Catégorie : Maroc – Afrique

  • Complots du Maroc contre la RASD en Afrique (V)

    Manoeuvres marocaines dans les coulisses du Sommet d’Addis Abeba

    Addis

    Tagma [m.ouali.tagma@gmail.com]

    Date d’envoi : jeudi 29 mai 2014 13:57

    À : 

    Lotfi Bouchaara

    Comme convenu je pars sur Addis le 1er avec Sitri. Kadmiri nous rejoindra le 3 d’après ce qu’il a dit. Il m’a encore affirmé ce matin que Monsieur le Ministre ne lui a pas donné d’instructions concernant le traitement des amis. Sans ça on ne pourra pas faire grand chose . S’il te plait si tu pouvais dire ça a M. le Ministre pour qu’on puisse travailler l’esprit tranquille . Le Sommet s’annonce difficile Amitiés

    Envoyé de mon iPhone

    — 

    juin 2014

    Honneur porter votre attention que nous avons Monsieur Sitri et moi même en présence de l’Ambassadeur eu des entretiens approfondis avec les Ambassadeurs du Senegal et de la Cote d’Ivoire au sujet des préparatifs du Sommet de l’UA.

    Ces entretiens ont permis de savoir que le projet de l’Ordre du Jour adopté par le Comité des Représentants Permanents ne comporte pas de point concernant la question du Sahara.

    Malgré cela il n’y a aucune certitude qu’un Rapport distinct sur le Sahara prévu par la décision de Janvier 2013 ne soit présente par le Conseil Paix et Sécurité (CPS)qui est une instance a composition restreinte et dont le Commissaire est M. Chergui de nationalité algérienne et qui a succédé a Laamamra. C’est un risque toujours d’actualité .

    De commun accord les contacts seront poursuivis notamment avec les représentants des pays amis membres du CPS pour s’informer sur ce point particulier. Les Ambassadeurs du Senegal et de la Cote d’Ivoire nous ont renouvelé leur détermination a contrer toutes les manœuvres tendant a instrumentaliser l’UA sur la question . L’Ambassadeur du Senegal m’a affirmé avoir attiré l’attention de Mme Zuma sur le risque pour elle de s’embarquer dans une croisade contre notre pays .

    En outre un déjeuner de travail sera organisé a la Résidence du Senegal le Samedi auquel seront conviés un grand nombre d’Ambassadeurs des pays amis . Ce déjeuner sera déterminant pour la mobilisation des amis. M.Kadmiri qui a été retenu arrivera Jeudi.

    Une délégation est également attendue pour demain.

    Nous avons également rencontré la délégation du Ministère de l’Energie conduite par le Ministre Aamara venue dans le cadre du volet Énergie du Sommet USA-Afrique. Cette réunion se déroule sans accroc.

    Haute considération

    Le CPS pourrait être utilisé afin d’éviter un débat au sein du COREP puisqu’il fait rapport directement a la Conférence des Chefs d’Etat. En effet la matrice de la Décision de Janvier mentionne le CPS comme étant l’organe responsable de sa mise en oeuvre alors que la Décision mandate la Présidente de la Commission . Le recours a cette manœuvre de contournement pour escamoter le débat serait non conforme du point de vue procédural puisque la Décision stipule que le Rapport sur le Sahara doit être présente au Conseil Exécutif(et donc au COREP )par la Présidente de la Commission Cependant , l’UA n’étant pas spécialement connue pour son orthodoxie en matière de respect des procédures il n’est pas exclu que le CPS soit utilise pour atteindre les objectifs qui ne peuvent l’être autrement , c’est a dire en passant par le COREP ou le rapport de forces est assez favorable a notre pays.

    La vigilance est absolument nécessaire pour faire échec a cette éventualité .

