Catégorie : Maghreb

  • L’Algérie se prépare à la réouverture du poste frontalier de Debdeb

    Une délégation ministérielle algérienne a inspecté les travaux techniques et logistiques en cours côté algérien au poste frontière de Debdeb entre la Libye et l’Algérie, en vue de sa réouverture officielle pour faciliter les échanges commerciaux avec la Libye.

    La délégation a été informée de l’état de préparation du passage, en inspectant les différentes installations et les structures fondamentales, telles que le centre de transit douanier, le centre de contrôle de la qualité et l’unité de santé et de sécurité aux frontières.

    Le directeur général du ministère algérien du Commerce, Salim Abbad, a souligné la nécessité de fournir tous les moyens et conditions pour assurer un environnement commercial propice aux exportateurs et aux hommes d’affaires, de manière à contribuer à attirer des investissements productifs dans le secteur des échanges commerciaux.

    The Libya Observer, 28 juin 2021

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  • Algérie : défis sécuritaires et critique du Maroc

    Le général Said Chanegriha, chef d’état-major des forces armées algériennes (ANP), a réaffirmé « l’engagement sans faille » de l’Algérie à œuvrer, avec ses partenaires, pour relever les défis sécuritaires auxquels est confrontée la communauté internationale, notamment dans la région du Maghreb et la zone sahélo-saharienne. Il l’a fait à l’occasion de la 9ème conférence sur la sécurité internationale, organisée par la Fédération de Russie.

    Chanegriha a noté que la situation internationale et régionale connaît des changements géostratégiques compliqués et multidimensionnels, entraînant de nouveaux défis et menaces qui « affectent la sécurité et la paix dans notre espace régional. » Malgré l’atténuation de la portée des menaces et des risques de conflit armé parmi les acteurs gouvernementaux traditionnels, « il est clair que les menaces actuelles sont devenues transfrontalières et souvent en relation avec des acteurs non gouvernementaux », a déclaré le chef d’état-major, faisant référence à une menace « qui s’est étendue, multiforme et plus vicieuse. »

    Dans son discours, le général Said Chengriha a également accusé le Maroc d’alimenter les tensions au Maghreb et au Sahel à travers le conflit au Sahara occidental. Dans son discours, il n’a pas hésité à qualifier le Maroc de « colonisateur » et a accusé la nation voisine de provoquer un nouveau conflit contre le Front Polisario suite à « la violation de l’accord de cessez-le-feu » du 13 novembre 2020.

    « J’ai souligné à plusieurs reprises que les actions du colonisateur visant à annexer par la force les territoires sahraouis, tout en ignorant le concept de respect des droits de l’homme dans les territoires occupés, sont incompatibles avec la Charte des Nations unies et l’Acte constitutif de l’Union africaine dont la République arabe sahraouie démocratique est un membre fondateur », a déclaré le général de 76 ans. « Cette situation préoccupante marquée par l’escalade militaire et l’ingérence étrangère risque d’alimenter les tensions dans toute la région », a-t-il ajouté, appelant la communauté internationale à assumer ses responsabilités « dans le strict respect des dispositions du droit international dans le règlement de cette crise. »

    Moscou est le principal fournisseur d’armes de l’Algérie, faisant croître ses importations d’armes de 64% entre 2016 et 2020, selon le rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).

    La conférence de Moscou sur la sécurité internationale, qui s’est tenue les 23 et 24 juin, a réuni quelque 700 délégués de 109 pays du monde entier, dont 55 ministres de la défense, leurs adjoints et leurs chefs d’état-major, comme l’a indiqué le vice-ministre de la défense de la Fédération de Russie, le colonel général Alexandre Fomine. Au cours du forum, les chefs des départements de la défense et les experts militaires ont discuté des questions urgentes de sécurité mondiale, y compris l’équilibre des pouvoirs dans le domaine de la stabilité stratégique, les risques de prolifération incontrôlée des armes de destruction, les menaces massives dans le domaine de la cybersécurité. Les participants à la conférence ont évoqué les différents aspects de la sécurité dans les régions du monde – Asie, Moyen-Orient, Amérique latine, Afrique et Europe.

