Catégorie : Maroc – Etats-Unis

  • Sahara : Le triple engagement de Mohamed VI devant Obama

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Etats-Unis, Barack Obama, droits de l’homme, Mohammed VI,

    Lors de sa visite de travail à Washington en 2013, le roi Mohamed VI du Maroc a pris un triple engagement discret auprès de son amphitryon, le président Barack Obama, sur le Sahara occidental. Le communiqué officiel n’a pas repris cela.

    L’accord signé a été mis à la lumière grâce à Chris Coleman, un profil Twitter anonyme qui a divulgué des dizaines de documents confidentiels de la diplomatie marocaine. L’accord est défini par un câble que l’ambassadeur adjoint du Maroc auprès de l’ONU, Abderrazzak Laassel, a envoyé le 1er Août dernier à son ministre en lui rendant compte de la conversation avec son homologue américaine Rosemary DiCarlo.

    Un an plus tôt, en Avril 2013, l’ambassadrice américaine à l’ONU, Susan Rice, a tenté de modifier la résolution que le Conseil de sécurité vote chaque année au mois d’Avril sur le Sahara prorogeant le mandat de la MINURSO, le contingent de casques bleus déployés dans l’ancienne colonie espagnole. Rice a proposé d’amplifier ses compétences pour qu’elle puisse surveiller la situation des droits de l’homme, mais Rabat, soutenue par plusieurs capitales européennes, l’a rejeté.

    Sept mois après, l’administration Obama est revenu à la charge avec d’autres idées et a arraché un triple engagement au monarque. Le roi accepta d’établir un programme de visites sur le Sahara du Haut Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme; légaliser un grand nombre d’ONG sahraouies et renoncer à faire juger les civils sahraouis, et les marocains, par des tribunaux militaires.

    Dans quelle mesure Mohamed VI a respecté son engagement? Eric Goldstein, qui est le directeur adjoint pour la région de l’ONG Human Rights Watch (HRW) et qui a une grande connaissance du Maroc, répond à la question. « Le bilan des événements depuis lors par rapport aux visites pour enquêter sur les droits de l’homme est positif», répond-il. « Rapporteurs spéciaux et délégations ont pu s’y rendre et travailler dans de bonnes conditions», dit-il.

    Le deuxième point, cependant, n’a pas été accompli. Le Maroc n’a légalisé au Sahara occidental qu’une seule association : l’ASVDH.

    Le dernier grand procès de civils par des militaires a eu lieu en Février 2013. Vingt-cinq Sahraouis ont été condamnés à des peines allant de deux ans de prison á la perpétuité. Le tribunal les a reconnus coupables de la mort d’onze policiers antiémeutes marocains lors du démantèlement du camp de protestation sahraoui de Gdim Izik en Novembre 2010, près de El Aaiún. Amnesty International et HRW ont violemment critiqué le manque de garanties procédurales pour les accusés.

    Les exigences formulées par l’administration Obama au souverain alaouite peuvent apparaître, du point de vue des droits humains, petites ou timides, mais aucun pays européen, parmi ceux qui entretiennent des relations étroites avec le Maroc, a osé les faire.

    #Maroc #Etats-Unis #Sahara_Occidental #Obama #MINURSO

  • Fiche sur l’Accord de libre-échange entre le Maroc et les Etats-Unis

    Tags : Maroc, Etats-Unis, Accord de libre-échange,

    L’Accord de libre-échange n’a pas démontré, à ce jour, un impact positif au bénéfice de notre pays en matière de commerce et d’investissement. Plus de six années après son entrée en vigueur, l’évaluation des résultats de cet Accord, permet de constater une irrégularité de l’évolution des échanges commerciaux, avec un déficit aggravé pour le Maroc ainsi qu’un niveau d’investissement qui ne reflètent pas les possibilités offertes par l’Accord.

    La lourdeur administrative américaine « Les obstacles techniques au commerce » (agriculture essentiellement et textiles parfois) sont en contradiction avec l’esprit de l’accord de libre-échange, entravant ainsi le décollage des exportations marocaines vers les Etats-Unis et ralentissant les investissements américains et autres au Maroc.

    Les exportations marocaines vers les Etats-Unis ne représentent nullement une menace pour le marché américain. Chiffres à l’appui, les exportations marocaines ont constitué en 2010 un taux insignifiant de 0.032% des importations globales américaines.

    Il n’en demeure pas moins que l’Accord de libre-échange entre le Maroc et les Etats-Unis a créé une dynamique en faveur de notre pays en matière de modernisation de certaines législations et le rehaussement du niveau de mise en œuvre des réglementations, contribuant par ailleurs à l’amélioration de l’environnement des affaires.

    Connaissant le soutien politique régulier apporté au Maroc par les Etats-Unis, et eu égard à la politique d’ouverture commerciale et à la volonté d’intégration régionale et mondiale de noter pays, le Maroc devrait entreprendre une discussion positive avec les Etats-Unis à la faveur d’une mise en œuvre plus effective de cet Accord. Ceci devrait s’inscrire naturellement dans leur perspective d’accompagner notre pays dans la consolidation des acquis et des avancées économiques; et pour que l’intégration économique y contribue, la transparence dans la mise en œuvre de l’Accord de libre-échange est de rigueur.

    2. Millenium Challenge Compact :

    Le Compact MCA-Maroc a été signé le 31 août 2007, entre le Maroc et le Millennium Challenge Corporation (MCC), sous la présidence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

    Son objectif principal est de réduire la pauvreté à travers la croissance économique. Ce Compact, qui restera en vigueur pendant cinq ans après son entrée en application, alloue une enveloppe financière à notre pays de 697,5 M $US.

    Le soutien du MCC constitue une opportunité encourageante permettant à notre pays de poursuivre ses objectifs de réduction de la pauvreté et de la croissance économique. En dépit de nombreux progrès réalisés par le Maroc dans différents domaines, il demeure néanmoins confronté à de nouveaux défis. La poursuite de l’accompagnement du MCC est très souhaitable.

    L’aspiration du Maroc à un second Compact du MCC est légitime et pourrait avoir des chances d’aboutir, étant donné les efforts consentis par notre pays en faveur de l’édification de l’Etat de droit et des institutions démocratiques, de développement humain durable, et de l’image de marque de confiance et de crédibilité dont il jouit.

    3. North Africa Partnership Economic Opportunities (NAPEO):

    Le Partenariat entre les Etats-Unis d’Amérique et l’Afrique du Nord pour les opportunités économiques (NAPEO) a été lancé à la suite du discours du Président Obama (Le Caire, juin 2009). Cette initiative constitue un nouveau partenariat associant les secteurs public et privé, dont le but est de renforcer les liens entre les entrepreneurs américains et nord-africains.

    L’objectif global de cette initiative est de renforcer l’engagement économique des Etats-Unis dans les pays du Maghreb, accroître les opportunités économiques pour encourager l’intégration dans la région et encourager les différents partenaires du milieu des affaires, des universités et des organismes publics dans le Maghreb et aux Etats-Unis à coopérer étroitement en vue de promouvoir des opportunités économiques.

    Les principales annonces faites lors de la 2ème Conférence NAPEO organisée à Marrakech (17-18 janvier 2012) sont:

    La création d’un fonds d’aide à l’entreprenariat de 4 millions $US en faveur du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie pour la promotion de l’entreprenariat ;

    Le projet de création d’un fonds «Maghreb Angel Investment » visant le soutien financier des porteurs de projets innovants ;

    La création par la Mauritanie de son réseau PNB-NAPEO. Ce pays rejoint ainsi les réseaux PNB-NAPEO du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie ;

    Sept projets, parmi les vingt annoncés, ont été initiés par le Maroc dans le cadre de NAPEO pour promotion de l’entreprenariat.

    Il convient de souligner que la création d’un Fonds d’aide à l’entreprenariat de 4 millions $US, en faveur du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie pour la promotion de l’entreprenariat, reste insuffisant pour mener à bien cette initiative.

    L’Institut Aspen qui assure le Secrétariat de NAPEO et les réseaux locaux PNB NAPEO ont certes la charge de coordonner cette initiative. Cependant, aucun mécanisme de financement concret n’est prévu pour assurer une mise en œuvre efficiente et efficace de NAPEO.

    4. Atlantic Bridge Initiative:

    L’initiative «Morocco Atlantic Bridge» constitue un nouveau partenariat entre le Maroc et les Etats-Unis d’Amérique, lancé le 31 octobre 2011. Elle vise l’accroissement des exportations américaines et corrobore la volonté récente exprimée par l’Administration américaine de basculer vers un modèle où la croissance serait tirée par les exportations.

    Cette initiative s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie marocaine pour le développement et la promotion des exportations «Maroc Export Plus ».

    Le Maroc, par son positionnement stratégique, constitue une plateforme idoine pour les partenaires américains, notamment avec le Port de Tanger Med. Notre pays devrait tirer profit de ce partenariat grâce à la dynamique qui serait enclenchée par les exportations américaines devant utiliser le Port de Tanger Med, comme hub d’exportations (rentabilité de la logistique de transport aux Etats-Unis) et par d’éventuels investissements qui proviendraient à la suite de cette initiative.

    Direction de la Promotion et de la Coopération Economique

    #Maroc #Etats_Unis #Commerce

  • Maroc : Réunion de travail avec Mme Miriam Sapiro

    Tags : Maroc, Etats-Unis, Miriam Sapiro,

    Objet : Réunion de travail avec Mme Miriam Sapiro, Ambassadeur Représentant adjoint au Commerce des Etats-Unis (USTR)

    J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que dans le cadre de la visite qu’elle effectuée au Maroc du 14 au 16 octobre, et suite à ma demande j’ai été reçu, par Mme Miriam Sapiro, Ambassadeur et vice–Représentant au Commerce des Etats-Unis (USTR). Cette réunion s’est déroulée en présence de M. Mark Mowrey et de M. L. Daniel Mullaney, respectivement, représentant adjoint chargé de l’Europe, de l’Asie et du Moyen-Orient, et représentant adjoint chargé de l’Europe et du Moyen-Orient.

    Lors de cet entretien, Mme Miriam Sapiro, m’a fait part de sa parfaite satisfaction de l’accueil chaleureux qui lui a été réservé par le gouvernement marocain à l’occasion de cette visite et a passé en revue les discussions qu’elle a eues avec les hautes personnalités et responsables marocains en vue de la redynamisation des relations de coopération entre le Maroc et les Etats-Unis, à travers notamment, l’examen de la situation des échanges commerciaux bilatéraux et le suivi de la mise en œuvre de l’Accord de Libre Echange entre le Maroc et ce pays et les opportunités d’investissements s’inscrivant dans ce cadre.

    A cette occasion je lui expliqué les problèmes rencontrés au niveau de la mise en œuvre de l’Accord de libre échange en vigueur depuis le 1er janvier 2006, et je lui proposé, pour revitaliser les mécanismes de cet Accord, de travailler étroitement sur:

    1) la création d’un groupe de travail formel devant se charger de résoudre les problèmes qui se posent au niveau de l’exécution de cet accord tels que les questions douanières, agricoles, sanitaires et phytosanitaires et l’exportation de produits textiles.

    Ce groupe de travail et de suivi devrait comprendre un membre de l’USTR, un autre relevant du département marocain du Commerce et un représentant de cette Ambassade.

    2) La création d’un Conseil d’hommes d’affaires « US–Morocco Business Council » en vue d’élargir et de renforcer davantage les activités entre les opérateurs économiques dans les deux pays le cadre de l’ALE, les diverses potentialités économiques et les prometteuses opportunités d’investissement que recèle notre pays.

    Il est à noter que j’ai formulé cette proposition à M. M. Lionel Johnson, Vice- Président de la Chambre Américaine de Commerce, chargé des Affaires du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord lors de l’entretien que je lui est accordé le 3 février 2012, en prévision de la visite de la délégation de chefs et de représentants d’entreprises américaines effectuera au Maroc du 20 au 22 mars 2012.

    Je lui proposé également, la possibilité d’établir des relations de partenariats entre les secteurs publics et privé marocains et américains opérant dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie renouvelable, de l’industrie électronique, et du tourisme.

    Sachant que ces propositions ont trouvé un écho très favorable auprès de mes interlocuteurs américains, je vous saurais de bien vouloir me faire part de la réaction du départements marocain concerné, à ce sujet.

    L’Ambassadeur
    Rachad Bouhlal

    #Maroc #Etats_Unis

  • Notes de la réunion du Congrès américain

    Notes de la réunion du Congrès américain

    Tags : Etats-Unis, Maroc, Sahara Occidental, Congrès américain,

    Noms des participants : Frank Lowenstein (Conseiller en politique étrangère pour le Senateur John Kerry), L’Ambassadeur du Maroc à Washington Abdelaziz Mekouar, l’ancien ambassadeur des Etats-Unis au Maroc Edward Gabriel et Jordan Paul, directeur exécutif du Moroccan American Center for Policy.

