Catégorie : Maghreb

  • Sommet arabe d’Alger : Le Maroc au siège du chahuteur

    Sommet arabe d’Alger : Le Maroc au siège du chahuteur

    Tags : Algérie, Maroc, Nasser Bourita, Mohammed VI, Ligue arabe, sommet arabe,

    Le concept le plus efficace du mensonge ne consiste pas simplement à dire le contraire de la vérité, mais plutôt à mentir en attribuant à votre ennemi vos propres faiblesses et notamment d’inverser l’ordre de la séquence. Pour bien comprendre le Maroc, en tant que royaume et aussi en tant qu’État en faillite, ce qu’il est réellement à ce stade, il est utile de saisir un fait essentiel : l’ensemble de sa population est un exercice d’ironie tragique, un pays en reste infecté par la corruption et le trafic de drogue industriel. Le Roi ne dirige plus le pays réellement, il n’a presque plus d’activités diplomatiques contraignantes et d’envergure depuis plus d’une année, cependant par des hommes de main, il gère et suit ses affaires personnelles qui prospèrent à haut niveau comme la pauvreté de ses concitoyens.

    Par coup de poker dans un argument politique ou un simple alibi mobilisé, le souverain avait affirmé dans un récit radiotélévisé à la nation lors du discours traditionnel marquant l’anniversaire de son accession au trône. Un argument politique ou un simple alibi mobilisé.

    « Nous aspirons à œuvrer avec la présidence algérienne pour que le Maroc et l’Algérie puissent travailler, main dans la main, à l’établissement de relations normales entre deux peuples frères»,

    «Je souligne une fois de plus que les frontières qui séparent le peuple marocain et le peuple algérien frères ne seront jamais des barrières empêchant leur interaction et leur entente», a-t-il souligné, en exhortant les Marocains à «préserver l’esprit de fraternité, de solidarité et de bon voisinage à l’égard de nos frères algériens»

    L’objectif étant évidemment de promouvoir les pires horreurs avec la plus parfaite courtoisie, cultivé et habile, la parfaite incarnation de l’idéal du Royalement, de leurs ruses, de leur perversité et de leurs aspirations totalitaires.

    Aujourd’hui, il est tout à fait compréhensible que l’on soit en droit de se demander pourquoi le Souverain n’a pas purement et simplement assisté au sommet en question et ainsi tendre sa main aux Algériens devant l’assistance complète du monde Arabe. Pourtant, selon certaines sources, le souverain marocain avait donné son aval probable à une participation personnelle au sommet Arabe et l’absence de Mohamed VI au sommet d’Alger n’est pas de nature à arranger les choses puisque il s’agit d’un scénario préétabli.

    Cependant, lors de la préparation de cette participation, le makhzen avait communiqué la liste des personnes accompagnant le souverain, entres autres l’habilleuse du Roi, un compagnon du Roi, et le conseiller du Roi, André Azoulay. Aussi, les autorités Algériennes avaient signifiés leur refus à recevoir, la nouvelle famille du Roi, comme trop souvent nommé par la presse étrangère, d’abord le Conseiller sioniste, ainsi que le fidèle Azaitar compagnon du Roi.

    Ainsi, il est assez important de noter que pour l’ensemble des Algériens confrontés aux hostilités du Maroc, envers l’Algérie, la présence du souverain Marocain aurait en tout cas été un événement triste et insupportable, une présence en somme toute banale qui aurait eu des allures de tragicomédie, tellement que le ridicule est à l’hauteur de la sottise, car il s’agirait de recevoir un pire ennemi du peuple Algérien. En tout état de cause, le Maroc est embarqué dans des trajectoires et des engrenages totalement contraires.

    En guise de provocation et par scénario préétabli, la délégation marocaine s’est plainte de ne pas avoir été reçue par les autorités algériennes de la même manière que les autres délégations et pourtant toutes les délégations ont été reçues cordialement conformément aux protocoles, aux normes internationales en matière de relations et a se fier aux préparatifs, rien n’a été laissé au hasard, jusqu’au petit détail pour faire barrage à toutes ces tentatives mesquines pour tirer à boulets rouges sur ce sommet, son organisation et naturellement sur l’Algérie. Une deuxième pierre d’achoppement est apparue lors de la réunion des ministres, lorsque les envoyés du makhzen se sont rendus compte que la carte présentée par la chaîne d’information algérienne collaborant avec la Ligue arabe ne montrait pas les frontières reconnues par le Maroc en ce qui concerne le Sahara. L’objectif serait de chicaner, même superficiellement.

