Catégorie : Monde

  • Le Maroc : point commun entre les attentats djihadistes de ces 2 dernières années en Europe

    On pourrait même dire de ces 15 dernières années !

    Les attentats de Madrid de mars 2004, les plus meurtriers en Europe avec près de 200 morts et 2000 blessés, sont essentiellement le fait de djihadistes marocains.

    Même chose pour Mohammed Bouyari, le meurtrier, en 2004, du cinéaste néerlandais Théo Van Gogh, lui aussi marocain d’origine. 7 des 9 terroristes des attentats de Paris, en novembre 2015, sont aussi d’origine marocaine dont les frères Abdelslam.

    Tout comme Abdelhamid Abaaoud, considéré comme le cerveau de ces opérations. C’est aussi le cas de ceux qui intégrait la cellule des attentats de Bruxelles, 32 victimes, dont le Marocain Najim Laachraoui était le leader.

    Enfin, la totalité de la cellule de Ripoll, des frères Oukabir au terroriste des Ramblas, Younes Abouyaaqoub, en passant par l’imam : tous sont, soit nés au Maroc, soit d’origine marocaine. Je dirais même Rifains plus que Marocains.

    Le Rif, c’est-à-dire cette région berbère du Nord du Maroc…

    Exactement, entre les villes de Tanger, Nador, Tétouan. Il y a une logique évidente à cette singularité rifaine : l’immigration. La région est une des plus pauvres du Maroc et sa jeunesse s’est très tôt exilée en Europe :

    On les retrouve, ces Rifains, des Pays-Bas à la Belgique en passant par la France et donc l’Espagne. Une sorte d’axe rifain où l’Espagne joue un rôle singulier puisqu’elle est l’ancienne puissance coloniale et y possède encore les villes garnison de Ceuta et Melilla.

    Mais au-delà des chiffres, il y aussi une culture rifaine de résistance à l’autorité très ancrée : c’est du Rif, avec le célèbre d’Abdelkrim, que sont parties les révoltes les plus dures contre la présence coloniale dans les années 20.

    Et encore aujourd’hui, ces derniers mois, le Rif marocain est l’endroit de manifestations très dures et donc très réprimées, contre le pouvoir marocain. Le Rif, c’est aussi le lieu de tous les trafics, de haschisch notamment. Bref une région rebelle et irrédentiste.

    Mais de la rébellion aux djihadisme… il y a tout de même un monde…

    Vous avez raison. Pour y arriver, il faut revenir un peu en arrière : le Maghzen, le pouvoir marocain autour du monarque, s’est toujours méfié des Rifains, les abandonnant à leur sort. Le vide a été vite comblé, entre autres, par les islamistes.

    Le Maroc les a longtemps toléré. Jusqu’en 2003 et une vague d’attentat à Casablanca. Depuis, la répression est féroce. C’est-à-dire qu’en plus d’être très implantés, les islamistes rifains ont acquis une aura de martyrs.

    Et ceux qui ont pu échapper aux services de renseignements marocains ont essaimé en Europe. Un seul chiffre résume cette importance des réseaux djihadistes marocains et rifains : 1 600 combattants.

    On estime à 1 600 le nombre de djihadistes marocains en Syrie ou en Irak. Un petit millier serait sur le retour. Ils sont évidemment dangereux, surtout lorsqu’ils entrent en contact avec une jeunesse d’origine rifaine née en Europe.

    La cellule de Ripoll est pile sur ce modèle-là…

    Exactement : l’imam de Ripoll, Abdelbaki Es-Satty, a connu un des terroristes rifain des attentats de Madrid en prison, alors qu’il était lui-même condamné pour trafic de drogues. Il a voyagé en Belgique, à Vivoorde, à la recherche d’une mosquée à diriger au sein de la communauté marocaine.

    Et il a surtout endoctriné en une année, selon un modèle clanique ou familial très efficace, ces ados de Ripoll, souvent nés en Catalogne ou ayant toujours vécu là. Des 2èmes générations déracinés. Ce qui d’ailleurs rejoint les thèses d’Olivier Roy.

    Bref : une même origine géographique, le Rif marocain, une même culture de la résistance vis-à-vis des autorités et aussi une même dérive djihadiste et mortifère.

    France Inter

    https://www.franceinter.fr/emissions/geopolitique/geopolitique-22-aout-2017
  • Italie : Marocain de 27 ans dénoncé pour trafic de cocaïne

    Carrara. La police dénonce un citoyen marocain pour trafic de cocaïne et résistance à un agent public

    La police d’État du Commissariat de Carrare, dans le cadre d’une stratégie globale de lutte contre le trafic de drogue, a dénoncé un citoyen du Royaume du Maroc âgé de 27 ans pour avoir trafiqué et résisté à un agent public. En particulier, le dimanche 4 septembre, les agents de la police d’État ont remarqué un homme à bord d’une bicyclette se conduisant de manière suspecte dans le quartier d’Avenza, le sujet a donc reçu l’ordre de s’arrêter pour être soumis à un contrôle. A la vue des agents, cependant, le citoyen non-européen s’est enfui, s’engageant dans le mauvais sens sur des routes même à fort trafic, constituant un réel danger pour la sécurité des personnes affectées par la circulation routière.

    Au bout d’un moment, l’état-major de la brigade volante du Commissariat a réussi à retrouver le sujet et après l’avoir soumis à une fouille personnelle, ils ont décidé d’aller vérifier son domicile. A l’intérieur d’une cave appartenant au domicile du sujet, un véritable kit pour la vente a été retrouvé: une dose de cocaïne enveloppée dans un emballage cellophane, divers autres bouts de matériel pour le conditionnement du médicament totalement compatible, pour la couleur et la forme, à celle utilisée pour la cocaïne liée à la saisie et enfin un slingbar de précision allumé et fonctionnel, utilisé pour diviser les doses pour être ensuite destinées à la vente au détail. Pour ces raisons, le pousseur a été déféré en état de liberté à l’A.G. tant pour la possession de stupéfiants à des fins évidentes de trafic que pour la résistance à un agent public lors du contrôle de police.

    Source : Il Metropolitano, 5 oct 2020

    Tags : Italie, Maroc, trafic, cocaïne, drogue, cannabis, haschich, marocain, 

  • La Françafrique vue par Wikileaks

    France, Afrique, Françafrique, Wikileaks, Etats-Unis,

    WIKILEAKS : UNE CERTAINE IDÉE DE LA FRANCE ET DE SA POLITIQUE ÉTRANGÈRE

    Si 2% seulement des câbles Wikileaks ont été rendus publics, ils ont déjà permis de brosser un bout de l’histoire contemporaine de la France vue par la diplomatie américaine.

