Catégorie : Monde

  • Point de presse quotidien de l’ONU: 02 juin 2021

    Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 02 juin 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Secrétaire général/Énergie propre

    Ce matin, le Secrétaire général a prononcé une allocution par vidéo lors de la réunion ministérielle sur l’énergie propre, qui se déroule aujourd’hui à Santiago, au Chili.

    Il a souligné le rôle crucial du secteur de l’énergie pour réduire les émissions mondiales de 25% par rapport aux niveaux de 2010 et pour atteindre zéro émissions nettes d’ici à 2050.

    Le Secrétaire général a indiqué que l’élimination progressive du charbon est l’étape la plus importante pour se conformer à l’objectif de 1,5 degré de l’Accord de Paris.

    Les pays doivent transférer les subventions des combustibles fossiles vers les énergies renouvelables, a-t-il dit, ajoutant que les systèmes électriques à zéro émissions nettes doivent devenir la norme dans les économies avancées d’ici à 2035 et dans le monde entier d’ici à 2040.

    Le Secrétaire général a déclaré que chaque secteur -y compris la sidérurgie, le ciment et le transport maritime- doit avoir un plan d’action pour être à énergie nulle d’ici à 2050.

    Il a également signalé que si le secteur du transport maritime était un pays, il serait le sixième plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde.

    Changements climatiques

    L’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a publié aujourd’hui une étude scientifique qui indique qu’en raison de l’impact des changements climatiques, les organismes nuisibles aux végétaux qui ravagent des cultures économiquement importantes deviennent de plus en plus destructeurs. Ils constituent également une menace croissante pour la sécurité alimentaire et l’environnement.

    Liban

    Le Secrétaire général est conscient et profondément préoccupé par les difficultés financières que connaît le Tribunal spécial pour le Liban.

    Il s’est activement engagé dans les efforts visant à obtenir des fonds supplémentaires pour le Tribunal, en lançant un appel direct aux États Membres et à la communauté internationale, ainsi qu’en sollicitant une aide financière d’urgence de l’Assemblée générale, qui a été fournie plus tôt cette année.

    Le Secrétaire général continue de lancer un appel urgent aux États Membres et à la communauté internationale pour des contributions volontaires afin d’obtenir les fonds nécessaires pour appuyer les procédures judiciaires indépendantes qui demeurent devant le Tribunal.

    Il note également que le soutien financier continu de la communauté internationale est essentiel pour garantir la justice pour les victimes au Liban.

    Yémen

    Suite à une question posée au sujet de la déclaration faite par Ansar Allah concernant l’implication de l’ONU dans la tentative de sécuriser le pétrolier Safer, qui est au large des côtes du Yémen, le porte-parole a affirmé que ladite déclaration est « clairement décevante ».

    Elle semblerait confirmer qu’Ansar Allah n’est pas prêt à fournir les assurances dont l’ONU a besoin pour déployer une mission sur le pétrolier Safer. Cette mission cherche depuis des années à effectuer une évaluation et un éventuel entretien léger sur ce pétrolier qui détient environ 1,1 million de barils de pétrole.

    Les houthistes continuent de se concentrer sur l’entretien complet du navire. Mais l’ONU a expliqué à maintes reprises que cela ne peut être entrepris sans avoir une évaluation impartiale en main. Le pétrolier est un site dangereux, et il faut comprendre exactement à quoi on a affaire avant d’entreprendre des travaux majeurs.

    L’ONU a eu des discussions très intenses à ce sujet avec Ansar Allah au cours des 10 derniers jours pour essayer de combler les lacunes dans les objectifs et les compréhensions. Nous avons également vu un engagement direct des États Membres pour essayer de débloquer des choses, ce qui a été utile. Mais nous n’en sommes pas encore là, ce qui est bien dommage, a ajouté le porte-parole.

    Le Conseil de sécurité doit se réunir pour discuter du pétrolier Safer demain, suite à quoi plus d’informations devraient être disponibles.

    République centrafricaine

    Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, M. Jean-Pierre Lacroix, est arrivé à Bangui dans le cadre de la visite d’une délégation de haut niveau qui comprend l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), ainsi que l’Union européenne. Ils seront dans le pays pour les quatre prochains jours, dans le cadre de consultations régulières entre les quatre organisations et les autorités centrafricaines sur le processus de paix.

    S’adressant à la presse à l’aéroport, les membres de la mission ont réitéré leur engagement à promouvoir un dialogue inclusif et une véritable réconciliation.

    Pour sa part, M. Lacroix a souligné la nécessité de travailler ensemble pour parvenir à une paix durable qui permettra aux Centrafricains de connaître enfin la stabilité et la sécurité.

    La délégation s’entretiendra avec le Président, M. Faustin Touadéra, le Président de l’Assemblée nationale, M. Mathieu Sarandji, ainsi qu’avec des représentants de partis politiques. Ils rencontreront également des membres de la société civile, y compris des organisations de femmes, et devraient terminer leur visite par une conférence de presse, le 5 juin.

    Libye

    Le Secrétaire général s’adressera à la Conférence de Berlin sur la Libye, le 23 juin, par visioconférence. Son Envoyé spécial pour la Libye et Chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), M. Ján Kubiš, y participera en personne.

    Cette Conférence sera une occasion importante de rassembler la communauté internationale pour faire le point sur la situation actuelle en Libye et offrir un soutien aux Libyens dans la préparation des élections nationales qui sont prévues le 24 décembre de cette année. Le retrait des forces étrangères et des mercenaires du pays, ainsi que les mesures visant à appuyer la réunification des principales institutions libyennes, seront un des points de mire de la conférence.

    République démocratique du Congo

    Dans une déclaration publiée en fin de journée hier, le Secrétaire général a fermement condamné les attaques menées hier par des membres présumés des Forces démocratiques alliées (ADF) dans l’est de la République démocratique du Congo. Ces attaques, qui ont visé des camps de personnes déplacées près des villes de Boga, dans le territoire d’Irumu, dans la province d’Ituri, et de Tchabi, dans la province du Nord-Kivu, ont fait au moins 55 morts et de nombreux blessés parmi les civils.

    Une force d’intervention rapide de la mission des Nations Unies dans le pays, la MONUSCO, a été déployée dans les zones touchées, tandis que des Casques bleus ont aidé les blessés, notamment par des évacuations médicales.

    Les Nations Unies, par le biais de sa Représentante spéciale en République démocratique du Congo, continueront à accompagner le Gouvernement et le peuple congolais dans leurs efforts visant à instaurer la paix et la stabilité dans l’est du pays.