    Africa Rivista, 28 juin 2021

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  • Les cartes de réduction d’Air France valables pour l’Algérie

    La compagnie aérienne française, Air France, vient de lancer une nouvelle offre attrayante : ses trois cartes de réduction sont désormais utilisables vers toute l’Europe et les trois pays du Maghreb : Algérie, Maroc et Tunisie.

    « Air France améliore son offre sur ses produits cartes : la carte Jeune pour les 12- 24 ans, la carte Senior pour les adultes de plus de 65 ans, et la carte Week- End, qui devient la carte Week-End + pour tous les adultes », a indiqué la compagnie aérienne française, dans un communiqué publié sur son site officiel.

    « Jusqu’ici uniquement valables pour les voyages en France (hors Corse pour la carte Senior) ces cartes voient désormais leur validité étendue également aux destinations moyen-courriers : l’Europe (dont l’Ukraine), l’Afrique du Nord (Algérie, Maroc et Tunisie), l’Arménie, la Géorgie, la Russie et la Turquie », a précisé la compagnie aérienne.

    « Dès maintenant, ces trois cartes de réduction sont proposées à un tarif attractif de 49 euros par carte », a expliqué Air France, précisant que ces cartes « peuvent être commandées sur airfrance. fr ou en agences de voyages ».

    Le Midi Libre, 24 juin 2021

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  • Libye: L’Algérie répare la Centrale d’Al-Khums

    Amélioration attendue de l’électricité en Libye après l’accord d’approvisionnement algérien

    Une activité remarquable est enregistrée par la Compagnie générale d’électricité de Libye (GECOL) ces jours-ci, dans le cadre de l’entretien des infrastructures du réseau et des centrales électriques, alors que certains accords internationaux sont entrés en vigueur, dont celui avec l’Algérie signé fin mai par le Conseil des hommes d’affaires.

    Dans une déclaration faite au journal Al-Nahar par le directeur de la société publique algérienne Sonelgaz, Chahid Boulkhras, son administration se prépare à fournir à la Libye 256 mégawatts, et la mise en œuvre du plan commencera cet été, tandis que le service comprendra des mesures d’accompagnement, notamment la réhabilitation des réseaux de transport d’électricité et la maintenance des centrales, y compris les pièces de rechange.

    Les observateurs ont qualifié de « réussie » l’expérience algérienne dans le domaine de l’énergie en Libye, après qu’une équipe technique ait réussi, en novembre dernier, à réparer la centrale d’Al-Khums et à connecter deux de ses unités au réseau général.

    Selon la déclaration, des accords ont été conclus pour la formation et le développement du personnel technique libyen, et il est prévu de conclure de nouveaux contrats de partenariat dans le domaine de l’énergie, au cours de la période à venir.

    En ce qui concerne la station de gaz de Misurata, la Compagnie générale d’électricité a annoncé le début des travaux du consortium formé par les sociétés turques « ANKA » et allemandes « Siemens », sur la centrale électrique, qui devrait entrer dans le réseau général avant l’été 2022, avec une capacité de production de 650 mégawatts.

    Ces derniers jours, le nombre d’heures de délestage a augmenté progressivement par rapport au début du mois, pour atteindre six heures.

    Cela s’est produit selon les données publiées par le GECOL, dans un contexte de consternation de la population en raison de la persistance de la crise des coupures de courant, malgré les milliards de dollars dépensés ces dernières années.

    Channel 218TV, 21 juin 2021

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  • Algérie : Haftar « n’a pas » pris le contrôle d’un poste frontière

    Un site web algérien spécialisé dans les questions sécuritaires et militaires a déclaré que l’information selon laquelle le maréchal libyen Khalifa Haftar a pris le contrôle du poste frontalier d’Issine est une fake news. Selon Mena Defence, cette histoire a été fabriquée par les médias pro-Haftar dans le cadre de la guerre psychologique menée contre l’Algérie suite aux déclarations du président Abdelmadjid Tebboune lors d’une interview avec Al Jazeera.

