Catégorie : Monde

  • Point de presse quotidien de l’ONU: 31 mars 2021

    Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 31 mars 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Secrétaire général/Yémen

    Dans une déclaration publiée aujourd’hui, le Secrétaire général déclare qu’au fil des ans, le Sultanat d’Oman a joué un rôle important, en jetant des ponts pour la paix dans la région, y compris au Yémen.

    Le Secrétaire général exprime en particulier ma gratitude à Sa Majesté, le Sultan Haitham Bin Tariq Al Said, pour son appui constructif et essentiel à mon Envoyé spécial pour le Yémen, M. Martin Griffiths.

    COVID-19/Mécanisme COVAX

    Le Yémen a reçu aujourd’hui 360 000 doses de vaccins envoyées par le Mécanisme COVAX. Ces vaccins sous licence indienne et fabriqués par le Serum Institute of India sont destinés aux professionnels de la santé et aux autres personnes vulnérables.

    Les autorités sanitaires et les représentants de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) ont réceptionné ce premier lot de 13 000 boîtes sécurisés et 1 300 000 seringues, essentielles pour une campagne de vaccination sûre et efficace. Près de deux millions de doses sont attendues au Yémen cette année.

    Trinité-et-Tobago a aussi reçu aujourd’hui ses 33 000 premières doses de vaccins pour le coup d’envoi de sa campagne de vaccination, la semaine prochaine.

    Ces doses font partie du premier lot destiné aux pays des Caraïbes. Mme Erica Wheeler, Représentante de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) à Trinité-et-Tobago, a déclaré que l’équipe de pays continuera de travailler avec les autorités à la vaccination de la population, avec le savoir et l’ensemble des mesures de santé publique et sociales connues pour arrêter la propagation du virus.

    Vice-Secrétaire générale/Climat

    Ce matin, la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Mme Amina J. Mohammed, a participé à une réunion ministérielle virtuelle sur le climat et le développement organisée conjointement avec le Royaume-Uni.

    Mme Mohammed a appelé à l’action pour renforcer la résilience climatique sur cinq fronts et d’abord l’octroi de la moitié de tous les financements climatiques à l’adaptation, ce qui implique que le G7 atteigne son objectif de consacrer 0,7% de son PIB à l’aide publique au développement (APD). Deuxièmement, la Vice-Secrétaire générale a parlé d’un soutien climatique plus rationnel et plus transparent, et troisièmement, du développement des outils financiers nécessaires à la réponse aux catastrophes et de la création de nouveaux outils pour renforcer la résilience.

    En quatrième lieu, elle a cité l’aide aux pays en développement pour qu’ils puissent intégrer les risques climatiques dans tous les processus de planification, de budgétisation et d’investissement. Enfin en cinquième lieu, Mme Mohammed a parlé du soutien aux efforts de renforcement de la résilience menés localement et de l’autonomisation des femmes, des autochtones et des jeunes.

    Prix des quatre libertés

    Aujourd’hui, le Secrétaire général a reçu le Prix international des quatre libertés de la Fondation Roosevelt.

    Il a déclaré que le Prix a une signification particulière compte tenu de son lien profond avec le Président Franklin Delano Roosevelt et Eleanor Roosevelt.

    Depuis plus de 75 ans, a-t-il ajouté, partout dans le monde et 24 heures sur 24, le personnel de l’ONU s’efforce de concrétiser les droits fondamentaux dans la vie des gens.

    Pourtant aujourd’hui, a reconnu M. António Guterres, aujourd’hui, nous sommes confrontés aux plus grandes épreuves, dans le monde, puisque l’idée des Nations Unies était plus qu’un rêve aux yeux du Président Roosevelt et d’autres.

    Mais dans la tempête, ce Prix nous incitera tous à continuer à aller de l’avant, à lutter et à travailler pour un monde meilleur.

    Afghanistan

    En Afghanistan, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a annoncé aujourd’hui que trois femmes membres du personnel de santé en charge de la vaccination contre la poliomyélite ont été tuées hier à Jalalabad, dans la province de Nangarhar. Le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, a condamné cette attaque brutale contre des agents humanitaires et de santé qui travaillent en première ligne pour offrir une vaccination vitale aux enfants.

    M. Lowcock a présenté ses condoléances aux familles des victimes et a insisté sur le fait que les agents humanitaires ne devraient jamais être pris pour cible. Ils doivent être protégés à tout moment, a-t-il dit.

    La Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) a dit partager le même dégoût profond face à ce crime, alors que chacun œuvre en faveur d’un Afghanistan plus sûr, d’un avenir meilleur pour tous ses enfants et d’un monde sans polio. Le Coordonnateur résident et Coordonnateur humanitaire des Nations Unies en Afghanistan, M. Ramiz Alakbarov, a également précisé que les agents de la lutte contre la poliomyélite, qui sauvent la vie d’enfants, ne sauraient être en aucun cas des cibles.

    Mozambique

    Au Mozambique, l’OCHA a indiqué aujourd’hui que l’escalade de la violence dans la province de Cabo Delgado continue d’entraîner des déplacements massifs, en particulier après les dernières attaques de groupes armés non étatiques et des affrontements qui ont cours à Palma depuis le 24 mars. La situation en matière de sécurité reste instable et préoccupante.

    L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a déjà enregistré quelque 8 000 personnes aux points d’arrivée de Nangade, Mueda, Montepuez et Pemba. Plusieurs milliers d’autres personnes sont arrivées aujourd’hui à Pemba et dans d’autres secteurs de Cabo Delgado.

