Catégorie : Maroc – Etats-Unis

  • Etats-Unis : Visite de l’Ambassadeur Bouhlal en Utah

    Etats-Unis : Visite de l’Ambassadeur Bouhlal en Utah

    Etats-Unis, Maroc, Rachad Bouhlal, Salt Lake City, Gary Herbet, Brigham Young  University, Eglise mormon,

    L’Ambassadeur Rachad Bouhlal a effectué une visite de travail a Salt Lake City, capitale de l’Utah, où il rencontré le Gouverneur de l’Etat, M. Gary Herbert qui a rendu hommage au rôle joué par le Royaume pour la stabilité dans la région et souligne qu’il souhaitait développer des relations plus étroites avec le Maroc, pays qui entretient un partenariat avec l’Utah depuis 2003.

    Il a ensuite procédé, aux côtés des autorités locales et du Président de la «  Brigham Young University,  BYU  », à l’inauguration de l’exposition Intitulée « Beauté et Croyance : Ponts avec les Arts de la Culture Islamique » tenue dans la ville de Provo.

    Unique dans son approche, cette exposition est une introduction à l’art et la culture islamique du septième siècle à nos jours. Elle aspire à apporter une meilleure compréhension de la culture Islamique aux Etats Unis en présentant plus de 250 œuvres provenant de dix différents pays et de collections privées dont des manuscrits uniques prêtés par la Bibliothèque royale. Après la ville de Provo dans l’Utah, l’exposition sera présentée à Indianapolis (Indiana), Newark (New Jersey) et Portland (Oregon).

    L’Ambassadeur a également eu un entretien avec le General Major Brian Tarbert, responsable de la National Guard de l’Utah qui a réuni son équipe pour un briefing sur le rôle de la National Guard et sa coopération avec le Maroc.

    Cette garnison fait partie de la première ligne de défense des Etats Unis mais peut être également appelée à intervenir en cas de catastrophes naturels comme les ouragans, inondations et tremblements de terre. A la suite du tremblement de terre qui a frappé la ville d’Al Hoceima, la National Guard avait fourni du matériel d’urgence. Parmi les huit partenariats en Afrique, celui avec le Maroc qui couvre le domaine médical, engineering, les catastrophes naturelles et les pandémies, est le plus actif, a-t-il soulignée. Dans le cadre des contacts réguliers entretenus avec notre pays, le General Tarbert se rendra au Maroc en avril prochain, a la tête d’une délégation de la National Guard.

    Cette visite a permis au diplomate marocain de s’adresser à la chambre de Commerce de Salt Lake City pour exposer l’évolution des relations économiques entre les deux pays et en particulier à la faveur de l’accord de libre échange Maroco-américain.

    Il a eu l’occasion de s’adresser, à la demande du doyen de «  Brigham Young  University», aux étudiants en sciences politiques et relations internationales sur le thème du printemps arabe et la place toute particulière du Royaume. BYU est la plus grande université de l’Etat avec 33 000 étudiants.

    Il a enfin mis à profit ce deplacement pour rencontrer les responsables de « Jesus Christ Church of Latter Day Saints », église Mormone qui compte 14 millions d’adeptes. L’objectif de cette demarche est de contrer les activités du polisario qui semblent avoir ciblé les grandes Eglises aux Etats-Unis pour ralier les decideurs americains à sa cause. D’autant plus que le candidat republicain Mitt Romney, probable adversaire du president Obama lors de la prochaine election presidentielle est egalement un adepte de cette église.

    Cette église mormone au poids considérable en Amerique, qui s’interdit toute action de proselytisme, a marqué son admiration envers les efforts et progrès realisés par le Maroc sous la conduite de Sa Majesté le Roi particulièrement en matière de developpement humain, une thématique qui selon les responsables de cette église est en parfaite harmonie avec leurs actions humanitaires au Maroc, engagées depuis des années avec le ministère des affaires sociales.

