Catégorie : Monde

  • Vaccination exigée : La Commission européenne veut autoriser l’entrée des voyageurs hors UE

    La Commission européenne a proposé ,ce lundi 3 mai, de permettre l’entrée dans l’UE aux voyageurs en provenance de pays tiers ayant reçu les doses nécessaires de vaccins anti-Covid autorisés au niveau européen, a l’approche de la saison touristique estivale.

    «La Commission propose (aux Etats membres) de permettre l’entrée dans l’UE pour des motifs non essentiels, non seulement aux personnes venant de pays dont la situation épidémiologique est bonne, mais aussi aux personnes qui ont reçu la dernière dose recommandée d’un vaccin autorisé dans l’UE», selon le texte publié par l’exécutif européen, a rapporté ce lundi le Huffingtonpost.

    Mise en place d’un certificat sanitaire européen

    Les voyageurs devraient avoir reçu ce vaccin au moins 14 jours avant leur arrivée. Les Etats membres pourraient étendre cette autorisation aux personnes ayant reçu un vaccin concerné par une homologation en urgence de l’OMS, est-il précisé.

    La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen avait estimé il y a une semaine que les touristes américains vaccinés devaient pouvoir être autorisés a venir dans l’UE dans les prochains mois.

    L’UE prépare la mise en place d’un certificat sanitaire européen, qu’elle souhaite opérationnel avant la fin juin. D’ici la, les Etats membres devraient pouvoir accepter des certificats émis par des pays extérieurs a l’UE, indique le texte.

    Elargir la liste des pays dont les résidents peuvent venir

    L’UE a fermé ses frontières extérieures en mars 2020 pour les voyages “non essentiels” et établi a partir de juin une liste restreinte, révisée régulièrement, de pays tiers dont les résidents peuvent entrer dans l’Union.

    Depuis fin janvier, les pays de cette liste sont l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, Singapour, la Corée du Sud, la Thaïlande (et la Chine sous réserve de réciprocité).

    La Commission propose d’élargir cette liste, en assouplissant le critère du taux d’incidence sur 14 jours, qui serait relevé de 25 a 100 (pour 100.000 habitants), ce qui reste nettement en dessous de la moyenne dans l’UE, actuellement de plus de 420, est-il souligné.

    Un mécanisme est toutefois prévu pour suspendre rapidement les arrivées dans le cas où la situation épidémiologique d’un pays se détériore notamment en raison d’un variant. La proposition doit désormais être soumise aux Etats membres. Les ambassadeurs des 27 doivent l’examiner mercredi.

    L’Algérie retirée de la liste des pays sûrs

    Force est de rappeler que l’Union européenne avait retiré, fin juillet dernier, l’Algérie de la liste des pays dont les ressortissants peuvent se rendre dans l’Union (UE) en raison de la hausse des cas de contaminations Covid.

    Il convient ainsi de se demander si les ressortissants algériens pourraient désormais se rendre en Europe après que la Commission européenne ait proposé ce lundi de permettre l’entrée dans l’UE aux voyageurs en provenance de pays tiers ayant reçu les doses nécessaires de vaccins anti-Covid.

    Echourouk online, 03 mai 2021

    Etiquettes : Union Européenne, UE, coronavirus, frontières, vacances, tourisme, voyage, covid 19, vaccination, pass sanitaire,

  • Jack Lang fréauente une personnalité trouble au Maroc

    Jack Lang, #JackLang, Jeffrey Epstein, #JeffreyEpstein, pédophilie, #Pédophilie, #Maroc, Maroc,

    Jack Lang : cette personnalité trouble qu’il continue de fréquenter au Maroc

    Dans les colonnes de Paris Match, en kiosque jeudi 29 avril, on apprend que Jack Lang continue de fréquenter une personnalité très controversée dans le milieu politique, et à qui il a toujours apporté son soutien.

    Jack Lang n’a que faire des polémiques. En mai 2011, Dominique Strauss-Kahn était accusé par Nafissatou Diallo, une femme de chambre du Sofitel de New York, d’agression sexuelle. Une affaire qui avait contraint l’ancien ministre de l’Economie à renoncer à son éventuelle course à la présidentielle de 2012, lui valant également de nombreux désolidarisations au sein de la classe politique. Et si nombreux ont été ceux qui lui ont tourné le dos pour éviter le scandale, il y en a un qui lui a toujours été fidèle : Jack Lang. En effet, Paris Match précise que l’ancien ministre de la Culture l’a « toujours souvenu, même pendant le scandale su Sofitel », durant lequel il avait notamment dénoncé un « lynchage médiatique ».