    Juin 2014

    ci-après une info importante de notre ambassade à N’Djamena:

    Le Ministre tchadien des Affaires Etrangères a tenu «une première réunion de coordination avec les hauts responsables du Département (Secrétaire Général- Directeur Général de la Coopération Internationale- Directeur Général de la Coopération Bilatérale- Directrice de la Coopération Multilatérale, Directeur de 1 ‘Union Africaine, Directeur des Affaires Juridiques), consacrée à l’agenda du sommet de l’Union Africaine», prévu à Malabo du 20 au 27 juin 2014. 

    S’agissant de la question nationale, le Ministre tchadien aurait indiqué «qu’il est fort probable que nous soyons saisis et, par la commission de l’UA et, par la partie marocaine au sujet d’un document sur le Sahara (occidental) qui circule généralement en cette occasion». Et d’ajouter à cet égard, que «il est vari que les marocains ont toujours été aimables à notre égard, il faudra agencer nos pas avec le Maroc qui commence à montrer un intérêt économique réel pour le Tchad ». 

    Le chef de la diplomatie tchadienne aurait souligné par ailleurs, que « le rapprochement économique entre le Tchad et le Maroc tient beaucoup au chef de l’Etat, qui reçoit en personne les grands opérateurs marocains ». Avant d’affirmer, selon mon interlocuteur que « nous étions par le passé pris en otage par l’Algérie et par la Libye qui nous guettaient, aujourd’hui nous avons une plus grande marge pour agir sur ce genre de question».

    juin 2014

    Honneur porter votre connaissance que nous avons Monsieur Sitri et moi même poursuivi notre travail d’investigation sur le CPS qui nous semble être le terrain favorable aux manœuvres adverses. La composition actuelle conforte cette analyse: sur les 15 pays membres 8 sont connus pour leur hostilité manifeste et active a notre pays(Algérie-Afrique du Sud-Nigeria-Tanzanie-Mozambique-Namibie-Ouganda-Éthiopie-) En face on ne peut compter que sur la Guinee-la Guinee Équatoriale -la Gambie -le Niger -le Burundi et le Tchad-le 15eme étant la Libye. De plus c’est l’Ouganda qui assure la présidence tournante pour le mois de Juin.

    Tout concorde pour que ce soit ce terrain qui sera choisi par l’adversaire .

    Une source très haut placée au sein du CPS dont nous avons pu s’assurer la collaboration nous a informé de ce qu’une délégation du CPS conduite par son patron (Chergui) se trouve a New York pour des consultations avec le Département des Affaires Politiques des N.U. Il serait utile que notre Ambassadeur a NY puisse s’informer de l’objet de cette visite et de voir si la question du Sahara a été évoquée .

    Madame Zuma dans le cadre de la mise en oeuvre de la Décision de l’UA sur le Sahara a mandaté l’ex President du Mozambique M.Chissano en tant qu’envoye spécial auprès des P5 et de l’Espagne . L’Espagne maintiendrait sa position de refus de toute ingérence de l’UA dans le processus de règlement de la question du Sahara qui est du ressort exclusif du Conseil de Sécurité . Il serait souhaitable que nos ambassadeurs dans les capitales concernées puissent s’assurer que telle sera aussi la position de tous les interlocuteurs de Chissano.

    juin 2014

    nabil adghoghi

    Date d’envoi : jeudi 5 juin 2014 13:41

    À : 

    Mbarka Bouaida

    Cc : 

    Lotfi Bouchaara

    Pièces jointes : 

    zuma espagne.docx? (13 Ko?)[Ouvrir sous forme de page Web]

    Mme la Ministre,

    j’ai l’honneur de vous faire parvenir le projet de lettre que M. le Ministre pourra envoyer a ses homologues du Groupe des Amis. la Direction Afrique va élaborer des lettres similaires a quelques MAE africains.

    par ailleurs, j’ai reparlé ce matin avec le ministre conseiller de l’Espagne qui m’a fait part de:

    Joaquim Chissano sera à Londres (le 11), à Paris (le12) et à Madrid (le13).

    a Paris, Chissano sera reçu au niveau Directeur.

