Catégorie : Monde

  • Vacances d’été 2021 : passeport sanitaire pour voyager, destinations, quels pays ouvrent leurs frontières ?

    Quels pays ouvrent leurs frontières sans restrictions cet été 2021 ? Le passeport sanitaire sera-t-il obligatoire pour voyager en Europe et ailleurs ? On fait le point sur les dates et le déroulement des grandes vacances.

    [Mis à jour le 25 mai 2021 à 14h49] Les Français peuvent à nouveau reprendre leurs déplacements au-delà de la limite des 10 kilomètres autour du domicile et cela sans attestation. Les déplacements entre régions sont également autorisés, du moins en France métropolitaine et le couvre-feu a été repoussé à 21h le 19 mai dernier.

    Malgré la levée des restrictions au 30 juin en France, seulement 52% des Français comptent partir en vacances pendant la période estivale, selon un sondage Ifop (Institut français d’opinion publique) réalisé pour le site Voyageavecnous.fr. L’étude démontre ainsi que le Covid-19 entre toujours largement en ligne de compte dans la décision de partir ou non et de la destination retenue. Plus de 8 Français sur 10 ont ainsi prévu dans l’Hexagone cet été, avec une préférence pour le bord de mer.

    Invité sur le plateau de BFMTV, le secrétaire d’Etat en charge de tourisme avait affirmé que les Français pouvaient d’ores et déjà réserver leurs vacances d’été : « Nous allons vers un retour progressif à la normale… Nous avons eu un été bleu, blanc, rouge l’année dernière, ce sera la saison deux cette année ». Il poursuit : « Les Français peuvent réserver dès maintenant et ils sont très sensibles aux annonces. Il est possible de faire le tour du monde en faisant le tour de la France, un été bleu blanc rouge, peut être que certains voudront aller un peu plus loin, de la même façon la France accueillera des Européens et des Américains ».

    Alors que l’UE se déconfinement progressivement, certains pays ont annoncé qu’ils accueilleraient les touristes étrangers cet été, avec ou sans restrictions. Afin de relancer le tourisme, l’archipel de Madère a crée un « couloir vert » pour les touristes vaccinés ou guéris du Covid-19. Pas de quarantaine en vigueur en Italie cet été, il vous faudra présenter une preuve de votre vaccination ou un test PCR négatif de moins de 72h. De son côté, l’Espagne a annoncé que les touristes vaccinés. Pour la Grèce, seul un test PCR négatif de moins de 72h est exigé. A Malte, les voyageurs vaccinés seront les bienvenus dès le 1er juin prochain.

    Quelles sont les dates des vacances d’été 2021 ?
    Les vacances d’été 2021 débuteront le mardi 6 juillet 2021 après la classe pour tous les élèves de primaire, collège et lycée. La rentrée des classes de l’année scolaire 2021-2022 est prévue le jeudi 2 septembre.

    Où les Français réservent-ils pour les vacances d’été ?
    De nombreuses destinations détente sont facilement accessibles en voiture, en train ou en avion que vous souhaitiez partie en bord de mer ou à la montagne. Chez Lidl Voyages, la France représente ainsi 52% des ventes à date jusque fin août : la Vendée, la Bretagne, la Normandie ou encore le Languedoc. Chez TUI France, on observe une forte demande pour la Corse.

    Des destinations se démarquent déjà en Europe. Comme chaque année, l’Espagne et ses îles (Baléares et Canaries), la Grèce et ses îles (la Crète), l’Italie (Sicile et Sardaigne) sont des pays qui devraient attirer de nombreux touristes durant la période estivale. On observe une attractivité assez forte pour les îles, nous indiquent les agences de voyage.

    Aura-t-on besoin d’un passeport sanitaire pour voyager en Europe cet été ?
    Le passeport sanitaire européen entrera en vigueur le 1er juillet afin de voyager cet été dans les états membres. « C’est un vrai progrès de coordination » entre les eurodéputés, s’est félicité le secrétaire d’Etat en charge des Affaires européennes, Clément Beaune, avant d’ajouter : « L’idée du passeport sanitaire européen, c’est de faire ensemble cette harmonisation pour que ce soit vaccin ou test, pas les deux ». Toutefois, le passeport sanitaire n’interdira pas aux pays d’accueil d’imposer une quarantaine.

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    Etiquettes : Voyages, vacances, coronavirus, covid 19, pandémie, tourisme, pass sanitaire, Europe,

  • A Vitré, une famille algérienne menacée d’expulsion : « Si j’y retourne, je serai mis en prison »

    Mahfoud Guerguer est arrivé d’Algérie à Vitré en novembre 2019 avec sa femme et ses enfants. Non éligible au droit d’asile, la famille sera expulsée de son logement le 31 mai.

    La trêve hivernale, prolongée pour raison de crise sanitaire, s’achèvera le 31 mai. Les familles à qui le droit d’asile a été refusé se retrouveront donc à la rue à cette date.

    C’est le cas de la famille Guerguer, originaire d’Algérie.

    Mahfoud, le père, sa femme et leurs cinq enfants sont arrivés à Vitré le 9 novembre 2019. « Nous avons demandé l‘asile pour des raisons politiques », explique Mahfoud qui se définit comme un « activiste politique ». « Depuis les années 90, j’ai des problèmes avec l’Etat Algérien ».