    Le flop du Maroc au sommet de la Ligue arabe dont les responsables du Makhzen sont allés jusqu’à voir dans les relations qu’entretiennent Alger et Téhéran une alliance anti-arabe et qui pourrait, selon eux, pousser certains ennemis de l’Iran à vouloir perturber l’esprit unificateur du Sommet. Pourtant l’alliance entre le Maroc et l’entité sioniste est nettement une coalition Anti-arabe, puisque même le Peuple Marocain manifeste contre cette alliance. Le Maroc chercherait ainsi à manifester durablement sa colère envers des États dont les positions diplomatiques sur le conflit du Sahara occidental n’épousent pas ses intérêts.

    Le Maroc a en fait cherché à mettre le sommet arabe à l’heure des différends algéro-marocains, où Alger se transforme chaque jour, avec une vitesse vertigineuse, en un viscéral ennemi, d’où des lancements de campagne très virulente avec toutes sortes d’accusations avec une nécessité pour le Maroc d’opérer un aggiornamento.

    N’en déplaise au Makhzen Marocain partisan du statut quo, la volonté algérienne était bien parti pour faire du sommet Arabe d’Alger le premier sommet de consensus Arabe.

    N’en déplaise aussi à Israël, et ses relais normalisateurs qui ne veulent pas voir les Palestiniens renforcer leur union à l’occasion de ce Sommet d’Alger. L’union des États arabes était l’objectif premier de ce sommet, en dépit de quelques hostilités inter-arabes qui demeurent encore.

    Grand merci au Monarque Marocain de nous avoir épargné de sa visite en Algérie dont on peut exceptionnellement dire du mal, car nous ne sommes pas en mesure d’économiser notre indignation, il fallait s’indigner chaque fois qu’on trouve une énormité, que le groupe du Makhzen Marocain nous insulte et nous menace. Autre ineptie.

    Grand merci au Monarque Marocain de nous avoir épargner de sa visite car avec la prétendue main tendue nous trouvons que cette main cache dans son dos un couteau bien aiguisée.

    Grand merci au Monarque Marocain de nous avoir épargné de cette visite dont le tapage médiatique de la récupération serait assez fort à supporter.

    Grand merci au Monarque Marocain de nous avoir épargné de cette visite, car vous illustrez admirablement la métaphore lune/doigt.

    Grand merci au Monarque Marocain de nous avoir épargné de cette visite, alors que le Maroc est gouvernée par un maffieux vieillissant, qui ne pourra pas organiser sa succession. On sera dès lors à même de comprendre cette haine de l’Algérie et l’étonnement douloureux qu’elle suscite chez les Algériens ceux qui détestent encore plus les brassards aux couleurs arc en ciel.

    Kader Tahri, 03/11/2022

    #Algérie #Maroc #Sommet_arabe #Ligue_arabe #Nasser_Bourita #MohammedVI

  • Algérie- Maroc : Le dialogue de l’absent !

    Algérie- Maroc : Le dialogue de l’absent !

    Tags : Algérie, Maroc, Mohammed VI, Ligue arabe, sommet arabe, Nasser Bourita, Maghreb,

    Après avoir acté l’absence de son roi au Sommet d’Alger, dans ce qui est synonyme d’une occasion ratée pour un début de décrispation dans les relations avec l’Algérie, le Maroc fait diversion au second et dernier jour du sommet de la ligue arabe.

    PAR NAZIM BRAHIMI

    Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, repris par l’AFP, le roi du Maroc Mohammed VI invite le président Tebboune «à venir dialoguer» et de surcroit au «Maroc», une pseudo invitation au relent d’une vraie fuite en avant.

    «… Sa Majesté a donné ses instructions pour adresser une invitation ouverte au président Tebboune, puisque ce dialogue n’a pas pu avoir lieu à Alger», a déclaré le ministre des Affaires étrangères qui représente le Maroc au sommet de la ligue arabe.

    La démarche du Maroc ne renseigne pas moins sur les vraies intentions du Royaume visiblement gêné par l’invitation assumée et rendue publique que les autorités algériennes ont adressée au roi Mohamed VI pour venir prendre part aux travaux du Sommet de la ligue arabe abrité par Alger les 1er et 2 novembre en cours.

    La démarche du Maroc signifie également que la rupture des relations diplomatiques entre Alger et Rabat est partie pour durer et que la tension ne s’estompera pas dans l’immédiat.

    D’autant plus qu’il est raisonnablement difficile d’imaginer le président Tebboune répondre favorablement à «l’invitation» du roi du Maroc qui a préféré tourner le dos à cette opportunité qu’offrait le sommet d’Alger et à l’invitation des autorités algériennes.

    A ce titre, le diplomate Abdelaziz Rahabi a considéré qu’il s’agit d’une «erreur diplomatique» du souverain marocain en refusant de se rendre à Alger.

    «Je pense que c’est une erreur diplomatique qui va rompre les derniers liens possibles entre les deux pays», a estimé l’ancien ambassadeur d’Algérie en Espagne dans un entretien accordé au quotidien El Watan.