    Résumé des remarques, y compris les questions-réponses :

    Frank Lowenstein a commencé la réunion en disant que c’était sa première réunion sur le sujet. L’ambassadeur a ensuite dit qu’il allait commencer par le début. L’ambassadeur a pris environ 15 minutes pour présenter l’histoire de la région, d’avant la colonisation espagnole jusqu’à Baker II. Ed a ensuite passé en revue comment l’administration Clinton et par la suite l’administration George W. Bush ont poussé le Maroc à offrir la proposition d’autonomie comme un compromis pour mettre fin au problème de 30 ans. Ed a ensuite expliqué comment le soutien du Congrès était essentiel pour résoudre cette question et a montré à Frank une copie de la lettre de 173 signatures. Ed a également présenté en avant-première la lettre VIP qui sera publiée le 6 juin. Frank a été impressionné par les deux lettres et a déclaré qu’il s’agissait d’une question assez simple.

    Ed a ajouté que les dernières attaques terroristes en Afrique du Nord, attribuées à la montée de l’AQMI, en font un sujet encore plus intéressant pour le sénateur Kerry. Frank a ensuite demandé ce que le sénateur Kerry pouvait faire pour contribuer à une résolution satisfaisante du problème. Ed a répondu que nous étions à la recherche d’une lettre de soutien de la part du commission des relations extérieures. Puis, Ed a mentionné que nous avions informé d’autres membres de la commission, notamment Lugar, Biden, Coleman et Cardin. Il a dit que nous avions reçu un soutien général, mais que nous avions aussi quelques détracteurs que Frank devait connaître.

    Ed a expliqué que Kennedy, Leahy, Feingold et Inhofe étaient généralement contre nous sur cette question – bien que Feingold semble être plus pragmatique. Frank a dit qu’il était heureux que nous ayons mentionné cela. Il nous a ensuite demandé pourquoi les trois démocrates ne voyaient pas cette question de la même manière que nous (il n’était pas préoccupé par le sénateur Inhofe). Ed a répondu que cela variait d’un membre à l’autre mais que les droits de l’homme et la question de l’autodétermination étaient les principales raisons. Ed a poursuivi en expliquant que les efforts sérieux du Maroc pour limiter les violations des droits de l’homme étaient les meilleurs du monde arabe mais que les abus, malheureusement, continuaient. Ed a mentionné qu’il voyait sincèrement le verre à moitié plein et qu’il parierait sur le Maroc pour poursuivre ses réformes sérieuses. Ed a mentionné la Commission Vérité et Réconciliation.

    L’ambassadeur a ensuite défendu le bilan du Maroc en matière de droits de l’homme et a imputé les récents événements au Polisario qui a intentionnellement incité les forces de sécurité marocaines.

    Frank a déclaré qu’il était très heureux que nous ayons porté cette question à notre attention. Il a mentionné qu’il discuterait de la possibilité d’envoyer une lettre et qu’il pensait que le sénateur Kerry serait prêt à le faire.

    #Maroc #Etats-Unis #Sahara_Occidental

  • CIA: Pour l’armée Hassan II était un obstacle au progrès du Maroc

    CIA: Pour l’armée Hassan II était un obstacle au progrès du Maroc

    Tags : Maroc, Etats-Unis, Armée, Hassan II, coup d’Etat, CIA,

    ESTIMATION SPECIALE DU RENSEIGNEMENT NATIONAL
    SNIE 61-1-72

    14 septembre 1972

    PERSPECTIVES POUR LA MONARCHIE MAROCAINE

    NOTE SOMMAIRE

    Cette estimation a été demandée par le Département d’État pour évaluer les perspectives de la monarchie marocaine à la lumière de la tentative de coup d’État du 16 août. Elle n’est pas destinée à remplacer NIE 61-72, « Les perspectives du Maroc », daté du 15 juin 1972, SECRET, car l’analyse des problèmes sociaux, politiques et économiques sous-jacents dans ce document reste généralement valable.

    Cet article conclut que le roi Hassan est dans une position sérieusement affaiblie et qu’une attaque réussie contre lui pourrait avoir lieu à tout moment. Il conserve certains atouts et est un habile manipulateur politique, mais il ne consacre pas suffisamment d’efforts à gouverner. La loyauté de l’establishment militaire, sur laquelle le trône s’est traditionnellement appuyé, est mise à rude épreuve et le roi ne peut plus compter sur son rôle hérité de chef religieux et temporel pour le soutenir.

    À court terme, une tentative contre Hassan est plus susceptible d’être un coup porté par une poignée d’officiers militaires déterminés à évincer un monarque qu’ils considèrent désormais comme un obstacle au progrès du Maroc. À plus long terme, une action contre Hassan pourrait s’inscrire dans le cadre d’une détérioration plus large du corps politique, y compris peut-être une rupture de l’ordre public ou le développement d’un mouvement révolutionnaire. Depuis que Hassan s’est isolé des sources de soutien les plus importantes du pays, il y a de fortes chances que l’une ou l’autre tentative contre lui réussisse.

    L’Estimation
    1. En un peu plus d’un an, il y a eu deux tentatives pour éliminer le roi Hassan. Les détails de l’attaque du 16 août contre son avion et la planification de celle-ci ne sont toujours pas clairs, mais il existe de bonnes preuves que le ministre de la Défense et homme fort des Forces armées marocaines, le général de division Mohamed Oufkir, était impliqué dans le complot. En tout cas, il est largement admis au Maroc qu’il a dirigé l’attentat et qu’il a été tué pour cette raison. Il ne semble pas y avoir d’officiers capables de remplacer Oufkir en tant que commandant fort des Forces armées marocaines. Le roi Hassan a aboli le poste de ministre de la Défense et a pris le contrôle direct de l’establishment militaire.

    2. Il convient de noter que la tentative de renversement du roi de juillet 1971 et celle d’août 1972 ont été menées par de petits groupes d’officiers militaires. Nous avons peu de preuves tangibles sur les croyances et les objectifs ultimes de ces hommes. Le Maroc a des problèmes sociaux et économiques fondamentaux, et le mécontentement grandit dans de nombreuses parties de la population, un état de malaise qui se reflète – bien que de manière plutôt inefficace – dans les partis politiques. Cependant, à notre connaissance, il n’y a pas eu de contacts entre les comploteurs et les dirigeants politiques civils. Les comploteurs militaires étaient presque exclusivement des Berbères ruraux conservateurs – l’élément majoritaire du corps des officiers. Les preuves disponibles indiquent que les prétendus régicides visaient à éliminer le roi et à se débarrasser de l’entourage corrompu et gaspilleur qui l’entoure. Les officiers ne semblaient pas déterminés à provoquer des changements sociaux et économiques radicaux, bien qu’ils aient cherché à restreindre au moins secrètement le pouvoir de la monarchie. Relativement peu d’officiers ont été directement impliqués dans chaque tentative, et parmi d’autres qui peuvent avoir eu des connaissances préalables, aucun ne semble avoir été suffisamment loyal pour signaler les plans au palais.

    3. Les deux tentatives ont eu lieu dans un isolement presque complet du grand public. Il y avait peu d’enthousiasme exprimé pour l’un ou l’autre, et peu parmi la population semblent se soucier de savoir si Hassan survit ou non. Au cours de ses 11 années au pouvoir, Hassan a dépensé une grande partie du capital politique qu’il a hérité de son père – la légitimité religieuse et politique d’une dynastie de trois cents ans, le rôle de premier plan du trône dans la lutte pour l’indépendance, et une mesure de considération populaire pour l’efficacité du monarque en tant que dirigeant.

    4. À la suite des deux tentatives de coup d’État, le roi Hassan a exprimé sa détermination à continuer à gouverner son pays comme avant, mais il ne sait pas qui lui est loyal et qui ne lui est pas fidèle. Les membres du corps des officiers ne peuvent être sûrs de leur propre position ou de celle de leurs frères en uniforme. Les ministres et les hauts fonctionnaires pour qui le service à Hassan a été la voie vers la richesse doivent se demander si leur fortune est désormais liée à une étoile déclinante. Les dirigeants politiques de l’opposition examineront si les événements récents ont rendu le moment venu pour eux de faire pression sur Hassan pour une part du pouvoir au gouvernement ou s’ils devraient attendre leur heure. Ces forces et d’autres – les étudiants, les organisations syndicales, les chefs religieux – joueront pour obtenir leur avantage dans les mois à venir.

    La position d’Hassan : passifs et actifs

    5. La question clé de l’effet que cette deuxième tentative de coup d’État aura sur Hassan lui-même reste sans réponse. Il a montré à deux reprises une capacité admirable à échapper à une pluie de balles et à prendre en main la situation. Il a également démontré au fil des ans une grande capacité de manipulation politique, équilibrant ce parti politique, cette clique ou cette personne les uns contre les autres. Mais il a aussi consacré une grande partie de son temps à la poursuite du plaisir. Si Hassan ne peut pas acheter la loyauté de ses officiers et administrateurs ni compter sur son rôle hérité de chef religieux et temporel pour lui gagner le soutien populaire, son avenir semblerait résider dans le fait de changer sa méthode de gouvernement et de donner au moins l’apparence d’avoir le bien-être de son peuple dans l’âme. La tentative de coup d’État de 1971 ne lui a rien appris à cet égard. La tentative de 1972 peut, mais nous en doutons fortement. Sa première réponse a été de blâmer pratiquement tout le monde au Maroc pour les conditions qui ont entraîné des tentatives d’assassinat. Il ne semble pas reconnaître que sa propre performance peut être blâmée ; c’est un monarque très traditionnel dans le sens où il croit que l’autorité lui appartient de droit et n’a pas besoin d’être gagnée par une gouvernance efficace de son royaume.

    6. Traditionnellement, l’establishment militaire marocain a été un pilier fondamental du trône, fournissant non seulement le pouvoir de maintenir la sécurité intérieure, mais aussi un cadre de personnes privilégiées à partir desquelles les nominations aux postes administratifs provinciaux clés ont été faites. Il y a sans aucun doute de nombreux officiers qui restent fidèles au roi, mais il ne peut pas être sûr de qui ils sont. Il a réagi à la déloyauté de quelques-uns en donnant un discours cinglant aux officiers supérieurs des Forces royales marocaines dans lequel il a mis en cause leur intégrité et celle de l’institution dont ils font partie. De plus, cette dénonciation a été diffusée à l’ensemble de la population. Il a repris la direction de l’establishment militaire au motif qu’il ne peut faire confiance à aucun de ses subordonnés militaires ; dans ces circonstances, la loyauté des militaires a été mise à rude épreuve.

    7. Puisque la confiance d’Hassan envers Oufkir (qui avait été proche du roi Hassan et de son père) s’est avérée déplacée, Hassan doit s’inquiéter profondément de la loyauté des autres. Avec la mort d’Oufkir, il y a un vide dans l’administration qui ne peut pas être facilement comblé. Provisoirement, le Roi a nommé le général Driss Ben Omar pour l’assister dans l’administration des forces armées. Mais le général n’est pas considéré comme une personne forte ; de plus, il n’est pas en bonne santé et a l’inconvénient supplémentaire d’être un Arabe à la tête d’un corps d’officiers en grande partie berbère.

    8. À la suite des deux tentatives de coup d’État, il y a eu un désherbage considérable des niveaux supérieurs des Forces armées marocaines. Contrairement aux 15 généraux en service en juin 1971, il n’y en a plus que quatre. Cependant, en purgeant l’échelon supérieur des forces armées, Hassan court également le risque de placer à des postes importants des officiers allant du major au colonel qui pourraient être encore plus mécontents de la monarchie. Les plus jeunes de ces hommes, souvent mieux formés et éduqués que leurs aînés, semblent s’être irrités sous le commandement de généraux plus âgés, dont beaucoup ont été choyés par le roi et ont été entachés par son style de vie dissolu. La purge a toutefois supprimé pratiquement tous les officiers supérieurs qui avaient des partisans, et il faudra peut-être un certain temps avant que de nouvelles personnalités de premier plan n’apparaissent et que des cliques ne se forment autour d’elles.

    9. Nous avons actuellement très peu de preuves directes sur les attitudes des individus ou des groupes au sein du corps des officiers marocains. Le fait que deux groupes, en l’espace d’un peu plus d’un an, aient pris les risques d’une tentative d’assassinat devrait être une preuve convaincante du profond mécontentement du corps des officiers face au régime de Hassan. Nous doutons que les purges d’Hassan aient éradiqué ce mécontentement. En effet, il y a des signes que ses coups de langue et le retrait de munitions des unités militaires ont retourné les autres contre lui. Les tentatives de 1971 et 1972 ont été faites par des officiers qui cherchaient évidemment un gouvernement plus efficace, mais qui étaient conservateurs dans leurs perspectives politiques. À mesure que les jeunes officiers gagnent en ancienneté, nous pensons que l’attitude des putschistes potentiels est susceptible de changer.

    10. Il y a plus de personnes d’origine arabe parmi les jeunes officiers et donc plus de chances qu’un individu donné soit influencé par les idées politiques d’autres États arabes. La Libye a fait l’éloge des comploteurs marocains, bien qu’il n’y ait aucune preuve de contact libyen avec les comploteurs de 1971 ou 1972. Les Libyens aident les exilés civils marocains, mais ils semblent n’avoir aucune relation de travail directe avec les dissidents à l’intérieur du Maroc. De plus, le régime de Kadhafi inspire peu de respect au sein des Forces armées marocaines. Les Algériens, qui sont plus susceptibles d’avoir de l’influence au Maroc, n’ont aucun amour pour Hassan ou la monarchie, mais craignent qu’un successeur ne soit pire de leur point de vue. Par conséquent, Alger sera prudent quant au soutien des éléments anti-Hassan.

