Catégorie : Monde

  • Mauritanie : Réunion préparatoire à la 8e session ordinaire du Conseil des Ministres du G5-Sahel

    Les travaux de la réunion des experts, préparatoire à la huitième session ordinaire du Conseil des ministres du Groupe des cinq États du Sahel ont débuté vendredi, à Nouakchott.

    Cette réunion de deux jours, en plus de la préparation de cette session ministérielle, a pour objectif également de faire le point sur les réalisations du groupe à court terme et sur ses perspectives d’avenir.

    Dans ce contexte, le secrétaire général du ministère des Affaires économiques et de la Promotion des Secteurs productifs, M. Idoumou Ould Abdi Ould Jiyed, a déclaré, à l’ouverture des travaux de la réunion, qu’elle se déroule à un moment où le Groupe du G5-Sahel traverse une crise multidimensionnelle exacerbée par la pandémie de la Covid-19.

    Il a ajouté qu’en dépit de l’existence d’une situation sécuritaire qui, malheureusement, se caractérise par de multiples attaques terroristes contre la population locale, ils saluent les progrès réalisés par les forces de défense et de sécurité face aux opérations terroristes.

    Il a souligné que les États du G5-Sahel pris séparément, ainsi que l’institution du G5-Sahel, se sont mobilisés et continuent de se mobiliser de façon intense afin de réduire les effets dévastateurs de cette épidémie et son impact négatif sur l’économie de nos pays déjà fragilisés.

    De son côté, le secrétaire exécutif du G5 Sahel, Maman Sambo Sedikou, a appelé à revoir ce que le groupe G5 Sahel a accompli au cours du premier semestre 2020 afin de tirer des leçons, d’ajuster le cas échéant les actions pour le reste de l’année en cours et pour l’avenir.

    Il a expliqué que tous s’accordent sur la nécessité de soutenir les efforts du Secrétariat Exécutif du Groupe des Cinq pas du G5-Sahel pour qu’il mène à bien les tâches qui lui sont dévolues en tant que cadre approprié pour les États et un environnement institutionnel régional en perpétuelle évolution.

    La réunion s’est déroulée en présence d’un certain nombre de fonctionnaires du groupe.

    AMI

    Tags : Mauritanie, Sahel, G5, Mali, Tchad, Niger, Burkina Faso, 

  • Le nouveau gouvernement belge : le cri « I can’t breathe » n’est pas entendu

    Dans le cadre des bonnes nouvelles de cette semaine, crise Covid oblige, nous avons eu droit à une princesse en plus et à un nouveau gouvernement. En ce qui concerne le dernier : parité hommes-femmes ; une ministre transgenre ; rajeunissement de l’équipe : les vieux crocodiles sont remplacés par les jeunes loups , c’est l’heure des fils de De Croo et de Michel à reprendre les rênes du pouvoir ; trois ministres issus de l’immigration…. Bref, plus de femmes, plus de diversité, plus d’espoir. C’est ainsi qu’on nous a présenté le nouveau gouvernement de la Belgique.

    Mais jetons un œil derrière le décor. Et constatons comment tout ce grand changement peut se faire sans problèmes. Tant qu’on ne touche pas au système d’exploitation et d’oppression qu’est le capitalisme. Tant qu’on continue sur la ligne tracée par les gouvernements précédents.

    Ainsi, au niveau de la police, des prisons et de la justice, les nouveaux ministres recevront la somme dont Koen Geens n’a pu que rêver : 1 milliard d’euros ! Oubliez donc les larmes versées, les mises à genoux pour Georges Floyd le point levé, l’indignation pour Mawda, le minute de silence pour Chovanec. On continue.

    Voici ce qu’on peut lire dans la presse sur le nouvel accord gouvernemental.

    200 millions d’euros pour la police. 250 millions pour les prisons et les bâtiments de la justice. 500 millions pour la modernisation de la justice. Toutes les peines prononcées devront être exécutées. Plus de capacité pour les prisons et les centres psychiatriques. Les détenus, condamnés à une peine de plus de cinq ans, qui n’ont pas la nationalité belge seront expulsés pour exécuter leur peine de prison dans leur pays d’origine. Toute peine de prison sera signalée au service des étrangers pour “vérifier le statut administratif du détenu”. La modernisation de la police est un fer de lance. Chaque année 1600 nouveaux agents de police seront engagés, soit 200 en plus que l’objectif actuel. « En réponse aux discussions récentes sur la violence policière et la violence contre la police la politique de tolérance zéro sera d’application ». « En réaction aux incidents à la côte (!) ; la possibilité d’ordonner une interdiction d’accès locale sera élargie ». « Une procédure accélérée est incluse pour garantir que les émeutiers et les petits délinquants soient punis rapidement. Ce groupe doit maintenant souvent attendre longtemps pour recevoir une sanction ». Et le nouveau ministre de l’immigration a déjà déclaré à l’émission Terzake, je cite, qu’il continuera la politique de Francken et De Block, mais qu’il communiquera mieux et plus humainement !
    Définancer la police !