    Tebboune a déclaré à la chaîne d’information que Tripoli est une ligne rouge pour l’Algérie. Il a insisté sur le fait qu’il n’acceptera pas que la ville libyenne soit la première capitale maghrébine et africaine occupée par des mercenaires, et s’est engagé à intervenir si nécessaire. « D’une manière ou d’une autre, nous ne resterons pas les bras croisés. Quand nous avons dit une ligne rouge, en fait, c’était une ligne rouge, donc le message a été bien reçu et Tripoli n’a pas été occupée. »

    Tebboune a dit la même chose à l’ancien chef du gouvernement d’entente nationale (GNA) libyen, Fayez Al-Sarraj, en janvier de l’année dernière. À l’époque, les forces de Haftar se trouvaient près de Tripoli mais n’ont pas réussi à l’atteindre, bien qu’elles aient réussi à imposer un siège à la région pendant plusieurs mois.

    La chaîne pro-Haftar Libya Alhadath TV a diffusé la nouvelle de la prise de contrôle du passage d’Issine par ses forces, au moment où une opération militaire était lancée dans le sud de la Libye pour « éliminer le terrorisme ».

    Mena Defence a expliqué qu’après « vérification auprès des acteurs locaux, la présence des forces de l’armée nationale libyenne n’a été observée que dans les environs de Sabha et de Tamanhent, accompagnées de renforts russes. » Elle a noté que la région de Ghat, à la frontière avec l’Algérie, est contrôlée par le chef touareg Ali Kanna, un allié du gouvernement de Tripoli.

    Le site Internet a confirmé que les photos publiées par les loyalistes d’Haftar n’avaient pas été prises dans la région d’Issine, mais qu’il s’agissait d’anciennes photos prises lorsque les forces d’Haftar prenaient le contrôle de Tamanhent.

    Middle East Monitor, 22 juin 2021

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  • Libye-Algérie : Que cherche à prouver Haftar ?

    par Abdelkrim Zerzouri

    La menace Haftar est-elle à prendre au sérieux par l’Algérie ? Les forces loyales au maréchal Khalifa Haftar ont affirmé avoir fermé la frontière entre la Libye et l’Algérie et la déclarant zone militaire dans laquelle les opérations sont interdites à un moment où l’on se préparait, côté algérien, en collaboration avec le gouvernement d’unité nationale et le nouveau Conseil Présidentiel libyen, à rouvrir le poste frontière terrestre «Debdeb-Ghadamès», qui est l’un des points de passage vitaux entre les deux pays. La cheffe de la diplomatie libyenne avait également souligné, lors d’une visite à Alger à la fin du mois de mai dernier, que l’Algérie « avait également promis d’ouvrir incessamment un autre poste frontalier pour faciliter les voies de coopération entre les deux pays », sans fournir plus de détails. Il s’agit de voies commerciales qu’on s’apprêtait à rendre opérationnelles, et qui se retrouvent inopérantes à l’ombre de ce déploiement militaire dans la zone frontalière, très éloignée de l’Est libyen dirigé par le maréchal Haftar, et où ce dernier ne dispose que de quelques milices à cette frontière stratégique pour contrôler les nombreux trafics dans la région, selon des observateurs. Ce n’est pas, donc, ce déploiement militaire des milices en question, au nom de la lutte contre le terrorisme mais compromettant pour les activités commerciales entre les deux pays, qui pourrait déranger outre mesure l’armée algérienne, déployée en force en face. Que vise réellement le maréchal Haftar ?

    Exécute-t-il un agenda qui rend service à des pays étrangers, dérangés par une coopération économique qui se dessine dans plusieurs domaines entre l’Algérie et la Libye ou veut-il se positionner à la veille d’une conférence ‘’bis » de Berlin sur la crise libyenne, annoncée pour aujourd’hui, qui discutera des prochaines étapes politiques et sécuritaires de la stabilisation de la Libye ?