    Et tandis que Dominique Strauss-Kahn vit désormais bien loin des ores du pouvoir, il se trouve que Jack Lang et lui se voient régulièrement à Marrakech, où il vit avec son épouse Myriam L’Aouffir. Une amitié quelque peu polémique, mais fidèle entre les deux hommes qui se soutiennent depuis plusieurs années. L’ancien ministre de la Culture avait d’ailleurs été l’un des premiers à défendre l’ancien directeur du FMI accusé d’agression sexuelle, qui avait dénoncé à l’époque un « acharnement » de « la part du système juridictionnel américain et du système médiatique en général ». « A aucun moment, il n’a été possible pour la défense de répondre et il faut encore attendre de nombreux jours avant que DSK soit en état de répondre dans des conditions d’équité », avait-il à l’époque expliqué, estimant même qu’il n’y avait « pas mort d’homme ». Mais une accusation d’agression sexuelle tout de même…



    Le frère de Jack Lang coupable d’avoir tué un homme

    Une polémique que Jack Lang se fiche bien d’éviter ou non en continuant de fréquenter Dominique Strauss-Kahn, lui qui avait par ailleurs été beaucoup plus prudent lorsqu’en juin 1981, son frère Claude avait été accusé d’avoir tué un homme dans un bar de Nancy. Alcoolisé, il avait attaqué mortellement un homme, plaidant ensuite la légitime défense avant que les médecins ne lui diagnostiquent de lourds problèmes psychiatriques. Au lendemain de cette affaire, le ministre de la Culture avait alors présenté sa démission à François Mitterrand, que celui-ci avait refusé avant de gracier quelques années plus tard Claude Lang.

    Closermag, 29 avr 2021

    Etiquettes : Jack Lang, Dominique Staruss Kahn, DSK, Marrakech, Maroc,



  • Maroc : Manuel Valls rejette la faute sur la France et l’Espagne

    Bien que les États-Unis et l’Arabie saoudite aient montré leur soutien au Maroc sur la question du Sahara occidental, l’ancien Premier ministre français Manuel Valls demande à la France et à l’Espagne d’être plus claires sur leurs positions. Il affirme que c’est autour de l’autonomie sous souveraineté marocaine que ce problème doit être résolu.

    Le caractère marocain du Sahara occidental a été reconnu par les États-Unis depuis Donald Trump et la nouvelle administration de Joe Biden ne semblent pas vouloir revenir sur cette décision. Toutefois, l’ancien Premier ministre français Manuel Valls affirme que la France et l’Espagne ont des positions plus claires. « Sur la question du Sahara, la France et l’Espagne doivent être des partenaires loyaux du Maroc, dont le rôle est fondamental pour la stabilisation de la Méditerranée et de l’Afrique subsaharienne », a déclaré Manuel Valls, dans une interview accordée à l’influent MGH Partners, en rappelant la genèse de ce conflit.

    « Ce conflit (sur le Sahara) vient d’un monde qui n’existe plus, le monde des blocs, les restes de Yalta et ses conséquences sur un continent comme l’Afrique, tout cela est obsolète et la fiction qui est maintenue sur l’indépendance du Sahara existe encore dans certaines sphères politiques espagnoles », a-t-il dit, pointant du doigt le parti Podemos. « Au sein du gouvernement espagnol, il y a un allié minoritaire, le parti Pode, qui se limite à une vieille rhétorique de ce que devrait être le Sahara, refusant de voir la dynamique marocaine sur le terrain », a-t-il ajouté. Selon Manuel Valls, la France et l’Espagne souhaitent tendre la main au Maroc pour résoudre ce conflit.

    « Nous sommes très intéressés par une relation pacifique avec le Maroc, car les pays européens qui veulent le contraire, perdent toujours ! ». Qu’il s’agisse de la migration ou de la lutte contre le trafic de drogue, l’Espagne et la France sont directement touchées par les conséquences d’une lutte diplomatique », a-t-il poursuivi. « Je pense donc que la France et l’Espagne devraient être plus claires quant à leur soutien au Maroc au Sahara. Mais plus généralement, l’Europe aussi, qui ne devrait pas avoir d’enfants sur les rivages du Maroc pour utiliser un langage moins diplomatique », a-t-il déclaré.