    11. Hassan possède certains atouts. La campagne, fidèle à la monarchie de manière passive, offre une toile de fond de stabilité. Le roi ne peut cependant pas compter sur le soutien rural pour dissuader les initiatives de l’opposition. Le soutien qu’il tire de ces racines est diffus et désorganisé et, dans l’esprit du roi, probablement exagéré. De plus, la population rurale est largement désarmée et ne constituerait pas une contre-force efficace en cas de nouveaux coups portés contre lui.

    12. Il existe un nombre important d’huissiers de justice, de hauts fonctionnaires et de ministres, comme le Premier ministre Karim-Lamrani et les frères Benhima (ministres des affaires étrangères et de l’intérieur), qui doivent leurs positions et souvent leur fortune à la faveur d’Hassan. Certains d’entre eux le serviront bien, soit par conviction que sa voie est correcte, soit parce qu’ils ne voient pas d’autre alternative pour eux-mêmes que de soutenir son règne. D’autres s’éloigneront probablement quelque peu dans le but d’éviter la ruine si la maison royale est renversée. Mais pratiquement toutes ces personnes consacreront une certaine quantité de temps et d’énergie à s’assurer qu’elles semblent fidèles au roi Hassan, à évaluer la loyauté des autres et à ranger des actifs à l’étranger pour l’avenir. Ceci, plus Hassan’ L’hypothèse d’un contrôle plus direct des décisions au jour le jour entraînera probablement une baisse de l’efficacité gouvernementale. Le roi lui-même a fixé un niveau d’attention médiocre à l’administration, aux questions budgétaires, etc., et ne montre aucun signe de changement.

    13. L’appareil de renseignement du gouvernement est susceptible d’absorber une grande partie de l’attention du roi. Il n’a déjà pas réussi à l’alerter de deux coups potentiellement désastreux portés au trône et il doit essayer de s’assurer qu’il ne soit pas pris par surprise une troisième fois. Son principal officier de renseignement est l’expérimenté colonel Ahmed Dlimi qui dirige le service de renseignement du palais. Dlimi a servi Hassan dans divers postes de renseignement et de sécurité au cours des 10 dernières années. Nous présumons cependant que Hassan ne dépendra pas d’un seul service mais tentera également de placer des officiers fidèles en charge du service de renseignement militaire et de l’appareil de sécurité au sein du ministère de l’Intérieur.

    14. Le Roi cherchera à maintenir son contrôle en équilibrant diverses forces militaires et de sécurité. Il aurait l’intention de réduire la taille de l’armée régulière (aujourd’hui environ 50 000) et pourrait s’appuyer davantage sur la gendarmerie et d’autres forces de sécurité intérieure. À court terme au moins, Hassan pourrait probablement compter sur ces forces, qui totalisent 12 000 hommes répartis dans tout le pays, et sur diverses unités d’élite de l’armée pour réprimer les manifestations de désordre public. La gendarmerie a reçu un traitement plus favorable que les forces armées et n’a montré aucun signe de déloyauté lors des tentatives de coup d’État de 1971 ou de 1972.

    15. Hassan profite également du manque d’unité et d’objectif commun parmi ceux qui s’opposent à lui. Les partis politiques civils légaux au Maroc souhaitent partager une partie du pouvoir de Hassan. Ils ont peu de points communs avec l’establishment militaire. De plus, ni les politiciens ni les militaires ne sont susceptibles de croire qu’ils peuvent contraindre Hassan à jouer le rôle d’un monarque constitutionnel. Les partis, principalement l’Istiqlal et son émanation l’Union nationale des forces populaires, n’ont cessé de perdre en efficacité au cours des 10 dernières années environ. Ils n’ont guère réussi à attirer le soutien d’une population apathique. Leurs très mauvaises performances au pouvoir à la fin des années 1950 et au début des années 1960 ont permis à Hassan de les écarter relativement facilement avant même qu’il n’assume le pouvoir direct et suspende le Parlement en 1965.

    16. La technique d’Hassan a consisté à faire allusion à certaines réformes limitées, à dispenser certaines faveurs royales et à promettre une chance au pouvoir – et les avantages qui vont avec – aux dirigeants politiques disposés à collaborer ou à coopérer avec lui. Il a généralement tenu juste assez de promesses pour attirer les chefs de parti les plus vénaux et pour diviser les conseils de parti sur l’opportunité de le suivre. Et à au moins une occasion, il a doublé les partis en faisant un geste politique pendant une période où ils comprenaient qu’il attendait leur réponse sur une offre royale.

    17. Dans les circonstances actuelles, les dirigeants politiques sont confrontés à un dilemme. Si le roi leur offre un rôle au sein du gouvernement, comme il pourrait bien le faire s’il autorise des élections en vertu de la nouvelle constitution, ils risqueraient de s’aliéner certains de leurs partisans en acceptant, puisque Hassan ne leur offrirait presque certainement pas un pouvoir politique vraiment significatif, ni même une chance d’y parvenir par le biais d’élections libres. Si, d’un autre côté, ils choisissent de s’opposer ouvertement, par exemple en employant des tactiques de réunions publiques et de manifestations, ils risquent une répression sévère et violente de la part des forces de sécurité. Dans cette situation, notre meilleure estimation est que, si certains dirigeants politiques peuvent parvenir à un accord avec le roi, la plupart essaieront de chevaucher la clôture aussi longtemps que possible et feront en fait très peu, mais feront quelques remontrances verbales contre la monarchie.

    Hassan peut-il survivre ?

    18. Hassan sera disposé à employer toutes les armes de manipulation à sa disposition – y compris le réaménagement des liens étrangers – afin de maintenir son trône. Le Maroc a actuellement des liens étroits avec la France et les États-Unis. Le premier est la principale source d’investissement étranger et la principale influence culturelle étrangère au Maroc ; ce dernier fournit chaque année quelque 45 millions de dollars d’aide, principalement sous forme d’excédents alimentaires. Hassan lui-même est un francophile, et il est fondamentalement amical avec les États-Unis, mais les liens étrangers qu’il privilégie ne sont généralement pas populaires au Maroc. Avant la dernière tentative de coup d’État, il avait accru le rôle de la France dans son appareil de sécurité intérieure ; il peut maintenant tenter d’engager plus fermement les États-Unis dans la défense de son régime, en appelant à un soutien accru en matière de renseignement et à d’autres formes d’assistance dans le domaine de la sécurité,

    19. S’il en vient à sentir que les dirigeants des partis politiques font des progrès contre lui, cependant, il voudra probablement détourner l’attention vers d’autres questions. La manœuvre classique dans de telles circonstances est de se plier au sentiment xénophobe. Il pourrait bien choisir de s’opposer aux investissements français au Maroc ou de réaffirmer les revendications marocaines sur les territoires espagnols en Afrique du Nord. En outre, la présence militaire américaine au Maroc*, principalement les installations de communication de Kénitra, pouvait lui apparaître comme une cible particulièrement attrayante. Hassan soupçonne probablement que, d’une manière ou d’une autre, l’un des dizaines d’Américains présents à la mission d’entraînement à Kenitra aurait pu donner l’avertissement de troubles imminents le 16 août. En tout état de cause, il sait que les forces politiques civiles, notamment le parti Istiqlal, s’opposent à la présence militaire américaine.

    * La présence militaire américaine au Maroc consiste en une équipe de formation pour l’armée de l’air marocaine et une école de communication à Kenitra, ainsi qu’une installation de communication navale sur deux sites près de Kenitra, qui dessert la sixième flotte. Quelque 4 000 membres du personnel et leurs ayants droit sont présents dans le pays.

    20. Les éléments de la tragédie classique sont présents au Maroc. Certains monarques – Hussein et le Shah viennent à l’esprit – ont fait face à des situations tout aussi alarmantes et ont survécu. Mais ils avaient des atouts tels qu’un corps de subordonnés loyaux, une disposition à travailler dans le domaine du gouvernement et une volonté de faire du trône un agent de changement. Hassan a perdu le soutien des groupes les plus importants du pays et les gens sont généralement indifférents à son sort. De plus, il est dilettante, convaincu de sa propre droiture et semble incapable de comprendre que sa survie et celle de sa dynastie dépendent, à tout le moins, de l’adhésion de quelques groupes influents et d’une administration plus efficace du pays.

    21. Un autre effort pour retirer Hassan pourrait intervenir très prochainement ou être retardé pendant des années. À court terme, il est plus probable que cela se produise car ceux de 1971 et 1972 ont été frappés par une poignée d’officiers militaires déterminés à renverser un monarque qu’ils considèrent maintenant comme un obstacle au progrès du Maroc. Bref, d’autres coups portés au Roi paraissent certains ; il n’est pas de nature à abdiquer et à s’exiler. Il restera et tentera de parer les coups, même s’il n’y a aucun moyen de savoir quand ni où ils viendront. Mais comme Hassan s’est coupé des sources de soutien les plus importantes du pays, il y a de fortes chances que l’une ou l’autre tentative contre lui réussisse.

    22. Même si Hassan reste au pouvoir pendant un an ou deux, il existe des sources potentielles de troubles politiques redoutables au Maroc. Le chômage et la pauvreté sont endémiques et croissants dans les villes qui, avec leur grand nombre d’habitants pauvres des bidonvilles et d’étudiants et d’intellectuels frustrés, sont un terreau fertile pour la dissidence. Le travail organisé, les organisations étudiantes ou des groupes politiques radicaux tels que le Parti communiste illégal pour la libération et le socialisme peuvent en venir à croire que les récents coups montrent la faiblesse du roi Hassan. Ils pourraient essayer d’affaiblir davantage le roi par des tactiques révolutionnaires telles que des manifestations de masse, des grèves générales et des émeutes, et peut-être même en se tournant vers le terrorisme urbain. Hassan réagirait certainement à un tel développement avec vigueur. Il est possible que certaines des forces sur lesquelles il s’appuie pour maintenir l’ordre ne soient pas disposées à prendre de sérieux risques au nom d’un roi auquel elles ne sont plus fidèles. Et si la violence devait persister pendant une période prolongée, cela pourrait ajouter un élément très troublant au contrôle de Hassan, conduisant peut-être à une rupture de l’ordre public.

    Après Hassan ?

    23. Ce à quoi ressemblerait le Maroc sans Hassan est très difficile à définir à ce stade. La composition des forces qui l’ont renversé ferait bien sûr beaucoup pour déterminer la nature du régime qui lui succède. Un coup d’État réussi par un autre groupe d’officiers berbères conservateurs pourrait produire un gouvernement pas particulièrement différent dans les perspectives politiques de l’actuel, mais vraisemblablement moins corrompu et peut-être plus efficace. D’un autre côté, l’initiative pourrait être prise par des officiers plus socialistes des rangs moyens ou inférieurs. Leur orientation pourrait être fondamentalement « le Maroc d’abord » et réformiste, ou elle pourrait être d’une caste révolutionnaire et plus militante arabe.

    24. Tout gouvernement successeur, même une régence, rencontrerait une augmentation des tendances à la division caractéristiques du pays. Malgré toute l’extravagance et l’inattention d’Hassan aux rouages ​​du gouvernement, la maison royale a fourni une certaine orientation aux éléments disparates de la société marocaine.

    25. Compte tenu des problèmes auxquels il serait confronté, presque tout gouvernement qui succéderait à Hassan chercherait à accroître sa propre popularité par une victoire bon marché et facile. La présence étrangère au Maroc serait presque certainement attaquée. Inviter les États-Unis à quitter leurs installations de communications militaires serait une décision évidente pour tout gouvernement. Un nationaliste ferait presque certainement cela – et réduirait probablement aussi la présence française. Même un régime conservateur serait tenté de prendre des mesures anti-étrangers pour attirer le soutien des éléments politiques dans les villes. Dans presque toutes les circonstances imaginables, il y aurait beaucoup moins de volonté de permettre une présence militaire américaine continue que ce dont nous avons bénéficié depuis que le Maroc est devenu indépendant.

    Source : US Department of State, 14/19/1972

    #Maroc #HassanII #Armée #Etats_Unis


  • Le Maroc aux USA: du lobbying majeur pour le Sahara Occidental

    Tags : Maroc, Etats-Unis, Sahara Occidental, Front Polisario, Lobbying,

    Chris Coleman est certainement le plus grand stigmate de la diplomatie marocaine des temps modernes. Ses révélations ont causé un dommage collatéral à cette machine diplomatique monarchique qui, dans sa préoccupation holistique, s’articule autour de la défense de son projet colonial au Sahara Occidental.

    Dans le même courant de divulgation des secrets de la tactique diplomatique de base du Maroc visant à obtenir un soutien à son occupation de la terre du peuple sahraoui, ce mystérieux lanceur d’alerte a dévoilé les zones d’ombre qui ont déclenché le lobbying en cours aux États-Unis d’Amérique.

