Catégorie : Monde

  • France-Chine : Diplomatie

    Fouzia Mahmoudi

    Lors de ces dernières années, l’on a souvent accusé les grands pays occidentaux de complaisance face à certains dépassements chinois, par crainte de voir les investissements du pays, avec la plus grande croissance économique mondiale, baisser. Et en temps de crise financière, les Européens comme les Américains ont souvent dû composer avec Pékin pour espérer bénéficier de l’argent chinois. Mais il semblerait que les limites de l’acceptable aient été dépassées à Paris, où le ministère français des Affaires étrangères a dénoncé cette semaine les «propos inacceptables» de l’ambassade de Chine envers un chercheur et des parlementaires français et annoncé qu’elle allait convoquer l’ambassadeur pour le lui signifier.

    Les diplomates chinois sont «tenus de respecter le principe de séparation des pouvoirs, ainsi que l’ensemble des lois de la République», a ajouté Agnès von der Mühll, porte-parole du Quai d’Orsay, en déplorant notamment des «menaces à l’encontre de parlementaires» qui projettent un déplacement à Taïwan. Paris a également jugé «inacceptable» la décision de Pékin de sanctionner dix ressortissants européens, dont un eurodéputé français et quatre organisations, en représailles à des sanctions de l’Union européenne pour la répression de Pékin contre la minorité musulmane des Ouïghours.

    «C’est le message que nous ferons passer auprès de M. Lu Shaye, ambassadeur de Chine en France, lors de sa convocation au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères», a ajouté la porte-parole du Quai d’Orsay, sans préciser quand elle interviendrait. «Petite frappe», «hyène folle», «troll idéologique» : l’ambassade s’est déchaînée ces derniers jours contre Antoine Bondaz, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), à qui elle reproche ses positions «antichinoises».

    L’ambassadeur Lu Shaye s’est aussi déclaré «fermement opposé» à un projet de visite de parlementaires français à Taïwan. La République populaire de Chine considère Taïwan comme une de ses provinces, dénonce chaque visite de responsables occidentaux sur l’île et menace de recourir à la force en cas de proclamation formelle d’indépendance par Taïpei. Spécialiste de la Chine, Antoine Bondaz s’est attiré cette salve d’insultes après avoir critiqué les «injonctions» chinoises à l’encontre des parlementaires français. «En France, le respect des principes et libertés fondamentales est une exigence qui s’applique à tous : liberté académique et de la recherche, libertés individuelles, respect de la séparation des pouvoirs et des principes constitutionnels de la France», a martelé la diplomatie française.

    Les diplomates chinois en poste à l’étranger investissent de plus en plus les réseaux sociaux pour défendre, parfois avec véhémence, la position de leur gouvernement. La presse officielle chinoise les qualifie de «loups combattants», en référence à un film d’action chinois à grand succès où un héros à la Rambo combat des mercenaires étrangers. Répliquant par anticipation à la convocation du Quai d’Orsay, l’ambassade a nié sur son site Internet avoir outrepassé les usages diplomatiques. La diplomatie c’est «défendre les intérêts et l’image de son pays», a-t-elle lancé. Reste à voir maintenant si les responsables politiques français sont prêts à se lancer dans une guerre diplomatique avec Pékin qui représente un marché économique énorme pour la France, que ce soit au niveau du commerce de l’armement, de l’aviation ou même des produits de luxe, et cela sans évoquer la centaine de milliards d’euros d’investissements que la Chine injecte dans l’économie française.

    Le Jour d’Algérie, 23 mars 2021

    Tags : France, Chine, diplomatie, Ouïghours, Taïwan, Antoine Bondaz,

  • Le roi du shit français présenté à la justice à Dubaï

    Principal importateur de cannabis en France, Moufide Bouchibi a été interpellé dimanche 21 mars au soir à Dubaï. Il est présenté ce mercredi à la justice locale en vue de son extradition vers la France.

    C’est la chute d’une légende et d’un fantôme. Depuis plus de dix ans, il échappait aux policiers spécialisés dans la lutte contre le trafic de stupéfiants. L’une des seules photos de lui en possession des autorités française date de plus de vingt ans.

