Catégorie : Maroc-Amérique Latine

  • Brésil-Maroc : Coopération dans le domaine de la défense

    Brésil-Maroc : Coopération dans le domaine de la défense

    Brésil, Maroc, accord de défense,

    ACCORD DE COOPERATION DANS LE DOMAINE
    DE LA DEFENSE ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LE
    ROYAUME DU MAROC
    ET LE GOUVERNEMENT DE LA
    REPUBLIQUE FEDERATIVE DU BRESIL

    Le Gouvernement du Royaume du Maroc et le Gouvernement de la République Fédérative du Brésil, ci-après dénommés « les Parties » et séparément « la Partie >,

    Considérant les liens d’amitié qui existent entre le Maroc et le Brésil,

    Réaffirmant leur attachement aux principes et objectifs de la Charte des Nations Unies, notamment en ce qui concerne le respect de l’indépendance et de la souveraineté des Etats,

    Aspirant à l’établissement d’une coopération durable dans le domaine de la défense et reposant sur le respect mutuel, la confiance et la prise en considération das intéréts des deux Parties,

    Soucieux de contribuer au maintien durable de la sécurité en coopérant dans les domaines de la prévention des crises et de lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, notamment la lutte contre le terrorisme et le crime organisé;

    En conformité avec leurs engagements internationaux et leurs législations nationales;

    sont convenus de ce qui suit:

    Article 1er

    Aux termes du présent Accord, les Parties s’engagent à agir de concert pour promouvoir, favoriser et développer la coopération dans le domaine de la défense en conformité avec leurs législations nationales et leurs engagements internationaux.

    Article 2

    Dans le cadre du présent Accord, les Parties conviennent de mettre en œuvre et de développer la coopération selon les formes suivantes:

    1) le maintien et le développement des contacts et des retations entre les Ministères chargés des questions de défense des Parties au moyen de visites de hautes autorités politiques et militaires et d’échanges de délégations;

    2) l’échange, dans la limite de leurs compétences respectives, d’informations et d’expériences d’intérêt mutuel sur les questions intéressants la domaine de la défense;

    3) la coopération en matière de lutte contre le terrorisme;

    4) la formation des personnels dans les établissements d’enseignement militaire supérieur et de formation spécialisée;

    5) Le renforcement des liens entre établissements d’enseignement militaire, l’organisation de consultations et l’échange d’expériences sur les questions de formation;

    6) l’invitation d’observateurs militaires pour les manœuvres et/ou exercices nationaux;

    7) l’acquisition d’armement, d’équipements militaires et de systémes d’armes ainsi que te soutien en pièces de rechange et approvisionnements nécessaires à leur exploitation, entretien et réparation;

    8) l’échange d’expérience en matière de maintien en condition opérationnelle et le soutien logistique des équipements acquis auprès de l’une ou l’autre Partie;
    9) la promotion et le développement de la coopération dans le domaine de la recherche scientifique et de technologie de défense, ainsi que le partenariat en matière d’industrie de défense et de transfert de technotogie et de savoir-faire;

    10) la tenue d’escales de navires de guerre et d’aéronefs dans les ports et aéroports des deux pays;

    11) le développement des rnanifestations socioculturelles et sportives entre leurs forces armées;

    12) toute autre activité décidée conjointement par les Parties afin de promouvoir une coopération plus étroite entre elles.

    Article 3

    1 – La mise en œuvre de la coopération prévue par le présent Accord relève principalement de la compétence des Ministres de la défense des Parties.

    2 – Les dispositions du présent Accord sont mises en ceuvre par des protocoles, conventions, contrats, échan’e de tettres et tous autres instruments juridiques à conclure entre les représentarits dúment habitités des Parties.

    Article 4

    1 – Pour la mise en œuvre des dispositions du présent Accord, les Parties conviennent de la mise en place d’une Commission mixte chargée de déterminer les voies et moyens de réalisation de la coopération dans le domaine de la défense, de contribuer à son développement et de rechercher les nouvelles voies de coopération. A ce titre, elle contrôle la mise en œuvre de cette coopération et l’exécution des dispositions du présent Accord et des protocoles d’accord, conventions et contrats conclus sur sa base.

    2 – La commission mixte est co-présidée par un représentant désigné par le Ministère de la défense de chacune des Parties. ElIe est, en outre, composée de représentants des Parties dont la participation s’avàre nécessaire.

    3 – La commission mixte Se réunit alternativement chez l’une des Parties, au moins une fois par an à des dates à convenir conjointement. ElIe dresse un bilan de la coopération de l’année écoillée, exerce le suivi des actions en cours, fixe le plan de coopération pour l’année à venir et examine les échéances ultérieures.

    4 – La Commission mixte fonctionnera sur la base des principes établis conjointement par les co-présidents et conformément au Règlement qu’ils auront adopté.

