Catégorie : Monde

  • Algérie/ Paix et unité

    Après un mois de jeûne et d’abstinence, le peuple algérien célèbre l’Aïd-el-Fitr dans une conjoncture inédite, fortement impactée par les effets néfastes d’une crise sanitaire planétaire sans précédent.

    L’épreuve est pénible, mais pas insurmontable. Elle intime l’obligation de faire prévaloir les valeurs d’entraide, de patience mais surtout de s’en tenir scrupuleusement aux orientations des autorités sanitaires, car le danger n’est pas encore conjuré. Loin s’en faut. C’est l’occasion de nous incliner devant la mémoire des victimes de l’épidémie et de souhaiter un prompt rétablissement à tous les malades. Le Président Abdelmadjid Tebboune ne cesse de réaffirmer en ce sens la nécessité de rester entièrement mobilisé contre la Covid-19. La mission et l’engagement de l’État sont avant tout la protection de la santé des citoyens. À cet effet, l’Algérie déploie des efforts considérables et consent des investissements colossaux pour améliorer ses capacités de résistance face au coronavirus.

    L’Aïd-el-Fitr est célébré au moment où des brutalités sauvages, haineuses et racistes de l’entité sioniste, notamment dans la ville sainte d’El-Qods occupée, sont commises contre la population civile palestinienne. Une répression dure et criminelle qui fait des victimes parmi les femmes, les jeunes et les enfants. La communauté internationale est choquée par cette barbarie qui ne connaît aucune limite quand il s’agit de réprimer, d’emprisonner, transgressant outrageusement la légalité internationale. Le gouvernement et le peuple algériens demeurent solidaires avec le peuple palestinien et le soutiennent en ces circonstances gravissimes.

    Par ailleurs, il devient de plus en plus difficile de nier l’existence de l’islamophobie qui vise les personnes de confession musulmane. On enferme socialement et politiquement toute une communauté dans une catégorie figée et stéréotypée. Cela crée un faux problème musulman dans la plupart des pays occidentaux. Les musulmans de toutes les contrées ont le devoir de battre en brèche tout ce qui pourrait nuire au vrai visage de l’islam, à ses vertus, à ses préceptes avérés de coexistence pacifique dans le respect des croyances et des opinions.

    Il convient de rester attaché aux valeurs d’un islam du juste milieu qui, de tout temps, rejette les manifestations de violence et d’excès et répugne à l’effusion de sang. Il n’est pas vain d’insister sur la nécessité de mettre à l’abri cette religion de l’emprise des manipulateurs de conscience, de faux exégètes qui véhiculent des idées aux antipodes de ses véritables enseignements. Les pays confrontés à ce phénomène de radicalisme fanatique ont tout intérêt à favoriser des recherches, des études, à encourager et à fortifier une pensée préventive, éclairée contre des courants obscurantistes qui reposent sur la vulnérabilité sociale et économique de jeunes en difficulté d’insertion, de perspectives crédibles, séduits par le chant des sirènes de «prédicateurs» passés maîtres dans l’art de la subversion et de l’endoctrinement.
    El Moudjahid, 11 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Aïd El Fitre, Palestine, AL Qods, Israël, islamophobie, radicalisme fanatique,

  • Jérusalem, boomerang du Proche-Orient

    La colonisation de la partie orientale de la ville était sortie des radars. Elle s’impose de nouveau à ceux qui l’avaient enterrée.

    Dans le «nouveau Proche-Orient» dessiné par Benyamin Netanyahou et Donald Trump, l’esplanade des Mosquées devait être une attraction touristique pour les visiteurs des Émirats, de Bahreïn ou du Maroc, après la normalisation des relations entre lsraël et ces États arabes. Une gifle pour les Palestiniens, spectateurs impuissants d’une paix conçue sans eux et contre eux. Leurs revendications sur la partie orientale de la ville étant hors sujet depuis le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem et la reconnaissance par les États-Unis de la ville comme capitale d’Israël.

    L’alignement américain marquait la consécration diplomatique de plus de cinquante ans de colonisation israélienne de Jérusalem-Est. Maison par maison, quartier par quartier, à coup d’expulsions de familles palestiniennes justifiées par les tribunaux israéliens. Dans l’indifférence générale, même lorsque l’occupation des propriétés palestiniennes par des colons israéliens se déroule sous le nez des diplomates, dans le quartier très prisé de Sheikh Jarrah, siège de nombreux consulats à Jérusalem-Est.