    Moufide Bouchibi a été interpellé dimanche soir à Dubaï par la police locale. Le trafiquant était pisté depuis de long mois par les policiers de l’Office anti-stupéfiants (OFAST) qui poussaient pour obtenir son interpellation. En soirée ce mardi, le parquet de Dubaï a confirmé l’identité de « Mouf » aux autorités françaises. Le trafiquant a été formellement identifié grâce à une photo et des empreintes digitales contenues dans une notice rouge d’Interpol. Selon nos informations, le trafiquant de 41 ans, petit dealer de cité devenu le plus gros importateur de cannabis en France, est présenté ce mercredi matin à 9 heures aux autorités judiciaire de Dubaï en vue de son extradition réclamée par la France. Cette information ultra-sensible a pris 48 heures avant d’avoir une confirmation officielle.

    Alors que la plupart de ses lieutenants sont tombés au fil des ans, le caïd avait toujours réussi à passer entre les mailles du filet des enquêteurs de la police judiciaire. « En cavale, on le disait caché en Algérie, commente le journaliste et écrivain Jérôme Pierrat, spécialiste du grand banditisme (1). Il a démarré comme petit revendeur avant de monter marche par marche trous les échelons du grand banditisme. » Il a même atteint le sommet du narcotrafic en France : si les chiffres sont toujours à prendre avec des pincettes, on lui attribue l’importation de 50 à 60 tonnes de cannabis par an vers l’Europe. Un trafic qui lui aurait rapporté jusqu’à 70 millions d’euros par an.

    Un trafiquant de premier ordre

    Petit dealer de l’Essonne né à Orsay, Moufide Bouchibi connaît une ascension fulgurante au début des années 2000 lorsqu’il se greffe à l’organisation d’un poids lourd du trafic de stups : l’Alsacien Sophiane Hambli. Aux côtés de « La Chimère », Bouchibi se spécialise dans les go-fasts, ces convois de grosses cylindrés qui remontent le cannabis depuis le sud de l’Espagne. Petit à petit, sous l’aile d’Hambli, « Mouf » devient un trafiquant de premier ordre, un homme qui compte dans le business du cannabis. Quand il est interpellé en 2002 avec 240 kg de cannabis, ses complices rivalisent d’ingéniosité pour le sortir de détention. Un fourgon qui le transporte à l’hôpital de Mulhouse est notamment attaqué par deux hommes armés. L’évasion échoue et « Mouf » doit purger sa peine.

    En 2008, il retourne s’installer en Espagne et reprend le trafic aux côtés de Sophiane Hambli. Mais l’association ne va pas durer longtemps. « Bouchibi était convaincu qu’Hambli était responsable de l’arrestation de plusieurs de ses équipes, souligne un bon connaisseur du dossier. Cela a nourri une haine féroce entre eux. » Alors quand Hambli tombe, en 2009, « Mouf » prend la main sur le trafic. Hambli n’apprécie pas. Et comme dans ce milieu, les conflits ne se règlent pas par la discussion, le sang coule. En 2009, Bouchibi est enlevé au Maroc par des hommes armés. Torturé, il est libéré contre plusieurs centaines de milliers d’euros, expliqueront les exécutants après leur arrestation. Dans les mois qui suivent, plusieurs hommes suspectés d’avoir participé à cet enlèvement sont tués dans des règlements de compte.

    1,3 t de cannabis saisie dans la région lyonnaise

    Moufide Bouchibi devient alors une cible de premier ordre pour les policiers français. En 2011, le GIGN saisit 1,3 t de cannabis lui appartenant, mais cela n’est qu’une péripétie dans l’ascension du trafiquant qui est alors à la tête de plusieurs équipes spécialisées dans les go-fasts. Traqué par ses rivaux et les policiers, il échappe en 2012 à une arrestation au Maroc et se réfugie en Algérie d’où il dirige des affaires forissantes. Début 2013, l’OCRTIS le place tout en haut de sa liste. François Thierry, le patron des stups, est déterminé à faire tomber « Mouf ». Il parvient bien à saisir 1,3 t de cannabis appartenant au trafiquant dans la région lyonnaise, mais « Mouf », condamné à 20 ans de prison en septembre 2015 à Bordeaux, est un fantôme qui reste loin de la France.