    Éthiopie

    Les agences humanitaires indiquent que la situation sécuritaire dans la région du Tigré reste très complexe dans son ensemble. Alors que les hostilités ont en grande partie cessé, depuis mars, dans les régions frontalières avec l’Érythrée, des zones du nord-ouest aux zones orientales, l’accès à ces zones est souvent refusé.

    La violence et les attaques contre les civils, y compris les travailleurs humanitaires, se poursuivent. Vendredi dernier, un travailleur humanitaire travaillant avec une ONG a été tué lors d’un échange de tirs au cours d’une attaque à l’extérieur d’un bâtiment du Gouvernement dans la ville d’Adigrat, située dans la zone orientale du Tigré. Depuis le début du conflit, neuf travailleurs humanitaires ont été tués au Tigré, tous de nationalité éthiopienne.

    Les agences humanitaires indiquent également que les niveaux d’insécurité alimentaire et de malnutrition restent alarmants. Les établissements de santé continuent de recevoir et de traiter des victimes de violences sexistes dans toute la région, avec 1 288 cas officiels signalés entre février et avril.

    Du 27 mars au 31 mai, les agences de l’ONU et leurs partenaires ont apporté une aide alimentaire à plus de 2,8 millions de personnes sur les 5,2 millions ciblés. À ce jour, environ 430 000 personnes, soit seulement 15% des trois millions de personnes ciblées, ont reçu des abris d’urgence et des articles non alimentaires.

    L’ONU et ses partenaires humanitaires intensifient progressivement la réponse mais ne suivent pas encore le rythme des besoins croissants. Cela est dû à une combinaison de plusieurs facteurs, notamment les contraintes d’accès, l’insuffisance des capacités de communication, des obstacles bureaucratiques et, comme toujours, un manque de financement.

    Le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, informera prochainement le Conseil de sécurité au sujet du Tigré.

    Afrique de l’Ouest

    Suite à sa nomination en tant que Représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, M. Mahamat Saleh Annadif a entamé sa première tournée officielle dans la région.

    Il est aujourd’hui en Guinée-Bissau pour participer à une série de rencontres. Plus tôt cette semaine, il était au Ghana, où il a rencontré le Président Nana Akufo-Addo. Les deux hommes ont discuté de plusieurs questions liées à la paix et à la sécurité dans la région, notamment des menaces continues du terrorisme et de la sécurité maritime, ainsi que des moyens de renforcer le partenariat entre l’ONU et le Ghana.

    Dans les prochains jours, M. Annadif se rendra également en Gambie, en Guinée, à Cabo Verde, au Niger, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Nigéria.

    Afghanistan

    En Afghanistan, des combats intenses et des frappes aériennes se poursuivent depuis la semaine dernière, affectant presque tous les districts de la province de Laghman. D’après les agences humanitaires, des informations indiquent également que les combats s’étendent à de nouvelles zones dans les provinces voisines du Nuristan et de Nangarhâr.

    Selon les mêmes sources, les combats et les affrontements armés ont en outre contraint plus de 10 500 hommes, femmes et enfants à fuir leurs maisons dans différentes parties du district d’Imam-Sahib, dans la province de Kondôz. Des maisons et des terres agricoles auraient été gravement endommagées en raison de l’utilisation de l’artillerie et des frappes aériennes.

    Les équipes d’évaluation de l’ONU et des partenaires humanitaires s’efforcent de confirmer l’impact de la situation dans les provinces touchées. Des réponses humanitaires ont débuté à Laghman et Kondôz.

    En 2021, près de 116 000 personnes ont été déplacées par le conflit en Afghanistan, tandis que près de cinq millions de personnes sont toujours en situation de déplacement prolongé depuis 2012. L’ONU exhorte les parties au conflit, en vertu du droit international humanitaire, à mieux protéger les civils et les infrastructures civiles, y compris les écoles et les hôpitaux, qui sont malheureusement trop souvent ciblés.

    Un financement urgent est nécessaire pour le Plan de réponse humanitaire pour l’Afghanistan, lequel nécessite 1,3 milliard de dollars pour aider 15,7 millions de personnes. Seulement 172 millions de dollars ont été reçus à ce jour.

    Myanmar

    Au Myanmar où les écoles ont rouvert, le personnel de l’ONU sur le terrain a averti aujourd’hui que les attaques contre les écoles et les établissements d’enseignement se poursuivaient.

    L’UNICEF au Myanmar affirme qu’au moins 54 attaques contre des écoles et le personnel scolaire ont été signalées depuis la prise de pouvoir par les militaires le 1erfévrier. La plupart de ces attaques ont eu lieu en mai. Il y a eu environ 141 incidents où l’armée a utilisé des établissements d’enseignement à ses propres fins.

    L’UNICEF a souligné que la violence à l’intérieur et autour des écoles n’est jamais acceptable. De même, les attaques contre les lieux d’apprentissage et le personnel éducatif, et l’occupation des établissements scolaires sont des violations des droits de l’enfant.

    Les agences humanitaires au Myanmar se disent alarmés par l’augmentation des informations faisant état de déplacements internes suite à l’intensification des combats dans certaines parties du pays.

    Quelque 188 000 personnes ont été déplacées dans le nord-est du pays, ainsi qu’au sud-est et à l’ouest, depuis le début de l’année. La plupart de ces déplacements ont eu lieu depuis le 1er février et le coup d’État.

    Les besoins humanitaires résultant de cette vague de déplacements s’ajoutent aux besoins du million de personnes qui avaient déjà besoin d’aide avant la prise de pouvoir des militaires.

    Sri Lanka

    Au Sri Lanka, l’équipe de pays de l’ONU soutient le Gouvernement alors que le pays fait face à l’une de ses pires catastrophes environnementales après qu’un cargo transportant des produits chimiques a pris feu au large de ses côtes le 21 mai dernier.

    Parmi les milliers de conteneurs du cargo, plus de 80 contenaient des matières dangereuses, dont 25 tonnes d’acide nitrique.

    Dans le cadre des efforts de préparation et d’intervention en cas d’urgence, le Programme alimentaire mondial (PAM) a collaboré avec l’autorité de protection de l’environnement du Sri Lanka pour mettre en place une équipe de gestion des incidents, avec une planification d’urgence en cas de déversement d’hydrocarbures et des exercices de simulation.

    L’équipe de l’ONU est prête à redoubler d’efforts si les autorités le lui demandent.