    Or, s’il est bien un domaine dans lequel Joe Biden ne semble pas vouloir rompre avec l’héritage de son prédécesseur, c’est bien celui de la question palestinienne. Le président a averti qu’il ne remettrait pas en question le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem. Il ne paraît pas plus pressé d’annuler les autres décisions favorables à Israël prises par Donald Trump.

    Soucieux de réussir son départ d’Afghanistan et son retour dans l’accord sur le nucléaire iranien, Joe Biden a mis le conflit israélo-palestinien sous la pile de ses priorités. L’embrasement de Jérusalem rappelle à l’Amérique qu’il ne disparaîtra pas, tant que persistera l’occupation d’un peuple par un autre.

    Malika Nedir, Cheffe de la Rubrique Monde

    Tribune de Genève, 10 mai 2021

    Etiquettes : Palestine, Israël, Al Qods, Jérusalem, Etats-Unis, Joe Biden,

  • Où est passé le président du comité Al-Qods, roi du Maroc ?

    Dans le sillage des événements dramatiques à Jérusalem, des rassemblements de soutien au peuple palestinien ont été interdits et violemment réprimés lundi 10 mai à Rabat et à Casablanca. Le roi Mohamed VI est pourtant le président du comité Al-Qods, chargé de veiller sur les lieux saints musulmans de la ville.

    Au fur et à mesure que les violences antipalestiniennes en Israël continuent, les questions acides et indignées fusent sur les réseaux sociaux, seuls moyens pour les Marocains de s’exprimer avec une certaine marge de liberté. Où est le président du comité Al-Qods ? Que fait-il ? s’interrogent les internautes marocains avec un brin d’ironie.

    Le président du comité Al-Qods ? Nul autre que le roi Mohamed VI. Ce titre, il l’a hérité de son père Hassan II (1929-1999) qui a créé en 1975 cette instance, dont le siège est à Rabat, pour dénoncer « la volonté d’Israël d’occuper, de judaïser et d’altérer les monuments de civilisation musulmans et chrétiens de la ville d’Al-Qods, partie intégrante des territoires palestiniens occupés et capitale de l’État palestinien ».

    L’objectif d’Hassan II était double : conforter d’un côté son statut de Commandeur des croyants face à des courants islamistes de plus en plus prégnants en monopolisant le champ religieux où la « cause palestinienne », considérée comme un important vecteur de mobilisation, est aussi sacrée que l’affaire du Sahara occidental ; de l’autre, jouer au sein du monde arabo-musulman un rôle d’équilibre quasi acrobatique tant diplomatique qu’humanitaire, avec comme enjeu la préservation de « bons rapports » avec Israël.

    Mais aujourd’hui, face au déferlement de la violence israélienne abondamment relayée par les médias (internationaux) et les réseaux sociaux, dans l’indifférence de la communauté internationale, le titre de président du comité Al-Qods est devenu un véritable boulet pour le fils d’Hassan II. « Où est passé le président du comité Al-Qods ? » s’interrogent les internautes marocains sur les réseaux sociaux.

    Les événements dramatiques que vivent depuis quelques jours les Palestiniens ne pouvaient pas tomber plus mal pour le roi, dont la popularité et l’image ne cessent de s’effilocher. Soulaimane Raissouni, un journaliste en grève de la faim depuis plus de trente jours, est entre la vie et la mort ; un autre journaliste, Omar Radi, a été hospitalisé après plus de vingt jours de grève de la faim à la prison d’Oukacha, à Casablanca.

    « LE MAROC EST CONTRE CEUX QUI CONTESTENT L’EXISTENCE D’ISRAËL »

    Les événements de Jérusalem interviennent cinq mois après l’établissement des relations diplomatiques entre le royaume chérifien et l’État d’Israël, et au lendemain d’une rencontre décomplexée de Nasser Bourita, le chef de la diplomatie marocaine, le 5 mai 2021, avec le puissant lobby sioniste basé à Washington, l’American Israel Public Affairs Committee (Aipac). « Le Maroc, a déclaré Bourita par vidéoconférence lors de cette rencontre, est contre ceux qui sont en train de contester l’existence même d’Israël. Le Maroc a été contre cela depuis les années 1980, et le roi Hassan II avait été clair à ce sujet ». Il ajoutait en guise de précision tout à fait assumée : « Depuis plusieurs décennies, nos pays ont toujours eu des contacts directs qui se sont vraiment formalisés en 1994, soit au lendemain de la signature des accords de paix d’Oslo. Après, il y a eu une rupture des relations, mais en réalité, les contacts ne se sont pas interrompus. »

