Catégorie : Maroc

  • Ex-diplomate : Le Maroc fait du chantage à la France sur le Sahara occidental

    Etiquettes : Maroc, France, Sahara Occidental,

    L’ancien ambassadeur de France auprès des Nations unies, Gérard Araud, a déclaré que le Maroc fait du chantage à la France sur la question du Sahara, après que Paris ait été l’un de ses plus grands soutiens dans ce dossier. « En gros, c’est l’habituel chantage marocain sur le Sahara occidental à la suite de la volte-face américaine alors que, pendant des décennies, la France a été la seule pour défendre les intérêts marocains au Conseil de Sécurité », a-t-il écrit sur son compte Twitter, dimanche 4 juin.

    Répondant aux récentes déclarations de l’écrivain franco-marocain Tahar Benjelloun dans lesquelles il a blâmé le président français Emmanuel Macron pour la détérioration des relations entre Rabat et Paris, Araud a commenté : « C’est l’habituel chantage marocain sur le Sahara occidental, suite à la volte-face américaine ».

    L’administration américaine de l’ancien président Donald Trump a publié un décret présidentiel soutenant l’intégrité territoriale du Maroc en décembre 2020.

    « Étant donné que j’ai passé des nuits à défendre le Maroc au Conseil de Sécurité au nom de la France, y compris face aux États-Unis, je ne vois pas en quoi mon pays est concerné », a déclaré M. Araud.

    Les relations entre le Maroc et la France se sont détériorées après que les services de renseignement marocains ont été accusés d’utiliser le logiciel espion Pegasus de fabrication israélienne pour espionner le président français Emmanuel Macron.

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    #Gérard_araud #Maroc #France #SaharaOccidental

  • Maroc : Des soucis sur la santé du roi Mohammed VI

    Etiquettes : Maroc, Mohammed VI, santé, maladie,

    Les médias français affirment que le roi souffre d’une maladie du système immunitaire difficile à guérir alors que Rabat reste silencieuse.

      Le roi du Maroc, Mohamed VI, 59 ans, est très malade comme en témoignent les dernières photographies diffusées par les médias. La présence du monarque alaouite lors d’une récente cérémonie de remise d’un véhicule cent pour cent marocain l’a déjà mis en évidence. Une image ultérieure a ratifié ce que la presse -espagnole et africaine- annonçait depuis un certain temps.

      Mohamed VI, extrêmement maigre et méconnaissable, semble souffrir de sarcoïdose, une maladie du système immunitaire qui affecte particulièrement les poumons et les ganglions lymphatiques, provoquant des douleurs respiratoires, une perte de poids et de la fatigue. Selon le journal régional français La Depeche, qui a consulté des sources médicales, seulement la moitié des patients ont un remède s’ils parviennent à le contrôler en trois ans. La sarcoïdose de Mohammed VI a fait la une des journaux il y a cinq ans.

      La santé du roi marocain est un secret d’État, ainsi que ses absences prolongées et sa grossièreté dans les actes officiels, depuis son accession au trône de Rabat à la mort de son père Hassan II en 1999. Dans un premier temps, et compte tenu du secret officiel et de la réputation festive du roi – propriétaire de douze palais avec plus d’un millier de serviteurs et des centaines de voitures de luxe – le départ a été attribué au caprice de Mohamed VI. Dans les années 2010, l’attention du public a plutôt commencé à se concentrer sur la santé du leader à la suite d’une prise de poids frappante et de brefs rapports selon lesquels il avait subi deux opérations cardiaques.

      Dans les commérages du palais, les luttes internes pour la succession ont également commencé à transcender. Sur le papier, la voie est claire : l’héritier de Mohammed VI sera son fils, le prince Mulay Hassan, qui vient d’avoir 20 ans. Cependant, il est souvent mentionné que le frère du monarque, Mulay Rachid, tente de faire valoir ses droits compte tenu de la jeunesse et de l’inexpérience de son neveu.

      Politique intérieure

      La succession au Maroc n’est pas, pour l’instant, une question qui inquiète les observateurs des équilibres politiques dans la région, qui pointent l’existence d’une structure et d’un corps de hauts fonctionnaires compétents qui veillent avec un zèle exquis aux intérêts du pays, au-delà des compétences du roi. On comprend donc pourquoi, pendant plus de deux décennies de mandat de Mohamed VI, la politique étrangère a maintenu un cap nationaliste strict. Cela a été démontré par la crise des îles Perejil, les tensions également avec l’Espagne autour de Ceuta et Melilla, et la lutte intransigeante – menée avec succès – autour du territoire du Sahara occidental, que Hassan II a transformé en une province du Maroc.

      En politique intérieure, le règne de Mohamed VI a pu libérer le lest islamiste avec l’octroi de droits aux femmes et des mesures de grâce envers les dissidents. Cette attitude a sauvé Rabat de l’inclémence du soi-disant « printemps arabe », qui a fait des ravages dans le reste des régimes en Afrique du Nord.

      #Maroc #MohammedVI

    • Bruxelles propose de coopérer davantage avec le Maroc et d’autres pour freiner les routes migratoires

      Bruxelles propose de coopérer davantage avec le Maroc et d’autres pour freiner les routes migratoires

      Etiquettes : Maroc, Union Européenne, UE, migration, coopération,

      Bruxelles (EuroEFE) .- Après avoir constaté des flux migratoires « soutenus », la Commission européenne a proposé mardi un plan d’action « global » pour les routes de la Méditerranée occidentale et de l’Atlantique, qui touchent pleinement l’Espagne, sur la base de projets opérationnels concrets de l’Union européenne, avec des partenaires en Afrique avec lesquels elle a déjà une « coopération efficace », comme le Maroc. Mauritanie ou Sénégal.

