Catégorie : Marocleaks

  • Maroc: Note confidentielle sur le Burundi

    Maroc: Note confidentielle sur le Burundi

    Maroc, Burundi,

    République du Burundi
    Mai 2014


    Données générales :

    Non officiel : République du Burundi
    Superficie : 27830 km²
    Capitale : Bujumbura
    Villes principales : Gitega, Ngozi, Rumonge, Muyinga
    Langue officielle : français, kirundi
    Monnaie : Franc burundais (1 EUR = 2002,76 BIF) (janvier 2013)
    Fête nationale : 1er juillet
    Données démographiques :
    Population : 9,8 millions d’habitants (2013)
    Croissance démographique : 3,19% (2013)
    Taux d’alphabétisation : 67,16 % (2013)
    Religion : chrétienne (majoritaires), animiste (11%), musulmane (2%)
    Indice du développement humain (IDH) : 0,355 rang 178e sur 187 (PNUD 2012)

    Données politiques :

    Date d’indépendance : 1er juillet 1962
    Président : M. Pierre Nkurunziza
    Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale: Laurent KAVAKURE (nommé le 07 nov. 2011 à la suite d’un remaniement gouvernemental)
    Date des prochaines élections : 2015
    Type du régime politique : présidentiel
    Principaux partis politiques : conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie appelé communément CNDD-FDD /Alliance Démocratique pour le Renouveau/ Front pour la Démocratie au Burundi/ Union pour le Progrès National
    Appartenance aux CER : CEPGL (Communauté Economique des Pays des Grands Lacs)/ Communauté de l’Est d’Afrique/ UA.

    Données économiques :

    PIB : (au prix courant du marché) : 2,475 mds de $ (FMI 2012)
    PIB/habitant : 282 $ (2012)
    Taux de croissance : 4,7 % (estimation 2014)
    Taux d’inflation : 14,5 % (2013)
    Balance commerciale : -629 millions de $ (2013)
    Principaux clients : Allemagne (21,3%), Suisse (15,7%), Belgique (9,2%), Suède (8,8%) – (EIU, 2011)
    Principaux fournisseurs : Arabie Saoudite (15,9%), Belgique (11,3%), Ouganda (8,6%), Kenya (7,7 %) – (EIU, 2011)

    Part secteurs d’activité :
     agriculture : 34,8 %
      industrie : 20 %
      services : 45,1 %
    Exportations : 32 M.US$ en 2000
    Importations : 110 M$ en 2000

    Données bilatérales :

    Ambassadeur du pays : Ambassade du Burundi couvrant le Maroc : Ambassade du Burundi à Tripoli.
    Ambassadeur du Maroc : Ambassade du Maroc couvrant le pays : Ambassade du Maroc à Nairobi
    Dernière Commission Mixte : Pas de commission mixte

    A – Le pays

    1 – Situation politique intérieure

    Le Burundi est une république multipartite à régime présidentiel où le Président occupe les fonctions de chef de l’État et de Gouvernement. L’Assemblée Nationale est composée d’au moins cent députés à raison de 60% de Hutu et de 40% de Tutsi, y compris un minimum de 30% de femmes, élus au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans et de trois députés issus de l’ethnie Twa cooptés conformément au code électoral.

    Le Burundi est actuellement confronté au défi de devoir consolider la paix, renforcer la sécurité et sa gouvernance générale, et, au même moment, de reconstruire son économie et devenir un membre actif de la communauté régionale. Le Burundi est parvenu à assurer sa transition (entre 2000 et 2005) vers un régime politique multipartite. Depuis 2005, les progrès politiques et les tentatives de renforcement de la sécurité sont encourageants.

    M. Pierre Nkurunziza (CNDD-FDD), a été réélu le 28 juin 2010 Président de la République (91,6% des voix). Le dialogue entre l’opposition extra-parlementaire et les autorités reste un enjeu majeur. Fin 2010, l’Assemblée nationale a élu le premier ombudsman du pays, M. Rukara et une Commission Nationale Indépendante pour les Droits de l’Homme a été instituée en mai 2011.

    2 – Situation économique

    Le Burundi est le quatrième pays le plus pauvre du monde. La croissance a repris timidement depuis 2001 mais la situation reste fragile. Après une stagnation du PIB en 2005 (+1%), en raison de la forte contraction de la récolte de café entraînée par la sécheresse dans le nord du pays, la situation a été plus favorable en 2006 (5% de croissance) et mitigée en 2007 (3,5% de croissance).

    La situation macro-économique du pays s’améliore mais moins rapidement que prévu : Le PIB a crû de 3,9% en 2010, ce qui constitue la performance la plus faible s’agissant des cinq pays de la Communauté d’Afrique de l’Est. La croissance devrait être soutenue en 2011 et atteindre 4,2%, notamment grâce aux progrès enregistrés s’agissant des réformes structurelles en cours.

    Le déficit commercial burundais affiche une tendance à la dégradation. Selon le FMI, il est passé de -337,5 MUSD en 2010 à -434,7MUSD pour 2011, soit une augmentation de près de 29%. Il y a lieu de rappeler que le Burundi importe pour quatre fois plus qu’il n’exporte. L’évolution de la facture pétrolière qui devrait croître de près de 40% est en partie responsable de l’aggravation prévue du niveau du solde de la balance commerciale.

    3 – Les relations bilatérales

    1- Relations politiques

    Les relations politiques entre les deux pays se sont nettement améliorées et ce, depuis le 05 mai 2006, date marquant la décision du Gouvernement du Burundi de geler sa reconnaissance de la pseudo « rasd ». Mais, Depuis le revirement du Burundi le 16 juin 2008, date de sa reconnaissance de la pseudo « rasd », les relations entre les deux pays ont été gelées et toute forme de coopération a été suspendue.
    Le 25/10/2010 La République du Burundi a décidé de retirer sa reconnaissance de la pseudo « rasd », suite à l’annonce faite à Rabat du Ministre burundais des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale.

    Le Chef de la diplomatie burundaise a indiqué dans un communiqué conjoint entre le Royaume du Maroc et la République du Burundi que cette décision a été prise « dans un souci d’encourager, à l’instar de nombreux autres pays, le processus onusien et la dynamique enclenchée par l’initiative marocaine d’autonomie ».

    Le Ministre burundais « a fait part de son intention d’appuyer les efforts déployés sous les auspices des Nations Unies, par le Secrétaire Général et son Envoyé Personnel pour parvenir à une solution politique définitive et mutuellement acceptable à ce différend régional ». Dans ce contexte, les deux parties « ont décidé, conformément aux orientations des deux chefs d’Etat, SM le Roi Mohammed VI et S.E. Pierre Nkurunziza, de renforcer le dialogue politique entre les deux pays, de donner une nouvelle impulsion à leurs relations bilatérales en particulier sur les plans économique et technique au bénéfice des deux peuples frères ».

