Catégorie : Monde

  • MALI : REPRISE EN MAIN DE BARKHANE

    par Michel LHOMME

    Une dizaine de jihadistes ont été tués ou capturés dans la région du Gourma (centre-est du Mali), frontalière du Burkina Faso, au cours d’une opération aéroterrestre menée vendredi par les militaires français de la force Barkhane, a annoncé mercredi l’état-major.

    L’armée française a parallèlement mené du 20 mai au 3 juin « une opération d’ampleur » avec l’armée burkinabè dans le nord du Burkina Faso, à la frontière avec le Gourma malien, selon la même source.

    Le 31 mai, après avoir observé « un mouvement suspect d’une quinzaine d’individus au nord de Ndaki, dans le Gourma », région-sanctuaire de plusieurs groupes armés, l’armée française a lancé une opération « rassemblant la composante aérienne, les groupes commandos et le groupement tactique aérocombat de la force Barkhane ».

    Après une frappe aérienne conduite par des Mirage 2000, des commandos ont été déposés par hélicoptère. « Une dizaine de terroristes a été mise hors de combat », et « une quantité importante de ressources a été saisie, dont plusieurs motos et de l’armement individuel ».

    Parmi les groupes actifs dans la zone de Ndaki figurent l’Etat islamique au grand Sahara (EIGS) et Ansaroul Islam, accusé de semer la terreur dans le nord du Burkina Faso. En parallèle, 450 militaires de la force française Barkhane ont mené fin mai, pendant près de deux semaines, une opération conjointe « majeure » avec les militaires burkinabè dans le nord du Burkina.

    D’après tous ces communiqués du Ministère de la Défense que nous relayons, cet engagement commun était « une première depuis la signature de l’accord de décembre 2018 » conclu entre Paris et Ouagadougou, prévoyant des interventions militaires françaises au Burkina en soutien des efforts de lutte antiterroriste du gouvernement.

    Après une série d’opérations militaires concentrées pendant un an et demi dans le Liptako, dans le nord-est du Mali, la force française Barkhane a récemment étendu son champ d’action de l’autre côté du fleuve Niger, dans la zone adjacente du Gourma, frontalière du Burkina Faso, le nord du Burkina étant en proie depuis 2015 à une spirale de violences dont les autorités semblent incapables d’enrayer la propagation.

    Rappelons que dans la nuit du 9 au 10 mai, les forces spéciales françaises avaient libéré quatre otages – deux Français en voyage de noce homosexuel (!), une Américaine et une Sud-coréenne – dans le nord du Burkina et que lors de cette opération deux militaires français deux commandos de la marine avaient été tués.

    Source : Metainfos

    Tags : Mali, Barkhane, terrorisme, France,

  • Le marché entre la France et les USA au sujet de la succession au Gabon

    Chers lecteurs, nous avons soumis à nos contacts, la lecture de la visite effectuée par les ambassadeurs Français et Américains, à Marie Madeleine Mborantsuo, la Présidente de la Cour Constitutionnelle Gabonaise. Voici leur avis.

    1. Cette visite était la démonstration qu’en ce qui concerne leurs politiques africaines, la France et les USA ont résolument fait un marché de s’entraider dans leur pré-carrés respectifs.

    2. La France a aidé les USA en Lybie, et les USA ont aidé la France au Mali. La France pille l’Afrique Centrale francophone, quand les USA font de même avec la région des grands lacs par Rwanda interposé.

    3. La France permet aux USA de s’installer militairement au Cameroun et au Gabon en faisant des manœuvre periodiques avec les forces de ces pays ; réponse les USA demandent à leur poulains Rwandais et Ougandais de normaliser leurs relations avec la France. C’est du donnant donnant.

    4. Mais pourquoi ces ambassadeurs ont-ils rendu visite à Mborantsuo ? Parce que pour ces pays, dans l’état actuel des choses, le Gabon marche bien pour leurs intérêts et ils voudraient que tout continue dans le même sens. Pour ces ambassades, Mborantsuo est la garante légale de l’ordre établi tel qu’ils le conçoivent au Gabon et cette dame a besoin de leur aide et soutien pour accoucher d’un autre régime dans la continuité de ce que nous connaissons depuis 1967.