    «Il y a une tradition qui vient d’être rompue. Même dans les périodes de rupture des relations, les dirigeants algériens et marocains participaient aux sommets organisés dans l’un ou l’autre pays», a fait remarquer M. Rahabi.

    Pour lui, il s’agit d’un «scénario préétabli», relevant que les «Algériens auraient compris que l’absence du roi avait été motivée par des raisons de santé puisqu’il n’a presque plus d’activités diplomatiques contraignantes et d’envergure depuis plus d’une année».

    Mais pour le diplomate et par ailleurs ancien ministre, le Maroc a cherché à mettre le sommet arabe «à l’heure des différends» algéro-marocains en activant les trois leviers de sa «stratégie de la tension permanente avec l’Algérie».

    Il s’agit, selon Abdelaziz Rahabi, de tenter de créer des tensions avec l’Egypte et le Soudan en accusant l’Algérie de prendre le parti de l’Ethiopie dans le litige autour du barrage sur le Nil.

    «Cette question n’est par ailleurs pas sans lien avec les obstructions égyptiennes contre la démarche algérienne en Libye», fait-il observer, ajoutant dans le même registre que le Maroc «a aussi tenté de vendre l’idée que l’Iran soutient militairement le Front Polisario».

    Pour Rahabi, le royaume invoque également, dans sa propagande contre Alger, les relations de l’Algérie avec la Russie pour la présenter comme un pays «hostile à l’Occident».

    Il faut noter que le ministre marocain des Affaires étrangère a tenté par un argument bancal de justifier la non-venue du roi à Alger en déclarant qu’«aucune confirmation n’est venue (de la partie algérienne) à travers les canaux disponibles» après que la délégation marocaine à Alger se soit enquise des dispositions prévues pour accueillir le souverain chérifien, déplorant ce qu’il a considéré comme l’absence de «réponse via les canaux appropriés» de la partie algérienne.

    Or, le président Tebboune «comptait recevoir Sa Majesté le roi personnellement à l’aéroport et s’entretenir avec lui sur place, comme il l’a fait avec tous les chefs d’État qu’il a accueillis», a expliqué Ramtane Lamamra.

    Ce dernier a estimé, de manière allusive, que la responsabilité de Rabat est entière en fermant la voie à une nouvelle prise de contact entre les hauts responsables des deux pays voisins, considérant qu’«il revient aux historiens de rendre leur jugement dans le futur» et «s’il y avait eu une occasion de perdue pour le Maghreb, et pour le travail arabe commun».

    A l’évidence et au-delà du fait que la démarche de Rabat prolonge la durée des tensions entre l’Algérie et le Maroc, il se trouve que cette séquence n’arrangera pas l’Espagne dans le sens où un apaisement entre les deux pays du Maghreb aurait pu avoir un effet d’assouplissement sur le bilatéral algéro-espagnol altéré par le ralliement de Madrid aux thèses marocaines sur la question du Sahara occidental.

    Reporters, 03/11/2022

    #Maroc #Algérie #Sommet_arabe #Maghreb #Mohammed_VI

  • Guerres américaines au Maghreb, 1801-1805 et 1815-1816

    Guerres américaines au Maghreb, 1801-1805 et 1815-1816

    Tags : Etats-Unis, Barbarie, Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, piraterie,

    Guerres de Barbarie, 1801-1805 et 1815-1816
    Les États de Barbarie étaient un ensemble d’États d’Afrique du Nord, dont beaucoup pratiquaient la piraterie soutenue par l’État afin d’exiger un tribut des puissances atlantiques plus faibles. Le Maroc était un royaume indépendant, tandis qu’Alger, Tunis et Tripoli devaient une allégeance peu contraignante à l’Empire ottoman. Les États-Unis ont mené deux guerres distinctes contre Tripoli (1801-1805) et Alger (1815-1816), bien qu’à d’autres moments ils aient préféré payer un tribut pour obtenir la libération de captifs détenus dans les États de la Barbarie.

    La pratique de la piraterie soutenue par l’État et de la rançon des captifs n’était pas tout à fait inhabituelle pour l’époque. De nombreux États européens commandaient des corsaires pour attaquer leurs navires respectifs et participaient également à la traite transatlantique des esclaves. Les deux principales puissances européennes, la Grande-Bretagne et la France, ont jugé opportun d’encourager la politique des États de la Barbarie et de leur payer un tribut, car cela permettait à leurs navires marchands de bénéficier d’une part accrue du commerce méditerranéen, et les dirigeants barbaresques ont choisi de ne pas défier les marines britanniques ou françaises supérieures.

