Catégorie : Maroc

  • Melilla : Les mouvements d’Aberchán au Maroc sous surveillance du CNI

    Melilla : Les mouvements d’Aberchán au Maroc sous surveillance du CNI

    Etiquettes : Melilla, Aberchán, Maroc, CNI, CpM, Coalición por Melilla, élections, fraude,

    Le CNI détecte des rencontres entre Aberchán et ceux qui entourent le gouvernement du Maroc

    Des agents de renseignement se sont rendus plusieurs fois dans le pays du Maghreb pour surveiller les émissaires d’Aberchán lors de leurs rencontres avec des personnes liées au gouvernement marocain

    Le Centre national de renseignement (CNI) a détecté que des personnes liées à Mustafa Aberchán , chef de la Coalition pour Melilla (CpM), ont effectué plusieurs voyages au Maroc, où ils ont rencontré des agents du gouvernement maghrébin dans les semaines précédant l’éventuelle fraude électorale survenu lors des élections municipales de Melilla.

    Comme le rapporte El Mundo , les services de renseignement espagnols se sont rendus plusieurs fois dans le pays du Maghreb pour surveiller les émissaires d’Aberchán, qu’ils ont réussi à intercepter chaque fois qu’ils se rendaient soi-disant au Maroc.

    Les soupçons du CNI sont nés à la suite des soupçons continus qu’il y a eu ces dernières années sur les élections qui se tiennent dans la ville autonome , dans lesquelles Mustafa Aberchán lui-même a été condamné pour avoir acheté des votes par correspondance pour les élections du sénat en 2008. Un fait qui a également valu une condamnation à l’ancien secrétaire général du PSOE de Melilla, Dionisio Muñoz Pérez.

    Une fois que le tribunal d’instruction numéro 2 de Melilla a commencé à enquêter sur l’achat présumé de votes par correspondance, le service de renseignement espagnol a décidé d’informer la garde civile et la police nationale afin que leurs brigades d’information respectives puissent se joindre à l’affaire, selon le journal susmentionné.

    Outre la Brigade de renseignements du Corps de la police nationale , l’ Unité des crimes économiques et fiscaux de la police ( UDEF ) et l’ Unité de la drogue et du crime organisé ( UDYCO ) sont également impliquées dans les enquêtes . Ce dernier serait ajouté à l’affaire en raison de la présence de trafiquants de drogue dans le complot, qui seraient chargés de rechercher et d’acheter les voix des familles défavorisées.

    La police arrête 10 personnes

    La  police nationale  a arrêté dix personnes pour leur implication présumée dans le complot de fraude électorale pour les votes par correspondance à Melilla . Parmi eux, comme THE OBJECTIVE a pu le confirmer   par des sources policières, se trouve  Abdel-ilah Nourdine Ahmed,  gendre de Mustafa Aberchán, le chef de la Coalition pour  Melilla  (CpM) ; et  Mohamed Ahmed Al-lal ,  conseiller pour les districts, la jeunesse et la participation citoyenne du gouvernement de la ville autonome .

    Par ailleurs, selon ces mêmes sources, les agents ont perquisitionné le siège du parti CpM, auquel appartiennent ces deux derniers. En fait,  Mohamed Ahmed était numéro trois sur la liste de la Coalition pour Melilla  pour les élections du 28-M. Dans le passé, il a également été vice-conseiller aux nouvelles technologies.

    Les arrestations font partie de l’opération policière que les forces de sécurité ont commencé tôt le matin. Les agents ont fouillé des maisons et des locaux dans différents quartiers de Melilla dans le but de localiser les votes par correspondance, ainsi que différentes informations prouvant les actes criminels. Après avoir fait une déposition dans les commissariats,  les agents ont libéré les dix détenus , qui seront convoqués dans les prochains jours par le juge chargé de l’instruction.

    Lundi soir, les agents ont interpellé trois personnes d’origine marocaine, ont indiqué des sources policières à ce journal. Ce mardi, selon les mêmes sources,  six autres individus ont été interpellés, pour la plupart impliqués dans le recrutement d’électeurs dans les quartiers marginaux . Ils achetaient les voix des citoyens en échange de sommes comprises entre 100 et 150 euros. Les agents ont inspecté des maisons et des locaux dans différents quartiers de Melilla dans le but de localiser les votes par correspondance, ainsi que différentes informations prouvant les actes criminels.