      Condensé en dix-huit points, le plan s’appuie sur le « renforcement » de la coopération avec les pays d’origine ou de transit, en s’appuyant sur des « relations déjà positives » dans la lutte contre le trafic de migrants et la traite des êtres humains, dans la gestion des frontières, dans le retour et la réadmission des migrants ou dans la migration de main-d’œuvre et les partenariats de talents, est lu dans le premier des deux chapitres du texte vu par EFE.

      Le deuxième volet du plan repose sur la garantie entre les Vingt-sept « d’une gestion plus efficace des frontières, des procédures de recherche et de sauvetage et de retour, ainsi que d’une solidarité volontaire plus fluide et plus rapide ».

      Cette « approche globale », qui met l’accent sur la dimension extérieure, promeut des « solutions durables et structurelles » aux défis migratoires qui sont au cœur du Pacte sur la migration et l’asile, actuellement en cours de négociation et dont l’impulsion devrait assumer la présidence espagnole de l’UE, à partir du 1er juillet.

      Et, bien que la collaboration de l’UE avec ses partenaires africains ait contribué à une diminution « significative » des arrivées irrégulières à partir de 2019 en Méditerranée occidentale et à partir de 2022 sur la route atlantique vers les îles Canaries, selon les données de l’agence européenne des frontières Frontex, Bruxelles note que « les flux migratoires continuent d’être soutenus ».

      Cette diminution « est due aux efforts intenses de l’UE, de la Commission, mais surtout je voudrais mentionner le gouvernement espagnol et notre partenaire clé le Maroc, qui est un partenaire très important pour nous de gérer ensemble la migration », a déclaré lors d’une conférence de presse la commissaire européenne à l’Intérieur, Ylva Johansson, qui a mentionné « en particulier le ministre (espagnol) Fernando Grande Malaska, qui fait preuve d’un grand leadership.

      Johansson a appelé à « une vigilance continue et à des réponses opérationnelles concrètes » et s’est montré optimiste quant aux prochaines étapes parmi les 27 lors du conseil des ministres de l’Intérieur de jeudi et du sommet européen à la fin du mois.

      COOPÉRATION AVEC DES PARTENAIRES EN AFRIQUE

      Le slogan est de fixer des priorités opérationnelles « à court terme » pour prévenir la migration irrégulière en luttant contre le trafic de migrants et la traite des êtres humains, ainsi que contre le trafic de migrants, en particulier la collaboration avec le Maroc et avec l’assistance spécifique de l’Europe dans le monde, principal outil financier de l’UE pour contribuer au développement durable et à la stabilité dans le monde.

      Bruxelles appelle également à lancer avec ce fonds un programme régional au Maroc, en Tunisie et en Egypte, pour « augmenter le nombre de réseaux démantelés », ainsi qu’à collaborer avec la Mauritanie, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Mali, la Guinée et le Niger.

      Avec le même fonds, l’exécutif communautaire propose de financer les capacités de gestion des frontières du Maroc, de la Mauritanie, du Sénégal et de la Gambie, ainsi qu’une plus grande coopération bilatérale avec Frontex.

      Dans le même temps, il appelle à améliorer la réadmission et le retour volontaire des migrants « bloqués » dans les pays de transit et de destination en Afrique du Nord (en particulier au Maroc et en Algérie) et dans les pays du Sahel (en particulier la Mauritanie), en augmentant le soutien financier et aussi financier aux personnes d’origine pour aider les rapatriés, en particulier en Gambie, au Sénégal et en Côte d’Ivoire.

      Bruxelles propose de progresser dans les migrations de main-d’œuvre et les partenariats de talents, avec celui existant avec le Maroc, et d’évaluer la possibilité d’en faire des similaires avec le Nigeria et le Sénégal.

      Encourager la contribution de la diaspora de ressortissants de pays tiers au développement de leur pays d’origine figure également parmi les objectifs du plan.

      RÉSOUDRE LES GOULETS D’ÉTRANGLEMENT DANS L’UE

      Assurer la gestion des frontières dans l’UE, des procédures de retour « plus efficaces », prévenir les décès en mer, ainsi qu’une « solidarité volontaire plus douce et plus rapide » sont des défis que Bruxelles identifie derrière des portes closes, et exhorte les 27 à « résoudre les goulets d’étranglement détectés jusqu’à présent dans tous ces domaines ».

      À cette fin, il appelle à une évaluation Frontex de la situation dans l’Atlantique et la Méditerranée occidentale, à un soutien renforcé aux pays partenaires sur les routes par le biais d’éventuelles opérations conjointes, à la surveillance aérienne et maritime ou au renforcement des capacités.

      « Si nous nous mettons d’accord sur une approche commune de la gestion de la migration de manière humaine mais restrictive, nous y gagnerons tous parce que nous serons en mesure de gérer la migration ensemble de manière ordonnée. Aucun État membre ne pourra le faire seul », a déclaré M. Johansson.

      L’amélioration des retours et l’étude des avantages mutuels de lier les retours volontaires aux investissements dans les pays d’origine et de transit, ainsi que la réalisation de relocalisations « plus efficaces et plus rapides » dans l’UE et l’encouragement des 27 à être « suffisamment flexibles pour alléger la pression » sur le système d’accueil dans les États membres de première entrée complètent les propositions de la Commission.

