Catégorie : Monde

  • Des dizaines de morts dans une fête religieuse au nord d’Israël (vidéo)

    Au moins 44 morts dans un pèlerinage juif en Israël

    Une bousculade géante au sein d’une foule très compacte a tourné au drame lors d’un rassemblement religieux autour du tombeau d’un talmudiste.

    Le plus grand rassemblement en Israël depuis le début de la pandémie de Covid a tourné vendredi au cauchemar lorsqu’une bousculade géante a fait au moins 44 morts lors d’un pèlerinage juif orthodoxe dans le nord du pays. Au fur et à mesure de la nuit le bilan s’est alourdi, les secouristes et des sources médicales le passant de 20 blessés à des «dizaines» de morts, puis au moins 44 morts à l’issue de cette tragédie survenue au mont Méron, dans le nord d’Israël.

    En pleine nuit, les gyrophares de dizaines d’ambulances scintillaient à proximité du théâtre de l’accident alors que les secouristes évacuaient des corps et des blessés. Et en matinée, la situation était tendue alors que des pèlerins invectivaient les forces de l’ordre sur place. Les secouristes avaient au début évoqué l’effondrement de gradins pour expliquer ces blessés, avant de parler d’une «bousculade» géante.

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    Des images relayées sur les réseaux sociaux montrent une procession qui fend une foule hypercompacte et s’approche d’une structure métallique où des religieux se tiennent debout aux abords d’un feu.

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    Les circonstances exactes ayant mené aux scènes de cohues n’étaient pas claires vendredi, mais un secouriste sur place, Yehuda Gottleib, oeuvrant pour la United Hatzalah, a dit avoir vu des hommes être «écrasés» et «perdre conscience», selon son organisation.

    «Énorme désastre au Mont Méron», a tweeté en hébreu dans la nuit le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, appelant la population à «prier pour sauver les blessés». «Israël tout entier prie pour la guérison des survivants», a renchéri le chef de l’opposition Yaïr Lapid, disant suivre avec «anxiété» l’évolution de la situation.

    Le monde d’après…

    Des dizaines de milliers de personnes participaient dans la nuit de jeudi à vendredi à un pèlerinage annuel dans le nord d’Israël pour le plus grand événement public dans le pays depuis le début de la pandémie de Covid-19.

    Le pèlerinage, qui a lieu à l’occasion de la fête juive de Lag Baomer, se tient à Méron, autour du tombeau présumé de Rabbi Shimon Bar Yochaï, un talmudiste du IIe siècle de l’ère chrétienne auquel on attribue la rédaction du Zohar, ouvrage central de la mystique juive. Lag Baomer est une fête joyeuse marquant de surcroît le souvenir de la fin d’une épidémie dévastatrice parmi les élèves d’une école talmudique à cette époque.

    Les autorités avaient permis la présence de 10’000 personnes dans l’enceinte du tombeau mais, selon les organisateurs, plus de 650 bus ont été affrétés dans tout le pays, soit au minimum 30’000 personnes, tandis que la presse locale faisait état de 100’000 personnes sur place. Mais après minuit, des appels d’urgence aux secouristes se sont multipliés, et six hélicoptères ont été déployés afin d’évacuer des blessés dans des hôpitaux de Safed et Nahariya, deux villes du nord du pays.

    Contactée par l’AFP, l’armée israélienne a confirmé avoir déployé des hélicoptères afin de porter secours aux victimes. Et à Safed, un journaliste de l’AFP a vu des blessés transportés par hélicoptères vers Jérusalem et Tel-Aviv, où des funérailles sont attendues plus tard vendredi. Des embouteillages monstres sur les routes menant au nord du pays ont été signalés par la police qui avait déployé 5000 agents afin d’assurer la sécurité de cet événement.

    En 2019, un an avant la pandémie qui avait forcé en 2020 l’annulation du pèlerinage, les organisateurs avaient estimé à 250’000 le nombre de pèlerins s’étant rendus sur place. À la faveur d’une intense campagne de vaccination ayant permis de vacciner 80% de la population âgée de plus de 20 ans, Israël a rouvert début mars bars, restaurants et autorisé de grands rassemblements extérieurs.

    AFP

    La Tribune de Genève, 30 avr 2021

    Etiquettes : Israël, pèlerinage, bousculade géante,



  • Un général français souhaite la mise à la retraite des officiers signataires

    Pour la première fois depuis la retentissante tribune parue dans Valeurs Actuelles, le général François Lecointre, chef d’Etat major des armées, s’exprime. Il nous parle des sanctions venir pour les généraux et pour les soldats d’active signataires.

    Le 21 avril, d’anciens militaires, dont une vingtaine de généraux, dénonçaient dans une tribune au style factieux parue dans « Valeurs actuelles », le « délitement » du pays, suggérant que l’armée pourrait passer l’action. Ce mercredi, 8 000 soldats l’avaient signée. Tollé politique, soutien de Marine Le Pen, opprobre de la gauche… Les mesures l’encontre des meneurs seront sévères, annonce le général François Lecointre.