    Parallèlement, les enquêtes visent également à déterminer si le complot a tenté de soudoyer des fonctionnaires de la poste à Barcelone pour émettre des votes frauduleux.  En effet, comme l’a appris ce journal,  un suspect a été arrêté à Barcelone. Le détenu aurait suivi le même modus operandi pour les élections du 28-M. Des sources de la délégation gouvernementale insistent cependant sur le fait qu’il s’agit de deux événements isolés et que l’arrestation à Barcelone n’a pas précipité l’opération policière qui se déroule ce mardi à Melilla.

    The Objective, 24 mai 2023

    #Espagne #Maroc #Ceuta #Melilla #CpM #Mustafa_Aberchán

  • Les exportations marocaines d’oignons augmentent malgré une grave sécheresse

    Les exportations marocaines d’oignons augmentent malgré une grave sécheresse

    Topics : Maroc, agriculture, exportations, oignons, sécheresse,

    Malgré la pire sécheresse qu’ait connue le Maroc en trois décennies à l’été 2022, le pays a continué d’augmenter ses exportations d’oignons, selon EastFruit.

    Au cours des neuf premiers mois de la MJ actuelle (juin 2022 – février 2023), le Maroc a déjà exporté plus de 65 000 tonnes d’oignons, soit plus que sur l’ensemble de la MJ précédente 2021/22 (60 000 tonnes). De plus, les exportations marocaines d’oignons ont été multipliées par six au cours des cinq dernières années !

    Les oignons sont l’une des catégories de légumes les plus orientées vers l’exportation au Maroc. En 2022, les oignons étaient le troisième légume le plus exporté du Maroc après les tomates et les poivrons. Les exportations d’oignons culminent généralement en juillet-août et deviennent minimales après février.

    La géographie des exportations marocaines d’oignons a également changé ces dernières années. Dans la MJ 2017/18, les exportateurs marocains se sont principalement concentrés sur la Mauritanie, la Côte d’Ivoire et quelques autres pays africains. En outre, environ un tiers des exportations d’oignons étaient destinées aux Pays-Bas.

    À l’heure actuelle, les Pays-Bas ne représentent que 6 % des exportations totales d’oignons du Maroc. Pendant ce temps, la part du Sénégal, de la Mauritanie et du Mali a considérablement augmenté, atteignant respectivement 16 %, 26 % et 28 %. En outre, le Maroc est désormais le plus grand exportateur d’oignons vers le Mali et se classe deuxième parmi les fournisseurs d’oignons au Sénégal et en Mauritanie.

    L’exportation d’oignons du Maroc se concentre donc actuellement sur l’Afrique de l’Ouest, ou plutôt la partie occidentale du Sahel africain. EastFruit a précédemment signalé que les pays du Sahel ont été contraints d’augmenter les importations de nombreux produits agricoles. Le Sahel est une région assez spécifique d’Afrique où les moussons saisonnières provoquent des inondations et des périodes de sécheresse qui alternent. Le Sahel est actuellement gravement menacé par la famine et le Maroc, avec d’autres fournisseurs comme les Pays-Bas ou la Belgique, couvre la pénurie de cultures.

    Cependant, suite à la sécheresse et aux exportations actives, le gouvernement marocain a interdit l’exportation d’oignons, de pommes de terre et de tomates vers les pays africains en février 2023 afin de stopper la hausse des prix sur le marché intérieur. L’interdiction a provoqué une réaction négative de la part des agriculteurs et des exportateurs marocains, les conséquences d’une telle décision devant se manifester plus près de la fin de la MJ actuelle.

    #Maroc #Agriculture #Exportations #Oignons

  • Afrique/santé : le Maroc appelle à une mobilisation coordonnée pour sauvegarder les intérêts de l’Afrique

    Afrique/santé : le Maroc appelle à une mobilisation coordonnée pour sauvegarder les intérêts de l’Afrique

    Etiquettes : Maroc, ONU, santé, Afrique,

    Le Maroc a appelé à une mobilisation coordonnée des dirigeants et à une action intensive pour sauvegarder les intérêts de l’Afrique dans la réponse mondiale aux pandémies.

    L’appel a été lancé depuis Genève par Omar Hilale, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU à New York, en sa qualité de facilitateur de l’Assemblée générale des Nations Unies pour la réunion de haut niveau et la déclaration politique sur la prévention, la préparation et la réponse à la pandémie qui se tiendra le 20 septembre à New York au niveau des chefs d’État et de gouvernement.

