Catégorie : Maroc – Afrique

  • Maroc : Rapport de mission du MAE à Madagascar

    Maroc : Rapport de mission du MAE à Madagascar

    Tags : Maroc, Afrique, Madagascar, Afrique australe,

    La délégation marocaine conduite par M. Salaheddine Mezouar, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération du Royaume du Maroc a effectué une mission à Antananarivo, les 24 et 25 janvier 2014, à Antananarivo (Madagascar).

    I- Maroc-Madagascar :

    Monsieur le Ministre a pris part à la cérémonie d’investiture de M. Henry Rajaonarimampianina Président de Madagascar, le 25 février 2014. Il a été reçu en audience par le Chef d’Etat Malgache, quelques minutes seulement après son investiture.

    Lors de l’audience, M. Mezouar a saisi cette occasion pour :
    – remettre au Président de Madagascar le Message Royal de félicitations suite à son élection à la magistrature suprême ;

    – annoncer la prochaine Grande Visite à Madagascar ;

    – mettre l’accent sur la volonté du Royaume du Maroc de consolider davantage les excellentes relations entre les deux pays amis ;

    – réitérer la disponibilité de notre pays d’accompagner Madagascar dans ses efforts de développement et de création de partenariats économiques innovants et fructueux au bénéfice des peuples des deux pays.

    Dans sa réponse, M. Hery Rajaonarimampianina a mis en exergue les points ci-après :

    – L’honneur qui est fait à la présidence et au peuple malgache d’être les hôtes de la Grande Visite ;

    – Les liens historiques profonds entre les deux pays ;

    – Les malgaches sont convaincu de l’engagement du Royaume Maroc à leur côtés pour sortir de la crise ;

    – Ayant exercé en tant que Gouverneur à la BAD, le Président malgache a suivi avec un grand intérêt les grands projets de développement au Maroc ;

    – Il a, à cet effet, émis le souhait de pouvoir visiter le Maroc pour prendre connaissance de visu des grands progrès accomplis par le Royaume du Maroc sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi, dans les domines suivants : Energie Solaire, Infrastructures, Habitat Social, Agriculture, Tourisme ;

    – Le Président Malgache a émis le souhait que les deux pays puissent rehausser leur coopération économique à la hauteur des opportunités qu’offrent les deux pays, notamment dans le secteur bancaire.

    II- Coopération du Maroc avec la sous-région de l’Océan Indien Occidental d’Afrique

    La Sous-région de l’Océan Indien Occidental d’Afrique a été fortement représentée à Madagascar à l’occasion de l’investiture. Et pour cause, la Commission de l’Océan Indien1(COI) a joué un rôle considérable dans la médiation ayant mené à la réussite des élections présidentielles et ce, malgré la réticence de quelques Etats membres de la Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC), et leur tête l’Afrique du Sud.

    La structure actuelle de la COI ne prévoit pas de statuts particuliers « Membre Associé » ou « Membre Observateur ». Ce point fera l’objet de discussions approfondies au cours du mois d’avril et juillet 2014 à l’occasion de la tenue respectivement de la réunion ministérielle et du sommet de la COI. L’Espagne, les Maldives, et le Sri Lanka ont approché la COI pour signifier leur intérêt pour d’établir des partenariats.

    La visite de Monsieur le Ministre à Antananarivo a été également mise à profit pour la tenue d’entretiens avec les Président de Maurice et des Comores. Des rencontres similaires ont été tenues avec les Ministres des Affaires Etrangères des Seychelles, de Maurice, ainsi qu’avec le Secrétaire Général de la COI. Ces entretiens ont porté sur les voies et moyens de développer les relations bilatérales politiques et économiques ainsi que le potentiel de coopération Sud-Sud, sans exclure d’explorer les opportunités qu’offrent la Coopération Triangulaire.

    III- Observations et recommandations :

    Dans le cadre de l’ « overall assessment » de la mission, les observations et commentaires suivants sont soumis à la bienveillante appréciation de Monsieur le Ministre :

    • La promptitude avec laquelle la partie malgache a répondu à la demande d’audience, ainsi que la cordialité et la chaleur ayant marqué les entretiens entre le Président malgache et Monsieur Ministre dénotent le capital de sympathie certain dont jouit la Maroc à Madagascar ;

    • Après cinq ans de crise à Madagascar, l’élection de M. Rajaonarimampianina et le soutien dont il bénéfice de la part de la communauté internationale ouvre la voie à la relance de l’économie du pays, d’où le choix stratégique pour le Maroc de se positionner à ce tournant décisif que traverse Madagascar ;

    • Ce pays qui ne reconnaît plus la pseudo « rasd » depuis 2006 devrait bénéficier d’une attention particulière, notamment pour l’accompagner dans ses efforts de développement économique, et partant préserver les acquis du Royaume du Maroc, conforter sa présence sur le terrain afin de contrecarrer les manoeuvres malsaines des ennemis de notre intégrité territoriale ;

    • Le Maroc devrait tout mettre en oeuvre afin de préserver ses intérêts et acquis stratégiques au niveau de la COI, en perspective des « outcomes » des prochaines rencontres de cette Organisation sous-régionale, d’où la pertinence d’en assurer le suivi, en vue d’envisager une forme de partenariat avec l’organisation précitée (Cf : Msg n°50/DG7/3 du 13 janvier 2014 adressée à Monsieur le Ministre).

    1 La Commission de l’Océan Indien comprend, outre Madagascar, Maurice (ayant retiré sa reconnaissance de la pseudo-rasd, le 8 janvier 2014), les Seychelles, les Comores, et la Réunion.

    IV- Composition de la délégation marocaine :

    – M. Salaheddine Mezouar, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, Chef de la délégation ;

    – M. Mohamed Amar, Ambassadeur de Sa Majesté le Roi à Madagascar ;

    – M. Rachid Bahha, Conseiller de Monsieur le Ministre ;

    – M. Youssef Slaoui, Chef de la Division de l’Afrique Occidentale et Orientale (DG7.3).

    #Maroc #Madagascar

  • CEN-SAD : Le Maroc aspirait à remplacer la Libye

    CEN-SAD : Le Maroc aspirait à remplacer la Libye

    Tags : Maroc, Afrique, CEN-SAD,

    L’appartenance du Maroc à des institutions africaines à fort impact régional lui permet de renforcer son influence et d’accompagner ses acteurs nationaux dans leur stratégie d’expansion.

    Institutions africaines pertinentes pour le positionnement géostratégique du Maroc

    Plusieurs institutions Africaines peuvent accompagner le Maroc dans sa stratégie d’investissement, notamment celles disposant d’un organe financier ayant une forte implantation sur le continent africain. A ce titre, la CEN-SAD à travers la BSIC pourrait constituer une cible stratégique.

    Le CEN-SAD, institution regroupant de nombreux pays partenaires, peut répondre à la volonté du Maroc d’appuyer sa présence diplomatique et économique sur le continent africain

    Composition de la CEN-SAD

    La Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD) est une organisation internationale regroupant 23 États africains. Elle a été créée le 4 février 1998 à Tripoli (Libye) à l’issue du sommet réunissant les chefs d’états de cinq pays : Libye, Mali, Niger, Soudan et Tchad.


    Pour appuyer sa présence en Afrique, le Maroc pourrait mettre à profit son appartenance à la CEN-SAD en étant plus impliqué dans les organes de gouvernance de l’institution

    Les objectifs de la CEN-SAD sont en phase avec la vision du Maroc quant au développement des relations sud-sud

    Objectifs de la CEN-SAD:

    -La suppression des restrictions qui entravent le rassemblement des pays membres par la prise de mesures nécessaires pour assurer :

    -la libre circulation des personnes, des capitaux et des intérêts des ressortissants des États membres;

    -la liberté de séjour, de propriété et d’exercice de l’activité économique ;

    -la liberté d’échange et de circulation des biens, des produits et services originaires des pays signataires.