    Les informations indiquent que des centaines de personnes essaient encore de quitter Palma en ce moment et que des milliers d’entre elles fuient à pied, par bateau et par route. Certaines personnes sont secourues par le Service aérien d’aide humanitaire des Nations Unies et d’autres groupes de la société civile.

    Pour sa part, le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) prépositionne des kits d’accouchement et des médicaments essentiels pour aider les femmes enceintes et les mères déplacées.

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a fait savoir qu’il a intensifié son assistance et qu’il s’efforce d’aider 50 000 personnes touchées par les attaques. Le Service aérien d’aide humanitaire des Nations Unies, qui est géré par le PAM, organise un pont aérien pour transporter le personnel médical essentiel et les agents humanitaires au plus près des sites d’opérations mais aussi pour les évacuations médicales.

    Toujours aujourd’hui, dans une déclaration commune, la Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, Mme Virginia Gamba; celle pour la violence sexuelle dans les conflits, Mme Pramila Patten; et celle pour la violence contre les enfants, Mme Najat Maalla M’jid, ont fermement condamné les actes de violence « brutaux et horribles » commis dans la province de Cabo Delgado. Elles ont souligné que la protection et les besoins humanitaires de la population civile, en particulier les femmes et les enfants, doivent être assurés et satisfaits de toute urgence.

    Éthiopie 

    L’OCHA a indiqué aujourd’hui que la situation au Tigré reste extrêmement difficile. L’accès à cert aines parties du sud et du sud-est de la région a été restreint pendant un mois et la route d’Alamatato Mekelle est toujours fermée, ce qui bloque l’intervention humanitaire.

    On estime à 2,5 millions le nombre de personnes qui, dans les zones rurales, n’ont pas eu accès aux services de base, au cours de ces quatre derniers mois.

    L’ONU continue de recevoir des informations faisant état d’attaques contre les personnes et infrastructures civiles, dont le pillage et le vandalisme de centres de santé, d’écoles, sans compter les cas de violence sexuelle et sexiste.

    Le conflit continue d’entraîner des déplacements massifs dans toute la région. Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont ainsi arrivées dans les villes de Shire, Axum et Adwa, au cours de ces dernières semaines.

    L’ONU et ses partenaires humanitaires sur le terrain intensifient leur réponse, entre autres, sous la forme de colis de nourriture à plus d’un million de personnes. Par ailleurs, plus de 146 000 personnes déplacées ont reçu des abris de secours et des articles de première nécessité; la distribution se poursuivant auprès d’environ 60 000 autres. Plus de 630 000 personnes ont également reçu de l’eau potable.

    À ce jour, 67% des districts ciblés ont été couverts, grâce à 50 équipes de santé mobiles, contre 25% le mois dernier.

    La réponse reste cependant insuffisante, étant donné qu’environ 4,5 millions de personnes ont besoin d’une assistance vitale. L’ONU demande des financements supplémentaires de toute urgence pour qu’une aide vitale puisse être apportée aux personnes touchées.

    Soudan du Sud 

    Selon un nouveau rapport publié aujourd’hui par la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), les milices des communautés sont responsables de 78% des meurtres, des dégâts infligés aux civils, des enlèvements et des violences sexuelles.

    Le rapport a documenté les meurtres de 2 421 civils en 2020, soit plus du double du total de l’année précédente. Un peu plus de 1 500 personnes ont été blessées, contre 866 en 2019. La forte augmentation du nombre des enlèvements, qui a plus que triplé, est particulièrement préoccupante.

    Bien que les chiffres montrent une aggravation significative de la violence par rapport à 2019, la Mission note que les affrontements se sont concentrés dans seulement 13% des 540 zones administratives du pays et qu’ils impliquent en grande partie les milices des communautés plutôt que les parties classiques au conflit.

    Niger

    Le Secrétaire général suit avec une grande inquiétude l’évolution de la situation au Niger. Il exhorte tous ceux qui sont impliqués de s’abstenir de toute forme de provocation qui menacerait la consolidation démocratique et la stabilité du pays. Le Secrétaire général appelle en particulier les forces armées à respecter strictement leurs obligations constitutionnelles. Il exhorte toutes les parties prenantes au Niger à adhérer aux normes démocratiques, en respectant les résultats de l’élection présidentielle du 21 février, et à permettre un transfert de pouvoir ordonné et pacifique.

    Le Secrétaire général réaffirme la solidarité et l’appui de l’ONU au Gouvernement et au peuple nigériens dans leurs efforts de promotion de la paix, de l’état de droit et du développement durable.

    Mali

    Hier, le Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), M. Mahamet Saleh Annadif, a rencontré des représentants de la Cour pénale internationale (CPI) et de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), pour parler réparations, après les dégâts subis par le patrimoine culturel de Tombouctou en 2012. Les discussions avec la CPI ont également réaffirmé l’engagement de la Mission à mettre fin à l’impunité au Mali, et ce, à tous les niveaux.

    La Mission vient de tenir une réunion avec des organisations de la jeunesse à Tombouctou pour sensibiliser les jeunes dirigeants à son rôle dans le rétablissement de la paix au Mali.