    Comment avez-vous réagi a cette tribune ?

    Général François Lecointre. Je me suis d’abord dit qu’elle ne présentait pas grand intérêt, et ensuite que ses auteurs savaient très bien qu’ils prenaient un parti pris politique. Cela, je ne peux pas l’accepter, car la neutralité des armées est essentielle. Enfin, j’ai été choqué d’y lire un appel a l’armée d’active : ça me révulse absolument.

    Vous connaissez ces signataires ?

    Certains, oui, en particulier le général en retraite Piquemal (NDLR, ancien général 4 étoiles de la Légion étrangère), connu pour ses engagements politiques. Pour l’essentiel, ce sont des gens qui ont quitté l’armée il y a 20 ou 30 ans, que ma génération d’officiers n’a pas connus.

    «Guerre civile» et tribune d’ex-militaires : qui sont les signataires ?

    Ce texte reflète-t-il quelque chose de l’armée ?

    Il ne reflète en rien l’état d’esprit des armées aujourd’hui. L’armée est républicaine, elle n’est pas politisée, combat tous les jours pour son pays. Elle est a l’image de la société française. Contrairement aux fantasmes que certains entretiennent, elle est très diverse socialement. C’est le billet de gens a la retraite, qui ont une vision décalée de la réalité de nos engagements : je leur dénie le droit de porter un jugement sur ce que nous sommes ! C’est une tentative de manipulation de l’armée inacceptable. Si ces gens veulent s’exprimer, qu’ils le fassent en leur nom, sans mettre en avant leur qualité d’ancien militaire ou leur grade.

    je leur dénie le droit de porter un jugement sur ce que nous sommes ! C’est une tentative de manipulation de l’armée inacceptable. Si ces gens veulent s’exprimer, qu’ils le fassent en leur nom, sans mettre en avant leur qualité d’ancien militaire ou leur grade. Quand on est général en 2e section, on s’engage statutairement a respecter le devoir de réserve.

    La ministre des Armées, Florence Parly, a annoncé un recensement des signataires : y a-t-il des soldats d’active ?

    On est en train de faire ce recensement. Aujourd’hui, on dénombre 18 personnes en activité – dont quatre officiers – parmi les signataires, sur 210 000 militaires en activité.

    Echououk online, 29 avr 2021

    Etiquettes : Généraux, Valeurs Actuelles, signataires, Islamophobie, Islam, extrême droite, armée française,

  • Un détenu de Guantanamo dépose plainte à l’ONU pour détention arbitraire

    Un détenu de Guantanamo, Abou Zoubaydah, qui dit avoir été arrêté et torturé après les attentats du 11-septembre, s’apprête à déposer une plainte auprès d’une agence de l’ONU pour sa détention qui dure depuis près de 19 ans, a annoncé jeudi son avocate.

    La plainte, qui vise les Etats-Unis et six autres pays, sera déposée vendredi auprès du Groupe de travail sur la détention arbitraire, un groupe consultatif d’experts indépendants, pour lui demander d’intervenir dans son dossier, a précisé l’avocate Helen Duffy.

    Arrêté en 2002 au Pakistan

    Aujourd’hui âgé de 50 ans, Zayn al-Abidin Mohammed Hussein, dit Abou Zoubaydah, est un Palestinien né en Arabie saoudite, qui était considéré par la CIA comme un responsable de haut rang d’Al-Qaïda ayant participé aux préparatifs des attentats du 11 septembre 2001.

    Selon son avocate, il a été arrêté en 2002 au Pakistan et remis à la CIA, qui l’a détenu dans plusieurs prisons secrètes où il a été le premier prisonnier soumis à la torture, subissant notamment 83 séances de « waterboarding », ces noyades simulées aujourd’hui interdites par les Etats-Unis.

    Il a été transféré en 2003 à Guantanamo, où il est toujours détenu sans inculpation ni espoir d’être un jour libéré, et la CIA a reconnu depuis qu’Abou Zoubaydah n’appartenait pas à Al-Qaïda.

    « Sa détention n’a aucune base légale selon les lois internationales et c’est une offense à tous les principes de respect des procédures », a noté Mme Duffy dans un communiqué.

    Il demande l’aide de 6 pays

    Dans sa plainte, Abou Zoubaydah va demander à l’agence de l’ONU de conclure que les Etats-Unis doivent le libérer.

    Il veut également que les six autres pays qui seraient impliqués dans sa détention : Grande-Bretagne, Thaïlande, Afghanistan, Lituanie, Pologne et Maroc, prennent toutes les mesures pour assurer sa libération, y compris en lui offrant l’asile.

    « Après 19 ans de détention arbitraire, la seule solution légale appropriée serait sa libération et sa réhabilitation », a ajouté son avocate. La réponse de l’administration du président Joe Biden « permettra de tester les engagements qu’il a pris récemment en faveur des règles de droit et des droits humains ».