    « Si j’y retourne, je serai mis en prison »

    La famille avait déjà quitté l’Algérie en l’an 2000 pour rejoindre l’Angleterre. « Nous y sommes restés trois ans. Mon fils aîné Salah est né là-bas. »

    Revenue en Algérie, la famille y a vécu 16 ans. Le 22 février 2019, les Algériens, outrés par les perspectives d’un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika, sont sortis en masse dans les rues d’Alger et dans les grandes villes du pays scandant le refus de cette éventualité.

    Depuis, le président a démissionné mais les manifestants sont restés mobilisés. « Je fais partie du Hirak, un mouvement de protestation qui dénonce la toute-puissance de l’armée et des généraux. Le président n’est qu’un pantin en Algérie, c’est l’armée qui dirige. »

    « Nous avons envie de terminer nos études »

    Comme tous les opposants au pouvoir, Mahfoud est donc menacé dans son pays. « J’ai beaucoup d’amis qui ont quitté le pays. Beaucoup sont aussi en prison. Si j’y retourne, je serai aussi mis en prison », poursuit le père de famille qui dit détenir des vidéos et photos prouvant qu’il est menacé.

    Exilée en Turquie en 2019, la famille Guerguer est arrivée en France en novembre 2019 avec ses cinq enfants. La fille aînée est désormais mariée et vit à Paris. Mahfoud, sa femme, sa deuxième fille et ses trois fils de 19, 17 et 10 ans vivent dans le quartier de Maison-Rouge dans un appartement financé par le CADA (Centre d’accueil des demandeurs d’asile).

    Mais en janvier, ils ont reçu un courrier leur demandant de quitter leur logement. L’échéance est fixée au 31 mai. La famille a également reçu une Obligation de quitter le territoire français (OQTF), l’Algérie n’étant pas considéré comme un pays à risque. « Cette procédure est actuellement suspendue mais nous devons tout de même quitter notre appartement », précise Mahfoud.

    Appel à la solidarité vitréenne

    Ses fils aînés, Salah, 19 ans et Omar, 17 ans, sont tous les deux scolarisés au lycée Bertrand-d’Argentré de Vitré en classe de Première. Pour eux, retourner en Algérie n’est pas envisageable. « Nous avons nos amis ici et sommes bien intégrés. Nous avons envie de terminer nos études », expriment ces deux jeunes qui se rêvent architectes.

    La famille espère donc pouvoir bénéficier de la solidarité vitréenne et trouver une nouvelle solution de logement.

    Le Journal de Vitré, 26 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, France, asile, Mahfoud Guerguer,

  • Voyage et Covid-19 : France, Espagne, Algérie, pass sanitaire

    La saison estivale a débuté. Les vacances et voyages en Europe sont possibles sous conditions selon les pays (quarantaine, test…) et avec un pass sanitaire à partir du 1er juillet. Dès le 1er juin, Air Algérie reprend ses vols vers Paris et Marseille. Hors UE, seul un motif impérieux ou une vaccination complète autorise l’arrivée en France. Liste des restrictions à date par pays et conditions en avion ou en train.

    [Mis à jour le mardi 25 mai à 9h44] Les déplacements en France sont autorisés sans restrictions de distance. Il faut uniquement respecter le couvre-feu de 21 heures à 6 heures du matin. En Europe, les voyages sont possibles mais soumis aux restrictions en vigueur dans chaque pays notamment la présentation d’un test PCR négatif. A partir du 1er juillet, il faudra se munir du pass sanitaire. A partir du 7 juin « toutes les personnes vaccinées » quel que soit leur pays d’origine, seront autorisées à aller en Espagne, a annoncé vendredi le chef du gouvernement Pedro Sanchez. Les règles changent notamment pour aller en Grèce, au Portugal ou en Italie. D’autres gardent leurs frontières complètement fermées comme la Norvège et la Hongrie. Hors Europe, les frontières restent fermées, hors motifs impérieux ou professionnels, et tout déplacement international est totalement et strictement déconseillé jusqu’à nouvel ordre. « Trois vols hebdomadaires de et vers la France seront assurés » à partir du 1er juin par Air Algérie à raison de deux vols de/vers Paris et un vol de/vers Marseille, en plus d’un vol hebdomadaire qui sera assuré de et vers la Turquie (Istanbul), l’Espagne (Barcelone) et la Tunisie (Tunis) », selon un communiqué des services du Premier ministre diffusé par l’agence APS. Les 27 membres de l’Union Européenne se sont mis d’accord pour permettre l’entrée sur leur territoire des voyageurs de pays tiers ayant reçu les injections contre le Covid-19 autorisés par l’UE. On appelle pays tiers les pays ou territoires hors de l’Union européenne. Pour revenir en France, il faut obligatoirement présenter le résultat d’un test RT-PCR négatif réalisé moins de 72 heures avant le départ. En parallèle, les voyageurs en provenance de la Turquie, du Sri Lanka, du Bangladesh, du Pakistan, du Népal, des Emirats Arabes Unis et du Qatar doivent respecter une quarantaine obligatoire de 10 jours lorsqu’ils arrivent sur le sol français. La restriction prévaut déjà pour l’Inde, le Brésil, le Chili, l’Argentine et l’Afrique du Sud. Actuellement, où peut-on voyager ? Dans quels pays peut-on aller ? Faut-il faire un test avant son voyage ? S’isoler à l’arrivée ? Quels sont les motifs impérieux ? Quand faut-il une attestation de voyage ? Voici les dernières annonces à date.