    je lui ai dit que Madrid devra assurer traitement similaire. en réponse, le ministre conseiller a dit que le fait de le recevoir par le Ministre délégué sera mise à profit pour lui faire part de la manière la plus officielle qui soit de la position de l’Espagne sur cette question (ressort exclusif du conseil de sécurité). il m’a également promis que le degré de communication sera minime.

    il m’a enfin réitéré que M. Gonzalo de Benito devra entrer en contact cet après midi avec Mme la Ministre déléguée.

    haute considération

    nabil adghoghi

    Sommet de l’Union Africaine

    Moha Tagma 

    Date d’envoi : mercredi 18 juin 2014 12:29

    À : 

    Salah Mezouar [salahmezouar2013@gmail.com]; SALAHEDDINE MEZOUAR; Mbarka Bouaida; bourita

    Cc : 

    Lotfi Bouchaara; Mohammed sitri

    Honneur porter votre connaissance qu’en prévision du Sommet de l’Union Africaine la situation se présente comme suit :

    -Le travail de lobbying qui a été effectué tant à Addis Abeba qu’à Rabat auprès des ambassadeurs des pays membres du Conseil de Sécurité et de l’Espagne a donné ses fruits .

    – La question du Sahara ne figure pas à l’Ordre du Jour du Sommet

    -Le Rapport sur la question du Sahara a été différé à plus tard (Janvier 2015)

    -Le Conseil de la Paix et de la Sécurité de l’UA (CPS) aborde la question et reprend comme on pouvait s’y attendre les points du dernier rapport du SG des NU qui sont favorables aux thèses de l’autre partie 

    -Le CPS dans son rapport essaie d’introduire la question du Sahara comme une question de décolonisation et de façon pernicieuse essaie de faire valider par les Chefs d’État les initiatives de Madame Zuma tendant à interférer dans le processus de règlement .

    Malgré qu’il n y a pas de risque de voir le Sommet traiter de la question il serait souhaitable de maintenir la pression et les contacts avec les pays amis .

    Sur un plan pratique il est recommandé de réduire la voilure de la délégation et la limiter au strict minimum .

    Des questions intéressant hautement notre pays seront également abordées au cours ou en marge du Sommet :

    -Partenariats USA/Afrique

    -Désignation du futur Secrétaire Général de l’OIF

    -Situation au MALI et dans le SAHEL

    -Situation dans le Nord du Nigeria

    Au plan bilatéral le Gouvernement Equato Guinéen ne cesse de faire des relances concernant la visite de Monsieur le Ministre pour la tenue de la Commission Mixte

    – D’autres dossiers sont en instance : Partenariat dans le Transport Aérien , Partenariat dans le domaine portuaire, Projet de Visite Privée du Président de la République

    Conformément à vos instructions je me rendrai à Malabo dès le 19 Juin pour maintenir le contact avec les pays amis et pour veiller à ce qu’il n y ait pas de surprise de dernière minute

    Haute Considération

    MANOEUVRES MAROCAINES EN VUE D’EMPECHER LA PARTICIPATION DE LA RASD AU SOMMET UNION EUROPEENNE-AFRIQUE

    Fwd: Sommet UE/Afrique

    Tagma [

    Date d’envoi : jeudi 3 avril 2014 19:11

    À : 

    Lotfi Bouchaara; bourita; Mohammed sitri

    Objet: Sommet UE/Afrique

    Honneur porter a votre attention que notre pays a une fois de plus réussi a mettre en échec les manœuvres de l’Union Africaine et des adversaires au premier rang desquels l’Afrique du Sud en parvenant a empêcher que le Sommet UE/Afrique ne devienne un Sommet UE/UA. Nos adversaires ont pu lors du processus préparatoire a Addis Abeba imposer leurs vues. Ils ont même adopte une résolution au sein du Corep exigeant de l’UE d’inviter tous les pays membres de l’UA sans distinction sinon ils annulent le Sommet . L’UE a résisté grâce a différentes démarches entreprises auprès du DG Afrique Wescott. Il a fallu une grosse bataille ici a Bruxelles pour tout redresser. Ce qui a été fait largement. Ceci se reflète dans la Déclaration finale ainsi que dans la feuille de route .