      RÉVOCATION DES LICENCES AÉRIENNES

      D’autre part, l’exécutif communautaire a proposé mardi de nouvelles mesures stratégiques pour faire face à l’utilisation abusive croissante du transport commercial par les réseaux criminels qui facilitent la migration irrégulière vers l’UE, en particulier par voie aérienne, y compris la possibilité même de suspendre ou de révoquer les licences aériennes.

      Il s’agit d’une « boîte à outils » qui vise à « combler les lacunes » qui étaient particulièrement évidentes lorsque le régime du président biélorusse Alexandre Loukachenko « a tenté d’instrumentaliser les migrants irréguliers traversant vers l’UE » en représailles aux sanctions européennes, a déclaré Johansson.

      « Cela nous permettra de traiter efficacement avec les organisations criminelles. Leur tentative d’utiliser des transporteurs pour faciliter la migration irrégulière est très adaptable », a déclaré le chef des affaires intérieures européennes.

      La politique suédoise a indiqué que l’activation de cette « boîte à outils » législative, opérationnelle et diplomatique exigeait avant tout la conclusion de négociations sur des mesures contre les opérations de transport qui facilitent cette pratique.

      « C’est sur la table depuis un certain temps et nous avons vraiment besoin que les législateurs finalisent et adoptent cette proposition », a exhorté Johansson.
      Ces nouvelles règles seront « essentielles » pour renforcer le cadre juridique de l’UE dans ce domaine, a souligné la Commission européenne dans une déclaration, qui examinera également, avec les États membres, comment le paquet de facilitateurs de l’UE annoncé dans le plan d’action renouvelé de l’UE contre le trafic de migrants (2021-2025) peut être mieux appliqué aux opérateurs de transport facilitant l’entrée et le transit irréguliers dans la Communauté. UE.

      Ces mesures juridiques comprennent également la possibilité de suspendre ou de révoquer la licence d’exploitation d’un transporteur aérien de l’UE qui ne satisfait pas aux exigences de « bonne réputation en vertu de la législation pertinente de l’UE en matière de transport » ou d’envisager de recourir aux « mesures restrictives existantes » de la politique étrangère et de sécurité commune de l’UE pour pénaliser les opérateurs de transport qui facilitent la migration irrégulière vers les États membres, a déclaré Bruxelles.

      Enfin, a souligné le commissaire, la « boîte à outils » approuvée aujourd’hui prévoit « d’initier une coopération étroite avec les opérateurs de transport, de les sensibiliser et de faire en sorte qu’ensemble nous luttions contre ce phénomène ».

      En outre, l’alerte précoce, la sensibilisation, le renseignement et l’échange d’informations entre la Commission, Frontex et Eurocontrol seront également systématisés afin de surveiller les vols et de collecter des données sur les itinéraires émergents.

      Cela se fera en partie par le biais d’officiers de liaison dans les principaux aéroports, de réseaux avec des pays tiers, avec les autorités de l’industrie et de l’aviation et de campagnes d’information le long des routes migratoires, a conclu M. Johansson.

      Cette proposition sera discutée ce jeudi en Conseil des ministres de l’Intérieur de l’UE, puisque l’utilisation de moyens de transport commerciaux, principalement aériens, pour faciliter la migration irrégulière vers l’UE est progressivement devenue un nouveau « modus operandi » des réseaux de trafics, prévient Bruxelles.

      #Maroc #UE #Migration
    • Interview de Mourad Boucif, cinéaste marocain de Belgique

      Etiquettes : Mourad Boucif, Maroc, Belgique, cinéma,

      “Il faut galérer pour trouver un travail en dehors du nettoyage et du chauffeur de bus”

      La Gazette du Maroc : Comment évaluez-vous l’intégration des immigrés marocains en Belgique ?

      Mourad Boucif : L’intégration des immigrés se porte beaucoup mieux par rapport à il y a quelques années. Aujourd’hui la Belgique tout entière est consciente que les personnes issues de l’immigration sont des citoyens belges et resteront définitivement sur le territoire. (La majorité d’entre eux est née en Belgique et a la nationalité belge). Le mythe du retour n’existe plus. L’implication de la communauté marocaine à travers les différentes institutions belges a joué un rôle crucial pour la cohabitation avec la population belge de souche.

      Vous avez filmé le gouffre entre les communautés dans “Au-delà de Gibraltar”, comment voyez-vous l’avenir des communautés en Belgique ?

      Je suis optimiste quand à l’avenir des différentes communautés qui vivent en Belgique. Il y a 40 ans jour pour jour, date de la première vague d’immigration en provenance du Maroc, on n’aurait jamais espéré retrouver une personne d’origine marocaine dans un cabinet ministériel ou dans une administration communale (mairie). Aujourd’hui nous avons trois ministres issus de l’immigration dont une d’origine marocaine (Mme Fadila Lannaan, ministre de la Culture, de la Jeunesse et de l’Audio-visuel). Petit à petit le brassage se fait et le mélange implique inévitablement la rencontre “de l’autre”, même pour les plus “conservateurs” ou les plus “récalcitrants”.

      LIRE AUSSI : Belgique : L’ambassadeur du Maroc accusé d’ingérence politique ?