    Ces dernières semaines, la publi­cation des câbles diplomatiques par Wikileaks s’est focalisée sur la Tunisie, l’Egypte et la Lybie, mettant en lumière les connivences de certaines chancelleries avec les régimes en place, notamment de la France avec celui de Ben Ali. Il ressort de ces télégrammes que les États-Unis sont à la fois admiratifs des dispositifs répressifs et inquiets du racisme français.

    Ils font état de la visite de différentes personnalités politiques françaises à l’ambassade des Etats-Unis à Paris ou sur le sol américain. Si certains n’y passent que pour livrer leurs opinions, d’autres, comme Alain Madelin s’y rendent pour demander un soutien à leur carrière [1]. D’autres encore pour assurer les diplomates américains de leur proximité idéologique : Brice Hortefeux ou Nicolas Sarkozy qui, en 2005, promet de faire en France « ce que Reagan a fait aux Etats-Unis ou Thatcher au Royaume-Uni » mais aussi Dominique Strauss-Khan ou Michel Rocard, qui propose la création d’un think tank franco-américain.



    Rwanda : le juge Bruguière en service commandé

    Parmi les visiteurs de l’ambassade américaine, on trouve aussi le juge anti-terroriste Jean-Louis Bruguière. Il y fournit les détails de plusieurs affaires en cours, racontant notamment comment il s’est coordonné avec l’exécutif français pour délivrer les mandats d’arrêt contre plusieurs personnalités rwandaises [2].

    Un responsable français affirme plus directement que le dossier Bruguière était une réponse de la France à l’enquête rwandaise sur les responsabilités fran­çaises dans le génocide de 1994. Bruguière n’aurait pas caché sa volonté d’isoler le gouvernement Kagamé lors de sa visite. Une volonté qu’on s’attendrait à retrouver chez un politicien plutôt que chez un juge, dont l’indépendance n’est manifestement pas la plus grande qualité…

    En mars 2007, un diplomate américain analyse les orientations en matière de politique étrangère des candidats Royal et Sarkozy et se félicite de leur volonté affichée de rompre avec la gestion interpersonnelle des affaires africaines de Chirac et de « réduire l’empreinte militaire » de la France en Afrique, ce qui, cependant, « ne signifie pas un retrait », puisqu’elle « voudra continuer à exercer son influence au maximum » [3].



    Dans plusieurs télégrammes ultérieurs, les diplomates décortiquent la réalité de cette promesse de rupture avec la Françafrique. Le terme est d’ailleurs explicitement employé dans plusieurs notes, pas comme dénonciation militante, mais comme grille d’analyse géopolitique par la diplomatie américaine.

    La Françafrique comme grille de lecture en Afrique

    En 2008, trois longues notes [4] brossent la définition d’une Françafrique quel­que peu édulcorée (les crimes de la Françafrique ne sont abordés que par le biais de quelques affaires arrivées en justice, comme l’assassinat du juge Borrel), qui connaîtrait un réel tournant avec l’arrivée de Sarkozy. Néanmoins, la politique africaine de la France continue d’être dictée par la cellule africaine de l’Elysée. L’un de ses membres, Romain Serman, reconnaît que les accords de défense encore en vigueur avec huit pays africains sont absurdes, donnant à la France « un accès monopolistique aux ressources naturelles ». Les diplomates américains semblent alors croire à la rup­ture annoncée par Sarkozy, qui n’aurait connu que « quelques accidents de parcours, comme l’éviction de Bockel impliquant le Gabon », mais qui pêcherait plus par manque de réussite que de volonté.

    La dernière note, concernant la présence militaire française en Afrique, conclut en excusant la non-rupture pour cause de difficulté de la tâche. Un fonctionnaire du ministère de la Défense français décrit, sans honte, la relation franco-africaine comme une relation « parent-enfant », dont l’enfant, maintenant « adulte, est capable et mérite plus d’autonomie, ayant cependant toujours besoin d’aide et d’orientation ».



    En 2009, lors d’un entretien, portant longuement sur la Françafrique [5], Stephan Gompertz, du ministère des Affaires étrangères, reconnaissait l’influence de Robert Bourgi, « opérant dans l’ombre ».

    Les diplomates américains concluaient que la France use d’un panel large de politiques en Afrique, « allant d’une approche idéale exprimée par Sarkozy » à ses débuts, « à des approches plus opaques mais probablement plus judicieuses, conformes au vieux modèle de la Françafrique. Les circonstances et la nature imprévisible, voire violente, des évènements en Afrique peuvent parfois inciter ou forcer les Français à agir moins idéalement qu’ils le voudraient – un comportement connu de tous les gouvernements de la planète – quand les décisions doivent conforter les intérêts nationaux par les méthodes les plus efficaces, même quand les méthodes les plus efficaces ne sont pas forcément les plus jolies ».

    La plus grande puissance impérialiste du monde ne peut que comprendre, évidemment…

    Les coulisses diplomatiques de la Françafrique

    Si la plupart des câbles ne contiennent que peu d’informations nouvelles, ils livrent parfois un aperçu du jeu diplomatique de la France pour influencer l’avenir des pays africains. Ainsi, en 2006, une proposition de résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU présentée par Chirac sur la Côte d’Ivoire inquiète les Anglais et les Américains [6]. Ils y voient une dérive qui pourrait aller « au-delà des lois et jurisprudences internationales » en se «substituant à la constitution d’un pays souverain».



    Ne souhaitant pas s’opposer à la France, les Anglais sont néanmoins surpris que les Français aient réussi à obtenir le soutien du Ghana et du Congo. Pour ce dernier, ce soutien n’a pourtant rien de surprenant quand on sait à quel point Denis Sassou Nguesso doit à la France sa longévité au pouvoir.

    En 2009, une note sur la perspective des élections en Côte d’Ivoire analyse les accords de « Ouaga IV » comme « essentiellement un accord entre Blaise Compaoré et Laurent Gbagbo sur le contrôle du nord » du pays.

    Les Américains considèrent alors que les « FAFN gardent, de facto, le contrôle de la région, en particulier en ce qui concerne les finances » et que « le désarmement et la réunification ne sont pas des processus séparés. Ils sont intimement liés ».