    Pour parvenir à faire tomber « Mouf », François Thierry a une idée. Depuis plusieurs années, il collabore ainsi avec… Sophiane Hambli, l’ennemi juré de Bouchibi. Hambli ne se fait pas prier pour tenter de piéger son ancien rival : il sert d’intermédiaire entre des policiers infiltrés et des proches de Bouchibi, mais l’opération avorte. La relation incestueuse entre François Thierry et son indic coûtera finalement sa place au grand flic après la saisie, en octobre 2015 à Paris, de sept tonnes de cannabis par les Douanes. « Il se dit que les 7 t appartenaient à Bouchibi », souligne d’ailleurs un bon connaisseur du marché des stupéfiants. La provenance obscure de la drogue, entrée en France avec l’aval des stups, marque la fin de l’opération visant à faire tomber le réseau de « Mouf ». François Thierry est discrédité, Hambli interpellé. Dans l’histoire, Moufide Bouchibi a simplement perdu 7 t de cannabis. Presque une broutille : son trafic avait bien survécu à la saisie par les autorités espagnoles, en juillet 2015, de 48 t de cannabis dans le port de Cadix, selon l’Obs qui lui a consacré un long portrait.

    «Son réseau est tentaculaire»

    Depuis ce rocambolesque épisode, l’ampleur prise par Moufid Bouchibi est devenue plus grande encore. Proche de producteurs de cannabis marocains, il disposerait d’une flotte importante de bateaux destinés à transporter la drogue et serait aussi en lien avec des narcos sud-américain spécialisés dans le trafic de cocaïne. « Son réseau est tentaculaire », assure une source proche des investigations. Avant son extradition, attendue impatiemment par les policiers français, les enquêteurs vont tenter d’évaluer et de retracer son immense patrimoine. Le petit dealer de l’Essonne serait notamment propriétaire de plusieurs villas au Maroc ou en Algérie…

    Longtemps eldorado des trafiquants français, qui y trouvent un climat agréable et peuvent étaler leur richesse sans éveiller les soupçons, Dubaï a renforcé ces derniers mois sa coopération avec les autorités françaises. En quelques semaines plusieurs trafiquants de premier plan ont ainsi été interpellés aux Emirats. Le 18 février, c’est Hakim Berrebouh, alias « Marcassin » ou « La Baleine », âgé de 40 ans, qui est tombé aux mains des autorités dubaïotes. Reda Abakrim, dit Turbo, avait lui été interpellé fin décembre 2020 au Maroc après avoir fui Dubaï précipitamment.

    Le Parisien, 23 mars 2021

    Tags : France, Maroc, Dubaï, cannabis, haschich, Algérie, cocaïne, shit, Kif, Moufide Bouchibi, le roi du shit,

  • L’aéroport d’Orly teste la reconnaissance faciale à l’embarquement avec Transavia

    VU AILLEURS Repoussée d’un an à cause de la pandémie de Covid-19, l’expérimentation de la reconnaissance faciale à l’aéroport d’Orly vient d’être lancée sur les vols vers le Maroc avec la compagnie Transavia. Grâce à la captation de données biométriques, les voyageurs n’ont plus besoin de présenter leur titre de transport, ce qui fluidifie l’embarquement. D’ici deux mois, les voyageurs partant vers les DOM-TOM devraient être inclus dans le test.

    L’aéroport d’Orly teste depuis quelques jours la reconnaissance faciale pour fluidifier l’embarquement des voyageurs, d’après Le Parisien. L’expérimentation devait débuter il y a un an mais a été retardée par la pandémie de Covid-19, qui a cloué les avions au sol.

    PLUS BESOIN DE PRÉSENTER SON BILLET
    La technologie a été fournie par la société française Idemia, spécialisée dans les dispositifs biométriques. Au moment de déposer son bagage, une caméra va filmer et capturer le visage du passager. Le logiciel va établir un gabarit er comparer ses traits avec les données inscrites sur le passeport.

    Ainsi, à l’embarquement, il suffira au voyageur de scanner son visage sur une borne dédiée pour accéder à l’avion. En d’autres termes, plus besoin de présenter ses billets. Ce qui constitue un gain de temps considérable, d’après Paris Aéroport (anciennement ADP).

    LES VOLS À DESTINATION DU MAROC
    Actuellement, seuls les vols à destination du Maroc avec la compagnie Transavia, filiale du groupe Air France-KLM, sont concernés par ce test. N’étant pas encore complets, ces vols seraient un bon terrain d’expérimentation. Mais un déploiement à une plus large échelle est déjà envisagé : d’ici deux mois, seront inclus des vols de plus de 200 passagers d’Air Caraïbes vers les DOM-TOM.

    En application du Règlement général sur la protection des données (RGPD), les voyageurs ne sont pas forcés d’utiliser ce dispositif. D’ailleurs, certains auraient refusé craignant pour la protection de leurs données biométriques. Sur ce sujet, ADP affirme que « les données sont supprimées automatiquement dès que l’avion décolle ».

