Catégorie : Maroc

  • Affaire Radi: Les Pays Bas demandent des éclaircissements

    Maroc, Pays, Omar Radi, Espionnage, #Maroc, #PaysBas, #Omar_Radi

    Les Affaires étrangères demandent des éclaircissements au Maroc sur une accusation d’espionnage
    Le ministère des Affaires étrangères demande au Maroc de clarifier l’accusation selon laquelle le journaliste marocain Omar Radi aurait espionné pour les Pays-Bas.

    Selon le ministre sortant Ben Knapen, le cabinet sortant « rejette » les accusations d’espionnage. « Et ce message a été immédiatement transmis à l’ambassadeur du Maroc à La Haye à un haut niveau officiel », a-t-il écrit à la Chambre basse jeudi.

    Radi a été condamné à six ans de prison en juillet. Par la suite, les médias ont rapporté qu’il avait été condamné, entre autres, pour espionnage au profit des Pays-Bas. Ce n’est que la semaine dernière que le ministère a pu accéder à une partie du jugement. Il indique que Radi a également été condamné pour des activités d’espionnage présumées pour l’ambassade des Pays-Bas dans la capitale Rabat. Le maintien des contacts avec les journalistes fait partie du travail régulier de l’ambassade, souligne M. Knapen.

    Complètement ridicule

    Radi a précédemment qualifié toutes les accusations de « totalement ridicules ». Il a notamment enquêté sur la corruption et les violations des droits de l’homme dans ce pays d’Afrique du Nord. L’appel est toujours en cours.

  • Marocleaks : L’ONU et l’UE agacées

    Maroc, ONU, Union Européenne, Sahara Occidental, Christopher Ross,

    L’étau se resserre sur la diplomatie marocaine, notamment pour ce qui est du dossier du Sahara occidental. Cette vérité cachée au peuple marocain par le palais royal est révélée par le «hacker» Chris Coleman qui, en publiant un document officiel prouve que la communauté internationale est agacée par l’entêtement du Maroc à vouloir bafouer le droit international et la Charte des Nations unies.

    L’ONU, les Etats-Unis, la France et l’Union européenne ont exprimé leur soutien total au diplomate américain Christopher Ross, envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU, ainsi qu’au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Le Maroc tente vainement d’obtenir le remplacement de ce diplomate américain par un autre qui cautionnerait son occupation du Sahara occidental. La position de l’Union européenne (UE) a été exprimée par Mme Catherine Ashton dans une note envoyée à l’ambassadeur marocain à Bruxelles et révélée par le hacker Chris Coleman.

    «Soyez rassurés que la Haute représentante soutient les efforts du secrétaire général des Nations unies en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations unies, et notant le rôle et les responsabilités des parties à cet égard.»

    L’UE est préoccupée par la longue durée de ce conflit et espère que le retrait par le Maroc de sa confiance en Christopher Ross, envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies, ne retardera pas d’avantage les négociations. La Haute représentante marque son soutien à la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies 2044 (2012) du 24 avril 2012 prorogeant le mandat de la Minurso au Sahara occidental jusqu’au 30 avril 2013.

    La Haute représentante note, en particulier, que la résolution souligne l’importance de l’amélioration de la situation des droits de l’homme au Sahara occidental et dans les camps de Tindouf. Elle encourage aussi les parties à collaborer avec la communauté internationale pour mettre au point et appliquer des mesures indépendantes et crédibles qui garantissent le plein respect des droits de l’homme, en gardant à l’esprit les obligations découlant du droit international.

    La dite résolution se félicite également de l’ouverture des commissions du Conseil national des droits de l’homme à Dakhla et El Ayoun, et les mesures prises par le Maroc pour assurer un accès sans réserves ni restrictions à tous les titulaires des mandats relevant des procédures spéciales du Conseil des Nations unies des droits de l’homme.

    Tous les acteurs concernés directement ou indirectement par la question du Sahara occidental partagent la position de Mme Ashton, à savoir le soutien total au représentant personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, la nécessité de résoudre ce conflit de longue date par la voie des résolutions des Nations unies, le respect des droits de l’homme dans le territoire sahraoui et la participation de la population sahraouie dans l’exploitation de ses ressources naturelles», est-il écrit dans ce document révélé par Chris Coleman.

    #Maroc #SaharaOccidental #ONU #UE #ChristopherRoss

  • Maroc : La DGED derriére la manipulation du MAK

    Tags : Maroc, Algérie, MAK,

    La boite mail de Mourad El Ghoul, chef de Cabinet de Yassine Mansouri, continue de dévoiler les secrets de la DGED.

    Parmi les secrets les mieux entretenus par ce service de renseignement, les liens qu’il entretient avec le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK), dirigé par Ferhat Mehenni, dont les relations avec d’autres services étrangers, y compris le Mossad, sont avérés, moyennant argent.

    Il est maintenant établi que les Marocains ont fourni assistance à Ferhat Mehenni pour fomenter une insurrection dans la région de Kabylie, sans évaluer ces conséquences devastatrices, pas seulement pour l’Algérie mais également au Maroc, en proie aussi à plusieurs mouvements insurrectionnels indépendantistes, notamment dans la région du Rif.

    Comme le prouvent ces emails, Mourad El Ghoul demandait à ses acolytes Ahmed Charai, Nadia jalfi, Abdelmalek Alaoui, Karim Bouzida, Claude Moniquet, Ali Bahaijoub, Jean Louis Martinelli, Hasna Daoudi, Said Ida Hassan, Sidy Gay etc…, d’écrire des articles au titre accrocheur tels que « Violence algériennes anti-Kabyle » ou « violences policiéres en Kabylie », pour tromper l’opinion internationale sur la réalité des choses. Mourad El Ghoul entretenait des contacts avec des membres du MAK utilisant les adresse mail postmaster@makabylie.org et president@makabylie.org.

    Il y a lieu de rappeler que les services de renseignement du Maroc ne sont pas à leur premiére action malveillante à l’égard de l’Algérie. Ils ont déjà manipulé l’organisation terroriste GIA, à laquelle ils ont aussi fourni assistance dans la mise en place de filiére d’acheminement d’armes à partir de l’Europe durant les années 1990.

    Le cas de l’ex chef du GIA, Layada, est un exemple édifiant de la manipuation du Maroc du terrorisme islamiste.

    A travers cette manipulation, le Maroc voulait affaiblir l’Algérie afin de priver les Sahraouis de leur soutien traditionnel dans leur lutte pacifique contre le colonialisme Marocain. mais c’était peine perdue.

    De même pour le Mouvement subversif de Ferhat mehenni, la DGED croyait qu’en alimentant un mouvement insurrectionnel en Kabylie, elle allait gagner la bataille diplomatique contre l’Algérie sur le dossier du Sahara Occidental.

    Ce pays s’est de nouveau trompé dans ses calculs, car ceci n’a pas empêché le Polisario d’enregistrer plusieurs victoires diplomatiques ces dix derniéres années sur la scéne internationale. Pire encore, la campagne pro-amazighe menée par la DGED marocaine en vue de déstabiliser l’Algérie s’est retournée contre l’Etat marocaine. Ella a ravivé le sentiment nationaliste dans la région du Rif où la population a été marginalisée, réprimée et humiliée depuis les années 1950. C’est dire que l’arroseur a été arrosé.