    AFP

    Vivreici.be, 30 avr 2021

    Etiquettes : Etats-Unis, Guantanamo, ONU, plainte, Abou Zoubaydah, Zayn al-Abidin Mohammed Hussein, Al-Qaïda, terrorisme, torture, ONU, Groupe de travail sur la détention arbitraire, Grande-Bretagne, Thaïlande, Afghanistan, Lituanie, Pologne et Maroc,

  • Un mariage très rapide au Maroc

    Mokhtar et Fatima se sont mariés très vite: “A la demande de son mari, elle a changé d’attitude”

    La cour d’assises de Liège a poursuivi jeudi matin les auditions des témoins au procès de Mokhtar Ammari, accusé de l’assassinat de son épouse. Les proches de la victime ont rapporté que Mokhtar Ammari et Fatima Khayer avaient vécu un mariage très rapide au Maroc.

    Mokhtar Ammari avait tué son épouse de 23 coups de couteau le 10 février 2019 dans un appartement de Fléron. Il avait ensuite tenté de se suicider en ingérant des produits toxiques.

    Les débats avaient été provisoirement suspendus mercredi à la suite d’un incident de procédure. Jeudi matin, la cour a rendu un arrêt dans lequel elle a rejeté la demande de la défense, qui portait sur l’accès à des informations dans des auditions de personnes qui n’ont pas été convoquées au procès. La cour a estimé qu’il n’y a pas lieu de constater une violation des droits de la défense ou du droit à un procès équitable. La cour a repris ensuite les auditions des témoins de moralité.

    Mariage précipité

    Le frère de Fatima Khayer a précisé que leur famille, unie et modeste, faisait partie de la classe moyenne au Maroc. Fatima Khayer avait suivi des études en option physique et chimie à l’Université de Fès et a ensuite obtenu un diplôme en informatique de gestion. Elle abordait la vie avec joie et ne portait pas de foulard.

    Sa rencontre avec Mokhtar Ammari a été très rapide et leur mariage a semblé précipité. « Elle était joyeuse de se marier et elle avait pris cette initiative. Mais nous avons été surpris de la rapidité de ce mariage. C’est à son arrivée en Belgique que nous avons constaté un certain nombre de choses qui ne tournaient pas rond. On voyait des soucis financiers dans le couple. Mokhtar Ammari évoquait tout le temps ses problèmes de couple. Il était aussi jaloux et surveillait sa manière de s’habiller », a confié le frère de la victime.

    Un autre frère de la victime a confirmé son changement de comportement. « C’est à la demande de son mari qu’elle a changé d’attitude. C’est lui qui lui a conseillé de mettre le voile », a-t-il indiqué.

    Pour rejoindre la Belgique

    Un notaire de Fès (Maroc) avait apporté son témoignage par courrier lors de l’enquête et exposé les circonstances de la rencontre entre Mokhtar Ammari et Fatima Khayer au Maroc. Selon ce notaire, Fatima Khayer s’était montrée rapidement intéressée par Mokhtar Ammari et par l’idée de l’épouser. C’est elle qui avait proposé le mariage. Ce mariage a été précipité et trois ou quatre jours seulement ont été nécessaires pour remplir les formalités.

    Selon le notaire, l’attitude de Fatima Khayer a changé à son arrivée en Belgique. « Au Maroc, elle ne portait pas le voile islamique. Mais elle a changé de comportement à son arrivée en Belgique. Elle a rapidement décidé de mettre le voile et à formuler des reproches à Mokhtar Ammari. Fatima Khayer n’avait épousé Mokhtar Ammari que dans le but de rejoindre la Belgique et d’obtenir des papiers », a soutenu ce notaire dans un courrier écrit.

    7sur7, 29 avr 2021

    Etiquettes : Belgique, mariage, papiers, titre de séjours, Mokhtar Ammari, Maroc, Fatima Khayer,

  • Sarah Halimi-Mohamed el Makouli : il y a des morts qui sont plus égaux que d’autres.Sarah Halimi-Mohamed el Makouli : il y a des morts qui sont plus égaux que d’autres.

    Jacques-Marie BOURGET

    Le 14 janvier 2015, près d’Avignon, Mohamed el Makouli est victime d’un crime raciste. Tué de 17 coups de couteau. Un an plus tard la justice se déclare incapable de juger l’assassin « irresponsable au moment des faits » , (sous l’emprise de la drogue). Chaque français, et c’est tant mieux, a été informé du crime raciste dont est morte Sarah Halimi, martyrisée, elle aussi, par un drogué. Ce drame a été à l’origine de multiples protestations et prise de parole, de projets olitiques. Parfait. Ce qui me tracasse, c’ est de comprendre pourquoi ceux qui, à juste titre, défendent la mémoire de Sarah Halimi ont oublié de célébrer celle de Mohamed el Makouli ? Les hommes sont étranges.