    Conférence de Bruxelles sur la Syrie

    Les participants à la Conférence de Bruxelles « Aide à apporter pour l’avenir de la Syrie et des pays de la région » ont fait des promesses de contribution d’un montant total de 4,4 milliards de dollars pour 2021 et de 2 milliards pour 2022. Les institutions financières internationales et les donateurs ont annoncé environ 7 milliards de dollars de prêts à des conditions concessionnelles.

    Selon l’ONU, même si le montant total est inférieur aux 5,5 milliards de dollars promis en 2020, un certain nombre de donateurs ont augmenté leurs contributions cette année. L’ONU s’est également jointe à l’Union européenne (UE) pour saluer les pays qui ont dépassé les sommes promises, l’année dernière. Les deux organisations continueront de travailler avec les donateurs pour rechercher des financements tout au long de l’année.

    Les besoins restent énormes en Syrie et l’ONU et les partenaires humanitaires recherchent environ 10 milliards de dollars pour la réponse humanitaire en Syrie et pour le soutien aux pays de la région qui accueillent des réfugiés syriens.

    L’année dernière, l’ONU et ses partenaires ont augmenté de près de 30%, le nombre de personnes aidées, à savoir 7,7 millions de personnes par mois en Syrie, malgré un financement qui ne répondait pas aux besoins globaux. L’ONU continuera de faire sa part pour répondre aux besoins des personnes dans le besoin.

    Le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, a déclaré à la fin de la Conférence que si nous voulons continuer à aider les Syriens, l’accès et le financement sont nécessaires. Concernant l’accès, il a rappelé que l’opération transfrontalière est essentielle pour atteindre tous ceux qui sont dans le besoin. L’aide humanitaire, a-t-il ajouté, dépend d’un financement généreux et continu des donateurs.

    Invités du point de presse

    Les invités du point de presse aujourd’hui étaient les experts du Service de la lutte antimines de l’ONU (UNMAS). Ils ont parlé de la prochaine Journée internationale pour la sensibilisation aux mines et l’assistance à la lutte antimines. Étaient présents Mme Ilene Cohn, Directrice adjointe et Cheffe par intérim de l’UNMAS; Mme Abigail Hartley, Cheffe de la politique, du plaidoyer, de la communication et de la mobilisation des ressources; et M. Stephen Pritchard, Chef des programmes, de la planification et de la gestion.

    UN Press, 31 mars 2021

    Etiquettes : #COVID-19/Mécanisme COVAX #Yémen #Climat #Afghanistan   #Mozambique #Éthiopie  #Soudan_du_Sud  #Niger #Mali #Syrie


  • Dubaï est considéré comme le centre du tourisme sexuel dans le Golfe Persique.

    L’envers de la mondialisation pour l’émirat a été le développement actif du tourisme sexuel et de la prostitution illégale.

    Dubaï a été désignée comme la capitale du tourisme sexuel dans le Golfe Persique. C’est ce qu’affirme un article du journal français Le Monde.

    La publication souligne que la prostitution est officiellement interdite dans les Émirats arabes unis, mais qu’en raison du grand nombre d’étrangers présents à Dubaï, le tourisme sexuel est en plein essor.

    Il est noté que la prostitution et les services d’escorte sont devenus une « face cachée de la mondialisation ». En 2008, les autorités de l’émirat ont commencé à développer activement le secteur des services pour attirer les touristes, et ont autorisé la consommation d’alcool dans les hôtels, les bars et les boîtes de nuit avec une licence.

    C’est dans ces lieux que les travailleurs du sexe se tournent vers un client potentiel, en convenant avec lui de l’étendue, de la durée et de la nature du service, précise l’article.

    En outre, les journalistes ont noté que plusieurs médias israéliens, tels que Yedioth Ahronoth et Haaretz, ont souligné le nombre croissant de prostituées à Dubaï. Cependant, il est impossible de citer le nombre exact de travailleurs du sexe, car il s’agit principalement de migrants qui cachent leurs activités.

    Selon diverses sources, au moins 45 000 personnes sont impliquées dans la prostitution à Dubaï.

    Auparavant, les meilleures destinations pour le tourisme sexuel s’appelaient Thaïlande, Rio de Janeiro, les îles Canaries, la République dominicaine et les Philippines.

    Varietyinfo, 24 mars 2021

    Etiquettes : Emirats Arabes Unis, Dubaï, Abu Dhabi, prostitution, tourisme sexuel,

  • Les dirigeants de 23 pays soutiennent l’idée d’un traité sur la pandémie pour les urgences futures

    GENÈVE/BRUXELLES – Les dirigeants de 23 pays et l’Organisation mondiale de la santé ont soutenu mardi l’élaboration d’un traité international qui aiderait à faire face aux futures urgences sanitaires telles que la pandémie de coronavirus en renforçant les règles de partage des informations.

    L’idée d’un tel traité, qui vise également à garantir un accès universel et équitable aux vaccins, aux médicaments et aux diagnostics en cas de pandémie, a été lancée par le président des dirigeants de l’Union européenne, Charles Michel, en novembre dernier.

    Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a approuvé la proposition, mais les négociations officielles n’ont pas commencé, selon les diplomates.

    Tedros a déclaré lors d’une conférence de presse mardi qu’un traité permettrait de combler les lacunes mises en évidence par la pandémie de COVID-19. Un projet de résolution sur les négociations pourrait être présenté aux 194 États membres de l’OMS lors de leur réunion annuelle en mai, a-t-il ajouté.

    L’OMS a été critiquée pour sa gestion de la pandémie de COVID-19 et a été accusée par l’administration du président américain Donald Trump d’aider la Chine à dissimuler l’étendue de son épidémie, ce que l’agence dément.