    5. L’Afrique est la dernière frontière économique et politique du monde. Qui conquiert l’Afrique est assuré de dominer le monde. La France et les USA travaillent de concert pour s’assurer des parts du lion. Si cela doit se faire en sacrifiant les libertés fondamentales des Africains, ils n’en ont que cure. C’est la real politik. Le triomphe du réalisme sur le sentimentalisme.

    6. Depuis la fin des élections de 2016, il est clair que la France, les USA et l’Union Européenne aient choisi de faire rempiler Ali Bongo et de passer l’éponge sur ses crimes antidémocratiques.

    7. Avec les incursions de la Russie et de la Chine en Afrique Centrale si riche, les USA et la France ne peuvent risquer leur contrôle de ces régions au nom de la démocratie. Au contraire, y installer des dictatures est un modèle qui a toujours marché pour eux en Afrique en général et au Gabon en particulier.

    Chers lecteurs, d’après nos sources, la démocratie au Gabon n’est même pas le cadet des soucis de la France et des USA pour notre pays, mais plutôt le benjamin. Le plus important pour eux est que les matières premières sortent à des conditions qui leur sont très favorables ; et pour garantir cela, rien de tel que d’y installer une dictature qui leur devra tout. Cela marche depuis 1967 avec les Bongo. La France gère plus de 500 milliards d’euros d’argents appartenant à l’Afrique francophone dans son économie. La même France n’a jusqu’ici qu’accorde à la même Afrique francophone seulement 10 milliards d’euros en aide au développement. Faite le calcul : qui profite de qui ?

    La question fondamentale est : « que faisons-nous pour changer cet état de fait ?

    Quand vous répondrez à cette question, vous vous rapprocherez des solutions et comprendrez pourquoi des gens comme Mborantsuo sont placées à la manœuvre en Afrique francophone.

    Nous ne devons rien lâcher !

    Source : Le Gabon Enervant
    Tags : Gabon, Ali Bongo Ondimba, France, Etats-Unis,

  • La Fondation Merck rencontre la Première Dame de Guinée pour planifier le lancement de leurs programmes dans le pays