      Les Marocains se plaignent beaucoup du racisme en Belgique. Quelle est sa nature, quelles sont ses manifestations et est-ce que vous, en tant que cinéaste, vous l’avez vécu au quotidien ?

      Il est clair que toute personne étrangère vivant en Belgique a son lot de situations de discrimination et de racisme. Personnellement, je n’ai pas été épargné. Ayant arrêté mes études trop tôt et n’ayant pas de diplôme, j’ai dû galérer pour trouver un travail en dehors “du nettoyage” et “de chauffeur de bus”.. Sans vouloir dénigrer ces professions, avec tout le respect que j’ai pour ceux qui les font, je souhaitais simplement à ce moment trouver un emploi où je pouvais m’exprimer réellement, avoir des responsabilités…

      Pour cela j’ai compris qu’il me fallait reprendre les études, car on n’était pas prêt à me donner cette chance. J’ai entrepris des études d’éducateur spécialisé pendant trois ans et j’ai décroché mon diplôme. C’est de cette façon que je suis entré dans le social. Malheureusement, nos hommes politiques et les médias n’ont pas aidé à une meilleure imprégnation des différentes communautés vivant sur le territoire. A plusieurs reprises, des hommes politiques de partis traditionnels ont eu tendance à exprimer des propos très durs vis -à-vis des étrangers.

      Les médias ne sont pas épargnés par ce type de dérapages. Et tout cela dans la plus grande normalité.

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      Il n’y a pas longtemps une sénatrice d’un grand parti au pouvoir annonçait publiquement avec force que “le voile de la femme musulmane était une soumission vis-à-vis de l’homme et une infériorité acceptée de la part de ce dernier”. Cette déclaration publique est passée “comme une lettre à la poste” sans aucune réaction des responsables politiques. Ces personnes ayant une grande responsabilité devraient être plus vigilantes et surtout faire attention aux signes qu’elles donnent à la population, que ce soit aux autochtones ou aux allochtones (Belges de souche ou aux personnes issues de l’immigration). Nous devons tous être très méfiants devant ce type de discours surtout dans cette période très sensible que nous traversons.

      Le terrorisme a menacé et menace toujours la Belgique comme toute l’Europe, comment voit-on le rôle joué par les Marocains dans les filières terroristes ?

      Malheureusement, l’implication de ces personnes d’origine marocaine n’aide pas à la cohabitation entre les différentes composantes de notre société. Les amalgames sont plus présents et renforcent les préjugés à l’égard de l’autre. Ce type d’événement vient parasiter les relations qui se créent. Les répercussions négatives sont assez importantes. Auparavant, les crises internationales avaient un léger impact en Europe. Aujourd’hui, les pays européens sont directement concernés et nous ressentons quotidiennement des réactions de repli et de rejet. Ce qui implique les mêmes schémas vis-à-vis des victimes. Heureusement, un énorme travail associatif se réalise sur le terrain et essaie de limiter les dégâts. Mais la route est encore longue, Incha Allah…

      Quel rôle peut jouer l’artiste marocain en Belgique pour donner des alternatives d’approches face aux clichés et aux clivages culturels ?

      Il est clair que nous, les artistes, avons un champ d’action et des cartes en main.

      L’artiste, par définition, est une personne qui s’intéresse et qui s’ouvre sur le monde, afin de le reproduire et de l’immortaliser à travers ses oeuvres. Les enjeux de ce type de travail peuvent avoir de grandes répercussions au sein de l’opinion publique. Je suis convaincu que les artistes peuvent réussir là où les politiciens ont peut-être échoué.
      J’ai travaillé plus d’une douzaine d’années dans le social, j’essaie encore aujourd’hui d’être le plus engagé possible, mais j’ai compris un jour qu’il me fallait d’autres outils, d’autres moyens beaucoup plus efficaces. J’ai compris que dans un système inégalitaire le travail social sera inégalitaire. C’est pour cette raison que je suis devenu cinéaste.

      Quelle image se fait-on en Belgique aujourd’hui des Marocains ?

      Le Maroc et la Belgique ont toujours eu de bonnes relations tant au niveau de la population que de nos gouvernants. Même si les événements tragiques que nous traversons n’aident pas réellement à une meilleure cohabitation. L’image de l’étranger est en train
      de changer progressivement. Aujourd’hui nous pouvons voir des personnes d’origine marocaine un peu partout “dans notre paysage”.

      Nous avons des ministres, des journalistes qui présentent les infos, des ingénieurs dans de grandes entreprises, des metteurs en scène, des comédiens, des cinéastes… Nous sommes le premier pays européen à avoir des ministres d’origine marocaine, congolaise et turque.

      Quels sont vos projets de cinéma pour l’avenir ?

      Actuellement, je prépare un deuxième long-métrage. Celui-ci aura pour thème la participation des Marocains au sein des troupes françaises lors de la seconde guerre mondiale. Ce projet qui a des allures de fresque historique est surtout une réflexion sur nos certitudes, sur la pensée unique…

      C’est “la rencontre de l’autre” qui m’intéresse énormément. Tant que l’on ne réalisera pas que “l’autre” est une chance, un patrimoine de l’humanité, la communauté des hommes n’avancera pas !

      Abdelhak NAJIB

      La Gazette du Maroc

      #Maroc #Belgique #Mourad_Boucif #Cinéma

    • Quelle commémoration pour les 60 ans des accords de main d’œuvre entre la Belgique et le Maroc en 2024 ?