    Suite à la publication d’un de ses documents confidentiels, on apprend de près les manœuvres du Centre marocain américain (MAC). L’indiscrétion a été mise en avant par Chris Coleman sur le site DROPOX puis relayée via son compte twitter plusieurs fois suspendu.

    Pris à son propre piège, le centre marocain a envoyé frénétiquement un e-mail pour réclamer des droits de propriété, obligeant le site DROPOX à supprimer le document.

    Histoire d’un lobbying déguisé

    Le Maroc a plongé dans le monde du lobbying à travers des organisations portant des noms anodins, tels que le « Moroccan American Cultural Center », le « Moroccan American Trade and Investment Council » et le « Moroccan American Center for Policy », mais en fait, ils ne sont plus que des ramifications du Centre Marocain Américain (MAC). Tout en prétendant afficher l’image d’organisations culturelles ou d’ONG indépendantes, elles sont en réalité le cheval de Troie pour embellir l’image du régime monarchique médiéval et recueillir en grande partie des soutiens pour son occupation du Sahara Occidental.

    Cependant, le MAC n’a été enregistré dans la loi sur l’enregistrement des agents étrangers (FARA) qu’en 2004, et depuis lors, il a commencé à utiliser tous les moyens pour accumuler le soutien à la question la plus délicate pour le royaume marocain, le Sahara Occidental occupé.

    Dès son enregistrement, le Maroc a commencé à prodiguer des fonds aux lobbyistes afin de rester dans les bonnes grâces de l’administration américaine. Selon les archives du FARA, le Maroc a employé neuf sociétés de lobbying depuis 2007 et dépensé environ 20 millions de dollars, sans compter les enveloppes rembourrées remises sous les tables comme dans le cas d’Ahmed Charai ; l’agent secret marocain déguisé agissant en tant que journaliste et qui a une fois été intercepté en entrant sur le territoire américain avec la possession d’une somme d’argent non déclarée considérable.

    Ce que le régime de Rabat verse aux entreprises de lobbying américaines le classe parmi les principaux pays sollicitant de tels services, dépassant même les dépenses de lobbying des pays aux pétrodollars.

    Le MAC : défendre l’occupation coûte que coûte

    Dans le document classé confidentiel, on comprend bien pourquoi le Maroc fait appel à neuf cabinets de lobbying différents. Il s’agit en fait d’atteindre un objectif dans lequel une entreprise déterminée est réputée être son point fort. Les Marocains ont ostensiblement appris cette tactique grâce aux recommandations d’une agence de lobbying experte dans les enjeux du lobbyisme se déroulant à Washington DC.

    D’un simple tour d’horizon des documents, on apprend que le Sahara Occidental était au cœur de la stratégie du MAC en 2012 qui devait par la suite être mise en œuvre à travers quatre campagnes.

    La première campagne était «la campagne des faits sur le terrain» qui visait à établir une feuille de route pour la mise en œuvre de l’aide financière que l’USAID fournit chaque année au gouvernement marocain pour couvrir le territoire occupé du Sahara Occidental. Cependant, cette campagne a tourné au fiasco car le département d’Etat américain a été chargé de valider cette décision après 90 jours et a fini par exclure les terres sahraouies.

    La deuxième campagne s’intitulait ‘Campagne de fermeture des camps’ fixant comme résultats attendus pour générer un élan à Washington pour fermer les camps de réfugiés sahraouis pour des raisons de sécurité et conditionner les fonds américains au HCR et au PAM. Le lobbying, comme le démontre le document, devrait être appliqué dans une propagande à grande échelle pour calomnier le Front Polisario par le biais des principaux médias et par le biais de certains membres du Congrès américain chargés de dépeindre faussement la collusion entre le Front Polisario et le terrorisme islamiste. Néanmoins, Daniel Benjamin, le coordinateur du Département d’État américain pour le contre-terrorisme a démenti ces allégations et a qualifié les rapports faisant état de liens du Polisario avec AQMI de « faux ».

    La troisième campagne visait à faire du Maroc un modèle dans la région dans tous les domaines allant des droits de l’homme à la coopération en matière de sécurité et à la réforme pacifique et démocratique. En d’autres termes, transmuter le visage dégoûtant d’un régime dictatorial en un havre de démocratie pour cacher ses crimes odieux commis au Maroc et au Sahara Occidental.

    La quatrième campagne « le déploiement des ambassadeurs » devait ouvrir la voie au nouvel ambassadeur du Maroc pour s’adresser à des publics importants et, ainsi, promouvoir des campagnes pertinentes pour des publics spécifiques afin de relayer la thèse expansionniste du Maroc au Sahara Occidental.

    Au vu de ces campagnes, on peut résumer que la stratégie marocaine de lobbying aux USA vise avant tout à défendre son occupation du Sahara Occidental ; une douleur dans le dos du régime de Rabat. La stratégie du MAC en 2012 met en évidence l’obsession centralisée et pathologique de la politique étrangère du Maroc qui cherche à maintenir coûte que coûte une occupation qui, malgré son prix plus élevé, reste contre-productive.

    Pendant ce temps, les millions de dollars que le régime marocain gaspille soulèvent encore des doutes quant à leurs sources suspectes. Le récent rapport du département américain classe le Maroc comme premier exportateur de cannibis et qu’environ le quart de son PIB est généré par ce trafic de drogue.

    Souvent, le Maroc se vante de ses investissements coûteux au Sahara Occidental occupé, mais après les révélations de Chris Coleman, nous apprenons que les dépenses dont parle le Maroc sont plutôt gaspillées en lobbying, en achetant la plume des journalistes et la conscience des diplomates. Les ressources naturelles sahraouies sont régulièrement pillées et volées et la seule chose qui leur reste est une oppression et une pauvreté hideuses.

    Pourtant, la question qui demeure est de savoir quel est le pourcentage du trafic de drogue étatique marocain réservé à la vente du droit d’occuper le Sahara Occidental ?

    #Maroc #Sahara_Occidental #Etats_Unis #Lobbying #Front_Polisario

  • Équipe de Washington – Bilan – Mars 2012

    Équipe de Washington – Bilan – Mars 2012

    Tags : Maroc, USA, Lobbying, Sahara Occidental, Front Polisario, Terrorisme, Sahel,

    Introduction

    Dans l’atmosphère hautement politisée à Washington en cette année d’élections présidentielles américaines, la politique étrangère américaine reçoit peu d’attention, sauf en cas de crise. Dans le passé, les présidents américains pouvaient compter sur « battre le drapeau », faisant appel au patriotisme américain comme moyen de renforcer le soutien aux politiques. Aujourd’hui, chaque mot ou action est placé sous une loupe pour déterminer ou déduire des significations cachées qui révèlent la faiblesse des politiques proposées. Ainsi, très peu de mouvements à Washington concernant la politique qui n’est pas liée à des problèmes et des défis qui ne peuvent être retardés.

    Ce milieu difficile rend encore plus décourageants les efforts de l’équipe de Washington pour amener l’administration Obama à approuver le financement américain de projets au Sahara occidental. Pourtant, les résultats à ce jour sont largement positifs. Malgré la couverture médiatique négative de l’affaire Amina Filali et les visites régulières d’Aminatou Haidar à New York et à Washington pour dénoncer le bilan du Maroc en matière de droits humains, le Maroc continue de recevoir un accueil positif au Congrès. La volonté de l’équipe de Washington d’avoir plus de 300 réunions avec les bureaux du Congrès avant les vacances d’été fait de grands progrès. Le message clé, à savoir que l’aide étrangère américaine aux camps doit être accordée à condition qu’elle améliore directement la vie des réfugiés, est bien reçu.

    Il y a un dilemme dans les activités de l’équipe de Washington dans la mesure où le Maroc n’est pas en crise, par conséquent, certains décideurs politiques préféreraient laisser les problèmes du Royaume hors de l’ordre du jour tandis que l’administration s’occupe de la Syrie, de l’Iran, de l’Irak et des crises au-delà de la région MENA. Mettre fin au conflit du Sahara occidental, bien qu’il s’agisse d’un résultat utile pour les intérêts américains dans la région, n’est pas considéré comme une priorité par certains membres du gouvernement. Il était donc utile que les remarques qui ont suivi la rencontre entre le ministre des Affaires étrangères et la secrétaire d’État Clinton aient réaffirmé la centralité du conflit du Sahara occidental et l’engagement envers le dialogue stratégique bilatéral. Cette visite, et la visite de la Secrétaire Clinton au Maroc, et les éloges généralement élevés que le Maroc reçoit pour son rôle au Conseil de sécurité de l’ONU, continuent de démontrer que le Maroc est un leader dans la région,

    Le rapport sur les communications ci-dessous indique que la couverture positive du Maroc l’emporte de loin sur la couverture négative associée à Amina Filali et Aminatou Haidar. Les préoccupations sécuritaires liées à la région, le leadership du Maroc au Conseil de sécurité de l’ONU, les préoccupations persistantes quant à la direction des soulèvements arabes et les éditoriaux qui montrent comment le Maroc progresse dans ses réformes et son développement économique, contribuent tous à l’image positive du Maroc dans les média.

    Ce rapport n’est ni exhaustif ni entièrement détaillé car nous nous concentrons sur les éléments qui ont le plus d’impact sur notre stratégie. Puisqu’il est difficile de distinguer une partie du travail du Centre Marocain Américain de celui de l’Ambassade, ce rapport inclut certaines activités de l’Ambassade, du MAC et de ses consultants en tant que « Washington Team ».

    OU:

    Ce rapport est préparé par le Centre Marocain Américain, incluant le MACP, le MACC et le MATIC. Il n’est ni exhaustif ni entièrement détaillé car nous nous concentrons sur les éléments qui ont le plus d’impact sur notre stratégie. Bien que nous essayions de ne mettre en évidence que le travail dans lequel MAC a été impliqué, dans certains cas, nous abordons le travail d’autres personnes, telles que l’ambassade ou d’autres entités pro-marocaines. Dans de tels cas connexes, nous essayons de ne rendre compte que des activités où MAC a également joué un rôle, ou lorsque l’activité mérite d’être soulignée à l’équipe de Rabat car elle se rapporte à l’un des principaux objectifs de l’équipe. Dans tous les cas, nous essayons autant que possible de garder ce reporting au travail principal de MAC.

    Campagnes

    MoroccoOnTheMove.com (MOTM)

    Le site Web MOTM de l’équipe de Washington et le programme de médias sociaux (@MorocOnTheMove) continuent d’élargir la portée de nos messages, en termes de quantité et d’audiences ciblées. Après cinq mois en ligne, près de 250 publications d’articles de presse et de contenu original par l’équipe de Washington sont apparues et le site Web a reçu plus de 24 000 visites. Au cours de la même période, @MorocOnTheMove a envoyé près de 900 tweets, compte près de 250 followers et a été retweeté régulièrement par des personnalités influentes sur Twitter. Bien que nous devions encore améliorer ces chiffres dans les mois à venir, c’est un bon début pour nos efforts sur les médias sociaux.

    Dans le cadre d’efforts croissants pour dialoguer plus régulièrement avec nos publics cibles, en particulier par e-mail et sur les réseaux sociaux, l’équipe de Washington a distribué une lettre électronique, « Réforme, stabilité et Sahara occidental » à notre base de données de contacts d’environ 3 000 décideurs politiques, médias , des universitaires, des dirigeants de groupes de réflexion et d’ONG, des responsables de l’administration et du personnel du Congrès. Cette lettre électronique a mis en évidence et redistribué les éléments mentionnés dans le rapport sur les communications, notamment le rapport ICTS, l’article du magazine Atlantic, l’article publié par le Carnegie Endowment, la colonne Roll Call, les remarques du Congressional Record, The Hill op-ed, le Washington Post Chronique « Right Turn », la chronique POMED, ​​et presse positive sur le lancement du RAMED, le programme de santé à grande échelle du Maroc visant à fournir des soins aux citoyens défavorisés.

    De plus, en mars, l’équipe de Washington a commencé à distribuer un e-mail hebdomadaire « Morocco Highlight e-mail » à notre base de données de contacts, dans lequel un ou deux événements, publications et/ou articles de presse positifs sont présentés. Le but de ce point culminant hebdomadaire est d’attirer l’attention sur une importante opportunité de messagerie pour les contacts sur le Maroc. Le premier « e-mail sur le Maroc » a redistribué l’éditorial du Global Post du 27 mars.

    Le Maroc en tant que leader


    Au cours du mois de mars, l’équipe de Washington a poursuivi ses efforts pour promouvoir le Maroc en tant que modèle de progrès et de réforme en informant et en engageant régulièrement des décideurs politiques influents, des dirigeants de groupes de réflexion et des journalistes ciblés.

    Activités:

    Le 8 mars, le magazine The Atlantic , une publication très respectée sur la culture, l’actualité et la politique depuis plus de 150 ans, a publié un article, « La crise d’identité arabe à venir », de Massoud Hayoun qui se concentre sur les questions d’identité arabe. qui ont refait surface lors du printemps arabe. L’équipe de Washington a organisé une interview pour son auteur avec l’ambassadeur Edward Gabriel, qui est cité parmi d’autres dirigeants influents de la diaspora arabe. Pour une diffusion ultérieure, une colonne de blog mettant en avant l’article a été publiée sur « Qui est qui dans le monde arabe ? Examen de l’identité arabe », sur le blog de politique étrangère de la Foreign Policy Association .