    Emploi et perspectives sociales dans le monde

    L’Organisation internationale du Travail (OIT) a publié un rapport qui laisse apparaître que la crise du marché du travail créée par la COVID-19 est loin d’être terminée. Le rapport « Emploi et questions sociales dans le monde: Tendances 2021 » montre en effet que la croissance de l’emploi sera insuffisante pour compenser les pertes subies, au moins jusqu’en 2023.

    Les projections de l’OIT indiquent que le chômage devrait toucher 205 millions de personnes dans le monde en 2022, dépassant de beaucoup le niveau de 187 millions de 2019. Cela correspond à un taux de chômage de 5,7%. Si l’on exclut la période correspondant à la crise du COVID-19, il faut remonter à 2013 pour retrouver un taux similaire.

    Les baisses enregistrées en matière d’emploi et d’heures travaillées ont entraîné une forte chute des revenus du travail et, en parallèle, une augmentation de la pauvreté. En comparaison avec 2019, 108 millions de travailleurs supplémentaires dans le monde sont désormais considérés comme vivant dans la pauvreté ou dans l’extrême pauvreté.

    UNICEF/Vaccins

    L’UNICEF a annoncé aujourd’hui avoir signé un accord sur le long terme avec Moderna pour fournir des doses de vaccins contre la COVID-19 au Mécanisme COVAX.

    Grâce à cet accord, l’UNICEF et ses partenaires auront accès à 34 millions de doses de vaccin pour quelque 92 pays et territoires en 2021.

    Il s’agit du cinquième accord d’approvisionnement que l’UNICEF a signé pour des vaccins. L’agence onusienne avait précédemment annoncé des accords avec le Serum Institute of India, Pfizer, AstraZeneca et Human Vaccine qui est également connu sous le nom de Sputnik V.

    Rencontre avec la presse

    À 16 h 30 aujourd’hui, les Coprésidents du Groupe des Amis des femmes du Sahel, le Représentant permanent du Niger, M. Abdou Abarry; et l’Observatrice permanente de l’Union africaine, Mme Fatima Kyari Mohammed; ainsi que le Chef de la délégation de l’Union européenne auprès de l’ONU, M. Olof Skoog, interviendront devant la presse au point de rencontre avec les médias situé devant la salle du Conseil de sécurité.

    Cette rencontre interviendra après la réunion en formule Arria du Conseil de sécurité sur le « Renforcement d’une approche intégrée de la paix et de la sécurité au Sahel à travers l’optique genre ». Il est question du lancement du Groupe des Amis des femmes du Sahel.

    Etiquettes : QUESTIONS D’ENVIRONNEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE, ENFANTS, ÉNERGIE, ALIMENTATION, AFFAIRES HUMANITAIRES, LÉGAL, MAINTIEN DE LA PAIX, AFRIQUE, LIBAN, YÉMEN, RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, LIBYE, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, AFGHANISTAN, SRI LANKA, ÉTHIOPIE, MYANMAR,

  • Les producteurs de tomates de l’UE s’unissent contre l’accord avec le Maroc

    Les producteurs de tomates d’Italie, de France, du Portugal et d’Espagne se sont plaints auprès des autorités communautaires que le Maroc enfreint l’accord d’association que l’UE a signé avec ce pays. L’accord prévoit un plafond d’entrée de 285 000 tonnes de tomates dans l’UE au prix de 0,46 €/kg. Cependant, en 2020, le Maroc a exporté 518 190 tonnes de tomates vers l’ensemble de l’UE, y compris le Royaume-Uni. Entre octobre et mars de cette année, le pays a envoyé 373 000 tonnes de tomates vers l’UE.

    En conséquence, les producteurs de tomates de l’UE demandent que l’accord soit révisé et que son exécution soit surveillée pour éviter de mettre en danger la continuité de la culture de la tomate dans le sud de l’UE. Le secteur a également déclaré que cela pourrait commencer à se produire pour d’autres productions, telles que les haricots verts.

    La Fepex a regretté l’absence de réponse de la Commission, d’autant plus que ses rapports reconnaissent que l’UE pourrait perdre la plupart de ses échanges à moyen terme en raison des importations en provenance de pays tiers.

    Prix ​​d’entrée

    Les pays du sud de l’UE ont également évoqué la nécessité d’ajuster le prix d’entrée à la valeur des productions, car il n’a pas été actualisé depuis un demi-siècle. Les producteurs estiment que leurs coûts de production sont plus élevés en raison de différents problèmes, tels que la main-d’œuvre et le respect des exigences de sécurité phytosanitaire, qui sont beaucoup plus strictes que celles requises dans les pays tiers. Le secteur exige l’application de la clause de sauvegarde et le respect des dispositions de l’accord.

    Les effets négatifs de l’application abusive de l’accord ont entraîné une baisse des prix au-dessous des coûts et, dans le cas de l’Espagne, un ajustement des exportations. L’Espagne est passée d’un million de tonnes d’exportation, en particulier vers le reste de l’UE, à un peu moins de 700 000 tonnes.

    Cette baisse a été influencée par l’augmentation des importations en provenance du Maroc, mais aussi par l’augmentation de la production dans d’autres pays du nord de l’UE grâce au développement de structures de serres modernes basées sur des aides indirectes de leurs gouvernements. Ces productions sous serre ont des rendements au mètre carré supérieurs aux 15 kilos en moyenne obtenus en Espagne.

    Source : elpais.com via Hortidaily, 2 juin 2021

    Etiquettes : Maroc, UE, tomates, agriculteurs,

  • La 5ème demande de libération sous caution de Maxwell, rejetée

    #GhislaineMaxwell, Ghislaine Maxwell, Jeffrey Epstein, #JeffreyEpstien, pédophilie,

    La 5ème demande de libération sous caution de la confidente d’Epstein, est rejetée

    La cinquième demande de libération sous caution de Ghislaine Maxwell, confidente d’Epstein, est rejetée alors que ses avocats dénoncent sa « torture » dans une cellule de prison à New York.

    Ghislaine Maxwell restera dans sa cellule de prison à New York après que l’ancienne mondaine britannique s’est vu refuser sa libération sous caution pour la cinquième fois, mercredi, par la cour d’appel du deuxième circuit des États-Unis.
    La femme de 59 ans a été incarcérée l’été dernier après avoir été accusée de trafic de jeunes filles mineures destinées à être abusées par son ancien associé, Jeffrey Epstein, le financier en disgrâce qui s’est suicidé en prison alors qu’il attendait son procès pour trafic sexuel présumé.

    Maxwell a plaidé non coupable de trafic sexuel et d’autres chefs d’accusation, mais elle risque jusqu’à 80 ans de prison si elle est condamnée pour les crimes présumés, qui auraient eu lieu entre 1994 et 2004.