    Hilale, qui s’exprimait lors de la session spéciale du Groupe de travail sur la santé du Comité technique ad hoc sur la santé et la population, co-organisée par la Commission de l’Union africaine et le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies en Afrique (CDC Afrique), a décrit la événement comme une occasion historique de défendre les intérêts et les priorités de l’Afrique dans ce contexte sanitaire, compte tenu notamment de la présence d’un directeur général africain à la tête de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du rôle du Maroc comme facilitateur de la déclaration politique du Haut réunion au niveau pandémique sur la prévention, la préparation et la riposte en cas de pandémie.

    Hilale a souligné la nécessité de mobiliser les chefs d’État africains afin que le continent ne soit pas confronté à des lacunes et des échecs comme par le passé, ainsi que l’impératif de rester uni pour obtenir de meilleurs résultats pour le continent, qui est appelé à renforcer le rôle central de L’OMS en tant qu’acteur central de l’architecture mondiale de la santé.

    Le diplomate a salué l’initiative sage et opportune de CDC Afrique de créer le Comité informel des négociateurs africains sur la prévention, la préparation et la réponse à la pandémie. Il a également exprimé sa gratitude et son honneur d’être membre et négociateur politique en chef du Comité.

    Concernant la réunion de haut niveau, prévue le 20 septembre à New York, Hilale a noté qu’il s’agit de la première du genre à se tenir à l’Assemblée générale des Nations Unies.

    #Maroc #Afrique #Santé

  • Le Maroc renforce ses capacités de production locales pour assurer des réserves stratégiques – Akhannouch

    Le Maroc renforce ses capacités de production locales pour assurer des réserves stratégiques – Akhannouch

    Etiquettes : Maroc, réservations stratégiques, ressources médicales essentielles, santé,

    Genève – Le Maroc a renforcé ses capacités de production locales pour assurer un approvisionnement adéquat en ressources médicales essentielles et réserves stratégiques, a souligné, dimanche à Genève, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.

    Dans son allocution à l’occasion de la 76e session de l’Assemblée mondiale de la santé, Akhannouch a affirmé que le Royaume, conformément aux directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a travaillé sans relâche pour mettre en place des politiques publiques efficaces qui répondent aux besoins des ses citoyens.

    Tirant les leçons de la pandémie, la réforme lancée par le Maroc repose principalement sur la mise en place d’un système de santé résilient, a-t-il déclaré dans une intervention vidéo, insistant sur la garantie d’un accès équitable aux vaccins tant pour le Maroc que pour le reste des pays africains dans le cadre de la Coopération Sud-Sud.

    Le Maroc a placé le secteur de la santé au cœur de sa politique gouvernementale, avec un engagement ferme à mener une réforme globale visant à transformer le système de santé à la hauteur des progrès significatifs réalisés par le Royaume, a expliqué le chef du gouvernement, lors d’une session à laquelle par plusieurs chefs de gouvernement.

    La généralisation de la couverture médicale à tous les Marocains, réalisée dès décembre 2022, l’illustre parfaitement et marque une profonde révolution sociale dans le Royaume », a-t-il poursuivi.

    Pour y parvenir, « nous avons élaboré une stratégie globale pour faire passer le nombre de professionnels de santé du taux actuel de 17,4 pour 10.000 habitants à 24 d’ici 2025, puis à 45 d’ici 2030 », a-t-il indiqué, rappelant que cet ambitieux projet aidera atteindre les niveaux recommandés par l’OMS.

    « Nous avons également alloué des ressources supplémentaires au secteur de la santé, augmenté les salaires des médecins, modernisé les établissements de santé et numérisé le secteur », a précisé Akhannouch.

    #Maroc #réserves_stratégiques #Santé #Ressources_Médicales OMS

  • Banque Mondiale : Comment améliorer la pêche au Maroc

    Banque Mondiale : Comment améliorer la pêche au Maroc

    Topics : Maroc, Banque Mondiale, pêche,

    La coopération entre le gouvernement, les acteurs du secteur privé et les pêcheurs artisanaux est essentielle pour permettre au Maroc de préserver et de développer sa pêche, souligne un nouveau rapport de la Banque mondiale.

    Le rapport, intitulé « Pionnier de l’aménagement de l’espace marin au Maroc : une opportunité pour articuler conservation et développement », utilise les données d’une activité d’assistance technique sur l’utilisation de l’aménagement de l’espace marin.