    Notre délégation a pu ainsi faire procéder a la réaffirmation du Format du Caire comme base fondamental de ce partenariat( pays africains reconnus par les nations unies) . Le partenariat est aujourd’hui définitivement UE/Afrique (pays de l’UA moins l’entité fictive plus le Maroc)

    Notre délégation a également réussi a introduire l’approche sous régionale dans le partenariat. La déclaration sur la migration et la mobilité reprend aussi des axes de la doctrine marocaine concernant la migration.

    On peut avancer que le Sommet de Bruxelles marque un tournant en mettant définitivement ce Partenariat a l’abri de toute tentative d’introduction en son sein de la prétendue entité .

    Il faudra tout de même une remise en ordre a Addis et ailleurs pour se prémunir contre les manœuvres adverses qui sont devenues régulières et déterminées . Bruxelles a été une victoire pour le Maroc et un cinglant échec pour Zuma . 

    Haute considération . Tagma

                                                      – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – –

    MANOEUVRES MAROCAINES EN VUE D’EMPECHER LA PARTICIPATION DE LA RASD AU SOMMET PARLEMENTAIRE PE-PARLEMENT PANAFRICAIN

    DEMARCHES POUR CONTRECARRER LA PARTICIPATION DE LA RASD A LA REUNION CONJOINTE OMS-UNION AFRICAINE

    CANDIDATURE DE L’EXPERT MAROCAIN M.MOHAMED AYAT AU POSTE D’EXPERT INDEPENDANT POUR LA COTE D’IVOIRE

  • Problématique de la présence du Maroc au Groupe Africain de l’ONU

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Union Africaine, ONU

    1
    Note
    A
    Monsieur le Miinistre
    Objet : Problématique de la présence du Maroc au Groupe Africain de l’ONU
    Me référant à la lettre de notre Ambassadeur, Représentant Permanent au sujet la
    présence du Maroc au sein du Groupe africain de NewYork, J’ai l’honneur de vous
    informer que suite à l’escalade algérienne après la tenue de la conférence africaine
    d’Abuja de « soutien au peuple du Sahara occidental », l’Algérie et l’Afrique du Sud ne
    manqueront pas de créer, dans les mois prochains, un débat sur la présence du Maroc
    au sein du Groupe africain, ses fondements, sa légitimité, ainsi que le statut actuel de la
    présence du Maroc au sein de ce Groupe régional.

    1 / Problématique de la présence du Maroc au sein du Groupe africain.
    La présence du Maroc au sein du Groupe africain des Nations Unies tire sa
    légitimité de son appartenance au groupe des Etats africains membres des Nations
    Unies et son statut de membre fondateur du de l’organisation de l’union africaine
    (OUA).

    Le Groupe africain des Nations Unies, à l’instar des quatre autres groupes
    régionaux des Nations Unies, n’a aucune relation avec l’Union Africaine (UA). En effet,
    seuls les Etats membres des Nations Unies qui président le Groupe africain, selon la
    rotation définie par le Groupe (1 mois ou 3 mois) à New York, Genève, Vienne ou
    Bruxelles, siègent au sein de ce Groupe.

    Ainsi, en réaction à la décision du Maroc de ne pas adresser d’invitation à l’OUA
    pour assister à la réunion ministérielle de Marrakech portant création de l’OMC en
    1995, et suite aux manœuvres de l’Algérie, la représentation de l’OUA à Genève a pris
    la décision de sursoeir à inviter le Maroc aux réunions du Groupe africain de Genève.
    Depuis lors, et jusqu’à 2003, le Maroc prenait part, de manière irrégulière, aux
    réunions du Groupe africain, ce qui a permis à l’Algérie de saisir cette opportunité pour
    assumer des responsabilités au sein de ce Groupe et faire avancer l’argumentaire que
    seuls les Etats membres de l’UA sont concernés par les réunions du Groupe africain.
    En 2004, le Maroc a décidé de réintégrer le Groupe africain de Genève et à
    prendre part à ses réunions, « challengeant » ainsi l’Algérie, tout en faisant prévaloir les
    arguments ci-après :