    UNE EXPÉRIMENTATION SIMILAIRE À LYON
    Orly n’est pas le premier aéroport à tester la reconnaissance faciale. En octobre 2020, l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry a lancé « Mona », une solution pour fluidifier le parcours passager du domicile jusqu’à l’avion. Sont concernés les passagers des compagnies Transavia sur les vols vers Porti et TAP Air Portugal vers Lisbonne. C’est Idemia qui, encore une fois, supervise l’aspect technologique de la solution qui s’articule autour d’un système de reconnaissance faciale et d’une solution de marketing relationnel.

    Ces dispositifs restent encore au stade expérimental et leur généralisation semble compromise tant que la France ne se dotera pas d’un cadre autorisant par principe la reconnaissance faciale.

    L’Usine Digitale, 23 mars 2021

    Tags : Maroc, aéroport d’Orly, reconnaissance faciale, vols, voyages, sécurité,

  • L’entreprise française qui gérait le “Métro d’Alger” attaquée pour tromperie

    L’entreprise française RATP – qui gérait le Métro d’Alger dont le contrat ne lui a pas été renouvelé- est attaquée en justice pour «tromperie aggravée» et «blessures involontaires».

    Face à «des risques sanitaires considérables» pour les «usagers des transports en commun» franciliens, l’association Respire a porté plainte, lundi 22 mars, contre la RATP pour «tromperie aggravée» et «blessures involontaires», mettant en cause les niveaux de pollution de l’air dans le métro parisien, déjà montrés du doigt par cette association. Selon cette plainte, déposée devant le tribunal judiciaire de Paris, il existe «un niveau critique de la pollution de l’air dans les enceintes ferroviaires souterraines de la RATP», a rapporté mardi le journal français Le Point.

    Pour soutenir cette affirmation, l’association se base sur deux rapports, qu’elle a elle-même réalisés en 2019 et en 2021, dont il ressort que l’air dans le métro et le RER parisien est «nettement plus pollué en particules fines» qu’à l’extérieur. Respire affirmait en janvier que les données de la RATP ne reflétaient pas les niveaux réels de pollution dans le métro, ce qu’a contesté l’opérateur public.

    La RATP rappelle qu’elle effectue «des mesures en continu»

    «L’ensemble des usagers des transports en commun sont exposés à des risques sanitaires considérables. Cependant, la RATP s’abstient délibérément d’alerter les usagers de son réseau sur les risques qu’ils encourent», avance l’association dans un communiqué. «C’est la raison pour laquelle l’association Respire a pris la décision de déposer la présente plainte, compte tenu de la gravité de ces faits constituant sans nul doute les délits de tromperie aggravée et de blessures involontaires.»

    «Nous espérons par cette action va les faire réagir – enfin – pour protéger la santé des millions d’usagers quotidiens du métro», a fait valoir le directeur de Respire, Olivier Blond, auprès de l’Agence France-Presse. Respire rappelle dans sa plainte que, selon des études scientifiques, «la pollution de l’air entraîne entre 48 000 et 100 000 décès chaque année».

    Contactée par l’Agence France-Presse, la RATP a rappelé que la qualité de l’air était pour elle «une priorité» depuis «plus de vingt ans». L’opérateur français de transports publics procède notamment depuis 1997 à «des mesures en continu» sur «trois sites représentatifs» disponibles en ligne.

    Echourouk online, 23 mars 2021

    Tags : Algérie, Métro, RATP,

  • Le « tourisme sexuel » israélien est le fruit de la normalisation avec les EAU

    Le « tourisme sexuel » israélien est le fruit de la normalisation avec les EAU

    Dr Adnan Abu Amer

    Il est difficile de croire les témoignages de touristes israéliens revenant des EAU, dans lesquels ils décrivent Dubaï comme le Las Vegas du Moyen-Orient. Ceci est particulièrement vrai en ce qui concerne la propagation de la prostitution et du commerce du sexe qui ne sied pas à un pays arabo-musulman.

    Des rapports en provenance d’Israël suggèrent que 8 000 Israéliens se sont rendus à Dubaï pour célébrer le Nouvel An. Ils ont apparemment emporté du haschisch et de la marijuana dans les Émirats arabes unis, en dépit de la législation stricte de ce pays en matière de drogues, qui prévoit jusqu’à 20 ans d’emprisonnement et parfois l’exécution pour les trafiquants de drogues reconnus coupables.

