti de prison.

    Ces deux personnages sont des amis personnels de Touazi, qui les représente en France, comme détaillé dans le livre d’Endeweld, non sans amasser des sommes coquettes pour services rendus.

    Notons que le groupe Cevital de Rebrab a confié plusieurs prestations rondement rémunérées au sulfureux Alexandre Benalla, propriétaire depuis le Maroc de la société de sécurité « Velours ».

    Dans cette entreprise de déstabilisation, Touazi est secondé par Malika Benlarbi, une algérienne associée du diplomate sulfureux Boris Boillon dans une société commerciale. Ce dernier, qui a occupé comme dernier poste prestigieux celui d’ambassadeur de France à Tunis, a fait l’objet en 2017 d’un procès pour « faux et usage de faux », « abus de biens sociaux », « blanchiment de fraude fiscale » et « manquement à l’obligation déclarative de transfert de capitaux »…

    Pour rappel, Boris Boillon a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris pour ces deux derniers chefs d’accusation, le 2 juillet 2021, il est exclu de l’ordre de la légion d’honneur.

    Comme on le constate, les réseaux de François Aissa Touazi sont tentaculaires. C’est à lui que son ami diplomate Xavier Driencourt a été désigné en poste à Alger par deux fois dans sa carrière, de 2007 à 2012 et de 2017 jusqu’au printemps 2021.

    Touazi, qui est parent avec le patron du site TSA, Lounès Guemache, est celui qui nourrit le plus la France Algérie. A ce titre, il a souvent accompagné Emmanuel Macron lors de ses voyages à Alger.

    Cet ancien « conseiller pour le Maghreb » de l’ex Ministre des affaires étrangères françaises Douste-Blazy, est aujourd’hui un des pivots centraux de la « Macronie », cette planète autour de laquelle gravitent agents d’influence et membres de l’équipe Macron.

    D’autre part François Aïssa Touazi, est entre autres l’ami intime de l’ancien président de l’assemblée nationale Amar Saidani. Ce dernier est réfugié au Maroc grâce aux réseaux marocains de François Touazi et de Bariza Khiari.

    Louisa Mameri. Elle est celle qui haranguait le Président Macron lors de la célébration du 11 novembre dernier : « Merci Monsieur le Président pour tout ce que vous avez fait pour les harkis ».

    Louisa Mameri s’est malicieusement rapprochée de l’ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed Antar-Daoud, usant d’atouts auxquels I‘Ambassadeur n’était pas insensible. Louisa Mammeri, qu’accompagne souvent sa fille Dorra, espère jouer un rôle de premier plan dans les relations entre les deux pays, tout comme elle compte vendre avec son mari le siège du nouveau consulat Algérien de Rouen et se servir d’une belle commission…

    Jeanette Bougrab est la fille de Lakhdar Bougrab, harki, caporal-chef de l’armée française décoré de la Légion d’honneur à titre militaire et de Zohra, elle-même fille de harki.

    Dans une séquence vidéo, Jeanette Bougrab s’insurge contre le FLN qui a « égorgé son grand père » et qui a mis une balle dans la tête de son oncle » alors qu’ils ne le méritaient pas dira-t-elle…

    Deuxième groupe : Les hommes d’affaires

    Dans cette nébuleuse on notera les discrètes interventions d’un opportun de renom, Farid Belkacemi qui aida énormément lssad Rebrab dans ses investissements en France.

    De même Kacem Aït Yala, né au Maroc à la fin des années 50, qui a placé la plupart de ses investissements au Maroc, avant de devenir Président de la CACI France. Lui également est très lié à Bariza Khiari qu’il avait introduit dans le conseil d’administration de la CACI France.

    Ces deux intermédiaires, auxquels on pourra associer Prosper Amouyal, Milliardaire issu d’une famille juive d’origine berbère marocaine installée à Béchar, tentent depuis des lustres d’influer sur les relations entre Alger et Paris à travers leurs réseaux, dans le seul intérêt des responsables politico-industriels français et leurs alliés étrangers !