    #Maroc #Etats_Unis #Rachad_Bouhlal #Utah

  • Entretien au Département de la Défense américain

    Entretien au Département de la Défense américain

    Maroc, Etats-Unis, défense, sécurité, Sahel, Algérie, Libye, African Lion, Amanda Dory,

    Destinataire principal :CAB/1 – CAB/2 – SG
    Destinataire CC :DG7/6
    Transmission :Cryptée
    Référence :

    Objet : Entretien au Département de la Défense américain avec la Sous-Secrétaire adjoint chargée de la stratégie, Mme Amanda Dory.

    J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que j’ai eu un entretien, le 27 février 2012, au Département de la Défense américain, avec Madame Amanda Dory, Sous-Secrétaire adjoint chargée de la stratégie. J’ai été accompagné, lors de cette réunion, par le Colonel Mohamed Anesrif, Attaché Militaire de notre pays aux Etats-Unis.

    Du coté américain, le Général Christopher Leins, Directeur de la région Afrique au Joint Chiefs of Staff et Mme Niki Gurwith, Desk Maroc au Département de la Défense, ont également pris part à cette réunion.

    La responsable américaine m’a fait part de la satisfaction de son Département de la qualité des relations militaires et politico-militaires entre nos deux pays, ainsi que de l’assistance que notre pays a apportée durant la crise libyenne.

    Tout en soulignant le caractère évolutif du volet militaire de la coopération bilatérale, elle a ajouté que le statut des accords cadre de coopération militaire entre nos deux pays, et dont les textes de base ont été discutés lors du dernier Defense Consultative Committee (DCC) tenu en avril 2011, sont en cours de finalisation. Elle a également salué la partie marocaine pour le bon déroulement des négociations en vue de moderniser les accords cadre de coopération militaire entre nos deux pays.

    Mme Dory a également soulevé la question de la sécurité dans la région sahélo-saharienne en mettant l’accent sur la nécessité d’y instaurer une zone de paix et de sécurité, particulièrement face aux vents de changements que connaissent quelques pays de la région. Elle s’est interrogée sur l’impact qu’aurait un rapprochement sécuritaire entre le Maroc et l’Algérie sur la réduction et éventuellement l’élimination des menaces sécuritaires émanant de la région sahélo-saharienne.

    La responsable américaine m’a informé que la prochaine session du DCC se déroulera à Washington. C’est dans ce sens qu’elle a voulu s’enquérir des préférences de notre pays quant à la meilleure période pour la tenue de cette réunion.

    Le Général Leins a, quant à lui, relevé l’importance des exercices militaires bilatéraux que nos deux pays organisent de manière régulière (African Lion, etc…). Il a ajouté qu’il serait opportun de transformer certains de ces exercices militaires bilatéraux en exercices multilatéraux et ce, dans le cadre de l’OTAN, par exemple.

    Pour ma part, j’ai souligné l’excellence des relations militaires entre nos deux pays en mettant en exergue les partenariats existants (partenariat avec la Garde Nationale de l’Etat de l’Utah, les accords en cours de négociation/finalisation, etc…).

    J’ai saisi l’opportunité de briefer mes interlocuteurs sur la situation dans notre région dans le contexte du « printemps arabe » en mettant l’accent sur l’expérience unique de notre pays en matière de réformes tous azimuts lancées sous la conduite de Sa Majesté Le Roi, Que Dieu L’Assiste.

    J’ai briefé les responsables américains sur la situation au Sahel, en mettant l’accent sur le flux des armes et missiles de types MANPADS en provenance de la Libye. J’ai relevé la disposition du Maroc à apporter le soutien nécessaire en vue de mettre fin à la situation d’insécurité causée par le groupe terroriste AQMI (lutte contre toutes les sortes de financement du terrorisme, le trafic en tous genres, etc…)

    J’ai également saisi cette occasion pour expliquer à mes interlocuteurs la dynamique nouvelle que connaît notre région, particulièrement entre le Maroc et l’Algérie et ce, en notant que la coopération sécuritaire connaîtra un renforcement grâce à la signature d’un accord allant dans ce sens.