    La Fondation Merck formera des médecins dans les domaines du Cancer, du Diabète et de la Fertilité
    CONAKRY, Guinée, 7 juin 2019/ — La Fondation Merck (www.Merck-Foundation.com) lancera ses programmes en partenariat avec la Première Dame de Guinée, en collaboration avec le Ministère de la Santé et le Ministère de l’Information et de la Communication ; La Fondation Merck formera des médecins dans les domaines du Cancer, du Diabète et de la Fertilité pour renforcer les capacités de soins de santé dans le pays ; La Fondation Merck organise une « Formation des Journalistes sur la Santé » et lance un appel à candidatures pour le Prix de Reconnaissance des Médias « Merck Plus Qu’une Mère »
    La Fondation Merck, la branche philanthropique de Merck KGaA Allemagne, a rencontré La Première Dame de Guinée pour planifier le lancement de ses programmes et initiatives dans le pays. La réunion a eu lieu entre La Première Dame de Guinée, S.E. Madame DJENE CONDE et le Dr Rasha Kelej, CEO Merck Foundation.
    La Première Dame de Guinée, S.E. Madame DJENE CONDE et Ambassadrice de Merck Plus Qu’une Mère a soulignée : « La Guinée est prête à accueillir les programmes de la Fondation Merck. Ces programmes vont être très bénéfiques pour notre peuple et pour son bien-être social et économique. La Fondation Merck nous aidera à renforcer les capacités en matière de soins de santé et à briser la stigmatisation liée à l’infertilité dans le pays. »
    La Fondation Merck a nommé La Première Dame de Guinée en tant qu’Ambassadrice de Merck Plus Qu’une Mère en 2017.
    Dr. Rasha Kelej, PDG de la Fondation Merck et présidente de Merck Plus qu’une mère, a déclaré : « Je suis heureuse de travailler en étroite collaboration avec Son Excellence La Première Dame de Guinée. Nous reconnaissons ses grands efforts en tant qu’Ambassadrice de « Merck Plus Qu’une Mère » pour autonomiser les femmes infertiles du pays. Avec le lancement de nos programmes, nous soulignerons notre partenariat à long terme visant à renforcer les capacités en matière de soins de santé et à former des médecins dans les domaines de prise en charge du Cancer, de la Fertilité et du Diabète. »
    La Fondation Merck travaillera en étroite collaboration avec le Bureau de La Première Dame pour soutenir la création du tout premier centre public de FIV dans le pays en fournissant des conseils techniques et une formation au personnel médical et paramédical.
    La Fondation Merck prévoit également d’introduire d’autres initiatives uniques dans le pays afin d’obtenir le changement de culture souhaité en ce qui concerne la stigmatisation liée à l’infertilité.
    « Quelques initiatives incluent l’annonce du Prix de Reconnaissance des Médias ‘Merck Plus Qu’une Mère’ et une Formation des Journalistes sur la Santé en partenariat avec La Première Dame de Guinée, en collaboration avec le Ministère de la Santé et le Ministère de la Communication et de l’Information. Créer des chansons et des films en partenariat avec des artistes locaux afin de lutter contre la stigmatisation liée à l’infertilité et d’éduquer la population de tout le pays. En outre, faire en sorte que l’industrie de la mode transmette à la communauté le message de briser la stigmatisation des femmes infertiles dans la vie quotidienne au travers le Prix de la Mode ‘Merck Plus Qu’une Mère’ », a expliqué le Dr. Rasha Kelej.
    « Une autre initiative innovante consiste à lancer une histoire de dessins animés inspirant destiné aux enfants afin de responsabiliser nos garçons au primaire, de développer un véritable respect pour les femmes et de leur enseigner les valeurs familiales d’amour et de respect, ainsi que peu de faits sur l’infertilité, la prévention et comment s’affecte les hommes et les femmes également », a ajouté le Dr. Rasha Kelej.
    La Fondation Merck a fourni une formation clinique sur la spécialité de la fertilité au cours des deux dernières années et poursuivra ce programme en partenariat avec le ministère de la Santé afin d’améliorer l’accès à des soins de qualité et équitables pour la fertilité dans le pays.
    La Fondation Merck continuera également à inscrire les médecins Guinéens dans le cadre de leur programme de bourses d’études en oncologie d’une durée de deux ans et de programme de Master en tant que contribution à l’amélioration des soins du cancer dans le pays.
    La Fondation Merck continuera également à inscrire les médecins pour son projet « Diabetes Blue Points ».
    Distribué par APO Group pour Merck Foundation.

  • Rapport de situation sur le mouvement Gilets Jaunes. Acte XXIX

    Par le Saker Francophone − Le 4 juin 2019

    Comme nous le pressentions depuis début mai, le tournant que prend le mouvement Gilets Jaunes se confirme. Le nombre de manifestants diminue progressivement, de samedi en samedi, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un noyau dur de quelques milliers de Gjs pour continuer à sporadiquement jouer la mouche du coche du gouvernement Macron. Nombre insuffisant pour vraiment menacer le gouvernement mais encore suffisant pour que Macron n’oublie pas leur slogan : « on est là, Macron ne nous veut pas mais on est là ».