      Etiquettes : Maroc, Belgique, main œuvre, immigration,

      Le 17 février 2024, il y aura 60 ans que la Belgique et le Maroc ont signé́ une convention bilatérale de recrutement de main d’œuvre. Cet accord a fait l’objet d’une commémoration en bonne et due forme à l’occasion de son quarantième puis de son cinquantième anniversaire en 2004 et 2014 respectivement. Compte-tenu de l’intensité́ des liens économiques, culturels et humains qui unissent les deux pays, il parait assez naturel que l’opération soit renouvelée en 2024 pour le soixantième.

      Toutefois, il reste utile de s’interroger sur les motivations profondes d’un tel travail mémoriel et de revenir un instant sur les raisons pour lesquelles cet accord a pris une importance symbolique toute particulière dans les relations belgo-marocaines. Il faut peut-être tout d’abord rappeler que ce texte fut à peine commenté et médiatisé au moment de sa signature. Sa portée et sa vocation historiques échappaient probablement aussi en grande partie aux signataires qui en ont bouclé la négociation en quelques jours à peine. Le contenu de la convention, en réalité peu novateur car semblable en bien des points aux autres accords de même type signés par la Belgique à l’époque, ne sera connu du grand public que treize ans plus tard, au moment de sa publication – fort tardive – au journal officiel, le Moniteur belge.

      Avant 2004, l’accord du 17 février 1964 n’avait d’ailleurs fait l’objet d’aucune attention mémorielle particulière. N’ayant ni le lustre ni l’ambition du Traité d’amitié du 4 janvier 1862 entre la Belgique du Roi Léopold Ier et le Maroc du Sultan Mohammed IV pour prendre ce seul exemple, l’accord de 1964 réunissait en réalité toutes les qualités pour connaître un destin de note de bas de page dans le long chapitre des relations entre la Belgique et le Maroc. Mais les choses vont prendre une toute autre tournure en 2004. Probablement inspirés par la commémoration des 50 ans de l’accord belgo-italien de 1946, un collectif de jeunes citoyens Belges d’origine marocaine se met en tête de reproduire l’exercice et de donner la place symbolique qu’elle mérite à la trajectoire de leurs parents en faisant revivre sur la place publique cet accord oublié.

      LIRE AUSSI : Interview de Mourad Boucif, cinéaste marocain de Belgique

      La commémoration des 40 ans avait pour objectif conscient de redéfinir les termes du débat. Il s’agissait de rappeler que l’immigration marocaine en Belgique doit se concevoir comme une histoire de travailleurs, qui est aussi celle de leurs épouses et de leurs enfants. Il s’agissait avant tout de la réinscrire dans l’histoire sociale de la Belgique d’après-guerre. En d’autres mots, l’objectif était de résister autant que possible au framingproduit par le tournant du 11 septembre 2001 qui a conduit à réduire la complexité de ces parcours d’immigration de travail en provenance du Sud et de l’Est de la Méditerranée à une seule matrice : celle de minorités musulmanes prétendument inassimilées prises dans un clash des civilisations. La commémoration des 50 ans a amplifié cette perspective de reprise en main du narratif. En associant la commémoration des 50 ans au slogan « C’est du Belge », l’accent était mis à la fois sur l’ancrage local mais également sur la multiplicité des succès des Belgo-marocains et la diversité de leurs contributions au rayonnement de la Belgique.

      Un travail de mémoire

      Forts de ces rappels, comment faut-il appréhender la commémoration des 60 ans qui s’annonce en 2024 ? Sachant que le contexte d’aujourd’hui n’est plus celui de 2004 ni celui de 2014, quelle devrait être la philosophie générale d’une commémoration en phase avec les défis de son temps ? Nous lançons ici quelques propositions pour ouvrir le débat dans une perspective à la fois de continuité par rapport aux commémorations antérieures mais aussi dans une approche de changement avec l’idée d’un événement avec une forte orientation prospective.

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      Une première proposition pourrait certainement faire l’objet d’un large consensus assez rapidement. Elle consiste à rappeler qu’il devrait toujours s’agir d’une commémoration et non d’une célébration de l’accord de 1964. Contrairement à certains raccourcis trop rapidement empruntés, il ne devrait y avoir aucune ambigüité sur l’idée qu’il n’y a rien à célébrer, et encore moins à fêter, dans cet accord de main d’œuvre. L’accord de 1964 est tout au mieux un prétexte pour mener à bien un travail d’hommage, de rétrospective et de mémoire.

      Deuxièmement, la commémoration devrait avoir une ambition multi-thématique. La dimension artistique et culturelle a, de façon très naturelle, dominé les autres en 2004 et 2014 et joué un rôle prépondérant. Toutefois, le vécu des Belgo-marocains a évolué au point qu’il est indispensable aujourd’hui de jeter les projecteurs sur les évolutions sur d’autres terrains au premier rang desquels le champ économique et social, le champ scientifique, sportif sans oublier les pratiques citoyennes qui pourraient donner une assise populaire à l’événement.