  • Mission d’une délégation d’eurodéputés du Groupe S&D au Maroc

    Tags : Maroc, Parlement Européen, Qatargate, Moroccogate, corruption, Groupe S&D,

    -Confidentiel-
    Compte rendu de mission du 20 au 24 juin 2013.

    Objet : Mission d’une délégation d’eurodéputés du Groupe S&D au Maroc.
    Une délégation composée de 6 eurodéputés du Groupe S&D du Parlement européen ainsi que du Secrétaire général adjoint du groupe ainsi que de conseillers et assistants politiques, s’est rendue au Maroc du 20 au 24 juin 2013.

    La délégation était présidée par :
    Mme VERONIQUE DE KEYSER, (Belgique) : Vice-présidente du groupe de l’Alliance progressistes et Démocrates, chargée des affaires étrangères, et membre de l’intergroupe «Sahara occidentale» au parlement européen;

    Membres de la délégation:

    Mme. ANA GOMES (Portugal), membre de la commission des affaires étrangères et de la sous-commission « droits de l’homme » et membre de l’intergroupe «Sahara occidentale » au parlement européen;
    Mme. MUNIZ DE URQUISA, (Espagne), membre de la commission des affaires étrangères au parlement européen;
    M. NORBERT NEUSER, (Allemagne), membre suppléant de la commission des affaires étrangères et Président de l’intergroupe «Sahara occidentale » au parlement européen;
    M. PIER ANTONIO PANZERI, (Italie), président de la délégation Maghreb au sein du parlement européen et co-président de la commission parlementaire mixte Maroc-Union européenne;
    Et M. GILLES PARGNEAUX, (France), président du groupe d’amitié Maroc-UE au parlement européen;

    Ainsi que :
    M. JAVIER MORENO SANCHEZ, (Espagne), secrétaire général adjoint du groupe de l’Alliance progressistes et Démocrates et ex-député au parlement européen;

    Et de Conseillers et assistants dont :
    Mme. EMMANUELLE LE TEXIER, conseillère politique à la division du Maghreb arabe du groupe de l’Alliance progressistes et Démocrates- France;
    M. FRANCESCO GIORGI, Italie, assistant de M.PANZERI;
    M. KARL PINCHERELLE, France, assistant de M.GILLES PARGNEAUX et;
    M. INGO SCHIERMEYER, Allemagne, assistant de M. NEUSER.

    Reçue au Salon d’honneur, la délégation européenne est arrivée à l’aéroport Med V de Casablanca en provenance de Bruxelles le 20 juin 2013.
    Les membres de la délégation ont été reçus le même jour  jeudi 20 juin 2013:
    Au siège du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération par M. Youssef AMRANI, Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ;
    Au siège au Parlement (Chambre des Conseillers- Salon Oukacha) par M Abderrahim Atmoun, Co-président de la Commission parlementaire mixte Maroc-UE. ;
    A la résidence de M. Driss LACHGAR, Premier secrétaire de l’USFP qui a organisé un Dîner de travail en l’honneur de la délégation en présence des membres du parti de l’USFP. Etaient présents : M. Lachgar, M Doumou, M. Radi, M Lmalki, M Chami, M Amer, M Chbaatou, Mme Khaoula Lachgar, Mme Wafae Hajji, Mme Fatiha Sedass, M Mjahed ainsi que M Jeddaoui.

    Le Vendredi 21 juin 2013, la délégation européenne a rencontré :
    M. Mohammed Essabbar, Secrétaire général du Conseil National des Droits de l’Homme ;
    M. Karim GHELLAB, Président de la Chambre des Représentants ;
    M. Mohamed Cheikh BIADILLAH, Président de la Chambre des Conseillers ;
    M. Abderrahim ATMOUNE Président la Commission parlementaire mixte Maroc-UE, lors d’un Déjeuner de travail offert en l’honneur des membres de la délégation au restaurant Villa Mandarine;
    En début d’après midi, la délégation s’est rendue par avion à la ville de Laayoune via Casablanca et a été reçue à 19h30 par M. Khalil DKHIL, Wali de la région Laayoune-Boujdour-Sakia El Hamra, qui s’est entretenu avec la délégation en présence des autorités de la ville et leur a ensuite, offert un diner à Dar Diafa de Laayoune.

    Le samedi 22 juin 2013 :
    8h30 – 9h45 : Siège de la MINURSO à Laayoune. La délégation s’est entretenue avec M Ibrahima NJIE, malien assistant de M Wolfgang Weisbord-Weber, Représentants spécial du Secrétaire général et chef de la MINURSO ; A noter que les traducteurs n’ont pas été convié  à cette rencontre.
    9h50-12h20 : Visite de Aminatou Haidar à son domicile sis quartier Al Qods à Laayoune, en présence des membres de la CODESA (Collectif des défenseurs des droits de l’Homme au Sahara). Y étaient présents : Larbi Messaoud, Allal Latif, Ali Salem Tamek, Mohammed Salem Lakhal et Gaoudi Lafdili ; (Activistes Séparatistes) A noter que les traducteurs n’ont pas été convié  à cette rencontre.
    12h30 : Déjeuner des membres de la délégation au Restaurant Josefina à Laayoune ;
    14h-1510 : La délégation européenne s’est rendue au domicile d’Ibrahim Dahane sis avenue Mekka. Etaient présent les membres de l’ASVDH (Association Sahraouie des victimes de violations graves des droits de l’homme) dont Djimie El Ghalia et Mohammed Meyara ; (Activistes séparatistes) ; A noter que les traducteurs n’ont pas été convié  à cette rencontre.
    15h20-16h20 : Visite au domicile de Mohammed Daddach au quartier Erac en présence de Mustapha Dah. CODAPSO (Comité de défense du droit à l’autodétermination), (Activistes séparatistes). Les traducteurs ont été sollicités pour cette visite.

    16h30- 18h00 : Visite au domicile de Lahbib Salhi à Hay el kassam. Une rencontre a eue lieu avec Hadhoum, Mjied Boumbi Fakir, Salem Noumria et Ahmed Ahaymed, membres de la Coordination de Gdeim Izik, (Activistes séparatistes) ; Les traducteurs ont été sollicités pour cette visite.
    18h15-19h00 : Prise de photos individuelles et photos du groupe sur les dunes de sable sur la route entre Laayoune et Foum Louad ;
    19h15 : Retour à l’hôtel Parador
    19h20 : Rencontre à la salle de réunion de l’hôtel avec Ahmed Khar et Dah Sibawayh de l’Association Unité et développement pour la Défense des Droits des séquestrés au retour. (Partie marocaine) ;
    19h50 : Une partie de la délégation dont Mme De Keyser, Mme Gomes, M Pargneaux et M Panzeri a eu une rencontre à la salle de réunion de l’hôtel avec Laghzal Ibrahim en compagnie de Baba Meyara représentants la ligue des Défenseurs de Droits de l’Homme au Sahara et les victimes des séquestrés du polisario. (Partie marocaine) ;
    19h50 : En parallèle une autre réunion à laquelle ont prit part M Norbert Neuser et Mme Muniz en compagnie d’assistants a eue lieu à la terrasse de l’hôtel avec Ahmed Eddih, Moussa Eddih, Nafeea Eddih, Khali Henna El Ghazouani et Mohammed Ali Dahbi de la Confédération Syndicale Sahraoui (CSS), (Activistes séparatistes) ;
    20h30 : M Norbert Neuser et Mme Gomes accompagnés d’assistants ont rencontré à la terrasse de l’hôtel Mohammed Alouat, Youssef Khaouaja, Fatimatou Bara, tous enfants des retraités de Fosboukraa ; (Activistes séparatistes)
    20h30 : En parallèle, Mme De Keyser, Mme Muniz, M Pargneaux et M Panzeri a eu une rencontre à la salle de réunion de l’hôtel avec Bounaaj Mohammed, acteur associatif pro marocain, en présence de Boubker El Hamdouni du Centre de la Pensée Stratégique et de la Défense de la Démocratie. (Partie marocaine), ensuite avec Hammoudi Iguilid de l’Association locale de l’AMDH (Activiste séparatiste) ;