    Parallèlement est en train de prendre forme une formidable et toute nouvelle expérience politique en France, que les Gjs nomment eux-mêmes une « démocratie participative ». Les Français désireux de se réapproprier l’initiative politico-sociale sont en train de le faire sans attendre l’aide ni l’autorisation de quiconque et encore moins du gouvernement. Des initiatives au niveau des villages et communes, des campagnes de promotion auprès du public, des groupes de discussion sur le thème du Grand débat et la mise au point du RIC, des assemblées constituantes et autres initiatives sociales telles que les Jardins du Nous fleurissent partout en France en ce printemps 2019. De même au niveau médiatique, avec Gj magazine, des sites de convergence comme la Ligne Jaune et mêmes des télés comme TVGJ. Toutes ces initiatives permettent aux Français de reprendre espoir en un avenir qu’ils pourront forger eux-mêmes. Un véritable Printemps français est en train de se dérouler loin des micros et des caméras grand public qui préfèrent ne pas montrer de telles initiatives aux moutons qui dorment encore, car cela pourraient les réveiller. Bien sûr, dans de telles conditions, ces fleurs printanières mettront plusieurs années à se transformer en fruits. Mais je ne doute pas qu’elles y parviennent, la motivation est trop forte. Donnons leur juste le temps de mûrir dans l’ombre.

    Nous estimons donc que nos Rapport de situation du mouvement des Gilets jaunes n’ont plus beaucoup d’intérêt car nous n’en sommes plus à une phase d’observation passive maintenant mais de participation active à l’une ou plusieurs de ces initiatives de renouveau politique. Pour les infos spécifiques au mouvement je vous renvoie aux différents médias et autre comptes Facebook/twitter/telegram Gjs.

    Voici donc le dernier Rapport de situation Gj du Saker Francophone.

    La vie des Gjs

    Brigitte Sebbah, chercheuse en sciences sociales à l’université Paul Sabatier de Toulouse le confirme « le mouvement ne s’essouffle pas, il se transforme».

    Le compte Twitter de Gilets Jaunes Magazine est suspendu. Ils ne savent pas pourquoi.

    Nouvelle initiative de style Gj, Les Jardins du Nous. « Un Jardinier du Nous est une personne qui cultive la coopération dans un ou plusieurs collectifs (ex : association, habitat partagé, entreprise, collectivité, etc.) auxquels il ou elle participe. Il ou elle partage le fruit de ses expériences avec ses pairs pour apprendre ensemble, créer des communs pédagogiques et soutenir la transition démocratique. ». Une des dernières initiatives de l’Université du Nous qui « existe pour m’apprendre à coopérer et contribuer avec tous les acteurs volontaires à une transition sociétale. ». Voici leur site internet.

    Vidéo de l’Appel du citoyen pour une Sortie démocratique du Grand débat, un nouveau collectif comme il en fleurit tant en ce printemps jaune.

    Pour vous donner un avant goût de ce qu’est une assemblée constituante en voici une vue de l’intérieur.

    L’acte XXIX

    9 500 manifestants dans toute la France selon le gouvernement, 23 600 pour le Nombre Jaune et 40 000 selon le syndicat France-Police en colère.

    Le nombre de manifestants baisse encore pour cet acte, un bon 20 à 30% de baisse par rapport à l’acte XXVIII, et entérine la fin proche des grands « rassemblements du samedi ». Comme le constate Eric Drouet « ce genre de mobilisation ne dérange plus personne et donc n’aboutira plus à rien ». Pour autant, « les Gilets jaunes vont faire d’autres types d’actions. Que je trouve très bien en plus », poursuit-il, évoquant notamment des blocages de raffineries ou des péages gratuits.

    Face à cette baisse, les intellectuels du mouvement, comme Francois Boulo, se demandent « que faire maintenant ? »

    Les Gilets jaunes ont organisé ce dimanche 2 juin une « marche des mutilés » à Paris qui a rassemblé les manifestants blessés par les forces de l’ordre.