    • Le Maroc est membre à part entière du groupe africain . Sa candidature est
      présentée par le Groupe africain pour siéger au sein des organisations
      internationales, en tant que pays représentant l’Afrique ;
    • Les réunions au sein de la représentation de l’UA à Genève ne sont pas des
      réunions institutionnelles. Au contraire, elles ont un caractère politique qui
      concernent aussi bien les experts que les Ambassadeurs pour examiner et
      entériner les déclarations qui sont prononcées par les délégations au nom
      du groupe africain ;
    • Le Maroc a saisi le président et les coordonnateurs du Groupe africain des
      différentes thématiques sur lesquelles ce Groupe exprime sa position. Le
      Maroc a sensibilisé les hauts responsables des instances des Nations Unies à
      Genève pour indiquer que toute déclaration, à laquelle le Maroc ne serait
      pas associée, ne peut concerner le Groupe africain dans la totalité de ses
      membres, pour préserver l’unicité du groupe.
    • Le Maroc n’a jamais reçu de notification de l’ONU lui signifiant sa non
      appartenance au Groupe africain.
      Devant cette situation, l’Algérie a proposé que le Maroc puisse prendre part aux
      réunions du groupe africain selon la formule « Etats membres de l’Union Africaine + le
      Maroc » , ce que la délégation marocaine à Genève a rejeté, en faisant prévaloir que
      l’UA est une organisation régionale qui n’a aucun droit de regard sur les membres du
      Groupe africain des Nations Unies.
      Ainsi, depuis 2004, la stratégie du Maroc consistait à occuper le terrain en assumant
      plusieurs responsabilités au sein de ce Groupe, à savoir, entre autres :
    • Coordonateur du Groupe Africain pour les questions des droits de l’Homme, la
      Migration, l’Environnement, l’OMPI, l’OMC (2005);
    • Vice-président du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies (2006) ;
    • Coordonnateur du Groupe africain de l’OMC (2013).
      la problématique de la présence du Maroc aux réunions du Groupe africain n’a pas
      été soulevée à Vienne, en l’absence d’un bureau de l’UA dans la capitale autrichienne.
      2/ Argumentaire :
      Notre argumentaire pourrait être élaboré autour des éléments suivants :
    • l’UA est une organisation régionale ayant le statut d’observateur auprès de
      l’ONU;
    • Le Maroc est un membre, « full fledge » du Groupe africain des Nations Unies et
      figure sur la liste de ce Groupe depuis sa création;
    • Le Maroc a assumé des responsabilités au sein du groupe africain et y a toujours
      été un membre actif ;
    • L’argumentaire de l’Algérie devrait être battu en brêche en faisant prévaloir que,
      depuis 2005, le Maroc fait partie de la sous-région Afrique du Nord qui
      comprend cinq pays membres de l’ONU (Maroc, Algérie, Tunisie, Mauritanie et
      Libye) ;

    • En conséquence, la pseudo rasd n’a, en aucun cas, le droit ni de siéger, ni de
      s’exprimer, ni de voter, ni d’être co-auteur de projets de résolutions ou de
      décision, au sujet des décisions du Groupe africain des Nations Unies.
      3/ Propositions
    • Sensibilier les pays africains amis en prévision du Sommet africain de janvier
      2014, pour éviter toute décision qui pourrait être problématique pour le Maroc,
      au niveau de la mise en œuvre de la décision du Sommet;
    • Diviser le Groupe Africain, autant que possible, sur la question de l’exclusion du
      Maroc et l’intégration de la pseudo rasd au groupe africain, et s’opposer à sa
      présence même en qualité d’observateur au sein du Groupe africain ;
    • Occuper le terrain en assumant des responsabilités au sein du groupe africain
      sous la couverture du Groupe africain des Nations Unies ;
    • Faire prévaloir que l’objectif du Maroc est de servir l’Afrique à travers des
      actions fédératrices et non problématiques qui cadrent avec les engagements du
      Royaume en faveur d’une Afrique stable et prospère ;
    • Sensibiliser le Secrétariat de l’ONU sur le danger et le pérécedent du changement
      dans la composition du Groupe africain des Nations Unies et le cout politique de
      l’intégaration d’une entité non reconnue par les Nations Unies.