    Le tribunal a également rejeté sa demande d’audience sur ses conditions de détention, sans toutefois préciser les raisons de ce refus.

    Ses avocats se sont fréquemment inquiétés de son bien-être derrière les barreaux et, en avril, ils ont publié une photo la montrant apparemment avec un visage meurtri après le rejet de sa quatrième demande de libération sous caution.

    Ils se sont également plaints de la perte de poids considérable qu’elle a subie, de la chute de ses cheveux et du fait que les gardiens de la prison de Brooklyn, où elle est détenue, la privent de sommeil en braquant des lampes de poche dans sa cellule la nuit.

    Reuters a rapporté mercredi avoir reçu un courriel de l’avocat de Maxwell, David Markus, dans lequel il déclare qu’elle est « soumise à des conditions plus éprouvantes que n’importe quel autre détenu ».

    Il a également affirmé que les gardiens de la prison avaient choisi de « torturer » Maxwell.

    Les procureurs ont précédemment nié des allégations similaires. L’équipe juridique de Maxwell affirme que ses mauvaises conditions de détention l’empêchent de préparer son procès à Manhattan, qui a été repoussé à novembre.

    RT, 02 juin 2021

    Etiquettes : Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwell, pédophilie,

  • Vaccin chinois Sinovac : l’OMS donne son homologation d’urgence

    L’Organisation mondiale de la santé a donné, mardi, son homologation d’urgence au vaccin anti-Covid chinois Sinovac, indique un communiqué de l’agence onusienne.

    Le communiqué souligne que le comité d’experts vaccinaux de l’OMS a recommandé ce vaccin « qui requiert deux doses à intervalle, de deux à quatre semaines, pour les personnes de 18 ans et plus», est-il précisé.

    Dr Mariangela Simao, sous-directrice générale de l’OMS chargée de l’accès aux médicaments et aux produits de santé, a expliqué que «Le monde a désespérément besoin de nombreux vaccins anti-Covid 19 pour faire face aux énormes inégalités autour du monde», est-il surligné dans le même communiqué.

    Il convient de noter que le Sinopharm est le deuxième vaccin chinois à obtenir ainsi le feu vert de l’OMS, ce qui permet de l’intégrer au dispositif international Covax de distributions de sérums anti-Covid notamment dans les pays défavorisés.

    A noter que l’Algérie qui en avait déjà reçu un don de 200 000 doses en avril passé, a réceptionné un autre lot de plus grande importance hier lundi.

    Etiquettes : OMS, vaccin, Sinovac, homologation, coronavirus, covid 19, pandémie,

  • La Turquie prévoit un taux de croissance supérieur à 10% au deuxième trimestre de 2021

    – Les données signalent que la Turquie pourra atteindre son objectif de 5,8% pour l’année 2021

    AA / Ankara

    La Turquie prévoit un taux de croissance supérieur à 10% au deuxième trimestre de 2021.

    D’après les données recueillies par l’Agence Anadolu dans le Rapport des Finances publiques du ministère turc du Trésor et des Finances, le pays a affiché une performance forte grâce aux investissements et à la consommation privée.

    Selon les données dévoilées hier lundi par l’Institut des statistiques turc (TUIK), le taux de croissance annuel au premier trimestre de l’année courante a été de 7%.

    La forte demande externe a continué de soutenir la production aux mois d’avril et de mai, et les données signalent un taux de croissance élevé pour le deuxième trimestre, voire de plus de 10%.

    Par ailleurs, il est prévu que la croissance sera tout de même modérée dans la deuxième moitié de l’année, à cause de la prudence dans les politiques monétaires et financières. Néanmoins, les données actuelles indiquent que l’objectif de 5,8% pour 2021, comme prévu dans le Programme à Moyen Terme, sera atteint.

    L’évolution de la pandémie de Covid-19 et des campagnes de vaccination en Turquie et à l’échelle mondiale, détermineront l’activité économique.

    Etiquettes : Turquie, économie, croissance, 2021, Rapport des Finances publiques du ministère turc du Trésor et des Finances, Institut des statistiques turc, TUIK, pandémie de Covid-19, campagnes de vaccination,

  • La Turquie impose une quarantaine de 14 jours pour les passagers en provenance de huit pays

    ANKARA, 1er juin (Xinhua) — La Turquie a adopté de nouvelles restrictions sur les voyages dont une quarantaine de quatorze jours pour les passagers en provenance de huit pays, a fait savoir mardi le ministère turc de l’Intérieur.

    La Turquie imposera une quarantaine de 14 jours aux passagers en provenance d’Afghanistan, du Bangladesh, du Brésil, d’Afrique du Sud, d’Inde, du Népal, du Pakistan et du Sri Lanka, a indiqué le gouvernement de la province d’Edirne dans un communiqué mardi, évoquant une circulaire émise par le ministère de l’Intérieur.

    Les passagers en provenance de ces pays devront également présenter un test PCR négatif effectué au maximum 72 heures avant leur entrée sur le territoire.

    Les passagers du Royaume-Uni, d’Iran, d’Egypte et de Singapour devront également présenter un test PCR négatif effectué dans les 72 heures avant leur entrée en Turquie.

    Par ailleurs, la Turquie a levé l’obligation de test PCT pour les passagers d’autres pays, sous réserve qu’ils présentent un certificat de vaccination.

    Les passagers en provenance de pays autres que ceux faisant l’objet de restrictions, s’ils présentent un document officiel certifiant qu’ils ont été vaccinés au moins 14 jours avant leur entrée sur le territoire, n’auront pas l’obligation de fournir un certificat de test PCR, et seront également exemptés des obligations de quarantaine.

    Sans certificat de vaccination, ils devront fournir un test PCR négatif effectué datant de moins de 72 heures avant leur entrée sur le territoire, ou un test antigénique rapide négatif effectué au maximum 48 heures avant leur entrée sur le territoire.

    Ces mesures s’appliqueront aux passagers passant les frontières que ce soit par voie aérienne ou terrestre.

  • Les pays des BRICS défendront le multilatéralisme, déclare le chef de la diplomatie russe

    MOSCOU, 1er juin (Xinhua) — Les pays des BRICS défendront et renforceront le multilatéralisme en dépit des tentatives occidentales visant à imposer un « ordre mondial fondé sur des règles », a indiqué mardi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d’une conférence de presse tenue par liaison vidéo à l’issue de la réunion des ministres des Affaires étrangères des BRICS.