    Un Israélien qui a admis avoir introduit clandestinement de la drogue à Dubaï a déclaré à la chaîne israélienne Channel 12 qu’il ne craignait pas d’être arrêté. « Tout ce que nous avons fait, c’est passer en contrebande du haschisch et de la marijuana pour fêter [le réveillon du Nouvel An] et se défoncer », a-t-il expliqué. « Ce n’est pas de la cocaïne, ce sont des drogues légères. Je ne pense pas que nous aurons des problèmes. Une condamnation à mort pour quelques centaines de grammes dans nos valises ? Nous ne fumons que dans notre chambre d’hôtel ».

    Selon un résident israélien à Dubaï, le nombre croissant de compatriotes israéliens qui visitent les EAU en général, et Dubaï en particulier, leur a fait croire qu’ils sont chez eux et peuvent faire ce qu’ils veulent. « La plupart des touristes israéliens à Dubaï ne portent pas de masques, ne gardent pas de distance sociale et risquent de recevoir des amendes très élevées. » Environ 50 000 Israéliens ont visité les EAU depuis la signature de l’accord de normalisation en septembre.

    Fait nouveau, les publicités et affiches touristiques sur Dubaï cachent une sombre réalité, représentée par des gangs d’hommes israéliens qui partent vers la nouvelle destination de vacances avec la prostitution en tête. Ils se remplissent les poches de milliers de dollars et passent leur temps aux Émirats sans état d’âme, passant d’une femme à l’autre.

    Il est devenu évident que n’importe quel touriste israélien à Dubaï peut se rendre dans une chambre d’hôtel pour assister à une fête, payer 1 000 dollars et sauter dans la piscine de l’iniquité. Tout cela se passe au grand jour, tandis que les autorités émiraties ferment les yeux sur les touristes qui passent une semaine à Dubaï à des fins sexuelles.

    Un autre individu impliqué dans ce commerce sordide à Dubaï a déclaré qu’il s’est rendu six fois à Bucarest, mais qu’il croit maintenant avec certitude que Dubaï est devenu le plus grand bordel du monde avec ses grands et luxueux hôtels de plage. Il a souligné qu’en début de soirée, des dizaines de femmes sont assises sur les chaises colorées à l’extérieur des restaurants et des bars des complexes.

    Les données disponibles auprès des touristes israéliens revenant des EAU indiquent qu’ils doivent payer entre 1800 et 2000 dirhams (600 dollars). Ils ont découvert un nouveau « marché de la viande » et opèrent sans entrave dans les Émirats, comme s’ils se promenaient à Bucarest, Burgas ou Bangkok.

    Un journaliste israélien qui a rencontré des jeunes hommes en partance pour Dubaï a révélé que ses conversations comprenaient des déclarations sexuelles honteuses, difficiles à avaler, mais qui reflètent ce qui se passe aujourd’hui dans les Émirats. Ils peuvent s’asseoir et manger à côté d’une piscine tout en regardant des scènes frénétiques d’activité sexuelle.

    « Cela implique un mélange d’alcool, de filles et de parties de jambes en l’air, et ils choisissent ce qu’ils veulent sur un iPad ou un téléphone portable », explique un Israélien. « Tout est ouvert, comme un menu avec des garnitures de pizza. Il existe également des cartes proposant des services de prostitution en voiture à Dubaï, notamment avec des filles d’origine est-européenne qui sont des travailleuses du sexe à Dubaï. Ces services coûtent 1 000 dirhams, soit environ 300 dollars. »

    Les Israéliens vont dans les boîtes de nuit de Dubaï, ajoute-t-il, et il y a des prostituées qui traînent avec tout le monde. « Elles ressemblent à des mannequins, à des filles d’Instagram en maillot de bain. Ils se retrouvent tous dans le hall d’un hôtel rempli de 100 à 150 filles qui travaillent sur le ‘marché de la viande’ à Dubaï, comme aux États-Unis. Chacune dépense 50 000 NIS, soit environ 15 000 $, pendant la semaine. C’est beaucoup d’argent. Chaque jour, j’emmène 5 filles avec moi dans le penthouse de l’hôtel ».