    2- Cadre juridique

    Les deux pays ont jeté les bases d’une coopération bilatérale par la signature, à Assilah le 06 août 2006, d’un Accord Cadre de coopération.
    Le 25.10.2010, le Maroc et la République du Burundi ont signé, à Rabat, un Accord-cadre visant à promouvoir la coopération bilatérale dans les domaines politique, économique, technique, culturel et éducatif. En vertu de ce document, les deux parties s’engagent à ce que l’Accord-cadre constitue, à l’avenir, un cadre juridique qui réglemente la coopération bilatérale.

    A cet effet, une Commission Mixte, présidée par les Ministres des Affaires Etrangères des deux pays, a été instituée. Elle constituera un cadre de consultations bilatérales permettant de déterminer les grands axes de coopération à travers une vision mutuellement concertée.

    Dans le domaine de la coopération politique, les deux parties décident de multiplier les échanges réciproques de visites, d’effectuer des consultations politiques de haut niveau et d’approfondir la connaissance mutuelle de leurs positions et actions au niveau international. Pour ce qui est de la coopération économique, les parties s’emploient à intensifier et à consolider leurs relations bilatérales dans les domaines commercial, industriel, financier et d’investissement, ainsi que dans les secteurs de la pêche maritime, de l’agriculture, du tourisme et de l’énergie renouvelable.

    Commission Mixte : Projet de tenue de la 1ère Commission Mixte

    3- Secteurs de coopération 
    – Coopération culturelle et technique :

    Le Maroc offre annuellement au Burundi un quota officiel de 35 places pédagogiques assorties de bourses.

    Au titre de l’année universitaire 2012-2013 le nombre des étudiants inscrits est de 34 boursiers.

    Plusieurs cadres burundais ont bénéficié de stages de formation dans les domaines, fiscal, des douanes et de l’eau potable et ce, dans le cadre bilatéral ou de la coopération triangulaire. Une délégation burundaise s’est journée à Rabat en septembre 2012, pour s’enquérir des doléances des étudiants burundais au Maroc. Ladite délégation a été reçue par l’AMCI et la Direction Afrique. Elle demande d’avantage de soutien aux étudiants burundais.

    – Aide humanitaire

    Suite aux inondations qui ont frappé la République du Burundi, au début de l’année 2007, Sa Majesté le Roi a donné ses Hautes Instructions pour acheminer, vers ce pays, une aide humanitaire constituée de denrées alimentaires, de 3000 couvertures et de médicaments de première urgence. Cette aide, intervient en réponse à l’appel lancé par le gouvernement du Burundi à la Communauté Internationale.

    – Aide au Développement
    – A l’occasion de la tenue à Bujumbura, les 24 et 25 mai 2007, de la Table Ronde des Partenaires du Développement du Burundi, le Maroc a annoncé une contribution financière du Maroc de l’ordre de 100.000 US dollars.

    – Dans le cadre de la Conférence des Partenaires sur les besoins d’urgence du Burundi, tenue le 28 février 2006, le Maroc avait annoncé l’octroi d’une dotation qui a été débloquée par l’AMCI en mars 2006.

    Coopération financière en 2013 (appui institutionnel) : 1.100.00 US (9.540.000DHS)

    – Echanges récents de visites

    Le 14.12.2010, l’ancien Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Mohamed Ouzzine a effectuée une visite du travail à Bujumbura au cours de la quelle il a été reçu par le Président burundais, Pierre Nkurunziza, qui a réitéré le soutien de son pays à la proposition marocaine d’autonomie au Sahara.
    Le Président burundais, qui « a exprimé la ferme intention de son pays de soutenir le processus onusien en cours dans toutes les instances régionales et internationales », s’est dit convaincu que « seuls la paix, la stabilité et le développement socio-économique sont capables de résoudre de manière durable les conflits qui secouent encore le Continent africain ».

    Perspectives

    Nécessité de maintenir et multiplier les contacts à travers l’organisation de visites et de missions régulière en vue de consolider la coopération entre les deux pays ainsi que pour contrecarrer les manœuvres des adversaires de notre intégrité territoriale.

    Faire bénéficier le Burundi de l’expérience marocaine :
    – en matière d’irrigation par l’envoi d’experts au nord de ce pays pour étudier la possibilité d’irriguer cette région à partir des lacs Cohoha et Reweru
    – en matière de formation dans les domaines de la santé, de l’éducation, du tourisme, de l’énergie, de la gestion de l’eau, de l’agriculture et de l’irrigation.
    Augmenter le quota des bourses d’études et de places pédagogiques marocaines accordées aux étudiants du Burundi.
    Accorder une aide financière, notamment par le biais du programme d’assistance financière géré par l’AMCI, pour financer des projets à caractère socio-économique.
    Finalisation de projets d’accords proposés par le gouvernement burundais relatifs au règlement intérieur de la Grande Commission Mixte, aux domaines des infrastructures, de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, de la santé et de la promotion et la protection réciproque des investissements.
    Réunion à Bujumbura de la 1ère Commission Mixte.
    Projet d’ouverture d’une Ambassade Burundaise à Rabat et l’accompagnement du Maroc à ce projet.

    Requêtes de la partie burundaise

    -Demande d’assistance technique dans les domaines d’irrigation et d’horticulture ainsi que pour la formation de cadres en irrigation, pêches et aquaculture, technologies agroalimentaires et recherche agricole.
    -Demande d’assistance en matière d’éducation formelle et non formelle par l’octroi de nouvelles bourses d’études dans les établissements marocains spécialisés et/ou par l’envoi au Burundi d’enseignants marocains.

    -Suite aux inondations fréquentes que connaît le Burundi (les derniers en début 2014), ce pays a sollicité en 2013 et en 2014 l’aide de notre pays en matière de la réalisation des études par des experts marocains dans le domaine de lutte contre les inondations, ainsi que son soutien logistique en matière de protection civile.

    #Maroc #Burundi

  • Maroc : Fiche sur la République de Côte d’Ivoire

    Maroc : Fiche sur la République de Côte d’Ivoire

    Côte d’Ivoire, Maroc, Sahara Occidental,

    Le Royaume du Maroc et la République de Côte d’Ivoire ont établi leurs relations diplomatiques…….

    Le Maroc et la Côte d’Ivoire entretiennent des relations politiques marquées par la solidarité, la compréhension et le respect mutuel. Les relations maroco-ivoiriennes se caractérisent par un important échange de visites de hautes personnalités. La dernière visite, du côté marocain, est celle du Ministre du Commerce Extérieur, du 18 au 19 décembre 2009.

    Relations Economiques

    Les relations économiques et commerciales, entre les deux pays, sont marquées par la présence, en Côte d’Ivoire, d’un certain nombre d’opérateurs économiques marocains, notamment dans les domaines des banques, du transport aérien et de la télécommunication. Une délégation d’hommes d’affaires marocains s’est rendue en Côte d’Ivoire les 18 et 19 décembre 2009 dans le cadre de « la caravane d’export ».