    Face à la gravité de la situation à Jérusalem, un communiqué du ministère des affaires étrangères aussi laconique que bref (trois petits paragraphes) et datant du 9 mai annonça tout de même que « le Maroc, dont le souverain Sa Majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu L’assiste, préside le comité Al-Qods, considère ces violations comme un acte inadmissible et susceptible d’attiser les tensions. » De quelles violences s’agit-il ? Aucune allusion, dans le communiqué, à l’État d’Israël comme auteur et responsable direct desdites « violences ».

    « Le Royaume, poursuit le communiqué, considère que les mesures unilatérales ne sont guère la solution, de même qu’il appelle à favoriser le dialogue et le respect des droits. » Là aussi, même interrogation : de quelles « mesures unilatérales » s’agit-il ? Aucune allusion à Israël, pourtant décrit quelques jours auparavant par l’ONG Human Rights Watch comme un État commettant des crimes contre les Palestiniens : « Les autorités israéliennes commettent les crimes contre l’humanité d’apartheid et de persécution. Cette conclusion se fonde sur une politique globale du gouvernement israélien qui vise à maintenir la domination des Israéliens juifs sur les Palestiniens, et sur de graves abus commis contre les Palestiniens vivant dans le territoire occupé, y compris Jérusalem-Est. »

    L’INSOUTENABLE LÉGÈRETÉ DE LA PRESSE

    Humilié en décembre 2020 par le président du comité Al-Qods, qui l’avait contraint à signer devant les caméras du monde entier l’acte officiel établissant des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël, le chef du gouvernement Saad Dine Elotmani (islamiste) n’a pas trouvé meilleure occasion pour tenter d’effacer, aujourd’hui, ce que même les sympathisants de son Parti de la justice et du développement (PJD) avaient, à l’époque, qualifié de « véritable honte ». Sur son compte Facebook, Elotmani s’est empressé, le 10 mai 2021, d’exprimer « vivement sa colère face aux violations des forces d’occupation contre Al-Qods et les habitants d’Al-Qods, et les attaques contre ceux qui prient à la mosquée bénie d’Al-Aqsa, d’où notre Prophète s’est élevé dans le ciel. » De vecteur de mobilisation, la « cause palestinienne » est devenue, pour ce parti de plus en plus contesté, un facteur de récupération électoraliste. À quelques mois des prochaines législatives (prévues pour septembre 2021), il était temps, en effet…

    Tout aussi marquante est la manière dont les événements de Jérusalem sont « couverts » par la majorité de la presse marocaine. À l’instar du président du comité Al-Qods, c’est la discrétion et une légèreté parfois insoutenable qui l’emportent sur l’analyse, l’indépendance éditoriale et l’exhaustivité. À la prolifération démesurée des « sites d’information » (plus de 4 000 selon des chiffres non officiels) correspond une uniformité éditoriale et un traitement quasi moutonnier des faits et des événements. Après avoir été pendant longtemps un sujet sans tabou, un thème où journalistes et analystes donnaient libre cours à leurs plumes, « la question palestinienne » est en passe de devenir, après l’établissement des relations diplomatiques avec Israël, une ligne rouge s’ajoutant à d’autres thèmes « intouchables » comme la monarchie, l’affaire du Sahara occidental et la religion musulmane.

    Omar Brouksy

    Orient XXI, 11 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Palestine, Al Qods, Al Aqsa, Israël, Jérusalem,

  • Placer la cause palestinienne en tête des préoccupations de la Communauté internationale

    ALGER – Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a appelé, mardi, à sortir la cause palestinienne du cadre conventionnel de gestion des conflit pour la placer en tête des préoccupations de la Communauté internationale.

    « En cette dure période, il faut faire en sorte de sortir la cause palestinienne du cadre conventionnel de gestion des conflits pour la placer en tête des préoccupations de la Communauté internationale, afin d’accélérer la recherche d’une solution juste, globale et définitive préservant les droits légitimes du peuple palestinien frère », a déclaré M. Boukadoum lors de la réunion d’urgence du Conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel, consacrée à l’examen de l’action arabe face aux crime de l’occupant israélien en Palestine.