    Le mieux étant l’ami du mieux, je vais reprendre l’entretien accordé au site Internet « al Kanz ». Celle qui parle-là, Nadia el Makouli, a vu son mari être poignardé de dix-sept coups, donnés par deux couteaux. Le crime a eu lieu au Beaucet, village de l’est du Vaucluse qui connait les vraies valeurs puisqu’aux élections régionales de 2015, ses électeurs ont voté à 49,71 % en faveur de Marion Maréchal. Bien sûr qu’en cette période où la chasse à l’islamo-gauchiste ne nécessite pas de permis, je vois les traqueurs de fake news avancer derrière leur masque de sachants. Comme l’incroyable Haoues Seniguer, prêt à tout pour trouver un lambeau de gloire médiatique et qui qualifie « al Kanz » de site faisant partie d’une sphère Internet « islamistes néo-salafiste ». Mais lui, collaborer au sein de « Conspiracy Watch » avec un ancien préposé aux écritures de la ville de Paris, Rudy Reichstadt, pour louer de consert la si douce et juste politique d’Israël, ne le gêne nullement. Donc si jamais des avis du triste sieur Haoues vous viennent jusqu’aux oreilles, jetez-les.

    L’important est d’écouter, trois semaines après ce crime commis le 14 janvier 2015, d’écouter donc Nadia el Makouli. Elle rapporte ce dont elle a été témoin :

    « Après être rentré de chez le médecin chez qui il emmena notre fils malade, Mohamed, comme il avait l’habitude de le faire, passa à peu près une heure au téléphone avec sa sœur qui vit en Vendée. Puis il s’est rendu à la mosquée pour la dernière prière, la prière de l’ichaa. En rentrant, c’est une soirée banale qui s’annonçait, jusqu’à ce que le voisin commence à hurler. Intrigué, Mohamed s’est levé pour ouvrir la porte d’entrée. Lorsqu’il a reconnu le voisin, il ne s’est pas inquiété outre mesure et a refermé la porte à clé. »

    « Quelques minutes plus tard, le voisin défonce la porte de notre appartement, qui donne sur le séjour et l’espace cuisine. Mohamed était debout face à l’évier. Thomas Gambet s’est précipité sur lui en criant : « Je suis ton Dieu, je suis l’islam » en lui donnant un premier coup de couteau dans le cou, qui l’affaiblit immédiatement. Malgré tout, Mohamed a continué à se défendre comme il le put. »

    « Tout est allé très vite. Thomas Gambet lui a immédiatement asséné trois autres coups de couteau. C’est à ce moment-là que je suis intervenue pour tenter d’éloigner l’assassin de mon mari. J’ai pu le pousser contre le canapé et lui retirer le couteau, non sans éviter de me blesser. Mais notre voisin est reparti chez lui en prendre un autre, puis est revenu avec la même détermination. Mohamed, très affaibli, me demanda alors de prendre notre fils et de fuir. Personne ne pouvait nous aider, notre appartement comme je vous l’ai dit est isolé, sans voisins à proximité. »

    « J’ai quitté mon mari complètement affolée, pieds nus, dans un pyjama maculé de sang. Je me suis rendue au poste de police le plus proche, celui de la police municipale de Carpentras. Sur place, plutôt que de réagir immédiatement, les agents m’ont demandé ma pièce d’identité. Je ne comprenais plus rien. J’ai crié ma détresse et je leur ai dit de garder mon fils afin que j’aille moi-même porter secours à mon mari. C’est là qu’ils ont pris conscience de la gravité de la situation et ont alerté les gendarmes.

    Malheureusement, une fois sur place, ces derniers ont retrouvé Mohamed mort. Son assassin se trouvait toujours sur les lieux du crime. Il hurlait : « Je suis ton dieu, je suis l’islam », comme le rapportera plus tard un gendarme dans le cadre de l’enquête. »

    « Quant à l’assassin, il n’a jamais été diagnostiqué fragile psychologiquement. On ne lui connaît aucun antécédent ; encore moins schizophrène, comme on tente de le faire croire pour expliquer cet acte barbare. Pour nous, il est clair que c’est la haine de l’islam qui a motivé l’assassinat de Mohamed. » (Entretien réalisé par Nadia E.)

    Plus tard, pas vraiment contrit, Eric Gambet le père de l’assassin a assigné la veuve, Nadia el Makouli, devant le tribunal d’instance de Carpentras pour des « loyers impayés ». Face à l’indignation il a fini par retirer sa plainte. Alors que lui-même, en tant qu’employeur du défunt, n’a jamais déclaré Mohamed el Makouli aux services administratifs et fiscaux.

    Quant à son fils Thomas, diagnostiqué schizophrène, il a été déclaré pénalement irresponsable et ne sera donc jamais jugé. Placé en garde à vue à l’hôpital psychiatrique de Montfavet, une schizophrénie a été diagnostiquée. La première expertise, effectuée par un collège de deux psychiatres, a conclu à une « abolition du discernement au moment des faits », diagnostic confirmé par une deuxième expertise.

    En dehors d’une cohorte d’une quarantaine d’amis, et de quelques indignés, qui ont défilé dans les rues d’Avignon, pour protester contre ce non-lieu, rien, pas d’émotion, de protestation massive. Ce qui reste de la presse -dite abusivement « nationale » -, n’a pas débattue sur le thème d’un crime raciste, puisque commis par un « fou » ? La douleur est restée partagée pas quelques intimes. Protester eut été un acte typiquement « islamo-gauchiste ».