    Les touristes sexuels israéliens ont révélé que les hôtels de Dubaï accueillent des prostituées du monde entier, notamment du Brésil, de Russie, du Pérou et de Bolivie, et qu’elles coûtent plus de 700 dollars par nuit. « C’est un voyage coûteux et seuls les Israéliens qui ont de l’argent vont à Dubaï. Un voyage d’un week-end à Dubaï coûte 30 000 dollars. Tout est cher. L’entrée en club est de 1 000 NIS par personne, puis vous achetez les bouteilles, puis vous mangez, puis une fille vient à vous, et la nuit finit par coûter 5 000 à 6 000 dollars. »

    Il est difficile de croire que Dubaï est témoin des pires excès de l’industrie du sexe, mais c’est vrai. Les Israéliens vont à Dubaï comme ils iraient à Bucarest ou en Thaïlande, sauf qu’à Dubaï, le prix est beaucoup plus élevé et on trouve des prostituées partout. Selon un échantillon aléatoire de touristes sexuels israéliens, Dubaï est désormais une destination de choix pour eux, la ville numéro un pour le sexe, et il est plus facile pour eux de se rendre à Dubaï qu’en Roumanie, même si c’est plus cher.

    Ce qui se passe à Dubaï est une extension de l’industrie du sexe israélienne, avec des applications de prostitution qui annoncent des femmes opérant à Dubaï. Les Émirats arabes unis sont devenus la ville du péché du Golfe.

    Middle Esat Monitor, 5 jan 2021

    Tags : Israël, Maroc, Emirats Arabes Unis, EAU, Soudan, Jordan,

  • Paul Gauguin : Le sexe et la pédophilie dans les colonies

    L’historien Pascal Blanchard revient sur la vie de Paul Gauguin.

    Pascal Blanchard, Paul Gauguin, polémique sous les tropiques.
    Est-ce que la pédophilie n’aurait pas de sens quand ça se passe dans les colonies?


    « On va poser une question simple et un peu brutale. Vous n’imaginez pas le rapport avec Vincent Cassel et l’affiche du film Gauguin.

    Sa petite amie dans le film semble avoir un âge assez élevé, 18 ans, 19 ans. Dans la réalité, elle avait 13 ans. Il se vantait dans ses courriers à ses amis, il expliquait même qu’il avait d’autres amies pendant la semaine qu’il prostituait également : elles avaient 14, 15, 16 ans, voire un peu moins. Il se vantait aussu que ce n’était pas cher à tahiti, que c’était même trèes agréable car elles faisaient tout pour pas beaucoup d’argent. Ce qu’oublie de dire le film, c’est qu’il était atteint de maladies vénériennes et qu’il a largement essaimé ses maladies là-bas.

    Donc, il a l’air d’être un ange qui découvre un paradis, mais ce paradis était aussi un enfer. Et le film n’en parle jamais.

    La tribune dans Jeune Afrique est très bonne car elle parle d’un sujet dont peronne ne parle : les colonies et le sexe. Que là-bas, tout était autorisé. Tout ce qui était interdit ici, était possible là-bas. Toutes les violences, tous les soi-disant plaisirs, toute la prostitution, toutes les libertés étaient autorisés parce que c’était les colonies. Et encore maintenant.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=wtlsrJLZrGU&w=560&h=315]

    Essayez d’imaginer deux minutes si on faisait un film sur un maori qui débarque en Bretagne, qui couche avec une fille de 13 ans, mais parce qu’il est artiste, son film serait emblématique. On serait tous choqués! Cela nous oblige à penser autrement le monde et à comprendre pourquoi le tourisme sexuel continue à fonctionner dans certains pays ».

    Source : Emission 28 minutes, 30 septembre 2017

    Tags : Pédophilie, pédocriminalité, colonies françaises, France, sexe, abus, viols,


  • Madagascar: Une boisson miracle pour lutter contre le corona

    Alors que la course à l’obtention des doses des vaccins contre le Covid-19 bat son plein entre la plupart des pays du monde, Madagascar se distingue par sa volonté d’en être tenu à l’écart.

    Plutôt que la vaccination, le président du pays Andry Rajoelina a redit samedi soir préférer son remède à base de plantes pour lutter contre la pandémie de coronavirus dans l’île de l’Océan Indien.

    « Personnellement je ne suis pas encore vacciné et je n’ai pas l’intention de me vacciner », a-t-il déclaré lors d’une adresse télévisée. C’est le Covid Organics, connu sous l’abréviation CVO, cette tisane « miracle » à base d’artemisia qui est désormais également produite sous forme de gélule, « qui va me protéger et protéger ma famille », a-t-il affirmé.