    #Maroc #Cote_divoire

  • Maroc-UE : Compte rendu de la réunion sur l’ALECA

    Maroc-UE : Compte rendu de la réunion sur l’ALECA

    Maroc, Union Européenne, ALECA, Accord de Libre échange Complet et Approfondi,

    Royaume du Maroc
    Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération
    Direction de l’Union Européenne et des Processus Méditerranéens

    Le 10 juillet 2012

    Note A l’Attention de Monsieur le Ministre

    Objet : Maroc-UE/ Réunions sur l’Accord de Libre échange Complet et Approfondi (ALECA) (Rabat, les 03 et 04 juillet 2012)

    J’ai l’honneur de porter à la connaissance de Monsieur le Ministre que dans le cadre de la préparation des négociations sur un Accord de Libre Echange Complet et Approfondi (ALECA) entre le Maroc et l’UE, une réunion s’est tenue à Rabat, le 04 juillet 2012, pour approfondir les discussions entre les deux parties sur le contenu dudit Accord et convenir des prochaines étapes de ce processus.

    Ont pris part à cette rencontre, du côté européen, des représentants de la Commission européenne, dont M. Ignacio G. Bercero, Directeur du développement durable et des relations bilatérales à la Direction Générale du Commerce, et…

    #Maroc #UE #ALECA

  • Maroc: Noms et téléphones du Cabinet Royal

    Maroc: Noms et téléphones du Cabinet Royal

    Maroc, Mohammed VI, Cabinet Royal, noms, numéros de téléphone, conseillers du roi,

    Cabinet royal ……………………05 37 76 01 22/77 22 55/73 41 33

    Mme El Fkih El Hassania …….05 37 66 01 93

    Mansour Ben Ali

    Secrétariat particulier de Mohammed VI

    Mr Khalid …………………..0537660909 / 0537669797

    Directeur du secrétariat particulier de Mohammed VI

    Mohamed Mounir El Majidi ……….0537263815/0537763244/0661181111

    Abdelkrim Bennani …………0661303181

    Abdelkader Madani C. de mission ………….06 61 40 98 04 / 06 61 13 54 74

    Salama ………………………………………………….. 06 61 13 30 31

    Hijaba royal

    Rennan et Menyari

    Ibrahim FRJ …………… 06 61 25 35 15 / 05 37 76 50 28 / 05 37 75 68 45 /70 90 81

    Protocole royale

    Rahali …………………… 05 37 76 55 50/05 37 76 26 92

    Mme Filali et Mme Batoul Laaroussi

    Abdelhak Lamrini (Directeur du protocole royale) 06 61 22 53 60/05 37 73 59 11

    Colonel Chatter ……………………….. 06 61 47 50 65

    Belhaj (Directeur du protocole de la Chancellerie) 06 61 47 50 62

    Achour ………………………………………. 06 61 47 50 81

    Hsayen ………………………………………. 06 61 47 50 59

    Collège royale …………………………… 05 37 72 25 25

    Mr Lahjamro ……………………………… 05 37 72 96 10/05 37 72 97 57 GSM : 06 61 14 14 61

    Ecole princière …………………………………….. 05 37 76 54 00

    Cabinet Royal Moulay Rachid ………………. 05 37 65 22 93

    Mme Zahira Secrétaire ………………………….. 06 61 70 16 16

    Mehdi Jwahri (Directeur Cabinet de SAR) .. 06 61 22 45 45 / 06 61 30 00 16 / 05 37 75 50 40

    Farah …………………………………………………………. 06 61 18 74 52

    Secrétariat de SAR Lalla Aïcha
    05 37 75 84 44 / 06 61 30 61 30
    Mell Jaidi Zineb …………………………………………….. 05 37 75 86 66 / 05 37 75 85 55 (Ligne directe)

    Secrétariat Lalla Malika (Ziani) ………………………. 05 37 75 03 44

    Secrétaria Lalla Mariam …………………………………. 05 37 70 44 19

    Secrétariat particulier de Lalla Hasnaa

    Colonel Amina Saoud ……………………………………… 05 37 65 88 44 / 06 61 08 65 25

    Melle Amal Secrétaire de Moulay Ismaïl …………. 06 61 07 87 67

    Amina Secrétaire de Lalla Salma

    Bibliothèque Royale

    Ahmed Chawki …………………………………………………….. 05 37 76 52 62 / 06 61 09 71 01

    Abdelkrim Kriyen (Historien) ……………………………….. 05 37 73 29 54 Rue Abou Nouas, Villa nº5, Oranger

    Médecin particulier de Mohammed VI

    Dr Abdelghani Methqal

    La Cour Royale
    Mr Smayej
    (Sec Fatiha)

    Conseillers de Mohammed VI Secrétariat Fax Standard

    Abdelaziz Meziane Belfkih 0537705550 0537730769 0537760122
    0537730720

    Mohamed Moutassim 0537769885 0537735820 0537760122
    0537768229

    Abbas Jirari 0537769885 0537735820

    Omar Kabbaj 0537207710 0537767680

    Mme Zoulikha Nasri 0537766901 0537704723/0661143874

    Abdellatif Mennouni

    Omar Azziman

    Yassir Znagui

    Fouad Ali El Himma

    Youssef Amrani

    Taïb Fassi Fihri

    #Maroc #Mohammed_VI #Cabinet_Royal

  • صراع بين المغرب والسعودية للسيطرة على المركز الثقافي بروما

    صراع بين المغرب والسعودية للسيطرة على المركز الثقافي بروما



    المغرب، السعودية، المركز الثقافي الاسلامي، روما، مساجد، الاسلام في فرنسا،

    هذه معلومات كشفت عنها مذكرة سرية من السفير المغربي في روما تسلط الضوء على التنافس بين المغرب والسعودية للسيطرة على المركز الثقافي الإسلامي.

    واتهم الدبلوماسي المغربي في مذكرته السعودية بأنها تريد استخدام هذا المركز كمكان لنشر المذهب الوهابي.

    كما أفاد الدبلوماسي أن المملكة العربية السعودية تخطط للسيطرة الكاملة على مجلس إدارة هذا المركز الإسلامي. وهذا يعني أن البلدين يخوضان معركة خفية للسيطرة على الإسلام في إيطاليا لغايات سياسية كما هو الحال في فرنسا وبلجيكا.

    المذكرة تحت عنوان « الموضوع : المركز الإسلامي والثقافي بإيطاليا » السفير المغربي بروما، يشعر بلقائه مع محمد الغامدي، سفير المملكة العربية السعودية الذي اعرب عن نية الرياض إعادة هيكلة المركز الإسلامي والثقافي بإيطاليا.

    في هذا المضمار أعلن السفير المغربي حسن أبو أيوب عن رصد إرتفاع وتيرة التحركات التي تقوم بها رابطة العالم الإسلامي على التورب الإيطالي من أجل نشر وترويج المذهب الوهابي.