    Une grille de lecture qui semble avoir été oubliée de la communauté internationale aujourd’hui…

    En juin 2009, un autre télégramme (censuré à moitié) [7] rapporte que la France considère le président mauritanien Abdallahi renversé par les putschistes comme « un obstacle », à qui il faudrait forcer la main lors des négociations. Le rôle de Robert Bourgi y est à nouveau pointé du doigt, tant dans le rapprochement du putschiste Aziz avec les autorités françaises que dans le cas du Gabon ou de Madagascar. Pour Romain Serman, la Lettre du Continent sert régulièrement à Bourgi pour diffuser ses informations et que « tout ce qui [y] paraît avec un lien potentiel avec Bourgi doit être considéré avec précaution ».



    D’autres exemples de cet acabit se trouvent dans l’infime partie des câbles déjà publiés mais ils fournissent déjà un matériau riche.

    Le cablegate de Wikileaks nous parle avant tout de la diplomatie des Etats-Unis et la Françafrique n’est donc pas son objet principal. Néanmoins, les Américains s’y sont suffisamment intéressés pour qu’on puisse espérer que quelques affaires françafricaines récentes soient mises à jour.

    Notes:

    [1] 05PARIS6744 Alain Madelin Seeks U.s. Support For His Candidacy To Head The Oecd And His Project To Reform The Oecd

    [2] 07PARIS322, C/t Judge On France, Rwanda, Pakistan, And His Political Future, 07PARIS186, Rwanda : Effect Of Bruguiere Report On Usg, Status Of Mrs. Habyarimana , lire aussi France-Rwanda : l’enquête Bruguière était suivie de près à l’Elysée, Philippe Bernard, le Monde, 11 décembre 2010

    [3] 07PARIS921, French Foreign Policy Under Nicolas Sarkozy Or Segolene Royal

    [4] 08PARIS1501, France’s Changing Africa Policy : Part I (background And Outline Of The New Policy), 08PARIS1568, France’s Changing Africa Policy : Part Ii (french Implementation And African Reactions), 08PARIS1698, France’s Changing Africa Policy : Part Iii (military Presence And Other Structural Changes)

    [5] 09PARIS1534, « francafrique » — Mfa Disputes Reports On A Return To Business As Usual

    [6] 06LONDON7670, (c) Cote D’ivoire : Uk Shares U.s. Concerns But Does Not Want To Oppose France In Unsc

    [7] 09PARIS815, Mauritania : French See Abdallahi As Obstacle

    Source : Survie, 3 mai 2011

    Tags: Côte d’Ivoire, Rwanda, Mauritanie, Nicolas Sarkozy, Jean-Louis Bruguière, Wikileaks, Françafrique, Wikileaks, Afrique, Gabon, Tchad, Sénégal, RCA, RDC, Franc CFA, FCFA, colonisation, colonialisme, 

  • Raoult : ”La France est désormais touchée par un «variant» plus virulent du coronavirus”

    Interviewé par Cnews, le Professeur Raoult a expliqué que les nouveaux cas positifs du Covid-19 en France prouvaient la mutation du virus. Selon lui, ce «variant n’est pas aussi banal et bénin» que celui de juillet et août.

    Invité ce 6 octobre dans la matinale de Cnews, Didier Raoult a fait le point sur la situation du Covid-19 dans le pays. Selon le professeur, la France est désormais touchée par un «variant» du virus un peu plus virulent que le précédent.

    «Il existe des mini-épidémies avec plusieurs variants différents. On est à la fin de l’épidémie d’un variant qui est arrivé par bateau, on l’appelle le 1. Et on est en face de l’augmentation et de la prise de nouveaux cas, d’un variant qu’on appelle le variant 4. Et on a l’impression que ces variants n’ont pas la même sévérité», a déclaré le professeur.

    «Les éléments qu’on a nous laissent penser qu’il n’est pas aussi banal et bénin que ce que nous avons eu en juillet et août», a-t-il finalement conclu.

    «Une petite réaugmentation» des cas après la fermeture des restaurants

    Tout en constatant qu’avant la fermeture des restaurants «on était sur la pente d’une petite diminution et là, il y a une petite réaugmentation», Didier Raoult se garde pourtant de commenter les décisions du gouvernement qui sont, selon lui, «multifactoriels» et «complexes»:

    «Ces décisions sont influencées, parce que les gens qui décident regardent ce que font les voisins. On a peur d’être accusés d’avoir fait moins que le voisin qui aurait de meilleurs résultats. Pour l’instant, je pense que l’Europe de l’Ouest et les États-Unis font plutôt moins bien que les autres pays du monde […] peut-être parce que nos populations sont trop réactives ou trop émotives».

    La réouverture des bars et restaurants à Aix et Marseille

    Après la fermeture d’une semaine décidée par le gouvernement pour enrayer la propagation du Covid-19 à Aix-en-Provence et Marseille, les restaurateurs ont été autorisés à rouvrir leurs établissements le 5 octobre dans le strict respect de mesures sanitaires. Les bars peuvent rouvrir dès le 6 octobre avec consommation assise.

    L’annonce de la fermeture totale des bars et restaurants à Aix-en-Provence pour 15 jours, et qui a finalement duré une semaine, avait provoqué une levée de boucliers unanime des élus locaux et des professionnels qui avaient reproché au gouvernement d’avoir pris des décisions sans concertation.

    Echourouk ONline, 6 oct 2020

    Tags : France, Raoult, Coronavirus, covid 19, pandémie, virus, infection, variant, contagion, contamination, confienement, déconfinement, 

  • Le Soudan et l’Algérie, nouveaux alliés des Etats-Unis ?

    Washington veut passer par Khartoum pour convaincre les pays arabes de normaliser leurs relations avec Israël, et par Alger pour lutter contre le terrorisme sur le continent.

    L’Afrique revient dans le viseur des Etats-Unis. Alors que le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, est engagé dans une course contre la montre pour dénouer le contentieux de son pays avec le Soudan avant l’élection présidentielle aux Etats-Unis, le chef du Commandement militaire américain en Afrique (Africom), Stephen Townsend, s’est rendu mercredi 23 septembre en visite en Algérie.

    « Les Etats-Unis ont une occasion qui ne se présente qu’une fois d’assurer enfin une compensation aux victimes des attentats terroristes de 1998 menés par Al-Qaïda contre les ambassades des Etats-Unis au Kenya et en Tanzanie », a écrit Mike Pompeo dans une lettre à des sénateurs dont l’AFP a eu connaissance. « Nous avons aussi une fenêtre unique et étroite pour soutenir le gouvernement de transition dirigé par un civil au Soudan, qui s’est enfin débarrassé de la dictature islamiste », a-t-il ajouté.