    Une étude conjointe de l’OMS et de la Chine sur les origines du virus a indiqué qu’il avait probablement été transmis de la chauve-souris à l’homme par l’intermédiaire d’un autre animal et qu’une fuite de laboratoire était « extrêmement improbable » comme cause. Des données ont été dissimulées aux experts de l’OMS qui se sont rendus en Chine pour rechercher les origines du virus, a déclaré M. Tedros.

    La proposition de traité a reçu le soutien officiel des dirigeants des pays suivants : Fidji, Portugal, Roumanie, Grande-Bretagne, Rwanda, Kenya, France, Allemagne, Grèce, Corée, Chili, Costa Rica, Albanie, Afrique du Sud, Trinité-et-Tobago, Pays-Bas, Tunisie, Sénégal, Espagne, Norvège, Serbie, Indonésie, Ukraine et l’OMS elle-même.

    « Il y aura d’autres pandémies et d’autres urgences sanitaires majeures. Aucun gouvernement ou organisme multilatéral ne peut faire face seul à cette menace », ont écrit les dirigeants dans une tribune commune publiée dans les grands journaux.

    « Nous pensons que les nations devraient travailler ensemble à l’élaboration d’un nouveau traité international pour la préparation et la réponse aux pandémies. »

    Les dirigeants de la Chine et des États-Unis n’ont pas signé l’article, mais M. Tedros a déclaré que les deux puissances avaient réagi positivement à la proposition et que tous les États seraient représentés dans les discussions.

    La porte-parole de la Maison Blanche, Jan Psaki, s’exprimant plus tard lors d’un point de presse régulier à Washington, a déclaré : « Nous avons quelques inquiétudes, principalement quant au moment choisi pour lancer les négociations d’un nouveau traité maintenant. »

    Les négociations pourraient détourner l’attention des questions de fond concernant la réponse à la pandémie et la préparation future, bien que l’administration Biden reste ouverte à la collaboration internationale, a-t-elle ajouté.

    New York Post, 30 mars 2021

    Etiquettes : Pandémie, OMS, traité pour les futures urgences,

  • Tunisie : Un politicien accuse l’Egypte de propager de fausses rumeurs

    Pendant ce temps, une manifestation a lieu à Gaza en solidarité avec un prisonnier en Arabie saoudite, des politiciens libyens sont accusés d’avoir falsifié leurs références et les réserves étrangères saoudiennes tombent à leur plus bas niveau en dix ans.

    Un ancien fonctionnaire tunisien affirme que l’Égypte répand des rumeurs
    Jawhar bin Mubarak, ancien conseiller du Premier ministre tunisien, a accusé les services de renseignement égyptiens de créer des rumeurs visant le président du Parlement Rached Ghannouchi, dans un message publié sur son compte Facebook.

    « Les campagnes de dénigrement sont intenses, les tabloïds diffusent des mythes incroyables créés par les services de renseignements généraux contre Rached Ghannouchi et la danse de la populace », a écrit Moubarak.

    « Un député très bête attaque le Mouvement populaire avec des fabrications triviales sans morale, et la danse de la populace. Un raciste qui se fait passer pour une personnalité médiatique s’en prend à son collègue patriote Mohamed el-Hamdi et le diffame en utilisant des allégations infondées et la danse de la populace. La populace est étroite d’esprit, elle aime danser au son de faux tambours joués par des derviches ».

    Le mouvement Ennahda de Ghannouchi a récemment annoncé le dépôt d’une plainte contre des médias qui ont fait circuler des rumeurs selon lesquelles il aurait gagné des milliards de dollars grâce à des ventes d’armes et à la contrebande.

    La présidence du Parlement a également démenti les rumeurs circulant sur Internet selon lesquelles Ghannouchi souffrait de problèmes de santé et avait été transféré à l’hôpital militaire.

    Protestation à Gaza au sujet d’un prisonnier dans une prison saoudienne

    Les Palestiniens de Gaza ont organisé samedi une manifestation de solidarité avec Muhammad Saleh al-Khodari, âgé de 83 ans et détenu dans une prison saoudienne, après avoir reçu des informations sur une détérioration importante de son état de santé, a rapporté Arabi 21.

    Au cours de la manifestation, la famille Khodari a appelé les autorités saoudiennes à accélérer la libération de leur parent, tandis que de nombreux membres de la famille et enfants ont participé à l’événement pour exprimer leur solidarité avec le détenu.

    La famille Khodari a également appelé le souverain saoudien, le roi Salman, et son prince héritier à « libérer immédiatement le Dr Muhammad al-Khodari et son fils, Hani al-Khodari, compte tenu de leur état de santé déclinant ».

    Khodari était un représentant du Hamas en Arabie saoudite avant d’être soudainement arrêté et placé dans une prison saoudienne, où son état de santé s’est sérieusement détérioré ces derniers jours, selon Arabi21.

    Amnesty International a également confirmé récemment la détérioration de l’état de santé de Khodari, qui n’a pas accès à des soins médicaux complets et souffre de mauvais traitements en détention.

    Des ministres libyens accusés d’avoir falsifié leurs qualifications

    Le gouvernement libyen d’union nationale (GNU), dirigé par Abdul Hamid Dbeibah, a été confronté à sa première crise après que l’Autorité de contrôle administratif (ACA) a exigé la présentation des CV des nouveaux ministres, à la lumière d’informations faisant état de « qualifications falsifiées », a rapporté le journal Asharq Al-Awsat.