    « Le gouvernement prévoit d’appliquer cette approche pour identifier l’emplacement d’un projet de nouvelle aire marine protégée à Agadir, sur la côte atlantique du Maroc », a déclaré la Banque mondiale .

    Le rapport, qui vise à définir une méthode de gouvernance capable de doter tous les utilisateurs des ressources océaniques des données dont ils ont besoin, souligne l’importance de l’approche multisectorielle pour développer l’économie maritime du Maroc.

    Les principes généraux de l’approche proposée par la Banque mondiale comprennent notamment des assurances pour atténuer les conflits dans l’utilisation des ressources entre les différentes parties prenantes.

    Il promeut également une stratégie multi-usages pour permettre à plusieurs parties de diviser les ressources océaniques en zones protégées ou multi-usages, visant à « assurer la coexistence et renforcer les synergies entre les activités ».

    L’approche peut également améliorer la confiance des investisseurs dans les installations et les produits du pays, ajoute le rapport , expliquant qu’elle introduit la transparence et la prévisibilité.

    L’économie bleue du Maroc est depuis longtemps un élément essentiel de sa composition économique, les zones côtières du pays contribuant à 59 % au produit intérieur brut (PIB) du pays et fournissant 52 % des emplois.

    Le secteur de la pêche représente à lui seul 1,5% du PIB du Maroc et fournit 700 000 emplois directs et indirects, ajoute le rapport de la Banque mondiale.

    Mais malgré la richesse de la biodiversité et de l’environnement maritime du pays d’Afrique du Nord, avec plus de 600 espèces de poissons identifiées, le secteur est historiquement resté freiné par une coopération limitée entre les différents acteurs et une politique fragmentée.

    Avec le gouvernement du pays fixant un objectif de création de 450 000 emplois maritimes en 2021 et la stratégie Halieutis 2020 qui vise la croissance de l’aquaculture, le Maroc est bien placé pour établir un avenir solide pour son économie bleue.

    En plus de la pêche , le pays prévoit d’utiliser ses ressources océaniques pour la culture d’algues, le dessalement de l’eau et les énergies renouvelables, entre autres utilisations émergentes.

    #Maroc #Pêche #Banque_mondiale

  • Le Maroc attend son tour avec des pastèques

    Le Maroc attend son tour avec des pastèques

    Etiquettes : Maroc, pastèques, UE, agriculture, été, prix, inflation,

    L’une des grandes étapes qui ont accompagné les informations sur la flambée des prix des produits en raison de la spirale inflationniste de l’année dernière a été le coût élevé des pastèques qui ont atteint les supermarchés et les marchands de légumes espagnols. Un amalgame de facteurs qui ont pesé sur la sécheresse qui a frappé les producteurs nationaux et internationaux ou sur l’inflation dans des domaines tels que le coût du transport ou la différence entre le prix d’achat au producteur et celui du magasin.

    Tel que publié par le site numérique FreshPlaza, le Maroc -c’est-à-dire la production de pastèques dans le pays d’Afrique du Nord- jouera un rôle clé dans cette campagne. Elle le fait avec le spectre du poids des restrictions de production imposées par les autorités marocaines pour lutter contre la sécheresse dans les zones de stress hydrique profond.

    Ainsi, Mehdi Benchekroun, directeur général de DMB & Co, a expliqué audit portail qu’ »il y a toujours une incertitude concernant les volumes, mais il me semble qu’il n’y a pas de pénurie en ce moment », mais cette fois « je n’ai pas vu aucune différence sur les marchés marocains par rapport à l’année dernière, sachant que désormais seule la production de Zagora est sur le marché ». Selon lui, « les prix ne reflètent pas non plus une pénurie » et dans son cas, il continue « d’avoir la capacité d’exporter 1 à 2 camions par jour, au même rythme que l’an dernier ».

    La clé est dans la température

    Au total, Benchekroun souligne que le marché de ce produit connaît un certain ralentissement au niveau européen, en raison des températures qui pour le moment n’incitent pas à une consommation prolongée de pastèque. « La difficulté n’est pas actuellement dans l’offre, mais il n’y a pas de grosses commandes des marchés européens pour le moment, car les températures sont encore basses, et la consommation de pastèque est strictement liée à l’été, au beau temps et aux températures élevées ».