    -L’accroissement entre les États membres des moyens de transport et de communication terrestre, aérien et maritime par l’exécution de projets communs.
    -La promotion du commerce extérieur par une politique d’investissement dans les Etats membres.
    -L’harmonisation des systèmes éducatifs, pédagogiques, scientifiques et culturels dans les différents cycles de formation.

    Pour répondre aux enjeux de développement de ses pays membres, la CEN-SAD s’appuie sur différents organes de pilotage et sur la BSIC en sa qualité de levier financier

    Le contexte de la CEN-SAD est favorable à un renforcement de l’implication du Maroc au sein de ses organes de décision suite au « retrait » de fait de la Libye.

    Enjeux actuels de la CEN-SAD

    Gouvernance : Euvrer pour l’édification d’une organisation forte, moderne et capable de faire face aux défis que connait cette zone.

    Economique : Repenser la politique de la BSIC pour accompagner les efforts de la communauté dans le domaine du développement et sa relation avec les investisseurs potentiels dans cette zone.

    Social : Assurer un avenir meilleur aux pays et aux peuples de la région.

    Sécuriser : Redynamiser la CEN-SAD afin d’améliorer la paix et la stabilité et créer des conditions de développement.

    Retrait de la Libye et opportunité de prise de position du Maroc

    -Sous la direction de Kadhafi, la Libye représentait le maillon fort de l’Organisation notamment à travers une prise de participation très forte au sein de la BSIC (jusqu’à 45% du capital social de la banque)

    -La fin de l’ère Kadhafi marque un tournant important dans le financement et la gouvernance de la CEN-SAD à travers le retrait de ce pays des instances de gouvernance

    -Les états de la CEN-SAD se sont réunis fin octobre 2013 à Rabat afin d’examiner les questions de gouvernance, de développement et de sécurité pour définir une stratégie claire sur ces sujets.

    Le retrait de la Libye, acteur majeur de la CEN-SAD, représente une opportunité forte pour le Maroc. Ainsi, la réunion d’octobre 2013 a esquissé les contours d’un renforcement du rôle du Royaume dans cette Organisation (la présidence de l’organisation y a notamment été évoquée).

    Recommandations :

    La CEN-SAD constitue l’une des principales priorités de la diplomatie marocaine en Afrique sur laquelle Sa Majesté le Roi, que Dieu l’assiste, a insisté dans son message à la Conférence des Ambassadeurs.

    La mise en œuvre des Hautes Instructions Royales nécessitent d’entreprendre les actions suivantes pour la redynamisation de cet important espace pour le renforcement du positionnement de notre pays dans la zone sahélo saharienne.

    1-Procéder à la nomination à Tripoli d’un Haut fonctionnaire pour aider le Vice Secrétaire Général à organiser la prochaine réunion du Conseil Exécutif, le prochain sommet et la mise en œuvre des décisions relatives à la création du Conseil de paix et de Sécurité et du Conseil de Développement Durable.

    2- Préparer le terrain à la candidature de notre pays pour le Secrétariat Permanent

    3-Mener les démarches nécessaires pour obtenir le siège du Conseil de Paix et de Sécurité et en prendre la Direction.

    4-Elaborer en concertation avec le Secrétariat Permanent une stratégie Sahel qui sera le pendant et le complément des Stratégies UN et UE pour le Sahel.

    5-Entreprendre des consultations avec les Etats membres et avec les autres partenaires (UN-UE-France-USA-CEDEAO) pour une coopération ciblée.

    #Maroc #Afrique #Union_Africaine #CEN-SAD

  • Maroc-Burundi: Une alliance basée sur la corruption et la honte

    Tags : Maroc, Burundi, Sahara Occidental, Albert Shingiro, Laurent Kavakure, corruption,

    La reconnaissance de la prétendue marocanité du Sahara Occidental n’a rien apporté au peuple burundais meurtri par la crise alimentaire

    Depuis 2014, les contacts et le communiqués se multiplient entre le Maroc et le Burundi ayant en commun des promesses et des engagements jamais respectés par Rabat. Le dernier en date, l’ouverture d’une ambassade marocaine à Gitega, ce qui a amené le gouvernement burundais à fermer le consulat ouvert à Laayoune.

    Lors de sa dernière visite à Rabat, le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement de la République du Burundi, M. Albert Shingiro, n’a pas fait mieux que son prédécesseur, Laurent Kavakure. « Le Maroc est disposé à3 ceci, à cela; « le Maroc s’engage » à ceci, à cela ». Des communiqués destinés à tromper l’opinion publique burundaise et dissimuler le véritable enjeu de leurs visites respectives : Se remplir les poches dans une opération de corruption dont le Maroc est devenu un maître incontestable.

    Si les visites des responsables s’est soldé par des communiqués vides de tout contenu, on ne peut pas dire autant des visiteurs qui partent avec les poches loin d’être vides. Voici quelques dépêches prouvant le vide qui a accompagné les visites des deux chefs de la diplomatie burundaise. UNE VERITABLE HONTE POUR L’AFRIQUE ET LES PEUPLES AFRICAINS!

    Le Matin, 03 juin 2014

    Le Maroc disposé à partager son expérience avec le Burundi

    Le Maroc est disposé à partager son expérience avec le Burundi dans les domaines notamment de la santé, de l’éducation, du tourisme, de l’énergie, de la gestion de l’eau et de l’agriculture, a affirmé lundi à Rabat la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Mbarka Bouaïda, rapporte la MAP. Dans une déclaration à l’issue d’un entretien avec le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale burundais, Laurent Kavakure, en visite de travail au Royaume du 31 mai au 3 juin, Mme Bouaïda a souligné la nécessité de renforcer les consultations politiques entre les deux pays en vue de raffermir le dialogue bilatéral et de coordonner les positions des deux pays sur nombre de questions d’intérêt commun aux niveaux régional et international.

    La ministre déléguée a rappelé l’accord-cadre signé en 2010 par les deux pays visant le développement de la coopération bilatérale dans les domaines politique, économique, technique, culturel et de l’éducation, mettant l’accent sur l’importance stratégique accordée par le Royaume du Maroc au renforcement de ses relations avec les pays africains sur la base d’une coopération dynamique et renouvelée et dans le cadre de la vision stratégique de S.M. le Roi Mohammed VI, ajoute la MAP. Après avoir rappelé les multiples visites effectuées par le Souverain à de nombreux pays africains, la ministre a expliqué que cette vision accordait la priorité aux dimensions sociale, économique et humaine, tout en prenant en considération les contraintes imposées par le processus de développement en Afrique.

    Lors de cette entrevue, les deux parties ont mis en exergue leur volonté commune d’œuvrer afin de renforcer le partenariat économique entre les deux pays, en assurant les conditions propices à l’encouragement des investissements et en multipliant les échanges de visites des acteurs économiques dans l’objectif de prospecter les opportunités offertes dans les deux pays. Mme Bouaïda a indiqué que cet entretien a constitué une occasion de réaffirmer l’intégrité territoriale du Royaume ainsi que la position du Burundi appuyant l’unité territoriale du Maroc. De son côté, le ministre burundais a réitéré la position de son pays favorable à l’intégrité territoriale du Royaume. «Le Maroc est un pays ami et frère et nous soutenons avec force son intégrité territoriale», a souligné M. Kavakure, qui a affirmé que son pays aspirait à renforcer et approfondir ses relations avec le Maroc dans les différents domaines de coopération. Le Maroc constitue «un partenaire très important qui contribue au processus de reconstruction de notre pays qui connait plusieurs difficultés», a-t-il ajouté, toujours selon la MAP.