    Le président n’est « pas contre le vaccin »

    Andry Rajoelina a cependant assuré ne pas être absolument opposé à la vaccination : « Moi et l’Etat malgache ne sommes pas contre le vaccin ». Madagascar se trouve dans « une phase d’observation du vaccin, mais il y a trop d’effets secondaires » pour l’instant, a-t-il estimé, sans détailler lesquels.

    Amnesty International a critiqué cette position dans la journée en dénonçant une atteinte aux droits des Malgaches de bénéficier des meilleurs soins possibles. Pour l’ONG, « aucun élément ne permet de penser » que le CVO « est efficace dans la prévention des infections au Covid-19 ».

    Echourouk Online, 21 mars 2021

    Tags : Madagascar, Covid 19, coronavirus, Covid Organics,

  • Nouveau variant détecté en Belgique!

    Après les variants du coronavirus anglais, brésilien et sud-africain déjà connus en Europe, ainsi que le variant breton récemment découvert en France, la Belgique annonce à son tour avoir détecté une nouvelle mutation. Les chercheurs supposent qu’elle vient d’Afrique subsaharienne.

    Les chercheurs de l’université ULiège ont séquencé une nouvelle mutation du coronavirus dénommée «B.1.214», rapporte Le Soir.

    Elle représente 4% des infections en Belgique, soit environ autant que les variants sud-africain et brésilien.

    Ce nouveau variant viendrait très probablement d’Afrique subsaharienne, indique Vincent Bours, professeur en génétique humaine et responsable du laboratoire d’analyse et de séquençage du virus du Sars-Cov-2 de l’université ULiège.

    «On est pratiquement certain que ce n’est pas une souche belge. L’arbre phylogénétique doit encore se compléter mais il pourrait venir d’Afrique subsaharienne et aurait été implanté chez nous par les voyages», ajoute-t-il.

    Le chercheur note que sa présence «augmente progressivement en Belgique», notamment à Bruxelles, dans les provinces du Brabant flamand, dans le centre du pays, et du Hainaut à l’ouest.

    Pour l’instant le «B.1.214» n’est pas classé dans les variants préoccupants, mais suscite l’intérêt des scientifiques en raison d’une «mutation quasiment jamais observée jusqu’ici», explique M.Bours.

    Les chercheurs n’ont pas encore déterminé s’il est plus contagieux que la souche initiale.

    «Pour l’instant, les virus d’une centaine de patients atteints de ce variant ont été séquencés, il en faudra encore beaucoup plus pour connaître ses effets», indique le scientifique.

    Une situation préoccupante

    Depuis une semaine la Belgique enregistre une flambée des nouvelles contaminations. Entre le 12 et le 18 mars, 3.867 cas ont été détectés, selon les chiffres de l’Institut de santé Sciensano, soit une augmentation de 42% par rapport à la semaine précédente.

    Le nombre d’admissions à l’hôpital est en hausse de 22% en comparaison avec la semaine précédente, avec une moyenne de 197 chaque jour entre le 15 et le 21 mars.

    Echourouk, 22 mars 2021

    Tags : Belgique, coronavirus, nouveau variant, covid 19, pandémie,

  • Dubaï, capitale du tourisme…sexuel

    Dubaï. Il suffit d’évoquer ce nom pour songer directement au shopping de luxe, à son architecture ultramoderne et sa vie nocturne animée.

    La Burj Khalifa, tour de 830 mètres de haut, domine le paysage urbain parsemé de gratte-ciel. À son pied, la fontaine de Dubaï présente des jets et des lumières synchronisées avec de la musique.

    Dans une ville où même les forces de police patrouillent en Lamborghini, il n’est pas rare de croiser les voitures les plus rutilantes jamais conçue jusque là. Le tout a offert à Dubaï, un cachet particulier. La normalisation des Emirats arabes unis de ses relations avec l’entité sioniste également.

    En effet, Dubaï, est contrairement à l’image paisible qu’elle offre à ses visiteurs, une capitale d’un autre genre : Le tourisme sexuel. Les Emirats arabes Unis, surclassent ainsi le Royaume du Maroc, où, selon les associations et les ONG sur place, le tourisme sexuel se serait considérablement développé dans le royaume chérifien ces dernières années.

    « L’émirat de Dubaï est devenu, avec des dizaines de milliers de prostituées, la principale destination de tourisme sexuel dans le Golfe », écrit à cet effet le journal français, le Monde dans sa livraison de ce 21 mars.