    L’influence du maréchal Haftar dans le devenir de la Libye est très amoindrie par les revers politique et militaire subis ces derniers mois, il est même devenu personnage embarrassant pour de nombreux pays qui lui assuraient leur soutien après la découverte de charniers près de la capitale libyenne, mais il ne se lasse pas de nourrir encore et toujours l’espoir de peser sur la scène politique de la nouvelle Libye. Dans son isolement, il aurait choisi de provoquer l’Algérie à travers ce déploiement militaire près des frontières algériennes. La relation entre Alger et le maréchal Khalifa Haftar n’a jamais été au beau fixe. Déjà, en 2018, il avait lancé des menaces, et aujourd’hui il est passé à un cran supérieur de la provocation, autant contre l’autorité du nouveau Conseil Présidentiel libyen que le pays voisin, en affirmant avoir fermé les frontières alors qu’il n’est pas habilité à le faire. Que va faire l’Algérie ? Qu’il soit manipulé par des pays étrangers hostiles à la participation de l’Algérie dans l’effort de reconstruction de la Libye, ou animé par un souci de repositionnement sur la scène libyenne, le maréchal risque de perdre ses dernières forces en s’engageant dans ces manœuvres.

    Le Quotidien d’Oran, 23 juin 2021

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  • Algérie, Maroc, Tunisie : Pénurie d’eau au Maghreb

    A l’instar de l’ensemble du Maghreb, des phénomènes météorologiques soudains et violents se produisent en Algérie. Le pays connaît plusieurs épisodes de tonnerre et de grêle qui provoquent des inondations sur des sols secs. En mai 2021, c’est le réservoir de Kaudiet Eserdoune, l’un des plus grands barrages d’Algérie, qui se retrouve à sec. Début juin, on constate que le taux de remplissage des barrages du pays est inférieur à 50%. Les niveaux de précipitations sont en baisse dans le nord du pays, confirme le climatologue Rachid Besoud pour le quotidien algérien l watan : « La vulnérabilité naturelle et climatique de l’Algérie s’accroît ». Des pays comme le Maroc et la Tunisie sont en crise à cause du manque d’eau.

    Rappelons que la consommation d’eau est désormais inférieure à la « limite de réduction », un indice conçu par l’hydrologue suédoise Malin Falkenmark il y a 25 ans, fixé à 1000 mètres carrés3/ habitant/an. Une situation problématique en dessous de ce seuil « La vie sociale et le développement économique sont difficiles ». Les gouvernements du Maghreb entendent lutter contre cette pénurie d’eau en stockant les eaux de surface et en construisant des barrages réservoirs. Le Maroc, très riche, en possède 144, la Tunisie, 34. Une autre stratégie a été adoptée, qui tire parti des 7000 km de côtes : les usines de dessalement de l’eau de mer. Cette fois, l’Algérie est en tête avec 21 stations. La plus grande unité de dessalement marocaine est entrée en service au début de cette année. Si l’approvisionnement en eau peut augmenter et s’améliorer, l’eau est gaspillée, perdue dans des réseaux de stockage et de distribution mal entretenus. En ce qui concerne le retraitement des eaux usées, qui permettrait un bon cycle de la précieuse ressource, les trois pays manquent de stations d’épuration. Mais c’est au niveau agricole et donc rural que les choses sont encore plus dramatiques, et encore plus dans les zones où l’eau est puisée dans les nappes phréatiques, qui ne seront pas rechargées de sitôt. L’inégalité d’accès à l’eau dans les zones rurales exacerbe les relations sociales. En définitive, ce sont les petits agriculteurs qui souffriront le plus de la raréfaction de l’eau.