    « Tous les pays des BRICS ont souligné la nécessité de renforcer le multilatéralisme, non pas dans un format abstrait, mais à travers un format universel adossé au cadre de la Charte des Nations Unies », a dit M. Lavrov.

    « L’ONU est la plus grande incarnation possible du multilatéralisme dans notre monde, et nous défendrons exactement cette approche, en particulier à la lumière des tentatives de nos collègues occidentaux visant à promouvoir un autre concept, qu’ils appellent un ‘ordre mondial fondé sur des règles’ », a-t-il ajouté.

    A travers ce concept, l’Occident tente d’imposer ses propres valeurs, qui ne sont pas partagées par les autres pays, a fait remarquer le ministre russe.

    De telles idées divisent les pays du monde au lieu de les unir et c’est pourquoi la déclaration des ministres des Affaires étrangères des BRICS « en faveur du renforcement du multilatéralisme » dans sa forme universelle est particulièrement importante à ce stade, a conclu M. Lavrov.

    Etiquettes : BRICS, Russie, Brésil, Afrique du Sud, Chine, multilatéralisme, ONU, Charte des Nations Unies, ordre mondial, Occident,

  • Le vaccin de Pfizer pourrait causer une inflammation du muscle cardiaque (experts israéliens)

    JERUSALEM, 1er juin (Xinhua) — Une équipe d’experts nommée par le ministère israélien de la Santé a découvert qu’il y avait un possible lien entre l’injection d’une seconde dose du vaccin de Pfizer et des cas de myocardite chez de jeunes hommes, a annoncé mardi le ministère.

    Cette équipe épidémiologique élargie a été créée pour suivre les cas de myocardite, une inflammation du muscle cardiaque, parmi certains Israéliens venant de recevoir leur seconde dose.

    Parmi les 275 cas de myocardite découverts entre décembre 2020 et mai dernier dans l’Etat hébreu, 121 se sont produits peu après l’injection de la seconde dose du vaccin de Pfizer. La plupart des cas sont de jeunes hommes âgés de 16 à 19 ans.

    L’équipe a également trouvé que 9,8% des cas de myocardite étaient survenus peu après l’injection de la première dose.

    A ce jour, plus de 5,45 millions de personnes en Israël, soit 58,4% de la population, ont reçu la première dose, avec plus de 5,13 millions d’entre eux ayant reçu la seconde.

    Le vaccin a été administré jusqu’ici aux personnes âgées de 16 ans et plus. Le ministère de la Santé doit décider prochainement d’élargir ou non la vaccination aux 12-15 ans.

    Etiquettes : Coronavirus, covid 19, pandémie, vaccin, Pfizer, inflammation du muscle cardiaque, experts israéliens, myocardite,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 1er juin 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Gaza

    Aujourd’hui, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, s’est rendu dans la bande de Gaza, dans le cadre des efforts de maintien du calme. Il poursuit ses engagements en matière d’efforts politiques et de redressement. Le Coordonnateur spécial reste en contact étroit avec toutes les parties concernées, y compris les dirigeants palestiniens et israéliens, sur la manière de faire avancer le dossier politique.

    Dans le même temps, nos collègues du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) signalent que le point de passage d’Erez est ouvert au personnel international autorisé. Toutefois, il reste fermé aux travailleurs humanitaires palestiniens et aux cas médicaux. Nous sommes, bien sûr, très préoccupés par cette fermeture, en particulier sur le plan médical. Le plaidoyer continue de permettre aux patients nécessitant un traitement médical urgent en Cisjordanie de traverser Erez. Nous comprenons qu’un certain nombre de permis ont été déposés pour les patients, mais les patients palestiniens n’ont pas été en mesure de venir.

    En ce qui concerne deux autres points de passage, celui de Kerem Shalom est ouvert aujourd’hui pour les biens humanitaires et commerciaux. Les derniers chiffres nous viennent d’hier, où 150 camions ont traversé la frontière, apportant de la nourriture, du fourrage pour animaux et d’autres moyens d’assistance dans la bande de Gaza. Le point de passage de Rafah –dans le sud entre l’Égypte et Gaza– est également ouvert au passage des biens et des personnes.

    Mali

    La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) signale que, plus tôt dans la journée, ses locaux ont été pris pour cible par des assaillants non identifiés à Aguelhok, dans la région de Kidal. Des rapports préliminaires sur le terrain décrivent une attaque complexe contre un certain nombre de sites de la Mission à Aguelhok, avec des tirs indirects de mortier et d’armes légères. Les Casques bleus ont riposté, forçant les assaillants à fuir. Aucune victime ni aucun dégât matériel n’ont été signalés du côté de l’ONU.

    Par ailleurs, la Mission continue de suivre de près l’évolution de la situation politique dans le pays. Nous avons pris note du communiqué publié à l’issue du Sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dimanche, et nous réaffirmons notre engagement à travailler avec la CEDEAO et l’Union africaine en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel par la tenue d’élections libres et transparentes. La Mission a déclaré qu’il était impératif, comme l’a souligné la CEDEAO, que le calendrier de la transition soit respecté et que celle-ci soit achevée dans le délai de 18 mois convenu avec la CEDEAO, et conformément à la charte de la transition. Pour atteindre cet objectif, la Mission affirme qu’il est important que le nouveau gouvernement, dirigé par un premier ministre civil, soit inclusif et bénéficie du soutien le plus large possible.

    La MINUSMA se joint à la CEDEAO pour réitérer la demande de levée immédiate des mesures d’assignation à résidence auxquelles certaines personnes sont encore soumises, ainsi que la libération immédiate et inconditionnelle des aides et du personnel. Nous continuerons d’apporter un soutien indéfectible au peuple malien alors que le pays poursuit ses efforts pour lutter contre l’insécurité, soutenir la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation et aider à stabiliser le pays, conformément au mandat de la MINUSMA.

    République centrafricaine

    Demain, le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, M. Jean-Pierre Lacroix, accompagné de hauts fonctionnaires de l’Union africaine, de l’Union européenne et de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), entamera une visite de haut niveau de quatre jours en République centrafricaine en vue de fournir un appui unifié aux efforts de revitalisation du processus de paix.

    Au cours de cette visite conjointe à Bangui, ils rencontreront diverses parties prenantes, notamment les autorités nationales, les partis politiques, y compris l’opposition politique, la société civile et des organisations de femmes.

    Pendant ce temps, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) indique que l’Autorité nationale des élections a publié, hier, les résultats provisoires des élections législatives du 23 mai. Quarante-quatre candidats ont été déclarés provisoirement élus, sur les 50 sièges à pourvoir lors de ce tour des élections. Les résultats définitifs devraient être proclamés par la Cour constitutionnelle le 28 juin. Un second tour est prévu le 25 juillet dans les six circonscriptions restantes où aucun candidat n’a obtenu la majorité absolue.