    Le dimanche 23 juin 2013 :
    9h- 9h30 : Rencontre avec le Président du Conseil municipal M Hamdi Ould Rachid en présence des Chioukhs de la ville et les chefs de tribus ainsi que les élus locaux et des parlementaires ;
    10h00-10h45 : Prison locale de Laayoune. La délégation a demandé de rencontrer 10 prisonniers qui ont été arrêtés pour liberté d’opinion selon les eurodéputés, chose qui a été refusé par le directeur de la prison. Ensuite ils ont demandé des informations sur un détenu mineur dénommé EL Houcine Abbah. Le Directeur de la prison a confirmé à la délégation qu’il est bel et bien incarceré à la prison de Laayoune au quartier des mineurs et qu’il a été arrêté à deux reprises pour des délits de droit commun et qu’il est entrain de purger sa peine. Sa mère lui a rendu visite à deux reprises durant le mois de juin.
    11h00 : Un groupe s’est rendu au domicile de Said Denber au quartier Erraha, (Activiste séparatiste) ;
    11h00 : Un autre groupe (Mme de Keyser, Anna Gomes, Panzeri et Gilles Pargneaux) se sont entretenu à l’hôtel avec le jeune Hatim Azenag membre du parlement de l’Enfant et qui a écrit quatre articles sur les droits de l’homme et a pris part au projet d’introduction de programme sur les droits de l’homme aux enfants dans les écoles par le biais d’un programme fait entre l’académie de l’éducation nationale et son école. (Partie marocaine) ;

    Il est à noter que le rendez vous de 11h00 prévu avec Mohammed Salem Cherkaoui Mohammed Salem Saadoun CNDH n’a pas eu lieu. Les représentants du CNDH qui étaient présents à Laayoune ont informé Mme Le Texier de la délégation européenne qu’ils sont à Rabat et qu’ils n’ont pas confirmé le rendez vous avec eux.
    12h30 : Déjeuner avec le Président du Conseil Municipal caractérisé par un débat à caractère politique et a porté sur le processus du règlement du conflit du Sahara.

    14h15 : Reprise des rencontres à l’hôtel Parador.
    Groupe 1 : Avec Djimie El Ghalia de la famille des disparus sahraouis et Maalainine Souiyeh de la famille des 15 portés disparus en 2005 dans les larges de l’atlantique en essayant de rejoindre les cotes de las Palmas dans une embarcation d’immigration clandestine. Ont assisté à cette rencontre : Lalla Habouha Lakhlifi, Mme El Madkouri Salem, Hartane Hamdi, tous membres de famille des disparus (Activiste séparatiste) ;
    Groupe 2 : Avec les membres de famille des détenus de Gdeim Izik, Fatimatou Dahouar, Dafi Kouria et Ali Roubio, (Activiste séparatiste) ;
    Groupe 3 : Avec des membres du CSPRON (Comité de soutien au plan de règlement des Nations Unies et protection des ressources naturelles, Saleha Boutenguiza, Sidi Ali Salem Babite, Lahcen Dalil, Sidati Haimad, Mohammed Jaim, et Hayat El Khaldi. (Activiste séparatiste) ;

    Groupe 4 : Avec Mohammed El Mami Essalmi de l’organisation sahraoui contre la torture (Dakhla), (Activiste séparatiste) ;
    Groupe 5 : Avec Atmane Nakha et Mergen Zafri de l’Association Chems El Houriya, (Activistes séparatistes) ;
    Ensuite ils ont rencontré Lalla Ngiya Chikhi et Fekkou Lbihi, tous deux acteurs associatifs, (Activistes séparatistes) ;
    17h00 : Un groupe composé de Mme Muniz, M Panzeri, M Pargneaux, Emmanuelle Le Texier et l’Assistant de M Neuser se sont rendu au port de Laayoune pour une visite de 10 minutes en voiture.
    18h20 : Départ pour l’aéroport de Laayoune.
    18h35 : Entretien avec M Khalil Dkhil Wali de Laayoune au salon d’honneur de l’aéroport.
    22h45 : Arrivée à Casablanca
    23h30 : Installation à l’hôtel Golden Tulip de Casablanca
    23h45 : Un groupe composé de FRANCESCO GIORGI, assistant de M.PANZERI, M. KARL PINCHERELLE, assistant de M.GILLES PARGNEAUX, M. INGO SCHIERMEYER, assistant de M. NEUSER ainsi que M Neuser Norbert et M Panzeri se sont rendu à la corniche de Casablanca ou ils ont mangé à Mac Donald et ensuite pris une boisson à la brasserie d’en face Villa Fandango.

    01h15 : Le groupe est revenu à l’hôtel.
    8h30- 10h00 : Rencontre avec Mme Amina Bouayache, secretaire général de la FIDH durant le petit déjeuner au restaurant de l’hotel Golden Tulip.
    10h15 : Départ pour l’aéroport Mohammed V de Casablanca.
    11h15 : Passage par le salon d’honneur
    12h40 : Retour pour Bruxelles
    NB :
    Des véhicules de la Chambre des Représentants ont été mis à la disposition de la délégation pour assure son transport de Casablanca à Rabat et à la ville de Rabat. Quant à la visite à Laayoune, la délégation a loué 2 véhicules 4×4 et une voiture compacte.

    Le 23 juin à 11h, quand on a appris le désistement des représentants du CNDH, un journaliste de la chaine de TV RTM, dénommé Lfouiress a essayé d’avoir des informations de Mme Le Texier et cette dernière a refusé de lui parler. Par la suite, il s’est dirigé vers Mme De Keyser et a essayé d’avoir un entretien mais cette dernière a refusé. Il m’a approché et m’a demandé d’une manière agressive de lui communiquer des informations sur le déroulement de leur programme et qui venait de changer suite à l’absence des représentants du CNDH. Je lui ai signifié que je n’en avais aucune idée et que c’est eux qui font leur propre programme. Cependant, il m’a agressé verbalement et a ensuite quitté l’hotel.

    Mme De Keyser a fait une remarque concernant le journaliste qui l’a dérangé et a avancé qu’elle refuse de faire des déclarations. Elle voulait savoir quelle chaine de TV il représente. Je lui ai dit qu’il était correspondant de l’association d’Aminatou Haidar.