    المغرب #السعودية #المركز_الثقافي_الاسلامي #روما #مساجد #الاسلام_في_فرنسا #


  • Maroc-Riyad: rivalités pour le contrôle de l’Islam en Italie

    Maroc, Arabie Saoudite, centre culturel islamique, Rome, mosquées, Islam en France,

    C’est une information révélée par une notre confidentielle de l’Ambassadeur du Maroc à Rome mettant en exergue les rivalités que se livrent le Maroc et l’Arabie saoudite pour le contrôle du centre culturel islamique.

    Dans sa note le diplomate marocaine accuse l’Arabie soudite de vouloir utiliser ce centre comme lieu de propagation de la doctrine wahabite.

    Le diplomate signale également que l’Arabie saouidte complote pour contrôler totalement le conseil d’administration de ce centre islamique. C’est dire que les deux pays se livre à une bataille larvée pour le contrôle de l’islam en Italie à des fins politiques, comme c’est le cas en France et en Belgique.

    #Maroc #Arabie_Saoudite #Wahhabisme #Centre_culturel_islamique #Mosquées



    https://t.co/M9qVm1OQZ8

  • Le Maroc s’opposait au monitoring par l’UA des opérations de paix

    Le Maroc s’opposait au monitoring par l’UA des opérations de paix

    Maroc, Union Africaine, maintient de la paix, casques bleus, CEDEAO, CEEAC, CEN-SAD,

    Selon un courrier confidentiel envoyé par Ouali Tagma, « Monsieur Afrique », au ministre marocain des affaires étrangères, le Maroc « n’a aucun intérêt à voir l’Union Africaine s’accaparer et monopoliser le maintien de la paix et de la sécurité en Afrique. La seule possibilité d’eviter la mainmise de l’UA sur les opérations de maintien de la paix en Afrique est de prévoir que les organisations sous-regionales africaines , type CEDEAO , CEEAC, CEN-SAD puissent être egalement parties prenantes ». 

    ——– Message d’origine ——–
    De : Moha Tagma
    Date :24/11/2013 20:48 (GMT+00:00)
    A : Mohammed sitri
    Objet : Fwd: SOMMET DE L’ELYSEE

    ———- Forwarded message ———-
    From: Moha Tagma m.ouali.tagma@gmail.com
    Date: 2013/11/24
    Subject: SOMMET DE L’ELYSEE
    To: salaheddine mezouar salahmezouar@gmail.com

    Monsieur le Ministre ,
    J’ai l’honneur de vous faire part ci-apres de quelques éléments de réflexion sur les enjeux pour notre pays du Sommet de l’Elysee.

    I / PAIX ET SÉCURITÉ

    A / MAINTIEN DE LA PAIX

    ENJEUX POUR NOTRE PAYS : Le Sommet France-Afrique ne doit pas se transformer en Sommet FRANCE- UNION AFRICAINE

    la France soucieuse d’avoir la bénédiction de l’Union Africaine pour sa présence militaire en Afrique et soucieuse d’eviter d’etre accusée de neo-colonialiste sera tentée de placer ce Sommet sous le co-leadership de l’UA.

    Dans tous les cas de figure la France , forte de ses accords bilatéraux de Défense qu’elle a avec avec les pays de son pre-carre ( Côté d’Ivoire, Sénégal, RCA, Gabon etc….) est assurée d’etre présente de manière autonome dans ces pays et qu’elle n’a pas besoin de l’etre dans le cadre de Forces multilatérales ( UA, ONU ). Foce Licorne en Côte d’Ivoire, SERVAL au Mali, Troupes en Centrafrique .

    Elle visera donc deux objectifs lors de ce Sommet :

    1/ Légitimer sa présence militaire puisque les Africains sont incapables d’assurer leur propre sécurité malgré les déclarations tonutriantes.

    2/ Se faire accorder un statut de partenaire pour la paix et la sécurité en Afrique à travers la caution de l’Union Africaine en contrepartie de la promesse d’une aide logistique et financière à la Force Africaine en Attente (CARIC) – Capacité Africaine de Réaction Immédiate aux Crises – prévue dans le cadre de l’Architecture dePaix et de Sécurité de l’Union Africaine ( AAPS ).

    Si cette architecture devait réussir, notre pays risque de ne plus pouvoir participer aux forces de maintien de la paix en Afrique , puisque celles-ci seront dorenavant sous etendard de l’UA ,sauf à conclure des accords bilatéraux avec les pays concernés . C’est le cas actuellement en Centrafrique : la MISCA est une force de l’UA, les troupes françaises sont présentes en vertu d’un accord bilatéral avec la RCA et notre pays n’a aucune assise juridique pour envoyer des troupes sauf à attendre une hypothétique résolution du Conseil de Sécurité pour créer une Force des Nations-Unies.

    Objectivement notre pays n’a aucun intérêt à voir l’Union Africaine s’accaparer et monopoliser le maintien de la paix et de la sécurité en Afrique.

    La seule possibilité d’eviter la mainmise de l’UA sur les opérations de maintien de la paix en Afrique est de prévoir que les organisations sous-regionales africaines , type CEDEAO , CEEAC, CEN-SAD puissent être egalement parties prenantes.

    B/ PREVENTION DES CONFLITS

    En matière de prévention des conflits , le non-paper soumis par la France occulte la nécessité d’entreprendre des réformes politiques, économiques , sociales et culturelles .
    Échaudée par l’experience du Sommet de La Baule , du temps de François Mitterand et par le discours de Dakar de Nicolas Sarkosy , la France veut éviter d’etre accusée de donneur de leçons en matière de démocratie .
    Néanmoins la démocratie, le respect des droits de l’homme , le respect des minorités, la bonne goivernance,sont des conditions essentielles pour la prévention des conflits internes et pour la consolidation de la paix et de la sécurité.
    Toutes les crises en Afrique s’expliquent par le non-respect des conditions minimales de l’Etat de Droit.
    La prevention des conflits et les crises necessite de s’attaquer a leurs causes profondes .

    Les Etats-Unis n’ont aucun scrupule à mettre en avant le respect du droit et la nécessité des réformes dans tous leurs partenariats.

    Le non-paper francais occulte également le probleme du non-respect des principes du Droit International , qui souvent est la cause des conflits ( Non-Ingerence dans les affaires intérieures, respect de l’integrite territoriale des États,…)

    Les non-papers soumis par la france ne mettent pas suffisamment en exergue la dialectique entre Sécurité et Développement .

    AU VU DE CE QUI PRECEDE , UN ENTRETIEN AVEC LES RESPONSABLES FRANCAIS AVANT LE SOMMET SEMBLENT INDIQUES POUR CORRIGER QUELQUE PEU LA TENDANCE QUI SE PROFILE POUR CE SOMMET.