    En revanche, Manuel Valls a affirmé que « Trump a eu raison de créer l’étincelle en activant la souveraineté du Maroc sur le Sahara », avant d’accepter « une dynamique considérable ». « Grâce à notre histoire commune, à nos intérêts convergents, nous avons ici l’opportunité de ne plus attendre et de quitter les vieux discours comme celui de l’indépendance du Sahara pour renouer avec le monde moderne », a-t-il ajouté.

    Bateo Libre, 02 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Sahara Occidental, France, Espagne, Manuel Valls,

  • Maroc-Espagne : Melilla demande au gouvernement de « débloquer les files d’attente des documents en suspens » concernant les mineurs sous tutelle


    Le gouvernement de la ville autonome de Melilla, qui intègre le CPM, le PSOE et le Cs, a appelé l’exécutif central du PSOE et de Unidas Podemos à « débloquer les files d’attente de documents en attente » des mineurs non accompagnés pour les empêcher de recourir à d’autres méthodes pour se rendre dans la péninsule, dans laquelle beaucoup ont perdu la vie.

    Le conseiller des quartiers, de la jeunesse, de la participation citoyenne, de la famille et des mineurs, Mohamed Ahmed (CPM), a assuré qu’une plus grande attention aux besoins documentaires des mineurs sous tutelle qui doivent quitter les foyers à l’âge de 18 ans « éviterait que beaucoup d’entre eux ne se jettent à l’eau » avec l’intention de voyager comme clandestins dans les bateaux de passagers qui relient Melilla à Malaga, Almeria ou Motril (Grenade).

    Mohamed Ahmed a rappelé le cas d’un ancien réfugié qui a été retrouvé en avril dernier flottant déjà mort dans les eaux de Melilla après avoir péri dans sa tentative de voyage irrégulier vers la péninsule.

    Pour le responsable des politiques des mineurs, cette rationalisation dans la régularisation des documents est plus nécessaire maintenant « qu’est fermée la frontière avec le Maroc » depuis le début de la crise du coronavirus et l’impossibilité que beaucoup des anciens tuteurs ont de retourner dans leur pays d’origine.

    Le conseiller a assuré que son gouvernement s’engageait également à procéder à des rapatriements, mais a précisé que ces retours de mineurs ne peuvent se faire que « sous réserve que les conditions appropriées soient garanties », comme le fait de pouvoir retourner dans leur famille.

    La Vanguardia, 02 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Espagne, Melilla, mineurs non accompagnés,

  • La liberté des médias est plus que jamais nécessaire

    02/05/2021 – Blog HR / VP – A la veille de la Journée mondiale de la liberté de la presse, je tiens à réaffirmer mon engagement et celui de l’UE en faveur de la liberté des médias, qui a malheureusement décliné dans de nombreux pays lors de la pandémie COVID-19. Ayant grandi dans une dictature, je sais à quel point l’accès libre à l’information et à la liberté d’expression est fragile et précieux pour la démocratie.

    La semaine dernière, deux journalistes ont été tués au Burkina Faso, juste pour avoir fait leur travail. Leur mort est un rappel frappant des menaces auxquelles sont confrontés les journalistes – et même de nos sociétés démocratiques, qui reposent sur une presse libre. En raison de la pandémie COVID-19, les journalistes sont souvent contraints d’opérer dans des conditions dangereuses. Les mesures de verrouillage ont également porté un coup dur économique à un secteur des médias indépendant déjà assiégé, forçant des licenciements et des fermetures. Avec le recul de la démocratie dans de nombreuses régions du monde, la liberté des médias repose sur un terrain de plus en plus instable.

    «Avec le recul de la démocratie dans de nombreuses régions du monde, la liberté des médias repose sur un terrain de plus en plus instable.»

    J’ai grandi dans un pays où à l’époque la presse n’était pas libre et je sais précisément ce que cela coûte pour le débat public et les droits des citoyens. Je suis un grand consommateur de médias et je compte beaucoup dans mon travail quotidien sur les informations et les analyses fournies par les journalistes. Tout au long de ma carrière, j’ai appris à connaître et à apprécier un grand nombre de journalistes travaillant pour un large éventail de médias. Je sais à quel point leur travail était déjà devenu difficile avant la pandémie dans de nombreux pays, en raison de l’évolution des modèles commerciaux liés à Internet et de la montée de l’illibéralisme sur tous les continents.