    J’ai par la suite informé le Gouverneur M. Charai à la Wilaya de Laayoune qui a contacté le directeur régional de la RTM. Ce dernier m’a téléphoné et m’a assuré que le journaliste ne reviendra pas à l’hotel et qu’il avait des doutes en ce qui concerne ces idées politiques et ses fréquentations douteuses et qu’il allait enquêter sur les mauvais agissements du journaliste. Par contre, le journaliste de 2M, M Lahcen, a pu avoir toutes les déclarations voulues et a assuré une couverture avec professionnalisme.

    Deux associations représentants les activistes séparatistes se sont rendues à l’hotel Parador le dimanche 23 juin à 17h et ont souhaité s’entretenir avec les membres de la délégation, Mme de Keyser a refusé de les rencontrer et a divulgué à Mme Le Texier qu’elles n’ont rien à leur avancer de nouveau et que ce sont les mêmes discours durant toute la journée.

    Mounir El Jaffali
    Conseiller diplomatique
    Chambre des Représentants

    #Maroc #UE #Parlement_européen #Qatargate #Corruption #Moroccogate #Marocgate

  • Voyages: 300 euros par avion, 3000 par bateau de fortune

    Voyages: 300 euros par avion, 3000 par bateau de fortune

    Maroc, Espagne, Migration, Union Européenne,

    L’Organisation internationale pour les migrations organise une conférence à Casa Africa pour repenser les récits sur la circulation des personnes

    Seulement 3,6 % de la population mondiale est en déplacement . C’est l’une des données avec lesquelles la semaine a commencé à Casa África, dans l’espace de l’ Organisation internationale pour les migrations , Migrando Miradas , à laquelle ont participé des étudiants en journalisme du Sénégal, de Guinée, du Maroc et de Gran Canaria, ainsi que de jeunes journalistes Espagnols . Les différents intervenants qui ont participé à cette réunion, convoquée sous la règle de Chatham House , ont clairement indiqué que les pourcentages et les chiffres sont nécessaires autant que dangereux : nous nous retrouvons avec une réalité qui, à de nombreuses reprises, est réduite à de simples données qui ne suscite plus les passions ni l’indignation.

    Pour autant, compte tenu de la vision de débordement et d’avalanche que proposent les pouvoirs publics à l’égard des déplacements de personnes —et souvent par les médias eux-mêmes—, la nécessité de rappeler que sur près de huit milliards d’habitants dans le monde, seuls 281 millions sont des personnes en déplacement ; rappelez-vous que la plupart de ces personnes qui se trouvent aux îles Canaries ( 287 826 en 2021 , selon l’ Institut national des statistiques ) sont italiennes, britanniques, vénézuéliennes, colombiennes ; rappelons que ceux qui ne viennent pas en avion (13 122 personnes en 2022), ne le font pas parce qu’ils ne peuvent pas payer un billet — embarquer sur un petit bateau coûte beaucoup plus cher — mais parce qu’ils n’ont pas d’autre choix.

    Quand on veut on peut

    L’Espagne est le cinquième pays qui a accueilli le plus de réfugiés ukrainiens depuis le début de la guerre le 24 février. Les îles Canaries en ont accueilli 3 500 . Aucun média, aucun homme politique n’a parlé d’une « avalanche massive d’Ukrainiens ».

    Contrairement à ce qui se passe avec les personnes qui viennent d’autres pays non européens où il y a aussi des guerres et des conflits, les Ukrainiens sont placés dans des centres d’accueil, de soins et d’orientation ( CREADE ) où, parmi les meubles Ikea et les ludothèques pour les plus petits, ils reçoivent tous l’attention nécessaire. Une source de fierté et aussi de honte : la situation montre que quand on veut, il n’y a pas d’obstacles bureaucratiques ni les autorités pour accueillir les personnes qui en ont besoin. La situation montre qu’il y a des êtres humains — généralement ceux qui viennent des pays africains — qui sont discriminés de manière flagrante en raison de leur lieu d’origine, de leur couleur de peau ou de leurs croyances.

    Ces réflexions et d’autres ont été échangées tout au long de la semaine entre des professionnels du journalisme des îles, tels que Nicolás Castellano, José Naranjo, José María Rodríguez, Ángel Medina, Nayra Santana ou Txema Santana , entre autres ; des professionnels de la communication tels que Dounia Mseffer (Maroc), Salif Sakhanokho (Sénégal) ou Lucas Chandellier (Guinée) de différents pays africains ; et des spécialistes dans le domaine de la migration tels que María Jesús Vega ( UNHCR ), Juan Carlos Lorenzo ( CEAR Canarias ) ou María Greco ( Association socioculturelle entre les mers ).

    Des journalistes, des professionnels et des étudiants des deux rives qui ont remis en question – et questionnent – les récits actuels que les médias utilisent pour parler de personnes qui se déplacent d’un endroit à un autre à la recherche d’une vie meilleure ou de retrouver leur famille.

    Un imaginaire qu’il faut changer
    Migrant. Migrant. Migrant. Le mot résonne dans la tête et donne naissance à tout un imaginaire qui s’accompagne généralement de pauvreté, de tristesse et de drame. Quand on parle de migrants, on ne pense pas à l’Italien qui vous sert le cornet de glace sur la promenade de Las Canteras, aux retraités anglais ou allemands qui étirent leur corps rouge sur le sable de la plage, aux nomades numériques qui viennent aux Îles pour télétravailler, car tout est moins cher ici, alors qu’ils sont répertoriés dans leur pays béni d’origine et occupent des résidences centrales — ils ont généralement plus de pouvoir d’achat — ce qui fait que les populations locales sont reléguées à la périphérie. Le terme de migrant a été utilisé d’innombrables fois dans ces conférences au cours desquelles la conclusion a été qu’en raison de l’utilisation éculée du mot, il est préférable de parler de « personnes en mouvement » .

    L’histoire est inversée mais c’est toujours la même
    Les participants à ces conférences ont également évoqué la méthode utilisée pour raconter ces arrivées, le même modèle pour compter —dans les deux sens du terme— : nombre de personnes, combien de femmes et d’hommes, combien d’enfants et de quelle nationalité. Un récit de chiffres qui annule et dépersonnalise un contexte vital, un voyage, des espoirs qui se résument à vouloir donner une vie meilleure à la famille laissée pour compte, avec la présence en creux de leur proche qui, telle une ombre , en pleine nuit, il est monté sur un petit bateau dans une mer immense et ils ne savent pas s’ils le reverront.

    En 1949, « 160 immigrés illégaux des îles Canaries arrivent au Venezuela » . C’est l’une des nouvelles qui a été présentée aux étudiants présents aux sessions de l’OIM. En 1994, le premier petit bateau est arrivé aux îles Canaries , des Sahraouis guidés par la lumière du phare d’Entallada jusqu’à Fuerteventura, qui ont mis 24 heures pour atteindre terre et qui ont été reçus à bras ouverts. De cette fête initiale, il est passé, comme l’explique Migrando Miradas , au rejet d’ Arguineguín en 2020 et aux manifestations xénophobes qui ont pour la première fois fait leur apparition dans les rues de l’île, un contexte que beaucoup ont rappelé tout au long de la semaine .

    Ce terreau de réalités déformées est ce qui a conduit à une triple augmentation des crimes de haine en Espagne cette année , la haine de ceux qui sont différents, conçus comme un ennemi commun, comme si les étrangers qui arrivent dans notre pays étaient la cause de tous nos problèmes. Et on oublie que la même situation a été vécue ici : des parents qui sont allés dans un pays qui semblait lointain, avec une nouvelle langue, des aliments différents et des paysages différents auxquels le regard et les émotions ont dû s’habituer. Et l’on oublie qu’un jour, le sens des flux migratoires – autre terme dépersonnalisant – pourra à nouveau s’inverser.