    Le ministre a plaidé, dans ce sens, pour « une urgente intensification des efforts dans le but d’amener la Communauté internationale, notamment le Conseil de Sécurité, à s’acquitter de leur responsabilité historique, juridiques et morale quant à la protection du peuple palestinien et la garantie du respect des règles du Droit international, dont le droit humanitaire, les droits de l’Homme et les résolutions onusiennes pertinentes ».

    « Se taire face à ces crimes ne fera qu’aggraver la situation dans une région, embourbée dans les conflits », a déclaré M. Boukadoum, estimant que l’urgence de la situation appelle à bannir les divisions et à réactiver la solidarité arabo-musulmane afin de consacrer la cohésion et le consensus indispensables pour le triomphe des questions centrales de notre monde arabo-musulman, à leur tête la cause palestinienne ».

    Adressant ses remerciements au Secrétaire général de la Ligue Arabe pour « la célérité dans l’organisation de notre réunion, aujourd’hui », M. Boukadoum a exprimé le souhait de « voir les positions de condamnation et les sentiments de réprobation qui nous animent tous en actions concrètes, à travers lesquelles nous œuvrerons, en unisson, pour le triomphe de nos frères palestiniens et la fin de l’injustice historique, dont ils font l’objet ».

    Evoquant la situation dans la Bande de Ghaza, le ministre a relevé que les bombardements barbares et sauvages d’hier contre les civils palestiniens dans la Bande de Ghaza assiégée, les crimes racistes et extrémistes et la poursuite des campagnes de judaïsation et d’annihilation de l’identité arabe d’El Qods « ne sont pas quelque chose de nouveau en sens qu’ils constituent l’essence même de la répugnante politique de l’occupant, mise en oeuvre au su et au vu du monde et en toute impunité ».

    Ces douloureux évènements, a-t-il souligné, « viennent nous rappeler, encore une fois, la réalité des souffrances du vaillant peuple palestinien, sous occupation et siège, dont nous saluons sa résistance mais aussi nous interpeller sur nos responsabilités individuelles et collectives à la lumière des périls auxquels est confrontée notre cause centrale ».

    M. Boukadoum a réaffirmé, à ce propos « le soutien inconditionnel de l’Algérie aux Palestiniens et son appui absolu au droit du peuple palestinien, frère, au recouvrement de ses droits légitimes, citant en premier son droit inaliénable à l’établissement de son Etat indépendant, pleinement souveraineté, avec El-Qods pour capitale, conformément au droit international, à la légalité internationale et à l’initiative arabe de paix.

    24 Palestiniens, dont 9 enfants, sont tombés en martyrs suite à l’agression sioniste contre la Cisjordanie, y compris El- Qods occupée et la Bande de Gaza, indique le bilan du ministère palestinien de la santé.

    APS, 11 mai 2021

    Etiquettes : Palestine, Israël, AL Qods, Al Aqsa, Jérusalem,

  • Egypte : découverte de 250 tombeaux enfouis depuis plus de 4000 ans

    L’Egypte a mis au jour quelque 250 tombeaux vieux de 4200 ans dans la province de Sohag, dans le sud du pays, a annoncé mardi le ministère des Antiquités.

    « Environ 250 tombeaux, dont certains disposant d’un puits ou de plusieurs puits funéraires, et d’autres d’un couloir en pente se terminant par une salle funéraire » ont été découverts, a précisé le ministère dans un communiqué.

    « Ces tombeaux datent de la fin de l’Ancien Empire à la fin de la période ptolémaïque », a-t-il ajouté.

    L’Ancien Empire s’est étendu de 2700 à 2200 avant J.-C tandis que la dynastie ptolémaïque en Egypte a duré 300 ans, jusqu’à la mort de Cléopâtre en l’an 30 avant J.-C.

    Mostafa Waziri, secrétaire général du Conseil général des antiquités égyptien, a indiqué que l’un des tombeaux de l’Ancien Empire présentait de légères traces d’inscriptions hiéroglyphiques et une chambre pour les « sacrifices ».

    Selon Mohamed Abdel-Badie, un responsable des Antiquités qui a mené les fouilles, de la poterie et des objets dédiés aux divinités égyptiennes ont été trouvés.

    De petits vaisseaux d’albâtre, des os humains et d’animaux ainsi que des reliques de calcaire pouvant être « des stèles funéraires […] remontant à la VIe dynastie » ont également été découverts, a ajouté le spécialiste.