    « Projet « 3 millions de génomes africains

    Vingt ans se sont écoulés depuis que la première séquence du génome humain a été publiée dans la revue scientifique Nature. Mais parmi tout ce matériel collecté et analysé, les génomes des individus d’ascendance africaine ne représentent que 2% de l’ensemble. Il y a un « préjugé européen ou caucasien » dans ce catalogue d’ADN. Pour rééquilibrer cette pénurie d’informations génomiques, le généticien camerounais Ambrose Vonkam a lancé un projet appelé 3MAG, ou trois millions de génomes africains, qui vise à séquencer l’ADN de 3 millions d’individus issus de plusieurs groupes ethniques du continent africain. Le résultat promet d’atteindre beaucoup plus de variations génétiques que dans le reste du monde. magazine podcast economist Met l’accent sur un fait encore peu connu du grand public, à savoir l’extrême diversité génétique des populations africaines au sein même des groupes ethniques africains, par rapport aux autres groupes ethniques hors du continent. Le pourcentage oublié par le podcast est stupéfiant : 7% des variations génétiques à l’origine des maladies identifiées grâce à ce séquençage génomique proviennent d’échantillons d’ADN d’individus du continent africain. Obtenir jusqu’à 2% sur le génome africain est très prometteur. A été mentionné par Ambrose Wonkam lui-même en février 2021 pour examen. Nature, une récolte spectaculaire de variantes génétiques recueillies à partir de l’analyse des séquences du génome entier de seulement 426 personnes appartenant à 50 groupes ethnographiques en Afrique et jusqu’à présent inconnues. Le projet durera dix ans et s’appuiera sur des programmes et des institutions déjà en cours dans divers pays africains, en Grande-Bretagne et aux États-Unis.

    « Nous devons nourrir le monstre » ou comment les ressources halieutiques de l’Afrique de l’Ouest sont pillées

    Cette 3ème année consécutive, Greenpeace s’efforce d’établir un lien entre, d’une part, les ressources halieutiques au large des côtes d’Afrique de l’Ouest, qui sont de plus en plus rares, et, d’autre part, les besoins des fermes aquacoles d’Europe et d’Asie. Les chaînes d’approvisionnement et les produits de la mer vendus par les grandes chaînes de distribution européennes. L’ONG environnementale publie les résultats d’une enquête menée avec une autre ONG, Changing Markets, sous un titre évolutif : Nourrir le monstre : comment les industries européennes de l’aquaculture et de l’alimentation animale transforment l’alimentation des communautés d’Afrique de l’Ouest. Cette zone poissonneuse attire les navires de pêche industrielle et les flottes locales. La crise générale est la pêche illégale qui épuise les réserves de protéines dont bénéficie la population locale. Ce qui est changé et expliqué par le rapport de Greenpeace de ce mois de juin, c’est l’importance prise récemment par les usines locales des changements dans l’huile de poisson et la nourriture. Et ce, selon la « campagne » responsable de Greenspace Africa, interviewée par Ibrahima Sisse magazine young africa, « Une goutte d’eau qui brise le dos d’un chameau ». Il y a une dizaine d’années, ces usines ont remplacé les déchets de la transformation du poisson. Maintenant, elles commandent du poisson frais. « petit bassin » Les petits poissons qui se reproduisent de manière très vivante, comme la Sardinelle et le Bonga, vivent près des côtes et sont donc plus faciles à attraper, explique M. Sisse. Ces poissons sont d’excellentes sources de protéines animales pour les populations de Mauritanie, du Sénégal et de Gambie, mais aussi pour leurs voisins de l’intérieur. Leur inconvénient est aussi celui de nombreux métiers traditionnels. Hors d’Afrique, la farine et l’huile finiraient dans les aliments pour l’aquaculture et les élevages de porcs, dans les compléments alimentaires, les cosmétiques et les produits alimentaires pour animaux de compagnie.

    Inside Wales Sport, 21 juin 2021

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  • Le Maroc et la Tunisie rouvrent au tourisme, les règles

    Les réouvertures continuent, un peu partout dans le monde. Et la liste des pays dans lesquels les Italiens peuvent le faire est appelée à s’allonger. Car, si une tranche de la planète est décidée à demander le certificat de vaccination, une autre a décidé de « copier » les règles du Pass Vert européen.

    Maintenant, voici aussi le Maroc et la Tunisie rouverts au tourisme. Les deux destinations, très populaires auprès des Italiens, ont décidé de rouvrir les frontières sans introduire d’obligation de vaccination. Découvrons ensemble toutes les règles.