    Éthiopie

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a indiqué, aujourd’hui, qu’il avait fourni une aide alimentaire d’urgence à 1 million de personnes depuis le début, en mars, des distributions dans les zones nord-ouest et sud de la région du Tigré. Le PAM intensifiera ses opérations pour atteindre 2,1 millions de personnes dans le besoin dans la région.

    Le PAM et ses partenaires dirigent également la réponse nutritionnelle d’urgence dans tout le Tigré et intensifie son action pour atteindre jusqu’à 70 districts. Le PAM signale que l’accès reste le principal défi et souligne qu’il a besoin de 203 millions de dollars pour continuer d’accroître la réponse.

    Par ailleurs la Directrice générale de l’UNICEF, Mme Henrietta Fore, a averti dans un communiqué que l’ampleur et la gravité des violations des droits de l’enfant perpétrés dans tout le Tigré ne montrent aucun signe de ralentissement. Elle a indiqué que plus de 6 000 enfants non accompagnés ou séparés avaient jusqu’à présent été identifiés et enregistrés pour bénéficier d’une protection et d’une assistance.

    Mme Fore a noté qu’une grande partie du Tigré reste inaccessible aux travailleurs humanitaires. Elle a fait savoir que depuis le début du mois d’avril, au moins 31 missions des équipes mobiles de santé, de nutrition et d’eau soutenues par l’UNICEF et ses partenaires ont été bloquées, soit en raison de l’insécurité, soit parce qu’elles ont été harcelées ou se sont simplement vues refusées l’accès.

    Nigéria

    Le Secrétaire général condamne fermement l’enlèvement, dimanche 30 mai, d’un groupe d’étudiants de l’école islamique de la ville de Tegina, dans l’État du Niger au Nigéria. Il est troublé par la fréquence des enlèvements contre rançon d’enfants qui se trouvent dans des écoles par des groupes extrémistes et des réseaux criminels. Cela se transforme en une pratique abominable, avec de graves conséquences pour le bien-être et le développement des enfants, ainsi que pour les enseignants et les familles.

    Le Secrétaire général réaffirme que cela constitue une violation du droit des enfants à l’éducation et souligne la nécessité de tenir les auteurs pour responsables.

    République démocratique du Congo

    Le porte-parole a fourni une mise à jour concernant l’éruption du volcan Nyiragongo dans la partie orientale de la République démocratique du Congo (RDC). L’activité sismique a diminué, mais les scientifiques préviennent que le risque d’une autre éruption ne peut être éliminé.

    Les autorités locales indiquent qu’elles ont maintenant enregistré plus de 232 000 personnes déplacées dans les localités de Sake, Rutshuru, Lubero, Minova et Bukavu, situées dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.

    La réponse humanitaire est en cours et comprend une assistance alimentaire, en eau et assainissement et en santé ainsi que des mesures de protection, notamment le regroupement familial, et la nutrition.

    Il y a 35 cas suspects de choléra dans la zone de santé de Kirotshe, où se trouve la localité de Sake. Une augmentation rapide a été signalée depuis samedi, avec 18 cas suspects en seulement deux jours. Face aux déplacements de personnes entre Sake et Goma, les organisations humanitaires se mobilisent pour prévenir une épidémie de choléra en mettant en place des points d’eau et de chloration.

    Vendredi, le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, a alloué 1,2 million de dollars du Fonds central pour les interventions d’urgence (CERF). Ce financement aidera l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’UNICEF à garantir l’accès à l’eau potable et à réduire le risque de flambées de maladies transmissibles, y compris une nouvelle propagation du choléra.

    Myanmar

    Au Myanmar, quatre mois après la prise de contrôle du Gouvernement par l’armée, l’équipe de pays de l’ONU a déclaré aujourd’hui qu’elle restait préoccupée par le recours continu à la force meurtrière contre des civils, ainsi que par d’autres violations graves des droits humains.

    Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH)indique qu’à ce jour, au moins 840 civils, dont beaucoup de femmes et d’enfants, ont été tués dans les violences depuis le 1er février. Des milliers d’autres personnes ont été blessées.

    Près de 4 500 personnes sont toujours en détention, y compris des politiciens, des auteurs, des défenseurs des droits humains, des enseignants, des travailleurs de la santé, des moines, des célébrités et des citoyens ordinaires qui cherchaient à s’exprimer.

    Le personnel de l’ONU au Myanmar appelle les forces de sécurité à assurer la protection des civils face à la poursuite des violations généralisées et systématiques du droit des droits de l’homme – y compris des actes d’exécutions extrajudiciaires, de détention arbitraire et de torture.

    Afghanistan

    Ce matin, la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) a indiqué que les lourdes pertes civiles récemment documentées par la Mission soulignent la nécessité de progresser dans les négociations de paix et pour toutes les parties de faire beaucoup plus pour protéger les civils.

    La MANUA affirme qu’au moins 23 civils ont été tués et 49 blessés au cours de seulement sept incidents qui se sont déroulés la semaine dernière sur une période de trois jours dans les provinces de Kandahar, Helmand, Uruzgan, Sari Pul, Parwan et Kapisa.

    La MANUA affirme que de nombreux civils sont tués et blessés par des tirs indirects de l’Armée nationale afghane (ANA) et des Taliban. La MANUA a indiqué qu’elle partage ses conclusions avec les parties, les exhortant à prendre toutes les mesures pour protéger les civils.

    Timor-Leste / Inondations

    L’ONU et ses partenaires se sont joints au Gouvernement du Timor-Leste, aujourd’hui, pour lancer un appel conjoint de 32 millions de dollars pour aider 65 000 personnes -dont près de la moitié sont des enfants- qui ont été touchées par les inondations d’avril.

    Les fonds iront à la gestion des camps; appuieront la fourniture d’abris d’urgence, d’eau et d’installations sanitaires; ainsi que la protection des femmes et des enfants. Avec ses partenaires, l’ONU fournit également une aide sur les fronts de l’alimentation, de la nutrition et de la santé.

    Selon les chiffres officiels, les inondations d’avril ont détruit ou endommagé près de 34 000 maisons. La catastrophe a coïncidé avec une augmentation du nombre de cas de COVID-19, la capitale Dili étant strictement confinée depuis le mois de mars.

    L’équipe de l’ONU travaille avec les autorités pour réduire la propagation de la COVID-19, ainsi que des maladies hydriques et à transmission vectorielle.