    Avant l’indépendance, les colons américains avaient bénéficié de la protection de la marine britannique. Cependant, une fois que les États-Unis ont déclaré leur indépendance, les diplomates britanniques n’ont pas tardé à informer les États barbaresques que les navires américains pouvaient être attaqués. En 1785, le Dey Muhammad d’Alger déclara la guerre aux États-Unis et captura plusieurs navires américains. Le gouvernement de la Confédération des États-Unis, en proie à des difficultés financières, n’est pas en mesure de lever une marine ou le tribut qui protégerait les navires américains.

    Contrairement au conflit avec Alger, les négociations américaines avec le Maroc se déroulent bien. Le sultan marocain Sidi Muhammad avait saisi un navire marchand américain en 1784 après que les États-Unis eurent ignoré les ouvertures diplomatiques. Cependant, Muhammad a finalement suivi une politique de commerce pacifique, et les États-Unis ont réussi à conclure un traité avec le Maroc en 1786. Cependant, le Congrès n’était toujours pas en mesure de réunir suffisamment de fonds pour satisfaire le Dey d’Alger.

    Afin de relever le défi posé par le Dey d’Alger, Thomas Jefferson, alors ministre américain en France, tenta de mettre sur pied une coalition de puissances navales plus faibles pour vaincre Alger, mais sans succès. Cependant, le Royaume du Portugal est également en guerre contre Alger et empêche les navires algériens de passer le détroit de Gibraltar. Par conséquent, les navires marchands américains dans l’océan Atlantique sont restés en sécurité pendant un certain temps et ont temporairement soulagé le gouvernement américain des défis posés par les États de Barbarie.

    En 1793, une brève trêve entre le Portugal et l’Algérie expose les navires marchands américains à la capture, ce qui oblige les États-Unis, qui n’avaient jusqu’alors réussi qu’à conclure un traité avec le Maroc, à entamer des négociations avec les autres États de la Barbarie. En 1795, le gouvernement américain envoya les diplomates Joel Barlow, Joseph Donaldson et Richard O’Brien en Afrique du Nord et réussit à conclure des traités avec les États d’Alger, de Tunis et de Tripoli. Selon les termes de ces traités, les États-Unis acceptent de payer un tribut à ces États. Le traité avec Alger a permis de libérer 83 marins américains.

    L’adoption de la Constitution en 1789 a donné au gouvernement américain le pouvoir de prélever des impôts et de lever et maintenir des forces armées, pouvoirs qui faisaient défaut sous les Articles de la Confédération. En 1794, en réponse aux saisies de navires américains par les Algériens, le Congrès autorise la construction des six premiers navires de la marine américaine. En 1801, le pacha de Tripoli, Yusuf Qaramanli, invoquant des retards de paiement du tribut, exigea un tribut supplémentaire et déclara la guerre aux États-Unis. Les États-Unis ont réussi à vaincre les forces de Qaramanli grâce à un assaut naval et terrestre combiné du Corps des Marines des États-Unis. Le traité des États-Unis avec Tripoli conclu en 1805 comprenait une rançon pour les prisonniers américains à Tripoli, mais aucune disposition relative au tribut.

    En 1812, le nouveau Dey d’Alger, Hajji Ali, rejeta le tribut américain négocié dans le traité de 1795 comme insuffisant et déclara la guerre aux États-Unis. Des corsaires algériens capturent un navire américain quelques semaines plus tard. Conformément à un accord entre le Dey et les diplomates britanniques, la déclaration algérienne a été programmée pour coïncider avec le début de la guerre de 1812 entre la Grande-Bretagne et les États-Unis. La guerre avec la Grande-Bretagne empêchait le gouvernement américain d’affronter les forces algériennes ou de récupérer les captifs américains à Alger. Une fois que le traité de Gand mit fin à la guerre avec la Grande-Bretagne, le président James Madison put demander au Congrès de déclarer la guerre à Alger, ce qu’il fit le 3 mars 1815. La marine américaine, dont la taille avait considérablement augmenté après la guerre de 1812, a pu envoyer une escadre entière, dirigée par le commodore Stephen Decatur, en Méditerranée.

    Lorsque l’expédition navale américaine arrive à Alger, un nouveau dirigeant, le Dey Omar, est au pouvoir. Omar souhaitait rétablir l’ordre après plusieurs années d’instabilité politique et était parfaitement conscient qu’il ne pouvait plus compter sur le soutien britannique contre les Américains. Decatur avait déjà vaincu deux navires de guerre algériens et capturé des centaines de prisonniers de guerre, et se trouvait dans une position favorable à la négociation. Le Dey Omar accepta à contrecœur le traité proposé par Decatur qui prévoyait un échange de prisonniers américains et algériens et la fin des pratiques de tribut et de rançon. Ayant vaincu le plus puissant des États de Barbarie, Decatur navigua vers Tunis et Tripoli et obtint des traités similaires. À Tripoli, Decatur a également obtenu du pacha Qaramanli la libération de tous les captifs européens. Le Sénat américain a ratifié le traité algérien de Decatur le 5 décembre 1815. Le dey Omar répudia le traité, mais un autre escadron américain arriva après un bombardement combiné anglo-hollandais d’Alger, et le commissaire américain William Shaler dicta les termes d’un nouveau traité qui contenait essentiellement les mêmes dispositions que l’ancien. Shaler conclut ses négociations le 23 décembre 1815, mais le Sénat, en raison d’un oubli accidentel, ne ratifia le traité que le 11 février 1822.