    Voyager en Tunisie aujourd’hui

    Les règles, en Tunisie, ont changé depuis le 1er juin dernier. Depuis ce jour, les voyageurs qui ont terminé le cycle de vaccination et qui ont déjà reçu les deux doses du sérum, peuvent entrer dans le pays sans avoir à subir le test PCR (à condition de présenter le certificat avec le code QR). Les personnes qui ont été guéries de Covid-19 au cours des 6 dernières semaines, en présentant un certificat de guérison, seront également exemptées. Ceux qui ne remplissent pas ces conditions, et qui ont plus de 12 ans, devront au contraire subir un test PCR dans les 72 heures précédant l’embarquement. Dans le cas contraire, il devra observer une auto-isolation de 7 jours à son arrivée en Tunisie.

    Ces règles s’appliquent également aux touristes italiens, qu’ils arrivent individuellement ou dans le cadre d’un voyage organisé. A leur arrivée en Tunisie, ils devront rester en groupe et voyager à bord de véhicules touristiques, suivant les règles fixées par le gouvernement pour contenir et prévenir la contagion. Il n’est pas exclu qu’ils soient soumis à des tests par échantillonnage, afin d’évaluer la négativité réelle au CoV-2 du SRAS. Aussi parce que, au niveau des vaccins, la Tunisie n’est pas en très bon état : elle n’a commencé que ces derniers jours la vaccination d’un grand groupe de travailleurs du secteur touristique, notamment les travailleurs des hôtels et des restaurants, les guides touristiques et les différents opérateurs des principaux sites touristiques.

    Voyager au Maroc aujourd’hui

    Comme la Tunisie, le Maroc rouvre également ses portes au tourisme international le 15 juin. Toutefois, le test PCR effectué dans les 48 heures précédant l’arrivée dans le pays est obligatoire. Les principales compagnies aériennes reprendront les vols au départ de l’Italie vers Casablanca, Marrakech, Fès, Tanger et Rabat, auxquels s’ajouteront bientôt d’autres destinations.

    À partir du 31 juillet, cependant, l’Italie sera incluse dans la liste A. Et, qui a été vacciné, ne devra plus montrer un test PCR négatif mais seulement le certificat de vaccination avec le code QR. Une fois dans le pays, les restaurants, bars et spas seront ouverts. Le port du masque est obligatoire, les voies d’entrée et de sortie sont séparées et vous êtes toujours soumis au contrôle de la température. Il est nécessaire de quitter l’Italie avec une réservation active (en choisissant parmi les établissements certifiés « Welcome Safely »), et il est également conseillé de réserver à l’avance l’entrée des musées et des sites culturels. Le couvre-feu est actuellement à 23h00.

    Depuis la réouverture du Maroc et de la Tunisie au tourisme, une semaine de détente à Djerba et une promenade dans les rues de Marrakech sont à nouveau possibles. Un pas de plus vers le retour à la normale.

    The Flight Club, 20 juin 2021

    Etiquettes : Maroc, Tunisie, tourisme, ouverture des frontières, conditions,

  • Libye : Les forces de Haftar ferment la frontière avec l’Algérie

    Les forces de Khalifa Haftar ont fermé la frontière d’Essen avec l’Algérie dans le sud de la Libye, annonçant que la région était une zone militaire, tandis que les chaînes de télévision pro-Haftar ont diffusé des photos des forces et des véhicules de Haftar déployés à la frontière.

    Les forces d’Haftar ont lancé jeudi une opération militaire dans le sud pour « traquer les terroristes takfiri », indiquant dans un communiqué que des unités d’infanterie ont été déployées pour soutenir la pièce de libération du sud-ouest dans la région stratégique du sud.

    Le commandant de la zone militaire de Sabha sous le gouvernement d’unité nationale, Ahmed Al-Ataybi, a confirmé qu’environ 300 véhicules armés se sont positionnés dans la base aérienne de Tamnahent, sans plus de détails.