    Il a, dans le même contexte, relevé que le traité de paix signé entre Israël et les Emirats arabes unis, en septembre dernier, s’est très vite accompagné de l’ouverture de liaisons aériennes directes entre les deux pays.

    Plus de cent mille touristes israéliens ont d’ores et déjà visité Dubaï, où l’hospitalité démonstrative à leur égard contraste avec la « paix froide » réservée jusque-là aux visiteurs israéliens en Jordanie et en Egypte. Mais la presse israélienne a aussi consacré plusieurs reportages à scandale à des formes de tourisme sexuel.

    Le quotidien « Yedioth Aharonoth » a ainsi décrit de véritables catalogues de prostituées, avec les transactions qui peuvent en découler autour de la piscine d’un grand hôtel.

    Le site en ligne « Mako » s’est pour sa part intéressé à la reconversion de mafieux israéliens dans des « agences d’escorte » à Dubaï, tout en reproduisant, en captures d’écran, des échanges relevant du proxénétisme.

    Le quotidien « Haaretz » a même publié une tribune intitulée « Visiter Dubaï équivaut à se tenir au bord d’un viol collectif ».

    Les défenseurs de la normalisation israélo-émiratie ont protesté contre de telles outrances et relativisé l’importance des témoignages rapportés, sans représentativité à leurs yeux.

    Le pari de Dubaï sur son insertion spectaculaire dans la mondialisation a été particulièrement réussi, même après la crise financière de 2008 qui a contraint l’émirat à développer ses activités de service, au premier rang desquels le tourisme », lit-on en effet sur les colonnes du tabloïd.

    Aussi, à Dubaï, la consommation d’alcool est autorisée dans les hôtels, les bars, les restaurants et les night-clubs disposant d’une licence spécifique, même si elle reste interdite dans l’espace public.

    C’est généralement dans de tels lieux que des travailleuses sexuelles racolent le client potentiel, s’accordant avec lui sur le montant, la durée et la nature de la prestation. Il est ainsi possible de s’attacher le service d’une escort-girl durant tout ou partie de son séjour dans l’émirat.

    En chiffres, Le Monde fait état de quelque 45 000 prostituées actives à Dubaï, où le tourisme sexuel est, de manière générale, appelé à se développer encore à Dubaï.

    Cela fait plusieurs années que le rapport annuel du Département d’Etat américain sur les trafics d’êtres humains considère, malgré des remarques encourageantes, que « le gouvernement des Emirats arabes unis ne respecte pas pleinement les standards minimaux pour l’élimination des trafics ».

    La pandémie de coronavirus ne devrait pas affecter cette réalité, bien au contraire. En effet, la campagne menée de manière volontariste aux Emirats a déjà permis de vacciner plus d’un tiers de la population contre le Covid-19.

    Un argument supplémentaire pour les sites spécialisés qui vantent sur Internet les « sales petits secrets » de Dubaï et les charmes des « vacances sexuelles » dans cet émirat…

    La Patrie News, 21 mars 2021

    Tags : Dubaï, Maroc, Prostitution, tourisme sexuel,

  • La Belgique commémore les attentats de Bruxelles de 2016

    Cinq ans jour pour jour après les attentats de Bruxelles, un hommage national a été rendu aux victimes. Le roi des Belges Philippe et la reine Mathilde ont d’abord assisté à une cérémonie à l’aéroport de Zaventem, étaient également présents le Premier ministre Alexander De Croo et une poignée de familles de victimes. C’est là qu’une première attaque suicide avait fait seize morts et des dizaines de blessés le 22 mars 2016.

    Un second hommage s’est ensuite déroulé à la station de métro Maelbeek, où une heure plus tard, une autre explosion avait également fait seize morts. Ces attentats perpétrés par trois kamikazes avaient été revendiquées par l’organisation Etat islamique. Outre les 32 morts, plus de 340 personnes ont été blessées.

    « Une multitude d’existences furent bouleversées à jamais », a relevé le Premier ministre Alexander De Croo lors d’une troisième cérémonie, entrecoupée de musique, poésie et dépôts de fleurs, dans le quartier européen.

    Ces attaques sont les pires qu’ait connu la Belgique depuis la Seconde guerre mondiale. Si le pays est uni dans le recueillement, ces hommages interviennent aussi sur fond de critiques en raison des lenteurs de l’administration et des assurances pour prendre en charge les préjudices des attaques.

    Euronews, 22 mars 2021

    Tags : Belgique, Bruxelles, terrorisme,