    Au cœur de ce dossier, l’inscription du Soudan dans la liste noire américaine des Etats soutenant le terrorisme. Cette sanction, synonyme d’entrave aux investissements pour le pays, remonte à 1993. La crise s’est envenimée avec les attentats de 1998, qui avaient fait plus de 200 morts. Le Soudan d’Omar al-Bachir était alors devenu un paria pour avoir accueilli le chef d’Al-Qaïda, Oussama ben Laden.

    Ces dernières années, Washington a changé de ton lorsque l’ex-autocrate soudanais a commencé à coopérer dans la lutte antiterroriste et joué le jeu de la paix au Soudan du Sud. Les Etats-Unis ont renoué avec Khartoum, déjà sous l’ex-président démocrate Barack Obama, puis engagé un dialogue pour retirer le Soudan de leur liste noire. La révolution qui a balayé Omar al-Bachir, en 2019, n’a fait qu’accélérer le mouvement. Depuis, Mike Pompeo ne ménage pas son soutien au premier ministre de transition, Abdallah Hamdok.

    Mais les négociations achoppaient sur l’épineux dossier judiciaire de l’indemnisation des familles des victimes des attaques de 1998. Le secrétaire d’Etat pense désormais qu’une solution est en vue et en a fait « une de ses premières priorités », a dit à l’AFP une porte-parole de la diplomatie américaine. Son « plan » prévoit le versement par Khartoum, sur un compte bloqué, de fonds qui ne seront versés que sous conditions aux Etats-Unis pour indemniser les plaignants. Des médias américains ont cité le montant total de 335 millions de dollars (environ 287 millions d’euros).

    Parmi ces conditions, le retrait du Soudan de la liste noire antiterroriste et l’adoption d’un texte de loi proclamant la « paix légale » avec Khartoum, pour écarter le risque de nouvelles poursuites. Dans son courrier, Mike Pompeo fait pression sur le Congrès américain afin qu’il vote cette disposition. « Cette loi doit entrer en vigueur mi-octobre au plus tard afin de garantir le paiement des indemnisations aux victimes dès que le Soudan sera retiré de la liste des Etats soutenant le terrorisme », ce qui interviendra « très probablement » d’ici fin octobre, a-t-il expliqué. C’est-à-dire avant l’élection présidentielle américaine du 3 novembre. Au sein du gouvernement, on s’inquiète toutefois d’une résistance de quelques influents sénateurs démocrates.

    Pourquoi un tel empressement de la part d’un secrétaire d’Etat par ailleurs peu intéressé par l’Afrique ? C’est probablement au nom d’un autre dossier cher à l’administration Trump. Mike Pompeo s’est rendu fin août à Khartoum lors d’une tournée pour convaincre des pays arabes de normaliser leurs relations avec Israël. Le camp du président-candidat veut capitaliser sur les accords historiques conclus sous son égide par l’Etat hébreu avec les Emirats arabes unis et Bahreïn – un succès qui manquait à son bilan diplomatique, qui plus est favorable aux intérêts israéliens et donc susceptible de galvaniser son électorat évangélique.

    Abdallah Hamdok avait semblé doucher les espoirs américains, en affirmant qu’il n’avait « pas de mandat » pour trancher cette question sensible. Mais les tractations se poursuivent en coulisses, avec des positions peut-être moins figées. Le général Abdel Fattah al-Burhane, chef du Conseil souverain au Soudan, qui avait rencontré en février le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a eu trois jours de pourparlers cette semaine à Abou Dhabi avec une délégation américaine. Au menu, bien entendu, la sortie de la liste noire, mais aussi, selon l’agence officielle soudanaise Suna, « l’avenir de la paix arabo-israélienne » et « le rôle que le Soudan devrait jouer dans la réalisation de cette paix ».

    En parallèle à ce front, mais plus au nord sur le continent, le général Stephen Townsend, chef de l’Africom, a effectué mercredi une visite à Alger dans un contexte de tensions régionales, en particulier en Libye et au Mali, a-t-on appris de source officielle. Le général Townsend, « accompagné de membres de l’ambassade américaine en Algérie », a été reçu par le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, précise un communiqué de la présidence algérienne, qui ne divulgue pas la teneur des discussions. Le gradé de haut rang américain a également eu des entretiens avec le chef d’état-major de l’armée algérienne, le général Saïd Chanegriha, et le ministre des affaires étrangères, Sabri Boukadoum.

    « Nous avons beaucoup à apprendre et à partager les uns avec les autres. Renforcer cette relation est très important pour nous », a expliqué le chef de l’Africom, cité dans un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis en Algérie. « L’Algérie est un partenaire engagé dans la lutte contre le terrorisme. Affaiblir les organisations extrémistes violentes, les activités malveillantes et renforcer la stabilité régionale est une nécessité mutuelle », a plaidé le général Townsend. Il s’agissait de la première visite en Algérie d’un commandant de l’Africom depuis 2018.

    L’Algérie, qui craint les risques d’instabilité à ses frontières, s’efforce de réactiver son rôle sur la scène diplomatique régionale et tente d’endosser un rôle de médiateur dans les crises en Libye et au Mali.

    Source : Decryptnews.com, 27 sept 2020

    Tags : Afrique, Armement, Économie, terrorisme, sécurité, sanctions, sahel, pauvreté, négociations, mali, islam, international, Algérie, Soudan, Etats-Unis,

  • Espagne : sexe, mensonges et millions dans la vie de Juan Carlos et Corinna

    Juan Carlos et Corinna, sexe , mensonges et millions

    Meghan avait un peu chauffé la salle mais cela reste petit joueur versus une certaine ex princesse Corinna …enfin désormais, elle est obligée de se faire appeler Larsen.

    On avait laissé Juan Carlos, affaibli, mis à retraite d’office après trop de scandales. Finalement, son passé sulfureux le rattrape de nouveau.

    Le parquet de Genève investigue depuis 2018 les malversations financières du roi émérite. Motif; une étrange rétrocommission de 100 millions d euros du roi saoudien lors de la commande du TGV espagnol reliant la Mecque.

    Juan Carlos pensait profiter d’une retraite tranquille, entre régates et virées gastronomiques entre copains, et copine.

    Bien avachi, le descendant de Louis XIV n’en a pas fini avec les séquelles de sa fin de règne désastreuses. Pire, on découvre les coulisses pas du tout catholiques d’un roi qui monta sur le trône avec relativement peu d’argent, succédant au dictateur totalitaire Franco.