    Les menaces militaires de Haftar envers l’Algérie ne sont pas nouvelles. En septembre 2018, il a déclaré lors d’une réunion télévisée qu’il entrerait en guerre contre l’Algérie si elle continuait à « violer la souveraineté des territoires libyens », affirmant que « chaque fois que les Algériens trouvent une occasion, ils entrent dans les territoires libyens. »

    En réponse aux mouvements militaires d’Haftar, qui agit en solo au mépris des ordres du gouvernement d’unité nationale et du Conseil présidentiel, ce dernier, en tant que commandant en chef de l’armée libyenne, a émis un ordre interdisant le repositionnement des unités militaires ou les mouvements militaires en toutes circonstances.

    « S’il était nécessaire de déplacer des convois militaires et des soldats, l’autorisation et l’ordre du commandant en chef de l’armée libyenne sont obligatoires. » L’ordre, qui vise le déplacement d’Haftar dans le sud de la Libye, est ainsi libellé.

    L’ordre du Conseil présidentiel ne mentionne pas qui l’a émis, ce qui laisse libre cours aux spéculations. S’agit-il du chef du Conseil, Mohammed Menfi, du député Mossa Al-Koni ou du député Abdullah Al-Lafi, qui a été le seul à s’exprimer clairement pour rejeter les mouvements militaires d’Haftar.

    Source : The Libya Observer, 19 juin 2021

    Au mépris des efforts de paix, Haftar lance une opération militaire dans le sud de la Libye

    Le chef de guerre Khalifa Haftar a lancé une opération militaire dans le sud-ouest sous le prétexte d’ »expulser les terroristes et les mercenaires africains ».

    Le porte-parole de Haftar, Ahmed Al-Mismari, a déclaré vendredi dans un communiqué que des brigades d’infanterie des milices de Haftar se dirigeaient vers le sud-ouest pour coordonner les forces de la salle de libération du sud.

    Al-Mismari a déclaré que l’opération vise à traquer les terroristes et les mercenaires africains ainsi que les gangs armés qui menacent la paix et la sécurité dans la région en commettant des vols à main armée, de la contrebande et des crimes.

    La décision de Haftar intervient alors que ses milices opèrent en dehors des rangs de l’armée libyenne et sans consultation du gouvernement d’unité nationale, du Premier ministre et ministre de la Défense, Abdul-Hamid Dbeibah, et du chef du Conseil présidentiel, Mohammed Menfi.

    Les rapports de l’ONU et la presse internationale ont tous deux confirmé que des mercenaires africains, notamment des rebelles tchadiens et soudanais, opèrent sous les ordres des milices d’Haftara, aux côtés du groupe russe Wagner et de mercenaires syriens.

    Libya Al-Ahrar, 19 juin 2021

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  • African Lion 21 : Silence sur le front médiatique

    Après avoir lu la dépêche de l’AFP, j’ai passé un certain temps à chercher un communiqué de presse d’US Africom ou une déclaration quelconque, et à ma grande surprise, on ne trouve pas grand-chose. Pas de grand texte, pas de photos, pas de vidéo, à l’exception du contenu qui a été publié il y a plusieurs mois avant les exercices.

    Bien que je ne sois pas certain de la raison d’un tel vide médiatique, il est probablement du à la géopolitique de l’événement. A environ 30 miles de la frontière algérienne, et à un jet de pierre du Sahara Occidental contesté, la dernière chose que le gouvernement américain souhaite est d’être impliqué dans une dispute « fraternelle » entre les deux petits frères d’Afrique du Nord, le Maroc et l’Algérie.

    En réalité, les Etats-Unis n’ont rien à gagner à se ranger du côté de l’un ou l’autre. Ils entretiennent d’excellentes relations avec le Maroc, mais aussi des relations cordiales avec l’Algérie, avec laquelle ils coopèrent sur les fronts de la sécurité et de l’énergie. D’ailleurs, c’est tout ce que l’Algérie a à offrir pour le moment… rien d’autre à ajouter. Donc, en faisant la promotion d’African Lion 2021 via les médias réguliers et sociaux, les États-Unis pensent, à juste titre, que les Algériens seront trop sensibles et commenceront à faire du bruit.

    Alors pardonnez-nous si nous n’avons pas pu vous relayer la version américaine de ce qui se passe sur le terrain.

    Arezki Daoud

    The North Africa Journal, 18 juin 2021

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