    Les médias locaux et les militants en Libye ont rapporté que certains ministres ont présenté de faux curriculums vitae comprenant des certificats falsifiés et des qualifications incorrectes.

    Dans une déclaration, le chef de l’ACA a demandé au Premier ministre de lui fournir les curriculum vitae des membres du gouvernement et des ministres ainsi que des copies de leurs qualifications académiques, après avoir reçu des informations qui correspondaient aux rapports des médias et confirmaient l’existence de faux certificats.

    Le ministre du travail et de la réhabilitation, Ali Abid Abu Azum, a publié une déclaration avant que les membres du gouvernement ne prêtent serment et n’obtiennent la confiance du parlement, condamnant ce qu’il a qualifié d’ »attaque féroce visant à entraver la direction effective de la jeunesse par la diffusion de mensonges et de fausses nouvelles ».

    Les réserves de change saoudiennes tombent à leur plus bas niveau en dix ans

    Les réserves de la Banque centrale saoudienne ont diminué de deux pour cent sur une base mensuelle jusqu’en février dernier, pour atteindre le niveau le plus bas en une décennie, a rapporté le New Khalij.

    Selon les données publiées par la Banque centrale saoudienne, la valeur des actifs de réserve jusqu’en février était de 1 655 milliards de riyals saoudiens (441,3 milliards de dollars), enregistrant une baisse de 8,77 milliards de dollars par mois.

    Les actifs s’élevaient à 1 688 milliards de riyals saoudiens (450,1 milliards de dollars) jusqu’en janvier dernier, tandis que la dernière fois qu’ils ont atteint un niveau inférieur aux chiffres de février, c’était en novembre 2010, estimé à 1 644 milliards de riyals saoudiens (438,4 milliards de dollars).

    Les recettes de l’Arabie saoudite, qui dépendent du pétrole comme principale source de revenus, ont été frappées par la chute des prix du brut et la baisse de la demande mondiale de pétrole due à la pandémie de Covid-19.

    L’Arabie saoudite a perdu 50 milliards de dollars de ses réserves étrangères en mars et avril 2020, dont 40 milliards ont été transférés au fonds souverain de l’État (le Fonds d’investissement public) afin qu’il puisse profiter des opportunités sur les marchés mondiaux.

    Middle East Eye, 30 mars 2021

    Etiquettes : Tunisie, Arabie Saoudite, Libye, Palestine, Gaza,

  • Un scientifique chinois a déclaré que Pékin avait partagé les données du COVID-19 avec les enquêteurs

    BEIJING (Reuters) – Un expert médical chinois de haut niveau a déclaré mercredi qu’il n’y avait aucune base factuelle aux accusations selon lesquelles la Chine n’avait pas partagé de données avec des chercheurs internationaux nommés par l’Organisation mondiale de la santé pour se pencher sur les origines du COVID-19.

    Suite à la publication mardi de l’étude conjointe sur les origines du COVID-19 par la Chine et l’OMS, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que la Chine avait caché des données aux enquêteurs internationaux.

    Mais Liang Wannian, qui était codirigeant de l’étude conjointe, a déclaré aux journalistes que les chercheurs des deux côtés avaient accès aux mêmes données tout au long de l’enquête et que les affirmations sur le manque d’accès n’étaient pas exactes.

    « Bien sûr, selon la loi chinoise, certaines données ne peuvent pas être enlevées ou photographiées, mais lorsque nous les analysions ensemble à Wuhan, tout le monde pouvait voir la base de données, les matériaux – tout était fait ensemble », a-t-il déclaré.

    Répondant aux allégations selon lesquelles le groupe d’experts n’avait pas accès à des ensembles de données et des échantillons complets, Liang a déclaré qu’aucun scientifique n’avait jamais eu d’informations parfaites.

    Il a également rejeté les plaintes selon lesquelles la publication du rapport avait été retardée à plusieurs reprises, notant que «chaque phrase, chaque conclusion, chaque donnée» devait être vérifiée par les deux parties avant de pouvoir être publiée.

    «Tout au long du processus, nous avons toujours soutenu le principe de« la qualité avant tout », a déclaré Liang, qui est à la tête d’un comité d’experts sur le COVID-19 mis en place par la Commission nationale chinoise de la santé.

    L’étude conjointe a conclu que l’origine la plus probable du COVID-19 était chez les animaux et était probablement passée par une espèce intermédiaire avant de pénétrer chez l’homme.

    Il a également déclaré que davantage d’efforts étaient nécessaires pour voir si le COVID-19 pouvait être retracé dans les fermes d’animaux sauvages en Chine et en Asie du Sud-Est.

    Liang a déclaré que la Chine continuerait d’essayer de retracer les origines du COVID-19, mais que la partie chinoise de la recherche conjointe était terminée et que l’attention devrait maintenant se tourner vers d’autres pays.

    Tracer les origines du COVID-19 ne pouvait pas être réalisé du jour au lendemain, a-t-il déclaré.

    «Il y a beaucoup de maladies qui circulent depuis longtemps et nous n’avons toujours pas trouvé leurs origines», a-t-il déclaré. «Il faut encore beaucoup de temps.»