    RTBF, 11 mai 2021

  • L’UE est confiante dans le certificat de voyage COVID-19 pour l’été

    La Commission européenne prévoit de terminer prochainement les travaux relatifs à un certificat COVID-19 qui pourrait permettre aux citoyens de voyager plus facilement cet été dans le bloc des 27 pays, a déclaré l’exécutif européen mardi à l’issue d’une réunion avec les ministres des affaires européennes.

    Le laissez-passer permettrait aux personnes vaccinées, guéries du COVID-19 ou dont les résultats des tests sont négatifs de franchir les frontières dans une union où les restrictions de mouvement pèsent lourdement sur l’industrie du voyage et du tourisme depuis plus d’un an. lire la suite

    « Il s’agit d’une priorité pour nos citoyens et je pense donc que nous serons en mesure de délivrer (le certificat) avant l’été », a déclaré Maros Sefcovic, vice-président de la Commission, après la réunion à Bruxelles. Il a ajouté qu’il s’attendait à un déploiement complet d’ici l’été.

    Un projet pilote de deux semaines visant à tester la technologie dans quelques pays à la fois a débuté lundi, a indiqué la Commission européenne.

    Mais les gouvernements de l’UE, le Parlement européen et la Commission doivent se mettre d’accord sur la conception du certificat. Ils doivent également décider si les tests antigéniques COVID-19, plus rapides mais moins précis, peuvent être inclus.

    M. Sefcovic a appelé toutes les parties à travailler ensemble pour achever le travail législatif et technique aussi rapidement que possible, en soulignant la complexité de la tâche.

    « Pour que le certificat fonctionne, il faut qu’il soit sur les smartphones, qu’il soit interopérable, qu’il soit possible de le vérifier. C’est donc une sacrée tâche que de le faire au niveau paneuropéen », a déclaré M. Sefcovic.

    Le Parlement européen estime que personne ne sera obligé d’utiliser le certificat européen et qu’il ne doit pas être considéré comme un passeport vaccinal.

    M. Sefcovic a déclaré que la Commission travaillait en étroite collaboration pour informer les États-Unis, l’Organisation mondiale de la santé et d’autres acteurs de ses progrès pour permettre l’utilisation du certificat à plus grande échelle.

    Alors que la campagne de vaccination dans l’UE s’accélère, avec 200 millions de vaccins délivrés et des taux d’infection au COVID-19 en baisse, l’Europe commence à rouvrir les villes et les plages, suscitant des espoirs pour la saison des vacances d’été. lire la suite

    Le ministre allemand des affaires européennes, Michael Roth, a appelé à un accord rapide.

    « Ce n’est pas seulement important pour les pays qui dépendent du tourisme, mais pour nous tous : c’est … un signal clair pour la liberté de mouvement et pour la mobilité dans l’Union européenne », a déclaré Roth à Bruxelles.

    Reuters, 11 mai 2021

    Etiquettes : Union Européenne, UE, vaccination, certificat de voyage, passe sanitaire, covid 19,

  • L’UE ouvre un nouveau front dans la lutte juridique contre AstraZeneca, qui pourrait déboucher sur des amendes

    L’Union européenne a engagé mardi une nouvelle action en justice contre AstraZeneca, qui pourrait déboucher sur des sanctions financières à l’encontre de la société, accusée d’avoir violé un contrat de fourniture de vaccins COVID-19.

    Il s’agit de la deuxième action en justice de l’Union européenne contre AstraZeneca, après que l’Union a pris des mesures à la fin du mois d’avril en raison de retards de livraison de vaccins. en savoir plus

    AstraZeneca a déclaré que la première action en justice de l’UE était sans fondement, affirmant qu’elle avait respecté le contrat. L’avocat de la société a déclaré mardi que la nouvelle action en justice n’était pas nécessaire étant donné qu’une autre était déjà en cours.

    L’avocat de l’UE, Rafael Jafferali, qui s’exprimait devant un tribunal belge lors de l’audience de mardi, a demandé qu’AstraZeneca livre un total de 120 millions de doses de vaccin d’ici à la fin du mois de juin, première demande formelle de Bruxelles sur le volume exact qu’elle souhaite recevoir d’ici au milieu de l’année.