    Voyager en France : où peut-on partir et comment ?
    Les déplacements inter-régionaux sont à nouveau autorisés. Ils sont possibles sans restriction de distance mais le couvre-feu à 21 heures reste en vigueur. Malgré tout, il faut continuer à faire preuve de prudence : le gouvernement conseille fortement de limiter les déplacements inutiles en cette période de pandémie afin de freiner la circulation du virus.

    Pour les déplacements vers et depuis les territoires ultramarins, la production d’un test PCR négatif datant de moins de 72 heures est obligatoire. Les règles variant selon les territoires, il est impératif, là aussi, de se renseigner au moment de la préparation du voyage.
    Pour les voyageurs à destination de la Corse, une déclaration sur l’honneur doit être remplie par les passagers depuis le 19 décembre 2020. Cette déclaration sur l’honneur, imprimée et signée, sera exigée au moment de l’embarquement par la compagnie de transport. Les passagers devront avoir réalisé un test RT-PCR ou antigénique 72h avant le départ.
    Venir en France : comment ça se passe ?
    « La liste des motifs et des catégories de personnes autorisées à venir en France est restreinte », depuis le 24 avril, a indiqué Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, sur Europe 1 le 19 avril. Il s’agit pour l’essentiel des ressortissants nationaux, de leurs conjoints et enfants, et des ressortissants de l’Union européenne ou d’un pays tiers ayant leur résidence principale en France. « La France n’est pas prête à ouvrir ses frontières à tous les pays. Alors que certains de nos voisins européens assouplissent les conditions d’entrée sur leur territoire », confirme le secrétaire d’État aux Affaires européennes Clément Beaune le 16 mai sur Europe 1. « Nous mettons en place des restrictions aux frontières. Je ne peux pas vous donner de date limite, mais cela durera le temps nécessaire, au moins jusqu’à la fin de l’été » pour les pays les plus touchés par l’épidémie. À partir du mois de juin, « la réouverture sera progressive, mesurée avec les pays qui ont une bonne situation sanitaire ».

    ► Depuis un pays d’Europe. Depuis le 24 janvier 2021, selon un décret publié au Journal Officiel, tout voyageur de 11 ans ou plus souhaitant venir en France en provenance d’un pays de l’espace européen (Union européenne, Andorre, Islande, Liechtenstein, Monaco, Norvège, Saint-Marin, Saint-Siège et Suisse) a l’obligation de présenter le résultat d’un test RT-PCR négatif réalisé moins de 72 heures avant le départ. Cette mesure ne s’applique pas aux frontaliers. Par ailleurs, au retour d’un voyage dans un pays de l’espace européen, il vous faudra aussi remplir deux déclarations sur l’honneur. La première, attestant d’une absence de symptômes du Covid-19 et d’un contact avec une personne infectée. La seconde, vous engageant à vous isoler pendant sept jours à l’arrivée puis à passer de nouveau un test à l’issue de votre isolement.

    ► Depuis un pays hors Europe. Les 27 membres de l’Union Européenne ont trouvé un accord pour permettre l’entrée sur leur territoire des voyageurs de pays tiers ayant reçu les injections contre le Covid-19 autorisés par l’UE. On appelle pays tiers les pays ou territoires hors de l’Union européenne. Pour les personnes non vaccinées : seuls les voyageurs disposant d’un motif impérieux sont autorisés à entrer sur le territoire métropolitain.. Tout voyageur, quelle que soit sa nationalité, doit présenter à la compagnie de transport et aux autorités de contrôle à la frontière :

    pour les voyageurs de plus de onze ans uniquement, le résultat d’un examen biologique de dépistage virologique  » RT-PCR COVID  » datant de moins de 72 heures avant le départ (départ du premier vol en cas de voyage avec correspondance) et ne concluant pas à une contamination par la covid-19 ;
    une déclaration sur l’honneur attestant :
    – qu’il ne présente pas de symptôme d’infection à la covid-19,

    – qu’il n’a pas connaissance d’avoir été en contact avec un cas confirmé de covid-19 dans les quatorze jours précédant le voyage,

    – pour les voyageurs de plus de onze ans uniquement, qu’il accepte qu’un test ou un examen biologique de dépistage virologique de détection du SARS-CoV-2 puisse être réalisé à son arrivée sur le territoire national,

    – qu’il s’engage à respecter un isolement volontaire de sept jours après son arrivée en France métropolitaine et à réaliser au terme de cette période, dans le cas d’un voyageur de plus de onze ans, un examen biologique de dépistage virologique (PCR).

    ►Depuis le Brésil, l’Argentine, le Chili, l’Afrique du Sud, l’Inde : Seuls les voyageurs disposant d’un motif impérieux sont autorisés à entrer sur le territoire métropolitain.