    Le sens de la circulation des personnes change : avant c’étaient les Canariens, les Espagnols, qui allaient en Amérique latine ou dans d’autres pays européens pour gagner de l’argent pour l’envoyer aux familles qu’ils laissaient derrière eux. Ces grands-parents et pères qui sont allés en Allemagne pour travailler comme livreurs et ont laissé leurs femmes avec des nouveau-nés à la maison. Maintenant, la situation est inversée. Mais ce qui ne semble pas changer, c’est le discours : on parle de « lutte », de bateaux « interceptés », de gens qui « agressent » une clôture, d’êtres humains comme quelque chose à combattre, comme quelque chose d’illégal.

    Pourquoi les gens viennent-ils ? Pourquoi quelqu’un monte-t-il dans un canoë, avec un bébé, avec un petit enfant, avec un petit sac à dos rempli de papiers mouillés, et traverse-t-il l’océan en sachant qu’il pourrait mourir ? Pourquoi quelqu’un qui récolte 2 000, 3 000, 5 000 euros ne peut-il pas se rendre en Espagne, en Angleterre ou en France en avion ? Ces questions et d’autres ont été tentées de répondre au cours de ces journées à Casa Africa avec l’OIM.

    La frontière la plus dure : la bureaucratie
    L’une des conclusions qui a été tirée est qu’il existe des mécanismes parfaitement conçus pour empêcher ces voyages , tels que des murs et des clôtures, tels que des barrières bureaucratiques qui sont cuites dans les ambassades, dans les consulats qui demandent une solvabilité économique exorbitante, une énorme quantité de paperasse et un montant très élevé pour donner un visa à quelqu’un du sud global, à quelqu’un marocain, sénégalais, guinéen, soudanais, nigérien, nigérien ou malien, pour pouvoir aller au nord de la planète, dans la bulle de verre qui c’est l’Occident.

    Des gens qui tombent amoureux, qui ont des parents à l’étranger, qui ressentent de l’incertitude, de la peur, de l’inquiétude . Des gens qui veulent voir et aider les gens qu’ils aiment mais qui ne peuvent pas parce que le monde leur dit : non, vous ne pouvez pas venir ici. Comme si la Terre était une cage dont les portes s’ouvrent pour quelques chanceux. Le jardin qu’est l’Europe, comme l’appelait Josep Borrell il y a quelques jours, se protégeant de la jungle extérieure. Et pendant ce temps, les frontières militarisées, les compagnies d’armement, les caméras de sécurité, les fabricants d’accordéon , toutes sortes d’ »éléments de sécurité passifs », gagnant des millions et utilisant des frontières comme celles de Ceuta et Melilla comme laboratoires d’essaisde leurs produits qu’ils importeront plus tard vers le reste des frontières occidentales.

    A la recherche de réponses et de recettes, les étudiants, journalistes et professionnels qui depuis trois jours échangent réflexions et opinions à Casa Africa avec l’OIM, sont arrivés à la conclusion finale que l’une des clés est de créer des réseaux, de faire un travail collaboratif dans ce les journalistes et les professionnels du domaine de la migration du monde entier peuvent rendre visible l’invisible et changer un discours déshumanisant et criminalisant qui, de plus en plus, divise et détruit la société canarienne, la société espagnole et, en bref, la société mondiale.

    La provincia, 28/10/2022

    #Maroc #Migration #Espagne #UE

  • Frontex et le Maroc renforcent leur coopération

    Frontex et le Maroc renforcent leur coopération

    Maroc, Frontex, Migration, Union Europea,

    2022-10-28
    Le 27 octobre, la directrice exécutive par intérim de Frontex, Aija Kalnaja, a rencontré le directeur général du ministère de l’intérieur du Maroc, Wali Khalid Zerouali, pour discuter de la coopération dans le domaine de la gestion des frontières. Cette réunion était la troisième d’une série de discussions annuelles entre la haute direction de Frontex et le ministère marocain de l’intérieur dans le cadre du comité mixte Frontex-Maroc.

    « Frontex reconnaît les immenses efforts déployés par les autorités marocaines pour relever les défis du trafic de migrants, de la traite des êtres humains et d’autres types de criminalité transfrontalière. Ces actions contribuent sans aucun doute à la sécurité de l’Union européenne. Nous nous engageons à renforcer davantage notre partenariat avec le Maroc en tant que partenaire fiable et crédible, afin de pouvoir relever ces défis ensemble », a déclaré la directrice exécutive par intérim de Frontex, Aija Kalnaja.

    Dans le prolongement de la réunion, Frontex et ses partenaires marocains travailleront ensemble à la mise en œuvre d’une feuille de route commune, comprenant des activités dans le domaine de la coopération en matière de garde-manteau, d’analyse des risques et de lutte contre la traite des êtres humains.

    https://frontex.europa.eu/media-centre/news/news-release/frontex-and-morocco-to-strengthen-cooperation-upnSgq

  • Une ancienne tour de guet romaine découverte au Maroc

    Une ancienne tour de guet romaine découverte au Maroc

    Maroc, tour de guet, El Mellali, Volubilis,

    PAR FRANCESCA ATON

    Une tour de guet romaine a été découverte par une équipe d’archéologues polonais et marocains au Maroc au début du mois. Jusqu’à cette découverte, on ne savait pas si des tours de ce type existaient dans cette zone.

    La tour a été trouvée sur le site d’ El Mellali près de l’ancienne ville de Volubilis , le long de la frontière sud de l’ancienne province romaine. Il a été construit à environ six kilomètres au sud de la plus grande ville de cette région de l’Afrique romaine, selon un communiqué de l’ambassade de la République de Pologne au Maroc.

    « Sur la base d’images satellites, nous avons sélectionné plusieurs sites qui ont une caractéristique commune : un plan ovale avec un rectangle ou un carré inscrit dedans », explique Maciej Czapski, archéologue et docteur en philosophie. étudiant de l’Université de Varsovie et membre du groupe de recherche polono-marocain, a déclaré Heritage Daily . « Nous avons choisi ce site en particulier parce qu’il est situé le plus au sud. Il pourrait y avoir un lieu associé à la présence de l’armée romaine.“

    Les fondations et les murs de la tour ont été découverts lors des fouilles. À l’intérieur de la structure se trouvaient les vestiges d’un escalier intérieur et des fragments de pavés qui entouraient autrefois la fortification.

    Des artefacts militaires, notamment des javelots, des clous de sandales romaines et des fragments de ceinture, ont également été découverts sur la structure. En les utilisant, les archéologues ont pu dater la structure entre le 1er siècle de notre ère et le 3ème siècle de notre ère. Ils ont dit qu’ils pensaient que la structure était utilisée sous le règne d’Antoninus Pius, qui a régné en tant qu’empereur romain de 138 à 161 CE.

    Dans l’ensemble, les découvertes confirment la présence d’une armée romaine à El Mellali – une percée dans l’étude des systèmes de défense de la vallée. Alors que les érudits croyaient auparavant à l’existence de telles fortifications, c’est la première fois qu’un tel site est fouillé.