    Le troisième groupe : La société civile

    Bariza Khiari

    L’ex-sénatrice franco-algérienne de Paris dans le groupe socialiste, Bariza Khiari, roule ouvertement pour le Makhzen. Membre du groupe sénatorial d’amitié France-Maroc, elle se sert d’une fondation qu’elle a créée fin 2017 avec le lobbyiste pro-marocain Gilles Pargneaux pour « influencer l’Union européenne ». Cette fondation est partenaire de l’OCP Policy Center, le think-tank d’OCP, l’Office chérifien des phosphates ! Elle est par ailleurs l’amie d’Alain Berger, « ex-lobbyiste de Rabat pour l’accord de pêche Maroc-UE au sein de Hill & Knowlton, avec pour associés les marocains Mohamed Cheikh Biadillah, et l’ancienne ministre marocaine Mbarka Bouaïda…

    Bariza Khiari a rejoint le conseil d’administration de la Fondation de l’islam de France. Cette fondation présidée par Victor Bencheikh est devenue un nid d’espions marocains et saoudiens.

    En effet, Victor Bencheikh et son acolyte Sadek Sellam travaillent pour la ligue islamique mondiale, organisation Intimement liée au régime wahabite de la maison des Saoud. Bencheikh est d’ailleurs né en Arabie Saoudite et est de nationalité Saoudienne…

    Notons que Victor a créé le 02/01/2014 une société commerciale, dont le N° de SIRET est : 799 349 469 00038, aux fins de percevoir, entre autres, des financements d’Arabie Saoudite, mais cela ne l’empêche nullement d’en redemander… Durant son dernier séjour en Jordanie du 23 au 29 octobre dernier, Victor n’a cessé de solliciter de l’argent pour ses dépenses personnelles à ses hôtes.

    Franc-maçon, Victor Benchikh participe régulièrement à des rencontres dans les loges maçonniques à l’étranger. Il avait accompagné au Maroc le Grand Maître de la Grande Loge de France, Alain-Noël DU BART, dès son accession à la tête d la Fondation de l’Islam de France, Ie 08 décembre 2018…

    Mohammed Moussaoui

    Président du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, originaire de la région du Figuig dans l’extrême-est du Maroc, tente de marocaniser la France en y recourant à travers le culte musulman.

    Le portefeuille relationnel de Moussaoui est étoffé principalement par Bariza Khiari et son mari, Saad Khiari ainsi que de l’inénarrable Victor Ghaleb Bencheikh.

    Faut-il encore rappeler qu’il se fit interpeller en direct, il y a quelques années sur un plateau de télévision par un jeune responsable associatif musulman, qui avait affirmé qu’il « n’était qu’un vulgaire agent des services spéciaux marocains ».

    Comme on le voit, les relations entre Paris et Alger ne pourront évoluer vers plus de confiance et de sérénité, dès lors qu’elles ont été confisquées par des milieux hostiles à l’Algérie.

    Le Président Abdelmadjid Tebboune vient d’ailleurs de le confirmer. S’exprimant vendredi soir lors d’une rencontre avec des journalistes diffusée sur la chaîne de télévision publique il a soutenu que « Les relations entre les deux pays doivent désormais obéir à un traitement d’égal à égal (…) L’Algérie ne tolérera aucun diktat. L’établissement de relations avec la France ne sera pas synonyme de placement sous sa tutelle ».

    Les points de vue exprimés dans les contributions sont strictement ceux de l’auteur et ils ne reflètent pas forcément ceux de notre rédaction.

    Alger-Paris, les semeurs de discorde ne désarment pas ! 2ème partie

    Lorsque nous avions il y a quelques jours dénoncé le rôle d’agent des services secrets du Maroc, Mohammed Moussaoui et des alliés Algériens, de nombreux lecteurs auraient pu peut-être considérer que nos révélations étaient fantaisistes.

    Une Contribution du Docteur Ahmed Hamdane Bensellam

    Il a fallu que le N° 2573 de l’hebdomadaire Le Point, édité le jeudi 2 décembre 2021 en parle pour nous conforter dans nos écrits.

    Sous le titre de « L’offensive des services secrets marocains sur l’islam de France », l’hebdomadaire français publie une longue enquête sur comment un espion du royaume chérifien a été chargé d’infiltrer le Conseil français du culte musulman !

    Nous apprenons ainsi que Mohamed B, né en juin 1964 au Maroc, était détenteur d’une carte de résident français depuis octobre 2010. Fiché par la Police, un mandat d’arrêt aurait été lancé contre lui le 13 février 2018, affirme le Point, après des poursuites pour corruption d’agents publics en France.