    La deuxième Journée mondiale de la liberté de la presse pendant la pandémie COVID-19

    C’est la deuxième fois que nous célébrons la Journée mondiale de la liberté de la presse au milieu de la pandémie COVID-19. Tout au long de la crise sanitaire, les journalistes ont travaillé pour nous tenir informés et en sécurité – parfois à de grands risques personnels. Il existe aujourd’hui de nombreuses preuves que la pandémie a accéléré l’érosion de la liberté et du pluralisme des médias. Selon l’ Institut V-Dem(le lien est externe), les deux tiers de tous les pays du monde ont imposé de nouvelles restrictions aux médias en 2020.

    «Il existe de nombreuses preuves que la pandémie a accéléré l’érosion de la liberté et du pluralisme des médias.»

    L’attention du monde étant concentrée sur la lutte contre le virus, de nombreux gouvernements ont profité de la crise sanitaire pour intensifier la censure, ignorer ou autoriser les mauvais traitements des journalistes et imposer des restrictions pour faire taire la liberté d’expression. Au cours de l’année écoulée, des journalistes du monde entier ont été intimidés, menacés, condamnés à une amende, emprisonnés, agressés et même tués pour avoir fait leur travail.

    En 2020, 274 journalistes, un nombre record méprisable, ont été emprisonnés dans le monde pour leur travail , souvent sans qu’aucune accusation ne soit divulguée, selon le Committee to Protect Journalists.(le lien est externe). Le plus grand nombre de journalistes a été emprisonné en Chine – pour la deuxième année consécutive, suivie de la Turquie, de l’Égypte et de l’Arabie saoudite. Dans l’ Indice mondial de la liberté de la presse 2021(le lien est externe)Selon Reporters sans frontières, la liberté des médias est «totalement bloquée ou gravement entravée dans 73 pays et limitée dans 59 autres, qui représentent ensemble 73% des pays évalués. « C’est une tendance très inquiétante.

    Une «infodémie» accompagnant la pandémie de COVID-19

    La pandémie COVID-19 continue également de s’accompagner d’une «infodémie» – une diffusion massive de désinformation sur le virus et les efforts pour le combattre. De nombreux acteurs – étatiques et non étatiques – ont capitalisé sur les peurs des gens pour faire avancer leur agenda politique ou économique, au détriment de la lutte mondiale contre la pandémie. Nous suivons de près le suivi et l’ exposition de ces campagnes de désinformation , lorsqu’ils ciblent l’UE.

    «Soutenir et protéger les médias indépendants n’a jamais été aussi important. Si des informations gratuites et précises ne sont pas disponibles pour tous, la démocratie ne peut pas fonctionner. »

    Soutenir et protéger les médias indépendants n’a jamais été aussi important. Pour que les citoyens puissent faire un choix éclairé entre différentes options politiques, ils doivent en effet connaître précisément les faits sur lesquels fonder leurs choix. Si des informations gratuites et précises ne sont pas disponibles pour tous, la démocratie ne peut pas fonctionner. C’est pourquoi nous devons défendre fermement la liberté de la presse et lutter contre la désinformation.

    Si nous ne parvenons pas à protéger la liberté et le pluralisme des médias en Europe et dans le monde, nous pourrions également perdre notre meilleur rempart contre les discours néfastes qui cherchent à saper nos démocraties et notre unité.

    Trois plans d’action de l’UE en 2020 pour réaffirmer notre engagement en faveur de la liberté de la presse
    En 2020, l’UE a réaffirmé son engagement à intensifier son travail en faveur de médias ouverts et libres avec l’adoption de trois plans d’action différents [1] appelant à des actions européennes renforcées, tant sur le plan politique que financier – non seulement au sein de l’UE, mais aussi le reste du monde. Nous avons également adopté un régime mondial de sanctions relatives aux droits de l’homme en décembre dernier, qui nous donne un outil supplémentaire pour cibler les violations et abus graves des droits de l’homme dans le monde, quel que soit l’endroit où ils se produisent.

    Ensemble, nous devons dénoncer toutes les violations de la liberté des médias; demander la libération inconditionnelle des journalistes emprisonnés dans le monde; et assurer la survie économique des médias indépendants. Tout comme nous unissons nos forces pour mettre fin à cette pandémie et lutter contre le changement climatique, nous devons veiller à ce que les générations futures continuent de jouir de leur droit fondamental à des médias libres et indépendants.