    APANEWS, 19 octobre 2022

    Le Maroc et le Burundi signent deux accords de coopération

    APA-Rabat (Maroc)

    Le Maroc et le Burundi ont signé, mercredi à Rabat, deux accords de coopération le premier portant création de la Commission mixte de coopération et le second sur la suppression des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, de service et spéciaux.

    Ces accords ont été signés par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue burundais, Albert Shingir, qui effectue une visite officielle dans le Royaume.

    Les deux ministres ont aussi mis l’accent sur la nécessité de renforcer le dialogue politique entre les deux pays en vue de dynamiser davantage les relations bilatérales. A cet effet, ils ont convenu de l’importance de la promotion de consultations politiques régulières entre les deux pays sur les questions bilatérales, régionales et internationales d’intérêt commun.

    Sur le plan multilatéral, les deux parties ont convenu de soutenir mutuellement les candidatures marocaines et burundaises au niveau des mécanismes de coopération régionaux et internationaux. M. Shingiro a, à cette occasion, annoncé l’appui « ferme et sans équivoque » de son pays à la candidature du Maroc au poste de Membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2028-2029.

    Au cours de leurs entretiens, les deux ministres ont salué le « caractère exemplaire » qui marque les relations entre les deux pays et réaffirmé leur engagement à tout mettre en œuvre en vue de « développer, intensifier et diversifier » leur coopération dans plusieurs domaines, , lit-on dans un communiqué conjoint diffusé à l’issue de cette rencontre.

    Les deux ministres ont également souligné le rôle important que devraient jouer les secteurs privés marocain et burundais dans la dynamisation des relations de coopération, au regard du potentiel économique mutuellement bénéfique dont disposent les deux pays, souligne la même source, ajoutant que les deux parties ont, à cet égard, appelé les opérateurs économiques et les investisseurs des deux pays à saisir les opportunités offertes dans les différents secteurs économiques.

    « Les deux parties ont en outre souligné leur intérêt pour la mise en place d’une coopération ambitieuse et fructueuse dans les secteurs économiques tels que : l’agriculture, l’énergie, la formation professionnelle, l’infrastructure, la santé, les finances publiques et les mines », poursuit le communiqué.

    Anadolou Agency, 20.10.2022

    Signature de deux accords de coopération entre le Burundi et le Maroc
    – Dont un accord sur la suppression de visas pour les passeports diplomatiques, de service et spéciaux.

    AA/Bujumbura/Jean Bosco

    Le ministre burundais des Affaires étrangères, Albert Shingiro, et son homologue marocain, Nasser Bourita, ont signé mercredi deux accords de coopération entre le Burundi et le Maroc dans le cadre de la « redynamisation des relations bilatérales», a-t-on appris jeudi d’un communiqué conjoint publié à l’issue de leur entretien.

    « Les deux ministres ont procédé à la signature de deux accords : l’accord portant création de la Commission mixte de coopération et l’accord sur la suppression des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, de service et spéciaux », indique le texte.

    Le ministre burundais des Affaires étrangères effectue une visite officielle au Maroc du 16 au 21 octobre 2022.

    Les deux parties se sont, également, engagées à mettre en place « une coopération ambitieuse et fructueuse dans les secteurs économiques tels que l’agriculture, l’énergie, la formation professionnelle, l’infrastructure, la santé, les finances publiques et les mines ».

    Sur le plan multilatéral, Gitega et Rabat ont convenu de « soutenir mutuellement les candidatures marocaines et burundaises au niveau des mécanismes de coopération régionaux et internationaux ».


    Le ministre burundais des Affaires étrangères a, par la même occasion, annoncé « l’appui ferme et sans équivoque » du Burundi à la candidature du Maroc au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2028-2029.

    Il a également réaffirmé « l’attachement de la République du Burundi au principe de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Royaume du Maroc ».

    Ces dernières années, les relations entre le Maroc et le Burundi sont en voie de redynamisation. En 2021, les deux pays ont établi une feuille de route de coopération couvrant la période allant de 2021 à 2024. Les deux parties ont convenu d’œuvrer à renforcer davantage la coopération bilatérale dans plusieurs domaines, notamment l’éducation et la formation, la coopération technique, la coopération sécuritaire, la promotion économique et investissements et l’échange de visites officielles.

    MAP, 19/10/2022

    Maroc-Burundi: les opportunités de collaboration dans la formation professionnelle au centre d’entretiens entre Mme Tricha et M. Shingiro

    Casablanca – Les problématiques relatives à la qualification et à l’employabilité des jeunes, représentant un enjeu stratégique pour le Maroc et le Burundi, ont été, mercredi à Casablanca, au centre d’entretiens entre la directrice générale de l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT), Loubna Tricha et le ministre des Affaires étrangères et de la coopération au développement du Burundi, Albert Shingiro.

    Lors de cette rencontre, les deux parties ont exprimé leur volonté de se soutenir mutuellement pour la mise en place de projets de développement de la formation professionnelle, à travers la conclusion d’une convention de partenariat tripartite reliant l’OFPPT, l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) et le ministère de l’Éducation et de la Formation Professionnelle et Technique du Burundi.

    Les perspectives de collaboration retenues à l’issue de cette rencontre porteront, entre autres, sur la réalisation d’une rencontre entre les experts de l’OFPPT et leurs homologues burundais pour identifier de manière plus précise les domaines de collaboration.

    Il s’agit aussi de l’accueil par l’OFPPT des jeunes en formation initiale, l’appui à la mise en place de centres de formation professionnelle dans les secteurs prioritaires pour le Burundi, en plus de la formation de formateurs et l’échange d’expériences et d’études en matière de formation professionnelle.

    Dans une déclaration à la presse, Mme Tricha a fait savoir que la rencontre a été l’occasion d’aborder le sujet de la qualification et l’employabilité des jeunes et de discuter des priorités pour les deux pays du développement du domaine de la formation professionnelle.

    A partir de l’année prochaine, « nous serons ravis de compter les stagiaires burundais parmi les 30 nationalités africaines que nous accueillons au Maroc pour poursuivre des parcours de formation dans les différents établissements de formation professionnelle de l’OFPPT », a-t-elle affirmé, ajoutant que ce rendez-vous donnera également suite à des entrevues entre les experts techniques de l’OFPPT et leurs homologues burundais, pour explorer les pistes de collaboration fructueuse répondant aux priorités des pays partenaires.

    Pour sa part, le ministre burundais a indiqué que cette rencontre revêt une grande importance et a permis d’apprendre du savoir faire et de l’expertise de l’OFPPT dans un domaine stratégique, qu’est l’emploi des jeunes.

    M. Shingiro a, en outre, souligné que l’expérience de l’OFFPT serait d’une grande utilité pour le Burundi, notamment en matière de formation de formateurs et de mise en place de centres de formation professionnelle dans des domaines prioritaires.

    Ont pris part à cette rencontre une délégation burundaise, composée du Directeur Général des Relations Multilatérales, du chargé du protocole et de l’Ambassadeur du Burundi au Maroc, ainsi que des représentants de l’OFPPT.