    Reuters, 31 mars 2021

    Etiquettes : Chine, coronavirus, covid 19, pandémie,

  • Google Maps va commencer à afficher des itinéraires écologiques

    Google Maps commencera à diriger les conducteurs vers les itinéraires qu’il estime être les plus écologiques en fonction d’une liste de facteurs.

    Le moteur de recherche a déclaré qu’il mettrait en évidence les trajets qui génèrent la plus faible empreinte carbone en utilisant principalement les données de trafic et les pentes routières.

    Google a déclaré que la fonctionnalité serait lancée pour la première fois aux États-Unis plus tard cette année « avec une expansion mondiale en cours ».

    La nouvelle fonctionnalité fait partie de son engagement à lutter contre le changement climatique.

    Une fois lancé, l’itinéraire par défaut sur l’application Google Maps sera l’option « écologique », à moins que les utilisateurs ne choisissent de le désactiver.

    Lorsque les itinéraires alternatifs sont nettement plus rapides, Google propose des choix et permet aux utilisateurs de comparer les émissions estimées.

    « Ce que nous constatons, c’est que pour environ la moitié des itinéraires, nous sommes en mesure de trouver une option plus écologique avec un compromis minimum ou pas de temps-coût », a déclaré Russell Dicker, directeur des produits chez Google.

    Le moteur de recherche, propriété d’Alphabet, a déclaré qu’il utilisait des données sur les émissions basées sur des tests sur différents types de voitures et types de routes, en s’appuyant sur les informations du National Renewable Energy Lab (NREL) du gouvernement américain.

    Ses données routières prennent en compte les pentes et les pentes de ses propres voitures Street View, ainsi que des images aériennes et satellite.

    «C’est un excellent exemple de la rencontre de trois tendances: les données, la durabilité et le choix des consommateurs», a déclaré Siddharth Pathak, associé du cabinet de conseil Kearney.

    « Cela poussera également ceux qui sont sur la clôture à faire un choix délibéré de vitesse plutôt que de durabilité et souvent de coût. »

    À partir de juin, Google commencera à avertir les conducteurs sur le point de traverser des zones à faibles émissions où certains véhicules sont soumis à des restrictions. Celles-ci sont courantes dans des pays comme l’Allemagne, la France, les Pays-Bas, l’Espagne et le Royaume-Uni.

    « D’Amsterdam à Jakarta, des villes du monde entier ont établi des zones à faibles émissions – des zones qui restreignent les véhicules polluants comme certaines voitures diesel ou certaines voitures avec des autocollants d’émissions spécifiques pour aider à garder l’air propre », a déclaré Google dans un article de blog .

    « Pour soutenir ces efforts, nous travaillons sur des alertes pour aider les conducteurs à mieux comprendre quand ils vont naviguer dans l’une de ces zones. »

    Les utilisateurs de Google Maps pourront également comparer la voiture, le vélo, les transports en commun et d’autres options de voyage en un seul endroit au lieu de basculer entre différentes sections dans une nouvelle fonctionnalité lancée cette année.

    Le géant américain de la technologie affirme avoir développé depuis longtemps des pratiques durables au profit de l’environnement et s’est engagé à être sans carbone d’ici 2030 pour aider les villes à suivre les émissions de gaz à effet de serre.

    BBC News, 31 mars 2021

    Etiquettes : Google maps, itinéraire, écologie, pollution,

  • Le Français Sarkozy reconnu coupable de corruption et condamné à la prison – Voice of America

    PARIS – Un tribunal parisien a reconnu lundi l’ancien président français Nicolas Sarkozy coupable de corruption et de trafic d’influence et l’a condamné à un an de prison et à deux ans avec sursis.

    L’homme politique de 66 ans, président de 2007 à 2012, a été condamné pour avoir tenté d’obtenir illégalement des informations auprès d’un haut magistrat en 2014 au sujet d’une action en justice dans laquelle il était impliqué.

    Le tribunal a déclaré que Sarkozy avait le droit de demander à être détenu à la maison avec un bracelet électronique.

    C’est la première fois dans l’histoire moderne de la France qu’un ancien président est condamné pour corruption.

    Les coaccusés de Sarkozy – son avocat et ami de longue date Thierry Herzog, 65 ans, et le magistrat désormais retraité Gilbert Azibert, 74 ans – ont également été reconnus coupables et condamnés à la même peine que le politicien.

    Le tribunal a estimé que Sarkozy et ses coaccusés avaient scellé un «pacte de corruption», fondé sur des «preuves cohérentes et sérieuses».

    Le tribunal a déclaré que les faits étaient «particulièrement graves» étant donné qu’ils ont été commis par un ancien président qui a utilisé son statut pour aider un magistrat qui avait servi son intérêt personnel. De plus, en tant qu’avocat de formation, il était «parfaitement informé» de la perpétration d’une action illégale, a déclaré le tribunal.

    Sarkozy avait fermement nié toutes les allégations portées contre lui lors du procès de 10 jours qui s’est déroulé à la fin de l’année dernière.

    Le procès pour corruption s’est concentré sur les conversations téléphoniques qui ont eu lieu en février 2014.

    À l’époque, les juges d’instruction avaient ouvert une enquête sur le financement de la campagne présidentielle de 2007. Au cours de l’enquête, ils ont découvert par hasard que Sarkozy et Herzog communiquaient via des téléphones portables secrets enregistrés sous le pseudonyme «Paul Bismuth».