    Nos nouveaux gouvernants n’ont pas entendu l’appel de ceux et de celles qui ne peuvent plus respirer. Ni entendu le message pour un dé-financement de la police, envoyé par plusieurs villes aux Etats-Unis au monde entier.

    Voici quelques extraits de mon livre : « Le meurtre de Georges Floyd, la pandémie de violences policières et son traitement révolutionnaire ».

    « Le 7 juin 2020, la majorité du conseil communal de la ville où Georges Floyd a perdu la vie, prend le contre-pied de toutes les demandes de réforme. Elle fait une déclaration qui résonne comme un coup de tonnerre, perçu jusque sur le continent européen et au-delà. Ce jour-là, le conseil communal de Minneapolis annonce son engagement à dissoudre la police de la ville. Sa présidente, Lisa Bender, déclare : « Nous vous entendons. Nous sommes ici aujourd’hui parce que George Floyd a été tué par la police de Minneapolis. Nous sommes ici parce qu’ici, à Minneapolis et dans les villes des Etats-Unis, il est devenu clair que notre système actuel de police et de sécurité publique ne protège pas nos communautés. Nos efforts pour réformer progressivement la police ont échoué. Point final. Nous nous engageons à tout faire pour assurer la sécurité de chaque membre de notre communauté. La police ne le fait pas. Nous nous engageons à mettre fin à la relation toxique de notre ville avec la police de Minneapolis, de mettre fin aux services de police tels que nous les connaissons aujourd’hui et de recréer des systèmes publics qui assurent notre sécurité »…

    « Plusieurs villes qui ont connu des violences policières décident de suivre la voie de « defund the police » (définancer la police), exigée par les manifestants antiracistes.

    Dans un article du professeur en sociologie de Maryland, Rashawn Ray, sous le titre « What does ‘defund the police’ mean and does it have merit? », on apprend que la ville de Los Angeles va réaffecter au moins 100 millions de dollars destinés à sa police (LAPD) aux programmes destinés aux minorités. Le conseil municipal de Baltimore a voté la réaffectation de 22 millions de dollars du budget 2021 prévu pour sa police. Le conseil municipal y prévoit sa réorientation vers des centres de loisirs, des centres de traumatologie et des organismes pour des subventions sous forme de prêts pour des entreprises appartenant à des Noirs. Dans l’état de Maryland, le comté de Prince George décide de retirer les 20 millions de dollars prévus pour la création d’un nouveau centre de formation de la police et de retirer la police des écoles. La déclaration du 7 juin 2020 de Minneapolis est historique. Quoi qu’il arrive, même si l’engagement ne devait qu’être partiellement tenu, elle a ouvert définitivement la voie vers un nouvel horizon. Cette déclaration est le résultat tangible des mouvements dirigés par la population noire et ses représentants, déclenchés après la mort de Georges Floyd et tant d’autres cas. Elle est la réponse à l’expérience vécue par la population depuis des décennies. Elle est aussi le résultat du travail des militants et des activistes abolitionnistes, anticarcéraux et révolutionnaires noirs et blancs depuis autant d’années. C’est un moment de rencontre entre l’ancienne et la nouvelle génération d’activistes. Comme disait Angela Davis dans une interview à Vanityfair : « Les manifestations ont offert aux gens l’occasion de se joindre à une demande collective pour un changement radical et profond. Définancer la police. Abolir la police telle que nous la connaissons aujourd’hui. Ce sont les mêmes arguments que nous avançons depuis si longtemps au sujet du système pénitentiaire et du système de la justice pénale dans son ensemble. C’est comme si toutes ces décennies de travail réalisé par tant de gens, qui ne jouissaient d’aucune reconnaissance, se concrétisent aujourd’hui ».

    Pour toute commande du livre merci de verser 13 euros (frais d’envoi inclus) sur le numéro de compte de Antidote : IBAN : BE20 0004 2359 4956 BIC: BPOTBEB1XXX . P.S. important ! Merci de mentionner ‘Georges Floyd’ et votre adresse postale pour l’envoi de votre commande.