    Article 5

    1 – Les personnels de la Partie d’envoi sont tenus de respecter la législation et la réglementation de la Partie d’accueil. La Partie d’envoi informe ses personnels de la nécessité de respecter les lois et règlements de la Partie d’accueil.

    2 – Les personnels de l’une des Parties présents sur le territoire de l’autre Partie dans le cadre du présent Accord ne peuvent en aucun cas être associés à la préparation ou à l’exécution d’opérations de guerre ni à des actions de maintien ou de rétablissement de l’ordre, de la sécurité publique ou de la souveraineté nationale, ni intervenir dans ces opérations.

    3 – Dans le cas d’échanges de personnels entre les unités des forces armées des Parties effectués dans le cadre du présent Accord, l’activité des dits personnels est soumise aux règlements mililtaires en vigueur dans l’unité d’accueil.

    Article 6

    1 — Dans le cadre de la mise en œuvre de cet Accord, les autorités de la Partie d’accueil ont le droit d’exercer leur juridiction nationale sur les personnels en visite, pour toute infraction commise sur leur territoire et sanctionnée par leur législation nationale.

    2 – Toutefois, les autorités de la Partie d’envoi ont le droit d’exercer, en voie prioritaire, leur juridiction sur les membres de l’Armée d’origine, en cas:

    a) d’infractions menaçant la sécurité ou les biens du pays d’origine;

    b) d’infractions résultant de tout acte ou omission accompli intentionnellement ou par négligence dans l’exercice de la mission et en relation avec ceile-ci.

    3 – Dans les cas visé au deuxième alinéa, les autorités de la Partie d’envoi peuvent renoncer à leur droit de juridiction en voie prioritaire, après notification de leur intention aux autorités de la Partie d’accueil et acceptation de celle-ci.

    Article 7

    1 – Chaque Partie renonce à toute demande d’indemnité à l’encontre de l’autre Partie ainsi qu’à l’encontre des personnels pour les dommages causés à ses personnels ou à ses biens résultant des activités liées à la mise en œuvre du présent Accord, sauf en cas de faute lourde ou intentionnelle. Par faute lourde, il convient d’entendre l’erreur grossière ou la négligence grave. La détermination de l’existence d’une faute lourde est de la compétence des autorités de la Partie dont relève l’auteur de la faute.

    2 – La Partie d’accueil assiste la Partie d’envoi pour toute action qu’engageraient les tiers ou leurs ayants droits.

    3 – La charge des indemnités versées pour la réparation des dommages causés à des tiers à la suite d’une procédure amiable est répartie entre les Parties de la façon suivante:

    • lorsque le dommage est imputable à une seule Partie, cette Partie assure le règlement du montant total des indemnités;

    • lorsque le dommage cest imputable aux deux Parties ou quand il n’est pas possible d’en attribuer la responsabilité à l’une ou l’autre des Parties, le montant des indemnités est réparti à parts égales entre les Parties.

    4 – Les indemnités pour la réparation des dommages causés à des tiers à la suite
    d’une procédure contentieuse sont à la charge de la Partie que la décision de justice a déterminée et dans les proportions qu’elle a fixée.

    Article 8

    Tout différend concernant à l’application et/ou à l’interprétation des dispositions du présent Accord est réglé par les Parties par voie de consultations et de négociations diplomatiques.

    Article 9

    1 – Chaque Partie supporte les frais de déplacements de ses personnels vers et à partir du territoire de l’Etat de la Partie d’accueil. Tout transport effectué par des moyens militaires à l’intérieur du territoire d’une Partie est à la charge de cette dernière.

    2 – Lors des visites et des échanges, chaque Partie supporte les frais d’alimentation et d’hébergement des membres de ses personnels, sauf si les Parties en conviennent autrement.

    Article 10

    1 – Les personnels de la Partie d’envoi ont accès aux soins médicaux auprès du service de santé des armées de la Partie d’accueil dans les mêmes conditions que pour ses propres personnels.

    2 – Les actes médicaux dispensés par les services médicaux d’unité ou de garnison
    ainsi que les évacuations sanitaires d’urgence par aéronefs militaires d’urgence sont gratuits.

    3 – Les évacuations sanitaires par moyens aériens civils, les hospitalisations, consultations, examens et soins en milieu hospitalier civil sont remboursés par la Partie dont relève le membre du personnel traité.

    Article 11

    1 – Le décès d’un personnel est déclaré aux autorités territorialement compétentes de la Partie d’accueil.

    2 – Les autorités compétentes dont reléve le défunt peuvent disposer du corps dès que l’autorisation leur en a été notifiée par l’autorité compétente de la Partie d’accueil. Le transport du corps est effectué conformément à la réglementation de la Partie d’accueil.

    Article 12

    1 – En conformité avec leurs législation et réglementation nationales, les Parties s’engagent à assurer la protection de l’information, des documents, du matériel et des équipements reçus au cours de l’exécution du présent Accord ou résultant de leurs activités communes. Dans ce cadre, elles prendront les mêmes mesures que celles imposées pour la protection de leurs propres informations classifíées à niveau éga1.