    Impossible de savoir son patrimoine, qui semble être un secret d Etat bien gardé par une franche de l’establishment traditionnaliste voire franquiste. C’est la même frange qui n’a pas envie qu’on parle des crimes de guerre du franquisme.

    Juan Carlos est protégé. La preuve, ses deux enfants naturels n »ont jamais pu obtenir ne serait-ce qu’ un test ADN malgré des présomptions évidentes. Sa fille Cristina a été épargnée in extremis par un non-lieu alors qu’il y avait un dossier de complicité de corruption serré . Finalement, c’est son mari et son associé qui morfleront. Après deux ans seul en cellule à faire du vélo d’appartement en lisant la Bible, dans une prison de femmes ( étonnant régime carcéral sciemment choisi pour éviter des co-détenus hommes) , Inaki bénéficie d’un régime allégé depuis quelques mois, mais il doit dormir en prison après avoir bossé dans une association ( job trouvé par un ami) .

    Inaki va bientot avoir une permission mais il ne pourra pas aller à Genève voir sa femme et ses enfants, comme il eut voulu . Cristina a en effet choisi de rester à Genève où elle travaille désormais à 100% pour la Fondation de l’Aga Khan, ayant quitté récemment la Fondation Caixa Bank.

    NB- L’Aga Khan est ami princier , leader spirituel des musulmans ismaéliens, très cher pote de Juan Carlos et de tout le Gotha. Son fief se trouve entre le Pakistan et l’Afghanistan actuels. C’est une famille qui vit en Europe, épouse des femmes européennes non musulmanes et la ligne n’a plus grand chose à voir avec le peuple local. la Fondation assure cependant une aide financière sur-place.

    Mais la Suisse n’en a cure et a entrepris une enquête sur du blanchiment d’argent par le roi ibère. Il aurait touché 100 millions du roi saoudien de l’époque ( pas le débile sanguinaire MBS) lors de la vente d’une ligne d’AVE ( TGV espagnol) à L’Arabie Saoudite.

    Il aurait prélevé régulièrement mais laissé le reste à Corinna, sa chère amie de coeur de l’époque, la favorite brésilo-danoise , ex princesse allemande, qui pensait devenir la prochaine reine d’Espagne. Le reste faisait … 65 millions.

    Anecdote, on a aussi trouvé un virement d’un million à une Suissesse inconnue avec qui le libidineux roi Bourbon avait une liaison en plus de Corinna. Il parallèlise le bougre comme nombre de ces types à femmes genre Mitterrand, Napoléon, Clinton, Trump, Bocuse, Chirac, VGE, DSK, …

    Convoquée dès 2018, la Corinna avait montré à la justice divers justificatifs montrant que l’argent était une donation du bon roi, via une fondation ayant un compte de banque suisse basé aux Bahamas.

    Bref…cela aurait abouti à mettre Corinna sous surveillance des services secrets espagnols, selon ses récentes accusations dans la presse anglaise. Corinna se plaint d avoir vu son appartement de Monaco squatté par des mercenaires , soi disant pour sa protection. Son assistante le certifie aussi. On a du mal à le croire vu que le Rocher est un havre de paix et qu’elle est l’amie du Prince de Monaco,pour qui elle avait participé au montage des Laureus Awards du Sport Mondial. Elle avait tenté de corrompre Inaki Urdangarin en lui proposant un contrat de complaisance faramineux qu’il refusa.

    Si sa sécurité était en jeu, elle pouvait demander au tout puissant Albert d’intervenir.

    La justice anglaise enquete aussi sur une étrange intrusion dans la maison que possède Corinna dans le Shropshire ( outre un appartement londonien à Belgravia) . La demeure vaut 6 millions avec son terrain de cricket. Un jour, on constate dans la chambre de Corinna un carreau de fenêtre découpé d’un cercle. On se demande pourquoi. Rien n’a été volé ou bougé. Intrusion ou pas intrusion ?

    Mythomanie , menace, ou véritable harcèlement ?

    On ne sait que penser.

    Il faut dire que Corinna est un cas qui sème le doute etle drame partout où elle passe.

    Son premier mari est subitement sorti des bois pour défendre Juan Carlos, son cher ami, et pour se désolidariser de son ex femme qu’il avait jadis complimentée pour sa loyauté, à l’époque où la liaison royale était sortie dans la presse, une véritable humiliation pour « Sainte Sophie. »

    Ce Philip J Adkins , patron d’une société Fairstar qui fait dans le transport portuaire commercial d’envergure, est le premier à avoir cédé aux sirènes de la Brésilo-Danoise, Corinna Larsen, fille d’un patron de la compagnie aérienne brésilienne Varig. Présentés par des amis lors d’un dîner à Paris ( Corinna travailla un temps chez l Oreal à Paris ) Ils auront une fille Sarah, …qui fut pistonnée pour un stage de communication et web au Musée du Prado de Madrid.

    Leur mariage ne tint que quelques années; Corinna cible un cadre de chez Mercedes ( qui n’en veut pas àla fin) avant de séduire un prince allemand, un certain Casimir, plus jeune qu’elle de plusieurs années . Corinna devient la princesse sérénissime Corinna zu Sayn-Wittgenstein , égale des SAS Grimaldi. Un enfant nait , un fils.

    Mais Corinna se grise de ses accès au Gotha et passe à un roi. Corinna n’est pas petite joueuse comme Meghan, les princes cadets, très peu pour elle, il lui faut de la Couronne sonnante et trébuchante. Là où Meghan drague à Toronto et Londres , Corinna arpente Monaco, Gstaad, Ascot, du lourd. A Meghan le menu fretin, à Corinna la pêche au gros. Meghan papote avec Jessica Mulroney à euh..Toronto, quand Corinna pavoise avec Hillary Clinton à Davos.

    Elle divorce par la suite de son jeune prince Casimir, encore sonné, mais la liaison avec Juan Carlos est entamée. Elle part à Madrid et établit son business de lobbying là bas. Elle se met à l’espagnol en vitesse. Elle banque sur le carnet d’adresses qu’elle a bâti grâce à ses fréquentations jet set, finance, haute sphère, fait du business dans le Golfe, chose rare pour une femme Européenne non politique. Etre princesse aura aidé, car ces familles du Golfe sont toutes royales.

    A un moment, elle occupe une villa sur un domaine royal en périphérie de Madrid. Corinna s y connait en lobbying, en montages financiers. Elle se vante de faire du business partout y compris dans le Golfe où les hommes refusent de travailler avec des femmes .