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      Initiée par des Belges d’origine marocaine, les commémorations précédentes se voulaient délibérément centrées sur la Belgique. Les parties marocaines ont été relativement peu associées. Or, il existe aujourd’hui entre les deux pays une société civile à la fois dense et composite qui ne se limite pas aux seuls descendants des travailleurs marocains résidant en Belgique. Une importante communauté de Belges s’est développée au Maroc et on dénombre des migrants de retour de plus en plus nombreux (Marocains de Belgique de retour au Maroc mais aussi dans une moindre mesure Belges du Maroc de retour en Belgique). Au-delà de ces groupes, il y a aussi beaucoup de « Belges de Belgique » et de « Marocains du Maroc » qui se sentent concernés par le rapprochement entre les deux pays. On ne compte plus aujourd’hui les initiatives de coopération décentralisées entre universités, syndicats, associations, centres culturels, maisons de jeunes, etc. Ce constat ouvre sur une troisième proposition qui vise à élargir cette commémoration pour qu’elle soit plus en phase avec cette diversité des parcours et éviter toute forme de nombrilisme communautaire. Il s’agit ici de se projeter dans une dynamique réellement multi-acteurs en ce sens que la commémoration donnerait la parole à toutes les parties prenantes intéressées et s’organiserait concrètement tant en Belgique qu’au Maroc.

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      #Belgique #Maroc #Immigration

    • Gotion High-Tech signe un protocole d’accord pour une grande usine de batteries au Maroc

      Etiquettes : Maroc, Gotion High-Tech, batteries, production de véhicules, voitures,

      L’Agence marocaine de l’investissement et des exportations a annoncé cette semaine que le Maroc a signé un protocole d’accord avec Gotion High-Tech pour le développement et l’établissement d’un écosystème industriel pour la production de batteries pour véhicules électriques ainsi que pour des applications de stockage stationnaire. Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé la cérémonie de signature du protocole d’accord. Le protocole d’accord entre le Maroc et Gotion High-Tech vise à définir le périmètre du projet de gigafactory ainsi que l’écosystème associé.

      Le protocole d’accord a été signé par le ministre Mohcine Jazouli, l’Agence marocaine de développement de l’investissement et des exportations, et Gotion High-Tech. Il s’agit de la première étape en vue de la signature d’un accord d’investissement pour le projet, qui représenterait près de 65 milliards de dirhams (6,4 milliards de dollars américains) et permettrait la création de plus de 25 000 emplois au Maroc. Le ministre de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques a déclaré : « Ce protocole d’accord constitue une première étape nécessaire avant la signature d’un accord d’investissement, qui devrait permettre le lancement d’une Gigafactory capable de consolider la position du pays dans le secteur automobile. »

      Le président de Gotion High-Tech, M. Li Zhen, a déclaré : « Le groupe se réjouit de contribuer au développement mondial des solutions de mobilité verte. Gotion est également prêt à collaborer avec le Maroc sur ce projet afin de contribuer à la décarbonisation et au développement de solutions énergétiques innovantes. »

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      Selon les rapports, le plan consiste à construire une gigafactory d’une capacité annuelle d’environ 100 GWh. Ce serait un développement vraiment positif pour le Maroc et le continent africain. Le Maroc développe déjà son secteur automobile, et plusieurs constructeurs automobiles internationaux ont déjà des usines d’assemblage dans le pays. Le Maroc souhaite devenir le premier producteur de véhicules à moteur sur le continent, et ces projets d’établissement d’une grande usine de batteries le mettront dans une position solide pour développer davantage son secteur automobile, compte tenu de la tendance mondiale vers la mobilité électrique.

      La Citroën Ami, une petite voiture citadine entièrement électrique, est déjà fabriquée au Maroc et exportée vers plusieurs pays européens. Elle est également utilisée localement par des entreprises telles que la Poste marocaine pour les livraisons de dernière mile. Elle a un modèle similaire appelé Opel Rocks-e, qui est produit dans l’usine de Stellantis à Kenitra, au Maroc.

      Stellantis ouvrira également une usine en Algérie. L’Algérie est positionnée comme l’un des contributeurs clés au plan stratégique Dare Forward 2030 de Stellantis pour le Moyen-Orient et l’Afrique (MEA). Avec la croissance du secteur de la fabrication et de l’assemblage automobile en Afrique du Nord, il pourrait y avoir une masse critique pour accueillir une usine de batteries dans la région.

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      Il existe également un marché important pour les scooters au Maroc, tant pour le transport personnel que pour les services de livraison. Il y a actuellement plus de 2 millions de scooters à moteur à combustion interne au Maroc. Des entreprises telles que E-Moto travaillent pour faciliter la transition de cette flotte vers l’électrique. L’augmentation du coût des carburants a été un facteur déterminant récemment, car cela a contribué à consolider l’argument économique pour les consommateurs de passer aux scooters électriques. Par exemple, pour parcourir 100 km avec un scooter à moteur à combustion interne aux prix actuels du carburant de 1,3 dollar par litre, il faut dépenser environ 4 dollars, contre environ 0,40 dollar pour parcourir la même distance avec un scooter électrique aux prix actuels de l’électricité de 0,15 dollar/kWh au Maroc. Donc, c’est 10 fois moins cher de rouler à l’électrique ! Il y a aussi l’entretien, où avec un scooter à moteur à combustion interne, on dépense généralement 7 à 8 dollars tous les 1 000 km pour les vidanges d’huile, etc., tandis qu’avec un scooter électrique, on ne dépense qu’environ 15 dollars tous les 5 000 km. Une usine de batteries locale pourrait également aider à fournir des cellules pour ces scooters, ce qui augmenterait le contenu local des scooters assemblés localement.