    Des conversations sur écoute sur ces téléphones ont conduit les procureurs à soupçonner Sarkozy et Herzog d’avoir promis à Azibert un emploi à Monaco en échange d’une fuite d’informations sur une autre affaire judiciaire, connue sous le nom de la femme la plus riche de France, l’héritière L’Oréal Liliane Bettencourt.

    Lors de l’un de ces appels téléphoniques avec Herzog, Sarkozy a déclaré à propos d’Azibert: «Je vais le faire monter … Je vais l’aider.

    Dans un autre, Herzog a rappelé à Sarkozy de «dire un mot» pour Azibert lors d’un voyage à Monaco.

    Les poursuites judiciaires contre Sarkozy ont été abandonnées dans l’affaire Bettencourt. Azibert n’a jamais décroché le poste à Monaco.

    Les procureurs ont toutefois conclu que la «promesse clairement énoncée» constituait en elle-même un délit de corruption au regard du droit français, même si la promesse n’était pas tenue.

    Sarkozy a vigoureusement nié toute intention malveillante.

    Il a déclaré au tribunal que sa vie politique consistait à «donner un peu d’aide (aux gens). C’est tout, un peu d’aide », a-t-il déclaré lors du procès.

    La confidentialité des communications entre un avocat et son client a été un point de discorde majeur dans le procès.

    «Vous avez devant vous un homme dont plus de 3 700 conversations privées ont été mises sur écoute … Qu’ai-je fait pour mériter cela? Sarkozy a déclaré lors du procès.

    L’avocate de la défense de Sarkozy, Jacqueline Laffont, a soutenu que toute l’affaire était basée sur un «bavardage» entre un avocat et son client.

    Le tribunal a conclu que l’utilisation de conversations sur écoute était légale tant qu’elles permettaient de montrer des preuves d’infractions liées à la corruption.

    Sarkozy s’est retiré de la politique active après avoir échoué à être choisi comme candidat à la présidentielle de son parti conservateur pour les élections françaises de 2017, remportées par Emmanuel Macron.

    Il reste cependant très populaire parmi les électeurs de droite et joue un rôle majeur dans les coulisses, notamment en maintenant une relation avec Macron, qu’il conseillerait sur certains sujets. Ses mémoires publiés l’année dernière, «The Time of Storms», ont été un best-seller pendant des semaines.

    Sarkozy fera face à un autre procès plus tard ce mois-ci avec 13 autres personnes accusées de financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012.

    Son parti conservateur est soupçonné d’avoir dépensé 42,8 millions d’euros (50,7 millions de dollars), près du double du maximum autorisé, pour financer la campagne, qui s’est soldée par la victoire du rival socialiste François Hollande.

    Dans une autre enquête ouverte en 2013, Sarkozy est accusé d’avoir pris des millions de dollars au dictateur libyen de l’époque, Moammar Kadhafi, pour financer illégalement sa campagne de 2007.

    Il a été accusé de corruption passive, de financement illégal de campagnes, de dissimulation d’avoirs volés à la Libye et d’association criminelle. Il a nié les actes répréhensibles.

    Developement personnel, 30 mars 2021

    Etiquettes : Nicolas Sarkozy, trafic d’influence, écoutes,

  • Le joueur Marocain Ziyad Fekri, arrêté et accusé d’avoir agressé une étudiante de l’université du Connecticut.

    Ziyad Fekri, 21 ans, de Rabat, au Maroc, a été arrêté comme fugitif de la justice par la Safe Streets Task Force du Federal Bureau of Investigation. Il a été accusé d’agression au deuxième degré, d’agression au troisième degré, de trouble de l’ordre public et de contrainte illégale.

    Récemment, M. Fekri a obtenu une licence en économie de l’Université du Connecticut à Storrs, Mansfield, Tolland County, Connecticut, États-Unis. Il poursuit actuellement son master en gestion du sport dans la même université et devrait obtenir son diplôme en 2022.

    Fekri est membre de l’équipe de football de l’université mais il a été suspendu de l’équipe. Le 15 février 2021, une étudiante de l’université du Connecticut a signalé au service de police de l’université qu’il l’avait agressée pendant la nuit du 13 février 2021.

    Après le signalement, Fekri a été arrêté, accusé d’agression au deuxième degré, d’agression au troisième degré, de trouble de l’ordre public et de contrainte illégale au premier degré, et libéré sous caution de 75 000 dollars. Les enquêteurs ont découvert par la suite qu’il avait agressé la victime à plusieurs reprises en l’espace d’un mois.

    En particulier, Fekri aurait tiré les cheveux de l’étudiante, l’aurait attrapée par derrière autour du cou, l’aurait frappée au visage à poings fermés, l’aurait coupée avec un couteau et l’aurait agressée sexuellement sous la menace d’un couteau à deux reprises. Ces accusations ont été corroborées par plusieurs témoins.

    Le 26 mars 2021, la police de l’université a obtenu un deuxième mandat d’arrêt contre Fekri pour deux chefs d’accusation d’agression sexuelle aggravée et un chef d’accusation de contrainte illégale. Cependant, ils n’ont pas pu le trouver à sa résidence universitaire.

    Le 29 mars 2021, le FBI a trouvé Fekri à Greenburg, dans le comté de Westchester, à New York, aux États-Unis, et l’a placé en détention. Il y séjournait avec des amis, a appris NBC Connecticut.

    Le suspect devrait être extradé vers le Connecticut. Sa caution a été fixée à 500 000 dollars.