    HAUTE CONSIDÉRATION

    MOHA OUALI TAGMA

    #Maroc #Union_Africaine #Opérations_de_paix #Casques_bleus #CEN_SAD #CEDEAO #CEEAC

  • Le Maroc sur le plan de paix et le plan Baker II

    Le Maroc sur le plan de paix et le plan Baker II

    Maroc, Sahara Occidental, ONU, MINURSO, processus de paix,

    Dans un article intitulé « les efforts avancés par la diplomatie marocaine dans le cadre de l’élargissement du cercle de soutien à notre cause nationale », la direction marocaine aux Nations unies se vante du succès de la diplomatie marocaine à faire échouer le processus de paix instauré par l’ONU au Sahara occidental. Le document ci-dessus en arabe dit « il (le Maroc) a réussi à déjouer le plan de paix et le plan Baker II qui sont basés sur la philosophie du référendum avec l’option de l’indépendance ».

    Cette déclaration confidentielle qui faisait partie d’une évaluation globale des efforts diplomatiques marocains pour obtenir un soutien à ce qu’ils considèrent comme le « Sahara marocain » ne laisse aucun doute sur la véritable approche du Maroc envers le processus de paix de l’ONU qui repose sur l’organisation d’un référendum qui garantit l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental.

    Ce document est donc une preuve forte que c’est le Maroc qui entrave l’organisation d’un tel plébiscite et que tous les alibis apportés par la suite par ses fanfares médiatiques pour justifier l’impossibilité de tenir un référendum ne sont qu’une pure propagande.

    En toute clarté, ce document démontre l’intransigeance du Maroc envers la communauté internationale et explique son comportement agressif envers Christopher Ross, l’ancien envoyé de l’ONU au Sahara Occidental, qui s’en tient à la légalité internationale et à la tâche essentielle de la MINURSO, la mission de paix de l’ONU pour le référendum au Sahara Occidental.

    Il convient de noter que le document ci-dessus fait partie des câbles divulgués en masse du mystérieux dénonciateur Chris Coleman. Les câbles qui ont ensuite été authentifiés par des experts.


    #Maroc #Sahara_Occidental #ONU #MINURSO

  • Comment le Maroc a essayé de contourner l’UA

    Comment le Maroc a essayé de contourner l’UA

    Maroc, Union Africaine, organisations régionales africaines, CEN-SAD, UEMOA, CEDEAO, Sahara Occidental,

    “Le Maroc a toujours considére les relations avec l’Afrique une priorité de la politique étrangère pour plaider sa souveraineté sur le Sahara Occidental”, dixit une note du ministère marocain des affaires étrangères qui indique à quel point les ambitions expansionnistes du Maroc conditionnent sa diplomatie.

    Dans un premier temps, le Maroc a essayé de contourner l’Union Africaine en renforçant sa présence dans les pays que les notes diplomatiques marocaines qualifiaent de “premier cercle”, à savoir le Sénégal, la Cote d’Ivoire, la Guinée et le Gabon. “Ce renforcement du partenariat stratégique avec ses pays-clés est inscrit dans la priorité de l’action diplomatique en Afrique”, indique la même note.

    Au même temps, des démarches ont été entreprises dans le but d’infiltrer toutes les organisations de masses relevant de l’Union Africaine: jeunesse, sports, culture, etc. Les activités dans ces organisations ont permis au Makhzen de projeter au niveau intérieur une image d’un Maroc actif dans le continent africain.

    Dans ce cadre s’inscrit les tentatives du Maroc de parasiter toutes les organisation régionales africaines, en particulier celles liées au conflit malien et à la situation au Sahel où l’Algérie s’est imposé comme puissance régionale reconnue. “J’ai regardé dans les manuels de géographie et aucun en présente le Maroc comme pays appartenant à cet ensemble géographique”, avait déclaré Abdelkader Messahel en réponse aux tentatives marocaines de s’introduires dans les rencontres au sujet de cette région.

    A Tamanrasset, le 21 avril 2010 a été crée le Comité d’état-major opérationnel conjoint (CEMOC), une structure militaire d’état-major regroupant, sous l’égide de l’Algérie, des forces armées du Mali, du Niger et de la Mauritanie. Alger assume l’effort le plus lourd, celui des moyens matériels pour la lutte contre le terrorisme au Sahel.

    Le Maroc, affolé, cherche le moyen de s’aficher comme puissance et acteur influent dans une région où les intérêts de la France sont menacées. Ouali Tagma propose alors de réactiver la CEN-SAD.

    “Au plan politique, la CEN-SAD est la seule et unique organisation, qui offre un espace d’ouverture régionale au Maroc, avant son adhésion à l’UA. Cette organisation, qui regroupe 24 pays africains dont la majorité appartient à la zone Saharo-Sahélienne, constitue le cheval de Troie du Maroc pour s’imposer dans la zone Saharo-Sahélienne avec pour objectif de faire échec à l’Algérie dans cette zone stratégique”, souligne une note diplomatique.

    Les enjeux stratégique de la CEN-SAD

    Pour le Maroc, la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) revête une importance géostratégique, en raison de son étendue géographique de l’océan Atlantique à la mer Rouge, regroupant 28 pays membres, qui font également partie d’autres blocs régionaux (l’Union du Maghreb arabe, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et l’Autorité intergouvernementale pour le développement).

    Depuis son adhésion à la CENSAD en 2011, le Maroc s’est beaucoup investi afin de renforcer ses relations bilatérales politiques et économiques avec l’ensemble de ces membres, dans l’objectif de renforcer son rôle de leader au sein de cette organisation régional et combler son absence de l’Union Africaine.

    D’ailleurs, ce pays a réussi à organisé trois réunions du Conseil Exécutif (2006, 2009 et 2012), dont la dernière avait décidé d’une restructuration profonde de l’Organisation, ce qui a permis un recentrage de la CENSAD sur des objectifs défendant ses intérêts dans l’espace sahélo-saharien notamment la création de deux organes permanents auprès du Secrétariat Général, Conseil de paix et de sécurité et Développement durable.

    Lors du Conseil exécutif de la CEN SAD qui s’est tenu le 10 mars 2014 à Khartoum, le Maroc avait tout fait pour organiser la Session de la Conférence des Chefs d’Etat de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD).

    Coincidence de calendrier ou manoeuvres marocaines, le sommet de la CENSAD devait se tenir à Marrakech, la première semaine de Mai 2014, soit quelques semaines avant le Sommet de l’Union Africaine, qui s’est tenu à Malabo (Guinée Equatoriale) au mois de juin 2014.