    Pas une victoire pour autant pour Macron
    Après Castaner et son « attaque de la Salpêtrière », C’est Schiappa qui est prise en flagrant délit de fausses accusations. Devant les télés du pays elle raconte qu’une quarantaine de Gjs ont fait preuve « d’une extrême violence et ont proféré des menaces de mort » devant son domicile en pleine nuit. Un moment plus tard, une vidéo de la scène, tournée par un des manifestants, est publiée sur les réseaux. Elle montre un groupe de manifestants chantant et criant des slogans. Pas de menaces de mort ni de violences. Cette vidéo faisant un buzz sur les réseaux, elle sera vite censurée. De plus Schiappa menace de porter plainte pour atteinte à la vie privée si quelqu’un la diffuse. Bref, encore une bavure vite couverte. Pourtant, même le rapport de police dément sa version des faits.

    « Beaucoup de choses ont été réalisées depuis le début du mouvement. Aujourd’hui, je considère que ces manifestations n’ont plus lieu d’être », a déclaré dans ce contexte Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, invitée du Grand rendez-vous d’Europe 1. « Il n’y a plus de débouché politique » au mouvement, a-t-elle souligné. Au moment où les initiatives politiques Gjs fleurissent, on ne peut que constater l’éternel aveuglement de ce gouvernement.

    Et pour ceux qui doutent encore de l’état d’esprit régnant au sein de LREM, voici la déclaration d’un nouvel eurodéputé de ce parti : « Un maire qui sera réélu sans l’apport de La République en marche et du Modem sera un ennemi du président », a déclaré de manière radicale le nouvel eurodéputé de La République en marche, Gilles Boyer, le 30 mai sur Europe 1.

    La température monte entre le gouvernement et la police depuis que le procureur de Paris a annoncé que « des policiers seront envoyés en correctionnelle ». Du coup le 1er ministre cherche à calmer le jeu en déclarant : « J’ai toute confiance dans les policiers et gendarmes de ce pays […]. Nous savons qu’ils ont employé la force de manière proportionnée dans la plupart des cas ».

    Il semble qu’une « culture du bradage des biens collectifs » se soit installée en France. « L’ancien procureur général de la Cour des comptes Gilles Johanet a envoyé le 14 mai 2019 une lettre aux ministres de la Culture et des Affaires étrangères dans laquelle il signalait des irrégularités et le caractère financièrement préjudiciable de l’accord de 2018, a annoncé Le Canard Enchaîné, en possession de ce texte intitulé « Contrat de licence entre le Louvre et le gouvernement des Émirats arabes unis … Ce contrat, qui lèse manifestement les intérêts financiers du Louvre, n’a pas été soumis à l’approbation préalable du conseil d’administration ce qui constitue une irrégularité au regard des règles internes de l’établissement, cite le média. »

    Une justice accélérée pour les Gjs et au ralenti pour la police
    Les défauts d’une procédure expéditive. Les groupe de Gjs ayant défoncé le portail d’un ministère ont vu leur procès annulé pour faute de procédure, les plaignants n’ayant pas pu avoir accès à leur avocat suffisamment tôt.

    « Condamné à 4 mois de prison ferme aménageable pour être l’organisateur de la manifestation de Strasbourg le 27 avril 2019. Preuve : avoir relayé l’annonce de l’évènement sur mon Facebook. Le procureur de la république m’ayant considéré comme une personne dangereuse je suis aussi condamné à 6 mois d’interdiction de manifester !! ». Pourtant, je me souviens que le Conseil constitutionnel avait censuré l’interdiction administrative de manifester.

    « David B. qui habite à Vaas (72) a déposé plainte contre des violences policières commises lors d’une manifestation au Mans, il a été placé en garde à vue ce mardi 28 mai. Son épouse Vanina explique qu’ils ont été molestés et gazés par les policiers et qu’ils ont déposé une plainte chacun sans avoir eu de nouvelles ! Le mari qui devait être auditionné a été placé en garde à vue hier. Nos confrères d’Actu.fr qui ont contacté le procureur pour en savoir plus sur cette affaire ont essuyé un refus de communication de la part du parquet ! ».