    Les États de Barbarie, bien qu’ils n’aient pas capturé d’autres navires américains, ont commencé à reprendre leurs raids en Méditerranée et, malgré les bombardements punitifs britanniques, ils n’ont pas mis fin à leurs pratiques avant la conquête française de l’Algérie en 1830.

    Source : US Department of State

    #Etats_Unis #Barbarie #Maroc #Algérie #Tunisie #Libye

  • Confidentiel : Note sur la visite de Marzouki au Maroc

    Confidentiel : Note sur la visite de Marzouki au Maroc

    Tags : Maroc, Tunisie, UMA, Maghreb, Printemps Arabe, Moncef Marzouki, Algérie,

    Un communiqué de la maison Royale annonçe une visite de fraternité et de travail que le président tunisien Moncef Marzouki effectuera au Maroc du 8 au 10 février.

    Cette visite revêt une importance particulière par rapport au contexte dans lequel elle va se dérouler. Ci-après quelques recommandations portant sur un accompagnement médiatique pertinent.

    1. Opportunités

    Cette visite pourrait être lue sous le prisme du parallélisme entre deux chefs d’Etat symboles de la transition mais également acteurs de sécurisation et de stabilisation face à des conjonctures d’incertitude : ainsi, en Tunisie, la victoire des islamistes a ouvert la voie à des inquiétudes de la part de certaines franges de la société tunisienne qui dénoncent de plus en plus des dérapages et une volonté de la tendance extrémiste à dominer la société. Au Maroc, la Monarchie sous Sa Majesté Le Roi Mohammed VI est perçue comme une institution garante non pas seulement de la stabilité mais également des valeurs de modernité.

    La visite du Chef d’Etat tunisien pourrait constituer un levier d’action commune sur le plan international. Le Maroc et la Tunisie ont l’occasion d’agir en bloc uni. La réintégration par le Maroc de l’Union Africaine et les perspectives de réactivation de l’UMA constitue des fronts d’action commune.

    2 Messages a même de valoriser les retombées médiatiques de cette visite.

    Lire la suite depuis la source (Maroc-leaks)

    #Maroc #Tunisie #Algérie #Maghreb #UMA #Moncef_Marzouki #Printemps_Arabe


  • Note au sujet de la visite du président Tunisien au Maroc

    Note au sujet de la visite du président Tunisien au Maroc

    Maroc, Tunisie, UMA, Maghreb, Printemps Arabe, Moncef Marzouki, Algérie,

    Un communiqué de la maison Royale annonçe une visite de fraternité et de travail que le président tunisien Moncef Marzouki effectuera au Maroc du 8 au 10 février.

    Cette visite revêt une importance particulière par rapport au contexte dans lequel elle va se dérouler. Ci-après quelques recommandations portant sur un accompagnement médiatique pertinent.

    1. Opportunités

    Cette visite pourrait être lue sous le prisme du parallélisme entre deux chefs d’Etat symboles de la transition mais également acteurs de sécurisation et de stabilisation face à des conjonctures d’incertitude : ainsi, en Tunisie, la victoire des islamistes a ouvert la voie à des inquiétudes de la part de certaines franges de la société tunisienne qui dénoncent de plus en plus des dérapages et une volonté de la tendance extrémiste à dominer la société. Au Maroc, la Monarchie sous Sa Majesté Le Roi Mohammed VI est perçue comme une institution garante non pas seulement de la stabilité mais également des valeurs de modernité.

    La visite du Chef d’Etat tunisien pourrait constituer un levier d’action commune sur le plan international. Le Maroc et la Tunisie ont l’occasion d’agir en bloc uni. La réintégration par le Maroc de l’Union Africaine et les perspectives de réactivation de l’UMA constitue des fronts d’action commune.

    2 Messages a même de valoriser les retombées médiatiques de cette visite.

    Message 1 et 2

    – Mettre en exergue l’importance accordée par la diplomatie marocaine à la réactivation de l’UMA comme priorité. (Discours de Sa Majesté Le Roi, Constitution, Déclaration gouvernementale)

    – Mettre cette visite dans une perspective plus large eu égard aux efforts marocains visant à normaliser les relations avec l’Algérie pour mettre en avant le volontarisme dont fait preuve le Maroc et à sa tête Sa Majesté Le Roi pour réactiver durablement la dynamique d’intégration maghrébine.