    Je n’ai aucune volonté d’établir une répugnante compétition entre les victimes… Mais je souhaite quand même comprendre pourquoi, sur un même cas de figure, Sarah Halimi-Mohamed el Makouli, une fois l’indignation explose. Alors que confronté à une autre, c’est l’indifférence ou le mépris ? Existe-t-il des morts martyrisés qui sont plus égaux que d’autres ?

    En 2016, quand Thomas Gambet a été déclaré inaccessible au jugement, par exemple, nous n’avons pas vu Jack Broda, juge du Pôle Social du Tribunal de Grande Instance de Nancy, démissionner pour le non-lieu de Kobili Troaré, l’assassin de Sarah Halimi.

    Pas vu non plus Sarah Brugère, patronne des magistrats FO, en appeler à une modification de la loi.

    Nous attendons aussi, la justice française étant trop injuste, que, telle la sœur de Sarah Halimi en Israël, celle de Mohamed Makouli s’en aller porter plainte au Maroc, pays d’origine d’un torturé. Avec un équivalent Goldnadel comme avocat. Si cela existe.

    Maître Patrick Klugman, qui veut juger les drogués, lui non plus n’a pas bougé un pli de sa robe pour Makouli.

    Charlie Hebdo, que Val a fait entrer dans la sacristie de Netanyahou, verse des lignes de sang sur Sarah Halimi. C’est tant mieux : mais rien pour Mohamed.

    Meyer Habib, humanisme hors norme, chevalier de la juste mesure envisage, lui, que le Mossad s’en vienne enlever ou tuer Traoré. Un député français qui prône l’enlèvement ou l’assassinat en France ? C’est bien aussi.

    Madame Hidalgo a-t-elle envisagé de donner le nom d’une petite impasse à Mohamed Makouli ? Sûrement.

    Afin d’être utile, je vais terminer cette digression en rapportant mon expérience, celle vécue à Ramallah en octobre 2000. Victime d’une « tentative d’assassinat », de la part d’un « sniper » israélien armé d’un M16, j’ai alors déposé une plainte très documentée. Et vingt ans plus tard, j’attends que la « justice », celle de la « seule démocratie du Moyen Orient », veuille bien trouver une minute pour instruire mon énigme.

    Jacques-Marie BOURGET

    Le Grand Soir, 29 avr 2021

    Etiquettes : France, Sarah Halimi, Mohamed el Makouli, crime sous l’emprise de la drogue, Beaucet, extrême droite, Nadia el Makouli,



  • France : une « brillante » lycéenne algérienne menacée d’expulsion

    En Seine-Maritime, un département située en région Normandie, le réseau Education Sans Frontières est mobilisé pour sauver une vingtaine de lycéens menacés d’expulsion. Selon France Bleu, ils remplissent les conditions d’une régularisation.

    Au total ils sont 17 élèves qui devront passer, la boule au ventre, le bac ou leurs examens de fin d’année dans quelques semaines. Ouardia, une Algérienne en terminale au lycée Ferdinand Buisson d’Elbeuf (une commune de Normandie), figure parmi eux.

    Agée de 19 ans, cette élève, qualifiée de brillante, vit depuis trois ans chez sa sœur. La mobilisation de ses camarades autour d’elle s’est soldée par une réaction du préfet de la Seine-Maritime. Ce dernier a prolongé son récépissé de demande de titre de séjour jusqu’au 31 juillet,

    Faute d’une régularisation définitive, c’est toujours l’incertitude pour Ouardia qui « a bien du mal à gérer l’angoisse ». « Je ferai tout mon possible pour avoir mon bac, parce que le bac c’est la clé, mais qu’est ce qui m’attend le 31 juillet ? » demande la jeune fille citée par France Bleu.

    Au mois de janvier, un élan de solidarité avec Kenza Sahed, une lycéenne algérienne scolarisée au lycée des Bruyères à Sotteville-lès-Rouen, a été payant. Le préfet de la Seine-Maritime lui a, en effet, accordé un titre de séjour.

    Skander Boutaiba

    La Patrie News, 29 avr 2021

    Etiquettes : France, lycéenne algérienne, Algérie, expulsion, Seine-Maritime, Ouardia, lycée Ferdinand Buisson d’Elbeuf, migration,

  • L’Espagne arrête 3 personnes pour avoir incité à des attaques extrémistes contre la France

    MADRID (AP) – Trois hommes dont les messages sur les réseaux sociaux auraient encouragé des attaques extrémistes contre des cibles françaises sont en détention en Espagne après que la police espagnole et l’agence de lutte contre la criminalité de l’Union européenne aient retrouvé leur trace dans la ville de Grenade, dans le sud du pays.

    Les hommes ont menacé d’attaques violentes contre des Français et des intérêts français à l’étranger après que le magazine français Charlie Hebdo a republié des caricatures du prophète Mahomet en septembre dernier, ont indiqué la police espagnole et Europol dans des déclarations jeudi.

    Ces caricatures ont rendu furieux de nombreux musulmans, qui les ont jugées blasphématoires.