    #Maroc #Burundi #Sahara_Occidental #Corruption

  • Guinée Bissau : Pereira sollicite une aide budgétaire du Maroc

    Guinée Bissau : Pereira sollicite une aide budgétaire du Maroc

    Guinée-Bissau, Maroc, Domingo Simoès Pereira, PAIGC,

    Dans une réunion de travail avec l’Ambassadrice du Maroc au Portugal, le Chef de Gouvernement de la Guinée-Bissau, Domingo Simoès Pereira au siège de la CPLP à Lisbonne, ce dernier a exprimé ses remerciement pour l’aide apportée par le Maroc à son pays par le passé comme dans la phase actuelle.

    Après avoir informé son interlocutrice de la situation dans son pays, M. Pereira a sollicité:

    – Une aide budgétaire pour aider son pays à faire face aux dysfonctionnements des services de l’Etat qui sont devenus inexactes dans beaucoup de domaines

    – Un partage d’expérience dans les secteurs de la pêche et notamment le contrôle des zones maritimes, de l’agriculture et de la formation professionnelle;

    – Une aide en matière de sécurité et dans le domaine militaire.

    #Maroc #Guinée_Bissau #Domingo_Pereira #PAIGC

  • Plan d’action pour le Sommet de l’UA d’Addis Abeba -mai 2013-

    Plan d’action pour le Sommet de l’UA d’Addis Abeba -mai 2013-

    Maroc, Sahara Occidental, Union Africaine, Commission de l’Union Africaine, Dlamini Zuma, Sénégal, Côte d’Ivoire, Gabon, Burkina Faso, Gambie,

    Projet de Note à la Très Haute attention de Sa Majesté le Roi

    J’ai l’insigne honneur de soumettre à la très haute attention de Votre Majesté les propositions, ci-après, dans le cadre la stratégie du Maroc pour expliquer aux Etats Africains la légalité de la position du Maroc au sujet du différend régional sur le Sahara marocain, et ce, en perspective des travaux du Sommet de l’Union Africaine prévus à Addis-Abeba, du 25 au 27 Mai 2013.

    1- Demander aux Pays Africains, amis du Maroc, (entre autres, le Sénégal, la Cote d’Ivoire, le Gabon, le Burkina Faso, la Gambie, ………) d’adresser des notes à la Présidente de la Commission de l’Union Africaine, afin d’exprimer leur refus que l’Union Africaine s’autosaisisse de la question du Sahara, en raison du transfert de ce dossier aux Nations Unies après l’admission de la ‘’pseudo-rasd’’ au sein de l’Union Africaine ;

    2- Elaborer une déclaration, reprenant l’évolution de la question du Sahara aux Nations Unies, qui serait lue par le représentant d’un pays ami (Sénégal, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gabon, Gambie) au nom d’un groupe d’Etats amis et demander à ce que cette déclaration soit consignée dans le Procès-verbal de la réunion du Conseil Exécutif de l’Union Africaine ;

    3- Médiatiser le contenu et la teneur de cette déclaration qui a l’avantage d’introduire dans le débat de l’Union Africaine le point de vue des Nations Unies au sujet de l’évolution de la question du Sahara.

    Cette démarche qui s’inscrit dans le cadre de la dynamique créée par les récentes visites de Votre Majesté en Afrique a pour objectifs de:

    1- Briser les tentatives de Mme ZUMA de pousser l’Union Africaine à adopter une position en déphasage avec celle des Nations Unies sur la question du Sahara,

    2- Faire entendre solennellement la voix des pays amis dans l’enceinte de l’Union Africaine sur cette question, et partant permettre aux représentants des Etats membres de cette organisation d’être au fait de l’évolution actuelle de la question du Sahara aux Nations Unies.

    3- Consigner désormais la position des pays amis et donc du Maroc dans la littérature de l’Union Africaine sur la question du Sahara.

    A cet effet, un mémorandum sur l’évolution de la question du Sahara, ainsi qu’une déclaration seront préparés par ce Département et remis, après l’accord de Votre Majesté, aux pays africains amis qui seront chargés de mener à bien cette action.

    Pour cela, je propose à Votre Majesté de me rendre dans les capitales des pays africains amis, porteur de Lettres de Votre Majesté, pour leur demander d’être les portes parole du Maroc à travers la présentation de l’évolution réelle de la question du Sahara dans l’enceinte de l’Union Africaine.

    Je saurais gré à Votre Majesté des Hautes Instructions que vous voudriez bien me donner à ce sujet.

  • Visite de travail au Maroc de Kavakure, MAE du Burundi

    Visite de travail au Maroc de Kavakure, MAE du Burundi

    Maroc, Burundi, Laurent Kavakure,

    Visite de travail de M. Laurent Kavakure, Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale du Burundi – 30 mai -3 juin 2014 –

    Thèmes d’entretiens

    La République du Burundi a décidé en 2010 de retirer sa reconnaissance de la pseudo « rasd ». Ce retrait a été annoncé à Rabat par le Ministre burundais des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale

    Le Burundi apporte un soutien ferme et constant à la préservation de l’intégrité territoriale du Maroc en favorisant une solution politique négociée et tout en appuyant le Plan d’autonomie de nos Provinces du Sud.

    La visite de travail au Maroc de M. Laurent Kavakure, Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale s’inscrit dans le cadre des démarches entreprises récemment par son pays pour l’ouverture d’une Représentation diplomatique au Maroc.

    Cette visite sera une occasion propice pour échanger sur un certain nombre de sujets dont notamment :

    Relancer la visite au Maroc du Président de la République du Burundi, S.E. Pierre NKURUNZIZA, sachant qu’une invitation royale lui a été adressée en 2007 ;

    Discuter les modalités d’ouverture de l’Ambassade du Burundi à Rabat et l’accompagnement du Maroc pour la concrétisation de ce projet, et la possibilité pour notre pays d’apporter son assistance et son accompagnement pour la concrétisation de cette démarche ;

    Faire part que la présence d’une Ambassade résidente du Burundi au Maroc est très attendue et aura indéniablement une incidence positive sur la qualité de nos relations bilatérales et constituera une étape de plus dans le processus de consolidation de notre coopération ;

    Mettre l’accent sur l’importance du maintien de consultations politiques régulières aux fins de coordonner les positions sur les questions d’intérêt commun aux plans régional et international ;

    Insister sur l’échange de visites de haut niveau en vue de renforcer le dialogue politique ;

    Oeuvrer pour le renforcement du partenariat économique et cela en favorisant les investissements ainsi que l’échange de visites des opérateurs économiques en les invitant à explorer les opportunités offertes par chacun des deux pays ;

    Marquer et/ou réitérer la disponibilité du Maroc de faire bénéficier le Burundi de son expertise et son savoir-faire en matière de coopération technique notamment concernant :

    -L’irrigation par l’envoi d’experts au Nord de ce pays pour étudier la possibilité d’irriguer cette région à partir des lacs Cohoha et Reweru ;

    -La formation dans les domaines de la santé, de l’éducation, du tourisme, de l’énergie, de la gestion de l’eau, de l’agriculture et de l’irrigation.

    Finalisation de projets d’accords proposés par le Gouvernement burundais relatifs au règlement intérieur de la Commission Mixte, aux domaines des infrastructures, de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, de la promotion et la protection réciproque des investissements ;

    Réunir dans un avenir proche la 1ère Commission Mixte de Coopération à Bujumbura, suite à la demande de la partie burundaise ;

    Examiner la requête exprimée par le Gouvernement du Burundi qui a sollicité en 2013 et en 2014 l’aide de notre pays en matière de la réalisation des études par des experts marocains dans le domaine de lutte contre les inondations, ainsi que son soutien logistique en matière de protection civile ;

    Etudier la demande d’assistance en matière d’éducation formelle et non formelle par l’octroi de bourses d’études supplémentaires dans les établissements marocains spécialisés et/ou par l’envoi au Burundi d’enseignants marocains.