    Tout voyageur, quelle que soit sa nationalité, doit présenter à la compagnie de transport et aux autorités de contrôle à la frontière :

    pour les voyageurs de plus de onze ans uniquement, le résultat d’un examen biologique de dépistage virologique  » RT-PCR COVID  » datant de moins de 36 heures avant le départ (départ du premier vol en cas de voyage avec correspondance) et ne concluant pas à une contamination par la covid-19 ou, à défaut, le résultat d’un examen biologique de dépistage virologique (PCR) réalisé moins de 72 heures avant le départ ne concluant pas à une contamination par la covid-19 et d’un test antigénique réalisé moins de 24 heures avant le départ ne concluant pas à une contamination par la covid-19 ;
    un justificatif permettant d’attester l’adresse du domicile ou d’un lieu d’hébergement adapté (hôtel ou assimilé), précisant le cas échéant les modalités d’accès permettant aux agents de contrôle de vérifier le respect de la mesure de quarantaine ou d’isolement, sauf en cas d’isolement dans un lieu d’hébergement mis à disposition par l’administration (des cellules territoriales d’appui à l’isolement ont été mises en place pour accompagner les personnes placées à l’isolement) ou de transit en zone internationale ;
    une déclaration sur l’honneur attestant :
    – qu’il ne présente pas de symptôme d’infection à la covid-19,

    – qu’il n’a pas connaissance d’avoir été en contact avec un cas confirmé de covid-19 dans les quatorze jours précédant le voyage,

    – pour les voyageurs de plus de onze ans uniquement, qu’il accepte qu’un test ou un examen biologique de dépistage virologique de détection du SARS-CoV-2 puisse être réalisé à son arrivée sur le territoire national.

    Les voyageurs feront systématiquement l’objet d’une mesure de quarantaine ou d’isolement qui sera prononcée par arrêté préfectoral à leur arrivée en France métropolitaine pour une durée de 10 jours, qui sera accompagnée de restriction des horaires de sortie du lieu d’isolement (sauf en cas de transit en zone internationale).

    ► Depuis samedi minuit, les voyageurs en provenance de la Turquie, du Sri Lanka, du Bangladesh, du Pakistan, du Népal, des Emirats Arabes Unis et du Qatar doivent observer une quarantaine obligatoire de 10 jours lorsqu’ils arrivent sur le sol français.

    Voyager en Europe : dans quels pays peut-on aller ?

    Partir dans les pays d’Europe est possible mais impose de se plier aux restrictions sanitaires mises en place dans les différents pays membre. Le gouvernement a mis en place un site pour suivre en temps réel l’ouverture des frontières des pays membres de l’Union européenne et leurs conditions d’accès. Pour revenir en France depuis le reste de l’Union européenne, il faut présenter le résultat d’un test PCR négatif de moins de 72 heures.

    ►Les pays de l’espace européen sont les États membres de l’Union européenne, Andorre, l’Islande, le Liechtenstein, Monaco, la Norvège, Saint-Marin, la Suisse et le Vatican. Les voyageurs arrivant d’un État de l’espace européen mais ayant séjourné dans les 14 jours précédant leur arrivée dans un État extérieur à l’espace européen, doivent respecter la procédure applicable aux voyageurs arrivant d’un État extérieur à l’espace européen.

    Partir en Espagne
    A partir du 7 juin, « toutes les personnes vaccinées » quel que soit leur pays d’origine, seront autorisées à venir en Espagne, a annoncé ce vendredi 21 mai le chef du gouvernement Pedro Sanchez.

    ► Tout passager devant se rendre en Espagne par avion doit compléter un formulaire personnel et non transférable. Une fois ce formulaire complété et signé, le voyageur reçoit un QR code associé à son voyage qu’il doit conserver sur son téléphone portable ou imprimer afin de pouvoir passer le contrôle sanitaire aéroportuaire.

    ► Un test PCR effectué moins de 72h avant l’arrivée et dont le résultat doit être négatif, est exigé à l’entrée du territoire espagnol par voie aérienne (aéroports) ou maritime (ports). Cette obligation est étendue aux voyageurs entrant par la route, depuis la France, à compter du 30 mars. Ne sont pas concernés par cette mesure : les enfants âgés de moins de six ans, les voyageurs en correspondance aérienne, et, s’agissant de l’arrivée par la route, les professionnels du transport routier entrant en Espagne dans le cadre de leur activité, les travailleurs transfrontaliers et les résidents de la zone frontalière pour des déplacements ne dépassant pas un rayon de 30 km de leur lieu de résidence.

    Aucune mise en quarantaine à l’entrée sur le territoire espagnol n’est en vigueur.

    Partir au Portugal
    Le Portugal a débuté un déconfinement le 1er mai. Le pays autorise à partir de ce 17 mai, les séjours touristiques pour les ressortissants de la plupart des pays de l’Union européenne ayant une incidence du coronavirus « inférieure à 500 cas pour 100 000 habitants ». Les voyageurs en provenance de ces pays peuvent donc se rendre au Portugal peu importe le motif. Les passagers de plus de 2 ans doivent présenter, avant l’embarquement, un test PCR négatif de moins de 72 heures. Les voyageurs en provenance de Chypre, de Croatie, de Lituanie, des Pays-Bas, de Suède mais aussi d’Afrique du Sud, du Brésil et d’Inde doivent, en plus des tests, respecter une quarantaine de 14 jours à leur arrivée.