    Les Marocains avaient tout fait pour organiser ce Sommet car il revêtait pour eux une importance capitale et ce, pour les raisons suivantes:

    • Relancer la CEN-SAD afin de consolider la position du Maroc dans l’espace Sahelo-saharien.
    • Organiser le Sommet du CENSAD avant celui de l’Union Africaine, afin de permettre aux Marocains de faire du lobbying pour parer à toute initiative de l’Algérie et de l’Afrique du Sud sur le dossier du Sahara Occidental lors du Sommet d’Adis Abeba;
    • Marquer son soutien à la CENSAD afin de renforcer les pays francophones de l’Afrique pour un meilleur contrôle de l’agenda africain notamment au sein de l’Union africaine ;
    • Mettre en place définitivement les instances – Conseil de paix et de sécurité et Développement durable – et donner leur coup d’envoi à leurs activités.
    • Renforcer le rôle de le CENSAD en Afrique afin d’en faire un instrument favorisant le développement, la bonne gouvernance, la lutte contre la menace transnationale etc…., dans l’espace sahélo-saharien dans la perpective de concurencer l’Union Africaine dans ces domaines;
    • Imposer la CENDSAD en tant qu’interlocuteur privilégié avec les partenaires internationaux de l’Afrique notamment l’Union Européenne, les Etats Unis, le japon, la Corée du sud etc…

    L’INSTRUMENT DU MAKHZEN : LE NOYAU CENTRAL DES AMIS DU MAROC

    Son arme favori, la corruption, comme moyen persuasif pour s’adjuger les faveurs de certains pays dans le dossier du Sahara Occidental.

    La boite mail de Moha Tagma Ouali continue de déverser son lot de secret concernant les agissements du Makhzen sur le Continent africain notamment le contrôle des principaux groupes régionaux, tout ceci pour combler son absence de l’Union Africaine.

    A la veille de chaque sommet de l’Union Africaine, le Makhzen se dépêche d’actionner ses principaux lobby qu’il se plait d’appeler « le noyau central des amis du Maroc », pour ne pas les qualifier de « les principaux corrompus du Maroc ».

    Ce noyau, composé du Senegal, de la Cote d’Ivoire, du Burkina Faso, du Benin, du Gabon, du Niger, de la Guinee et de la Gambie, a pour mission de parasiter le débat sur le sahara Ocidental au sein de l’Union Africaine.

    On apprend ainsi que la veille du Sommet de l’Union Africaine, le Maroc a organisé, le 04/06/2014, un diner en l’honneur des Ambassadeurs des pays africains représentant ce « noyau central des amis du Maroc » dans un restaurant de la ville d’Adis Abeba.

    Etaient présents outre la délégation marocaine, les Ambassadeurs du Sénégal, de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Benin et du Gabon , et les Chargés d’Affaires du Niger, de la Guinee et de la Gambie. Les Ambassadeurs de ces derniers pays se trouvaient a New York dans le cadre de la mission du Conseil Paix et Sécurité de l’Union Africaine dont ils étaient membres aux Nations Unies.

    L’Ambassadeur marocain, Abdeljabar Brahim, a été désigné pour présider le dîner dans le but de renforcer sa position auprès de ses collègues, mission dont « il s’est acquittée avec beaucoup de talent », selon la formule du Makhzen.

    Selon le Makhzen, l’atmosphère était très cordiale et l’ambiance très détendue. Après avoir remercié les Ambassadeurs et Charges d’Affaires d’avoir répondu a l’invitation, le représentant du Makhzen a souligné que « le Maroc les considère comme ses représentants et qu’il compte sur leur engagement pour la défense de sa juste cause et pour faire entendre la voix de la raison et de la justice et faire contrepoids aux manœuvres de ceux qui tendent à diviser les rangs de l’Afrique et à l’embarquer dans des querelles d’un autre temps ».

    A en croire ce document, tous les membres du « noyau des Amis du Maroc » ont fait sermon de rester fidéles au Maroc et à son souverain Mohamed VI, de contrer toutes tentatives visant la réintroduction de la question du Sahara Occidental dans l’agenda de l’Union Africaine.

    Le Sénégal devait sous traiter pour le compte du Maroc en organisant le lendemain un déjeuner plus élargi à la Résidence de ce pays, en décidant d’y inviter le Kenya et le Ghana, pour leurrer ces derniers en leur faisant croire que le Maroc n’exclut personne.

    En plus le Sénégal a été désigné pour faire le « guet » au niveau du comité de rédaction du Conseil Pais et Sécurité de l’Union Africaine et d’alerter tous les membres du « noyau des amis du Maroc » à tout moment.

    #Maroc #Sahara_Occidental #Union_Africaine #CEN_SAD #CEDEAO #UEMOA

  • Relations et visées du Maroc en Afrique

    Relations et visées du Maroc en Afrique

    Maroc, Union Africaine, Sahara Occidental, RASD, lobbying, CEDEAO, CEN-SAD,

    Le Maroc a toujours considére les relations avec l’Afrique une priorité de la politique étrangère pour plaider sa souveraineté sur le Sahara Occidental. Durant ces derniéres années, il a oeuvré inlassablement pour se positionner en tant qu’acteur important dans l’agenda africain, aussi bien sur le plan bilatéral que multilatéral.

    Sur le plan multilatéral, Mohamed 6 a enchaîné les visites pour renforcer davantage les relations bilatérales avec les principaux partenaires de son pays, qui sont le Sénégal, la Cote d’Ivoire, la Guinée et le Gabon. Ce renforcement du partenariat stratégique avec ses pays-clés est inscrit dans la priorité de l’action diplomatique en Afrique.

    Le deuxiéme cercle est composé de pays d’Afrique Occidentale et Centrale tels que le Burkina Faso, le Niger, le Togo, le Benin, le Tchad, la RDC, le Cameroun, la Guinée Equatoriale, le Congo, les Comores et la RCA, avec lesquel le Maroc envisage d’établir également un partenariat stratégique.

    Le Mali a été exclu du champ d’action diplomatique du Maroc, en raison de son soutien à la République Arabe Sahroui Démocratique d’une part et d’autre part du retour en force de l’Algérie sur la scène malienne.

    Le troisième cercle est constitué de la Gambie, de la Guinée Bissau, du Cap Vert, du Liberia, de la Sierra Leone, de Sao Tomé et Principe, de Djibouti, de l’Erythrée, du Burundi, du Ghana, du Kenya, de Madagascar, de Maurice et des Seychelles.

    Un quatrième cercle est constitué de l’Angola, de l’Ethiopie, du Rwanda et de la Tanzanie qui, selon leur analystes, offrent des perspectives encourageantes soit sur le plan politique soit sur le plan économique.

    Le dernier cercle est constitué en majorité de pays de l’Afrique australe et orientale dont la majorité sont défaroble au Maroc sur le dossier du Occidental. Il s’agit de l’Afrique du Sud, de la Namibie et de l’Ouganda.

    Pour le Maroc, l’Afrique du Sud, du fait de son poids politique et économique au niveau continental et mondial et de l’influence déterminante qu’elle exerce dans sa région d’influence, est un pays incontournable avec lequel le Maroc envisageait une amélioration des relations, en établissant des canaux de dialogue politique ainsi qu’avec les autres pays.