    [1] Le plan d’action 2020-24 sur les droits de l’homme et la démocratie , le plan d’action pour la démocratie européenne et le plan d’action de l’UE pour les médias

    EEAS, 02 mai 2021

    Etiquettes : Josep Borrell, blog, liberté de presse, pandémie,

  • Maroc, Italie, Antibes… L’étonnant périple d’une baleine grise égarée en Méditerranée (vidéo)

    Pour la première fois en Méditerranée française, un baleineau a été observé à Bormes-les-Mimosas et à Mandelieu-La Napoule. L’habitat naturel de cet animal, qui a été vu au Maroc, puis en Italie en avril, est normalement l’océan Pacifique.

    Une baleine grise le long des côtes de la Méditerranée française ? Un animal a effectivement été a été observé pour la première fois ces derniers jours, a-t-on appris dimanche auprès du Réseau national échouages de mammifères marins.

    Il s’agit d’un baleineau âgé d’une quinzaine de mois environ et mesurant 8 mètres qui avait déjà été observé au Maroc début mars et en Italie ces dernières semaines, à Naples, puis Rome et Gênes. Selon toute vraisemblance, il s’est égaré en Méditerranée, une mer dont il tente de ressortir pour regagner son habitat naturel situé dans le Pacifique nord.

    Normalement du côté de la Californie et de l’Alaska

    « Un spécimen avait déjà été observé en 2010 en Méditerranée, à deux reprises, mais en Israël et en Espagne, c’est une première pour nos côtes françaises », a indiqué Adrien Gannier, vétérinaire et membre de ce Réseau, qui a lui-même observé cette jeune baleine vendredi 30 avril au large de Bormes-les-Mimosas (Var).

    La présence de cette espèce de baleine dans de telles eaux est tout à fait inhabituelle car sa population vit en grande majorité entre la Basse-Californie l’hiver et l’Alaska l’été.

    « Il est possible que cette baleine, née en Californie, se soit perdue en mer de Beaufort lors de sa première saison de nourrissage et qu’au lieu de redescendre vers le Pacifique, elle ait emprunté l’Atlantique avant de se retrouver piégée en Méditerranée », explique Adrien Gannier, qui fait également partie du Groupe de recherches sur le cétacé (Grec), une association basée à Antibes.

    Observée à Antibes, à Mandelieu-La Napoule et Bormes-les-Mimosas

    Observée d’abord à Antibes puis à Mandelieu-La Napoule jeudi 29 avril, dans les Alpes-Maritimes, elle avait ensuite été vue dans le port de Bormes-les-Mimosas vendredi, d’où les autorités portuaires ont réussi à la faire repartir vers le large.

    « Nous l’avons alors accompagnée dans son trajet vers l’ouest et laissée à un mille nautique du cap Bénat », raconte Adrien Gannier, qui espère que le baleineau va continuer sa route vers le golfe du Lion puis les côtes espagnoles avant de ressortir de la Méditerranée à Gibraltar et remonter ensuite l’Atlantique.

    Des plaisanciers ont pu la filmer.

    « Elle semble en assez bonne santé mais amaigrie car son mode de nourrissage ne convient pas à la Méditerranée », explique ce vétérinaire. Cet animal se nourrit en effet d’invertébrés présents dans le sable vaseux, ce qui est rare dans la région.

    Ouest France, 2 mai 2021

    Etiquettes : France, Maroc, Balaine grise,



  • Nouveau drame au large des Canaries : 24 cadavres retrouvés dans un canot à la dérive, l’embarcation venait de la Mauritanie

    XALIMANEWS-Un nouveau bilan a été donné par les autorités espagnoles après la découverte de plusieurs cadavres dans un canot à la dérive au large des Canaries. Le nombre de morts passe de 17 à 24, parmi lesquels deux mineurs. Ce ne sont pas 17 cadavres mais 24, dont deux mineurs, qui ont été retrouvés dans le canot à la dérive au large des îles Canaries, ont indiqué les autorités espagnoles. Repérée par un avion de l’armée espagnole mardi dernier, l’embarcation était à la dérive à 500 kilomètres au sud-est d’El Hierro, la plus petite île de l’archipel espagnol. Un navire de secours en mer avait été envoyé dans la zone.