    Le 13 mars, Elliott Abrams, chercheur principal pour les études sur le Moyen-Orient au Council on Foreign Relations, a organisé une table ronde dans les bureaux du Council à Washington avec l’ambassadeur Bouhlal intitulée « Le Maroc et le printemps arabe ». Lors de l’événement, qui a été organisé grâce à la sensibilisation de l’équipe de Washington à Abrams et au CFR, l’ambassadeur Bouhlal a détaillé le processus de réforme du Maroc et répondu aux questions sur la mise en œuvre de la nouvelle Constitution.

    Début mars, le POMED Wire , un blog du Project on Middle East Democracy, a publié un rapport citant des allégations douteuses de torture contre le Maroc faites sur le site Internet du Sahara Press Service (SPS). L’équipe de Washington a contacté le directeur exécutif de POMED, ​​l’a alerté sur la nature douteuse de nombreuses publications de SPS, ce qui l’a incité à informer ses blogueurs de garder à l’esprit la nature non professionnelle de SPS avant de republier ou de se procurer son travail. À la suite de la conversation, POMED a accepté de publier un article sur le fil POMED rédigé par l’ambassadeur Edward Gabriel, « Gabriel : changement, réforme et progrès au Maroc », qui décrivait l’année de la réforme au Maroc et comment son expérience du « printemps arabe » a été réussi et exceptionnel.

    Le 23 mars, le Foreign Policy Blog de la Foreign Policy Association a publié une chronique de l’avocate internationale maroco-américaine, Leila Hanafi, « Réformes constitutionnelles au Maroc : perspectives pour les droits des jeunes ». L’article examine le succès du processus de réforme en cours au Maroc et les mesures qui seront nécessaires pour assurer que le succès soit durable et de grande envergure. Sachant que le contenu des articles de Mme Hanafi peut être quelque peu douteux, lorsqu’elle a demandé à l’équipe de Washington des commentaires, nous avons examiné le projet à sa demande afin d’atténuer les conséquences négatives.

    Résultats:

    En mars, les efforts de l’équipe de Washington pour mettre en évidence le rôle du Maroc en tant que leader des réformes démocratiques et de la paix dans la région ont généré plus de 320 placements médiatiques positifs et 20 millions d’impressions médiatiques favorables.

    Le Polisario et le terrorisme au Sahara/Sahel

    En mars, l’équipe de Washington a poursuivi ses efforts pour attirer l’attention des États-Unis sur la menace croissante d’AQMI et d’autres groupes terroristes au Sahara/Sahel afin d’orienter le débat et de renforcer les perceptions du rôle négatif du Polisario dans la région. Ces efforts comprenaient la sensibilisation des journalistes, l’organisation de séances d’information par les membres de l’équipe de Washington et des porte-parole tiers, et la création de fiches d’information et d’autres documents justificatifs à distribuer aux publics cibles.

    Activités:

    Suite à la publication le 2 mars par The Hill d’un éditorial de l’ambassadeur Edward Gabriel, « Arrêtez de subventionner les terrains de recrutement pour les terroristes et les trafiquants », plusieurs autres médias ont republié ou cité l’article, dont le réseau World247.net News et le UK Foreign Bureau/gouvernement britannique en ligne . En outre, le journal en ligne italien Lettera 43 a publié un article sur le terrorisme au Sahel qui citait des rapports et des cartes de l’ICTS.

    Pour maintenir l’attention des médias américains sur le maintien en détention des travailleurs humanitaires européens enlevés par des membres d’un groupe lié à AQMI avec l’aide présumée de membres du Front Polisario, l’équipe de Washington a publié un article de blog sur le site Web du MOTM le 20 mars, « Day 150 – toujours en otage : Rosella Urru, deux autres capturés par la secte AQMI dans le camp Polisario. Cette publication fera partie d’une série régulière de mises à jour sur l’enlèvement à mesure que la situation évolue.

    Le 27 mars, le Global Post a publié un éditorial de Jordan Paul, « Pourquoi perpétuons-nous une source d’instabilité en Afrique du Nord ? L’éditorial a plaidé en faveur d’un reciblage de l’aide non humanitaire destinée au Polisario pour qu’il cesse de perpétuer la détérioration des conditions sécuritaires et humanitaires des camps de réfugiés et a exhorté les dirigeants américains à résoudre le conflit du Sahara occidental.

    Fin mars, l’équipe de Washington a compilé un article, « Spotlight : The case for redirection US support for the Polisario-run camps in Algeria, who are going to a recruter field for AQMI, arms and drug trafiquants ». Le document fournit des informations générales et une chronologie des incidents documentés et des rapports liant les membres du Front Polisario à AQMI, au trafic et à d’autres activités illicites dans la région. Il sera largement distribué en avril aux principaux contacts du Congrès, des médias et des groupes de réflexion.

    Résultats:

    En mars, les efforts de l’équipe de Washington pour mettre en évidence l’implication du Polisario dans la montée du terrorisme dans la région ont généré plus de 200 placements médiatiques favorables et 21 millions d’impressions médiatiques.

    Résoudre le Sahara Occidental : Autonomie sous souveraineté marocaine

    Avant et après le neuvième cycle de pourparlers informels sur le conflit du Sahara occidental, l’équipe de Washington a mené des activités de sensibilisation auprès des journalistes, des décideurs politiques et des représentants du gouvernement pour souligner le besoin urgent de résoudre le conflit pour des raisons de sécurité ainsi que pour des raisons humanitaires et pour promouvoir le compromis du Maroc. proposition d’autonomie.

    Activités:

    Afin d’attirer l’attention des médias américains sur les pourparlers informels et les efforts du Maroc pour offrir un véritable compromis dans les négociations, l’équipe de Washington a publié un communiqué de presse le 12 mars : « Les États-Unis et la France expriment leur ferme soutien au plan d’autonomie du Maroc pour résoudre le conflit du Sahara occidental, supprimer les obstacles à la paix dans la région. Le communiqué, qui soulignait les récentes déclarations publiques de soutien au plan d’autonomie de la secrétaire d’État américaine Clinton et du ministre français des Affaires étrangères Juppé, a été distribué à PRNewswire et ciblait les journalistes. Il a été publié par plus de 150 médias américains et internationaux, dont Reuters , Market Watch du Wall Street Journal , Forbes , Boston Globe , Dallas Morning News ,Cleveland Plain Dealer, Sacramento Bee, Yahoo News, AOL News, AfricaBusiness, and Afrik-News. MAP published an article, “Les 9è pourparlers sur le Sahara se tiennent avec en toile de fond un soutien consolidé de Washington au Plan d’autonomie,” that referenced the release and the ICTS report, which was republished by L’Opinion, Le Matin, and several other Moroccan news publications.

    Suite à des briefings et des mises à jour réguliers par l’équipe, deux membres du Congrès ont également fait des déclarations publiques fortes de soutien au plan d’autonomie du Maroc en tant que solution de compromis pacifique au conflit du Sahara occidental. Dans un article d’opinion publié le 12 mars dans Roll Call, « Les changements offrent un signe positif pour le Sahara Occidental », le représentant Steve Cohen du Tennessee a expliqué pourquoi la proposition d’autonomie était la meilleure option pour la paix. Dans des remarques pour le Congressional Record, le représentant Chris Murphy du Connecticut a déclaré que le peuple du Sahara occidental « mérite que ce différend de longue date soit résolu » et a déclaré que la proposition de compromis du Maroc est « une offre raisonnable et peut servir de base aux négociations. » Murphy a reconnu, « il est dans l’intérêt des États-Unis et des parties concernées de parvenir à une solution pacifique et négociée à la question du Sahara Occidental[.] » MAPa publié des articles sur les déclarations des deux membres, « Le membre du Congrès américain souligne le soutien bipartisan écrasant au plan d’autonomie du Maroc au sein des deux chambres du Congrès américain » et « La proposition marocaine d’autonomie, une solution démocratique qui peut servir de base aux négociations, US Cong ».

    Le 13 mars, le Carnegie Endowment for International Peace a publié un article du professeur Anouar Boukhars, « Simmering discontent in the Western Sahara », dans lequel Boukhars a examiné un certain nombre de facteurs internes et externes qui affectent la résolution du conflit du Sahara occidental. Le document – qui citait plusieurs sources d’information que l’équipe de Washington a aidé à générer – a été largement distribué aux contacts clés et aux journalistes ciblés et intégré à notre dossier d’information régulier sur le Sahara occidental.

    Afin de souligner l’urgente nécessité de répondre à la crise humanitaire dans les camps contrôlés par le Polisario dans le sud de l’Algérie par la mise en œuvre de solutions durables pour les réfugiés, Robert Holley est l’auteur d’un blog posté sur le site Web du MOTM, « Vous n’avez pas à vivre comme un réfugié », qui est un jeu de mots de la chanson de Tom Petty portant le même titre.

    Résultats:

    En mars, les efforts de l’équipe de Washington pour souligner auprès du public américain le large soutien au plan d’autonomie du Maroc et la nécessité d’un leadership américain pour aider à résoudre le problème du Sahara occidental ont généré plus de 650 placements médiatiques favorables et 57 millions d’impressions médiatiques.

    A venir en avril

    Le 3 avril, l’équipe de Washington organisera une table ronde, « La crise du Sahara occidental : pourquoi le leadership américain est nécessaire maintenant », où un panel d’experts offrira un aperçu de la crise au Sahara occidental, la menace croissante du terrorisme dans la région, la détérioration de la situation humanitaire et comment les dirigeants américains peuvent aider à mettre fin pacifiquement à ce conflit. La table ronde mettra en vedette Jean AbiNader, conseiller principal, Moroccan American Center (modérateur), l’ambassadeur Michael Ussery, ancien ambassadeur des États-Unis au Maroc, le Dr J. Peter Pham, directeur, Michael S. Ansari Africa Center, The Atlantic Council, et Robert Holley, Conseiller politique principal, Centre marocain américain de politique. Pour encourager la participation et la couverture de la table ronde, l’équipe de Washington a largement distribué un avis de presse aux journalistes ciblés, ainsi qu’une invitation à tous les principaux décideurs politiques et responsables du gouvernement américain qui se concentrent sur le Maroc. L’avis a été repris et publié par plus de 120 médias américains et internationaux, y comprisReuters , Market Watch du Wall Street Journal , CNBC , CNN Top News , Boston Globe , African Press Organization , Sacramento Bee , Yahoo News , AOL News et Afrik-News.

    Activités du Congrès

    L’équipe de Washington a organisé plus de 90 réunions avec les bureaux du Congrès au cours du seul mois de mars , qui se sont concentrées sur nos thèmes principaux : le Maroc en tant que leader, la menace croissante du terrorisme dans la région et les dangers des camps du Polisario, la nécessité de cibler l’aide sur les camps , et la nécessité de résoudre la question du Sahara occidental sur la base de l’autonomie sous souveraineté marocaine.

    Ces réunions servent à maintenir notre soutien majoritaire au Congrès, à garantir que la vérité soit connue sur le Polisario, à renforcer le soutien pour cibler l’aide aux camps et à créer une plus grande prise de conscience de l’importance d’une relation bilatérale solide entre les États-Unis et le Maroc. Ces réunions constituent la base que nous construisons chaque année car nous ne prenons jamais pour acquis nos partisans actuels et cherchons toujours à obtenir le soutien de membres supplémentaires. L’équipe de Washington a suivi ces réunions avec une série d’e-mails contenant des mises à jour, des nouvelles récentes, des publications afin de renforcer nos messages fournis à chaque réunion. Ce dernier prépare également le terrain pour nos prochaines rencontres afin que les membres soient au courant des enjeux à discuter bien à l’avance.

    L’ambassadeur a poursuivi ses réunions d’introduction avec les principaux membres du Congrès. En avril, il a été invité à déjeuner dans la salle à manger des membres du Congrès où il a rencontré le représentant Steve Cohen (qui a écrit l’éditorial plus tôt dans le mois), le représentant Ed Towns, le représentant Ed Markey, le représentant Sheila Jackson. -Lee, et le représentant David Dreier. L’ambassadeur a également rencontré le co-président du caucus du Maroc, le représentant Michael Grimm. Ces rencontres d’initiation se poursuivront tout au long de l’année.

    L’équipe de Washington a également produit des déclarations importantes concernant le dernier cycle informel de négociations. Le représentant Chris Murphy (D-CT) a fait une déclaration en faveur du Maroc à la veille des pourparlers de Manhasset et le représentant Steve Cohen (D-TN) a publié un éditorial très favorable le lundi des pourparlers. Ces déclarations et éditoriaux de membres démocrates de gauche contribuent à renforcer le concept selon lequel la solution autonomie/souveraineté bénéficie d’un large soutien et est la solution inévitable. Plus ce message s’imposera, plus il sera facile d’obtenir le soutien du Congrès pour établir les faits sur le terrain (en s’appuyant sur le langage de l’année dernière) et conditionner l’aide aux camps.