    2 – Sans le consentement écrit d’une Partie, l’autre Partie ne divulguera pas à des tiers les informations ou documents classifiés reçus ou acquis à l’occasion de la concrétisation des domaines de coopération objet du présent Accord.

    3 – L’information classifiée fournie lors de l’exécution des dispositions du présent
    Accord ne pourra pas être uitilisée par une Partie au détriment des intérêts de l’autre Partie.

    Article 13

    Les dispositions de cet Accord ne dérogent pas aux engagements des Parties pris dans le cadre d’autres accords internationaux conclus par l’une et/ou l’autre des Parties.

    Article 14

    1 – Le présent Accord peut faire l’objet d’amendement à tout moment, par consentement mutuel des Parties au moyen d’échange de lettres par voie diplomatique.

    2 – Dans le cas où des consultations sont nécessaires, elies devront intervenir dans un délai n’excédant pas quatre-vingt-dix (90) jours à partir de la date de réception de la proposition d’amendement.

    3 – L’amendement entrera en vigueur dès l’accomplissement par les Parties des procédures requises en conformité avec leurs législatíons respectives.

    Article 15

    1 – Chacune des Parties notifie à l’autre l’accomplissement des formalités requises sur son territoire pour l’entrée en vigueur du présent Accord. Celui-ci entre en vigueur le premier jour du deuxième mois suivant le jour de la réception de la seconde notification.

    2 – Le présent Accord est conclu pour une durée de dix (10) ans, renouvelable chaque année par tacite reconduction pour une (01) année supplémentaire. Il peut être dénoncé à tout moment; par notification écrite, par chacune des – Parties contractantes. Dans ce cas, il cesse d’être en vigueur quatre-vingt-dix (90) jours à partir du jour de la réception de la notification par l’autre Partie.

    3 – L’expiration du présent Accord n’affecte pas l’exécution à terme des conventions, protocoles, contrats et autres instruments juridiques conclus sur sa base, sauf si les Parties en conviennent autrement.

    4 – En cas de dénonciation du présent Accord, les dispositions de l’article 12 et de l’alinéa 3 de l’article 15 restent valables.

    En foi de quoi les représentants dûment autorisés par des Parties ont signé le présent Accord.

    Fait à (place) , , le (date) , en deux exemplaires, chacun en langues, portugaise, française, et XXX les trois textes faisant également foi.

    En cas de différend, les Parties utiliseront pour les besoins d’interprétation le texte en langue française.

    POUR LE GOUVERNEMENT DE LE ROYAUME DU MAROC ET DE LA REPUBLIQUE FEDERATIVE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE DU BRESIL.

    #Maroc #Brésil #Accord_de_défense

  • Note de cadrage politique Maroc-Panama

    Tags : Maroc, Panama, relations bilatérales, Amérique Latine,

    Sur le plan interne et suite aux élections présidentielles et législatives tenues au Panama, à un tour, le 04 mai 2014, M. Juan Carlos Varela, du « Parti panaméiste » (centre droit), a été proclamé vainqueur, avec 39,2% des voix. Alors que les sondages le donnaient en troisième position, il s’est vu élire avec sept points d’avance sur le candidat du « parti panaméiste » (centre droit ), M. José Domingo Arias, dauphin du président sortant. M. Juan Carlos Navarro, du « parti Révolutionnaire Démocratique », opposition de gauche est arrivé en troisième position, avec 27% des voix.

    Ayant renoncé à ses ambitions présidentielles en 2009 pour rejoindre le camp de l’Ex Président, M. Ricardo Martinelli, M. Juan Carlos Varela avait été élu à la Vice-présidence et nommé Ministre des Relations Extérieures, avant d’être destitué de ce poste, en 2011, suite à un désaccord avec son prédécesseur. M. Varela avait toutefois conservé la Vice Présidence.

    N’ayant obtenu que 12 sièges au parlement, lors du scrutin législatif, tenu en parallèle à la présidentielle, Le Parti Panaméiste a réussi à conclure le 30 juin 2014, un pacte avec le PRD, appelé « gouvernance législative », ce, après plusieurs semaines de négociations.

    En matière de politique extérieure, le Panama, entretient des relations très étroites avec les Etats-Unis, premier utilisateur du Canal du Panama et premier partenaire politique, stratégique, économique et commercial du pays. L’accord de libre échange entre les deux pays, signé en 2007, a été ratifié en 2011 par le Congrès américain.