    Dans ce sens, il insiste sur le fait que « les acheteurs ne veulent pas réfrigérer leurs stocks, ce qui est normal. Les volumes exportés sont donc faibles pour le moment, ou à un prix trop bas qui n’encourage pas les exportateurs.  » En attendant la hausse des températures à l’échelle européenne -un enjeu porté par le dernier épisode de chaleur connu sur le continent-, il détaille que « tout dépendra de la récolte dans d’autres régions marocaines, telles que Sus-Masa, Loukous et Gharb ».

    Ainsi, « si la récolte est de volumes limités et que la pastèque de Zagora continue à dominer le marché, ce qui est peu probable, alors on pourrait parler d’une offre insuffisante ».

    #Maroc #UE #Pastèques

  • La police marocaine saisit 5,4 tonnes de cannabis et une cargaison de cocaïne

    Topics : Maroc, trafic de drogue, cocaïne, cannabis, haschich, saisie,

    RABAT : La police marocaine a saisi 5,4 tonnes de résine de cannabis dissimulées dans un camion à destination de l’Espagne, et 60 kg de cocaïne emballés dans du thon congelé, ont indiqué des responsables des services de sécurité.

    Les agents de la sécurité et de la douane ont saisi la résine de cannabis dans le port de Tanger (nord) « à bord d’un camion de transport international », a indiqué la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) samedi en fin de journée.

    Les blocs de résine étaient pressés dans des plaques insérées dans des cavités spécialement aménagées, notamment dans le châssis du camion. Le chauffeur marocain, âgé de 45 ans, a été arrêté.

    Lors d’une autre opération, toujours à Tanger, près de 60 kilogrammes de cocaïne ont été saisis jeudi à l’intérieur d’un conteneur réfrigéré, a indiqué la police.

    La cocaïne était emballée dans du thon provenant de l’Équateur et destiné à l’Espagne.

    Le Maroc est le premier producteur mondial de résine de cannabis selon les Nations unies, et la police en a saisi près de 100 tonnes l’année dernière.

    Ces dernières années, la police a également effectué plusieurs saisies importantes de cocaïne, les cartels sud-américains utilisant le pays nord-africain comme plaque tournante de la contrebande vers l’Europe.

    #Maroc #Drogue #Cannabis #Cocaïne

  • LE MAROC ? CE MAUVAIS VOISIN

    SA DROGUE CONSTITUE UN ELEMENT DESTABILISATEUR DE LA REGION.
    Avec plus de 700 tonnes de production de cannabis, le royaume chérifien est contraint de les écouler vaille que vaille. Tel un narcotrafiquant, tous les moyens sont bon pour faire du chiffre d’affaires pour assouvir ses désirs fastidieux et démesurés.

    Il faut savoir que durant la colonisation et même après le Maroc avait une société, dénommée « société de tabacs et de kif », ce qui explique, on ne peut mieux la culture et la culture de la drogue de cette région de l’Afrique du Nord.

    A ce titre, l’Algérie qui partage des kilomètres de frontière avec le royaume chérifien se devait de subir de plein fouet les effets dévastateurs de cette production macabre qui allait connaître un virage dangereux au début des années mille neuf cent quatre vingt. En effet, on s’en souvient de la venue en Algérie des chefs d’Etat qui allait constituer le noyau de l’union du Maghreb, un conglomérat qui promettait beaucoup mais en réalité, tout se faisait au dépend de l’Algérie, simplement parce que le défunt Chadli Bendjedid, novice en politique et mal conseillé par ses proches collaborateurs, a ouvert grand les frontières du pays au monarque marocain, feu Hassan II. C’était le début d’un rush des algériens au Maroc pour ramener tout et n’importe quoi pendant que le gouvernement marocain s’attelait en collaboration avec des puissances occultes à faire de l’Algérie un pays de transit de drogue à une grande échelle. Dans les milieux maffieux, on se frottait les mains avec l’arrivée du cannabis marocain dont la réputation a concerné toute la planète. Chez des trafiquants algériens, on proposait même du cannabis en pain avec des sceaux qui assuraient une qualité hors pairs, un peu comme les griffes de certains couturiers et autres parfumeurs. La société algérienne et particulièrement la jeunesse n’en demandait pas tant et le kif qui était l’exclusivité des « hachaïchia » est devenu le quotidien d’une grande partie de notre jeunesse. Une situation qui allait s’envenimer du fait que la consommation de cette drogue a pris des proportions alarmantes sauf que durant les quatre mandats de l’ancien président aucune mesure concrète n’a été décidée dans ce sens, à part de la répression mais les frontières étaient grandes ouvertes pour permettre l’introduction de cette substance. Les quantités saisies en milliers de tonnes avaient suscité beaucoup d’interrogation chez la population et notamment chez les professionnels de la lutte contre ce phénomène, car rien ne pouvait justifier toutes ces saisies.