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      Gotion High-Tech a récemment lancé sa cellule et son pack de batteries L600 Astroinno LMFP lors de la 12e Conférence sur la technologie de Gotion à Hefei, en Chine. La batterie Astroinno LMFP dopée au manganèse est capable d’alimenter une voiture électrique sur une distance allant jusqu’à 1000 kilomètres. Il est vraiment formidable de voir l’un des grands acteurs de l’industrie des batteries chercher à mettre en place des écosystèmes de production de batteries en Afrique.

      #Maroc #Voitures #Véhicules #Batteries #Gotion_High_Tech

    • Maroc : Le roi encourage les pèlerins à servir en tant qu’ »ambassadeurs » de leur pays

      Etiquettes : Maroc, Mohammed VI, pèlerinage, Hajj,

      Le roi Mohammed VI a exhorté les pèlerins marocains à agir en tant qu’ »ambassadeurs de leur pays, de sa culture ancienne et de son identité, fondée sur l’ouverture et la tolérance », les encourageant à éviter « les disputes, les arguments et les causes de désaccord ».

      Dans un message adressé aux pèlerins marocains avant le départ du premier groupe vers les Lieux Saints pour la saison du Hajj de 1444 AH le vendredi, le roi a déclaré : « Sachez que dans cette position importante, vous représentez votre foi lors d’une grande saison qui incarne la fraternité islamique, la modération dans la croyance et le comportement, le renoncement à toutes les formes d’extrémisme et d’excès, et tout ce qui mène à la division et à l’agression ».

      Il a souligné la nécessité de se munir de piété, qui est la meilleure provision pour ce voyage béni. Sa Majesté a ajouté que les musulmans devraient être soucieux de deux choses essentielles : « D’abord, leur unification dans la dévotion au Dieu Unique, et ensuite, l’incarnation de leur unité et de leur attachement à Son solide lien ».

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      Le roi a également noté que l’islam a établi le pilier du Hajj sur la base de l’incarnation de l’égalité entre les croyants, car ils se tiennent sur le même plan dans la Sainte Kaaba, à Mina et à Arafat. Il a ajouté qu’ils sont tous dans un état de consécration rituelle où il n’y a aucune distinction entre eux par une quelconque considération, ni aucune différence de rangs et de statuts.

      Dans le message lu par le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, avant le départ de la délégation marocaine de l’aéroport de Rabat-Salé, le roi marocain a rappelé aux pèlerins du pays ce que ce statut exige en termes d’exécution des rituels avec une discipline et un engagement complets, et une réponse sincère à la compréhension du Hajj avec ses piliers, ses devoirs et sa Sunna.

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      Le premier groupe de pèlerins marocains est parti pour les Lieux Saints vendredi après-midi pour accomplir les rituels du Hajj. Selon le même ministre, le nombre de pèlerins marocains cette année a atteint 35 000, dont 22 800 sont supervisés par le ministère des Habous et des Affaires islamiques, tandis que les agences touristiques gèrent 12 200 pèlerins.

      #Maroc #MohammedVI #Pèlerinage

    • Diplomates et journalistes dénoncent l’attitude hostile de la junte algérienne envers le Maroc

      Etiquettes : Maroc, Algérie, Taieb Dekkar, El Guergarate, Hirak,

      Rabat – Des diplomates et des journalistes ont dénoncé, jeudi, l’attitude hostile de la junte au pouvoir en Algérie envers le Maroc, arguant que le véritable ennemi du peuple algérien est l’Algérie elle-même, notamment son armée.

      La déclaration des diplomates est intervenue lors d’une conférence organisée à l’occasion de la publication d’un livre intitulé « Algérie : l’instabilité politique éternise la rupture avec le Maroc » et de la version arabe de « Maroc-Algérie : la méfiance réciproque » de Taieb Dekkar, journaliste et auteur.

      À cette occasion, les diplomates, dont d’anciens ambassadeurs, ont affirmé que l’hostilité du régime algérien envers le Maroc est « ancienne, constante, persistante et implacable », et se manifeste dans les déclarations des dirigeants politiques et des médias de tous bords.

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      Ils ont souligné que le régime algérien est « désorienté » depuis l’épisode d’El Guergarate, notant qu’il « accumule les échecs, pris au piège dans le schéma immuable et rétrograde qu’il s’est fixé en 1975 et dont il n’a pas été en mesure de s’écarter, incapable de faire des choix déchirants et de répondre à la main tendue du Maroc. »

      « Il faut mettre fin aux abus et à la fabrication de fausses accusations visant à perpétuer la haine contre le Maroc », ont déclaré les participants à cette conférence organisée par le Club diplomatique et la Bibliothèque nationale du Royaume, regrettant que la presse algérienne soit « si unanime dans sa haine envers le Maroc. »

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      S’exprimant lors de l’événement, Dekkar, ancien correspondant de l’Agence de presse marocaine (MAP) à Alger, a expliqué que « la rupture entre l’Algérie et le Maroc a été décidée par l’armée algérienne, qui continue d’antagoniser le Royaume dans sa cause nationale et ailleurs. »

      « La solution, selon moi, réside dans la démocratisation de l’Algérie », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il faut « une véritable démocratie qui redonne la voix au peuple algérien, une démocratie à laquelle aspirent le Hirak et d’autres. »

      MAP

      #Maroc #Algérie #Taieb_Dekkar #Guergarate

    • La sécheresse menace l’économie du grenier à blé du Maroc: Banque mondiale

      La sécheresse menace l’économie du grenier à blé du Maroc: Banque mondiale

      Etiquettes : Maroc, Banque Mondiale, sécheresse, blé,

      L’année dernière, le Maghreb a connu l’une de ses pires sécheresses depuis des décennies, entraînant une baisse de 60 % de la production céréalière marocaine.