    Panama/Amérique Latine : Membre fondateur du Système d’Intégration centraméricain (SICA), le Panama ne s’est engagé à rejoindre ce bloc sous-régional à caractère économique que tout récemment, après la signature de l’accord d’association entre l’UE et le SICA, en juin 2012. Cette adhésion montre la volonté panaméenne de renforcer son influence dans la région et de profiter de ses atouts, en particulier en matière de services maritimes et portuaires (zone franche, ports, canal). Le Panama qui entretient des relations très étroites avec le Chili, avec lequel un accord de libre échange a été signé, tente de se rapprocher du MERCOSUR, où il a un statut d’observateur. Il aspire également à devenir membre à part entière de l’Alliance du Pacifique, bloc économique comprenant « le Mexique, le Chili, le Pérou et la Colombie », qu’il a déjà intégré en qualité d’observateur. Le Panama sera hôte fin 2014 de la prochaine Conférence ibéro-américaine (SEGIB), où le Maroc est membre observateur. En outre, et devant accueillir, en 2015, le VIIème Sommet des Amériques, le Panama souhaite y faire participer Cuba. Avec l’arrivée au pouvoir du Président Juan Carlos Varela, le Panama et le Venezuela ont annoncé le rétablissement complet de leurs relations diplomatiques, après que les deux pays avaient traversé une crise diplomatique, ayant conduit le Président vénézuélien à rompre les liens diplomatique avec le Panama, reprochant à ce pays son ingérence dans la politique interne du Venezuela.

    Panama/Moyen Orient : le Panama qui entretient des relations très étroites avec Israël, a voté contre l’adhésion de la Palestine au sein de l’UNESCO.

    Panama/Pays arabes : Le Panama a été le premier pays latino-américain à avoir reconnu le Conseil libyen de transition Nationale. S’agissant de la crise syrienne, il convient de signaler que le Panama a annoncé le 30 juin 2012, la suspension temporaire de ses relations diplomatiques avec la Syrie, en guise de protestation contre « les multiples violations des droits de l’Homme » dans ce pays. Le gouvernement panaméen qui a condamné la violation des droits de l’Homme dans ce pays et l’utilisation d’armes chimiques, a appelé « les parties en conflit et l’Organisation des Nations Unies à explorer toutes les issues diplomatiques possibles  afin de mettre fin à la guerre civile en Syrie».

    Crise ukrainienne : le gouvernement panaméen a exprimé sa préoccupation concernant la situation en Ukraine, en insistant sur la nécessité de respecter l’intégrité territoriale du pays.
    S’agissant des relations bilatérales, le Panama qui a reconnu la pseudo « RASD », en mai 1979, a suspendu cette reconnaissance, le 20 novembre 2013. A travers un communiqué du Ministère panaméen des Relations Extérieures, le gouvernement panaméen a déclaré que « conformément aux principes du droit international et afin qu’une collectivité puisse se construire en un Etat souverain, qui soit reconnu par la communauté internationale, il est nécessaire qu’elle puisse disposer des éléments fondamentaux constitutifs d’un Etat, à savoir, le territoire, la population, le gouvernement et l’indépendance ». Le gouvernement panaméen a considéré que ces éléments ne sont pas réunis pour permettre la création de la « RASD » et décidé en conséquence, « de suspendre ses relations » avec cette entité fantoche.

    Ladite position a été réitérée par le nouveau Vice-ministre panaméen des Relations Extérieures, M. Lyns Mighni Minkabyi, lors d’une rencontre qu’il a tenue avec Monsieur le Ministre, en marge de leur participation au 43ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Système d’Intégration d’Amérique Centrale (SICA), tenu à Punta Cana, en juin 2014. Il a ajouté que la décision prise par son pays a été irréversible et s’est basée sur la légitimité internationale et les réalités de l’histoire.

    Il convient de signaler que ce retrait de reconnaissance auquel a procédé le gouvernement de droite a été vivement dénoncé par le parti panaméen d’opposition de gauche, le « Parti Révolutionnaire Démocratique » (PRD), et par d’autres organisations non gouvernementales, tel le collectif des Femmes Diana Moran (FRENADESO), acquis aux thèses des séparatistes.

    Le retrait de la reconnaissance de la pseudo « RASD » par le Panama a donné lieu à l’ouverture d’une nouvelle page dans les relations bilatérales entre nos deux pays, marquée principalement par l’ouverture de l’Ambassade du Panama à Rabat, le 18 avril 2014, inaugurée officiellement, à l’occasion de la visite qu’a effectuée au Maroc, du 16 au 19 avril 2014, la Vice-ministre panaméenne des Relations Extérieures, Mme Mayra Arosemena.

    A l’occasion de ladite visite, durant laquelle la responsable panaméenne a tenu une rencontre avec Monsieur le Ministre, un Mémorandum d’Entente sur les consultations politiques entre les Ministères des Affaires Etrangères des deux pays et un accord cadre de coopération ont été signés, permettant ainsi d’instaurer un premier cadre juridique à même de permettre le lancement d’actions de coopération concrètes.