    Trois survivants, parmi lesquels une femme, avaient ensuite été hélitreuillés vers un hôpital de Tenerife. « Ils étaient si faibles que nous avons dû nous y mettre à plusieurs pour les aider à se tenir debout », a confié à l’Afp Juan Carlos Serrano, un membre de l’équipage de l’hélicoptère. Selon les médias espagnols, les 24 personnes, parties de Mauritanie, sont mortes de faim et de soif après avoir passé 22 jours en mer. Toutes étaient originaires d’Afrique subsaharienne. Le canot a été remorqué mardi par un navire de secours jusqu’au port de Los Cristianos, à Tenerife, où il est arrivé mercredi soir. Les pompiers présents sur le quai ont sorti les corps qui ont ensuite été transportés au funérarium de l’île.

    Près de 2 000 morts en 2020.

    Les arrivées de bateaux de migrants aux Canaries se sont multipliées depuis la fin 2019 et le renforcement des contrôles en Méditerranée. L’an dernier, 23 023 migrants ont atteint l’archipel espagnol, soit huit fois plus que l’année précédente, selon le ministère de l’Intérieur. « L’état de la mer à cette période de l’année et la distance à parcourir (…) rendent cette route particulièrement dangereuse », ont indiqué le Haut commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) dans un communiqué conjoint. « Les bateaux peuvent dériver pendant des jours, sans nourriture et sans eau », ont-ils ajouté. La traversée depuis les côtes ouest-africaines fait au minimum 100 kilomètres, mais elle est particulièrement dangereuse à cause des forts courants. Les bateaux sont la plupart du temps surchargés et en mauvais état. L’an dernier, au moins 1 851 personnes ont perdu la vie en tentant d’atteindre les Canaries, selon l’ONG Caminando Fronteras, qui surveille ces migrations.

    Avec Infos migrants

    Xalima.com, 2 mai 2021

    Etiquettes : Mauritanie, Iles Canaries, Espagne, migration, pateras,

  • Les titres de séjours des algériens en France

    En France, la législation relative au droit des étrangers est compilée dans le Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, également appelé CESEDA.

    La délivrance des titres de séjour est donc régie par les dispositions contenues dans ce code. Cependant, les titres de séjour des algériens en France sont régis par un autre texte.

    La France a conclu avec certains pays, notamment les pays du Maghreb mais également d’autres pays d’Afrique, des accords bilatéraux régissant le séjour et l’exercice d’une activité professionnelle de ces ressortissants dans l’hexagone.

    Ainsi, l’accord franco-algérien du 27 décembre 1968, modifié et complété par plusieurs avenants, prévoit les conditions dans lesquelles les citoyens algériens sont autorisés à séjourner en France.

    Les dispositions du CESEDA ne sont donc pas applicables aux algériens à ce propos.

    Aux termes de cet accord, les algériens peuvent prétendre aux titres de séjour suivants :
    – le certificat de résidence d’un an
    – le certificat de résidence de dix ans (dont le certificat pour personnes retraitées).

    Le certificat de résidence d’un an portant la mention « vie privée et familiale ».
    Selon l’article 6 de l’accord bilatéral, ce certificat est délivré de plein droit :

    1) au ressortissant algérien résidant en France depuis plus de 10 ans ou plus de 15 ans si, au cours de cette période, il a séjourné en qualité d’étudiant ;

    2) au ressortissant algérien marié avec un ressortissant de nationalité française, à condition que son entrée sur le territoire français ait été régulière, que le conjoint ait conservé la nationalité française et, lorsque le mariage a été célébré à l’étranger, qu’il ait été transcrit préalablement sur les registres de l’état civil français ;

    3) au ressortissant algérien marié à un ressortissant étranger titulaire d’un titre de séjour d’un an portant la mention « scientifique » à condition que son entrée sur le territoire français ait été régulière ;

    4) au ressortissant algérien ascendant direct d’un enfant français mineur résident en France, à la condition qu’il exerce même partiellement l’autorité parentale à l’égard de cet enfant ou qu’il subvienne effectivement à ses besoins.