    Adkins n’est pas amer, il dit que c’est lui qui avait initié Corinna à la chasse au fusil. Il devient bon ami de Juan Carlos et il sera même du fameux voyage au Botswana, cette chasse à l’éléphant organisée par Corinna, financée par un prince arabe, mais visiblement pour une marque d’armes. Le roi tombe et se casse la hanche, le monde entier découvre qu’il chasse l’éléphant et qu’en plus il a une maitresse. Sophie est ulcérée, elle qui se démène pour la Couronne d Espagne depuis des décennies. Elle met des jours à venir le voir à l’hosto et encore une demi heure top chrono.

    L’abdication suivra. Officiellement pour raison de santé…

    Corinna est divorcée depuis des années, mais continue à se pavaner avec un titre que la maison princière allemande lui demande de ne plus utiliser, exaspérée au point de prendre des avocats, en vain. Perso, je trouve que c’est un signe d’indignité quand on voit qu’elle a trompé le prince , divorcé et en plus continué d’exploiter ce nom pour ouvrir des portes. C’est de la perversion.

    Quand Casimir se remarie l’an dernier, elle finit par reprendre son nom de jeune fille roturière de Larsen. Pffff.

    Même les Grimaldi se sont distanciés de cette gênante et impudente résidente. Elle a été snobbée aux derniers Laureus Awards l’automne dernier. Monaco, aussi olé olé soit-il, n’aime pas le scandale.

    Autre avatar, Adkins s’est laché dans Vanity Fair Magazine, affirmant que Corinna dépasse les bornes et qu’elle montre en privé tous les signes de sociopathie narcissique. Pire, il affirme qu’elle est morte de l’intérieur ! En gros, elle n’a aucun sentiment et aucune empathie, sauf pour ses objectifs. Il insiste qu’aucun chirurgien esthétique ne pourra la guérir et la ramener à la vie.

    J’ai dégoté un article d’une criminologue, Sylvia Bréger, tout à fait édifiant et instructif.

    Le sociopathe, lui, ne ressent pas ou a peu de sentiments envers les autres. Le comportement en lui-même est malveillant et il traite ses semblables comme des objets. C’est souvent tout en finesse que les sociopathes agissent : ils savent eux aussi montrer une image charmante de leur personne, mais à l’intérieur, c’est la rage qui domine ! Notons qu’ils évoluent dans la vie, comme ils évolueraient dans un jeu vidéo : ils n’éprouvent aucun attachement réel à qui que ce soit…

    Le narcissique accorde une attention toute particulière à sa propre personne et à son apparence. A ses yeux, il est le seul à savoir, le seul à comprendre et le seul individu qui compte réellement. Il a donc un niveau très élevé d’estime de soi et a besoin d’être admiré plus qu’il n’a besoin d’aimer

    Narcissiques et sociopathes sont les rois de l’observation et flairent avec facilité les personnes qu’ils pourront manipuler avec aisance. Ils arrivent à faire en sorte que ce soient les autres qui se remettent en question, alors que ces derniers devraient normalement s’interroger sur le comportement adopté par ceux qui les font souffrir.

    Je ne sais pas pour vous, mais je ne puis m’empêcher de penser à certaine duchesse californienne. …mais elle est beaucoup moins maline que Corinna, qui a étudié dans les meilleures écoles, parle plusieurs langues ( danois, portugais, français, anglais, allemand , espagnol ), vise toujours plus haut.

    Je me souviens que Corinna aurait raccroché au nez de Juan Carlos quand il lui annonça qu’il décidait d’abdiquer. Elle lui envoya un texto cinglant lui disant qu’il faisait l erreur de sa vie. Normal, elle se voyait reine. L’intelligence a des limites. Corinna ne comprenait pas que le peuple puisse la trouve putassière et briseuse de ménage, et Juan Carlos un salopard, surtout que Sophie est une sainte de la Couronne . Corinna n’avait qu’une idée en tête, porter une couronne.

    Corinna a investi de son joli corps pour obtenir cette position de favorite du roi espagnol. On la voyait partout avec lui en sortie officielle, sagement en retrait dans le convoi. Pour elle, tout investissement mérite profit.

    Juan Carlos n’est pas exempt de reproches. Outre sa vie dissolue, on dit qu’il prélevait volontiers des rétrocommissions sur des contrats divers et variés comme celui de l’AVE en Arabie. Ce serait ainsi qu’il aurait acquis un patrimoine faramineux.…dont la valeur reste tue, un scandale de non démocratie selon les détracteurs de la monarchie.

    Certes les revenus de la famille royale sont publics, mais pas la valeur du patrimoine existant. Cela reste un sujet délicat qui nuit à la crédibilité de la monarchie ibère, vs d autres pays d ‘Europe.

    Bref, un nouvel orage pour les Bourbons d’Espagne, comme par hasard au même moment que les Windsor traversent une annus horribilis bis. Souvenez vous qu’en 1992, ce fut aussi une annus horribilis pour l’Espagne. ( et même en Suède)

    Corinna, face aux portes qui se referment, a entrepris de se lancer dans la mode à Londres, où vit aussi son ex Casimir et sa 2e femme. Ainsi, les deux peuvent encore voir leur fils en commun.

    Corinna s’invite dans des défilés de mode comme ici Carolina Herrera, avec un écrivain reporter peu connu par nos latitudes. Un nouveau gogo du nom de Bob Colacello.

    Bref, étonnant qu’elle travaille encore si elle a engrangé 65 millions. A 56 ans, elle pourrait se calmer et devenir rentière.

    Je serais aux Bahamas à me la couler douce , si j’étais elle.

    Corinna s’est entourée d’une équipe juridique blindée qui a écrit au Mi5 et au Mi6 pour se plaindre et faire du bruit . Des fuites liées à un commissaire de la police espagnole fait état du fait qu’elle fut toujours surveillée et contrôlée. Ce n’est pas un scoop, il est normal de surveiller les personnes étranges gravitant autour du roi. Au moins les services espagnols ne font pas comme les service britanniques avec Andrew.

    C’est vrai qu’on aurait mieux fait de surveiller le Roi.

    En tous les cas, il a été abdiqué.

    Corinna prévoit de porter plainte contre le roi à Londres pour menaces… à voir combien de temps elle va jouer à ce petit jeu dangereux pour elle. Elle s’acharne sur un type qui a un pied dans la tombe. On ne sait pas de quoi il en retourne mais c’est un vrai bouillon de culture là dedans.