    Partir en Italie
    Les conditions de voyage vers l’Italie s’assouplissent le 16 mai. L’Italie a annoncé la fin de la quarantaine de cinq jours imposée aux voyageurs en provenance des pays de l’Union européenne. « Le ministre de la Santé Roberto Speranza a signé une ordonnance qui prévoit l’entrée en provenance des pays de l’Union européenne, de la zone Schengen, de Grande-Bretagne et d’Israël avec un test négatif, annulant ainsi le système actuellement en vigueur de mini-quarantaine », a indiqué son ministère dans un communiqué.

    Partir en Grèce
    Les citoyens de l’espace européen, Schengen et assimilés, ainsi que les résidents permanents des pays suivants : Australie, Macédoine du Nord, Emirats Arabes Unis, États-Unis d’Amérique, Royaume-Uni, Israël, Canada, Biélorussie, Bahrein, Nouvelle-Zélande, Corée du Sud, Quatar, Chine, Koweit, Ukraine, Rwanda, Russie, Arabie saoudite, Serbie, Singapour et Thaïlande L’arrivée en Grèce est autorisée par voie aérienne, de et vers l’ensemble de ses aéroports, ainsi que par voie maritime, routière et ferroviaire. Pour voyager en Grèce, il est impératif de :

    Lire la suite depuis la source (Le Journal des Femmes-Santé)

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  • Macron s’adresse aux jeunes électeurs français avec une anecdote de Trump

    LE PECQ, France (AP) – Vrai ou faux : Lorsqu’il était président des États-Unis, Donald Trump a appelé le dirigeant français Emmanuel Macron depuis la Maison Blanche pour lui souhaiter un bon anniversaire, mais il s’est trompé de jour.

    Avec beaucoup de délectation et un visage impassible, le président français a raconté cette histoire dans une vidéo YouTube qui est rapidement devenue virale dimanche.

    Filmée dans le palais présidentiel français avec deux des stars les plus populaires de YouTube, cette demi-heure de badinage, d’histoires à dormir debout et d’une interprétation grunge de « La Marseillaise » par le groupe de heavy-metal « Ultra Vomit » représente l’effort le plus audacieux de Macron pour séduire les jeunes électeurs.

    M. Macron, 43 ans, n’a pas encore dit s’il se représentera aux élections présidentielles de l’année prochaine. Mais l’une des conclusions de son « concours d’anecdotes » ludique avec les YouTubers Mcfly et Carlito est que, sous le costume-cravate et les attributs de sa fonction, le plus jeune président français reste un preneur de risques politiques qui s’amuse toujours et voit un capital électoral dans le fait de secouer l’establishment français et ses normes.

    Il est certainement le premier président français à dire « oh, merde » – crap – et un autre vilain mot dans une vidéo YouTube qui a totalisé 4 millions de vues en huit heures.

    Son anecdote selon laquelle Trump l’aurait appelé sur une ligne sécurisée en 2018 pour lui souhaiter un bon anniversaire, mais le mauvais jour, s’est avérée être un bobard, et a été correctement identifiée comme telle par Carlito. Voir Macron tordre la vérité avec autant d’aisance, même pour plaisanter, m’a ouvert les yeux. Le type – sur la base de cette vidéo si branchée, il semble normal d’appeler Macron ainsi – est un convaincant menteur blanc.

    « Mon anniversaire est le 21 décembre, et c’était le 19 décembre », a déclaré M. Macron, en regardant les YouTubers droit dans les yeux. Il a dit : « Je sais que c’est aujourd’hui », et cetera. J’ai dit ‘Merci’ et j’ai fait comme si tout allait bien. Je ne pouvais pas dire, ‘c’est dans deux jours’. »

    Le fait que Macron ait appelé la mégastar du football Kylian Mbappé sur son téléphone portable pendant l’émission est susceptible de remporter le plus de points de fidélité auprès des 6,5 millions d’abonnés des YouTubers. Le vainqueur de la Coupe du monde est très populaire en France. La multitude de fans de l’icône aura été stupéfaite, comme l’ont été Mcfly et Carlito, que Macron ait pu joindre Mbappé aussi facilement, pour que le joueur du Paris Saint-Germain soutienne une autre de ses anecdotes.

    Cette anecdote s’est également avérée fausse. Macron a affirmé que Mbappé allait bientôt quitter le PSG pour son rival de toujours, Marseille, l’équipe préférée du dirigeant français. Il a appelé le joueur et l’a mis sur haut-parleur pour qu’il confirme le scoop.

    Mbappé refuse de jouer le jeu.

    « Impossible d’aller à Marseille », a dit le joueur à Macron, tirant un trait sur son histoire.

    Attribuant un point pour chaque anecdote correctement identifiée comme vraie ou fausse, Macron et le duo de YouTubing ont fini à égalité avec quatre points chacun.

    Cela signifie que les deux parties doivent maintenant réaliser les défis auxquels elles se sont engagées au début de l’émission.

    Pour Mcfly et Carlito, cela signifie un tour de l’estomac avec l’équipe de vol en formation de l’armée de l’air française, la Patrouille de France.

    Quant à Macron, il a promis que, lors d’un prochain discours télévisé à la nation, il placerait des photos des YouTubeurs sur son bureau, à côté de lui.

    Un petit prix à payer si le coup de théâtre attire les jeunes électeurs.