    Au sujet de la coopération du Maroc avec l’OTAN, j’ai précisé que notre pays adopte une stratégie multidimensionnelle en matière de coopération sécuritaire et que le cadre du Dialogue Méditerranéen de l’OTAN est un cadre complémentaire aux autres instances de coopération que ce soit au niveau bilatéral, régional ou international. C’est dans ce sens que l’Attaché Militaire, le Colonel Anesrif, a évoqué l’Accord « Active Endeavour », dont l’échange de lettres entre l’OTAN et notre pays a été signé en juin 2008.

    L’Ambassadeur

    Rachad Bouhlal

    #Maroc #Etats_Unis #USA #Algérie #Libye #Sahel

  • Bouteflika: Nous avons un voisin qui a des frontières mobiles

    Abdelaziz Bouteflika, Algérie, Maroc, Sahara Occidental, Henry Kissinger,

    « Nous avons un voisin qui a des frontières mobiles. » C’était l’expression utilisée par le Ministre des Affaires Etrangères algérien, Abdelaziz Bouteflika pour qualifier les ambitions expansionistes du Maroc. L’occasion est un face-à-face avec le Chancelier américain, Henry Kissinger tenu le 17/12/1975, un peu plus d’un mois après l’agression marocaine contre le peuple du Sahara Occidental.
    Les propos se trouvent dans un document déclassé par le Département d’Etat américain dont voici l’extrait concernant le problème du Sahara occidental. Voici son contenu intégral:

    K : Let’s talk about the Sahara. You should know we put no pressure on Spain for any particular solution. In fact, we attempted to dissuade the King Hassan II for marching in. Did you hear what Moynihan said? He said if the russian took over the Sahara, there would soon be a shortage of sand (laughter) We frankly want to stay out of the Sahara question. It is not a heroic posture.

    B: I Think if we want to adresse the problem correctly we are obliged to speak frankly, and directly. The problem of the Sahara is a precedent for the world ans is a problem whiwh is important also for the Middle East.

    K : Why for the ME?

    B: If there is an accord between Egypt, Syria, Jordan and Israel, do you think also that the Arab world would abandon the Palestinians? It is the same problem; You can’t abandon the people of Sahara, or anymore the people of Namibia. We have Morocco and Mauritania involved, and they try to settle it. Now there is a decision of the International Court of Justice.

    K: It was ambiguous.

    B: No, it considered each side’s brief in detail and came out for the one peaceful solution.

    K: I don’t know what self-determination means for the Sahara. I can understand it for the Palestinians, but it is a alightly different problem.

    B: The population of Qatar is no more important.

    K : But they had a sheikh. They had an independent state.

    B : But they can be independent also. Have you been to Dubai?

    K : No. Because our security people think my reception would be too enthusiastic. They won’t let me (laughter)

    B : I don’t think either side – those who encouraged ou or thoe who discouraged you – have any right to do so. They are countries that are worthy of being seen.

    K : What will happen in the Sahara?

    B : I would want to see if you could give your consideration to proposing a solution, because it i important.

    K : What solution?

    B : There is only one kind of solution. It is a problem of principle. There could be a referendum, and Algeria would accept the results of the referendum. If they want to be with Morocco or with Mauritania, Algeria would have no problem. Or to be independent.

    K: Can the referendum take place while the Moroccans are there?

    B : There would have to be guarantees. There can’t be a referendum under a bayonet. They could have done it under the Spanish, because they were leaving.

    K : The mauritanians are there too. Did they split it half and half?

    B: Maybe half and half, but there are many aspects of the problem. Fishing; there is the political problem and the economic problem and the sovereignity problem. It is absolutely excluded that Morocco follow neither the ICJ pr the UNO. The Ivory Coast can’t judge right. One of the judges on the ICJ said it was a question of monarchical solidarity. He told me. In the Hague.

    K : One of the few international bodies which you don’t dominate.

    B: It’s the same for the U.S.!

    K : I repeat, we have no interest in the problem, as such.

    B : But you, yourself, should look at it.

    K : Why?

    B: Because you work with great subtetly. I have to tell you frankly – perhaps it was not by you.

    K : It was done by you.

    B : Your position was one of principle, it was very clear. Your presse – Newsweek, The New York Times – were very objective on the problem. And we find that the U.S. could have stopped the Green March. The U.S. could have stopped it, or favored it.