    SUR LE PLAN SOUS REGIONAL

    Le Maroc considére vitale la conclusion d’un accord de partenariat économique avec la CEDEAO et avec la CEEAC. Cette nécessité devient urgente pour ce pays du fait de la conclusion par l’Union Européenne des APE avec ces pays, accords destinés à remplacer la Convention de Lomé qui régissait les relations sur le plan commercial entre l’UE et les pays ACP.

    Au plan politique, la CEN-SAD est la seule et unique organisation, qui offre un espace d’ouverture régionale au Maroc, avant son adhésion à l’UA. Cette organisation, qui regroupe 24 pays africains dont la majorité appartient à la zone Saharo-Sahélienne, constitue le cheval de Troie du Maroc pour s’imposer dans la zone Saharo-Sahélienne avec pour objectif de faire échec à l’Algérie dans cette zone stratégique.

    Au plan continental

    L’Union Africaine constituait un obstacle aux aspirations du Maroc en Afrique. Le Maroc voyait d’un mauvais oeil que cette organisation ait entrepris un large processus visant à placer sous son égide tous les processus d’intégration continentale, car craignant que toutes les Conférences ministérielles africaines sectorielles qui préexistaient à l’Union Africaine et auxquelles le Maroc était membre, seront à court terme concernées par cette stratégie.

    Le Maroc voyait également d’un mauvais oeil que l’Union Africaine voulait s’imposer comme l’interlocuteur privilégié voire exclusif des acteurs internationaux dans le cadre des partenariats régionaux avec l’Union Européenne, le Japon, la Chine, la France, les Etats Unis, la Corée, la Ligue Arabe, l’Amérique du Sud, la Turquie, l’Inde, la Russie, la Thaïlande, le Vietnam.

    SAHARA OCCIDENTAL: STRATEGIE DU MAROC EN AFRIQUE

    L’Afrique est au cœur de la politique étrangère du Maroc. Ce continent représente pour le Maroc une opportunité à même de lui permettre de se positionner en tant que leader de ce continent, en pleine mutation et en plein essor. L’Afrique constitue également pour le Maroc un espace vital pour lutter contre la présence de la RASD à l’Union Africaine.

    Cependant la mise en œuvre de sa stratégie en Afrique nécessite le renforcement de son maillage diplomatique notamment dans les régions ou sa présence est faible voire quasi absente, ce qui est le cas en Afrique Orientale et Australe. En 2014, le Maroc ne disposait que de 19 Ambassades en Afrique au Sud du Sahara (8 en Afrique de l’Ouest qui compte 15 pays, 6 en Afrique Centrale qui compte 8 pays, 3 en Afrique Australe qui compte 13 pays et 2 en Afrique Orientale qui compte 10 pays) contre 24 pour l’Algérie, 33 pour l’Afrique du Sud et 32 pour l’Egypte.

    Cette sous représentation en Afrique Australe et Orientale est préjudiciable à ses intérêts tant au plan politique qu’économique. C’est en effet dans ces deux sous régions que se trouve la totalité des pays qui reconnaissent la République Arabe Sahraoui Démocratique.

    Pour y remédier, le Maroc a planifié dans le court terme à l’ouverture d’Ambassades dans les pays suivants : Tanzanie, Rwanda, Ouganda, Zambie, Namibie et Botswana. Et dans un deuxième temps, en République du Congo, au Benin, au Togo, aux Comores et au Zimbabwe.

    A travers l’ouverture d’Ambassades dans ces pays d’Afrique australe et orientale, le Maroc veut surtout envoyer un signal politique fort en direction de ces pays et de tous les autres partenaires qui y verraient la manifestation de l’intérêt du Maroc pour l’ensemble du continent et non pas seulement pour les régions francophones traditionnellement proches. Une telle démarche projetterait le Maroc dans une nouvelle dimension et en ferait un véritable pays pivot à l’échelle continentale, est-il envisagé à Rabat.

    L’ouverture d’Ambassades dans ces régions donnerait également au Maroc une nouvelle et plus grande ouverture dans des zones en pleine mutation et en plein essor économique, se traduisant par une amélioration des relations politiques avec ces pays et ouvrant de larges perspectives de coopération pour les entreprises marocaines.

    Les manoeuvres du Maroc au sein de l’Union Africaine

    Depuis ces derniéres années, le Maroc a renforcé le travail de lobbying au niveau de l’Union Africaine car craignant que l’Union Africaine s’accapare et monopolise le maintien de la paix et de la sécurité en Afrique. Pour limiter une telle perspective, le Maroc a toujours oeuvré auprés de ses alliés traditionnelles, de maniére que le rôle qui sera attribué à l’Union Africaine ne soit en aucun cas exclusif et que les Organisation sous-régionales africaines, comme la CEDEAO, la CEEAC, la CEN-SAD, soient confirmée comme des acteurs primordiaux et directement responsables dans ce cadre. Ce qui offrirait au Maroc de continuer à participer aux efforts de paix et de sécurité sur le Continent africain.

    Le Maroc appréhendait que le Partenariat France-Afrique, traditionnellement fondé sur les relations entre la France et les pays africains, devient comme les autres partenariats avec l’Afrique, c’est à dire un partenariat France-Union Africaine. Ce pays voyait d’un mauvaise oeil que la France s’écarte de la « françafrique », au nom d’une certaine normalité, ce qui risquait de porter préjudice à ses relations privilégiées avec certains pays africains, notamment, francophones. « Une tendance lourde semble se dessiner à la veille du Sommet de l’Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique qui aura lieu à Paris les 6 et 7 Décembre 2013, est que la France pourrait concéder dans le cadre de la nouvelle alliance France-Afrique, un rôle central à l’Union Africaine, notamment en matière de paix et de sécurité. A cet égard, et en vue de permettre à l’Afrique de capitaliser sur l’ensemble de ses acquis et des ses expériences, il sera de mise à ce que le rôle de l’UA ne pourra aucunement être exclusif et devra être conforté par le renforcement de la responsabilité directe des organisations régionales africaines qui au demeurant ont accumulé une grande expérience et expertise dans ce domaine et disposent d’atouts pertinents, eu égard à la particularité du continent africain, pour se positionner comme partenaire central en matière de paix et de sécurité », remarque Tagma.

    Le renforcement de l’UA, sous hégémonie de l’Algérie et de l’Afrique du sud – et plus généralement de l’Afrique anglophone-, va affaiblir davantage l’Afrique francophone qui constitue le prolongement stratégique du Maroc.

    Le Maroc appréhendait aussi que l’Union Africaine s’ingére dans le processus de règlement de la question du Sahara Occidental. Ce pays voulait que cela reléve du ressort exclusif du Conseil de Sécurité de l’ONU, en insistant sur la nécessité de la persévération du processus politique onusien en cours, tel que confirmé par la résolution 2152/2014 du Conseil de Sécurité et le maintien de la centralité de la proposition marocaine d’autonomie.