    « Les fondations de la tour de défense romaine sont un magnifique témoignage du système de défense romain autour de Volubilis, grâce à l’excellente coopération entre les archéologues polonais et marocains », a déclaré Krzysztof Karwowski, ambassadeur de Pologne au Maroc, dans un communiqué.

    Dans le cadre d’un accord de coopération entre l’Université de Varsovie et l’Institut d’archéologie et du patrimoine culturel (INSAP) de Rabat, les travaux sur le site se poursuivent depuis 2021 sous la direction d’Aomar Akerraz et de Radoslaw Karasiewicz-Szczypiorski.

    Le royaume de Maurétanie, qui a émergé après la chute de Carthage à la fin de la troisième guerre punique en 146 avant notre ère, s’étendait du centre de l’actuelle Algérie vers l’ouest jusqu’à l’Atlantique, couvrant ainsi ce qui est actuellement le nord du Maroc et vers le sud jusqu’aux montagnes de l’Atlas. La Mauritanie est finalement devenue un État client de la République romaine.

    Sous Juba II, un client-roi de Rome, Volubilis s’est développée en une ville avec un art et une architecture d’influence romaine. Volubilis est devenu un centre de commerce lorsque l’empereur Claudius a annexé la Maurétanie et a établi les provinces romaines de Maurétanie, Tingitane et Maurétanie Caesariensis. Il exportait des produits tels que des céréales, de l’huile d’olive et des animaux sauvages pour le divertissement public. À la fin du IIe siècle de notre ère, Volubilis comptait environ 20 000 habitants.

    Artnews, 27/10/2022

    #Maroc #Tour_de_guet #Volubilis

  • Maroc: l’Espagne et l’UE financent la répression des migrants

    Maroc: l’Espagne et l’UE financent la répression des migrants

    Tags : Maroc, Espagne, Ceuta, Melilla, migrants, répression, Union Européenne,

    Frontières sud de l’UE : l’Espagne et l’UE financent le Maroc dans le cadre de la répression des migrants, l’OIM signale des milliers de morts dans l’Atlantique et la Méditerranée alors que les tragédies se poursuivent, l’Italie finance les soi-disant garde-côtes libyens au milieu des protestations contre la coopération en matière de migration

    Au milieu de nouvelles vagues d’arrestations de migrants, l’Espagne fournit 30 millions d’euros supplémentaires aux autorités marocaines pour le contrôle des migrations, en plus des centaines de millions de l’UE. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) documente des milliers de vies perdues dans l’Atlantique et la Méditerranée alors que le nombre de morts continue d’augmenter. L’Italie augmente le financement des soi-disant garde-côtes libyens alors que les protestations contre l’accord de coopération se poursuivent.

    Alors que les autorités espagnoles et marocaines doivent encore mener une enquête approfondie sur la tragédie meurtrière à la frontière de Melilla, le Maroc a réagi par des vagues d’arrestations de migrants. Selon certaines informations , la répression se poursuit, les militants sur le terrain voyant la répression à l’encontre des Noirs en déplacement et des jours d’attaques, d’emprisonnements et de déportations par les autorités de la région frontalière du nord. Pendant ce temps, Statewatch cite les médias locauxrapportant que le Conseil des ministres espagnol : « a approuvé l’envoi de 30 millions d’euros supplémentaires aux autorités marocaines à des fins de contrôle des migrations ». Selon la couverture: «Le Maroc a maintenant reçu 123 millions d’euros de l’Espagne pour le contrôle des migrations depuis 2019. L’UE a distribué 346 millions d’euros à l’État nord-africain au cours de la même période et devrait envoyer 500 millions d’euros supplémentaires jusqu’en 2027. ”. Les tentatives dangereuses d’atteindre l’Espagne par la mer se poursuivent et 150 personnes ont été secourues lors de nombreuses opérations menées par Salvamento Marítimo dans la nuit du 20 au 21 octobre au large de Grenade et d’Almeria. Un autre sauvetage par Salvamento Marítimo de neuf ressortissants algériens a été signalé le 24 octobre, les survivants étant arrivés sains et saufs au port d’Almería.

    Le projet de l’OIM sur les migrants disparus a documentéau moins 5 684 décès sur les routes migratoires vers et à l’intérieur de l’Europe depuis début 2021. Selon l’OIM : « Au moins 2 836 décès et disparitions ont été documentés sur la route de la Méditerranée centrale depuis 2021 (au 24 octobre 2022), une augmentation par rapport à la 2 262 décès enregistrés entre 2019-2020. Sur la route Afrique de l’Ouest-Atlantique vers les îles espagnoles des Canaries, 1 532 décès ont été documentés au cours de la période considérée, un chiffre déjà supérieur à toute période de deux ans depuis que l’OIM a commencé à documenter les décès en 2014 ». L’agence des Nations Unies note en outre que : « Sur ces deux itinéraires outre-mer longs et dangereux, les données pour l’année en cours sont très susceptibles d’être incomplètes étant donné le processus à forte intensité de main-d’œuvre de vérification des ‘naufrages invisibles’ trop fréquents – des cas dans lesquels des bateaux entiers sont perdus en mer sans qu’aucune recherche et sauvetage ne soient effectués ». Les tragédies récentes illustrent l’extrême dangerosité des routes maritimes vers l’Europe et l’inaction des États membres. Le 21 octobre, la hotline de l’ONG, Alarm Phonerapporte : « Il y a eu une explosion sur un bateau traversant la SAR de Malte, près de la zone SAR de l’Italie. 2 personnes sont décédées et plusieurs personnes sont portées disparues. Bien que nous ne puissions pas encore le dire avec certitude, nous pensons qu’il s’agit d’un bateau dont nous avons alerté les autorités hier ». Le 23 octobre , sept jeunes Palestiniens originaires de la bande de Gaza se sont noyés en tentant de rejoindre l’Europe après un naufrage au large des côtes tunisiennes, tandis que d’autres sont toujours portés disparus. Le même jour, il a été signalé qu’un bateau avait chaviré près de l’îlot inhabité de Lampione, 39 survivants ont été emmenés à Lampedusa par les autorités italiennes mais un bébé de deux semaines est porté disparu. Le 25 septembre, Alarm Phone a publié des informations détailléessur la mort tragique d’une fillette de quatre ans et d’un enfant à naître en septembredéclarant : « Des acteurs européens, dont les autorités maltaises et grecques, auraient pu empêcher ces décès. Des navires marchands se trouvaient à proximité du bateau en détresse et auraient pu recevoir l’ordre d’intervenir. Au lieu de cela, ils ont choisi d’attendre et de laisser le bateau abandonné. Cet acte de non-assistance n’est qu’un parmi tant d’autres. La non-assistance et les refoulements sont devenus systématiques et c’est aussi à cause de cette violence que les gens recherchent des routes migratoires de plus en plus longues et dangereuses, dont celle du Liban vers l’Italie. Les autorités européennes sont responsables de ces morts et de la masse qui continue de mourir le long des frontières maritimes de l’Europe ». Les derniers exemples de tactiques de non-réponse signalés par Alarm Phone incluent 35 personnes à la dérive à 80 milles marins au large de Malte le 26 octobre, 29 personnes dérivant au sud de Lampedusa sans nourriture ni eau dans la zone SAR de Malte le 25 octobre , et le même jour , 90 personnes ont été interceptées par les soi-disant garde-côtes libyens alors qu’elles se trouvaient dans la zone SAR de Malte et que les autorités ont été alertées.