    #Maroc #Sahara_Occidental #Union_Africaine

  • Notes sur l’assassinat de Charles Ndour au Maroc

    Tags : Maroc, Migration, Sénégal, Charles Ndour,

    Notes envoyées par l’ambassade du Maroc au Sénégal au mois de septembre 2014 suite au décès le 30 août 2014, á Tanger du ressortissant sénégalais Charles Ndour.

    Grâce à la complicité du ministre des affaires étrangères sénégalais, Mankeur Ndiaye, l’affaire sera étouffée sous couverture de « l’exemplarité des relations bilatérales et l’engagement des 2 pays à tout mettre en œuvre pour prévenir de tels événements ».

    L’affaire Charles Ndour n’est que la partie visible de l’iceberg qui est le mauvais traitement dont sont victimes au Maroc les immigrais africains dont une grande majorité sont sénégalais.

    L’argent du Maroc achète le silence des responsables sénégalais sur la situation de ces sénégalais au Maroc.

    UNE PARTIE DES NOTES DU MOIS DE SEPTEMBRE 2014

    – Dakar : informe du report, au 8 septembre courant (10h), de la manifestation devant l’Ambassade du Maroc à Dakar, suite au décès, le 30 août 2014, à Tanger du ressortissant sénégalais Charles Ndour. Les manifestants justifient ce report par rapport à l’arrivée à Dakar de la dépouille mortelle, pendant le week-end.

    Dakar : informe qu’une manifestation en réaction au décès d’un ressortissant sénégalais n’a pas pu se dérouler. Les services de police ont fait avorter la marche avant son déclenchement par un groupe d’une dizaine de personnes qui détenaient des pancartes.

    Dakar : informe que 3 membres du CNDH se sont rendus à Dakar pour apaiser la colère qui a suivi le décès d’un ressortissant sénégalais à tanger. Ils ont rencontré le président du comité sénégalais des DH et le secrétaire d’état aux sénégalais à l’étranger. Un communiqué du MAE a réaffirmé l’exemplarité des relations bilatérales et l’engagement des 2 pays à tout mettre en œuvre pour prévenir de tels événements. La délégation du CNDH a réitéré l’engagement de la justice marocaine sur ce dossier.


    Ce n’est pas la première fois et ce n’est certainement pas la dernière qu’un subsaharien meurt assassiné par des marocains.

    Ils sont des milliers venus du Sénégal, Guinée Bissau, Côte d’Ivoire, Gambie, etc…

    Helena Maleno, spécialiste espagnole en migration et traite d’êtres humains n’a pas caché son indignation face à ce qu’elle appelle « la passivité des autorités » marocaines lors de l’assassinat de Charles N’dour, jeune sénégalais égorgé vendredi à Tanger par un marocain aveuglé par la haine et le racisme semés par la police marocaine dans les esprits des citoyens marocains pour les utiliser comme arme de répression.

    « Ce ne sont pas des affrontements, ce sont des agressions. Ce ne sont pas des blessés, mais des agressés : Il ne s’agit pas d’un mort, mais d’une personne assassinée. C’est ainsi qu’il faut parler », déclare Madame Maleno dans un tweeter.

    Maleno avait été agressée et harcelée quelques jours auparavant et dénonce avoir vu son agresseur dans la foule qui s’en prenait aux subsahariens.