    K : That’s not true.

    B : We think on the contrary that France played a crude role. There was no delicacy, no subtlety. Bourguiba, Senghor – they tried to use what influence remained in France/ bongo. No finesse, no research. I don’t know if thi corresponds to our situation; but there are sentiments, an we were very affected because we thought it was an anti-algerian position.

    K : we don’t have an anti-algerian position. The only question was how much to invest. To prevent the Green March would have meant hurting our relations completely with Morocco, in effect an embargo.

    B : You could have done it. You could stop economic aid and military aid.

    K : But that would have meant ruining our relations with Morocco completely.

    B : No. The king of Morocco would not have gone to the Soviets.

    K : But we don’t have that interest in the Sahara.

    B : But you have interests in Spain, ans in Morocco.

    K : And in Algeria.

    B : An you favored one.

    K : I don’t think we favored ne side. We tried to stay out of it.

    B : Your role could never be marginal or devoid of interest because obviously there was military cooperation with Morocco. So, given that, you could not be neutral between Morocco and Algeria. So, I understand you had to be, or appear to be, favoring Morocco, because of that.

    K : (To Sabbagh, who is interpreting) But what the Foreing Minister complains about is that we didn’t favor Algeria. To take his position, we would have had to reverse positions completely.

    B : Maybe it would have been easy to take the principle of self-determination as a starting point. Now we have a neighbor which has mobile frontiers –with Mauritania, with Niger, and with Algeria. Moving frontiers; if Morocco occupies it with a minimum of legality, it’s a significant precedent. If in the region there is the precedent of broken frontiers, there is the risk of conflict. It’s not too late for you to aid a path to a solution. It would have to have the maximum of guarantees of the UN for a referendum, and Algeria would accept it. Neither the ICJ not the UN recognized the rights of Morocco or Mauritania.

    K : Let me think about this ans I’ll contact you through our ambassador.  When you will send us an ambassador to Washington?

    B : Effectively, your remark is pertinent. At the beginning of the year we will designate someone. I think sincerely that it is in out interest to pick someone appropriate. I will solve the problem very, very rapidly.

    K : It would be helpful if we had someone in Washington.

    B : I wan to find someone of enough stature to fit into that position.

    K : He will be well received in Washington.

    B : This is the way we think about it, Dr Kissinger, and we have established such a wonderful rapport based on cooperation, and in the economic field we have established a tremendous cooperation that we will never forget. In the political field, the Middle East, Dr Kissinger can have no complaints.

    K : No, you have been very helpful.

    B : If you had a problem with Cuba or Vietnam or Cambodia, we would be very glad, discreetly…

    K : Our UN people don’t always understand our relationship. But I agree we have had a very positive relationship, which I have valued.

    K : I repeat and emphasize we are true friends. We have nothing to hide; we don’t maneuver. Just this gesture that we are here at the table as your guests indicates it. You could have said, « Let’s go off into a corner somewhere. »

    K : Exactly. Let me into the question of a referendum.

    B : Yes, you said provided withdrawal is not a factor. But it must be also provided there are enough strong guarantees that the people can decide freely. You know assassinations can be rife. We don’t want remaining problem. Genocide.

    K : in the Sahara?

    B : I’m completely positive. It is a problem of ingterests. I don’t know why Mauritania wants frontiers like that or why Algeria has to be frightened. It is not healthy. If Morocco and Mauritania partition it, it is not politics.

    K : We have not played a very acive role. Because we have enough problems wigthout taking on new ones. But I will look into it and I will be in touch.

    B : Think about it.

    K : I will think about it.

    B : I don’t think you want a new state in the region.

    K : If it had developed, we would have accepted it. Guinea Bissau, Cape Verde, we have accepted.

    B : There is great wealth there. In 10 or 12 years, it will be the Kuwait of the region.

    K : But we didn’t oppose it. We had no particular interest.

    B : The equilibrium that we worked fot in the region, it is important that it be maintained. I don’t have the feeling that in the region your interests coincide with disorder.

    K : I agree with you.