    Alors que Sea-Watch 3 reste bloqué en Italie et que le navire Aita Mari qui devrait naviguer vers la Méditerranée centrale après réparation attend des inspections retardées , les sauveteurs font face à une période mouvementée alors que le beau temps génère des départs à travers la Méditerranée. Le 26 octobre, Alarm Phone a enfin pu confirmer le sauvetage de plus de 1 300 personnes à bord de deux bateaux en détresse dans la zone SAR partagée entre l’Italie et Malte après leur départ de Libye. Le sauvetage par des « actifs italiens » est intervenu après que 12 personnes sont mortes ou ont perdu connaissance et qu’une personne serait allée trop loin. Un autre groupe de 400 personnes a signalé dansdétresse le 24 octobre au large de la Sicile après leur départ ont été secourus par les autorités italiennes le 25 octobre. Le 23 octobre , 32 personnes à la dérive dans la zone SAR maltaise ont été confirmées arrivées en Italie soutenues par un navire marchand. La flotte de sauvetage civile reste également extrêmement occupée. Après une série de sauvetages, l’Ocean Viking exploité par SOS MEDITERRANEE compte au total 234 rescapés à bord dont des enfants et des personnes souffrant de déshydratation et de brûlures graves. Après de nombreux sauvetages, Humanity 1 opéré par SOS Humanity transporte 180 rescapés et selonl’organisation le navire : « est maintenant dans les eaux internationales au large de la Sicile avec 180 personnes secourues, attendant d’être assignées à un port de sécurité. Jusqu’à présent, les 4 demandes du 23 au 27 octobre adressées à toutes les autorités compétentes – y compris les centres de coordination de sauvetage à Malte et en Italie – ont été sans succès ». Parmi les survivants figurent : « 1 bébé & plus de 100 mineurs (presque tous non accompagnés). 5 personnes présentent des signes de violence physique, notamment des blessures par balle et des douleurs dues aux coups. Les survivants du 2e sauvetage rapportent que 6 personnes se sont noyées la nuit avant le sauvetage ». Le débarquement des plus de 380 rescapés selon le Guardian présente le « premier test » du nouveau Premier ministre italien, Giorgia Meloni qui dirige les Frères d’Italie, « un parti aux origines néo-fascistes » et uncoalition gouvernementale d’extrême droite comprenant également l’ancien ministre de l’Intérieur notoire, Matteo Salvini, qui a été inculpé pour avoir tenté de bloquer les débarquements. La décision d’autoriser le débarquement appartient au nouveau ministre de l’Intérieur, Matteo Piantedosi et selon le Guardian : « Il n’est pas encore clair si l’Italie empêcherait le débarquement ou si elle empêcherait les navires d’entrer dans les eaux italiennes et transférerait leurs passagers sur les garde-côtes italiens. bateaux ». Le 22 octobre, le navire Geo Barents opéré par MSF Sea a pu débarquer293 survivants dans le port de Tarente, dans le sud de l’Italie. Selon l’organisation, les survivants, dont environ la moitié étaient des enfants, ont été confrontés à : « des voyages éprouvants, des abus et des détentions en Libye ». Déjà le 27 octobre, l’organisation était de nouveau opérationnelle en signalant : « Une journée en mer bien remplie pour notre équipe. 268 personnes ont été secourues en 4 heures, à partir de 4 bateaux en détresse situés dans la région maltaise de recherche et de sauvetage. Les alertes étaient partagées par Alarm Phone ».

    Les interceptions et les retours en Libye se poursuivent. Le 24 octobre , SOS MEDITERRANEE fait état de plusieurs interceptions par les soi-disant garde-côtes libyens. Sea-Watch International a signalé une nouvelle violation du droit international par les soi-disant garde-côtes libyens le 26 octobre lorsque son avion Seabird a repéré 70 personnes en détresse dans la zone SAR de Malte et a été menacé par le garde financé par l’UE, déclarant : territoire, sinon nous vous tirerons dessus avec des missiles ». Le 27 octobre, Alarm Phone a fait état de 64 personnes en détresse en Libye et a confirmé plus tard qu’elles avaient été interceptées et renvoyées par les soi-disant garde-côtes libyens pour « être emprisonnées et torturées ». Le même jour, Sea-Watch Internationala publié des documents sur la conduite illégale de la garde libyenne « le partenaire de choix de l’Europe » et a déclaré : « Nous avons des indications régulières de coopération avec des passeurs ». Pendant ce temps, le soutien de l’UE et des États membres aux autorités libyennes ne montre aucun signe de ralentissement. L’Italie a fourni à la Libye un financement pour 14 autres navires rapides pour intercepter des personnes dans le cadre d’un contrat d’une valeur de 6,65 millions d’euros. Dans un commentaire , MSF Seastates : « Depuis 2017, l’UE et l’Italie ont dépensé des millions d’euros pour approvisionner et former les autorités libyennes afin d’arrêter les arrivées en Europe. Ce faisant, l’UE finance directement les renvois illégaux de personnes vers la Libye et leur retour à la détention arbitraire, à la violence et à la torture ». Suite à la récente généralisationprotestations contre la coopération de l’Italie avec les autorités libyennes 40 organisations et les trois principaux syndicats italiens ont exhorté le gouvernement italien à révoquer le mémorandum de 2017 avec la Libye qui devrait être renouvelé début novembre pour une période de trois ans. Selon les organisations : « C’est un accord qui a eu des conséquences dramatiques ces cinq dernières années sur la vie de milliers de femmes, d’hommes et d’enfants migrants et réfugiés, y compris les abus, l’exploitation, la détention arbitraire et la torture ».

    16 627 personnes avaient « débarqué sur les côtes libyennes » en 2022 au 1er octobre, selon l’Organisation internationale pour les migrations OIM Libye . La majorité de ces personnes auraient été interceptées et renvoyées par les soi-disant garde-côtes libyens qui sont financés et formés par l’UE et ses États membres.

    ECRE, 28/10/2022

    #Maroc #Espagne #UE #Migration #Ceuta #Melilla


  • Coopération entre le Maroc et l’Agence Japonaise de Coopération Internationale

    Coopération entre le Maroc et l’Agence Japonaise de Coopération Internationale

    Tags : Maroc, Japon, Aide Publique au Développement, JICA,

    Créée en 1974, l’Agence Japonaise de Coopération Internationale, connue sous son acronyme JICA, est le principal organisme chargé de la mise en œuvre de l’assistance technique et de la coopération financière non remboursable (dons) des programmes de l’Aide Publique au Développement (APD) japonaise. Elle réalise environ la moitié de la coopération technique de l’APD japonaise et environ 70% de la coopération financière non remboursable.

    La coopération de la JICA avec le Maroc, amorcée en 1976, touche essentiellement les domaines suivants : la pêche maritime, le développement rural, la coopération au niveau des populations locales (l’envoi de volontaires et le financement de petits projets) et la coopération technique tripartite avec les pays africains.

    Couverte par une enveloppe avoisinant les 20 milliards de yens, cette forme de coopération englobe les services d’experts, de volontaires et de volontaires seniors (1041 volontaires et 417 experts ont été affectés depuis 1967), les missions japonaises chargées de l’étude de faisabilité de certains projets et la fourniture d’équipements, ainsi que l’organisation des stages annuels au profit des cadres marocains (environ 1400 stagiaires en ont bénéficié).