    « Les lois fédérales sur la protection de la vie privée des étudiants empêchent l’UConn de dire si un examen de la conduite a été lancé concernant un ou plusieurs étudiants spécifiques », a déclaré l’Université du Connecticut dans un communiqué obtenu par WFSB. « Ces examens sont nécessaires avant que l’Université puisse envisager de mettre en œuvre des mesures disciplinaires permanentes, y compris l’expulsion. L’UConn peut prendre des mesures provisoires pendant la procédure disciplinaire pour restreindre la participation d’un étudiant à la vie et aux activités du campus, y compris interdire à une personne l’accès à la propriété de l’UConn. »

    Conan Daily, 30 mars 2021

    Etiquettes : Ziyad Fekri, football, Etats-Unis, Université de Connecticut,

  • Algérie, Maroc et Tunisie : Date de la nuit du doute du Ramadan 2021 fixée

    Maghreb – Le Centre international d’astronomie (CIA) annonce que la date de la nuit du doute pour le Ramadan 2021 coïncide avec le lundi 12 avril prochain, dans plusieurs pays musulmans, dont l’Algérie, le Maroc et la Tunisie.

    Sachant que le mois de Chaabane a débuté le 15 mars dernier dans la majorité des pays musulmans, notamment en Algérie, le Centre international d’astronomie a annoncé, à travers un communiqué rendu public ce mardi 30 mars 2021, la date de la nuit du doute du Ramadan 2021, pour le lundi 12 avril prochain. Et ce, pour l’ensemble de ces États, rapporte le quotidien Echorouk.

    Il s’agit du Maroc, l’Algérie, la Syrie, la Libye, l’Indonésie et la Malaisie. Mais aussi l’Arabie Saoudite, le Brunei, l’Iran, le sultanat d’Oman, les Émirats et bien d’autres pays musulmans non arabes de l’Afrique vont avoir leur nuit du doute le lundi 12 avril. Lors de celle-ci, on apprendra si le premier jour du Ramadan sera pour le lendemain ou pas.

    Cependant, il se trouve que d’autres pays ont débuté le mois de Chaabane le 14 mars dernier, contrairement à ceux déjà cités. Il s’agit de l’Egypte, la Turquie, l’Iraq et la Tunisie. Par conséquent, l’observation du croissant lunaire annonçant le premier jour du mois sacré aura lieu le dimanche 11 avril 2021.

    Néanmoins, selon le même communiqué, le centre a indiqué qu’il serait difficile dans ces pays d’observer l’apparition du croissant, durant la soirée du dimanche. Du coup, il serait fort probable qu’ils annoncent le début du Ramadan 2021 pour le mardi 13 avril.

    Pour ce qui est des autres pays, dont l’Algérie, d’un point de vue scientifique, il serait très difficile d’apercevoir le fin croissant lunaire à l’œil nu. De ce fait, l’utilisation du télescope est plus que nécessaire dans la majorité des pays musulmans du continent africain. N’empêche que l’organisme a déclaré que le premier jour du Ramadan serait probablement annoncé pour le 13 avril 2021.

    Cela dit, des pays exigent l’observation de la lune à l’œil nu ou une vision locale, qui ne peuvent pas se fier à l’avis d’autres pays. Ces régions se trouvant à l’est ou au centre de l’ensemble des nations musulmanes, devront fixer la date du commencement du mois béni pour le 14 avril prochain.

    Dzair Daily, 30 mars 2021

    Etiquettes : Algérie, Maroc, Tunisie, nuit du doute, Ramadhan,

  • Les affaires d’agressions sexuelles se multiplient à La Réunion

    Agression sexuelle par un chauffeur de bus, enlèvement et le viol d’une fillette de 5 ans également à St-Benoît, 2 Réunionnais accusés de cyber-pédophilie et de viols sur des membres de leur famille… Ce type d’affaires tend à se multiplier.

    Pour se rendre compte du fléau que cela représente à La Réunion, il suffit de regarder les affaires d’agressions sexuelles médiatisées ces derniers semaines seulement.

    L’affaire du chauffeur de bus, l’enlèvement et le viol d’une fillette de 5 ans à Saint-Benoît il y a un peu moins de 2 semaines.

    Mais aussi les Réunionnais accusés de cyber-pédophilie et de viols à la Plaine-des-Palmistes…
    Les mineures, principales victimes
    Ou encore un kinésithérapeute de Saint-André accusé d’attouchement sur des patientes le mois dernier.

    Dernier exemple, là encore à Saint-André, un homme a été placé en détention provisoire, il y 4 jours pour avoir agressé sexuellement sa soeur de 6 ans, ses cousines de 6 à 9 ans et ses voisines.

    Le point commun de toutes ces affaires, les victimes sont toutes mineurse.

    Quelles peines encourues
    Les agressions sexuelles commises sur un mineur de moins de 15 ans sont punies de 10 ans de prison et 150 000 euros d’amende. Le viol d’un mineur est lui puni de 20 ans de prison.

    Il est aussi important de rappeler qu’il peut aussi y avoir agression sexuelle, sans qu’il y ait de contact physique entre deux personnes.

    Par exemple se faire prendre en photo nue, se faire harceler avec des insultes d’ordre sexuelles, sans consentement.

    Pour finir, on rappelle qu’aujourd’hui en France, un adulte n’a pas le droit d’avoir des relations sexuelles avec un mineur de moins de 15 ans.

    L’Info.re, 30 mars 2021

    Etiquettes : Réunion; agressions sexuelles, viol,