    L’équipe de Washington a également travaillé avec le bureau du représentant Mario Diaz-Balart pour poser des questions à l’administration lors des audiences de surveillance avec la secrétaire Clinton sur la manière dont ils prévoyaient de mettre en œuvre le libellé autorisant l’aide américaine au Maroc à être dépensée dans les provinces du sud. Cela aide à garder la question devant le Département d’État et leur fait prendre conscience que le Congrès a l’intention de voir l’action cette année. L’équipe de Washington travaille également avec le Comité des crédits pour développer un langage et un soutien sécurisé pour cibler l’aide aux camps de réfugiés loin du statu quo et vers des solutions durables, y compris un recensement et une réinstallation.

    MATIC

    MATIC a travaillé avec la Chambre de commerce américaine pour mettre en place sa première délégation commerciale au Maroc du 20 au 22 mars, qui comprenait de grandes entreprises telles que Raytheon, Honeywell, Lockheed Martin, General Dynamics et autres, ainsi que six entreprises axées sur les énergies renouvelables. . L’Ambassade du Maroc a organisé la participation d’un certain nombre de hauts responsables gouvernementaux pour assister à des événements et à des déjeuners et dîners organisés par AMDI et Maroc Export. MATIC a organisé un déjeuner pour la délégation le 21 mars et a travaillé avec ADEREE, MASEN et ONE sur un panel sur les énergies renouvelables. L’ambassadeur Kaplan et des membres de l’ambassade des États-Unis ont assisté au déjeuner.

    La nouvelle la plus importante du mois a été l’annonce par le China Africa Development Fund (CAD Fund) qu’il avait choisi le Maroc pour son bureau régional pour l’Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre. MATIC a accompagné trois délégations différentes du CAD Fund au Maroc et les a aidées à étudier les sites possibles de bureaux et d’appartements. Le MATIC a participé avec eux à l’organisation de réunions et à la fourniture d’un soutien logistique, ainsi qu’à la coordination avec les responsables du GOM. MATIC a été la première parmi plusieurs entités marocaines à entrer en contact avec le Fonds CAD.

    MATIC a également organisé la dernière d’une série de réunions pour MANAS Development Group http://www.manasdevelopment.org/ une société internationale qui fournit des services de formation aux agences et aux entreprises, ce qui les a amenés à choisir le Maroc comme siège du bureau régional. desservant l’Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre.

    MACC

    Tout au long du mois de mars, le personnel du MACC a participé à un certain nombre d’événements sur le Maghreb et le Moyen-Orient, notamment un forum des ambassadeurs organisé par la Chambre de commerce américano-arabe, une table ronde sur la démocratie dans le monde arabe tenue au National Press Club, et une conférence sur l’accès à la justice organisée par l’American Bar Association.

    Ambassadeur Edward Gabriel



    #Maroc #USA #Lobbying #Sahara_Occidental #Front_Police #Edward_Gabriel

  • Morocco promotes his Investment Agency -AMDI- in USA

    Tags : Morocco, USA, Edward Gabriel, Ghita Filali, Lobbying, AMDI,

    In order to promote the Moroccan Agency for Development and Investment (AMDI), Ghita Filali, head of the Agency in the United States, went to Washington « to introduce AMDI mission and objectives and lay out basis for future collaboration ».

    From: Ghita FILALI [mailto:GFilali@invest.gov.ma]
    Sent: Friday, March 09, 2012 1:40 PM
    To: Edward Gabriel
    Cc: Jean AbiNader; Fatima Kurtz
    Subject: Follow up from AMDI


    M. Ambassador,

    Thank you for meeting me a few weeks ago in Washington DC to introduce AMDI mission and objectives and lay out basis for future collaboration.

    I’ve had successful meetings in DC thanks to the involvement of the Moroccan American Center team, and I would like to specially thank Jean and Kristin who have been amazing at putting together the program for me.

    I was pleased to hear that all the institutions I met are keen to support AMDI mission.

    I have since connected with Ambassador Bouhlal during his last visit to NY and explained to him our mandate as well the objectives of AMDI.

    He assured me of the full support of the Embassy to work closely with our agency to promote the Invest in Morocco offer.

    We will begin collaborating very soon with his team in view of the upcoming AMDI event in the US, currently scheduled in May.

    Thank you again,

    Ghita Filali

    #Morocco #AMDI #Ghita_Filali #Edward_Gabriel #USA #Lobbying

  • Washington team March 2012 progress report

    Washington team March 2012 progress report

    Tags : Morocco, USA, Lobbying, Western Sahara, Frente Polisario, Terrorism, Sahel,

    Introduction

    In the highly politicized atmosphere in Washington during this US presidential election year, US foreign policy receives little attention except when crises occur. In times past, US presidents could count on “flying the flag,” appealing to American patriotism as a means of building support for policies. Today, every word or action is placed under a magnifying glass to determine or infer hidden meanings that reveal the weakness of the proposed policies. Thus, very little moves in Washington regarding policy that is not related to problems and challenges that cannot be delayed.

    This challenging milieu makes the efforts of the Washington Team to move the Obama Administration to approve US funding for projects in the Western Sahara even more daunting. Yet the results to date are largely positive. Despite the negative media coverage of the Amina Filali case and Aminatou Haidar’s regular visits to New York and Washington to speak against Morocco’s human rights record, Morocco continues to find a positive reception in Congress. The Washington Team’s drive to have more than 300 meetings with Congressional offices before the summer recess is making great progress. The key message, that US foreign assistance to the camps should be given on condition that it directly improves the lives of the refugees, is being well received. The Team is also working with members and staff to define what these “conditions” should be and concrete projects that the US should fund in the South.

    There is a dilemma in the Washington Team’s activities in that Morocco is not in crisis, therefore, some policy makers would prefer to leave the Kingdom’s issues off the agenda while the Administration deals with Syria, Iran, Iraq, and crises beyond the MENA region. Ending the Western Sahara conflict, while a helpful outcome to US interests in the region, is not given a high priority by some in the government. It was therefore helpful that the remarks following the meeting between the Foreign Minister and Secretary Clinton reaffirmed the centrality of the Western Sahara conflict and the commitment to the bilateral strategic dialogue. This visit, and Secretary Clinton’s visit to Morocco, and the generally high praise that Morocco is receiving for its role on the UN Security Council, continue to make the case that Morocco is a leader in the region, and among America’s friends worldwide.

    The Communications report below indicates that positive coverage of Morocco far outweighs negative coverage associated with Amina Filali and Aminatou Haidar. Security concerns related to the region, Morocco’s leadership at the UNSC, continued concerns with the direction of the Arab uprisings, and op-eds that show how Morocco is making progress in its reforms and economic development, all contribute to the positive image of Morocco in the media.

    This report is not exhaustive nor is it fully detailed as we focus on the items that have the most impact on our strategy. Since it is difficult to distinguish some of the work of the Moroccan American Center from that of the Embassy, this report includes select activities of the Embassy, MAC, and its consultants as the “Washington Team”.

    OR:

    This report is prepared by the Moroccan American Center, including MACP, MACC and MATIC.  It is not exhaustive nor is it fully detailed as we focus on the items that have the most impact on our strategy. While we attempt to only highlight work that MAC has been involved in, in some cases we touch upon the work of others, such as the Embassy or other pro-Moroccan entities. In such related cases, we try to only report on activities where MAC has had a role as well, or where the activity is worthy of highlighting to the Rabat team since it relates to one of the Team’s main objectives.  In all cases we try as much as possible to keep this reporting to the principal work of MAC. 

    Campaigns

    MoroccoOnTheMove.com (MOTM)

    The Washington Team’s MOTM website and social media program (@MorocOnTheMove) continues to broaden the reach for our messaging, in terms of quantity and targeted audiences. After five months online, nearly 250 postings of news articles and original content by the Washington Team have appeared and the website has received more than 24,000 hits. In that same period, @MorocOnTheMove has sent nearly 900 tweets, has close to 250 followers, and has been retweeted regularly by influential personalities on Twitter. Although we have to improve these numbers even more in the months ahead, this is a strong beginning to our social media efforts.

    As part of increasing efforts to engage more regularly with our target audiences, particularly through email and social media, the Washington Team distributed an e-letter, “Reform, stability, and the Western Sahara” to our contacts database of approximately 3,000 policymakers, media, academics, think-tank and NGO leaders, Administration officials, and Congressional staffs. This e-letter highlighted and redistributed materials mentioned in the Communications report including the ICTS report, the Atlantic magazine article, the paper published by the Carnegie Endowment, the Roll Call column, Congressional Record remarks, The Hill op-ed, , the Washington Post “Right Turn” column, the POMED column, and positive press about the launch of RAMED, Morocco’s large-scale healthcare program aimed at providing care to disadvantaged citizens, as well as specific items Rabat wants us to highlight though its mediatization requests.

    Also, in March, the Washington Team began distribution of a weekly “Morocco highlight e-mail” to our contacts database, in which one or two events, publications, and/or positive press articles are featured. The purpose of this weekly highlight is to draw attention to an important messaging opportunity to the contacts about Morocco. The first “Morocco highlight e-mail” redistributed the March 27 Global Post op-ed.

    Morocco as a Leader

    During the month of March, the Washington Team continued its efforts to promote Morocco as a model of progress and reform by regularly briefing and engaging influential policy makers, think-tank leaders, and target journalists.

    Activities:

    On March 8, The Atlantic magazine, a well-respected publication on culture, current events, and politics for more than 150 years, published an article, “The coming Arab identity crisis,” by Massoud Hayoun which focuses on the questions of Arab identity that have resurfaced during the Arab Spring. The Washington Team arranged an interview for its author with Ambassador Edward Gabriel, who is quoted among other influential leaders in the Arab Diaspora. For further distribution, a blog column highlighting the article was posted on “Who’s who in the Arab world? Examining Arab identity,” on the Foreign Policy Association’s Foreign Policy Blog.

    On March 13, Elliott Abrams, Senior Fellow for Middle Eastern Studies at the Council on Foreign Relations, hosted a roundtable at the Council’s offices in Washington with Ambassador Bouhlal entitled, “Morocco and the Arab Spring.” At the event, which was organized through the Washington Team’s outreach to Abrams and CFR, Ambassador Bouhlal detailed Morocco’s reform process and answered questions about the implementation of the new Constitution.

    In early March, the POMED Wire, a blog of the Project on Middle East Democracy, posted a report citing dubious torture allegations against Morocco made on the Sahara Press Service (SPS) website. The Washington Team contacted POMED’s executive director, alerted him to the questionable nature of many SPS publications, which prompted him to inform his bloggers to keep the unprofessional nature of SPS in mind before republishing or sourcing its work. Following the conversation, POMED agreed to post a piece on the POMED Wire authored by Ambassador Edward Gabriel, “Gabriel: Change, reform, and progress in Morocco,” which outlined the year of reform in Morocco and how its “Arab Spring” experience was successful and exceptional.

    On March 23, the Foreign Policy Association’s Foreign Policy Blog published a column by Moroccan-American international attorney, Leila Hanafi, “Constitutional reforms in Morocco: Outlook for youth rights.” The article examined the success of the current reform process in Morocco and what measures will be necessary to insure that success is sustained and far-reaching. Knowing that Ms. Hanafi’s articles can be somewhat dubious in content, when she asked the Washington Team for feedback we reviewed the draft at her request in order to ameliorate any adverse consequences.

    Results:

    In March, the Washington Team’s efforts to highlight Morocco’s role as a leader for democratic reforms and peace in the region generated more than 320 positive media placements and 20 million favorable media impressions.

    The Polisario and Terrorism in the Sahara/Sahel

    During March, the Washington Team continued its efforts to call US attention to the growing threat of AQIM and other terrorist groups in the Sahara/Sahel in order to shape the debate and reinforce perceptions of the Polisario’s negative role in the region. These efforts included journalist outreach, arranging briefings by Washington Team members and third-party spokespeople, and creating fact sheets and other supporting documents for distribution to target audiences.

    Activities:

    Following the March 2 publication by The Hill of an op-ed by Ambassador Edward Gabriel, « Stop subsidizing recruiting grounds for terrorists and traffickers, » several other media outlets republished or cited the piece, including the World247.net News network and the U.K. Foreign Office/U.K. Government Online. Also, the Italian-based online newspaper, Lettera 43, published an article about terrorism in the Sahel that cited ICTS reports and maps.

    To maintain US media attention on the continued detention of the European aid workers kidnapped by members of an AQIM-related group with suspected help from members of the Polisario Front, the Washington Team authored a blog posting on the MOTM website on March 20, “Day 150 – still hostage: Rosella Urru, two others seized by AQIM sect in Polisario camp.” This posting will be a part of a regular series of updates on the kidnapping as the situation develops.

    On March 27, the Global Post published an op-ed by Jordan Paul, “Why are we perpetuating a source of instability in North Africa?” The op-ed made the case for retargeting non-humanitarian aid destined for the Polisario to stop perpetuating the refugee camps’ deteriorating security and humanitarian conditions and urged US leadership to resolve the Western Sahara conflict.