    Aussi, cinq autres projets d’accords de coopération entre nos deux pays se trouvent actuellement en cours d’examen ou de finalisation, à savoir, un projet d’accord commercial, un projet d’accord maritime, un projet d’accord portuaire entre le Port Tanger/Med et l’autorité du Canal du Panama, un projet d’accord culturel, et un Projet d’accord scientifique et technique, en plus d’un projet d’accord de coopération entre l’Académie Diplomatique du Panama et l’Académie Marocaine des Etudes Diplomatiques et d’un projet d’accord sur la suppression des visas pour les passeports diplomatiques, officiels et de service.

    Aux cérémonies d’investitures du Président panaméen, M. Juan Carlos Varela, tenues le 01 juillet 2014, le Maroc a été représenté par  M. Rachid Talbi El Alami, Président de la Chambre des Représentants.

    #Maroc #Panama

  • Eléments de Langage Maroc – Barbade

    Tags : Maroc, Barbade, relations bilatérales, Amérique Latine,

    Rencontres Bilatérales en marge des Travaux de la 69ième session de l’Assemblée Générale

    -Souligner la volonté du Maroc de maintenir et renforcer ses relations avec les pays de la région caribéenne, membres de la Caricom et rappeler toutes les initiatives entreprises par le Maroc dans ce sens ;

    -Se féliciter de l’ouverture d’une Ambassade du Maroc à Castries ;

    -Rappeler la volonté du Maroc de créer un groupe d’amitié parlementaire Maroc – Caricom ;

    -Souligner l’importance qu’accorde le Maroc au développement de la coopération Sud-Sud et la nécessité d’une plus grande coordination des positions politiques dans ce cadre ;

    -Examiner les moyens visant à consolider la coopération du Maroc avec les organisations régionales caribéennes et principalement la Caricom.

    -Se féliciter du développement que connaissent les relations bilatérales ;

    -Remercier la Barbade pour sa position vis-à-vis de notre Question Nationale;


    -Souligner la ferme volonté du Maroc d’accompagner les projets de développement dans la région en honorant ses engagements vis à vis des pays caribéens avec lesquels il a signé la feuille de route de coopération triennale (2013-2015) et en mettant tout en œuvre pour dépasser les difficultés qui pourraient entraver la réalisation de cette dernière.

    #Maroc #Barbade

  • Eléments de langage Maroc – Bahamas

    Tags : Maroc, Bahamas, relations bilatérales, Amérique Latine,

    Rencontres Bilatérales en marge des Travaux de la 69ième session de l’Assemblée Générale

    -Souligner la volonté du Maroc de maintenir et renforcer ses relations avec les pays de la région caribéenne, membres de la Caricom et rappeler toutes les initiatives entreprises par le Maroc dans ce sens ;

    -Se féliciter de l’ouverture d’une Ambassade du Maroc à Castries ;

    -Rappeler la volonté du Maroc de créer un groupe d’amitié parlementaire Maroc – Caricom ;

    -Souligner l’importance qu’accorde le Maroc au développement de la coopération Sud-Sud et la nécessité d’une plus grande coordination des positions politiques dans ce cadre ;

    -Examiner les moyens visant à consolider la coopération du Maroc avec les organisations régionales caribéennes et principalement la Caricom.

    -Se féliciter du développement que connaissent les relations bilatérales ;

    -Remercier le Commonwealth des Bahamas pour sa position vis-à-vis de notre Question Nationale;

    – Réitérer l’appréciation du Maroc pour les efforts déployés par les autorité de ce pays pour faire connaître, auprès de ses homologues des autres pays de la région, le bien fondé de l’Initiative marocaine pour la négociation d’un statut d’autonomie de la région du Sahara dans le cadre de la souveraineté du Royaume et de son unité nationale ;


    -Souligner la ferme volonté du Maroc d’accompagner les projets de développement dans la région en honorant ses engagements vis à vis des pays caribéens avec lesquels il a signé la feuille de route de coopération triennale (2013-2015) et en mettant tout en œuvre pour dépasser les difficultés qui pourraient entraver la réalisation de cette dernière.

  • Eléments de Langage Maroc – Antigua et Barbuda

    Tags : Maroc, Antigua et Barbuda, relations bilatérales, Amérique Latine,

    Rencontres Bilatérales en marge des Travaux de la 69ième session de l’Assemblée Générale

    -Souligner la volonté du Maroc de maintenir et renforcer ses relations avec les pays de la région caribéenne, membres de la Caricom et rappeler toutes les initiatives entreprises par le Maroc dans ce sens ;

    -Se féliciter de l’ouverture d’une Ambassade du Maroc à Castries ;

    -Rappeler la volonté du Maroc de créer un groupe d’amitié parlementaire Maroc – Caricom ;

    -Souligner l’importance qu’accorde le Maroc au développement de la coopération Sud-Sud et la nécessité d’une plus grande coordination des positions politiques dans ce cadre ;

    -Examiner les moyens visant à consolider la coopération du Maroc avec les organisations régionales caribéennes et principalement la Caricom.