    COVAX

    Le Burkina Faso a reçu, dimanche, 115 000 doses de vaccin contre la COVID-19 par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX. Les agents de santé, les personnes souffrant de comorbidités et les personnes souhaitant faire le pèlerinage à La Mecque -le hajj— seront vaccinés en priorité avec ces doses.

    L’équipe de l’ONU, dirigée par la Coordonnatrice résidente, Mme Metsi Makhetha, a aidé les autorités à répondre à la pandémie et à ses conséquences. L’ONU aide également à développer un plan national de vaccination contre la COVID-19 et a fourni des équipements de protection individuelle, des respirateurs et un système de réfrigération pour les vaccins.

    En Amérique latine et dans les Caraïbes, la Jamaïque et le Mexique ont également reçu des vaccins ces derniers jours.

    La Jamaïque a reçu son troisième lot de vaccins pour sa campagne nationale de vaccination. Actuellement, les Jamaïcains de plus de 50 ans, les travailleurs de la santé et les autres travailleurs peuvent être vaccinés.

    Le Mexique a reçu son deuxième lot de doses la semaine dernière, ce qui porte le nombre total de doses acheminées via le Mécanisme COVAX à plus de 3,3 millions. Au total, plus de 50 millions de vaccins devraient être expédiés au Mexique pour vacciner 25 millions de personnes.

    Nomination

    Le Secrétaire général a annoncé, aujourd’hui, la nomination de M. Bernardo Mariano Jr., du Mozambique, en tant que Sous-Secrétaire général et Chef du Bureau de l’informatique et des communications.  

    Le Secrétaire général exprime sa gratitude à l’ancienne Directrice générale de l’informatique et des communications, Mme Atefeh Riazi des États-Unis, et au Directeur général par intérim, M. Patrick Carey de l’Irlande, pour leur travail et leur dévouement à l’égard de l’Organisation.

    M. Mariano apporte avec lui une expérience de 28 ans dans le système des Nations Unies et les organisations internationales. Il était jusqu’ici Directeur général de l’informatique et Directeur de la santé et l’innovation numériques à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), où il a dirigé la transformation numérique, en tirant parti des technologies et des innovations numériques pour accélérer la mise en œuvre des objectifs stratégiques de l’OMS.

    Journée mondiale des parents

    La Journée mondiale des parents est célébrée aujourd’hui.

    Cette Journée offre l’occasion d’apprécier tous les parents pour leur engagement désintéressé envers les enfants et leur sacrifice de toute une vie pour entretenir cette relation.

    Dans un tweet diffusé ce matin, le Secrétaire général a déclaré que la parentalité avait été l’une des expériences les plus gratifiantes et les plus enrichissantes de sa vie.

    Il a salué tous les parents du monde entier pour leur engagement à élever, éduquer et protéger leurs enfants, malgré les difficultés provoquées par la pandémie de COVID-19.

    Nous remercions donc nos parents, qu’ils soient ou non à nos côtés.

    Conférence de presse

    Cet après-midi à 15 heures, le Représentant permanent de l’Estonie et Président du Conseil de sécurité pour le mois de juin, M. Sven Jürgenson, a présenté le programme de travail mensuel du Conseil pour le mois de juin.

    Nations Unies, 01 juin 2021

    Etiquettes : ALIMENTATION, COMMÉMORATION/CÉLÉBRATION OFFICIELLE ÉTAT DE PALESTINE, MALI, RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, ÉTHIOPIE, NIGÉRIA, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, MYANMAR, AFGHANISTAN, TIMOR-LESTE, COVID-19, MINUSMA, CEDEAO, PAM, UNICEF, OMS, RDC, MANUA, COVAX,


  • Israël et le Maroc : l’héritage de Trump qui éclabousse l’Espagne

    En échange d’un accord entre Israël et le Maroc, Trump s’est engagé à reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Rabat s’accroche toujours à ce pacte, ce qui explique aussi ses dernières actions.

    Pendant son mandat, Trump a franchi des lignes rouges dans sa politique étrangère qui ne sont pas si faciles à défaire. L’une d’entre elles a trait à Israël. Trump a reconnu Jérusalem comme la capitale légitime d’Israël, même si Jérusalem-Est est illégalement occupée par Israël et que cette occupation a été condamnée par des résolutions des Nations unies. Pour renforcer cette reconnaissance, l’ancien président a déplacé l’ambassade des États-Unis de Tel Aviv à Jérusalem.

    Il a également coupé l’aide humanitaire à l’Autorité nationale palestinienne, déclaré la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan, illégalement occupé en 1967, et appliqué une politique de « pression maximale » sur l’Iran, rompant l’accord nucléaire conclu par Obama – défendu par son vice-président Biden – l’une des plus grandes réussites de l’ancien président démocrate en matière de politique étrangère. Pour ce faire, il a compté sur la grande alliance et la complicité du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, au pouvoir depuis près de treize ans.

    Il a également promu les accords d’Abraham entre plusieurs pays arabes et Israël, unis par leur rivalité avec l’Iran et leur opposition au pacte nucléaire. Il a ainsi ouvert la voie à une plus grande légitimation de Tel Aviv dans une région où, jusqu’alors, seules la Jordanie et l’Égypte avaient normalisé leurs relations avec l’État juif.

    Le Maroc

    L’un des pays faisant partie de ces accords avec Israël est le Maroc, qui l’a signé en échange de l’engagement de Trump à reconnaître le statut marocain du Sahara occidental, contrairement à la position des Nations unies et allant au-delà de la ligne traditionnelle de Washington. L’ancien président américain a opté pour une proclamation présidentielle, sans l’autorisation du Congrès et à la veille de son départ de la Maison Blanche en décembre dernier. Le Maroc s’accroche à ce pacte, ce qui explique aussi ses derniers gestes.

    Joe Biden n’a pas indiqué publiquement un quelconque changement par rapport à Trump concernant cet accord avec le Maroc. Le 30 avril de cette année, le site Web du secrétaire d’État a publié une référence à l’accord Maroc-Israël, qui se lit comme suit, à propos d’une conversation entre le ministre marocain des affaires étrangères et son homologue américain : « Le secrétaire [américain] a salué les mesures prises par le Maroc pour améliorer ses relations avec Israël et a noté que la relation Maroc-Israël apportera des avantages à long terme aux deux pays. »

    Cette note évitait de mentionner que ces accords conclus sous la baguette de Trump impliqueraient en contrepartie la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, mais dans les médias marocains, elle a tout de même été célébrée. Ces médias ont également souligné que le département d’État américain a publié il y a quelques jours sur son site internet le pacte conclu en décembre dernier entre l’actuel président Trump, Israël et le Maroc, qui mentionne bien cet engagement sur le Sahara, ce qu’ils interprètent comme une manière de reconnaître que l’accord est maintenu avec le nouveau gouvernement américain.