    Bien plus que cela, la société algérienne découvrait à son grand étonnement l’introduction de drogues dures à l’image de la cocaïne et la saisie record des sept cent un kilogrammes de cette substance mortelle, restera à jamais gravée dans la mémoire collective. Selon des spécialistes et quelques observateurs avertis, ces saisies ne sont pas anodines, loin s’en faut, mais bel et bien d’une stratégie bien étudiée pour faire de l’Algérie un pays de grande consommation de drogue avec toutes les conséquences désastreuses qui en découlent. Parmi ces conséquences immédiates, c’est le grand banditisme qui a fait une entrée fracassante dans notre société à l’instar de l’augmentation significative des actes de violence, en particulier tous ces meurtres, presque gratuit commis par des drogués. Mais ce qui est davantage plus dangereux, reste les armes et par ricochet tout ce terrorisme qui trouve dans ce trafic, une manne financière à nulle autre pareille. D’ailleurs la CIA et les autres services d’intelligence des puissances occidentales ont averti plusieurs fois sur le trafic de drogue qui alimente tous ces réseaux terroristes à travers toute la planète. Les deux exemples les plus frappants restent l’Afghanistan avec son pavot et le Maroc avec son cannabis.

    Toutefois pour le cas de l’Algérie, cet aspect des choses reste assez particulier, car le but étant de fragiliser le pays et sa société par l’injection de ces substances avec des quantités astronomiques et qui ne reflètent nullement la vraie consommation de drogue, puisque ce sont des milliers de tonnes qui sont saisies annuellement et la seule explication qui reste plausible se trouve dans l’esprit de notre voisin, le Maroc en l’occurrence qui s’emploie depuis des années à injecter son poison dans le territoire nationale à l’effet de constituer des failles pour une meilleure déstabilisation. L’entité sioniste n’est pas en reste dans cette affaire au même titre que d’autres pays, soucieux d’apporter leur aide dans ce trafic, car l’Algérie est bien ciblée pour qu’elle ne doive à aucun moment constituer une force dans la région. C’était le cas avec le président déchu qui a fait dans un laxisme criminel, car beaucoup de ses collaborateurs ont versé dans ce trafic en permettant l’introduction de cette drogue à grande échelle, d’abord en faisant des bénéfices exorbitants, mais surtout en créant des liens étroits avec leurs commanditaires qui les assuré de lé es protéger en cas de besoin. Il se trouve que la révolte populaire du 22 février à stopper cet élan et le président de la république, Abdelmadjid Tebboune, bien au fait de la situation, a mis cette lutte dans son agenda en lui accordant un intérêt tout particulier. Maintenir la fermeture des frontières avec le Maroc était pour lui une nécessité et à l’instar de la diplomatie, le volet de la drogue était pour lui le plus important pour justifier cette fermeture et démanteler un maximum de réseaux qui activaient en toute impunité depuis des lustres.

    Il va sans dire que les effets de la gestion de nos affaires durant les deux dernières décennies restent encore mal connues de la population et le phénomène de la drogue, notamment le cannabis est l’un des plus dangereux qui a terni une bonne partie de notre jeunesse et les saisies opérées chaque jour par les services de sécurité en interne et l’armée populaire en externe, sont là pour dire que la drogue, venant du Maroc est bel et bien une stratégie qui a été élaborée pour déstabiliser le pays.

    Le National

  • Maroc: Mohammed Berrid nommé inspecteur général de l’armée

    Topics : Maroc, Mohammed VI, Mohammed Berrid, Belkhir El Farouk, FAR, armée, Sahara Occidental,

    Le Roi Mohammed VI a décerné au Lieutenant El Farouk le Grand Cordon de l’Ordre du Trône en reconnaissance de sa carrière remarquable.

    Rabat – Le Roi Mohammed VI a nommé le Lieutenant Général Mohammed Berrid comme nouvel Inspecteur Général des Forces Armées Royales Marocaines (FAR) et Commandant de la Zone Sud. Le général de corps d’armée Berrid remplacera l’inspecteur général Belkhir El Farouk au sommet de la hiérarchie militaire marocaine, seulement devancé par le monarque qui en est le commandant en chef.