    -Se féliciter du développement que connaissent les relations bilatérales ;

    -Remercier Antigua et Barbuda pour sa position vis-à-vis de notre Question Nationale;

    – Réitérer l’appréciation du Maroc pour les efforts déployés par les autorité de ce pays pour faire connaître, auprès de ses homologues des autres pays de la région, le bien fondé de l’Initiative marocaine pour la négociation d’un statut d’autonomie de la région du Sahara dans le cadre de la souveraineté du Royaume et de son unité nationale ;

    -Souligner la ferme volonté du Maroc d’accompagner les projets de développement dans la région en honorant ses engagements vis à vis des pays caribéens avec lesquels il a signé la feuille de route de coopération triennale (2013-2015) et en mettant tout en œuvre pour dépasser les difficultés qui pourraient entraver la réalisation de cette dernière.

    #Maroc #Antigua_y_Barbuda

  • Eléments de langage Maroc-Venezuela

    Tags : Maroc, Venezuela, relations bilatérales, Amérique Latine,

    Souligner l’engagement permanent du Maroc en faveur du renforcement des relations avec l’ensemble des pays du continent latino-américain et des Caraïbes, qui représentent une région prioritaire, notamment dans le cadre de la coopération Sud/Sud et des processus d’intégration interrégionaux, une décision qui puise sa raison dans la volonté de rapprochement du Maroc avec les peuples des pays latino-américains et caribéens, sur la base du riche patrimoine culturel commun et des fortes affinités linguistiques (6 millions d’hispanophones au Maroc);

    Se féliciter de la coordination assurée entre le Maroc et le Venezuela dans le cadre de la coopération multilatérale et interrégionale et des contacts maintenus par nos deux pays au sein des principales Organisations Internationales et des processus interrégionaux sur divers thèmes d’intérêt commun, sachant que les deux pays partagent la même vision de promotion des valeurs universelles de justice, de solidarité, de paix sociale et de développement ;

    Rappeler, dans le même contexte, que le Royaume et le Venezuela, qui coprésident conjointement le Groupe de travail Commerce, Investissements et Tourisme dans le cadre du Sommet Amérique du Sud/Afrique (ASA), participent activement aux travaux de ce processus interrégional de même qu’au sein du Sommet Amérique du Sud/pays Arabes (ASPA), ce, afin de promouvoir au mieux la coopération Sud/Sud ;

    Mettre en exergue le souhait que cette coopération multilatérale et interrégionale exemplaire puisse se refléter au niveau bilatéral de manière à insuffler une nouvelle dynamique dans les relations entre les deux pays ;

    Rappeler, dans ce contexte, les nombreuses possibilités de coopération fructueuses qui s’offrent entre le Maroc et le Venezuela dans divers domaines d’intérêt commun, notamment sur le plan économique et commercial, au bénéfice du développement et du bien-être des peuples de nos régions respectives, tout en signalant que nos deux pays disposent de riches expériences en matière de développement humain et social de même que dans le domaine énergétique et qu’ils peuvent en bénéficier mutuellement ;

    Souligner que c’est dans cet esprit que le Maroc et plusieurs pays latino-américains et caribéens ont pu construire et mettre en place de véritables partenariats politiques et économiques bilatéraux constructifs, au moment où les relations avec d’autres pays de la région n’ont toujours pas enregistré la même vitesse, ce, en raison de blocages qu’il convient désormais de dépasser ;

    Signaler que le Maroc souhaite vivement que ces blocages puissent être dépassés de manière sincère, en tenant compte de la réalité internationale et des derniers développements de la question du Sahara ;

    Informer, dans ce cadre, qu’outre les pays qui n’ont jamais reconnu la pseudo « rasd » dont l’Argentine, le Brésil ou encore le Chili, la tendance actuelle en Amérique latine et aux Caraïbes, particulièrement depuis les années 2000, est au retrait de reconnaissances de la pseudo « rasd », à l’instar de ce qui a été fait par 15 pays de la région, dont le Honduras (janvier 2000), le Costa Rica (avril 2000), la Colombie (décembre 2000), la République Dominicaine (avril 2002), le Guatemala (juillet 2002), le Panama (20 novembre 2013) et le Paraguay (03 janvier 2014), et plusieurs pays caribéens en 2010, tels Antigua et Barbuda, la Dominique, Grenade, Sainte Lucie, et Saint Kitts et Nevis, puis en 2013, tels la Barbade, Haïti, et Saint Vincent et les Grenadines ;

    Rappeler que ces pays considèrent que conformément aux principes du Droit International, la pseudo « rasd » ne dispose pas des attributs que sont le territoire, la population, le gouvernement et l’indépendance, pour qu’une collectivité humaine puisse aspirer à constituer un Etat souverain qui soit reconnu par le communauté internationale ;