    #Maroc #Burundi #Laurent_Kavakure #Mbarka_Bouaida

  • Compte rendu de la rencontre de Mme Bouaida et le MAE burundais

    Compte rendu de la rencontre de Mme Bouaida et le MAE burundais

    Maroc, Mbarka Bouaida, Burundi, Laurent KAVAKURE, Sahara Occidental, RASD, Union Africaine,

    Compte rendu de la rencontre de Madame la Ministre Déléguée avec le Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale du Burundi -Lundi, 02 juin 2014-

    Madame Mbarka BOUAIDA, Ministre Déléguée auprès du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération du Royaume du Maroc a reçu, le lundi 2 juin 2014, Monsieur Laurent KAVAKURE, Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale de la République du Burundi, qui effectue une visite de travail au Maroc, du 31 mai au 3 juin 2014.

    M. KAVAKURE était accompagné de MM. Cherif. B. AIDARA, Ambassadeur du Burundi en Côte d’Ivoire et Conseiller Spécial du Président de la République Burundaise, et de Abdellatif STAMBOULI, Consul Honoraire du Burundi au Maroc.

    Monsieurle Ministre a axé son intervention, en substance, sur les points, ci-après :

    – Mise en exergue de l’importance des relations bilatérales de coopération et examen des moyens de les renforcer;

    – Rappel des péripéties de retrait par le Burundi de sa reconnaissance de la pseudo « rasd » en 2010, ainsi que les difficultés et les pressions subies par ce pays de la part des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc ;

    – Le soutien apporté par le Burundi à la marocanité du Sahara procède de sa conviction de la justesse de cette cause sacrée pour tous les marocains ;


    – Participation du Président du Burundi, S.E M. Pierre NKURUNZIZA à la 25ème session annuelle du Forum de Crans Montana, qui se tiendra à Rabat du 19 au 21 juin 2014. A cette occasion, le Ministre burundais a exprimé le souhait de son Chef d’Etat d’être reçu en audience par Sa Majesté le Roi Mohammed VI ;

    – Avant de se rendre au Maroc, S.E M. Pierre NKURUNZIZA sera à Paris dans les prochains jours pour recevoir un prix qui lui sera décerné par l’UNESCO en hommage à la contribution du Burundi aux Missions de maintien de la Paix en Afrique ;

    – Demande de soutien du Maroc à la candidature de M. Pierre Buyoya, ancien Président de la République du Burundi et actuel Haut Représentant de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel, au poste de Secrétaire Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), ainsi qu’à la contribution du Burundi au Plan d’action de la Francophonie, sur la promotion de la langue française dans la région de l’Afrique de l’Est ;

    – L’accord de principe du Gouvernement burundais pour l’ouverture d’une Ambassade résidente à Rabat est accordé. Toutefois, les contraintes budgétaires que traverse leurs pays pourraient retarder la concrétisation de cet objectif ;

    – Un certain nombre d’engagements a été pris par plusieurs pays amis, dont le Maroc, pour accompagner le Burundi dans sa phase post-conflit. Dans ce sens, l’aide au développement accordée annuellement par le Maroc au Burundi depuis 2011 contribue positivement aux efforts de reconstruction engagés par le Chef de l’Etat Burundais en personne. L’enveloppe au titre de 2013 n’a pas été versée au Burundi, étant précisé qu’un compte bancaire spécifique a été crée à cette fin ;

    – Requête exprimée pour que le Maroc apporte son aide au Gouvernement burundais en matière de réalisation des études par des experts marocains dans le domaine de lutte contre les inondations, ainsi que son soutien logistique en matière de protection civile ;

    – Souhait de tenir la 1ère Commission Mixte de Coopération entre les deux pays.


    Prenant la parole, Madame la Ministre a réaffirmé l’intérêt stratégique porté par le Royaume au renforcement de ses relations avec les pays africains, sur la base d’une coopération dynamique, riche et novatrice et qui place l’élément humain au centre de ses préoccupations. En outre, elle a mis en exergue l’importance que revêt cette visite de travail pour l’examen des différentes questions d’intérêt commun ainsi que celles relatives à la coopération bilatérale maroco-burundaises et les moyens de les raffermir.

    Madame la Ministre a, par ailleurs, relevé la convergence de vues des deux pays concernant les défis de développement, de paix et de stabilité auxquels l’Afrique fait face et souligné la volonté des deux pays d’œuvrer ensemble pour un Continent stable et prospère.

    Madame la Ministre a assuré ses interlocuteurs qu’elle a pris bonne note des différents sujets soulevés par la partie burundaise, en insistant sur les points suivants :

    – La candidature du Burundi au Secrétariat Général de l’OIF recevra toute l’attention qu’elle mérite au regard des relations de fraternité et d’amitié qui existent entre les deux pays ;

    – Le souhait formulé au niveau du Plan d’action de la Francophonie, sur la promotion de la langue française dans la région de l’Afrique de l’Est sera relayé auprès de M. Chafiki, Directeur des Etudes et Prévisions Financières au Ministère de l’Economie et des Finances, qui préside le Comité d’élaboration du Plan en question, ainsi qu’auprès de notre Ambassade à Paris qui représente le Maroc auprès de l’OIF ;

    – La question de l’aide annuelle sera examinée avec l’instance marocaine compétente (AMCI), en vue de débloquer les fonds en question ;

    – Le Maroc tient tout autant à la tenue de la 1ère Commission Mixte de coopération entre les deux pays, compte tenu de la dynamique qu’elle est capable d’impulser aux relations bilatérales. A cette fin, une proposition de date sera soumise à la partie burundaise pour la tenue de la Commission Mixte avant la fin de l’année en cours ;

    – Le Maroc accueille favorablement la décision du Burundi d’ouvrir une Ambassade résidente à Rabat, indiquant que cette initiative ne manquera pas de renforcer le dialogue politique et le partenariat économique entre les deux pays frères ;

    – La disponibilité du Royaume à partager son expertise et son savoir-faire avec la République du Burundi, notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation, du tourisme, de l’énergie, de la gestion de l’eau, de l’agriculture et de l’irrigation.

    Observations et commentaires :

    • A l’instar de la pratique en vigueur envers certains pays africains amis ayant des Chancelleries à Rabat, il est important que le Maroc appuie le Burundi dans ses démarches d’ouvrir une Ambassade résidente. Cette dernière, une fois installée sur place à Rabat, sera la deuxième d’un pays de l’Afrique Orientale au Maroc, après Djibouti ;

    • La priorité devrait être donnée au traitement des questions soulevées avec insistance par la partie burundaise, notamment l’audience sollicitée auprès de Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste pour le Chef d’Etat burundais, le versement de l’aide au développement, les points relevant de l’OIF,le renforcement de la coopération technique entre les deux pays (lutte contre les inondations et soutien logistique en matière de protection civile), et la tenue de la 1ère Commission Mixte de Coopération.

    #Maroc #Burundi #Afrique #Union_Africaine #Sahara_Occidental #RASD

  • Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique Australe

    Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique Australe

    Maroc, Afrique du Sud, Angola, Botswana, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Swaziland, Zambie, Zimbabwe,

    I. Analyse du contexte général :
    Cette région compte les pays suivants : Afrique du Sud ; Angola ; Botswana ; Lesotho ; Madagascar ; Malawi ; Maurice ; Mozambique ; Namibie ; Swaziland ; Zambie ; Zimbabwe.