    Luk Vervaet 

    Tags : Belgique, Vivaldi, gouvernement fédéral, 

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 1er octobre 2020

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Beijing +25

    Ce matin, le Secrétaire général est intervenu à la réunion de haut niveau consacrée au vingt-cinquième anniversaire de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes.

    Il a déclaré que les femmes et les filles souffrent des pires conséquences de l’impact social et économique massif de la pandémie. « Vingt-cinq ans après Beijing, nous sommes confrontés à une récession menée par les femmes, car les femmes employées dans l’économie informelle sont les premières à perdre leur emploi », a-t-il déclaré, ajoutant qu’à moins d’agir dès maintenant, la COVID-19 pourrait anéantir une génération de progrès fragiles vers l’égalité des sexes.

    Le Secrétaire général a indiqué que la pandémie démontre qu’il faut insuffler d’urgence une forte impulsion pour honorer la promesse non tenue de Beijing: garantir une représentation égale des femmes aux postes de direction et partout où des décisions qui ont un impact sur la vie des gens sont prises.

    Il a encouragé l’ensemble des États Membres à prendre des engagements concrets et ambitieux en faveur du leadership des femmes et de leur pleine participation, les exhortant en outre à intensifier leur soutien aux organisations communautaires de la société civile qui ont toujours été à l’avant-garde du leadership en matière de droits des femmes.

    Education Plus Initiative

    Vendredi, le porte-parole sera accompagné des dirigeants d’ONU-Femmes, du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), de l’UNICEF et du Directeur général adjoint de l’UNESCO, qui présenteront à la presse l’Education Plus Initiative, consacrée à l’autonomisation des adolescentes et des jeunes femmes en Afrique sub-saharienne.

    République centrafricaine

    Ce matin, lors d’une réunion de haut niveau consacrée à la République centrafricaine, le Secrétaire général a déclaré que la période à venir sera décisive pour le pays. Les autorités et toutes les parties prenantes nationales ont une responsabilité historique d’assurer le bon déroulement des prochaines élections, a-t-il indiqué.

    Le Secrétaire général a souligné les progrès accomplis dans la mise en œuvre de l’Accord politique, notamment en matière de réformes législatives, ainsi que l’extension de l’autorité de l’État à travers le pays. Il a également noté que la situation sécuritaire s’était améliorée dans certaines régions.

    Cependant, M. Guterres a exprimé ses préoccupations concernant le nombre important de violations des droits de l’homme et de violations de l’Accord de paix. Ces attaques doivent cesser immédiatement, a-t-il dit. Il a appelé les autorités à redoubler d’efforts pour traduire les coupables en justice, protéger les civils et renforcer les mesures de lutte contre la violence à l’égard des femmes.

    S’agissant de la situation humanitaire, le Secrétaire général a noté que cette année encore, la communauté humanitaire avait reçu moins de la moitié des fonds nécessaires pour répondre aux besoins des 2,6 millions de personnes en situation de précarité. On n’a pas droit à l’erreur, a-t-il ajouté. Il a souligné qu’une paix durable ne peux être possible sans respecter l’Accord et sans de réels progrès sur le front du développement.

    FINUL

    La Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) se félicite de l’annonce, aujourd’hui, d’un accord-cadre pour le lancement de négociations entre le Liban et Israël sur la démarcation des frontières maritimes et terrestres entre les deux pays.

    La FINUL se tient prête à apporter aux parties tout le soutien dont elle dispose et à faciliter les efforts visant à résoudre cette question et à progresser dans la démarcation de la Ligne bleue.

    En vertu de la résolution 1701 du Conseil de sécurité, la FINUL soutient tout accord entre les deux pays visant à renforcer la confiance afin d’amener les parties à s’engager de nouveau en faveur de l’inviolabilité de la Ligne bleue et du processus plus vaste de démarcation des frontières.

    Soudan

    Au Soudan, le nombre de personnes touchées par les inondations sans précédent qui affectent le pays s’élève désormais à 860 000 et continue d’augmenter. Plus de 120 personnes sont également décédées.

    Plus de 400 écoles et des milliers d’établissements de santé ont été endommagés, compromettant les services d’éducation et de santé.

    Près de 30 000 latrines se sont effondrées, ce qui pourrait entraver la prévention et le traitement des épidémies potentielles.

    L’ONU et ses partenaires continuent d’appuyer les efforts d’intervention du Gouvernement pour aider ceux qui en ont besoin. Jusqu’à présent, l’ONU a atteint plus de 400 000 personnes.

    Le manque de financement pose un sérieux défi, en particulier pour le secteur de la santé, ainsi que dans les domaines de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène, pour lesquels l’aide est essentielle pour répondre à la fois aux inondations et à la pandémie actuelle.