    Europol a décrit les trois hommes présents à Grenade comme une « cellule terroriste ».

    La police espagnole a déclaré que le trio s’efforçait de persuader les jeunes de commettre des actes violents, en créant des contenus en ligne spécifiques à leur intention.

    Lorsque la police les a arrêtés à Grenade en début de semaine, elle a également trouvé « des documents très précieux » pour son enquête, selon le communiqué espagnol.

    Un juge a ordonné jeudi leur placement en détention provisoire.

    Associated Press, 29 avr 2021

    Etiquettes : France, terrorisme, Charlie Hebdo, caricatures du prophète,

  • Parlement européen : Le passeport COVID-19 doit garantir la libre circulation

    BRUXELLES (AP) – Les législateurs européens ont déclaré jeudi que les certificats COVID-19 destinés à faciliter les déplacements dans l’Union européenne devraient suffire pour circuler librement cet été, une position qui risque de se heurter aux prérogatives des Etats membres lors de leurs prochaines négociations.

    Les législateurs européens ont indiqué jeudi dans leur position de négociation sur la proposition de la Commission européenne que les gouvernements de l’UE ne devraient pas imposer de quarantaine, de tests ou de mesures d’auto-isolement aux détenteurs de certificats.

    Le mois dernier, l’exécutif européen a proposé que les certificats soient délivrés aux résidents de l’UE qui peuvent prouver qu’ils ont été vaccinés, ainsi qu’à ceux dont le test de dépistage du virus est négatif ou qui ont la preuve qu’ils se sont rétablis.

    L’objectif de la Commission européenne est de favoriser les déplacements d’un État membre à l’autre pendant la pandémie. Mais comme le contrôle des frontières est une compétence des États membres, chacun des 27 pays de l’UE restera en droit d’ajouter des exigences supplémentaires pour autoriser l’accès à son sol.

    « À quoi sert d’avoir un système européen commun si ensuite les États membres peuvent, quand ils en ont envie, ignorer le certificat et imposer des restrictions supplémentaires ? » a déclaré la législatrice Sophie in ‘t Veld au cours du débat. « Les citoyens veulent leurs droits, ils veulent leur liberté, ils veulent voyager ».

    Après le vote de mercredi, dont les résultats ont été annoncés jeudi, les négociations entre le Parlement européen et le Conseil européen peuvent commencer, avec l’objectif de faire approuver un accord en juin, avant la saison estivale.

    Dans leur résolution, les législateurs européens ont ajouté que les États membres devraient « garantir des tests universels, accessibles, opportuns et gratuits » afin d’éviter toute discrimination à l’encontre des personnes qui n’ont pas encore été vaccinées et qui voyageront sur la base des tests PCR. D’après les prévisions de la Commission européenne, environ 70 % de la population adulte de l’UE sera vaccinée d’ici la fin de l’été.

    En mars, la Commission européenne a proposé que les certificats soient suspendus lorsque l’Organisation mondiale de la santé déclarera la fin de la pandémie de COVID-19. Les législateurs ont déclaré qu’ils devraient être en place pour une durée maximale de 12 mois et ne pourront « ni servir de document de voyage ni devenir une condition préalable à l’exercice du droit à la libre circulation. »

    « Les États membres doivent coordonner leur réponse de manière sûre et garantir la libre circulation des citoyens au sein de l’UE », a déclaré Juan Fernando López Aguilar, président de la commission des libertés civiles du Parlement européen. « Les vaccins et les tests doivent être accessibles et gratuits pour tous les citoyens ».

    En ce qui concerne la liste des vaccins qui pourraient être inclus dans le programme, les législateurs ont accepté la proposition de la Commission européenne selon laquelle tous les vaccins approuvés par l’Agence européenne des médicaments, l’organisme de réglementation des médicaments de l’UE, devraient être automatiquement reconnus. Ils ont également offert aux pays de l’UE la possibilité d’inclure d’autres vaccins répertoriés par l’OMS pour une utilisation d’urgence.

    Associated Press, 29 avr 2021

    Etiquettes : Coronavirus, covid 19, pandémie, pass covid-19, certificat de vaccination, Union européenne, voyages,

  • Les cimetières noirs sont le reflet d’une profonde histoire de ségrégation

    CHICAGO (AP) – Enfant, Linda Davis et sa mère cassaient des pots en argile sur les tombes de leurs ancêtres, permettant aux fleurs qui s’y trouvaient de prendre racine.

    Lorsqu’elle est retournée au cimetière de Brooklyn à Athens, en Géorgie, des décennies plus tard, en 2009, les pierres tombales temporaires de ses grands-parents avaient disparu, et des arbustes et des broussailles recouvraient le site. Mais Mme Davis se sentait toujours chez elle, et elle a su alors que c’était à elle de restaurer le cimetière.

    « Quand je me promène dans le cimetière, c’est comme si je marchais dans les vieilles rues de ma communauté », a-t-elle déclaré.