    Le fabricant anglo-suédois de médicaments s’était initialement engagé à livrer 300 millions de doses de vaccin entre décembre et fin juin, mais il a retardé ses livraisons, n’en ayant livré que 50 millions, qui, selon le contrat, devaient être livrées en janvier.

    À titre de compensation partielle et immédiate pour les retards, l’avocat de l’UE a déclaré au tribunal que la société devrait livrer 120 millions de doses d’ici la fin juin – 90 millions au cours du deuxième trimestre, en plus des 30 millions de doses expédiées à la fin mars.

    L’objectif d’AstraZeneca est de livrer 100 millions de doses d’ici le milieu de l’année, ce que l’avocat de la société, Hakim Boularbah, a confirmé lors de l’audience de mardi.

    M. Boularbah a déclaré qu’AstraZeneca n’était pas tenue de livrer le volume total de doses fixé dans le contrat, car elle s’est seulement engagée à faire ses « meilleurs efforts raisonnables » pour y parvenir.

    Interrogé par Reuters, il n’a pas souhaité faire de commentaire sur la possibilité pour la société d’accepter la demande de l’UE de livrer 120 millions de doses d’ici à la fin du mois de juin. La société a invoqué des problèmes de production et des restrictions à l’exportation pour expliquer le retard de ses livraisons à l’UE.

    L’avocat de l’UE a déclaré au tribunal que l’UE espérait que le reste des 300 millions de doses contractuelles pourrait être livré par AstraZeneca d’ici septembre, bien qu’il n’ait pas soumis de demande officielle à ce sujet.

    AstraZeneca n’était pas immédiatement disponible pour un commentaire.

    AMENDE EN BAISSE ?

    Selon des fonctionnaires connaissant bien le dossier, la deuxième action en justice est essentiellement procédurale et porte sur le fond de la question, mais elle permettrait également d’imposer des sanctions financières à la société.

    Une demande de compensation provisoire d’un euro a été présentée par l’UE pendant que les dommages étaient évalués. Une demande de compensation réelle pour ce que l’UE considère comme une rupture de contrat de la part d’AstraZeneca sera décidée à un stade ultérieur.

    Un fonctionnaire a déclaré que l’amende pourrait être « significative », mais a refusé de quantifier la demande financière, qui devra être approuvée par le juge.

    Un porte-parole de la Commission européenne a déclaré lors d’une conférence de presse tenue plus tard dans la journée de mardi que l’objectif ultime des poursuites était d’obtenir des doses et non de punir AstraZeneca ou de réclamer une amende. Mais il a également déclaré que des sanctions financières pourraient être imposées à la société.

    L’avocat de l’UE a également demandé à AstraZeneca de partager des documents confidentiels, une demande à laquelle AstraZeneca s’oppose.

    L’UE avait déjà demandé à AstraZeneca de présenter des preuves de la manière dont elle a dépensé les 224 millions d’euros (272 millions de dollars) versés par l’UE en septembre pour acheter des ingrédients de vaccins. en savoir plus

    L’avocat d’AstraZeneca s’est plaint, lors de l’audience, que l’exécutif de l’UE avait lancé une deuxième procédure alors qu’une autre avait déjà été ouverte.

    Le juge a décidé d’autoriser la poursuite de la deuxième procédure et a fixé la date de la prochaine audience au 24 septembre.

    Une autre audience a été fixée au 26 mai pour la première affaire juridique dans laquelle l’UE demande une accélération immédiate des livraisons.

    Un verdict sur la première affaire est attendu avant la fin du mois de juin, tandis que la deuxième affaire sur le fond durera au moins jusqu’à l’année prochaine.

    Reuters, 11 mai 2021

    Etiquettes : Union Européenne, UE, vaccin, Astrazeneca, coronavirus, covid 19, pandémie,

  • Épuisées par la lutte contre le COVID, certaines infirmières de soins intensifs françaises font grève pour obtenir de meilleurs salaires

    Le personnel médical des soins intensifs, épuisé par la lutte contre le COVID-19, s’est mis en grève dans certains hôpitaux français mardi pour réclamer de meilleurs salaires et conditions de travail.

    Le syndicat CGT (gauche dure) a déclaré que la crise du coronavirus avait mis en évidence la nécessité d’augmenter le nombre d’infirmiers et de lits de soins intensifs dans les hôpitaux publics, ainsi que d’améliorer les conditions salariales.