    Relais

    Responsables diplomatiques marocains (ministère des affaires étrangères, diplomates accrédités…)

    Parlementaires de différents groupes (majorité et opposition)
    Journalistes ayant une notoriété à l’étranger ( Hassan Alaoui du Matin,…)

    Message 3

    Intégrer cette visite dans le cadre de la Nouvelle dynamique diplomatique du Royaume menée par Sa Majesté Le Roi. Le Maroc a su saisir la sensibilité de la conjoncture internationale et régionale qui mérite une activation du rôle diplomatique du Royaume (membre du Conseil de sécurité….)

    Relais

    Ce message pourrait être traité sous un angle analytique par des experts en matière de politique et de relations internationales (Saaf, Tozy, Darif, Housseini…)

    Message 4

    Mettre en avant la convergence entre les orientations politiques des deux pays (démocratisation, intégration politique….) renforcée par la conjoncture actuelle.

    Relais

    Ce message pourrait être diffusé à travers un double canal politique et académique. Il s’agit notamment de responsables de partis politiques des deux pays mais également des observateurs académiques et constitutionnalistes des deux pays.

    Message 5

    Mettre en avant les potentialités de complémentarité économique entre les deux pays qui peuvent passer d’une logique de concurrence économique à une logique de coopération voire d’intégration économique.

    Relais

    Opérateurs économiques des deux pays, Cgem, Casablanca Finance city..

    Message 6

    S’agissant d’une visite à portée symbolique émotionnelle pour le chef d’Etat tunisien, il serait opportun de mettre en avant les sentiments exprimés par le chef d’Etat tunisien à l’égard du Royaume (gratitude à l’égard du Royaume comme terre d’accueil. Au delà de la visite d’Etat, il s’agit de la visite d’un ancien opposant et fils d’opposant qui a trouvé au Maroc une terre d’accueil.

    Relais

    Ce message devrait être inséré notamment dans un cadre médiatique audiovisuel de débat talk show ( avec acteurs des droits de l’homme qui connaissent personnellement M. Merzouki type Habib Belkouche , Herzenni…)

    #Maroc #Tunisie #Algérie #Maghreb #UMA #Moncef_Marzouki #Printemps_Arabe

  • Libye – Destruction d’une nation

    Libye – Destruction d’une nation

    Libye, Kadhafi, OTAN, Printemps arabe,

    En 2011, le dictateur libyen de longue date Mouammar Kadhafi a été renversé et tué par des rebelles soutenus par la France.

    Des acteurs étrangers comme la Turquie et la Russie s’y installent également. « Ils tranchent la Libye comme un gâteau », déclare le militant libyen Emad Shanab. Ankara et Moscou ont saisi leur chance de prendre pied dans le pays méditerranéen, bouleversant l’équilibre géopolitique de la région. Dans le chaos qui a suivi la chute de Kadhafi, la milice terroriste EI a également pu mettre en place des opérations en Libye.

    Un soulèvement populaire a dégénéré en guerre civile en cours. Les parties orientale et occidentale du pays sont divisées en différents camps sous deux gouvernements rivaux. La jeune génération est traumatisée par le conflit en cours. Comme le demande l’activiste Emad Shanab : « Combien de temps cela peut-il durer ? Que devons-nous faire ? Quitter le pays ? Mourir ? Mourir est-il notre seul choix ? »

    L’Europe est profondément divisée sur la Libye. Les stratégies divergentes des puissances occidentales, avec leurs intérêts économiques conflictuels, ne font qu’enfoncer davantage la Libye dans la désintégration. Un afflux d’armes sophistiquées – malgré un embargo de l’ONU – constitue une menace croissante pour la sécurité de toute la région méditerranéenne.

    DW, 22/09/2022

    #Libye #Kadhafi #OTAN #Printemps_arabe

  • Libya – Destruction of a Nation

    Libya – Destruction of a Nation

    Libya, Muammar Al Gaddafi, Arab Spring, NATO, Western powers,

    In 2011, Libya’s longtime dictator Muammar al-Gaddafi was overthrown and killed by French-backed rebels.

    A decade later, once high hopes for a « Libyan Spring » have long since vanished, as Libya is torn apart by civil war.

    Foreign actors like Turkey and Russia are also moving in. « They’re slicing up Libya like a cake, » says Libyan activist Emad Shanab. Ankara and Moscow have seized their opportunity to gain a foothold in the Mediterranean country, upsetting the region’s geopolitical balance. In the chaos that followed the fall of Gaddafi, the terrorist militia IS was also able to set up operations in Libya.

    A popular uprising degenerated into ongoing civil war. The eastern and western parts of the country are divided into different camps under two rival governments. The younger generation is traumatized by ongoing conflict. As activist Emad Shanab asks: « How long can this go on? What do we have to do? Leave the country? Die? Is dying our only choice? »

    Europe is deeply divided over Libya. The divergent strategies of Western powers, with their conflicting economic interests, are only driving Libya further into disintegration. An influx of sophisticated weapons – despite a UN embargo – poses a growing threat to the security of the entire Mediterranean region.