    Bon tComme nous le pressentions depuis début mai, le tournant que prend le mouvement Gilets Jaunes se confirme. Le nombre de manifestants diminue progressivement, de samedi en samedi, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un noyau dur de quelques milliers de Gjs pour continuer à sporadiquement jouer la mouche du coche du gouvernement Macron. Nombre insuffisant pour vraiment menacer le gouvernement mais encore suffisant pour que Macron n’oublie pas leur slogan : « on est là, Macron ne nous veut pas mais on est là ».

    Parallèlement est en train de prendre forme une formidable et toute nouvelle expérience politique en France, que les Gjs nomment eux-mêmes une « démocratie participative ». Les Français désireux de se réapproprier l’initiative politico-sociale sont en train de le faire sans attendre l’aide ni l’autorisation de quiconque et encore moins du gouvernement. Des initiatives au niveau des villages et communes, des campagnes de promotion auprès du public, des groupes de discussion sur le thème du Grand débat et la mise au point du RIC, des assemblées constituantes et autres initiatives sociales telles que les Jardins du Nous fleurissent partout en France en ce printemps 2019. De même au niveau médiatique, avec Gj magazine, des sites de convergence comme la Ligne Jaune et mêmes des télés comme TVGJ. Toutes ces initiatives permettent aux Français de reprendre espoir en un avenir qu’ils pourront forger eux-mêmes. Un véritable Printemps français est en train de se dérouler loin des micros et des caméras grand public qui préfèrent ne pas montrer de telles initiatives aux moutons qui dorment encore, car cela pourraient les réveiller. Bien sûr, dans de telles conditions, ces fleurs printanières mettront plusieurs années à se transformer en fruits. Mais je ne doute pas qu’elles y parviennent, la motivation est trop forte. Donnons leur juste le temps de mûrir dans l’ombre.

    Nous estimons donc que nos Rapport de situation du mouvement des Gilets jaunes n’ont plus beaucoup d’intérêt car nous n’en sommes plus à une phase d’observation passive maintenant mais de participation active à l’une ou plusieurs de ces initiatives de renouveau politique. Pour les infos spécifiques au mouvement je vous renvoie aux différents médias et autre comptes Facebook/twitter/telegram Gjs.

    Voici donc le dernier Rapport de situation Gj du Saker Francophone.

    La vie des Gjs
    Brigitte Sebbah, chercheuse en sciences sociales à l’université Paul Sabatier de Toulouse le confirme « le mouvement ne s’essouffle pas, il se transforme ».

    Le compte Twitter de Gilets Jaunes Magazine est suspendu. Ils ne savent pas pourquoi.

    Nouvelle initiative de style Gj, Les Jardins du Nous. « Un Jardinier du Nous est une personne qui cultive la coopération dans un ou plusieurs collectifs (ex : association, habitat partagé, entreprise, collectivité, etc.) auxquels il ou elle participe. Il ou elle partage le fruit de ses expériences avec ses pairs pour apprendre ensemble, créer des communs pédagogiques et soutenir la transition démocratique. ». Une des dernières initiatives de l’Université du Nous qui « existe pour m’apprendre à coopérer et contribuer avec tous les acteurs volontaires à une transition sociétale. ». Voici leur site internet.

    Vidéo de l’Appel du citoyen pour une Sortie démocratique du Grand débat, un nouveau collectif comme il en fleurit tant en ce printemps jaune.

    Pour vous donner un avant goût de ce qu’est une assemblée constituante en voici une vue de l’intérieur.

    L’acte XXIX
    9 500 manifestants dans toute la France selon le gouvernement, 23 600 pour le Nombre Jaune et 40 000 selon le syndicat France-Police en colère.

    Le nombre de manifestants baisse encore pour cet acte, un bon 20 à 30% de baisse par rapport à l’acte XXVIII, et entérine la fin proche des grands « rassemblements du samedi ». Comme le constate Eric Drouet « ce genre de mobilisation ne dérange plus personne et donc n’aboutira plus à rien ». Pour autant, « les Gilets jaunes vont faire d’autres types d’actions. Que je trouve très bien en plus », poursuit-il, évoquant notamment des blocages de raffineries ou des péages gratuits.