    COVID-19 / Inde

    En Inde, l’équipe de l’ONU, dirigée par la Coordonnatrice résidente, Mme Renata Dessallien, continue de soutenir le pays alors qu’il fait face au défi sans précédent que représentent plus de 6,3 millions de cas de COVID-19.

    L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a aidé au traçage de 10 millions de contacts et a fourni plus d’un million de kits de dépistage. L’OMS et l’UNICEF ont formé près de quatre millions d’agents sanitaires de première ligne. L’UNICEF a également aidé 40 millions d’enfants grâce à des initiatives d’éducation et cinq millions de femmes et d’enfants en leur octroyant des soins de santé essentiels.

    Pour sa part, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a distribué près d’un million d’équipements de sécurité à huit départements de santé à travers le pays. Le PNUD a également fourni près de 500 000 trousses de sécurité et 60 millions de kilos de nourriture à 200 000 travailleurs sanitaires.

    Une application mobile du Programme alimentaire mondial (PAM) a permis de relier huit millions de personnes au système public de distribution alimentaire. Et pour soutenir les entreprises, l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) et l’Organisation internationale du Travail (OIT) apportent un soutien aux petites et moyennes entreprises.

    Pour aider les femmes touchées par la violence, ONU-Femmes a formé 100 000 personnes pour aider les femmes concernées.

    Distinction Nansen pour les réfugiés

    Le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) a annoncé que Mme Mayerlín Vergara Pérez, de Colombie, est la lauréate cette année de la Distinction Nansen pour les réfugiés.

    En tant que Coordonnatrice régionale pour les Caraïbes de la Fundación Renacer, elle a consacré plus de deux décennies à aider l’ONG colombienne à atteindre son objectif d’éradiquer l’exploitation et les abus sexuels à l’encontre des enfants et des adolescents.

    Fondée il y a 32 ans, cette organisation a aidé plus de 22 000 enfants et adolescents ayant survécu à une exploitation sexuelle commerciale et les survivants d’autres types de violence sexuelle et sexiste.

    La Distinction Nansen pour les réfugiés récompense les services exceptionnels rendus aux personnes déplacées de force. En annonçant l’attribution du prix de cette année, le Haut-Commissaire pour les réfugiés, M. Filippo Grandi, a déclaré que le dévouement sans faille de Mayerlín avait sauvé la vie de centaines d’enfants réfugiés et leur avait redonné l’espoir d’un avenir meilleur.

    Le Secrétaire général se joint au HCR pour la féliciter.

    Guatemala

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré aujourd’hui que la dénutrition, le surpoids et l’obésité avaient coûté au Guatemala environ 12 milliards de dollars en 2018, soit 16% du PIB du pays.

    Dans un nouveau rapport, le PAM indique que sur ces 12 milliards de dollars, 8 milliards de dollars avaient été perdus en raison des effets économiques, sociaux et sanitaires de la dénutrition, les 4 milliards de dollars restants l’ayant été à cause des répercussions du surpoids et de l’obésité qui sont une préoccupation croissante pour le pays.

    La malnutrition a également un impact négatif sur le développement intellectuel de la population. Selon le rapport, en 2018, plus de 100 000 élèves ont dû redoubler, la dénutrition affectant près de 45% d’entre eux. Seuls 9 enfants sur 100 souffrant de dénutrition ont terminé l’école primaire.

    Armes nucléaires

    En réponse à une question sur la ratification par la Malaisie du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires, le Porte-parole a indiqué que l’ONU sait que le Ministre des affaires étrangères de Malaisie a signé l’instrument de ratification du pays le 30 septembre. Il a ensuite été reçu par l’ONU.

    À ce jour, 46 États ont ratifié le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires. Selon ses dispositions, le Traité entrera en vigueur 90 jours après le dépôt, auprès de l’ONU, du cinquantième instrument de ratification, d’acceptation, d’approbation ou d’adhésion.

    Le Secrétaire général a répété à plusieurs reprises qu’il attendait avec intérêt l’entrée en vigueur du traité qui, une fois en vigueur, constituera un pilier du régime de désarmement. Le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires reflète le désir d’un grand nombre d’États de parvenir à un monde exempt d’armes nucléaires – la plus haute priorité de l’ONU en matière de désarmement.

    Journée internationale des personnes âgées

    Cette année, la Journée internationale des personnes âgées met en lumière le rôle du personnel de santé et sa contribution à la santé des personnes âgées, en accordant une reconnaissance particulière à la profession infirmière et en mettant l’accent sur le rôle des femmes

    Dans son message pour la Journée, le Secrétaire général souligne que les personnes âgées doivent être une priorité de notre action de lutte contre la COVID-19. Il indique que tandis que nous cherchons à nous remettre au mieux, tous ensemble, nous devons œuvrer de concert à améliorer la vie des personnes âgées, de leurs familles et de leur entourage tout au long de la Décennie du vieillissement en bonne santé (2020-2030).