    DW, 22/09/2022

    #Libya #Al_Gaddafi #Printemps_arabe

  • Algérie : Le poulet continue sa flambée

    Algérie : Le poulet continue sa flambée

    Algérie, prix, poulet, inflation,

    Le prix du poulet continue à afficher un tarif élevé. Actuellement, il affiche sur les étals entre 450 à 470 DA le kilo, ce qui cause une saignée aux consommateurs.

    En cette période, le poulet est généralement moins côté. Les prix par rapport à l’année dernière sont plus onéreux. Qu’est-ce qui explique la persistance de cette flambée ? Les associations des consommateurs déplorent que le coût de la consommation de la volaille soit devenu presque inaccessible pour les bourses moyennes. Certains imputent cette logique de prixrevue à la hausse aux difficultés de la production durant cette période caniculaire. C’est du moins l’avis de plusieurs boucheries qui regrettent que ces prix soient cédés plus chers que d’habitude.

    Ce constat interpelle au plus haut les autorités agricoles qui ont promis une baisse de ce produit à large consommation dans les semaines à venir. Rappelons à cet effet que l’Office national de l’aliment du bétail a pris des mesures en mai dernier pour « l’achat du poulet de chair dans les 11 abattoirs » afin de réduire le prix. C’est ce qui s’est passé durant les deux premiers mois de l’été où il y a eu une réduction du prix à travers une injection dans le marché de milliers de quintaux de produits frais. Pendant le mois d’août, les prix sont restés stationnaires affichant des tarifs entre 350 à 380 DA. Mais la suite n’a pas été favorable pour les consommateurs moyens qui doivent se procurer cette denrée presque quotidiennement.

    Du côté du ministère de l’agriculture, la situation prend l’allure d’un dossier complexe à gérer. Des réunions ont été organisées récemment entre le ministère et le conseil interprofessionnel de la filière avicole pour examiner les perspectives de développement et d’amélioration de la production ainsi que de l’approvisionnement de cette matière. La régulation de ce produit à travers la maîtrise des prix à l’achat du poussin et la distribution de quotas selon un cahier de charge bien établi sont les deux axes forts dont les autorités se sont fixé le but.

    Par : FAYÇAL ABDELGHANI

    Le Midi Libre, 13/09/2022

    #Algérie #Inflation #Prix #Poulet

  • Guerre diplomatique entre l’Algérie et le Maroc

    Guerre diplomatique entre l’Algérie et le Maroc

    Algérie, Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Israël, Normalisation, Etats-Unis, Donald Trump,

    La grave crise entre l’Algérie et le Maroc au sujet du Sahara occidental s’est transformée en une guerre d’usure diplomatique qui dépasse la région et fait craindre une déflagration faute d’issue en vue, selon des analystes.

    Enhardi par la reconnaissance par l’administration de Donald Trump fin 2020 de sa souveraineté sur ce territoire disputé en contrepartie d’un rapprochement avec Israël, le Maroc déploie depuis une diplomatie de plus en plus offensive pour rallier d’autres pays à ses positions.

    Le roi Mohammed VI a averti en août qu’un tel soutien ne devait « prêter à aucune équivoque », affirmant que le dossier du Sahara était « le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international ». En face, le grand rival algérien continue d’afficher son soutien indéfectible aux indépendantistes sahraouis du front Polisario.

    Alger met aussi à profit son statut d’exportateur gazier choyé par l’Europe cherchant à compenser le gaz russe pour marquer des points dans son duel diplomatique à distance avec Rabat, avec lequel il a rompu les relations en août 2021.

    « Nous assistons à une guerre diplomatique dans laquelle les deux parties usent de tous les moyens sans aller jusqu’à un conflit ouvert », estime Riccardo Fabiani, spécialiste de l’Afrique du nord à l’International Crisis Group (ICG).

    Le dernier épisode de cet affrontement diplomatique a eu lieu fin août lorsque le Maroc a rappelé pour consultations son ambassadeur en Tunisie après que le président Kais Saied a reçu le chef du Polisario, Brahim Ghali, à l’occasion d’un sommet économique Japon-Afrique.

    Cet incident montre que « le conflit au Sahara occidental commence à avoir des répercussions en dehors du cadre bilatéral Maroc-Algérie », souligne Ricardo Fabiani. « Le Maroc va désormais considérer la Tunisie comme faisant partie du camp pro-algérien ».

    L’hospitalisation de Brahim Ghali en Espagne en avril 2021 avait provoqué une grave crise entre Madrid et Rabat, culminant avec l’entrée le mois suivant de plus de 10 000 migrants en 24 heures dans l’enclave espagnole de Ceuta, à la faveur d’un relâchement des contrôles frontaliers côté marocain.