    Le format des partenariats stratégique de l’Afrique avec le reste du Monde, constituait également un souci pour le Maroc car il impliquait l’Union Africaine dans ce processus. Il compte sur ses alliés traditionnels tels que le Sénégal qui a été toujours à l’avant garde du combat pour défendre la marocanité du Sahara Occidental, ainsi que la Cote d’Ivoire et le Burkina Faso

    Le Maroc considère le Conseil Paix et sécurité (CPS), qui était à l’époque présidé par l’Algérien Chergui, un risque pour les intérêts du Maroc. Pour miniser ce risque, le Maroc compte mobiliser ses alliés, membres du Conseil Paix et Sécurité pour faire barrage à toute initiative visant à présenter un rapport sur le Sahara Occidental.

    Lors du Sommet de juin 2014 à Malabo, le Maroc avait dépêché une délégation, conduite par Moha Ouali Tagma, Directeur des Affaires Africaines, pour mener des investigation sur le Conseil Paix et sécurité (CPS), afin de déceler toute manoeuvres contraires aux intérêt du Maroc. Sur place, cette délégation avait relevé que sur les 15 pays composant le CPS, 8 étaient défavorables au Maroc dans le cadre du dossier du Sahara Occidental (Algérie-Afrique du Sud-Nigeria-Tanzanie-Mozambique-Namibie-Ouganda-Éthiopie-). En face, le Maroc ne pouvait compter que sur la Guinee-la Guinee Équatoriale -la Gambie -le Niger -le Burundi et le Tchad-le 15eme étant la Libye.

    Cette délégation avait également pour objectif de:

    – contrer toute décision contraire au processus onusien de recherche d’une solution politique au différend du Sahara Occidental.
    – promouvoir et vulgariser la Résolution 2152 du 29 Avril 2014.
    – empêcher la modification du format des Partenariats et l’atteinte au Format du Caire.
    – poursuivre les contacts avec les délégations des pays qui reconnaissent encore la République Arabe Sahraoui Démocratique.
    – maintenir la connivence avec les délégations alliés du Maroc.
    – contacter les Représentants des autres pays extra-africains (France ; Espagne ; Etats-Unis ; Russie ; Chine, et plus si nécessaire).
    – effectuer quelques visites de courtoisies à des responsables d’institutions telles que la CEA et du Ministère des Affaires Etrangères Ethiopien.

    Les actions prioritaires du Maroc en Afrique:

    Parmi les actions prioritaires du Maroc en Afrique figure la CENSAD qui constitue la meilleure réponse pour contrecarrer les initiatives sur le dossier du Sahara Occidental. Cet espace qui s’étend de l’Atlantique à la mer rouge est l’endroit idoine pour le le Maroc afin de faire prévaloir son leadership et démontrer l’inanité du jeu des alliés de la République Arabe Sahraoui déocratique.

    Dans sa stratégie, le Maroc avait prévu trois mesures:

    – Organiser un sommet de la CENSAD au Maroc
    – Réunir un atelier ministériel sur la Migration au Maroc
    – Convoquer une réunion à Rabat des plénipotentiaires pour l’adoption de la Stratégie CENSAD pour le SAHEL.

    Le deuxième axe de renforcement du positionnement du Maroc en Afrique concernait la création de l’espace Nord-Ouest-Africain, consistant de réunir dans le cadre d’un forum de coopération politique et économique les pays de cette région de l’Afrique : MAROC-SENEGAL-CAP VERT-MAURITANIE et l’Espagne à travers les ILES CANARIES. Une réunion préparatoire entre les hauts fonctionnaires devait être organisée par le Maroc au cours de laquelle les axes de coopération devaient être discutés. Une mission de consultation devait être entreprise auprès de ces pays avant d’entamer les démarches devant conduire à la tenue de cette réunion préparatoire.

    Le troisième axe concerne la conclusion d’un accord de coopération économique et d’investissement avec l’UEMOA et avec la CEDEAO. A cet effet les Ministères marocains concernés devaient entreprendre des démarches dans ce sens.

    Le quatrième axe concernait la tenue en priorité des Commissions Mixtes avec les pays de la zone SAHEL ainsi qu’avec certains pays fragiles (Guinée Bissau, Sao Tome et Principe, Liberia, Sierra Leone) et les forums économiques avec le TCHAD et le NIGER.

     NOTE SUR L’OUVERTURE D’AMBASSADES EN AFRIQUE ORIENTALE ET AUSTRALE  

    L’Afrique, placée par Sa Majesté le Roi, que Dieu l’assiste, au cœur de la politique étrangère du Maroc, représente une opportunité à même de permettre à notre pays de se positionner en tant que leader d’un continent en pleine mutation et en plein essor.

    L’Afrique constitue également pour notre pays son espace vital naturel de rayonnement politique, culturel et économique.

    Cependant la mise en œuvre de la stratégie de notre pays en Afrique demande le renforcement du maillage diplomatique notamment dans les régions ou la présence de notre pays est faible voire quasi absente, ce qui est le cas en Afrique Orientale et Australe.

    Notre pays ne dispose que de 19 Ambassades en Afrique au Sud du Sahara (8 en Afrique de l’Ouest qui compte 15 pays, 6 en Afrique Centrale qui compte 8 pays, 3 en Afrique Australe qui compte 13 pays et 2 en Afrique Orientale qui compte 10 pays) contre 24 pour l’Algérie, 33 pour l’Afrique du Sud et 32 pour l’Egypte.

    Cette sous représentation en Afrique Australe et Orientale est préjudiciable aux intérêts de notre pays tant au plan politique qu’économique. C’est en effet dans ces deux sous régions que se trouve la totalité des pays (19) qui reconnaissent l’entité fictive. L’absence d’Ambassades explique dans une large mesure ce fait.

    Une des mesures immédiates pour corriger cette carence consiste à procéder dans le court terme à l’ouverture d’Ambassades dans les pays suivants : Tanzanie, Rwanda, Ouganda, Zambie, Namibie et Botswana. Dans un deuxième temps il serait souhaitable d’envisager l’ouverture de représentations diplomatiques en République du Congo, au Benin, au Togo, aux Comores et au Zimbabwe.

    L’ouverture d’Ambassades dans ces pays d’Afrique australe et orientale serait un signal politique fort en direction de ces pays et de tous les autres partenaires qui y verraient la manifestation de l’intérêt du Maroc pour l’ensemble du continent et non pas seulement pour les régions francophones traditionnellement proches.

    Une telle démarche projetterait le Maroc dans une nouvelle dimension et en ferait un véritable pays pivot à l’échelle continentale.

    L’ouverture d’Ambassades dans ces régions donnerait également à notre pays une nouvelle et plus grande ouverture dans des zones en pleine mutation et en plein essor économique.

    Cette ouverture se traduirait par une amélioration des relations politiques avec ces pays et ouvrirait également de larges perspectives de coopération pour les entreprises marocaines.

    #Maroc #Afrique #Union_Africaine #Sahara_Occidental #RASD #Lobbying