    Signaler que la décision de ces pays, qui s’est basée sur leur vision objective et réaliste de la question du Sahara et de leur volonté d’appuyer les efforts des Nations Unies pour un règlement politique, définitif et consensuel de ce différend artificiel jusqu’à l’aboutissement du processus onusien, a permis d’ouvrir une nouvelle page dans leurs relations bilatérales avec le Maroc et de lancer des actions concrètes de coopération ;

    #Maroc #Venezuela

  • Eléments de langage Maroc – Cuba

    Tags : Maroc, Cuba, relations biltatérales, Amérique Latine,

    Souligner l’engagement permanent du Maroc en faveur du renforcement des relations avec l’ensemble des pays du continent latino-américain et des Caraïbes, qui représentent une région prioritaire, notamment dans le cadre de la coopération Sud/Sud et des processus d’intégration interrégionaux, une décision qui puise sa raison dans la volonté de rapprochement du Maroc avec les peuples des pays latino-américains et caribéens, sur la base du riche patrimoine culturel commun et des fortes affinités linguistiques (6 millions d’hispanophones au Maroc);

    Se féliciter de la coopération multilatérale entre le Maroc et Cuba et des contacts maintenus par nos deux pays au sein des principales Organisations Internationales, notamment dans le cadre de soutiens réciproques en faveur de leurs candidatures respectives, sachant que les deux pays partagent, d’ailleurs, les mêmes valeurs de justice, de solidarité, de paix sociale et de promotion du multilatéralisme ;

    Rappeler, dans le même contexte, que le Royaume vote, régulièrement et depuis 2006, en faveur de la résolution que Cuba présente annuellement à l’Assemblée Générale des Nations Unies pour la levée de l’embargo économique et financier qui lui est imposé par les Etats-Unis ;

    Mettre en exergue le souhait que cette coopération multilatérale exemplaire puisse se refléter au niveau bilatéral de manière à avancer vers l’ouverture d’une nouvelle page dans les relations entre les deux pays;

    Rappeler, dans ce contexte, les nombreuses possibilités de coopération fructueuses qui s’offrent entre le Maroc et Cuba dans divers domaines d’intérêt commun, notamment sur le plan économique, au bénéfice du développement et du bien-être des peuples de nos régions respectives, tout en signalant que nos deux pays disposent de riches expériences en matière de développement humain et social et qu’ils peuvent en bénéficier mutuellement ;

    Souligner que c’est dans cet esprit que le Maroc et plusieurs pays latino-américains et caribéens ont pu construire et mettre en place de véritables partenariats politiques et économiques bilatéraux constructifs, au moment où les relations avec d’autres pays de la région n’ont toujours pas enregistré la même vitesse, ce, en raison de blocages qu’il convient désormais de dépasser ;

    Signaler que le Maroc souhaite vivement que ces blocages puissent être dépassés de manière sincère, en tenant compte de la réalité internationale et des derniers développements de la question du Sahara ;

    Informer, dans ce cadre, qu’outre les pays qui n’ont jamais reconnu la pseudo « rasd » dont l’Argentine, le Brésil ou encore le Chili, la tendance actuelle en Amérique latine et aux Caraïbes, particulièrement depuis les années 2000, est au retrait de reconnaissances de la pseudo « rasd », à l’instar de ce qui a été fait par 15 pays de la région, à savoir le Honduras (janvier 2000), le Costa Rica (avril 2000), la Colombie (décembre 2000), la République Dominicaine (avril 2002), le Guatemala (juillet 2002), le Panama (20 novembre 2013) et le Paraguay (03 janvier 2014), en plus de plusieurs pays caribéens en 2010, tels Antigua et Barbuda, la Dominique, Grenade, Sainte Lucie, et Saint Kitts et Nevis, puis en 2013, tels la Barbade, Haïti, et Saint Vincent et les Grenadines ;

    Rappeler que ces pays considèrent que conformément aux principes du Droit International, la pseudo « rasd » ne dispose pas des attributs que sont le territoire, la population, le gouvernement et l’indépendance, pour qu’une collectivité humaine puisse aspirer à constituer un Etat souverain qui soit reconnu par le communauté internationale ;

    Signaler que la décision de ces pays, qui s’est basée sur leur vision objective et réaliste de la question du Sahara et de leur volonté d’appuyer les efforts des Nations Unies pour un règlement politique, définitif et consensuel de ce différend artificiel jusqu’à l’aboutissement du processus onusien, a permis d’ouvrir une nouvelle page dans leurs relations bilatérales avec le Maroc et de lancer des actions concrètes de coopération.

    #Maroc #Cuba

  • Eléments de Langage Maroc – Canada

    Tags : Maroc, Canada, relations bilatérales,

    Rencontres Bilatérales en marge des Travaux
    de la 69ième session de l’Assemblée Générale
    Eléments de Langage
    Maroc / Canada

    Se féliciter de l’excellence des relations bilatérales entre les deux pays et rappeler que le Canada est un pays amis avec lequel le Maroc a toujours entretenu des relations de partenariat stratégique, privilégié et diversifié.