    Le Secrétaire général souligne que plus que jamais, nous devons entendre leurs voix, leurs avis et leurs idées afin de construire des sociétés plus inclusives et mieux adaptées à leurs besoins.

    Contributions financières

    Grenada et Honduras ont versé la totalité de leur contribution au budget ordinaire de l’ONU, amenant à 124 le nombre d’États Membres à jour de leur contribution.

    GENRE, FEMMES RÉFUGIÉS, MAINTIEN DE LA PAIX, SANTÉ ,DÉSARMEMENT, COMMÉMORATION, CÉLÉBRATION, OFFICIELLE, RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, LIBAN, SOUDAN, INDE, MALAISIE,

  • Le véritable mal de la Guadeloupe

    Le mal dont souffre la Guadeloupe, n’est pas la covid-19 mais le colonialisme.

    Si le peuple guadeloupéen était maître de ses frontières et de ses terres, il aurait pu prendre des mesures aussi strictes que la Barbade ou la Dominique et ne serait pas dans la situation actuelle.

    Des années qu’on endoctrine nos frères dans un nationalisme français stupide qui voudrait les faire remercier la France d’être encore colonisés pour finir sacrifiés sur l’autel du tourisme national! Que dieu et les ancêtres veillent sur eux et Vive la lutte independentiste guadeloupéenne.

    Source : La Question Noire

    Tags : France, Guadeloupe, colonialisme, colonisation, esclavage, exploitation, indépendance, liberté, lutte,

  • « Russiagate » : Une invention du bureau de campagne de Hillary Clinton?

    Une lettre du Directeur du Renseignement National confirme qu’Hillary Clinton a manigancé le « Russiagate ».

    Par Moon of Alabama – Le 30 septembre 2020

    Les accusations d’intervention russe dans les élections présidentielles de 2016 ont-elles été inventées par le bureau de campagne de Clinton ?

    Une lettre envoyée par le Directeur du Renseignement National, John Ratcliffe, semble le suggérer:

    Mardi, Ratcliffe, un loyaliste que Trump a placé à la tête du renseignement américain au printemps, a envoyé au sénateur Lindsey Graham (R-S.C.) une lettre affirmant que, fin juillet 2016, le renseignement américain a pu avoir accès à une analyse du renseignement russe. Cette analyse, résumée par Ratcliffe dans sa lettre, affirmait que Clinton avait un plan pour attaquer Trump en le liant au piratage du Comité national démocrate, exécuté en 2016. …
    Ratcliffe a déclaré que la communauté du renseignement « ne connaît pas l’exactitude de cette allégation et la mesure dans laquelle cette analyse du renseignement russe pourrait être une exagération ou un montage. »

    La lettre indique que le directeur de la CIA de l’époque, John Brennan, avait informé le président Obama de ces renseignements. Il l’a informé que les Russes pensaient que Clinton avait approuvé, le 26 juillet 2016, le plan de son bureau de campagne.

    Ainsi, l’espionnage des analyses russes par les renseignements américains a révélé que les Russes pensaient que Clinton avait lancé une campagne « Trump est aidé par le piratage russe du DNC [Democratic National Comittee] ». Les Russes avaient sûrement de bonnes raisons de penser cela.

    Les courriels du Comité national démocrate ont été publiés par Wikileaks le 22 juillet 2016, peu avant la Convention nationale démocrate. Ceux-ci prouvaient que pendant les primaires présidentielles, le DNC avait activement travaillé contre le candidat Bernie Sanders.

    Le 24 juillet, le directeur du bureau de campagne de Clinton, Robby Mook, est allé sur CNN et a lancé, à ma connaissance, les toutes premières allégations (vidéo) disant que la Russie avait « piraté » le DNC pour soutenir Donald Trump.

    Il est probable que les analystes russes ont vu cette émission.

    L’apparition de Mook à la télévision était probablement un ballon d’essai lancé pour voir si de telles affirmations allaient tenir la route.

    Deux jours plus tard, Clinton aurait approuvé les plans de son bureau de campagne visant à mettre l’accent sur de telles affirmations.

    Dans le tristement célèbre dossier Steele, préparé pour la campagne de Clinton par un « ancien » espion britannique, la première donnée qui lie la campagne Trump au « piratage russe de la DNC » aurait été écrite le 28 juillet 2016.