    Face à cette baisse, les intellectuels du mouvement, comme Francois Boulo, se demandent « que faire maintenant ? »

    Les Gilets jaunes ont organisé ce dimanche 2 juin une « marche des mutilés » à Paris qui a rassemblé les manifestants blessés par les forces de l’ordre.

    Pas une victoire pour autant pour Macron
    Après Castaner et son « attaque de la Salpêtrière », C’est Schiappa qui est prise en flagrant délit de fausses accusations. Devant les télés du pays elle raconte qu’une quarantaine de Gjs ont fait preuve « d’une extrême violence et ont proféré des menaces de mort » devant son domicile en pleine nuit. Un moment plus tard, une vidéo de la scène, tournée par un des manifestants, est publiée sur les réseaux. Elle montre un groupe de manifestants chantant et criant des slogans. Pas de menaces de mort ni de violences. Cette vidéo faisant un buzz sur les réseaux, elle sera vite censurée. De plus Schiappa menace de porter plainte pour atteinte à la vie privée si quelqu’un la diffuse. Bref, encore une bavure vite couverte. Pourtant, même le rapport de police dément sa version des faits.

    « Beaucoup de choses ont été réalisées depuis le début du mouvement. Aujourd’hui, je considère que ces manifestations n’ont plus lieu d’être », a déclaré dans ce contexte Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, invitée du Grand rendez-vous d’Europe 1. « Il n’y a plus de débouché politique » au mouvement, a-t-elle souligné. Au moment où les initiatives politiques Gjs fleurissent, on ne peut que constater l’éternel aveuglement de ce gouvernement.

    Et pour ceux qui doutent encore de l’état d’esprit régnant au sein de LREM, voici la déclaration d’un nouvel eurodéputé de ce parti : « Un maire qui sera réélu sans l’apport de La République en marche et du Modem sera un ennemi du président », a déclaré de manière radicale le nouvel eurodéputé de La République en marche, Gilles Boyer, le 30 mai sur Europe 1.

    La température monte entre le gouvernement et la police depuis que le procureur de Paris a annoncé que « des policiers seront envoyés en correctionnelle ». Du coup le 1er ministre cherche à calmer le jeu en déclarant : « J’ai toute confiance dans les policiers et gendarmes de ce pays […]. Nous savons qu’ils ont employé la force de manière proportionnée dans la plupart des cas ».

    Il semble qu’une « culture du bradage des biens collectifs » se soit installée en France. « L’ancien procureur général de la Cour des comptes Gilles Johanet a envoyé le 14 mai 2019 une lettre aux ministres de la Culture et des Affaires étrangères dans laquelle il signalait des irrégularités et le caractère financièrement préjudiciable de l’accord de 2018, a annoncé Le Canard Enchaîné, en possession de ce texte intitulé « Contrat de licence entre le Louvre et le gouvernement des Émirats arabes unis … Ce contrat, qui lèse manifestement les intérêts financiers du Louvre, n’a pas été soumis à l’approbation préalable du conseil d’administration ce qui constitue une irrégularité au regard des règles internes de l’établissement, cite le média. »

    Une justice accélérée pour les Gjs et au ralenti pour la police
    Les défauts d’une procédure expéditive. Les groupe de Gjs ayant défoncé le portail d’un ministère ont vu leur procès annulé pour faute de procédure, les plaignants n’ayant pas pu avoir accès à leur avocat suffisamment tôt.

    « Condamné à 4 mois de prison ferme aménageable pour être l’organisateur de la manifestation de Strasbourg le 27 avril 2019. Preuve : avoir relayé l’annonce de l’évènement sur mon Facebook. Le procureur de la république m’ayant considéré comme une personne dangereuse je suis aussi condamné à 6 mois d’interdiction de manifester !! ». Pourtant, je me souviens que le Conseil constitutionnel avait censuré l’interdiction administrative de manifester.