    Connu comme espion des services secrets marocains de la Direction générale des études et de la documentation (DGED) sous le nom de code : M118, il serait également soupçonné, selon les informations de l’hebdomadaire français, d’avoir cherché à exercer une emprise sur l’islam de France en « tamponnant le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui. »

    Mohammed B. serait en fait l’agent traitant du président du Conseil français du culte musulman (CFCM), le Franco-Marocain Mohammed Moussaoui. A ce titre il est affirmé avoir « été derrière tous les grands projets de ces dernières années pour asseoir l’influence du Maroc sur de nombreuses mosquées françaises et contrer ainsi les intérêts du rival algérien, n’hésitant pas à faire pression sur tel ou tel représentant du culte local pour permettre l’ascension de son poulain, Mohammed Moussaoui. »

    Depuis plus de dix ans que tout le monde savait que Moussaoui était à la solde des services marocains.

    D’après les informations du Point, les liens entre le président du CFCM et le Maroc sont aujourd’hui si forts que les quittances de loyer de l’appartement parisien occupé par Mohammed Moussaoui sont directement adressées à un certain Samir X., numéro 3 de la DGED à Paris. Ce dernier, qui agit sous couvert diplomatique – il est officiellement considéré comme attaché à l’ambassade du royaume du Maroc en France –, règle ainsi une note de plusieurs milliers d’euros par an !

    Or Moussaoui compte parmi ses proches amis de nombreux Algériens, ou franco-algériens dont Bariza Khiari, ancienne sénatrice de Paris, Victor Ghaleb Bencheikh, le président de la Fondation de l’islam de France et l’islamologue Sadek Sellam…

    Comme nous l’affirmions dans notre précédente publication, ces trois individus ont choisi clairement d’être aux côtés de Mohammed Moussaoui dans sa conquête des mosquées de France. Et hormis les problèmes de papiers de Sadek Sellam qui ne lui permettraient pas de quitter le territoire français, Bariza Khiari et son époux Saad ainsi que Victor Bencheikh sont très souvent en visite ‘’d’affaires’’ au Maroc et certains pays du Golf, pays connus pour leur hostilité envers l’Algérie.

    Il est également temps de parler de l’ambassadeur d’Algérie en France, Antar-Daoud, qui dès sa nomination a entamé la surprenante démarche de fréquentation des milieux harkis et autres mouvements hostiles à l’Algérie.

    Ce diplomate algérien s’affiche sans vergogne avec Louisa Mameri, fille de harki, tout en recevant à l’ambassade et dans sa résidence à Neuilly des pseudo Algériens qui roulent pour des puissances étrangères qui complotent contre l’Algérie !

    C’est sous leur influence qu’il a induit en erreur ses responsables, en faisant croire que le Président Macron et l’actuel gouvernement n’appréciaient guère les dirigeants Algériens. Il n’a eu cesse de de critiquer la France, de se réunir avec les associations algériennes pour leur demander de dénoncer l’influence des juifs en France, créant personnellement les tensions ayant abouti à une détérioration des relations entre nos deux Pays…

    Rappelons qu’Antar Daoud avait tenu des propos considérés comme indécents par la presse française. Au forum organisé par le journal El Moudjahid, le diplomate avait déclaré : » Il est inadmissible que l’Algérie, qui possède la plus grande communauté étrangère en France avec 18 consulats, ne puisse pas constituer un levier de commande pour intervenir non seulement dans la politique algérienne, mais (aussi) au niveau de la politique française « . Une inacceptable ingérence !

    Ce genre de propos irréfléchis et dangereux par leurs sournoiseries font bien évidemment le jeu de l’extrême droite française. Plusieurs ténors du Parti d’extrême droite le Rassemblement National se sont alors emparés des propos de Mohamed Antar Daoud, s’attaquant de nouveau à la diaspora algérienne dans un contexte électoral dominé par des débats sans fin sur l’immigration et l’islam en France…

    Plus grave encore, le premier représentant des algériens qui recevait Bariza Khiari, Victor Bencheikh et son amie Louisa Mameri, n’a jugé à aucun moment utile de réagir à leurs discours lui détaillant comment il fallait dompter la communauté algérienne de France ! Incompréhensible…

    De l’autre côté, l’ambassadeur de France Alger, François Gouyette, a mis de l’huile sur le feu par son comportement méprisant.