    À l’hôpital Robert Ballanger d’Aulnay-sous-Bois, en banlieue parisienne, où les 16 lits de soins intensifs disponibles sont tous occupés – presque tous par des patients atteints du COVID-19 – les infirmières ont travaillé tout au long de leur grève pour garantir le maintien des soins vitaux.

    Nous nous battons depuis des années pour obtenir cette augmentation de salaire », a déclaré l’infirmière Aurélie Lesueur, les mots « En grève – Burnout » griffonnés au dos de sa blouse médicale.

    Lesueur et ses collègues ont déclaré que les compétences spécifiques d’une infirmière de soins intensifs devraient être reconnues, comme elles le sont pour d’autres rôles tels que la pédiatrie et l’anesthésie, et reflétées dans les paquets de salaire.

    Selon Mme Lesueur, une année passée en première ligne de la lutte contre le COVID-19 a été éprouvante sur le plan mental et physique. Certains collègues ont démissionné et d’autres sont en congé de maladie. Le manque de personnel a entraîné la fermeture de deux lits dans son service, ajoute l’infirmière.

    Alors que la France met lentement fin à un troisième confinement national, la pression reste forte sur les hôpitaux. Le nombre de patients COVID-19 en soins intensifs est repassé cette semaine sous la barre des 5 000, seuil de saturation.

    Une manifestation devant le ministère de la Santé est prévue plus tard dans la journée de mardi.

    « Nous sommes épuisés », a déclaré l’infirmière Celia Leger. « Nous voulons une reconnaissance pour les soins particuliers que nous prodiguons ».

    Reuters, 11 mai 2021

    Etiquettes : France, coronavirus, covid19, pandémie, infirmières, salaires,

  • L’Autriche rejette l’appel de l’UE à accepter les migrants de Lampedusa

    L’Autriche a rejeté mardi l’appel lancé aux autres pays de l’Union européenne pour qu’ils acceptent les migrants en provenance d’Italie, à la suite de l’afflux massif de migrants à Lampedusa, qui risque de mettre en évidence les profondes divisions de l’Union européenne en matière de migration.

    Depuis dimanche, plus de 2 000 migrants, pour la plupart africains, ont atteint par bateau la petite île située au large de la côte sud de l’Italie, submergeant son centre d’accueil.

    Lundi, la commissaire européenne chargée des affaires intérieures, Ylva Johansson, a appelé les États membres à faire preuve de solidarité avec l’Italie et à soutenir leur relocalisation. L’exécutif européen a déclaré mardi qu’il n’avait encore reçu aucune promesse d’accueil de la part des pays concernés. lire la suite

    L’Autriche ne le ferait pas. « L’Autriche suit une ligne de conduite très claire : Une répartition (des migrants de Lampedusa) dans toute l’Europe n’est pas une approche qui apportera une solution », a déclaré à Bruxelles sa ministre des Affaires européennes, Karoline Edtstadler.

    L’UE devrait plutôt aider directement les populations africaines, tout en faisant passer le message que tous ceux qui arrivent en Europe ne peuvent pas y rester, a-t-elle ajouté.

    Lampedusa est l’un des principaux points de débarquement pour les personnes qui tentent d’entrer en Europe depuis l’Afrique, et les derniers arrivants ont été transférés ailleurs en Italie.

    L’UE, qui compte 27 pays, se dispute âprement sur la question des migrations depuis 2015, année où plus d’un million de réfugiés, pour la plupart syriens, irakiens ou afghans, ont atteint ses frontières.

    Les arrivées ont considérablement diminué pour atteindre environ 95 000 l’année dernière, selon les données de l’ONU, la plupart en Italie, en Espagne et en Grèce.

    En 2019, l’Italie a convenu d’un plan avec d’autres États européens pour redistribuer les migrants après leur arrivée.

    Mais ce plan volontaire n’a pas apporté de solution stable, et un pacte transeuropéen visant à régler le problème proposé par la Commission en septembre dernier n’a pas été ratifié, la Hongrie et la Pologne ayant refusé d’y participer.

    Le gouvernement italien a démenti mardi une information du journal La Repubblica selon laquelle il demanderait à l’UE de payer la Libye – d’où partent la grande majorité des réfugiés africains voyageant par la mer – pour empêcher les bateaux de migrants de quitter ses côtes.

    Le bloc a conclu un accord de ce type avec la Turquie en 2016 pour endiguer les flux de migrants en provenance des Balkans.