    Source : L’effet collibri, 6 mars 2020

    Fr- Corinna , une vie rocambolesque
    Esp- Corinna, ses scandales
    Esp- Le 1er mari parle de son ex
    Esp- Le 1er mari affirme qu’elle est sociopathe
    Eng- Corinna se plaint auprès des autorités anglaises
    Blog- Juan Carlos et Sophie leur saga partie 1
    Blog- Juan Carlos et Sophie , leur saga, partie 2, quand Corrina s’en mêle
    Blog- les enfants naturels de Juan Carlos

    Tags : Espagne, Juan Carlos, Corinna Larsen, sexe, infidélité, roi, argent, rey emérito,

  • Mechelen : Marocain condamné à 5 ans de prison pour tentative de meurtre

    Cinq ans de prison pour tentative de meurtre au disco Copacabana

    Sliman B. (30 ans), malinois, a été condamné par le tribunal correctionnel d’Anvers à cinq ans de prison, dont deux ans fermes, et à une amende de 4 000 euros pour tentative de meurtre sur la personne de Mathy A. Il avait tué un homme l’année dernière après une dispute à la discothèque Copacabana à Kontich.

    Sliman B. et la victime Mathy A. se sont disputés dans la boîte de nuit tôt le matin du 26 mai 2019. En raison de la quantité d’alcool consommé, auucun des deux ne se souvient des détails de ce qui s’est passé. Selon plusieurs témoins, l’accusé a reçu un coup de pied de Mathy A.

    Mathy A. est ensuite partie à pied avec des amis. Sliman B. était monté dans sa voiture en colère. «Je l’ai renversé. J’ai déjà été incarcéré au Maroc », aurait-il déclaré, selon un témoin. Cependant, la défense a nié cela.

    Sliman B. a tourné sur Grote Steenweg en direction de Kontich et est passé juste devant la victime, qui marchait dans la même direction. Mathy A. l’aurait appelé pour revenir. Quatre cents mètres plus loin, Sliman B. se retourna. Selon des témoins, Mathy A. se tenait sur la chaussée, après quoi l’accusé l’a défensé lui sans freiner.

    Tentative d’homicide

    L’expert en circulation a calculé que l’impact s’est produit à une vitesse de 38 à 44 kilomètres à l’heure. Mathy A. a été catapultée dans un pâturage. Il avait une cuisse fracturée, une vessie rompue, six côtes fracturées, un poumon effondré et des blessures à la tête. Il était également dans le coma pendant un certain temps.

    Sliman B. a déclaré qu’il s’était retourné parce qu’il avait commis une erreur et a nié que la collision était intentionnelle. La défense avait demandé une requalification pour « voies de fait et coups et blessures accidentelles ».

    Cependant, le tribunal a estimé que les faits étaient correctement qualifiés de «tentative de meurtre». «Les faits sont très graves. L’accusé, sous l’influence de l’alcool et de la drogue, a réagi de manière totalement disproportionnée à un conflit avec la victime », a-t-il déclaré dans le verdict.

    Le prévenu a été condamné à cinq ans de prison, dont deux fermes et le reste avec un sursis, lié aux conditions. Il doit suivre un cours de contrôle des agressions, a été interdit de consommation de drogues et d’alcool, ainsi que d’une interdiction de cinq ans sur les voyages non professionnels.

    Mathy A. s’est vu octroyer des dommages-intérêts provisoires de 25 000 euros.

    Source : Gazet van Antwerpen, 5 oct 2020

    Tags : Belgique, Maroc, Antwerpen, Anvers, tentative de meurtre, meurtre, alcool, drogue, 

  • Mauritanie : Le ministre des Affaires économiques reçoit le Secrétaire général de la coalition du Sahel

    Le ministre des affaires économiques et de la promotion des secteurs productifs, M. Ousmane Mamadou Kane, a reçu, mardi matin dans son bureau à Nouakchott, M. Frédéric Bontemps, secrétaire général de la coalition du Sahel, envoyé spécial de la France dans la zone, en compagnie de l’ambassadeur de France en Mauritanie, SEM. Robert Moulié.

    La rencontre a permis d’aborder les différents aspects de la coopération entre la Mauritanie et la France et les questions d’intérêt commun dans la région du Sahel ainsi que les voies et moyens susceptibles de développer et de renforcer cette coopération.

    L’audience s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère, M. Idoumou Ould Abdi Ould Jeyid, de M. Mohamed Salem Ould Nany, Directeur général des financements, des investissements publics et de la coopération économique et M. Mahfoudh Mahmoud Brahim, Conseiller technique coordinateur du G5-Sahel.

    AMI

    Tags : Mauritanie, G5, Sahel, Frédéric Bontemps, Mali, Niger, Tchad, Burkina Faso, terrorisme, 

  • Etats-Unis : A la campagne comme à la guerre

    Par Mohamed Habili

    En ce moment précis, les gens à travers le monde ont les yeux tournés, en premier lieu à l’évolution de la pandémie, dont leur avenir même peut dépendre ; en second, à celle de la maladie du président américain ; et enfin, à la guerre dans le Haut-Karabagh, le seul conflit armé qui ait éclaté en dépit de la crise sanitaire mondiale. Alors que celles qui avaient commencé bien avant se sont aujourd’hui soit calmées, soit arrêtées, comme en Libye, où les négociations ont pris la relève et semblent même progresser.

    Donald Trump a créé la surprise avant-hier en s’autorisant une brève escapade pour aller saluer ses partisans massés autour de l’hôpital. Personne, pas même Jair Bolsanaro, l’homme qui lui ressemble le plus, n’aurait osé pareille conduite, aussitôt condamnée par les démocrates en des termes qui disent assez que la trêve est terminée et que la campagne retrouve toute sa férocité. Il faudrait s’intéresser de près aux prochains sondages, pour voir comment a été reçue l’équipée courte mais périlleuse du patient Trump. Encore que périlleuse, elle l’ait été surtout pour sa garde la plus rapprochée, embarquée dans la même voiture que lui, lui le pestiféré.

    A la différence de Boris Johnson et de Jair Bolsanaro, deux des «coronasceptiques» à avoir été contaminés comme pour l’avoir cherché, mais dont l’élection est récente, Trump a une campagne à terminer, et même à redresser, compte tenu de l’avance de son rival dans les sondages.

    On l’estime désormais à 14 points, ce qui à première vue semble dire que les jeux sont faits. Les médecins de Trump n’excluent pas qu’il sorte de l’hôpital dans les heures qui viennent, à supposer que cela ne soit pas déjà fait. On ne peut toutefois exclure que sa maladie évolue tout différemment. Que bien loin de pouvoir revenir à la Maison-Blanche pour se replonger dans la campagne, il voit son état empirer soudain pour se retrouver entre la vie et la mort.