    In late March, the Washington Team compiled a paper, “Spotlight: The case for redirecting US support for the Polisario-run camps in Algeria, which are becoming a recruiting ground for AQIM, arms and drug traffickers.” The paper provides background information and a chronology of documented incidents and reports linking members of the Polisario Front with AQIM, trafficking, and other illicit activities in the region. It will be widely distributed in April to key contacts in Congress, the media, and think tanks.

    Results:

    In March, the Washington Team’s efforts to highlight the Polisario’s involvement with rising terrorism in the region generated more than 200 favorable media placements and 21 million media impressions.

    Resolving the Western Sahara: Autonomy under Moroccan Sovereignty

    Ahead of and following the ninth round of informal talks on the Western Sahara conflict, the Washington Team conducted outreach to journalists, policymakers, and government officials to highlight the urgent need to solve the conflict for security as well as humanitarian reasons and to promote Morocco’s compromise autonomy proposal.

    Activities:

    To focus US media attention on the informal talks and Morocco’s efforts to offer genuine compromise in the negotiations, the Washington Team issued a press release on March 12, “US, France voice strong support for Morocco’s autonomy plan to resolve Western Sahara dispute, remove obstacle to peace in region.” The release, which highlighted recent public declarations of support for the autonomy plan by US Secretary of State Clinton and French Foreign Minister Juppé, was distributed to PRNewswire and targeted journalists. It was posted by more than 150 US and international media outlets, including Reuters, the Wall Street Journal’s Market Watch, Forbes, Boston Globe, Dallas Morning News, Cleveland Plain Dealer, Sacramento Bee, Yahoo News, AOL News, AfricaBusiness, and Afrik-News. MAP published an article, “Les 9è pourparlers sur le Sahara se tiennent avec en toile de fond un soutien consolidé de Washington au Plan d’autonomie,” that referenced the release and the ICTS report, which was republished by L’Opinion, Le Matin, and several other Moroccan news publications.

    Following regular briefings and updates by the Team, two Members of Congress also made strong, public statements of support for Morocco’s autonomy plan as a peaceful, compromise solution to the Western Sahara conflict. In an opinion piece published March 12 in Roll Call, “Changes offer positive sign for Western Sahara”, Rep. Steve Cohen of Tennessee gave the background on why the autonomy proposal was the best option for peace. In remarks for the Congressional Record, Rep. Chris Murphy of Connecticut said the people of the Western Sahara « deserve for this longstanding dispute to be resolved » and stated that Morocco’s compromise proposal is « a reasonable offer and can serve as a basis for negotiations. » Murphy acknowledged, « it is in the interest of the United States and the parties involved to achieve a peaceful, negotiated solution to the Western Sahara issue[.] » MAP ran stories on both Members’ statements, “US Congressman highlights overwhelming bipartisan support for Morocco’s autonomy plan within two chambers of US Congress,” and “Moroccan autonomy proposal, a democratic solution that can serve as a basis for negotiations, US Cong.”

    On March 13, the Carnegie Endowment for International Peace published a paper by Professor Anouar Boukhars, “Simmering discontent in the Western Sahara,” in which Boukhars examined a number of internal and external factors that affect resolution of the Western Sahara conflict. The paper – which cited several information sources the Washington Team helped generate – was distributed widely to key contacts and targeted journalists and incorporated into our regular information packet on the Western Sahara.

    In order to highlight the urgent need to address the humanitarian crisis in the Polisario-controlled camps in southern Algeria through implementation of durable solutions for refugees, Robert Holley authored a blog posting on the MOTM website, ”You don’t have to live like a refugee”, which is a play on words from Tom Petty song with the same title.

    Results:

    In March, the Washington Team’s efforts to highlight to US audiences the broad support for Morocco’s autonomy plan and need for US leadership to help resolve the Western Sahara generated more than 650 favorable media placements and 57 million media impressions.

    Upcoming in April

    On April 3, the Washington Team will host a roundtable, “The Western Sahara crisis: Why US leadership is needed now,” where an expert panel will offer insights on the crisis in the Western Sahara, the growing threat of terrorism in the region, the deteriorating humanitarian situation, and how US leadership can help bring this conflict to a peaceful end. The roundtable will feature Jean AbiNader, Senior Advisor, Moroccan American Center (Moderator), Ambassador Michael Ussery, Former US Ambassador to Morocco, Dr J. Peter Pham, Director, Michael S. Ansari Africa Center, The Atlantic Council, and Robert Holley, Senior Policy Advisor, Moroccan American Center for Policy. To encourage attendance and coverage of the roundtable, the Washington Team widely distributed a press advisory to target journalists, as well as an invitation to all major policymakers and US government officials who focus on Morocco. The advisory was picked up and posted by more than 120 US and international media outlets, including Reuters, the Wall Street Journal’s Market Watch, CNBC, CNN Top News, Boston Globe, African Press Organization, Sacramento Bee, Yahoo News, AOL News, and Afrik-News.

    Congressional Activities

    The Washington Team conducted over 90 meetings with Congressional offices in March alone, which focused on our core themes: Morocco as a leader, the rising threat of terrorism in the region and the dangers of the Polisario camps, the need to target assistance to the camps, and the need to resolve the issue of the Western Sahara based on autonomy under Moroccan sovereignty.

    These meetings serve to maintain our majority support in Congress, to ensure that the truth is known about the Polisario, to build support for targeting assistance to the camps, and to create a greater awareness of the importance of a strong US-Morocco bilateral relationship. These meetings constitute the base we build every year as we never take for granted our current supporters and always seek to secure the support of additional members. The Washington Team followed up on these meetings with a series of emails containing updates, recent news, publications so as reinforce our messaging provided at each meeting. The latter also lay the groundwork for our upcoming meetings so that members are aware of the issues to be discussed well in advance. .

    The Ambassador continued his introductory meetings to key Members of Congress. In April, he was hosted for a lunch in the Congressional Members Dining Room where he met with Rep. Steve Cohen (who wrote the Op-Ed earlier in the month), Rep. Ed Towns, Rep. Ed Markey, Rep. Sheila Jackson-Lee, and Rep. David Dreier. The Ambassador also met the co-Chair of the Morocco Caucus, Rep. Michael Grimm. These introductory meetings will continue throughout the year.

    The Washington Team also produced significant statements around the latest informal round of the negotiations. Rep. Chris Murphy (D-CT) made a statement in support of Morocco on the eve of the Manhasset talks and Rep. Steve Cohen (D-TN) published a very favorable Op-ed on the Monday of the talks. These statements and Op-Eds from leftist, democratic members help to reinforce the concept that the autonomy/sovereignty solution has broad based support and is the inevitable solution. The more that this message takes hold, the easier it will be to secure congressional support for establishing facts on the ground (building on the language from last year) and conditioning aid to the camps.

    The Washington Team also worked with the office of Rep. Mario Diaz-Balart to pose questions to the Administration during oversight hearings with Secretary Clinton on how they planned to implement the language authorizing US assistance to Morocco to be spent in the southern provinces. This helps to keep the issue in front of the State Department and makes them aware that Congress is intent on seeing action this year. The Washington Team is also working with the Appropriations Committee to develop language and secure support for targeting assistance to the refugee camps away from the status quo and towards durable solutions, including a census and resettlement.

    MATIC

    MATIC worked with the US Chamber of Commerce in setting up its first business delegation to Morocco March 20-22, which including major corporations such as Raytheon, Honeywell, Lockheed Martin, General Dynamics, and others, as well as six companies focused on renewable energies. The Moroccan Embassy arranged for the participation of a number of senior government officials to attend events and lunches and dinners hosted by AMDI and Maroc Export. MATIC hosted a luncheon for the delegation on March 21 and worked with ADEREE, MASEN, and ONE on a panel on renewable energies. Ambassador Kaplan and members of the US Embassy attended the luncheon.

    The most important news of the month was an announcement by the China Africa Development Fund (CAD Fund) that it had chosen Morocco for its regional office for North, West, and Central Africa. MATIC has escorted three different CAD Fund delegations in Morocco and helped them survey possible office and apartment sites. MATIC was involved with them in setting up meetings for and providing logistical support, as well as coordinated with GOM officials. MATIC was the first among several Moroccan entities to make contact with the CAD Fund.

    MATIC also set up the latest in a series of meetings for MANAS Development Group http://www.manasdevelopment.org/ an international company that provides training services to agencies and companies, which resulted in their choosing Morocco as the location for the regional office serving North, West, and Central Africa.

    MACC

    Throughout the month of March, MACC staff attended a number of events on the Maghreb and the Middle East, including an Ambassadors forum hosted by the US-Arab Chamber of Commerce, a roundtable on democracy in the Arab World held at the National Press Club, and a conference on access to justice hosted by the American Bar Association.

    Ambassador Edward Gabriel

    #Morocco #USA #Lobbying #Western_Sahara #Frente_Polisario #Edward_Gabriel

  • Rapport de l’équipe de Washington pour le mois de février

    Rapport de l’équipe de Washington pour le mois de février

    Tags : Maroc, Etats-Unis, Lobbying, Ambassadeur Edward Gabriel, Sahara Occidental, Front Polisario, Sahel, Terrorisme,

    L’ ÉQUIPE DE WASHINGTON
    RAPPORT D’AVANCEMENT DE FÉVRIER

    Introduction

    L’ordre du jour de février à Washington a continué d’être dominé par les questions liées à la prochaine élection présidentielle. Les préoccupations de politique étrangère comprenaient l’Afghanistan (retrait précoce, brûlage du Coran), l’Iran-Israël (question de l’enrichissement nucléaire) et la visite du vice-président chinois. Les sujets nationaux étaient principalement ceux qui étaient définis pour plaire aux électeurs des deux principaux partis politiques.

    Il y a eu très peu de mouvement sur le Maroc en dehors de la visite de la secrétaire d’État Hillary Clinton et des visites d’autres hauts fonctionnaires du département d’État et du département de la défense au Maghreb, principalement axées sur des problèmes de sécurité. La première visite d’un membre du nouveau gouvernement marocain aux États-Unis a également suscité un certain intérêt, bien qu’elle n’ait pas eu l’occasion d’un large engagement médiatique par le biais de l’équipe de Washington.

    Un certain nombre de programmes et d’événements médiatiques ont mis en lumière des sujets liés au Maroc, notamment le rapport annuel sur le terrorisme du Centre international d’études sur le terrorisme (ICTS), plusieurs reportages liés au rapport de l’ICTS, la visite de la secrétaire Clinton et la nécessité d’utiliser les États-Unis l’aide étrangère pour résoudre le problème du statut des réfugiés de Tindouf.

    Pour l’avenir, il est évident qu’à la fin des primaires républicaines en mars, la campagne électorale deviendra encore plus combative et rhétorique entre démocrates et républicains. La légère amélioration de l’économie américaine, qui est un avantage pour le président, est compensée par certains experts, par la hausse du prix de l’essence, principalement due aux menaces de l’Iran.

    Ce sera une période difficile pour promouvoir l’agenda du Maroc ; cependant, avec le libellé des crédits permettant à l’aide américaine d’être dépensée partout où le Maroc gouverne, il y aura des opportunités de continuer à avoir des projets financés par les États-Unis dans le Sud. C’est notre objectif dominant pour le printemps.

    La liste ci-dessous n’est ni exhaustive ni entièrement détaillée car nous nous concentrons sur les éléments qui ont le plus d’impact sur notre stratégie. Puisqu’il est difficile de distinguer une partie du travail du Centre Marocain Américain de celui de l’Ambassade, ce rapport inclut certaines activités de l’Ambassade, du MAC et de ses consultants en tant que « Washington Team ».

    Campagnes

    MoroccoOnTheMove.com (MOTM)

    Dans le cadre des efforts de l’équipe pour améliorer la présence du Maroc sur le Web et les médias sociaux et accroître son audience en ligne, nous continuons à utiliser le site Web MOTM et le compte Twitter @MorocOnTheMove pour réutiliser et publier des nouvelles positives liées au Maroc.

    Le site Web et le programme de médias sociaux @MorocOnTheMove continuent d’élargir la portée de nos messages, tant en quantité qu’auprès des publics ciblés.
    Après seulement quatre mois en ligne, plus de 220 publications d’actualités et autres contenus originaux de l’équipe sont apparus et le site Web a reçu plus de 18 000 visites. @MorocOnTheMove a envoyé plus de 700 tweets, gagné plus de 200 abonnés et a été retweeté régulièrement par des personnalités influentes sur Twitter, notamment le Département d’État et l’ambassade des États-Unis à Rabat.

    La page la plus visitée du site Web de MOTM est la section « Sources d’experts » qui contient des informations biographiques et de contact pour les membres de l’équipe et les porte-parole tiers qui connaissent notre messagerie et sont disponibles pour fournir des commentaires positifs et des informations sur demande. Cela augmente considérablement la probabilité que les journalistes, les décideurs politiques et les dirigeants des groupes de réflexion recherchent ces experts pour des articles, des briefings et des événements sur le Maroc et la région.

    Le Maroc en tant que leader

    Activités :

    Le 5 février, l’ambassadeur Gabriel a été interviewé en direct sur le talk-show arabe américain « Radio Baladi » sur le thème « Le Maroc et le printemps arabe ». Animée par Ray Hanania, l’émission a souligné le leadership du Maroc en matière de réformes démocratiques dans la région et a été diffusée à des publics de l’Illinois, du Michigan et de l’Ohio.