    Cette fois-ci, les autorités du Sénégal vont-elles protester auprès du gouvernement marocain pour ce nouvel assassinat ?

    #Maroc #Sénégal #Charles_ndour #Migration

  • Maroc – Sénégal : Deux minables à la tête de la diplomatie

    Tags : Maroc, Sénégal, Mankeur Ndiaye, Salaheddine Mezouar, Hacker Chris Coleman, Mc Kinsey,

    Il était une fois deux ministres de deux pays qui se disent très « amis », même alliés : Le Maroc et le Sénegal. Ils s’appellent Salaheddine Mézouar et Mankeur Ndiaye. Leurs points communs ? Ils dirigent tous les deux les diplomaties de leurs pays respectifs. Ils partagent aussi le point d’avoir été tous les deux touchés par les documents secrets du hacker Chris Coleman. A cause de leur sale manie de s’abaisser et se mettre à genoux pour quémander des mesquineries.

    Ils sont minables dans leur nature. Y a-t-il de pire, ou plus minable, qu’un ministre qui dirige la diplomatie de son pays, de quémander les services d’un autre ministre pour intervenir en faveur de sa fille ? Sans doute non. Cela s’est passé au Maroc où le ministre Salaheddine Mézouar a demandé à son homologue français, Laurent Fabius, d’intervenir en faveur de sa fille pour que celle-ci obtienne un permis de travail et rejoigne l’équipe de la société Mc Kinsey France, une société connue pour ses trafics d’influence et ses plans de redressements autant au Maroc qu’au Sénégal. Dans une lettre datée du 20 novembre 2013 et envoyée á Mézouar, Fabius explique être intervenu à sa demande auprès de l’administration de la société en réponse à la demande de son homologue marocain. Une histoire on ne peut plus ridicule !

    Le hacker Chris Coleman a dévoilé une mesquinerie pareille dont l’acteur est ni plus ni moins que le chef de la diplomatie sénégalais, Mankeur Ndiaye. Son prénom donne déjà un avant-goût de sa personnalité : Mankeur, qui manke ou manque. Oui, il manque de finesse et de dignité au point d’aller quémander chez Mézouar trois billets pour La Mecque. Ce qu’il a reçu ce n’est pas trois billets mais l’équivalent en argent sonnant et trébuchant de trois billets pour aller jusqu’aux Diyars de la Pérégrination Sacrée. Qu’est-ce qu’il a fait de cette alléchante somme ? Il n’y a que lui qui répondre á cette question, même si on peut s’en faire une idée.

    Mankeur manque aussi de reconnaissance envers ceux qui lui ont donné un coup de pouce qui lui a permis d’arriver à la tête de la diplomatie sénégalaise. Comme le ministre Cheikh Tidiane Gadio. Mankeur n’hésite pas à lui poignarder dans le dos chez ses mentors marocains. Toujours pour une histoire d’argent. 

    A nos mis sénégalais qui veulent connaître davantage de scandales sur le pays que le Sénégal défend partout dans le monde, le Maroc, voici un lien qui fait une importante compilation de ce qui a été écrit sur le Maroc sur la base des documents révélés.

    LIEN : ARSO.ORG

    Encore un scandale de plus, après la fameuse intoxication au diner de l’Elysée, mais l’homme est là, debout

    Les récentes révélations sur les faveurs réclamées et accordées au Ministres des Affaires Etrangères du Sénégal, Mankeur Ndiaye, ne sont que la énième d’une longue série de scnadales qui entachent notre diplomatie, fragilisent notre pays, entament son image. Mais sans doute la plus insupportable des pratiques, notamment quand il est manifestement indiqué qu’il s’agit de faveurs accordées à des proches du ministre, malgré les « précisions » qui nous parviennent de ses affidés.

    Après le premier démenti, de nouvelles preuves viennent l’accabler, qu’il lui sera difficile de réfuter, Encore, quand s’ajoute au fait de corruption, des pratiques peu saines contre son ancien mentor et ministre, Cheikh Tidiane Gadio.