    Le président de Crowdstrike, la société de cybersécurité qui a enquêté sur la fuite du DNC, a déclaré plus tard que sa société n’avait jamais trouvé de preuve que la Russie avait piraté le DNC.

    On soupçonne Seth Rich, une personne s’occupant du système informatique du DNC et partisan de Bernie Sanders, d’avoir divulgué les e-mails du DNC à Wikileaks. Seth Rich a été assassiné le 10 juillet 2016 à Washington DC lors d’un prétendu « vol » au cours duquel rien n’a été volé.

    Les affirmations faites dans la lettre de Ratcliffe correspondent à la chronologie du scandale tel qu’il s’est déroulé. Elles confirment les soupçons selon lesquelles le bureau de campagne de Clinton a manigancé le « Russiagate », une affaire qui repose sur du vent. Elle a été soutenue par une myriade de médias et par des douzaines de militants anti-Trump occupant de hautes positions au sein du FBI et de la CIA.

    Moon of Alabama

    Traduit par Wayan, relu par Jj pour le Saker Francophone

    Source : Le Saker Francophone

    Tags : Etats-Unis, Russiagate, Hillary Clinton, Russie, FBI, CIA, Donald Trump,

  • Italie : Marocain de 38 ans vole un vélo électrique à Pontinia

    Selon le site LatinuaTu, un marocain de 38 ans a été arrêté par les Carabiniers de la ville italienne de Sabaudia en possesion d’un vélo électrique volé.

    Dans la soirée du 28 septembre dernier, à Pontinia, les militaires de la station Sabaudia Carabinieri, à l’issue d’un service de contrôle territorial, ont arrêté un citoyen marocain de 38 ans pour le délit de réception de biens volés.

    L’homme avait avec lui un vélo électrique d’une valeur d’environ 650 euros qui a fait l’objet d’un vol qui a eu lieu le même matin. Le vélo appartenait à un citoyen indien à qui les biens volés ont été restitués.

    Le trafic de vélo est devenu monnaie courante en Europe. A l’instar des voitures volés, les vélos  sont revendus au Maroc.

    Tags : Maroc, Italie, vol, trafic, vol de voitures, vol de vélos, crime,

  • Aides de l’Algérie au Niger : «Un devoir humanitaire envers un pays frère», affirme Ammar Belhimer

    Le ministre de la Communication, porteparole du Gouvernement, Ammar Belhimer, a affirmé mardi que les aides humanitaires envoyées par l’Algérie au Niger suite aux dernières inondations, qui ont frappé ce pays, causant des pertes humaines et matérielles, constituaient «un devoir humanitaire envers l’Etat du Niger».

    «Cette opération s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de fraternité entre l’Algérie et le Niger et du raffermissement des liens d’amitié entre les deux pays», a déclaré le ministre qui supervisait l’opération d’envoi de 105 tonnes d’aides humanitaires à bord de deux avions cargo militaires, depuis la Base militaire de Boufarik vers l’aéroport de Niamey (Niger).

    Cette initiative est «un devoir humanitaire envers l’Etat frère du Niger suite aux dernières inondations qui ont frappé plusieurs régions de ce pays, causant des pertes humaines et des dégâts matériels», a-t-il souligné.

    M. Belhimer a ajouté que ces aides humanitaires participaient d’une tradition suivie par l’Etat algérien vis-àvis des pays voisins et amis dans les situations de crise, relevant que «ces aides humanitaires fraternelles acheminées par l’ANP à nos frères au Niger sont favorables à la consécration de la sécurité et de la stabilité dans la région, partant du principe de respect de la souveraineté des pays voisins et de leurs frontières».

    Supervisée par l’ANP, cette opération est la deuxième du genre après celle de lundi.

    L’Echo d’Algérie, 1 oct 2020

    Tags : Algérie, Niger, aide humanitaire, solidarité, Sahel, Afrique, 

  • France : Reconduites des sans-papiers

    Par Faouzia Mahmoudi

    Voilà des dizaines d’années que certaines personnalités politique françaises, notamment de droite, se plaignent du manque de réactivité de la justice et des autorités de leur pays quant aux sans-papiers, qui malgré des refus de cartes de séjour et malgré certains avis d’expulsions, demeurent sur le sol français. Après l’attaque à l’arme blanche de vendredi dernier qui a fait deux blessés et qui a été perpétrée à Paris par un immigrant clandestin, une forte pression s’exerce sur le gouvernement pour avancer des solutions à ce problème.