    Changer le discours social sur Israël

    Netanyahou est devenu étroitement lié à Trump, et cela explique en partie pourquoi ses politiques ont été remises en question cette fois-ci, même dans certains secteurs de l’establishment politique et médiatique américain et dans une partie importante de la communauté juive américaine.

    Quelque chose est en train de changer dans le récit du mal nommé conflit israélo-palestinien aux États-Unis. Au cours de cette dernière offensive, les voix palestiniennes ont été plus présentes dans les grands médias, non seulement dans la presse écrite, mais aussi sur les grands réseaux de télévision tels que CNN et NBC. De grandes manifestations pour la défense des droits de la population palestinienne ont eu lieu dans plusieurs villes américaines.

    Le Congrès américain a été le théâtre de différents discours, introduits par l’aile progressiste du parti démocrate, qui est allé jusqu’à demander le gel des ventes d’armes à Israël. Le Sunrise Movement, l’un des principaux soutiens civils des démocrates ces deux dernières années, a lancé une campagne appelant « les États-Unis à cesser de dépenser des milliards pour l’occupation militaire d’Israël » et, au sein de l’establishment démocrate, une conversation intéressante a lieu sur la responsabilité de l’Amérique dans les tragédies du Moyen-Orient.

    En Washington no son ajenos a las alianzas forjadas entre el aún primer ministro israelí y sectores de la extrema derecha europea. Aquí en España, sin ir más lejos, Rafael Bardají, en el PP hasta 2018, en Vox desde entonces, en buena sintonía con integrantes de la Administración Trump, fundó con José María Aznar la fundación sionista Friends of Israel Initiative, poco después de que Netanyahu llegara al poder por segunda vez, en 2010: « Mi relación con Israel cambiaría definitivamente el día en que me hice mayor y conocí a Bibi Netanyahu », escribió Bardají en un artículo hace un tiempo.

    « He matado a muchos árabes y no hay problema en ello »

    Netanyahu no ha podido formar Gobierno tras estas últimas elecciones –las quintas en dos años– y sus rivales han anunciado un preacuerdo que, de consagrarse, confirmará un nuevo Ejecutivo con partidos de toda índole –desde la izquierda hasta la derecha, pasando por dos agrupaciones árabe israelíes– y con el ultraderechista Naftalí Bennet como primer ministro durante los próximos dos años. Eso implicaría la salida del aún primer ministro del poder en un momento en el que está pendiente de un juicio por corrupción.

    Este miércoles por la noche termina el plazo para la formación de Gobierno. Antes tendrá que ratificarse ese preacuerdo que contempla a Bennet como próximo primer ministro, y ante el cual Netanyahu sigue luchando, cada vez con menos posibilidades. Este ha acusado a la posible nueva coalición de estar a expensas de la izquierda israelí, ante lo que Bennet ha asegurado que será « aún más de derechas » que el Gobierno actual.

    Bennet, ministro con Netanyahu antes de formar su propio partido, defiende la ocupación ilegal de los territorios palestinos, es considerado un héroe por los colonos israelíes y es autor de frases como estas: « Yo he matado a muchos árabes en mi vida y no hay problema en ello » o « haré todo lo que esté en mi poder para asegurarme de que [los palestinos] nunca consigan un Estado ».

    Recientemente, cuando un entrevistador le recordó que incluso el Tribunal Supremo israelí reconoce que hay una ocupación de territorios, Bennet contestó:

    « Supongo que lo que tienes que hacer es cambiar la Biblia, está todo ahí », refiriéndose a lo que tantos defensores de la ocupación ilegal sostienen: que los territorios palestinos pertenecen a Israel porque en la Biblia se cuenta que hace tres mil años hubo judíos viviendo en ese lugar.

    « ¿Está diciendo que la Biblia está por encima del Supremo israelí? ¿Es Israel una teocracia? », le contestó entonces el entrevistador.

    « Le sugiero que primero cambie la Biblia y luego me muestre una nueva Biblia que diga que la tierra de Israel [en referencia al Gran Israel, con los territorios ocupados incluidos] no pertenece a los judíos », afirmó Bennet.

    Que Netanyahu caiga no significa que la ocupación y el apartheid vayan a terminar. En Israel los partidos más votados han defendido siempre políticas de opresión, abuso y anexión ilegal de territorios. La mayor ayuda económica que Washington entrega anualmente a unas fuerzas militares extranjeras es la que aporta al Ejército israelí. Solo eso describe bien el sólido respaldo que Estados Unidos ofrece a las políticas de Tel Aviv.

    El reto para Biden

    Biden puede deshacer algunos de los entuertos cometidos por Trump. Lo necesitaría para marcar distancia con su predecesor y para mostrar a los estadounidenses y al mundo que hay líneas rojas que no se deben traspasar. Pretende intentar de nuevo el acuerdo nuclear con Irán, roto en el mandato anterior. Más dudas hay en lo que respecta a Israel. Erigirse como defensor de los derechos humanos ante la ocupación israelí implicaría un giro en la política exterior estadounidense de las últimas décadas. No hacerlo puede poner en riesgo los apoyos del ala progresista de su partido a algunas de sus iniciativas en materia de política nacional.

    Algunas de las figuras de ese sector demócrata consideran que si el mensaje final va a seguir siendo que la ley internacional, la Carta Universal de los Derechos Humanos y Naciones Unidas son papel mojado, se estará legitimando en parte discursos y posiciones que facilitaron la llegada al poder de Trump en Estados Unidos y la subida electoral de partidos de ultraderecha en Europa. Y entre la copia y el original, ¿a quién preferirán los electores? Es este un dilema que circula estos meses en algunos ambientes políticos de altura en Washington.

    Si Biden termina asumiendo como hechos consumados algunos de los pasos de Trump aquí mencionados habrá quienes puedan pensar que la democracia estadounidense necesita de vez en cuando personajes como el expresidente pelirrojo para abordar sus intereses más políticamente incorrectos.

    El Diario.es, 01 juin 2021

    Etiquettes : Espagne, Maroc, Sahara Occidental, Etats-Unis, Donald trump, Isrël, normalisation, Jérusalem, Jérusalem-Est, Autorité nationale palestinienne, Palestine, Cisjordanie, Iran, Joe Biden, accords d’Abraham,