    Fin janvier, l’équipe a informé Isobel Coleman, auteure et chercheuse principale pour la politique étrangère des États-Unis, directrice de l’initiative de la société civile, des marchés et de la démocratie au Council on Foreign Relations, avant son voyage au Maroc pour en savoir plus sur le programme mourchidate et assister Conférence du Partenariat nord-africain pour les opportunités économiques (PNB-NAPEO) à Marrakech. Le 21 février, Coleman a publié un article, « Démocratie en développement – Maroc et réforme politique » sur le blog du Council on Foreign Relations, dans lequel elle a examiné le processus de réforme au Maroc par rapport à d’autres dans la région depuis le début du printemps arabe.

    À la suite de la visite de la secrétaire d’État Hillary Clinton au Maroc fin février, l’équipe a publié un communiqué de presse, « Sec. Clinton fait l’éloge du Maroc en tant que leader pour la paix et la démocratie dans la région – Réaffirme que la solution marocaine d’autonomie au Sahara Occidental est « sérieuse, réaliste, crédible » », citant les remarques de Clinton avec le ministre marocain des Affaires étrangères Saad Dine El Othmani lors d’un briefing à Rabat. Il a été repris et publié dans plus de 200 médias américains et internationaux, dont Reuters, Market Watch du Wall Street Journal, Boston Globe, San Francisco Chronicle, Newsday, Houston Chronicle, Sacramento Bee, Columbus Dispatch, Yahoo News, AOL News, et Afrik-News. Robert M. Holley est l’auteur d’un commentaire publié sur le site Web du MOTM, « Three Times Not Yet a Charm », sur les implications de la visite de Clinton.

    Par ailleurs, la MAP a publié « La visite de Clinton au Maroc, opportunité de renouveler son soutien à l’initiative d’autonomie » qui cite Peter Pham du Atlantic Council qui est régulièrement briefé par l’équipe de Washington. Un article, « Annonce de la date des pourparlers de l’ONU sur le Sahara occidental », publié par North Africa United, faisait également référence à la citation de Pham, MAP.

    Fin février, une exposition d’art, « Beauty and Belief: Crossing Bridges with the Arts of Islamic Culture », s’est ouverte à l’Université Brigham Young dans l’Utah avec l’ambassadeur Rachad Bouhlal comme invité d’honneur. Plusieurs articles mettant en lumière l’exposition et la participation de l’Ambassadeur Bouhlal ont été publiés : « BYU opens massive Islamic art exhibition », par KSL.com et « Islamic Art Extends Bridges in Utah » par OnIslam.net, « Islamic art exhibition opens at BYU’s Museum of Art », Deseret News, et « L’art islamique étend les ponts dans l’Utah » sur ABNA.

    Résultats :

    En février, les efforts de l’équipe de Washington pour mettre en évidence le rôle du Maroc en tant que leader des réformes démocratiques et de la paix dans la région auprès du public américain ont généré plus de 430 placements médiatiques positifs et 35,5 millions d’impressions médiatiques favorables.

    Le Polisario et le terrorisme au Sahara/Sahel

    L’équipe a poursuivi ses efforts pour attirer l’attention des médias américains sur la menace croissante d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et d’autres groupes terroristes au Sahara/Sahel, ainsi que sur les préoccupations croissantes concernant AQMI est en contact avec des membres du Front Polisario dans les camps de Tindouf. Ces efforts comprenaient la sensibilisation des journalistes; articles d’opinion ; les briefings des porte-parole tiers ; et créer des fiches d’information, des chronologies et d’autres documents à l’appui à distribuer aux publics cibles.

    Activités:

    Un point central des efforts était l’Institut d’études politiques du Potomac « Coopération dans la lutte contre le terrorisme : Bilan de 2011 et perspectives pour 2012 », qui a eu lieu le 2 février au forum du National Press Club. L’équipe a compilé et/ou aidé à la préparation des documents d’information suivants : « 4Q 2011 ICTS REPORT UPDATE CHARTS ‘Maghreb & Sahel Terrorism’ FINAL », « Morocco Terrorism » fiche d’information et points de discussion pour les médias et les décideurs, « CHRONOLOGY-Polisario Renegades & AQMI Recruits-It’s time to Close the Camps’ », ICTS/Potomac Institute – « Special Update Report: Terrorism in NW&C Africa from 9-11 to Arab Spring » (qui documente l’augmentation de 500 % des attaques par AQMI et d’autres groupes terroristes dans la région depuis le 11 septembre) et le dépliant ICTS – « ICTS Terrorism Special Update Report. » Le rapport détaille également l’implication des membres du Polisario avec AQMI et les trafiquants, et constate que les camps dirigés par le Polisario sont devenus « un terrain de recrutement pour les terroristes, les trafiquants et les entreprises criminelles ». Il exhorte les États-Unis et la communauté internationale à prendre des mesures pour « accorder la priorité à la réinstallation permanente des réfugiés ».

    Suite à l’événement, l’équipe a publié un communiqué de presse, « Une étude met en garde contre la montée de la menace d’Al-Qaïda en Afrique du Nord – Exhorte à fermer les camps du Polisario qui sont devenus un terrain de recrutement pour les terroristes », qui a été repris et affiché dans plus de 150 États-Unis et internationaux. médias, dont Reuters, Market Watch du Wall Street Journal, ABC News, Terrorism Watch, Yahoo News, AOL News, Africa Business et Star Africa.

    Pour le site Web du MOTM, le professeur Alexander a enregistré un commentaire vidéo, « Les camps du Polisario abritent des « graines de recrutement et de violence » », où il décrit les conclusions du rapport Potomac, soulignant la recommandation de fermer les camps de réfugiés contrôlés par le Polisario parce qu’ils sont « Ils sont un terrain de recrutement pour les terroristes, les trafiquants et d’autres entreprises criminelles. »

    De plus, l’équipe a organisé une interview pour Alexander avec Jennifer Rubin, du blog « Right turn » du Washington Post. Son commentaire, « Afrique du Nord : le terrorisme en hausse », a été publié le matin de l’événement, puis republié et cité par plusieurs autres médias, dont Forbes et The Daily Globe. La MAP a également publié un article sur l’étude de l’ICTS, « Un rapport à Washington appelle à la fermeture des camps du Polisario à Tindouf », qui a été repris par des médias marocains et autres, dont Le Matin, E-Marrakech, Rue20, Sahara News, Sahel Intelligence, et édition des lecteurs.

    Un rapport de février 2012 du Centre d’études stratégiques de l’Afrique, « Coopération en matière de sécurité régionale au Maghreb et au Sahel – L’ambivalence pivotale de l’Algérie », a cité les données sur le terrorisme fournies par l’équipe à partir du rapport 2011 de l’ICTS sur le terrorisme au Maghreb et au Sahel.

    L’ambassadeur Ed Gabriel est l’auteur d’un éditorial intitulé « Arrêtez de subventionner le terrain de recrutement des terroristes et des trafiquants », qui a été publié sur le « Congress Blog » en ligne de The Hill. qui est distribué au Congrès et aux médias.

    Résultats :

    En février, les efforts de l’équipe de Washington pour mettre en évidence auprès du public américain les inquiétudes concernant la montée du terrorisme dans la région et la connexion avec le Polisario ont généré plus de 360 ​​placements médiatiques positifs et 24,8 millions d’impressions médiatiques favorables.

    Activités du Congrès

    Le Congrès était en session pendant trois semaines en février et l’équipe de Washington a commencé le processus annuel de réunion d’information en personne avec chaque bureau du Congrès, rencontrant vingt-quatre bureaux. Il a également continué à diffuser les principaux messages des campagnes à venir :

    -Discréditer le Polisario

    -Cibler l’aide en dehors de l’administration des camps et vers la promotion de solutions durables
    -Renforcer le soutien aux faits sur le terrain

    -Promouvoir le Maroc en tant que leader dans la région, en particulier les réformes de l’année écoulée , et le nouveau rôle au sein du Conseil de sécurité de l’ONU.

    Chaque bureau a reçu un briefing approfondi sur les récentes actions du Polisario, notamment : les enlèvements dans les camps, comment les camps sont utilisés comme centre de recrutement pour les terroristes et les entreprises criminelles, comment les membres du Polisario font le trafic de drogue et de biens, et comment ils se sont battus aux côtés de Kadhafi en Libye. L’équipe a également distribué le rapport de l’Institut Potomac sur le terrorisme en Afrique du Nord qui détaille ces activités et guide les membres/personnel à travers la carte décrivant les différentes forces d’instabilité opérant à proximité des camps du Polisario.

    L’Equipe est bien consciente de ce fait que les adversaires du Maroc planifient une campagne qui montrera le Polisario comme une victime. Notre plan, à partir de ces réunions et de toutes celles qui suivront, est d’informer chaque bureau, de diffuser des éditoriaux et des articles de presse qui montrent la réalité du Polisario et, en exposant la vérité avant qu’ils ne commencent leurs efforts, de continuer à minimiser la capacité du Polisario à gagner des partisans au Congrès.

    L’équipe de Washington est restée en contact avec les principales circonscriptions du sous-comité des crédits pour la campagne Facts on the Ground. Il a informé les principaux représentants de la réaction initiale du Département d’État à la langue, à savoir que le Département était conscient de la langue et essayait de décoder ce qu’il fallait faire, le cas échéant. Les principaux représentants ont ensuite soumis des questions à la secrétaire sur la manière dont elle prévoyait de mettre en œuvre le langage. Ces questions de suivi montrent qu’il s’agit d’une question importante pour le Congrès et obligeront le Département d’État à commencer à répondre à des questions directes sur la question.

    Regarder vers l’avant

    L’équipe prévoit d’organiser au moins une trentaine d’autres briefings en mars, et diffusera également le dernier éditorial de l’ambassadeur Gabriel sur les camps du Polisario à notre auditoire du Congrès, ainsi que toutes les informations crédibles sur le Polisario qui renforcent notre forte campagne pour le discréditer. Nous continuerons à mettre l’accent sur les problèmes de sécurité dans la région et nous aiderons éventuellement à organiser une séance d’information au Congrès sur les dangers posés par les camps, tant sur le plan sécuritaire qu’humanitaire. Enfin, nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec les responsables du Congrès sur la mise en œuvre des faits sur le terrain.

    MATIC*

    MATIC a tenu une réunion de groupe avec l’équipe des représentants américains au commerce responsable de la région MENA, qui s’est rendue au Maroc plus tard dans le mois, au cours de laquelle nous avons eu une discussion approfondie sur la nécessité de donner la priorité au Maroc avec la Tunisie et la Libye à l’avenir. Le personnel de l’USTR se rendant au Maroc était également en contact avec l’ambassadeur, qui les a aidés à préparer leur voyage.

    MATIC a rencontré le directeur régional de l’Aspen Institute pour NAPEO dans le cadre du suivi de la conférence de Marrakech. Ils envisagent une délégation maghrébine aux États-Unis en mai et ont voulu évaluer la faisabilité d’un tel programme puisqu’il inclurait à la fois la participation des secteurs privé et public.

    MATIC a organisé une série de rencontres pour le directeur du bureau d’AMDI à New York avec diverses agences et associations à Washington qui ont un impact sur la promotion du Maroc aux États-Unis. Il s’agissait notamment de la Chambre de commerce américaine, du Département du commerce, de l’OPIC, de l’EX-IM Bank, de la Chambre de commerce nationale américano-arabe, de l’ambassade du Maroc et du MATIC.

    Une autre rencontre d’importance pour le Maroc a été avec Shelly Porges, directrice du Global Entrepreneurship Program, qui ouvre un projet au Maroc, désormais prévu en mars. Elle est en contact avec l’Ambassade pour une assistance dans le lancement du projet.

    MATIC a continué à fournir aux entreprises américaines des informations sur les opportunités de commerce et d’investissement au Maroc dans divers secteurs.

    MACC*

    Tout au long du mois de février, le personnel du MACC a participé à un certain nombre d’événements sur le Maghreb et le Moyen-Orient, notamment un forum sur les armes manquantes de la Libye organisé par le Stimson Center ; une discussion sur le printemps arabe organisée par la Henry Jackson Society à Capitol Hill ; un panel sur la liberté d’expression au Moyen-Orient organisé au National Press Club ; et une conférence sur le printemps arabe et les défis de la reconstruction organisée par l’Institut américain pour la paix.

    L’équipe de Washington a informé le programme des officiers supérieurs / officiels du Centre d’études stratégiques du Proche-Orient et de l’Asie du Sud de l’Université de la Défense nationale sur le rôle du Centre marocain américain. Y ont participé de hauts responsables militaires et gouvernementaux de la région, dont deux diplomates du ministère des Affaires étrangères à Rabat.

    Ambassadeur Edward Gabriel

    *Moroccan American Trade & Investment Center

    *Moroccan American center for communication

    #Maroc #Etats_Unis #Sahara_Occidental #Front_Polisario #Lobbying #Edward_Gabriel #Sahel #Terrorisme