    1. Contexte politique :

    La région de l’Afrique australe a accompli des avancées au cours de la première décennie des années 2000, en vue de la réalisation de la stabilité politique et les perspectives à moyen terme sont positives.

    Des élections démocratiques pacifiques ont eu lieu au Botswana, en Namibie, en Afrique du Sud, au Malawi, en Angola, au Mozambique et à Maurice.

    Cependant, la région compte des foyers de tensions politiques, en particulier le Zimbabwe et Madagascar.

    La SADC et l’UA collaborent avec le Zimbabwe en vue de résoudre les questions en suspens au sein du Gouvernement d’union nationale. Pour rappel, de graves incidents ont eu lieu après le 1er tour des élections présidentielles de 2009, la médiation sud africaine au nom de la SADC, a néanmoins permis la reconduite au Pouvoir de M. Mougabé malgré sa défaite au 1er tour. Le dialogue entamé devrait permettre de revoir l’actuelle constitution.

    Une médiation de la SADC collabore également avec le parti au pouvoir à Madagascar et l’opposition en vue d’élaborer une feuille de route pour la résolution du problème de leadership qui dure depuis le coup d’Etat survenu en mars 2009. Les élections présidentielles malgaches devraient avoir lieu en mai 2013.

    Plusieurs défis majeurs doivent être relevés par la classe politique, notamment une lutte efficace contre :
    La pandémie de VIH/Sida, car la région représente plus de 37 % de la population infectée à l’échelle mondiale.

    Les taux de chômage qui sont supérieurs à 20 % dans les pays de la région, et qui aggravent la pauvreté et l’inégalité des revenus.
    L’année 2012 a connu deux faits marquants sur la scène régionale :
    Le décès du Président du Malawi Bingu wa Mutharika, remplacé par sa Première Vice Présidente Joyce Banda.

    L’élection de Madame Dlamini-Zuma à la tête de la Commission de l’Union Africaine.

    2. Contexte économique :

    Les douze pays de l’Afrique australe constituent un important marché. La région compte 16,7% de la population du continent et représente plus de 40 % du produit intérieur brut du continent.

    La région de l’Afrique australe affiche une grande diversité économique, regroupant un certain nombre de pays à revenu intermédiaire (PRI), de pays à faible revenu (PFR), de pays enclavés et de petits pays insulaires.
    C’est une région plutôt bien dotée en ressources naturelles, l’Afrique australe présente de nombreuses perspectives en termes d’énergie, d’agriculture et d’agro-industrie et de bon nombre d’activités productives et à valeur ajoutée.

    Le commerce intra régional reste faible par rapport à d’autres régions en développement et il est hautement concentré par un seul pays, l’Afrique du Sud. Il représente 19.9% des exportations et 33.1% des importations.

    L’Afrique du Sud est la principale économie et la locomotive de la croissance régionale :

    Elle représentant 71,5 % du PIB régional en 2009. L’Angola, la deuxième plus grande économie, représentait 10 %, tandis que les 10 autres pays représentaient 18,5 % du PIB régional.

    Environ 70 % des flux d’investissement intra-régionaux dans la région sont le fait d’entreprises sud-africaines.

    Les investissements sud-africains ont joué un rôle important dans les pays voisins, représentant 9% à 20% du PIB du Lesotho, de Maurice, du Mozambique, de la Namibie et du Swaziland (FMI 2005).

    Hormis le Zimbabwe, le Lesotho, le Swaziland et Madagascar, les pays de la région ont affiché un taux de croissance moyen du PIB réel de 3,5 % à 4,5 % en 2000-09. En ce qui concerne les secteurs, les principaux moteurs de la croissance sont les services et l’industrie extractive.
    En 2009, Environ 45 % de la population d’Afrique australe vit en deçà du seuil de pauvreté, soit avec moins de 1 dollar par jour.

    3. Organisations régionales :

    Communauté de développement d’Afrique australe SADC :

    Créée par la Déclaration et le Traité de Windhoek du 17 août 1992, la communauté existait, depuis 1990, sous l’appellation de Conférence pour la coordination du développement de l’Afrique australe (SADCC). Elle regroupe l’ensemble des pays de la région, en plus de la RDC, la Tanzanie et les Seychelles.

    En terme d’échanges commerciaux entre les pays de la SADC, la communauté est le meilleur outil d’intégration économique du continent. Elle développe également un plan de convergence économique ambitieux.

    Elle a pour vision un avenir commun, avec une communauté régionale qui assure le bien-être, l’amélioration des conditions et de la qualité de vie, la liberté et la justice sociale, et la paix et la sécurité aux populations de l’Afrique australe.

    Common monetary Area : CMA

    Union monétaire comprend l’Afrique du Sud ; le Lesotho ; le Namibie et le Swaziland. Au sein de la CMA, le PIB sud africain représente 95.37% du PIB régional.

    La CMA, a été fondée en juillet 1986, à partir de l’Aire monétaire du Rand (anglais : Rand Monetary Area; en abrégé RMA), qui fut établie en décembre 1974.

    L’Union Douanière d’Afrique Australe (Sacu) :

    La SACU est la plus ancienne union douanière existante dans le monde. Elle fut créée en 1910 sous le nom de Customs Union Agreement.
    La Sacu dispose de plusieurs accords multilatéraux de libre échange notamment avec FTA (UE + ZELE) et les Etats-Unis, cependant les négociations avec le Mercosur n’ont toujours pas abouti.

    COMESA :

    Six des 12 pays de la région : Madagascar ; Malawi ; Maurice ; Swaziland ; Zambie ; Zimbabwe.

    II. Positionnement du Maroc dans la région :

    Le Maroc possède trois Ambassades dans la région, à Antananarivo (couvrant Madagascar, les Seychelles, le Mozambique et l’Ile Maurice), Luanda (couvrant l’Angola, la Namibie et la Zambie) et Pretoria au niveau du Chargé d’Affaire.

    Les exportations du Maroc vers l’Afrique australe ne représentent que 2,8% des exportations du Royaume vers l’Afrique Subsaharienne.
    En terme de coopération sud-sud, l’AMCI a conduit quatre au Malawi entre 2003 et 2007.

    III. Actions envisagées :

    Politiquement :

    Soutenir la dynamique positive dans les relations entre le Maroc et l’Afrique du Sud.

    Impliquer et soutenir les acteurs et les initiatives de la diplomatie parallèle de manière à influer sur les relations politiques entre le Maroc et certains pays de la région, à l’instar de la rencontre prévue entre une délégation du PJD avec des membres de l’ANC.

    Penser à ouvrir une nouvelle représentation diplomatique dans une zone où l’activisme des ennemis de notre intégrité territoriale est assez important.

    Viser la signature d’accords multilatéraux et globaux avec les organisations régionales de l’Afrique Australe.

    Travailler à une plus grande implication des pays de la région au sein de la « Conférence des Etats africains Riverains de l’Atlantique ».

    Economiquement :

    Accompagner les entreprises marocaines actives dans les domaines en développement en Afrique Australe en vue de s’implanter dans la région (Managem, Novec,…) malgré la forte domination sud-africaine.

    Mener des opérations commerciales comprenant l’ensemble des acteurs de la scène économique marocaine en vue de développer les exportations marocaines vers le sud du continent.