    Des cimetières noirs similaires sont disséminés dans tous les États-Unis, racontant l’histoire du profond passé de ségrégation des cimetières du pays. Comme ces lieux de sépulture pour les morts reflétaient les divisions raciales des vivants, les communautés noires se sont organisées pour défendre la dignité de leurs défunts et s’opposer aux politiques racistes des cimetières.

    De nombreux Noirs américains exclus des cimetières appartenant aux Blancs ont construit leurs propres espaces funéraires, et leurs descendants s’efforcent de préserver ces lieux. Cependant, le racisme hante toujours ces cimetières, et nombre d’entre eux risquent d’être perdus et ne bénéficient pas du même soutien que les autres cimetières.

    Tony Burroughs, PDG du Center for Black Genealogy de Chicago, a commencé à retracer l’ascendance de sa famille en 1975, ce qui l’a conduit dans un cimetière de la banlieue de Hillside, où il a trouvé les restes de ses grands-parents, grands-oncles, arrière-tantes et arrière-arrière-grands-parents.

    « Je suis en train de raconter leur histoire, car ils ne peuvent plus raconter leur histoire », a déclaré Burroughs.

    « Les Noirs ont dû se battre pour obtenir l’égalité des droits dans toutes les facettes de la vie, y compris la mort », a-t-il ajouté.

    À Chicago, les riches résidents blancs ont été enterrés à côté de monuments imposants sur des pelouses bien entretenues, tandis que les personnes de couleur et les résidents à faible revenu ont été enterrés dans des champs de potier imbibés de chaux vive, avec seulement des palettes en bois pour indiquer leur emplacement.

    « Il y a peu de domaines de la vie que le sectarisme et la discrimination ne touchent pas », a déclaré Michael Rosenow, professeur associé d’histoire à l’université de Central Arkansas. « Même les cimetières sont devenus des champs de bataille pour la dignité ».

    Les communautés noires ont réagi au fait d’être exclues des cimetières blancs ou de devoir payer plus cher « en s’appuyant sur une longue histoire d’auto-assistance et d’organisation communautaire noire », a déclaré Rosenow. À Chicago, elles ont protesté à l’assemblée législative de l’Illinois. La lutte se poursuit devant les tribunaux lorsqu’en 1912, John Gaskill intente un procès au cimetière Forest Home pour avoir refusé d’enterrer sa femme en raison de sa race.

    Les Noirs ne sont pas les seuls à être exclus des cimetières blancs ou à s’organiser pour protéger la dignité de leurs morts. Le cimetière chinois de Los Angeles a été créé par un groupe d’entraide en 1922 pour servir de lieu de sépulture aux Américains d’origine chinoise qui n’avaient alors pas le droit d’acheter de concessions funéraires. D’innombrables tribus amérindiennes ont déployé des efforts pendant des décennies pour réclamer et enterrer à nouveau les restes de leurs ancêtres.

    De nombreux groupes ont construit leurs propres cimetières comme « une forme de résistance », a déclaré Rosenow. Mais sans la même richesse générationnelle et le même accès aux ressources, les cimetières noirs étaient désavantagés.

    Les effets du sous-financement chronique sont peut-être plus visibles au cimetière Mount Forest, abandonné depuis longtemps, à Thornton, dans l’Illinois, où des arbres mal entretenus surplombent quelques pierres tombales tordues qui émergent de l’herbe. À certains endroits, le sol s’enfonce légèrement, marquant l’endroit où un corps pourrait reposer.

    Nadia Orton, généalogiste et historienne de la famille qui a visité des centaines de cimetières, dit qu’elle est frustrée que les gens supposent que les communautés noires sont toujours à blâmer lorsque leurs cimetières sont abandonnés ou négligés.

    « Ils essaient, dit-elle. « Ils n’ont tout simplement pas eu d’aide, et ils n’ont pas les ressources nécessaires ».

    Selon elle, les dirigeants municipaux sont souvent responsables de la négligence des cimetières noirs ou de leur destruction au bulldozer pour faire place à des projets de développement. Les cimetières sont parfois les derniers vestiges des communautés noires qui ont été vidées par des projets ou embourgeoisées, a-t-elle expliqué.

    Dans de nombreux cas, les cimetières laissés derrière sont cachés. Un terrain de golf de Tallahassee, en Floride, se trouve sur un lieu de sépulture d’esclaves. Le cimetière d’une église noire a été recouvert de pavés à Williamsburg, en Virginie. Le campus de l’université de Pennsylvanie se trouve sur un cimetière noir du XIXe siècle. Des fragments d’os ont été découverts au 126e dépôt de bus de la Metropolitan Transportation Authority à East Harlem, dans l’État de New York, qui était également un ancien cimetière noir.

    « Les exemples sont infinis », a déclaré M. Orton.

    L’arrière-arrière-arrière-grand-père de M. Orton a fondé une communauté près de Suffolk, en Virginie, la ville où il vit. Un parking d’hôtel se trouve là où se trouvait autrefois un cimetière.

    « Est-ce que je me tiens sur eux maintenant ? » Orton a demandé à propos de ses ancêtres en regardant ses pieds.