    Ce ne serait pas la première fois que le Covid-19 fasse mine d’abord d’accorder sa grâce pour ensuite revenir sur sa décision. Ce qui vaut pour une personne vaut également pour un pays. Certains de nos voisins ont cru être au bout de leur peine qui ensuite ont dû déchanter, et reconfiner à la hâte. Il faut craindre qu’il nous arrive la même chose. Six mois plus tard, l’épidémie est toujours là, mais on n’en voit pas le bout. Elle reprend du poil de la bête là où précisément elle a semblé refluer.

    Aux dernières nouvelles, les autorités de la ville de New York, autant dire le centre du monde, envisagent sérieusement la refermeture, non pas seulement des bars et restaurants, comme à Paris et ailleurs en Europe, mais celle des écoles. Pour autant, ce n’est pas parce que la pandémie est plus que jamais au centre de la campagne que Donald Trump est condamné à perdre devant Joe Biden. S’il n’est pas envoyé pour de bon au tapis, il pourrait même sortir de l’épreuve plus fort qu’il n’y était entré. Ce qui ne vous tue pas vous renforce. On peut le voir sur les cas de Johnson et Bolsonaro.

    En temps de guerre, le candidat parti au front et d’où il est revenu sain et sauf a plus de chance que le candidat qui ne s’est pas trouvé au contact de l’ennemi. Or une épidémie est quelque chose qu’on a souvent comparé à une guerre. Pour peu que les électeurs américains les assimilent réellement et voilà l’avance de Biden réduite à pas grand-chose.

    Le Jour d’Algérie, 5 oct 2020

    Tags : Etats-Unis, Donald Trump, coronavirus, covid 19, campagne électorale, élections présidentielles, 

  • Les tomates espagnoles sont sur le marché un mois plus tôt à des prix élevés

    Les producteurs de tomates d’Almería sont en production un mois plus tôt que d’habitude. Les producteurs essaient d’entrer sur le marché le plus tôt possible afin de rester en avance sur la concurrence féroce du Maroc et de la Turquie. Les prix des tomates d’Almería sont également actuellement plus élevés qu’au début de l’année dernière, car l’offre en provenance des Pays-Bas diminue légèrement de manière inattendue en raison d’une fin précoce de la saison estivale, analyse Virginia Artero de Nationwide Produce.

    «Normalement, nous commençons à récolter les tomates de vigne à Almería à la fin du mois d’octobre ou même dans la deuxième semaine de novembre», déclare Virginia Artero, responsable des ventes chez Nationwide Produce Spain. «Mais maintenant, nous commercialisons des tomates sur pied de très bonne qualité depuis plus de dix jours. Cela a beaucoup à voir avec le beau temps de ces semaines, avec la chaleur pendant la journée et les températures douces la nuit. Les grandes chaînes de supermarchés en Europe ne s’attendaient certainement pas à ce qu’Almería démarre si tôt, elles sont donc en train de réorganiser complètement leur planification pour charger des tomates ici.

    Maroc et Turquie

    « Mais la raison principale de ce démarrage précoce est que de nombreux producteurs essaient de se rendre sur le marché avec leurs tomates avant le début de l’approvisionnement du Maroc et de la Turquie», explique Virginia Artero. «Nous recherchons des moyens de faire face à la concurrence du Maroc. Commencer plus tôt en est un bon exemple, car les supermarchés démarrent leurs programmes plus tôt avec nous. Il faut également se rappeler que la saison dernière n’a pas du tout été facile pour les producteurs à se maintenir à flot en raison de la concurrence des pays tiers, de l’augmentation des coûts et de la pression accrue des ravageurs.

    «Ceux qui ont actuellement des tomates sur pied les vendent généralement dans le cadre d’un programme ou sur le marché espagnol, mais les tomates se portent également très bien sur le marché au comptant. Après tout, il y a une pénurie de production à laquelle personne ne s’attendait, et je vois qu’elle est assez bien utilisée.

    Les Pays-Bas sont hors du marché plus tôt que d’habitude en raison de l’été chaud. Nous voyons une situation similaire en Pologne. Les températures élevées ont entraîné de grosses récoltes au début de l’été, de sorte qu’il n’y a plus pratiquement plus de produit et ce qui reste n’est plus de la meilleure qualité.

    C’est pourquoi la tomate en vrac atteint des prix d’environ 6 € la boîte sur les marchés européens, alors qu’elle a été payée début octobre de l’année dernière. Pourtant, je ne pense pas que les prix resteront aussi élevés pendant longtemps, car beaucoup plus de tomates précoces ont été plantées à Almeria cette année.

    Outre des succursales aux Pays-Bas, la société anglaise Nationwide Produce possède un bureau à Almería, où la tomate est l’un de ses produits les plus importants. L’entreprise cultive également des pommes de terre, des oignons et des carottes au Royaume-Uni et importe et exporte des fruits tels que des agrumes et des exotiques. 85% des tomates d’Almería commercialisées par l’entreprise sont destinées au marché britannique. Une partie va également aux Pays-Bas et aux pays scandinaves. Nationwide Produce distribue les tomates sous sa propre marque, mais fait également la promotion des marques de ses fournisseurs.

    Diminution de la superficie de tomates

    La superficie de tomates recule à Almería. Dans l’est de la province, en particulier près de Níjar, où de nombreuses tomates étaient traditionnellement plantées en raison de la teneur en sel du sol, on voit de plus en plus d’autres légumes pousser, tels que des concombres, des poivrons, des courgettes ou des aubergines. Les coûts de production élevés et la faible rentabilité de la culture de la tomate en raison de ravageurs de plus en plus difficiles à contrôler, tels que Tuta absoluta et la menace posée par ToBRFV, poussent les producteurs à rechercher d’autres cultures. Mais la concurrence féroce du Maroc, entre autres, est également une déception.

    «De nombreux pays européens, notamment le Royaume-Uni, se concentrent de plus en plus sur le Maroc, qui commercialise certes une bonne tomate, mais où il n’y a pas de contrôle sur les semences, l’utilisation de produits phytosanitaires ou les LMR comme en Espagne. Les tomates des pays tiers sont de plus en plus appréciées des importateurs européens. Il est certain que notre rôle dans le secteur de la tomate a perdu de son importance, mais nous restons un leader dans la culture et la vente de légumes », conclut Virginia Artero.

    Source : Groenten Nieuws

    Tags : Espagne, Maroc, Turquie, tomates, marché européen, prix,