    Associated Press, 23 mai 2021

    Etiquettes : France, Emmanuel Macron, élections présidentielles,

  • Campagne contre Pfizer: La France souçonne la Russie

    La France soupçonne la Russie de jouer un rôle dans la campagne visant à discréditer le vaccin de Pfizer

    La France soupçonne la Russie de jouer un rôle dans la campagne visant à discréditer le vaccin de Pfizer

    Plusieurs blogueurs français ont déclaré avoir reçu des emails proposant de payer pour des vidéos sur les réseaux sociaux critiquant le vaccin Covid-19.

    Par Matthew Dalton

    PARIS – Les autorités françaises de contre-espionnage enquêtent pour savoir si le gouvernement russe est à l’origine d’une tentative de paiement de blogueurs scientifiques et de santé très connus pour semer le doute dans l’opinion publique sur la sécurité du vaccin Pfizer-BioNTech contre le coronavirus, a déclaré un responsable français de la sécurité.

    Plusieurs blogueurs français ont déclaré publiquement avoir reçu ces derniers jours des courriels d’une personne prétendant travailler pour une société de marketing appelée Fazze. Les courriels, dont certains ont été examinés par le Wall Street Journal, proposaient de payer les blogueurs pour qu’ils réalisent des vidéos sur YouTube, Instagram et d’autres plateformes critiquant le vaccin développé par Pfizer Inc. et BioNTech SE, qui a été le vaccin le plus utilisé en France. Un blogueur a déclaré à la télévision française qu’on lui avait proposé 2 050 € (environ 2 500 $) pour une vidéo.

    Le responsable de la sécurité a déclaré que les autorités de contre-espionnage soupçonnent le Kremlin d’être à l’origine de ces courriels. Le responsable a comparé les courriels aux campagnes menées par l’Internet Research Agency, une entreprise russe que les autorités américaines ont identifiée comme responsable de l’effort de Moscou pour interférer dans l’élection présidentielle américaine de 2016. Les responsables occidentaux ont déclaré que ces opérations sont une tentative du Kremlin de saper la confiance du public dans les institutions occidentales.

    Le Kremlin n’a pas répondu à une demande de commentaire. Il a précédemment rejeté les accusations selon lesquelles la Russie utilisait des campagnes de désinformation contre les vaccins occidentaux et a nié toute ingérence dans l’élection américaine.

    Fazze a indiqué une adresse à Londres sur son site Web, qui a été retiré mardi. Fazze n’est pas enregistrée en tant que société britannique. Un message sur un site d’emploi russe la décrit comme une filiale d’AdNow, une agence de marketing basée à Moscou. AdNow n’a pas répondu à une demande de commentaire. Les comptes LinkedIn des employés de Fazze, désormais supprimés, montrent que nombre d’entre eux ont été formés dans des écoles russes, telles que l’Université des transports de Sibérie.

    Wall Street Journal, 25 mai 2021

    Etiquettes : France, Russie, Pfizer, vaccin, covid 19, vaccination, campagne de discrédit,

  • Bloomberg : La France va imposer des restrictions supplémentaires aux voyageurs britanniques.

    Le gouvernement français s’apprête à imposer des restrictions supplémentaires aux passagers en provenance du Royaume-Uni afin de lutter contre la variante du coronavirus identifiée pour la première fois en Inde.

    La France va demander l’isolement obligatoire de tous les passagers en provenance d’outre-Manche, a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, à l’issue d’un conseil des ministres.

    Actuellement, les personnes en provenance du Royaume-Uni qui arrivent en France n’ont pas besoin de justifier la raison de leur voyage, mais elles doivent présenter un test Covid négatif et s’engager à s’auto-isoler pendant une semaine, même si elles ont été vaccinées. En vertu des nouvelles mesures, ces voyageurs pourraient être tenus de s’auto-isoler pendant 10 jours et faire l’objet de contrôles à l’hôtel ou au domicile, ainsi que d’amendes.

    Les restrictions plus strictes pourraient affecter les opérations déjà en difficulté du service ferroviaire à grande vitesse Eurostar International Ltd., que des actionnaires, dont la France, ont sauvé, ainsi que les compagnies aériennes.

    Willie Walsh, directeur du groupe de pression de l’Association internationale du transport aérien, a déclaré que ces restrictions supplémentaires étaient une « réaction politique non pas à des données, mais à des anecdotes » qui risquent de dissuader les passagers de prendre l’avion.

    « L’heure est venue de réagir calmement en se fondant sur des données et une évaluation des risques, plutôt que de réagir de manière impulsive aux gros titres des journaux », a déclaré M. Walsh à Bloomberg.

    Le Royaume-Uni a tenté de convaincre la France que de nouvelles restrictions n’étaient pas nécessaires, en soulignant son taux de vaccination élevé. M. Walsh est d’accord avec cette affirmation : « Le niveau de risque que nous devons gérer est très très faible ».

    Bloomberg, 26 mai 2021

    Etiquettes: France, Royaume Uni, Grande-Bretagne, coronavirus, covid 19, pandémie, restrictions, voyageurs anglais,

  • L’Espagne ignore les critiques du Maroc

    Laya ne tient pas compte des critiques de Rabat et cherche un dégel : « Nous voulons résoudre les différends avec le Maroc ».

    La ministre évite de préciser quels contacts elle entretient, après que Boutita a révélé qu’ils ne se parlaient pas, mais répète que le Ghali quittera l’Espagne lorsqu’il ira mieux.