    Le représentant de Virginie A. Donald McEachin s’est battu pour une législation visant à mieux protéger les espaces funéraires des Noirs après avoir remarqué dans les années 1990 combien d’argent était alloué à la préservation des tombes confédérées. McEachin a aidé à introduire la loi sur le réseau des lieux de sépulture afro-américains en 2018. Si le projet de loi est adopté, il créera une base de données nationale des lieux de sépulture historiques des Noirs, aidera à produire du matériel éducatif pour les espaces, et mettra à disposition des subventions pour des recherches plus approfondies sur les sites.

    Des organisations comme l’African American Heritage Preservation Foundation Inc. soutiennent également les groupes de base dans la préservation des cimetières.

    « Une grande partie de notre histoire n’a pas été découverte ou racontée », a déclaré la fondatrice Renee Ingram. « Et c’est donc une façon d’éduquer … la prochaine génération ».

    Mais une grande partie du travail de préservation commence toujours sur le terrain.

    Lorsque Linda Davis a décidé de restaurer le cimetière d’Athens, en Géorgie, elle a commencé le travail délicat et minutieux de déblayage des débris et des broussailles. Elle a conservé les restes de vases, d’assiettes et d’urnes en place.

    « Même lorsque le cimetière était dans un état de délabrement extrême, on pouvait toujours trouver une tombe entretenue, quelques fleurs fraîches, un signe quelconque que quelqu’un veillait encore et prenait soin d’elle », a-t-elle déclaré.

    Mme Davis prévoit de paver les chemins, de construire une clôture et de restaurer les pierres tombales cassées avec le soutien de collectes de fonds et de dons locaux. Elle a le sentiment de perpétuer l’héritage de ses ancêtres et des organisateurs de la communauté noire qui se sont opposés à la ségrégation dans les cimetières et ont construit ces cimetières.

    « Je crois que je marche dans l’esprit des personnes qui voulaient un meilleur lieu de repos pour leur communauté », a déclaré Mme Davis.

    Associated Press, 29 avr 2021

    Etiquettes : Etats-Unis, racisme, cimetières noirs, ségrération raciale,

  • Est-il prudent de se rendre à de grands événements sportifs pendant la pandémie ?

    Peut-on se rendre en toute sécurité à de grands événements sportifs pendant la pandémie ?

    Pas encore, mais il existe des moyens de les rendre plus sûrs si vous y allez.

    « Crier, chanter, se serrer dans les bras et, d’une manière générale, déverser son enthousiasme sportif n’est toujours pas l’activité la plus sûre », a fait remarquer Jennifer Dowd, professeur associé en santé de la population à l’université d’Oxford et responsable scientifique de Dear Pandemic, un site web qui propose des avis d’experts.

    Si vous décidez d’assister à un match, les stades en plein air sont plus sûrs que les stades couverts, qui ne sont pas aussi bien ventilés. Les stades qui limitent le nombre de spectateurs et exigent le port de masques sont également plus sûrs. Certaines équipes exigent une preuve de vaccination ou un test négatif pour le coronavirus.

    Une fois au stade, évitez les bars, les restaurants et les loges en intérieur, a déclaré Mme Dowd. « Les espaces intérieurs où de nombreuses personnes mangent et boivent sans masque sont toujours parmi les plus risqués », a-t-elle ajouté.

    Il est beaucoup plus sûr d’aller à un match si vous êtes complètement vacciné, note le Centers for Disease Control and Prevention. Mais l’agence conseille de porter des masques lors de manifestations sportives très fréquentées, que vous ayez été vacciné ou non.

    Les preuves de la sécurité des grands matchs sont mitigées. La NFL affirme avoir accueilli en toute sécurité 1,2 million de fans lors de 119 matchs de la saison 2020. Certaines études qui n’ont pas encore été examinées par des experts extérieurs ont abouti à des conclusions divergentes quant à savoir si la saison de football a entraîné davantage d’infections. Les résultats de l’étude ne peuvent pas être certains, car ils étaient basés sur les taux de maladie dans les comtés, et non sur des enquêtes de recherche de contacts.

    Le Dr Peter Hotez, spécialiste des maladies infectieuses au Baylor College of Medicine de Houston, a déclaré qu’un nombre suffisant d’Américains seront probablement complètement vaccinés d’ici juin ou juillet pour que la transmission du virus diminue de manière significative.

    « Le risque ne sera pas nul », a déclaré M. Hotez, mais il diminuera suffisamment pour que les événements sportifs, les restaurants et les grands rassemblements soient beaucoup plus sûrs.

    Le CDC propose des conseils supplémentaires pour aider les amateurs de sport à prendre des décisions alors que la pandémie se poursuit, par exemple en vérifiant auprès des organisateurs d’événements les mesures de sécurité prises. Un rappel important : Si vous présentez des symptômes, si vous attendez le résultat d’un test de dépistage du virus ou si vous avez été exposé à une personne infectée, vous devez rester chez vous, selon les CDC.

    Associated Press, 29 avr 2021

    Etiquettes : coronavirus, covid 19, pandémie, événemtsn sportifs, concerts,