    Coopération Economique

    Se féliciter de la création en Janvier 2014 de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Canada au Maroc, qui regroupe un ensemble d’hommes d’affaires canadiens et marocains soucieux de développer les relations commerciales et économiques entre les deux pays.

    Se féliciter de la mise en relation en Juin 2014 du Département du tourisme avec le groupe Caisse de Dépôt et de placement du Québec,  pour la réalisation du projet de Centre de Convention de Marrakech.

    Rappeler la volonté des deux pays de coopérer dans le cadre d’un partenariat privilégié et créative en vue de faire évoluer leurs relations économiques.

    Encourager les firmes multinationales canadiennes à s’installer au Maroc à l’instar des franchises déjà présentes, et les inciter à investir dans les secteurs industriel, minier, énergétique, de télécommunication et aéronautique comme celui de l’investissement du Bombardier pour l’assemblage partiel de structures simples à la zone industrielle « Médiaparc » à Casablanca.

    Promouvoir la coopération tripartite en faveur du développement socio-économique de certains pays africains et présenter le Maroc en tant que plateforme pour le commerce et les investissements à l’échelon du bassin méditerranéen, du Moyen Orient et de l’Afrique.

    Négociation d’un Accord de Libre Echange

    Exprimer la volonté du Maroc à avancer dans les négociations de l’ALE Maroc-Canada, qui est dans son 4ème round et de dépasser les blocages qui retardent les négociations.

    Informer la partie canadienne qu’un ALE potentiel Maroc-Canada ne peut être mutuellement avantageux qu’à partir de la nécessité de multiplier les actions afin de renforcer la coopération dans le domaine commercial et de saisir les opportunités offertes, pour promouvoir les relations entre notre pays et le Canada, dans un cadre de partenariat globale touchant l’aspect économique au premier lieu et l’aspect politique et socioculturel dans un deuxième.

    Souligner l’intérêt du Maroc pour que la conclusion d’un tel accord puisse fournir un cadre de partenariat important à même d’accroître les investissements canadiens au Maroc et accompagner notre pays dans la mise en œuvre de ses différentes stratégies sectorielles.

    Coopération sur le Plan Sécuritaire

    Remercier la position du Canada qui a formulé des objections au sujet du refus d’admission de la délégation marocaine par les autorités algériennes à la réunion du forum mondial de lutte contre le terrorisme (CGTF) à Alger.

    Rappeler le caractère déstabilisateur des derniers développements survenus dans la région sur la sécurité internationale et mettre en exergue l’expérience du Maroc en matière de gestion des crises sécuritaires, de médiation et de stabilisation.

    Afficher également la disposition du Maroc à renforcer davantage la coopération sécuritaire avec la partie canadienne, dans la région du Sahel, à travers des actions et des initiatives conjointes, et rappeler l’implication du Maroc dans le développement de la coopération policière dans le groupe sur le Sahel qui est co-présidé par le Canada.

    Coopération Régionale et Internationale

    Se concerter pour la recherche de solutions à certains conflits, en mettant à profit la crédibilité dont jouissent le Maroc et le Canada auprès des pays de la région Afrique/Moyen Orient ;

    Promouvoir une plus grande coopération dans le domaine de la sécurité et de la paix dans le monde et en matière d’opérations de maintien de la paix (le cas de Haïti) ;

    Examiner les possibilités d’actions communes pour la préservation des patrimoines écologiques communs de l’humanité et sonder la partie canadienne quant à un soutien à la politique environnementale au Maroc ;

    Coopération Parlementaire et Société Civile

    Encourager et promouvoir la coopération bilatérale interparlementaire couronnée par la signature au siége du Parlement québécois d’une entente pour l’institution d’une Commission permanente interparlementaire Maroc-Québec.

    Développer la coopération parlementaire avec d’autres provinces autres que le Québec.

    Coopération Culturelle dans le cadre de la Francophonie

    Informer que le Maroc étudiera la candidature du Canada au poste de Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), en la personne de Mme Michaëlle Jean, avec toute la bienveillance requise.

    Appuyer la nouvelle dynamique que le Canada, et le Québec en particulier, veulent développer dans le cadre de la Francophonie. Il s’agit d’une approche concrète aux questions d’intérêt commun et une coopération active en matière d’économie, d’environnement et de bonne gouvernance. Des projets pilotes dans chacun de ses secteurs peuvent être réalisés et dont certains pourraient être accueillis par le Maroc.

    Examiner les moyens pour faciliter l’intégration des immigrés marocains pour qu’ils puissent mieux servir aussi bien leur pays d’adoption que leurs pays d’origine et constituer un véritable pont humain entre les deux rives de l’Atlantique ;

    #Maroc #Canada