    A cette occasion, le Roi Mohammed VI a décoré le Lieutenant El Farouk du Grand Cordon de l’ Ordre du Trône , en reconnaissance de sa carrière et de ses services distingués dans la défense de la nation et du trône, selon un communiqué du ministère des Palais royaux, Honneurs et Décorations.

    El Farouk était auparavant général de l’armée en charge du rôle de l’armée marocaine dans la région du Sahara occidental.

    Le monarque a rendu hommage aux Forces armées royales du pays à plusieurs reprises, reconnaissant leur contribution à la préservation de la paix et de la sécurité dans le pays.

    A l’occasion du 66e anniversaire de la création des FAR, qui a eu lieu en mai 2022, le Roi Mohammed VI a souligné la grande contribution des troupes au maintien de la paix et à la sauvegarde de l’intégrité territoriale du pays.

    « Notre profonde conviction dans l’importance des nobles missions que vous accomplissez sur le plan sécuritaire et militaire, et les expériences et réalisations que vous avez accumulées dans le domaine de la gestion des risques et des crises nous font prendre conscience de la justesse de l’approche que nous avons adopté pour le développement de nos Forces armées royales en termes de structure et d’organisation », a déclaré le monarque dans son discours.

    #Maroc #Armée #Sahara_Occidental #FAR

  • Le Maroc travaille à décarboniser les parcs industriels pour un avenir plus vert

    Topics : Maroc, énergie renouvelable, décarbonisation, climat, gaz à effet de serre,

    • Annie Thompson, directrice associée, Terre et économie agricole
    • Sergio Feld, directeur, Performance environnementale et sociale
    • Zaidoon Khouri, directeur des investissements financiers et du commerce

    Malgré sa faible contribution aux émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), le Maroc a fait preuve d’un leadership remarquable dans ses efforts de lutte contre le changement climatique en mettant en œuvre des mesures d’atténuation et d’adaptation au climat chez lui et en s’engageant au niveau international.

    Le leadership du Maroc est probablement motivé par le fait qu’il a beaucoup à perdre de l’inaction — Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies a identifié le Maroc comme un pays particulièrement vulnérable au changement climatique . Ses citoyens ressentent de plus en plus l’impact d’ un climat plus variable – de la fréquence accrue des sécheresses aux vagues de chaleur et à l’évolution des régimes pluviométriques – qui menacent ses secteurs agricole et touristique, l’épine dorsale de son économie.  

    L’une des manières concrètes dont le Maroc répond à cette menace consiste à construire un secteur industriel plus vert qui non seulement aidera le pays à répondre aux demandes croissantes de ses partenaires commerciaux en Europe pour des produits à faible émission de carbone , mais aussi à se mettre sur la trajectoire d’un avenir sobre en carbone.   

    Le Maroc a fièrement accueilli la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 22) 2016 à Marrakech,  un événement qui a réuni des dirigeants mondiaux pour discuter des actions nécessaires pour lutter contre le réchauffement de la planète. Le Maroc a répondu par un engagement sérieux envers l’Accord de Paris en fixant des objectifs ambitieux de réduction des émissions de carbone grâce à ses contributions déterminées au niveau national (CDN).  

    En outre, le Maroc a fait des progrès significatifs dans la promotion de l’utilisation des technologies énergétiques propres grâce à sa stratégie de développement durable adoptée en 2017 , qui comprend des réformes fiscales visant à rendre les énergies renouvelables plus compétitives en réduisant les subventions à l’électricité et à divers produits pétroliers. 

    Le secteur industriel du Maroc est relativement naissant. La production industrielle représente un tiers du PIB, un ratio qui est resté pratiquement inchangé au cours des quatre dernières décennies. L’un des facteurs qui a freiné la croissance du secteur industriel a été le manque de terrains industriels de qualité. Alors que les industriels sont désireux d’investir au Maroc, ils ont du mal à trouver des terrains industriels à un prix raisonnable , bien situés et bien gérés.

    Pour résoudre ce problème, la Millennium Challenge Corporation (MCC) a fourni 13,1 millions de dollars dans le cadre du Pacte pour l’employabilité et la terre au Maroc afin de réorganiser l’approche du pays en matière de terrains industriels. Cela comprenait une approche de financement mixte pour  mettre les parcs industriels sur le marché , en mettant l’accent sur la bonne gouvernance et la durabilité à long terme. Le pacte a également soutenu des garanties financières pour les investissements privés qui favorisent la durabilité et réduisent les émissions de carbone dans les parcs industriels – une première pour MCC.  