    La JICA dispose d’un bureau au Maroc (Rabat) chargé de la mise en œuvre et de la coordination de ses activités dans notre pays.

    COOPERATION FINANCIERE ET TECHNIQUE

    1- Coopération Financière

    La coopération financière (remboursable ou non remboursable) maroco-japonaises a été amorcée dans les années soixante-dix avec la signature en 1976 d’un Echange de Notes relatif à l’octroi d’un prêt concessionnel et en 1979 par l’octroi du premier don. Aujourd’hui cette coopération est à la fois multisectorielle et multiforme :

    * Multisectorielle, elle embrasse tous les secteurs d’activité économique et sociale (Agriculture, Pêche, Infrastructures de base, Eau Potable, Energie, Santé, Formation et Affaires Culturelles, Transport Ferroviaire, Finances, Industrie, Environnement…).

    * Multiforme, cinq instruments d’exécution sont d’ores et déjà mis sur pied à savoir :

    Les prêts concessionnels ;
    Les dons ;
    La coopération technique ;
    L’«Aide pour les Petits Projets Locaux (APL)», sous forme de dons au profit des ONG marocaines ;
    Et la coopération tripartite Maroc-Japon- Autres Pays Africains.

    A noter que le Japon, 4ème fournisseur d’aide publique bilatérale au Maroc après la France, l’Union Européenne et l’Espagne, est l’un des bailleurs de Fonds majeurs de l’Aide Publique au Développement (APD) au niveau mondial. Le Maroc est l’un des principaux bénéficiaires de l’APD japonaise en Afrique.

    * Coopération Financière Remboursable (prêts) :

    La coopération financière remboursable japonaise est réalisée par la Banque Japonaise pour la Coopération Internationale (JBIC) qui accorde des prêts concessionnels à des taux d’intérêts de 1.4% par an et sur une période de 25 ans dont une période de grâce de 7 ans.

    Les prêts japonais ont été concédés au Maroc d’une manière intermittente jusqu’au 1996, date à laquelle il est devenu un récipiendaire annuel de l’APD.

    Depuis 1976, 34 projets ont fait l’objet d’un financement sur la base de prêts pour un montant total de 22,7 milliards de dhs. Ces projets touchent divers secteurs tels que l’ajustement structurel, l’infrastructure ferroviaire, l’infrastructure routière et autoroutière, l’eau potable, l’irrigation et l’électrification rurale.

    * Coopération Financière Non Remboursable: (Dons)

    Le Maroc a bénéficié depuis 1979 jusqu’ à présent, de 32,4 milliards de Yens, soit environ 2,5 Milliards de DH sous forme de dons destinés à 65 projets. Les projets financés relèvent des secteurs de la pêche, des équipements, de l’agriculture, de l’énergie, de l’eau potable, de la culture et du sport. Les trois premiers secteurs ayant bénéficié de près de 88% du total de ces dons.

    Au titre de l’année 2011, le Japon a octroyé un don de 58 millions de dirham destiné à la réalisation du projet de système de Prévision d’Alerte aux crues dans les bassins versants d’Ourika et de Rheya dans le Haut Atlas.

    Au titre de l’année 2012, le Japon a octroyé un don hors projet en fourniture de matériels industriels d’une valeur de 3 millions de dollars destiné aux ministères de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, de l’Equipement et Transport ainsi que la Santé.

    Au titre de l’année 2013, le Japon a octroyé un don hors projet en fourniture de matériels industriels d’une valeur de 10 millions de dirhams destiné aux Ministères de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, et de l’Energie, des Mines de l’Eau et de l’Environnement. Le gouvernement japonais a également accordé un deuxième don hors projets en fourniture de voitures propres d’une valeur de 50 millions de dhs en faveur de l’administration marocaine.

    * Aide Pour Les Petits Projets Locaux (APL) :

    Depuis 1989, les collectivités locales, surtout rurales, et les ONG marocaines bénéficient, chaque année, d’un appui financier et technique de la JICA dans le cadre des petits projets locaux.

    A cet égard, il y a lieu de souligner que depuis 1989 jusqu’à ce jour, 343 projets ont bénéficié de l’Aide non remboursable pour les petits projets locaux accordée par le gouvernement japonais avec un montant avoisinant les 157.150.000 dh.

    Le Japon a inscrit l’INDH dans le cadre de ce type de coopération, suite à la visite d’Etat de Sa Majesté le Roi, que Dieu l’Assiste, au Japon en novembre 2005.

    2- Coopération Technique:

    * Coopération Technique Bilatérale

    La coopération maroco-japonaise a été amorcée durant les années 60 avec la signature de l’Accord du 11 septembre 1967 relatif à l’envoi au Maroc de volontaires japonais. En vertu de cet accord, le Maroc a accueilli au cours, de la même année, le premier groupe de volontaires japonais.

    Couverte par une enveloppe avoisinant les 20 milliards de yens, cette forme de coopération englobe les services d’experts, de volontaires et de volontaires seniors, les missions japonaises chargées de l’étude de faisabilité de certains projets et la fourniture d’équipements, ainsi que l’organisation des stages annuels au profit des cadres marocains de différents départements notamment, la Santé , l’Agriculture, le Commerce Extérieur, Développement Social, L’Education, les Finances et l’Environnement (environ 1041 stagiaires en ont bénéficié).

    * Coopération Tripartite : Maroc-Japon-Pays Africains:

    Lancée en 1998 dans le domaine des pêches maritimes, cette forme de coopération s’est élargie ensuite aux secteurs de l’entretien routier, de l’eau potable, de la l’Industrie de la pêche, de la santé et de la pêche artisanale, de la gestion portuaire, la marine marchande, la mécanisation agricole et plus récemment dans le domaine de l’électricité (9 secteur au total).

    La coopération en matière de pêche maritime constitue l’un des domaines de coopération réussie. Débutant par la formation des officiers navigants sur les bateaux de pêche, elle s’est s’orientée par la suite vers le soutien aux petits pêcheurs, la conservation des ressources halieutiques et à la coopération Sud/Sud.

    Au titre de la coopération tripartite, l’Institut Spécialisée de Technologies des Pêches Maritimes (ISTPM) d’Agadir, organise, avec l’appui de la JICA, des séminaires de formation au profit des pays africains francophones.

    Par ailleurs, le Ministère de la Santé organise en partenariat avec l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), chaque année un cours sur « la Santé Maternelle et Infantile » au profit d’une douzaine de médecins et sages femmes africains (Bénin, Burkina Faso, Mauritanie, Madagascar, Niger, Sénégal).

    Dans le même cadre, le Ministère de l’Equipement et des Transports organise, des séminaires, à l’Institut de Formation aux Engins et à l’Entretien Routier (IFEER), sur la Gestion de la Maintenance des Engins.

    Au total, 1464 stagiaires africains ont bénéficié de cette forme de coopération depuis 1998.

    Notre pays agit de même par l’envoi d’experts qualifiés dans certains pays africains dans le domaine agricole (Maîtrise et développement des ressources en eau, aménagement hydro–agricole, lutte contre l’ensablement dans les pays du Sahel).

    #Maroc #Japon