    « Pour le moment, il n’y a pas d’initiative concernant la création d’un accord similaire » avec la Libye, a déclaré un fonctionnaire du bureau du Premier ministre.

    Le fonctionnaire a déclaré que le point de vue du gouvernement était que l’UE doit accorder plus d’attention à la situation dans le sud de la Méditerranée et être prête à offrir une aide financière à tous les pays africains impliqués dans les flux de migrants.

    Reuters, 11 mai 2021

    Etiquettes : Autriche, migration, Lampedusa, Union Européenne, UE,

  • L’ancien Premier ministre britannique David Cameron détaille le lobbying intensif de Greensill

    Selon des documents publiés mardi, l’ancien Premier ministre britannique David Cameron a contacté à plusieurs reprises des ministres de premier plan sur une période de quatre mois en 2020 afin de faire pression sur la société de financement de la chaîne d’approvisionnement Greensill Capital, aujourd’hui en faillite.

    L’implication de Cameron dans les efforts visant à garantir l’accès de Greensill Capital aux programmes de financement du gouvernement en cas de pandémie a alimenté des questions plus larges sur l’influence des lobbyistes sur les décisions du gouvernement britannique.

    Le journal des communications publié mardi comprend des textes, des messages WhatsApp et des appels téléphoniques au ministre des finances Rishi Sunak, au ministre du cabinet Michael Gove et au ministre de la santé Matt Hancock. Il a également contacté plusieurs fonctionnaires.

    Une fois de plus, Greensill a obtenu un « non » », a écrit M. Cameron à Tom Scholar, haut fonctionnaire du ministère des Finances, le 3 avril 2020, selon des documents fournis par M. Cameron à la commission parlementaire du Trésor.

    « Je suis sincèrement déconcerté… Cela semble fou. J’appelle maintenant CX, Gove, tout le monde. Meilleurs voeux. Dc. »

    « CX » fait référence à Sunak.

    Cameron faisait pression sur le gouvernement pour permettre à Greensill, fondée par le banquier australien Lex Greensill en 2011, d’accéder à un plan de financement COVID-19.

    La Banque d’Angleterre a déclaré en avril qu’aucun changement n’avait été apporté au mécanisme de financement des entreprises Covid à la suite de la communication entre M. Cameron et les responsables de la Banque.

    M. Cameron a nié avoir enfreint un code de conduite ou des règles gouvernementales et le gouvernement a répété à plusieurs reprises que le résultat de ses discussions sur les propositions de Mme Greensill concernant l’accès à un programme de prêts COVID-19 n’a pas été pris en compte.

    Néanmoins, le parti travailliste de l’opposition affirme que l’implication de M. Cameron est la preuve d’une culture plus large dans laquelle ceux qui ont un accès privilégié aux ministres peuvent obtenir un avantage injuste.

    L’actuel Premier ministre Boris Johnson fait également l’objet d’enquêtes concernant sa conduite sur plusieurs questions sans rapport avec les dons et les financements. Il nie tout acte répréhensible.

    PAS DES AMIS

    Plus tard dans la journée de mardi, Lex Greensill a comparu pendant plus de trois heures devant une commission d’enquête parlementaire sur l’effondrement du cabinet et ses efforts de lobbying.

    Greensill a été engagé en tant que conseiller du gouvernement alors que Cameron était Premier ministre britannique de 2010 à 2016.

    Interrogé sur sa relation avec Cameron, il a déclaré que les deux n’étaient pas proches pendant qu’il travaillait pour le gouvernement.

    « Je ne dirais pas que M. Cameron et moi étions amis », a déclaré Greensill. « Je l’ai rencontré une ou deux fois à l’époque où je travaillais au Cabinet Office ».

    Après avoir quitté ses fonctions, M. Cameron est devenu conseiller de Greensill Capital, qui a demandé la protection contre l’insolvabilité en mars.

    Les données publiées montrent que M. Cameron a contacté six ministres différents et un nombre similaire de fonctionnaires du gouvernement et de la Banque d’Angleterre. Les messages allaient de l’organisation d’appels à l’énumération des mérites de l’entreprise Greensill.

    « Je suis sûr que la bonne volonté et le bon sens peuvent résoudre ce problème. En fin de compte, c’est le fond qui compte (l’aide aux PME) – la forme peut toujours être réglée », disait un message de Cameron à Sunak.

    La commission du Trésor interrogera Cameron jeudi.

    Reuters, 11 mai 2021

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