      La sécheresse et d’autres conditions climatiques défavorables signifient une nouvelle année de mauvaise production céréalière au Maroc et pourraient potentiellement faire chuter la croissance économique du pays d’Afrique du Nord en deçà des prévisions, a averti la Banque mondiale.

      Le ministère de l’Agriculture du Maroc a annoncé en avril que sa projection de production céréalière pour la récolte de 2023 s’élève à 55,1 millions de quintaux, soit une augmentation de 62 % par rapport à l’année précédente. Un quintal équivaut à 100 kilogrammes.

      Javier Diaz Cassou, économiste principal à la Banque mondiale, trouve ce chiffre préoccupant. « Cela représenterait en effet une amélioration significative par rapport à la récolte de l’année dernière, estimée à 34 millions de quintaux », a déclaré Cassou à Al-Monitor. « Cependant, cela reste nettement en dessous de la moyenne historique du Maroc, qui se situe aux alentours de 70-75 millions de quintaux. »

      « En d’autres termes, des conditions climatiques défavorables persistantes entraîneront une nouvelle saison agricole relativement médiocre cette année, ce qui pourrait faire baisser la croissance du PIB en dessous des prévisions avancées par la plupart des analystes en début d’année », a ajouté Cassou.

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      L’année dernière, le Maghreb a connu l’une de ses pires sécheresses depuis des décennies, entraînant une baisse de 60 % de la production céréalière marocaine.

      Le ministère de l’Agriculture a annoncé début mai que les précipitations pour l’année avaient augmenté de 13 % pour atteindre 207 millimètres en 2023, contre 184 millimètres en 2022, a rapporté à l’époque par Morocco World News.

      L’économiste a déclaré que malgré l’augmentation de la production céréalière pour 2023, la production du Maroc restera insuffisante pour satisfaire le marché intérieur et un volume important d’importations sera nécessaire.

      Le Maroc a importé plus de 8,8 millions de tonnes de céréales l’année dernière, soit une augmentation de 23,2 % par rapport à l’année précédente, selon l’Agence nationale des ports. Elle a indiqué que les importations ont augmenté en raison de « conditions climatiques défavorables ».

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      En ce qui concerne les prix des céréales sur le marché intérieur marocain, Cassou a déclaré : « Un facteur déterminant dans la formation des prix intérieurs restera l’évolution des prix des céréales sur les marchés internationaux (à l’exception du blé tendre, dont le prix est régulé par l’État), et ici les tendances récentes sont plus encourageantes ».

      Il a ajouté : « En effet, les prix internationaux des céréales sont en baisse depuis plusieurs mois, ayant baissé de plus de 21 % depuis leur pic atteint peu de temps après le début de la guerre en Ukraine, selon les données de la FAO. Cette tendance devrait contribuer à soulager une partie de la pression sur les prix intérieurs. »

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      #Maroc #Sécheresse #Blé

    • Joyau de l’Afrique du Nord, le Maroc est l’une des destinations les plus tendances pour les touristes en 2023 (Média)

      Etiquettes : Maroc, tourisme, Afrique du Nord, Travel off Path,

      New York – Le Maroc, le « joyau de la couronne de l’Afrique du Nord », est l’une des destinations les plus tendances pour les touristes en 2023, selon le site Web spécialisé nord-américain « Travel off Path ».

      Dans un article de Vinicius Costa, le site Web indique que le Maroc s’est imposé comme l’un des plus branchés pour les visiteurs occidentaux en raison de son excellente infrastructure, de ses paysages naturels époustouflants et de ses escapades urbaines de classe mondiale.

      Notant que le pays d’Afrique du Nord connaît une croissance historique du tourisme en 2023, l’écrivain souligne que selon les données publiées par le ministère du Tourisme, jusqu’à 2,9 millions de touristes sont arrivés au Maroc au premier trimestre de 2023, soit une augmentation de 17% par rapport à 2019 et une énorme augmentation de 464% par rapport à 2022.

      Le site indique également que les visiteurs occidentaux, principalement espagnols, britanniques, italiens et américains, sont de retour en masse au Maroc, attirés par sa richesse culturelle illimitée et ses prix attractifs.

      « L’ouverture du Maroc au tourisme et les voyages facilités ne sont pas les seules raisons pour lesquelles sa popularité ne cesse de croître », indique la source, ajoutant que le Maroc est un État historique doté d’un riche passé ancien entrelacé avec celui de l’Europe du Sud.

      « L’une des villes les plus célèbres à émerger en tant que centres économiques, culturels et politiques, Marrakech est un magnifique labyrinthe de bâtiments en grès, de madrasas et de charmants cafés animés de commerce jour et nuit », indique le site Internet, notant que d’autres « impériaux » les villes à ne pas manquer lors d’une visite au Maroc incluent Fès, la plus grande médina et zone urbaine piétonne du monde ; Meknès, qui abrite des jardins verdoyants de style méditerranéen et le mausolée d’un sultan ; et Rabat, la capitale étonnamment développée du pays.

      « Travel off Path », qui est l’un des sites d’informations touristiques indépendants au monde qui attire plus de 3 millions de vues par mois, met également en avant la richesse naturelle qui distingue le Maroc, du littoral au désert en passant par les régions montagneuses.

      MAP

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