    L’Espagne continue de faire des gestes pour rétablir les relations avec le Maroc, bien que ce pays ait annoncé qu’il les romprait si le leader du Front Polisario, Brahim Ghali – dont l’accueil dans un hôpital de Logroño a déclenché la colère du royaume alaouite – rentrait en Algérie sans être poursuivi par la justice espagnole, pour les deux dossiers ouverts contre lui pour des crimes présumés de génocide, viol et torture.

    Une fois de plus, la ministre des affaires étrangères, Arancha González Laya, a tenté d’envoyer un message conciliant aujourd’hui, lors de la conférence de presse avec son homologue hongrois, Péter Szijjártó, malgré le blocage des communications avec le Maroc et le fait que le propre chef des affaires étrangères de Rabat, Nasser Bourita, a rendu public le fait qu’il n’a pas été en contact avec elle depuis des semaines.

    Laya n’a pas souhaité répondre à ces révélations car, dit-elle, « je n’entretiens pas de relations avec des pays tiers par le biais de la presse ». « Je vais garder la discrétion à l’égard de tous mes interlocuteurs, y compris les Marocains, comme cela doit être fait en diplomatie ». Un message aux manifestations de Bourita mais aussi une façon de faire baisser la tension du très grave conflit diplomatique ouvert avec le Maroc, pour l’attention portée au Ghali, dans un contexte où les liens avec Rabat ont été très détériorés par le refus espagnol de soutenir son plan annexionniste du Sahara occidental, qui a trouvé en décembre 2020 l’aval de Donald Trump.

    « Je ne m’étendrai pas sur mes contacts avec d’autres pays », a-t-il insisté, « cela fait partie de la diplomatie discrète et il doit en être ainsi si nous voulons qu’elle soit efficace. » « La discrétion est importante si ce que nous voulons est de résoudre nos différences, et l’Espagne veut certainement défendre ses différences avec le Maroc ».

    Sur la question du Sahara, Rabat a commencé à faire pression sur l’Espagne avec la suspension de la réunion de haut niveau, et maintenant elle le fait avec Ghali, après avoir permis la semaine dernière l’arrivée de milliers de Marocains sur les côtes de Ceuta, dont beaucoup de jeunes et d’enfants, en représailles à l’accueil du leader du Polisario.

    La réponse du gouvernement, qui est allé jusqu’à déployer l’armée, et de l’UE a permis au Maroc de reprendre le contrôle de ses frontières, mais la crise diplomatique est toujours là, désormais centrée sur le manque de communication et le départ du Ghali d’Espagne.

    Laya a insisté sur le fait qu’ »il quittera l’Espagne lorsqu’il sera hors de danger, lorsque la raison pour laquelle il se trouve dans notre pays sera terminée, à savoir le traitement d’une situation médicale critique ». Le ministre a esquivé les menaces du Maroc selon lesquelles il ne peut quitter Logroño « comme il y est entré », en référence au fait que l’Audience nationale doit le poursuivre. Rabat a même fait appel à sa confiance « dans l’indépendance » de la justice espagnole.

    Le 1er juin, Ghali est convoqué pour témoigner dans les deux affaires en cours et le Front Polisario a assuré qu’il s’y rendrait. La responsable des affaires étrangères avait déjà dit qu’elle s’attendait à ce qu’il se présente. Aujourd’hui, elle l’a répété, mais de manière plus générique. Ce n’est pas quelque chose que le gouvernement devrait valoriser, a-t-elle souligné, mais « il est évident que nous nous réjouirons toujours du respect des obligations envers la Justice ».

    Maroc : jusqu’à présent, ce qu’il a explicitement demandé, c’est de mettre à la disposition de la Cour quelque chose qui n’est pas entre les mains de l’exécutif, comme seul moyen de résoudre la crise. Le juge qui instruit les deux procès intentés contre lui n’a même pas adopté de mesures de précaution et il semble peu probable qu’il le fasse après sa comparution. Reste à voir quelle sera la réaction de Rabat si cela se confirme et rien n’empêche le Ghali de rentrer en Algérie. C’est le gros point chaud de cette crise.

    Le Monde, 26 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Espagne, Sahara Occidental, Front Polisario, Brahim Ghali,

  • Le sommet de l’UE ne se laisse pas intimider par le flux de migrants vers Ceuta

    Plus de 8 000 personnes sont entrées cette semaine dans l’enclave espagnole sur la côte nord du Maroc.

    – L’Europe ne sera pas victime de cette tactique, dit Schinas dans une interview à la radio, dans ce qui est décrit comme une allusion aux autorités marocaines. L’UE a demandé au Maroc d’empêcher les personnes de franchir la frontière sans aucune réglementation.

    Mercredi, les gens continuent d’essayer d’entrer à Ceuta, entre autres en nageant. L’Espagne a placé des soldats le long des plages et un bateau de police est situé juste au large de la côte pour empêcher les gens de traverser la frontière.

    Mardi, les autorités espagnoles ont déclaré que 2700 de ceux qui sont arrivés étaient déjà rentrés au Maroc.

    Utrop, 25 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Union Européenne, UE, migration, Ceuta,

  • Maroc-Allemagne : L’alliance pour l’hydrogène risque de s’effondrer (média allemand)

    La raison en est les bouleversements diplomatiques. Le Maroc a récemment voulu rappeler son ambassadeur à Berlin, en colère contre la position de l’Allemagne sur le Sahara occidental.