    Définir les axes de coopération à exploiter en collaboration avec ces pays dans des domaines clés pour le Maroc : tourisme, agriculture, secteur du bâtiment et des travaux publics…

    #AfriqueduSud #Angola #Botswana #Lesotho #Madagascar #Malawi #Maurice #Mozambique #Namibie #Swaziland #Zambie #Zimbabwe

  • Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique de l’Est

    Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique de l’Est

    Kenya, Ouganda, Tanzanie, Rwanda, Burundi, Corne de l’Afrique, Erythrée, Ethiopie, Somalie, Grands Lacs, Sud-Soudan, Comores, Seychelles,

    L’Afrique de l’Est se composée de deux sous régions distinctes : La région des Grands lacs, comprenant le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda et enfin le Burundi et la région de la Corne de l’Afrique qui regroupe l’Erythrée, l’Ethiopie, la Somalie, Djibouti et auxquels vient s’ajouter le Sud Soudan. En plus de ses deux sous régions s’ajoutent deux pays insulaires : les Comores et les Seychelles.

    I. Analyse du contexte général :

    1. Contexte politique :

    Globalement la région reste marqué par l’instabilité politique, par la généralisation de la corruption dans les sphères étatiques et par la faiblesse des institutions et des capacités humaines.

    Corne de l’Afrique :

    La crise politique majeure qui perdure en Somalie a un impact direct sur l’ensemble des pays de la sous région (guerre civile, conflits interethniques, extrémisme religieux, terrorisme,…). Cette situation pose un grand problème sécuritaire et humanitaire au niveau régional.
    Le différend frontalier entre Djibouti et l’Erythrée ainsi qu’entre l’Ethiopie et l’Erythrée et la tension permanente qui oppose ces deux derniers pays depuis leur conflit en 2000 posent de sérieux problèmes quant au tentative d’intégration régionale.

    Région des grands lacs :

    La région des grands lacs reste encore marquée par le génocide rwandais de 1994, les implications de ce conflit ethnique continuent de susciter la haine dans plusieurs pays limitrophe du Rwanda et plus particulièrement la République Démocratique du Congo.

    En Ouganda, de grande disparité subsistent depuis l’arrêt de la guerre civile et le retrait de la LRA vers d’autres pays de la région (RDC, Sud soudan, Centre Afrique). Le pays ne parvient toujours pas à profiter se ses richesses naturelles et la pauvreté continue d’être trop importante, notamment au nord du pays.
    Au niveau démographique, la région est considérée comme étant l’une des rares régions surpeuplées du continent.

    2. Contexte sécuritaire et humanitaire :

    Sur les dix pays les plus dangereux d’Afrique, la Corne de l’Afrique en compte trois (Somalie, Sud Soudan et Ethiopie) dont le pays le plus dangereux qui reste la Somalie.

    La piraterie dans le golf d’Aden, considérée comme priorité internationale et figurant parmi les dossiers traités par le Conseil de Sécurité des Nations Unies constitue l’une des menaces majeures de la sous région, elle également étroitement liée à la situation politique de la Somalie.

    Les actions menées par le Groupe Al Shebabs qui entretien des liens fort avec Al Qaida et qui est placé sur liste officielle des organisations terroristes des États-Unis depuis février 2008, leur permettent de contrôler des zone géographique considérables en Somalie et menacent des pays comme le Kenya et l’Ethiopie qui tentent d’appuyer militairement les efforts du Gouvernement central somalien qui semble avoir peu de légitimité.


    Depuis le début de la guerre civile en 1991, la terreur continue de régner en Somalie. Elle a eu pour conséquence le déplacement de plus de 1,9 million de personnes, soit plus de 20% des Somaliens.
    La région connaît actuellement sa sécheresse la plus grave depuis 60 ans, causant ainsi une crise humanitaire touchant plusieurs pays de la région et la Somalie en particulier.

    Les incidences de l’indépendance du Sud soudan sur le plan sécuritaire et humanitaire : relations conflictuelles entre les deux Soudans, les réfugiés et les déplacés, la présence des groupes rebelles armés…

    Le Kenya connaît actuellement une situation sécuritaire assez difficile à cause des menaces terroristes qui pèsent sur le pays, notamment en raison de son intervention militaire contre les « Shebabs » en Somalie.

    3. Contexte économique :

    La croissance du PIB nominal régional entre 2000 et 2009 a atteint une moyenne annuelle de 6,6%. Cette croissance a été notamment motivée par les performances des 4 principales économies de la région : le développement des services en Ouganda et au Kenya et la croissance des exportations des minéraux en Ethiopie et en Tanzanie.

    Le taux d’inflation régional a dépassé 12.1% au titre du premier trimestre 2012. Cette hausse reste globalement mesurée par rapport aux taux enregistrées en 2011 à cause de la flambé des prix des denrées alimentaires et de l’énergie ainsi que par les dépenses publiques ( En Ethiopie ce taux a atteint 40% en octobre 2011). Le taux de chômage reste très élevé, particulièrement auprès des jeunes (en Ethiopie il atteint plus de 40%).

    Sur le plan économique, les pays qui composent l’Afrique de l’Est font tous partie des PMA et dépendent majoritairement du secteur primaire. Les pays insulaires et les pays enclavés sont de facto défavorisés par leur géographie.

    4. Organisations régionales :

    Autorité Intergouvernementale pour le Développement (IGAD) :
    Pays qui la composent : Erythrée ; Ethiopie ; Somalie ; Djibouti ; Soudan ; Kenya et Ouganda.

    Suite à un accord adopté par les chefs d’État et de gouvernement le 21 mars 1996, l’Autorité intergouvernementale de lutte contre la sécheresse et la désertification (IGADD) a été transformée en Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), laquelle est considéré depuis comme le vecteur de sécurité et de dialogue politique dans la région.

    Elle reste peu efficace à cause des difficultés que connaissent certains de ses pays et des relations conflictuelles entre les Etats.

    Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) :

    Elle regroupe le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda et le Burundi.
    Cette communauté reste très active. Elle est au cœur du processus d’intégration en Afrique de l’Est en vue d’améliorer le commerce et la croissance et réduire la pauvreté dans la région.

    Le commerce intra CAE culmine à 71.82% du commerce intra régional en Afrique de l’Est.

    COMESA :

    Huit des 12 pays de la région : Djibouti, Comores, Érythrée, Éthiopie, Kenya, Ouganda, Seychelles. Le Sud soudan devrait également rejoindre l’organisation.

    Le COMESA a atteint un stade avancé d’intégration, une union douanière, et a enregistré d’importants succès, notamment la facilitation du commerce à travers l’élimination des barrières commerciales et non commerciales entre ses États membres et l’établissement du Fonds COMESA pour faciliter l’exécution de projets d’infrastructure.

    La Commission de l’océan Indien (COI) :

    Cette organisation régionale qui regroupe deux pays de l’Afrique de l’Est : Comores et Seychelles en plus de Madagascar, Maurice et la Réunion (département français d’outre-mer). Les Maldives ont le statut d’observateur à la Commission.

    Ses pays membres ont des caractéristiques singulières, notamment l’insularité, l’étroitesse de leur économie, l’isolement du continent et la vulnérabilité aux chocs climatiques et environnementaux.

    Les sujets de préoccupation de la COI comprennent le développement de corridors maritimes, le renforcement des liens commerciaux, la connectivité TIC grâce à l’initiative SEGAVET et à d’autres projets de liaison à fibre optique, et la sécurité alimentaire

    la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) :
    Seuls deux pays de l’Afrique de l’Est sont membres de la SADC : Tanzanie et Seychelles.


    Positionnement du Maroc dans la région :

    La seule ambassade du Royaume dans la région de la Corne de l’Afrique est à Addis-Abeba, siège de l’UA.