    Pour rappel, le diplomate français avait été au cœur d’une polémique au mois de novembre 2020, lorsqu’il avait, en l’absence du chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune (atteint du Covid et hospitalisé en Allemagne), engagé des discussions avec des partisans de l’instauration d’une période de transition, et de surfer, comme l’affirmaient Amira Slim (ex-RND) et Kamel Belarbi (FLN), « sur un dangereux scénario imaginaire de la vacance du pouvoir ».

    François Gouyette avait rencontré de hauts responsables d’Etat et des politiques, entre autres le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP) et la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT).

    Finalement, ces deux ambassadeurs n’ont pas sur protéger les intérêts communs, ni su bâtir cette confiance qui constitue une assise pour le développement des relations entre les gouvernements, lesquelles peuvent être, à leur tour, fructueuses pour nos peuples respectifs.

    A ce titre ils devraient voir leur mission écourtée, pour le bien de tous !

    Source : Maghreb TV

    #Maroc #Algérie #France #Lobbying #Mohamed_Moussaoui #Islam

  • Qatargate : Qui est Bettahar Boudjellal, alias « l’Algérien »?

    Tags : Qatargate, Parlement européen, Antonio Panzeri, Francesco Giorgi, Eva Kaili, corruption, Moroccogate, Maroc, DGED, Yassine Mansouri, Mohammed Bellahrach,

    Au Qatargate, Bettahar Boudjellal, surnommé « l’Algérien », joue un rôle majeur. C’est pourquoi la justice belge voudrait l’interroger. Un mandat d’arrêt international a été lancé contre lui.

    Boudjellal est un expert qatari des droits de l’homme et conseiller du gouvernement de Doha. Il est également conseiller auprès du Comité national des droits de l’homme du Qatar et directeur du Centre arabe pour le droit international humanitaire et l’éducation aux droits de l’homme.

    Le Qatar, sous le commandement du ministre du Travail Ben Samikh Al Marri Ali, et avec l’aide de l’assistant Bettahar Boudjellal, dit « l’Algérien », a soudoyé plusieurs individus. Dans ce cas particulier, l’argent devait « améliorer l’image en matière de droits des travailleurs, qui s’était détériorée suite aux signalements d’abus sur les chantiers de construction des stades de la Coupe du monde 2022 ». L’équipe serait composée d’Antonio Panzeri et de Francesco Giorgi, qui se partageraient l’argent à parts égales.

    Selon Facebook, l’Algérien travaille à Doha et a étudié le droit (droit public international) à l’Université Jean-Moulin Lyon-III. Il vient d’Oran (Algérie) et y a fait ses études secondaires.

    Boudjellal est assez préoccupé par la question palestinienne. Lors d’une conférence, il a récemment demandé que la mémoire de la souffrance des Palestiniens soit entretenue dans la société, notamment en sensibilisant les enfants à la crise palestinienne. « Chaque enfant français a le souvenir d’un Juif qui a été tué », ajoutant que les enfants devraient être éduqués sur le conflit palestino-israélien. Il a également déclaré que les réfugiés palestiniens devraient envoyer leurs plaintes au Conseil des droits de l’homme. Une différence peut être faite si la majorité des 7 millions de réfugiés palestiniens agissent et se plaignent, a-t-il dit.

    Boudjellal, l’expert international des droits de l’homme basé au Qatar, a également déclaré : « L’attaque d’Israël contre la flottille de la liberté a violé le droit international, les droits de l’homme et le droit humanitaire. Nos efforts pour unifier les actions en justice par le biais d’un appareil de coordination désigné nous permettront de traduire collectivement l’État d’Israël en justice. Plus important encore, cela servira de base pour répondre aux futures violations d’Israël. L’homme est bien sûr également suivi par les services compétents de ce dernier pays.

    L’interception du convoi de navires au large de Gaza a eu lieu dans les eaux internationales de la mer Méditerranée le 31 mai 2010. Les forces militaires israéliennes ont arrêté un convoi de navires transportant des marchandises des eaux autour de Chypre en route vers Gaza avec l’intention de briser le blocus de Gaza et livrer des fournitures de secours. Neuf militants turcs ont été tués par des soldats israéliens. En mars 2013, Israël a officiellement présenté ses excuses pour les erreurs de l’opération.

    PNWS, 30/12/2022

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