    Au total, onze parcs industriels ont été sélectionnés pour être développés ou modernisés à l’aide d’un partenariat public-privé (PPP) ou d’un modèle d’installation de subventions à effet de levier . Les partenaires industriels ont été sélectionnés de manière compétitive en fonction de leur innovation, de leur viabilité commerciale, de la qualité des infrastructures et des services, de la gouvernance durable et des considérations environnementales. Pour tous les parcs industriels sélectionnés, une première étape a consisté à évaluer la vulnérabilité des sites aux événements météorologiques extrêmes. Le Maroc compte quelque 140 parcs industriels à travers le pays et plus de la moitié d’entre eux ont au moins 30 ans, et certains bien plus de 100 ans. L’évaluation a révélé que la majorité des infrastructures existantes, même les structures construites relativement récemment, étaient exposées aux impacts du changement climatique.

    Le résultat a été une localisation, une conception et une construction de projet plus éclairées en donnant la priorité à la résilience climatique, en prêtant attention aux mesures d’économie d’eau et de prévention et de contrôle des inondations. Le projet a favorisé l’utilisation de matériaux de construction à faible émission de carbone (métaux recyclés et ciments alternatifs) et la mise en place de centres de recyclage. Il a également financé l’installation de panneaux solaires, soutenu l’élaboration de plans d’action pour le climat par les exploitants de zones industrielles et financé des audits d’émissions de carbone et des formations sur la comptabilité carbone pour les acteurs des parcs industriels.

    L’Association des Zones Industrielles de Tassila , Inzegane et Agadir (AZITIA) est l’un des huit parcs industriels qui ont bénéficié d’un financement par effet de levier du MCC. « Grâce aux ateliers organisés par MCA-Morocco, nous avons pu sensibiliser les 240 entreprises industrielles opérant dans notre parc industriel autour du business case et des actions concrètes pour réduire notre empreinte carbone grâce aux énergies renouvelables et à une plus grande efficacité énergétique. Je tiens à remercier le projet pour son soutien à faire de notre parc industriel un acteur engagé de la transition verte au Maroc » , a déclaré Rachid Elbssita, le président de l’AZITIA.

    Pour soutenir et renforcer les initiatives environnementales du projet , MCC a accordé une subvention de 10 millions de dollars pour renforcer les capacités de Tamwilcom , une institution financière publique qui est le seul fournisseur de garanties publiques au Maroc. La subvention a augmenté les réserves de capital de Tamwilcom, lui permettant de créer une fenêtre de garantie verte pour les prêts  commerciaux  finançant des investissements qui réduisent les émissions de carbone ou améliorent la performance environnementale dans les parcs industriels du Maroc – le premier jamais un mécanisme de garantie au Maroc dédié uniquement aux projets d’investissements verts dans les parcs industriels .

    Sur la base des exigences réglementaires en matière de capital de Tamwilcom , l’injection de capital de 10 millions de dollars de MCC pourrait générer jusqu’à 100 millions de dollars d’engagements de garantie, mobilisant potentiellement jusqu’à 160 millions de dollars de  prêts  commerciaux,  représentant jusqu’à 200 millions de dollars d’investissements verts. Cela représente 10 millions de dollars de l’argent du MCC, mobilisant jusqu’à 200 millions de dollars d’ investissements privés , soit un multiplicateur de 20x. Un gros coup pour l’argent vers l’amélioration de l’environnement et un exemple parfait de ce qui peut être réalisé grâce au financement mixte.

    Cela fait six ans que le pacte a commencé et que le Maroc a accueilli les dirigeants mondiaux à Marrakech pour la conférence sur le climat COP 22 . Pendant ce temps, le Maroc a accompli des progrès admirables dans sa lutte contre le changement climatique. En 2021, par exemple, le Maroc a mis à jour sa CDN visant une réduction de 45,5 % des émissions de GES d’ici 2030. Le Maroc prépare actuellement sa participation à la conférence sur le climat COP 28 et aura de riches expériences à partager avec d’autres pays sur la façon dont son secteur industriel plus vert peut propulser la croissance économique tout en luttant contre le changement climatique.

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