    Mankeur Ndiaye ne peut pas s’en tirer à si bon compte et faire comme si. Jusqu’ici, nous avons eu des scandales qui, quoique plus graves les unes que les autres, relevaient pour beaucoup de la vie privée de Monsieur Mankeur Ndiaye : vol de téléphone cellulaire et d’ordinateur portable á la veille du Sommet de l’Oci á Dakar, disparition lors d’une grande rencontre consacrée à la préparation du sommet de la Francophonie, justifiée par une intoxication aux crevettes à la suite d’un diner à l’Elysée (le comble est que l’Elysée a indiqué que des crevettes n’y ont pas été servies), soirées arrosées dans une maison close de Mermoz. Cette fois, il s’agit de l’image que renvoie notre diplomatie, notre pays, au moment où le discours est à la restauration au plan diplomatique.

    Qu’avons-nous en retour ? Des relations tendues avec notre voisinage, qui étaient pourtant notre priorité, une diplomatie économique qui n’est jamais sortir du cadre de nos relations traditionnelles avec nos partenaires et les pays amis. Mais surtout, un positionnement flou dans le Moyen-Orientm marqué par la reprise des relations avec l’Iran, pays avec lequel nous avons rompu après des preuves avérées qu’il tentait de financer le MFDC. Aujourd’hui qu’il est question de faveurs octroyées, il est légitime de se poser la question de savoir ce qu’a coûté cette porte ouverte à l’Iran, qui continue pourtant de financer notre position.

    La seule note positive, c’est notre entrée au Conseil de Sécurité. Malgré le bavardage qui l’accompagne, il s’agit simplement d’une entrée en même temps que d’autres pays africains beaucoup plus discrets que nous, meme si nous nous gaussons d’avoir eu le plus grand nombre de votes. Cette adhésion, il faut plutot la mettre à l’actif de nos diplomates émérites, à la tête desquels notre brillant ambassadeur Fodé Seck. Mais que nous vaut cette honneur, devant tant de déshonneurs ? Nos diplomates les plus chevronnés, face à cette légèreté dans le comportement, rasent les murs et osent à peine lever la tète. Jamais l’Etat n’a consenti autant d’efforts pour le rayonnement de notre diplomatie, jamais nous n’avons été l’objet d’autant de faits divers qui suscitent l’hilarité et parfois les moqueries dans les différentes chancelleries occidentales.

    Les accusations qui étaient portées contre le jeune Consul du Sénégal à Marseille, Tamsir Faye, lui avaient valu un liñogeage rapide et brusque à la demande de Monsieur Mankeur Ndiaye. Sans la moindre preuve pourtant, à cote de cette lettre accablante qui nous vient des marocains eux-mêmes. Le même s’est défaussé sur le général Dia, accusé de tous les maux, attaqué publiquement dans son honneur par le meme Mankeur Ndiaye, qui est pourtant le seul responsable moral de cette débacle, étant l’autorité admonistrative chargée de la bonne marche de tous ses services. Faut-il là rappeler qu’à aucun moment, le ninistre des Affaires étrangères ne s’est rendu au hanagar des pèlerins pour les assiter et les soutenir ? Ce qui, néanmois, laisse les sénégalais pantois, c’est l’inaction face à de telles dérives, quand on sait l’inutitilité politique de Monsieur Ndiaye et sa mauvaise image au sein de l’opinion : action de puissants lobbys et de vaillantes « confréries » ? La confirmation de la condamnation du Sénégal par l’ONU, dans l’affaire Karim Wade, vient rappeler la légèreté avec laquelle son dossier a été oublié dans le bureau de Mankeur Ndiaye, conduisant à la forclusion de l’Etat dans ses réponses à la plainte déposée par les avocats de M. Wade. Ce fait grave, à lui tout seul, devait conduire à la démission de Monsieur Ndiaye. Le Président Sall pourra-t-il encore expliquer son maintien à la tète de la diplomatie sénégalaise ?

    Senemedia

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