    Lorsque la qualité d’ascendant direct d’un enfant français résulte d’une reconnaissance de l’enfant postérieure à la naissance, le certificat de résidence d’un an n’est délivré au ressortissant algérien que s’il subvient à ses besoins depuis sa naissance ou depuis au moins un an ;

    5) au ressortissant algérien qui n’entre pas dans les catégories précédentes ou dans celles qui ouvrent droit au regroupement familial, dont les liens personnels et familiaux en France sont tels que le refus d’autoriser son séjour porterait à son droit au respect de sa vie privée et familiale une atteinte disproportionnée au regard des motifs du refus ;

    6) au ressortissant algérien né en France, qui justifie y avoir résidé pendant au moins 8 ans de façon continue, et suivi, après l’âge de 1 an, une scolarité d’au moins 5 ans dans un établissement scolaire français, à la condition qu’il fasse sa demande entre l’âge de 16 ans et 21 ans ;

    7) au ressortissant algérien, résidant habituellement en France, dont l’état de santé nécessite une prise en charge médicale dont le défaut pourrait entraîner pour lui des conséquences d’une exceptionnelle gravité, sous réserve qu’il ne puisse pas effectivement bénéficier d’un traitement approprié dans son pays.

    Les ressortissants algériens autorisés à séjourner en France au titre du regroupement familial, s’ils rejoignent un ressortissant algérien lui-même titulaire d’un certificat de résidence d’un an, reçoivent de plein droit un certificat de résidence de même durée de validité, renouvelable.

    Le certificat de résidence d’un an pour l’exercice d’une activité professionnelle.
    Un tel certificat pourra être délivré aux catégories suivantes :

    – Les ressortissants algériens désireux d’exercer une activité professionnelle salariée reçoivent sur présentation d’un contrat de travail visé par les services du ministre chargé de l’emploi, un certificat de résidence valable un an, renouvelable et portant la mention « salarié » : cette mention constitue l’autorisation de travail exigée par la loi française ;

    – Les ressortissants algériens désireux d’exercer une activité professionnelle soumise à autorisation reçoivent, s’ils justifient avoir obtenue cette autorisation, un certificat de résidence valable un an renouvelable et portant la mention de cette activité ;

    – Les ressortissants algériens autorisés à exercer à titre temporaire, en application de la législation française, une activité salariée chez un employeur déterminé, reçoivent un certificat de résidence portant la mention « travailleur temporaire », faisant référence à l’autorisation provisoire de travail dont ils bénéficient et de même durée de validité ;

    – Les ressortissants algériens qui viennent en France pour mener des travaux de recherche ou dispenser un enseignement universitaire, reçoivent sous réserve d’une entrée régulière, un certificat de résidence valable un an portant la mention « scientifique » ;

    – Les artistes-interprètes algériens tels que définis par la législation française ou les auteurs algériens d’œuvre littéraire ou artistique au sens de la législation française, titulaires d’un contrat de plus de 3 mois avec une entreprise ou un établissement dont l’activité principale comporte la création ou l’exploitation d’une œuvre de l’esprit, reçoivent un certificat de résidence valable un an portant la mention « profession artistique ou culturelle ».

    Le certificat de résidence de 10 ans.
    Le certificat de résidence valable 10 ans est délivré de plein droit :

    – Au ressortissant algérien, marié depuis au moins un an avec un ressortissant de nationalité française,

    – À l’enfant algérien d’un ressortissant français si cet enfant a moins de 21 ans ou s’il est à la charge de ses parents, ainsi qu’aux ascendants d’un ressortissant français et de son conjoint qui sont à sa charge ;

    – Au ressortissant algérien titulaire d’une rente d’accident du travail ou de maladie professionnelle servie par un organisme français et dont le taux d’incapacité permanente est égal ou supérieur à 20% ainsi qu’aux ayants droit d’un ressortissant algérien, bénéficiaire d’une rente de décès pour accident de travail ou maladie professionnelle versée par un organisme français ;

    – Aux membres de la famille d’un ressortissant algérien titulaire d’un certificat de résidence valable 10 ans qui sont autorisés à résider en France au titre du regroupement familial ;

    – Au ressortissant algérien qui justifie résider habituellement en France depuis qu’il a atteint au plus l’âge de 10 ans ;

    – Au ressortissant algérien qui est en situation régulière depuis plus de dix ans, sauf s’il a été, pendant toute cette période, titulaire d’un certificat de résidence portant la mention « étudiant » ;

    – Au ressortissant algérien ascendant direct d’un enfant français résidant en France, à la condition qu’il exerce, même partiellement, l’autorité parentale à l’égard de cet enfant ou qu’il subvienne effectivement à ses besoins, à l’échéance de son certificat de résidence d’un an ;

    – Au ressortissant algérien titulaire d’un certificat de résidence d’une validité d’un an portant la mention « vie privée et familiale », lorsqu’il remplit les conditions énumérées ci-dessus ou lorsqu’il justifie de 5 années de résidence régulière ininterrompue en France.