    Francfort (Godmode-Trader.de) – En tant que grand porteur d’espoir sur la voie de la neutralité climatique, l’État nord-africain du Maroc est considéré par le gouvernement fédéral. Le pays, qui dispose de beaucoup de vent et de soleil ainsi que d’une proximité géographique avec l’Europe, est considéré comme un important fournisseur d’hydrogène.

    Le ministre allemand du développement Gerd Müller (CSU) a convenu en juin 2020 d’une « alliance », les plans pour la construction d’une première centrale électrique hybride comprenant une usine de dessalement de l’eau de mer et un électrolyseur de 100 mégawatts sont bien avancés, comme le rapporte le Frankfurter Allgemeine Zeitung. Mais aujourd’hui, le partenariat hydrogène germano-marocain menace d’éclater en raison de distorsions diplomatiques.

    Le Maroc a récemment voulu rappeler son ambassadeur à Berlin en raison de la colère suscitée par la position de l’Allemagne sur le Sahara occidental. Le Maroc revendique le Sahara occidental, situé au sud de la frontière du pays, pour lui-même ; la revendication territoriale de Rabat n’est pas reconnue au niveau international. Toutefois, le président américain Donald Trump, qui avait déjà été élu à l’époque mais était toujours en fonction, a confirmé en décembre la souveraineté du Maroc sur cette région peu peuplée. L’Allemagne a critiqué cette décision et a convoqué une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies à ce sujet.

    La coopération au développement a été suspendue. On peut se demander si la production d’hydrogène peut réellement commencer son service dans les délais prévus. « Si la situation actuelle devait se perpétuer, des conséquences négatives pour la mise en route des affaires et l’attractivité du marché ne sont pas à exclure selon l’évaluation du gouvernement fédéral », le ministère des Affaires étrangères a confirmé ses doutes dans une réponse à une interpellation du groupe parlementaire FDP au Bundestag, que cite la FAZ.

    L’argent allemand pour un investissement de référence ne doit pas non plus circuler pour l’instant. Interrogée par la FAZ, une porte-parole de la KfW a estimé le coût du projet à 325 millions d’euros. « Les fonds ne seront versés que si le partenaire remplit ses obligations contractuelles », précise le ministère des Affaires étrangères.

    God-mode Trader, 25 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Allemagne, Sahara Occidental, énergie renouvelable, énergie verte, hydrogène,

  • Le transport controversé de bétail vers le Maroc est parti

    Malgré un décret du ministère de l’agriculture, un transport controversé de 528 vaches laitières gestantes vers le Maroc a été approuvé mardi. Le transport devrait avoir lieu dans le courant de la journée, a déclaré une porte-parole du district d’Emsland. Auparavant, le district avait déposé un recours contre l’approbation du transport par le tribunal administratif d’Osnabrück sur instruction de l’État.

    Cet appel a été reçu mardi matin, a déclaré un porte-parole du tribunal administratif supérieur de Lüneburg. Dans l’après-midi, le district a présenté le raisonnement. Toutefois, l’adversaire dans la procédure doit avoir la possibilité de faire des commentaires. « La période de commentaires se poursuit dans la soirée », a déclaré le porte-parole. Ensuite, le Sénat verra ce qu’il décide. Il n’était pas clair dans un premier temps si la Haute Cour administrative allait encore se prononcer mardi. Selon les informations du ministère de l’Agriculture, le transport n’avait pas encore commencé dans l’après-midi. Un porte-parole du district n’a pu fournir aucune information à ce sujet.

    Vendredi, le tribunal administratif d’Osnabrück avait levé l’interdiction de transport de bétail que le district d’Emsland avait imposée sur la base d’un décret du ministère de l’agriculture. Selon le tribunal, cela signifie que le transport prévu pour mardi peut avoir lieu comme prévu, sauf décision contraire de la Cour administrative supérieure.

    La ministre de l’agriculture de Basse-Saxe, Barbara Otte-Kinast (CDU), voulait empêcher le transport du bétail. Il ne devrait pas y avoir de transport de vaches gestantes de Basse-Saxe vers des pays tiers non sûrs. Il fallait s’attendre à ce que les animaux soient abattus au Maroc dans un avenir prévisible, conformément à la situation juridique du pays, c’est-à-dire sans anesthésie. Cette situation est fondamentalement incompatible avec la législation allemande sur la protection des animaux.

    Les juges administratifs d’Osnabrück avaient fait valoir que la décision ne contenait aucune preuve concrète que le bétail au Maroc ne pouvait pas être élevé conformément aux normes nationales en matière de bien-être animal. Il ne fallait pas non plus supposer que les bovins gravides seraient exportés pour être abattus/abattus en violation des normes de bien-être animal. Selon les juges, le client au Maroc était une entreprise de produits laitiers.

    Début mai, la tentative d’arrêter un transport de bétail de la Frise orientale vers le Maroc avait déjà échoué devant le tribunal administratif d’Oldenburg. Selon Otte-Kinast, une interdiction juridiquement contraignante des transports d’animaux vivants exige donc que le gouvernement fédéral et l’UE établissent une liste des pays tiers vers lesquels ces transports ne peuvent plus avoir lieu

    T-Online, 25 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Allemagne, transport de bétail, droits des animaux, maltraitance,