    Sur le plan commercial les échanges entre le Maroc et l’Afrique de l’Est restent très faibles, les exportations du Maroc vers l’Afrique de l’Est ne représentent que 5,3% des exportations du Royaume vers l’Afrique Subsaharienne.

    Entre 2003 et 2007, l’AMCI a mené à bien deux projets à Djibouti et trois aux Comores.

    II. Actions envisagées :

    Politiquement :

    Maintenir une cadence soutenue dans l’organisation des commissions mixtes avec les pays de la région.

    Œuvrer pour établir de nouvelles relations de haut niveau avec ces pays, ou développer une diplomatie parallèle fort le cas échéant.
    Sur le plan humanitaire :

    Soutenir et participer activement aux initiatives de la communauté internationale en faveur des victimes de la corne de l’Afrique.

    Au niveau sécuritaire :

    Partager l’expérience et l’expertise marocaine dans le domaine sécuritaire, dont la lutte anti-terroriste, avec des pays comme le Kenya, de façon à développer davantage les relations bilatérales entre le Maroc et un des pays les plus importants de la région.

    Sur le pan économique :

    Nouer des liens économiques plus forts, à travers les pays amis (Djibouti, Kenya, Burundi), avec l’ensemble des pays de la région pour profiter des opportunités d’investissement.

    Œuvrer à la signature d’accords multilatéraux entre le Maroc et les organisations régionales d’Afrique de l’Est, de façon à influencer, indirectement, des pays dont le leadership soutient les ennemis de notre intégrité territoriale.

    Accompagner les acteurs marocains dans leurs démarches auprès de ces pays et travailler en aval pour déterminer les secteurs clés d’intérêt communs : Gestion hydraulique, énergies renouvelables, …
    Mettre en avant les opportunités économiques qu’offre ces régions en terme d’investissement afin que les acteurs marocains puissent y investir (tourisme, infrastructures, agriculture…).

    #Maroc #Union_Africaine #Afrique_de_lest #Djibouti #Kenya #Burundi #Ouganda #Tanzanie #Rwanda #Erythrée #Somalie #Ethiopie

  • Marocleaks : La folle course du Maroc au Sahel

    Marocleaks : La folle course du Maroc au Sahel

    Sahel, Mali, Maroc, pays du chaps, CEN-SAD, Sahara, terrorisme, groupes armés,


    • Les deux réunions qui ont eu lieu au Mali au sujet d’abord du suivi de la feuille de route « ensemble pour le renouveau du Mali » (donateurs) et ensuite de la mise en œuvre de la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel, ont permis à la délégation du Maroc de se positionner fortement dans le soutien et l’appui aux processus visant la stabilité du Mali et du Sahel.

    • Le concept avancé par notre délégation que  » c’est la menace qui détermine l’espace  » et qui vise à mettre un terme au concept  » pays du champ » a été repris par un grand nombre de délégations présentes qui ont souligné que c’est ce concept qui devrait déterminer l’étendue de la zone « sahel » et non l’inverse.

    • Ainsi sur le plan conceptuel la notion « pays du champ » est dépassé et n’a été citée aucune fois tout au long de la réunion.

    • Par extension, il peut même être avancé que le « G5 », notion inventée par l’Europe et principalement par la France, n’a pas connu un grand soutien.
    • Le nouveau concept que c’est « la menace qui détermine l’espace » a été enrichi par la notion que le Sahel est avant tout un espace homogène du point de vue géographique et culturel qui s’étend de l’Atlantique à la mer rouge et que par rapport aux critères de la menace et de la sécurité, il devra être approché dans sa totalité, sans distinction, ni différenciation.

    • Admettant la pertinence du concept « la menace qui détermine l’espace », délégation du Mali et de la Mauritanie ont souligné que le G5 est un groupement non exclusif et reste ouvert à la participation de tout autre pays du Sahel qui en manifeste le souhait.
    • Le Président IBK a d’ailleurs souligné que le Président Macky Sall a abordé avec lui la question et il lui a affirmé que le G5 n’est pas un groupe fermé et que le Sénégal pouvait y adhérer.
    • Le représentant du Bénin a souligné dans son intervention que le Bénin se considère comme appartenant au Sahel.

    • Tout concourt finalement à ce que la CEN-SAD soit l’organisation idoine pour peu qu’elle saisisse cette opportunité. En effet la CENSAD correspond largement à cette configuration.
    • S’agissant de la situation au Mali , il était prévu qu’ une réunion ait lieu le Samedi à KIDAL sous présidence algérienne entre le gouvernement et les groupes armés du Nord . Le MAE mauritanien m’a confirmé la tenue de cette réunion mais m’a affirmé que la Mauritanie, le Niger et le Tchad qui y étaient conviés ont fait savoir qu’ils n’y prendront pas part. Le MAE mauritanien estime que le jeu n’est pas clair et que la partie malienne n’a pas précisé ses attentes. D’autres sources, ont souligné que l’attitude « trop discrète » du gouvernement malien quand à ses objectifs, n’est pas à même de faire adhérer autour de lui un maximum de pays.

    • La Secrétaire d’État Française au développement et à la Francophonie qui avait pris part à la réunion « Ensemble pour le Mali » s’est rendue à Tombouctou le Vendredi et semblait optimiste par rapport au retour de la sécurité dans le Nord Mali. Les événements survenus à KIDAL démentent ce sentiment et ont torpillé la réunion prévue.

    Sahel / « la menace qui détermine l’espace »

    • Les deux réunions qui ont eu lieu au Mali au sujet d’abord du suivi de la feuille de route « ensemble pour le renouveau du Mali » (donateurs) et ensuite de la mise en œuvre de la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel, ont permis à la délégation du Maroc de se positionner fortement dans le soutien et l’appui aux processus visant la stabilité du Mali et du Sahel.

    • Le concept avancé par notre délégation que  » c’est la menace qui détermine l’espace  » et qui vise à mettre un terme au concept  » pays du champ » a été repris par un grand nombre de délégations présentes qui ont souligné que c’est ce concept qui devrait déterminer l’étendue de la zone « sahel » et non l’inverse.
    • Ainsi sur le plan conceptuel la notion « pays du champ » est dépassé et n’a été citée aucune fois tout au long de la réunion.
    • Par extension, il peut même être avancé que le « G5 », notion inventée par l’Europe et principalement par la France, n’a pas connu un grand soutien.

    • Le nouveau concept que c’est « la menace qui détermine l’espace » a été enrichi par la notion que le Sahel est avant tout un espace homogène du point de vue géographique et culturel qui s’étend de l’Atlantique à la mer rouge et que par rapport aux critères de la menace et de la sécurité, il devra être approché dans sa totalité, sans distinction, ni différenciation.

    • Admettant la pertinence du concept « la menace qui détermine l’espace », délégation du Mali et de la Mauritanie ont souligné que le G5 est un groupement non exclusif et reste ouvert à la participation de tout autre pays du Sahel qui en manifeste le souhait.
    • Le Président IBK a d’ailleurs souligné que le Président Macky Sall a abordé avec lui la question et il lui a affirmé que le G5 n’est pas un groupe fermé et que le Sénégal pouvait y adhérer.

    • Le représentant du Bénin a souligné dans son intervention que le Bénin se considère comme appartenant au Sahel.
    • Tout concourt finalement à ce que la CEN-SAD soit l’organisation idoine pour peu qu’elle saisisse cette opportunité. En effet la CENSAD correspond largement à cette configuration.

    • Il vous appartiendra lors de la réunion « 5+5 » de continuer à faire prévaloir ce concept.

    Source : Document officiel de la diplomatie marocaine

    #Maroc #Sahel #Mali #Terrorisme