    Madrid a mis fin à cette crise en s’alignant en mars sur le plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole contrôlée à 80% par Rabat. Le Polisario réclame un référendum d’autodétermination sous l’égide de l’ONU.

    En réaction au revirement de Madrid, l’Algérie a suspendu sa coopération avec l’Espagne, rappelé son ambassadeur et évoqué une hausse des prix du gaz algérien livré à l’Espagne.

    Un cessez-le-feu au Sahara occidental en vigueur depuis 1991 avait volé en éclats en novembre 2020 après le déploiement de troupes marocaines à l’extrême sud du territoire pour déloger des indépendantistes qui bloquaient la route, selon eux ouverte illégalement, vers la Mauritanie.

    La tension est encore montée en novembre 2021 après que l’Algérie a fait état d’un bombardement marocain qui a causé la mort de trois camionneurs algériens en territoire sahraoui.

    Pour Ricardo Fabiani, la reconnaissance par Donald Trump de la souveraineté marocaine sur le Sahara en contrepartie d’une normalisation avec Israël, au grand dam d’Alger, a « réactivé un conflit qui était gelé pendant longtemps à la faveur d’une sorte de pax americana ».

    Situé sur la côte Atlantique, le Sahara occidental (266 000 km2) est riche en phosphates et doté d’un littoral très poissonneux de plus de 1 000 km. « Pendant la décennie écoulée, le Maroc a musclé sa diplomatie, notamment en Afrique et envers certains pays de l’Union européenne (UE) alors que l’Algérie était à la traîne », décortique Dalia Ghanem, de l’Institut d’études de sécurité de l’UE (IESUE).

    L’Algérie, forte de sa richesse gazière mise en valeur par le conflit en Ukraine, « entend renforcer son rôle dans la région et devenir leader en Afrique », estime-t-elle. « Nous assistons à une tendance inquiétante qui consiste à tout voir dans la région à travers le prisme de la rivalité algéro-marocaine », note Anthony Dworkin, du Conseil européen pour les relations internationales. « C’est un moment délicat et dangereux ».

    L’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, a effectué ce weekend une nouvelle visite dans la région sans le moindre signe d’une possible reprise du dialogue en suspens depuis plusieurs années.

    « Le risque d’un conflit militaire est faible car aucune des deux parties ne le souhaite. Mais cela ne doit pas être sous-estimé, il suffit d’un incident frontalier et d’un mauvais calcul », met en garde Ricardo Fabiani, l’expert de l’ICG.

    Africanews, 06/09/2022

    #Algérie #Maroc #Sahara_Occidental #Tunisie #Israël #Normalisation

  • Berlin: Les pourparlers sur la Libye se poursuivent

    Berlin: Les pourparlers sur la Libye se poursuivent

    Libye, P3+2+2, Allemagne, Italie, Royaume-Uni, États-Unis, Turquie, Égypte,

    Les pays occidentaux tentent de résoudre l’impasse politique en Libye lors de la deuxième journée de pourparlers à Berlin aujourd’hui.

    Étaient présents à la réunion des représentants diplomatiques du groupe international connu sous le nom de P3+2+2, qui comprend la France, l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni, les États-Unis, en plus de la Turquie et de l’Égypte.

    Selon le ministère allemand des Affaires étrangères, « l’Allemagne a accueilli le processus de Berlin sur la Libye en soutien aux efforts de l’ONU pour instaurer une paix durable ».

    « Avec nos partenaires, nous restons déterminés à poursuivre ces efforts. Aujourd’hui, nous accueillons les envoyés de l’ONU et de P3 + 2 + 2 en Libye ici à Berlin pour des discussions », a ajouté le bureau allemand via Twitter.

    L’ambassade des États-Unis en Libye a révélé que l’ambassadeur américain Richard Norland et son sous-secrétaire adjoint pour l’Afrique du Nord Joshua Harris ont assisté à la réunion de Berlin.

     » Les États-Unis se joignent à l’ONU et aux partenaires internationaux pour appeler toutes les parties en Libye à engager un dialogue et à travailler de bonne foi sur une feuille de route crédible pour des élections anticipées », a déclaré l’ambassade citant Norland sur Twitter.

    La Libye est politiquement déchirée entre Fathi Bashagha Bashagha, qui a été choisi par la Chambre des représentants pour diriger le pays comme Premier ministre par intérim en février dernier, et Abdul Hamid Dbeibeh, qui refuse de quitter le pouvoir et reste reconnu comme le leader du pays par la communauté internationale.

    L’ONU a poussé les partis rivaux à organiser des élections afin de résoudre la crise de leadership.

    Libya update, 09/09/2022

    #Libye