    B : I was astonished to see France and Tunisia working together as « Mediterranean powers ». With the problems in the Middle East and Cyprus, with the problems existing in Maghreb, to speak of the Mediterranean is to be optimistic.

    K : We were basicalle inactive. We were not doing a great deal on either side. We didn’t help you, but not Morocco either.

    B : In the Middle East you have seen the situation of occupation of territory, and fait accomplis, and everyone speaks of negotiations. If you speak with the Mauritanians, there is no reason to defy the decision of the ICJ. It was the Ivory Coast and the others. I woud add this whatever elements favored Morocco were disintoxicated after the decision of the ICJ. It was a kind of mystification.

    K : Let me think about what if anything can be done. I’ll think about it. I never like to promise anything I cannot do.

    B : If you can.

    #Maroc #Algérie #Abdelaziz_Bouteflika #Sahara_Occidental #Henry_Kissinger

  • Etats-Unis: L’Algérie ciblée par le lobby pro-marocain

    Etats-Unis: L’Algérie ciblée par le lobby pro-marocain

    Maroc, Algérie, Etats-Unis, Marco Rubio, Sénat américain, Ukraine, Russie,

    par Abdelkrim Zerzouri

    Faut-il prendre au sérieux ou classer dans la case du ridicule cette récente sortie du sénateur républicain Marco Rubio, qui a sommé Washington de prendre des sanctions contre l’Algérie, tout simplement parce que «l’Algérie achète des armes à Moscou». L’Algérie est ainsi jugée par ce sénateur coupable de renflouer les caisses de la Russie, dans des moments où les Occidentaux et les Américains cherchent à affaiblir Moscou depuis le lancement de son opération militaire spéciale en Ukraine, en lui imposant notamment des sanctions économiques, voire des sanctions tous azimuts, jamais engagées dans l’histoire contemporaine contre un quelconque pays.

    Dans ce contexte, il a dans une lettre adressée au Secrétaire d’Etat, Antony Blinken, exprimé «son inquiétude quant aux achats de matériel de défense en cours entre l’Algérie et la Russie».

    Dans une démocratie, la liberté de parler ou de tenter d’orienter la politique dans le sens d’une vision aussi mal inspirée soit-elle est garantie, mais pour faire dans la correction et ne pas afficher une position anti-algérienne, qu’on soupçonne commandée par des parties externes, le sénateur en question aurait été plus adroit s’il avait ajouté une longue liste de pays clients traditionnels de Moscou en matière d’achats d’armements russes, notamment. Pourquoi donc ne citer que l’Algérie dans cette lettre ? On voit bien que ce sénateur a bien choisi son moment, marqué par une accentuation des tentatives d’isolement de Moscou sur les plans économique et diplomatique.

    Les Etats-Unis ont bien tenté de rallier tous les pays du monde au point de vue partagé par les Occidentaux et les Américains à propos de la crise en Ukraine, mais ils n’ont rien pu faire contre les positions franches et déterminées qui ont été adoptées par les pays africains et arabes notamment, qui n’ont pas condamné la Russie à l’ONU et n’ont pas manifesté leur adhésion aux sanctions économiques décidées contre la Russie. C’est encore inimaginable dans l’actuel contexte de penser qu’une pareille initiative aboutisse à quelque chose de sérieux. Pour renforcer son aspect parodique, il faut juste voir combien l’Algérie est sollicitée en ces moments de toute part par les Européens pour son gaz, et saluée par tous pour sa politique de non-ingérence et de non-alignement, plaidant pour la paix dans le monde.

    Lors d’une récente rencontre en marge des travaux de la 77e session de l’Assemblée générale de l’ONU qui se tient à New York, M. Sergueï Lavrov a insisté auprès de M. Lamamra sur l’invitation adressée au président de la République Abdelmadjid Tebboune par son homologue russe, Vladimir Poutine, pour effectuer une visite officielle à Moscou. Pour dire que les relations entre Alger et Moscou sont hors de portée de ceux qui veulent régenter le monde selon leur goût.

    Le Quotidien d’Oran, 26/09/2022

    #Maroc #Algérie #Etats_Unis