    A noter : Le ressortissant algérien, qui après avoir résidé en France avec un certificat de résidence valable 10 ans, a établi ou établit sa résidence habituelle hors de France et qui est titulaire d’ une pension de vieillesse, peut bénéficier d’un certificat de résidence valable dix ans portant la mention « retraité ».
    Ce certificat lui permet d’entrer à tout moment sur le territoire français pour y effectuer des séjours n’excédant pas un an.
    Le conjoint du titulaire d’un certificat de résidence portant la mention « retraité », ayant résidé régulièrement en France avec lui, bénéficie d’un certificat de résidence conférant les mêmes droits et portant la mention « conjoint de retraité ».

    Maître Kahena MEGHENINI
    Avocate au Barreau de Paris

    Village de la Justice, 27 mars 2020

    Etiquettes : France, Algérie, titres de séjour, visa, papiers, migration, regroupement familial,


  • Mohammed Ben Salmane : « l’Algérie est un pays pétrolier non riche »

    Le prince saoudien Mohammed Ben Salmane a évoqué l’Algérie dans une interview accordée à la chaîne saoudienne d’information « Al Arabya News ». MBS a considéré qu’un pays producteur de pétrole n’est pas forcément un pays riche. A ce propos, il a cité les exemples de pays comme l’Algérie, l’Irak et également son pays l’Arabie Saoudite, qui sont des pays producteurs de pétrole mais ne sont pas riches.

    « Nous sommes un pays pétrolier, pas un pays riche. », a jugé le prince héritier saoudien. « L’Algérie et l’Irak sont des pays producteurs de pétrole. Sont-ils des pays riches? Un pays est riche comparativement aux revenus économiques ou aux revenus par rapport à la taille de la population », a indiqué Mohammed Ben Salmane.

    MBS a rappelé que son pays, l’Arabie Saoudite était un pays riche dans les années 70 et 80 quand elle « avait une population plus petite et beaucoup de pétrole ». « Mais maintenant, nous sommes 20 millions et nous grandissons rapidement », a-t-il estimé.

    « Si nous ne maintenons pas nos économies et distribuons nos outils chaque jour, nous serons transformés en un pays plus pauvre, mais nous devons sortir de cette impasse », a-t-il expliqué, en ajoutant : « L’une de mes premières priorités est d’avoir un financement stable, solide, durable ou non épuisé, sinon nous serons dans une situation assez difficile où nous ne pourrons pas créer de croissance ».

    Algérie Eco, 02 mai 2021

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  • Canada : Les décès dépassent les naissances au Québec

    Le Québec plonge dans la décroissance démographie. Les chiffres officiels pour le mois de janvier 2021, font état d’une baisse des naissances contre une hausse remarquable des décès. Désormais, le nombre des décès dépasse celui des naissances.

    En effet, le Québec a compté 6 350 naissances le mois janvier dernier contre 7000 décès. Le nombre de mariages a également baissé. Il est passé de 650 à en janvier 2020 à 350 au premier mois de l’année en cours.

    Selon Radio Canada, l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) font état d’une croissance de population famélique en 2020. La population québécoise s’est accrue de 19 300 personnes l’an dernier comparativement à 110 000 en 2019, soit la plus faible croissance en nombre absolu depuis 1978.

    Sans surprise, c’est la baisse du nombre d’immigrants et de résidents non permanents qui explique la plus grande part de cette diminution et, dans une moindre mesure, la hausse des décès, tous des facteurs liés à la pandémie, note la même source.

    Les données sont similaires à travers le Canada : le taux d’accroissement de population, à l’échelle nationale, est passé de 1,4 % en 2019 à 0,4 % en 2020. L’Ontario a vu son taux passer de 1,8 % à 0,4 %, soit le plus faible depuis 1917, alors que la Colombie-Britannique a vu sa croissance de population passer de 1,7 % à 0,4 %, soit le plus bas depuis 1874.

    Buzzwebnet, 2 mai 2021

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