    Ainsi, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a adressé mardi un courrier aux préfets pour leur demander de «reconduire systématiquement les étrangers» ayant commis des «infractions graves» ou «représentant une menace grave pour l’ordre public», a-t-il indiqué sur Twitter. «Je vous demande de mettre systématiquement en œuvre les procédures à même d’interrompre, dans les meilleurs délais, la présence de ces personnes sur notre territoire», écrit le premier policier de France dans ce courrier posté sur son compte Twitter dans lequel il demande aux préfets de lui rendre compte «personnellement» du nombre de reconduites chaque trimestre.

    Dans ce courrier, écrit quatre jours après l’attaque au hachoir perpétrée par un ressortissant pakistanais devant les anciens locaux de «Charlie Hebdo», le ministre fait référence aux «événements survenus récemment» qui «doivent vous inviter à la plus grande vigilance».

    L’auteur présumé de l’attaque n’était pas connu des services spécialisés et avait menti sur son âge pour bénéficier de la prise en charge accordée aux mineurs lors de son arrivée en France en 2018. Le ministre incite les préfets à privilégier trois «leviers». D’abord une «coordination étroite entre forces de sécurité, autorité judiciaire ou administration pénitentiaire pour préparer l’éloignement des étrangers incarcérés avec toute l’anticipation nécessaire». Il leur demande aussi une «mise en œuvre complète et systématique de toutes les procédures administratives pertinentes», en rappelant que le «droit actuel» permet de procéder à des «refus ou retraits de titre» voire de «la nationalité française».

    Enfin, il veut les voir utiliser «tous les outils opérationnels» pour procéder à ces «éloignements», à savoir, «rétention, assignation ou participation à des vols groupés». «Nous menons actuellement une réflexion sur les dispositions législatives que nous pourrions prendre dans les prochains mois afin de faciliter certaines procédures», écrit encore Gérald Darmanin. «Vous me rendrez compte trimestriellement et personnellement des éloignements (…) auxquels vous avez procédé», ajoute le ministre.

    Reste à savoir si cette annonce sera suivie d’effets, alors que de nombreux acteurs sociaux se plaignent du manque d’actions dans les dossiers d’expulsions de sans-papiers, même après que des mesures aient été prises ces dernières années.

    Toutefois, aujourd’hui avec cette dernière attaque et l’insécurité qui connaît des hausses records, avec en ligne de mire les mineurs isolés qui sont, selon les services de police, à l’origine de la hausse fulgurante des délits, un peu partout en France et surtout dans les grandes villes les thématiques sécuritaires sont de plus en plus importantes pour les Français.

    Le Jour d’Algérie, 30 sept 2020

    Tags : France, migration, clandestins, sans-papiers, terrorisme, reconduction, rapatriement, Emmanuel Macron, Gérard Darmanin, 

  • Le G5 Sahel, l’Union européenne et la MINUSMA réunis à Nouakchott

    Nouakchott a abrité mardi 29 septembre 2020 la réunion tripartite Nations Unies, Union européenne et G 5 Sahel dans le cadre de l’arrangement technique pour la fourniture d’un appui opérationnel et logistique à la force conjointe du G 5 Sahel. Alors que le Conseil de sécurité des Nations Unies vient d’élargir les prérogatives de la Minusma, l’Union européenne, seul partenaire du G 5 Sahel, promet d’injecter 400 millions d’Euros avec un focus sur les droits de l’homme.

    En plus de la Mauritanie, des délégations sont venues des quatre autres pays membres du G5 Sahel (Burkina Faso, Niger, Mali et Tchad) et de son secrétaire exécutif, Maman Sambo Sidikou, ainsi que le Chef de la MINUSMA, représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour le Mali, Mahamat Saleh Annadif, et l’ambassadeur en chef de la délégation de l’Union européenne en Mauritanie, SEM. Giacomo Durazzo. Nouakchott fut ainsi le lieu d’une réunion tripartite de très haut niveau.

    Retrouver le maillon manquant du G5 Sahel

    Comme l’a rappelé dans son discours le Chef de la MINUSMA, force de maintien de l’ordre au Mali, M.Mahamat Amadif, «cette réunion tripartite vient combler une lacune, voire un maillon qui a pu manquer au lancement de la force conjointe G5 Sahel depuis qu’elle a été initiée en février 2017 ».

    Il a aussi rappelé que les Nations Unies n’ont pas seulement salué la mise en place du G 5 Sahel en tant qu’institution en 2014, elles ont surtout salué la mise en place de cette structure comme outil de développement et de sécurité.

    Il a souligné l’engagement du Secrétaire général des Nations Unies à rendre opérationnelle cette force conjointe, car selon lui sa mission ne doit pas seulement concerner les seuls pays du G 5 Sahel mais doit régler de manière globale les questions de sécurité.

    Il a expliqué les difficultés au sein du Conseil de sécurité pour faire passer le message, ce qui a abouti à un minima avec la résolution 2391 de 2017 accompagné par l’arrangement technique signé en février 2018 à Bruxelles, qui a permis la mise en place de ce financement par l’Union européenne et qui mandate la MINUSMA de fournir cet appui logistique (rations alimentaires, carburant, évacuations médicales et autres).

    Un pas politique important

    Enfin, le Chef de la MINUSMA a salué au passage la dernière résolution du Conseil de sécurité, la résolution 2531 qui selon lui a apporté un plus, soulignant que c’est cette résolution qui a permis cette présente concertation tripartite et qui a permis de façon claire de déclarer que «l’appui des Nations Unies à travers la MINUSMA doit être coordonnée avec le Secrétariat Exécutif du G5 Sahel». Il s’agit, d’après lui, d’un pas politique extrêmement important, parce que c’est le maillon qui manquait.

    «La réunion de ce matin a pour objectif de matérialiser cette décision importante prise par le Conseil de Sécurité » a-t-il insisté.

    Auparavant, le Secrétaire Exécutif du G5 Sahel, Mahamat Sambo Sidikou, avait évoqué les insuffisances à combler afin de rendre les opérations plus efficaces. Selon lui, l’objectif assigné aux bataillons ne peut être atteint par le système actuel. Cette réunion est pour lui une occasion de revisiter les méthodes actuelles, ajoutant que le meilleur moyen d’atteindre les objectifs visés est d’impliquer les opérateurs locaux.

    Le respect des droits de l’homme, la priorité

    De son côté, l’ambassadeur Délégué de l’Union européenne en Mauritanie a mis l’accent sur l’apport de l’Europe en termes financiers dont une promesse de 400 millions d’euros déjà tenue, a-t-il souligné, évoquant une enveloppe de plus de 230 millions d’Euros déboursés grâce à la facilité africaine de paix qui se décline selon lui en plusieurs composantes. Il a cependant insisté sur deux aspects, le cadre de conformité qui met un accent particulier sur le respect des droits de l’homme et le soutien à l’équipe chargée de ce volet (HRDDP) de la MINUSMA. Il a souhaité que cette réunion puisse encourager la collaboration entre la force conjointe G 5 Sahel, la MINUSMA et le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme.

    Les responsables ont par la suite répondu aux questions des journalistes avant de poursuivre leurs travaux en huis clos.

    Cheikh Aïdara

    Source : Le Courrier du Nord, 30 sept 2020

    Tags : Sahel, ONU, G5, terrorisme, Mauritanie, Mali, Niger, Tchad, Burkina Faso,droits de l’homme, MINUSMA, 

  • Tchad : Saisie d’armes par la Force conjointe du G5 Sahel en territoire tchadien

    La Force conjointe du G5 Sahel composée de soldats du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad, a saisi la semaine passée une vingtaine d’armes lors des fouilles effectuées dans la zone de Wour en terriroire tchadien, a annoncé la cellule de communication de la force.

    Dans la conduite des opérations de routine que sont les patrouilles sur les axes et pistes principaux ainsi que la sécurisation des points sensibles, le Fuseau Est de la FC-G5 Sahel a saisi, le jeudi 24 septembre, 23 armes.

    Dix de ces armes ont été récupérées lors des fouilles de campements dans la zone de Wour et les treize autres, ont été saisies sur des civils lors des contrôles au niveau des différentes positions dans le secteur, lit-on dans un communiqué de la force.

    La Force conjointe du G5 Sahel est à pied d’œuvre pour couper les différents canaux de ravitaillement des groupes armés terroristes et des groupes criminels organisés. Les unités de la zone sont instruites pour accentuer leurs activités dans tout le secteur, afin d’assurer davantage la protection et la sécurité des populations civiles ainsi que de leurs biens.

    La Force conjointe du G5 Sahel est une force régionale qui a pour mission de lutter contre les terroristes dans les régions frontalières communes aux pays du G5 Sahel en étroite coordination avec toutes les forces nationales et la force Barkhane.

    La Force conjointe du G5 Sahel, composée d’unités provenant du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad, est mandatée pour pouvoir intervenir au-delà des frontières de ces pays dans le cadre d’une règlementation paraphée par les cinq chefs d’Etat du G5 Sahel.

    Source : Centre Essahraa d’Etudes et de Consultations, 2 oct 2020

    Tags : Tchad, Sahel, G5, Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso, armes, terrorisme,