    « David B. qui habite à Vaas (72) a déposé plainte contre des violences policières commises lors d’une manifestation au Mans, il a été placé en garde à vue ce mardi 28 mai. Son épouse Vanina explique qu’ils ont été molestés et gazés par les policiers et qu’ils ont déposé une plainte chacun sans avoir eu de nouvelles ! Le mari qui devait être auditionné a été placé en garde à vue hier. Nos confrères d’Actu.fr qui ont contacté le procureur pour en savoir plus sur cette affaire ont essuyé un refus de communication de la part du parquet ! ».

    Bon travail politique à tous.

    Le Saker Francophone

    ravail politique à tous.

    Le Saker Francophone

    Tags : France, Macron, Emmanuel Macron, Brigitte Macron, gilets jaunes,

  • Arrestation du président de la CAF à Paris

    Le président de la Confédération africaine de football (CAF) Ahmad Ahmad a été interpellé ce jeudi matin dans un hôtel à Paris, où il séjournait pour assister au congrès de la FIFA.

    Ahmad Ahmad a été interpellé ce jeudi matin vers 8h30 à l’hôtel de Berri, à Paris, pour être entendu par les services de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), selon le journal Jeune Afrique.

    Cette interpellation serait liée au contrat rompu unilatéralement par la CAF avec l’équipementier allemand Puma pour s’engager avec la société Technical Steel, basée à La Seyne-sur-Mer (France), selon la même source.

    Une signature de contrat qui, selon l’ex-secrétaire général de l’instance continentale Amr Fahmy, aurait été favorisée par la proximité entre Ahmad Ahmad et un des dirigeants de l’entreprise française, et dont le surcoût atteindrait 830 000 dollars (739 000 euros). « Toutes les décisions ont été prises de manière collégiale » et « transparente », s’était défendu mi-avril le patron du foot africain.

    CAF: Ahmad Ahmad répond aux accusations de corruption et de harcèlement sexuel

    L’arrestation intervient alors qu’Ahmad Ahmad se trouvait à Paris pour assister au congrès de la FIFA, qui a abouti à la réélection du président Gianni Infantino.

    Rappelons que la Confédération africaine de football (CAF) était au centre d’un scandale sans précédent suite à l’arrêt du match retour de la finale de la Ligue des Champions d’Afrique entre l’Espérance Sportive de Tunis (EST) et le WA Casablanca.

    Un arrêt provoqué par la non-validation du but égalisateur du WAC en raison d’un problème lié à l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR).

    Au cœur de la polémique, la CAF a décidé mercredi soir de faire rejouer le match dans un pays neutre et demandé au vainqueur (ES Tunis) de rendre le trophée et les médailles décernées aux joueurs et au staff technique.

    Cette décision n’a pas été du goût des Tunisiens qui ont annoncé leur intention de saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS).

    A quelques jours du coup d’envoi de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des Nations qu’abrite l’Égypte, l’Instance de football africain vient d’être secoué par un autre scandale pour lequel son président, le Malgache Ahmad Ahmad a été arrêté ce jeudi à Paris.

    Echourouk ONline
    Tags : CAF, Ahmad Ahmad, football, Tribunal arbitral du sport, corruption,

  • DHL étend sa plateforme d’e-commerce à de nouveaux marchés africains suite à son succès initial

    La plateforme a été déployée dans neuf autres pays d’Afrique subsaharienne

    LE CAP, Afrique du Sud, 6 juin 2019/ — DHL Africa eShop a enregistré un croissance impressionnante au cours des sept premières semaines ; La plateforme a été déployée dans neuf autres pays d’Afrique subsaharienne ; Une demande croissante de services de détail en ligne contribue à encourager la croissance.

    Suite au succès de l’application DHL Africa eShop (www.Africa-eShop.DHL) dans 11 pays d’Afrique subsaharienne, DHL Express a annoncé que sa plateforme novatrice mobile et bureautique vient d’être déployée dans 9 nouveaux pays du continent.

    Hennie Heymans, PDG de DHL Express pour l’Afrique subsaharienne, affirme avoir relevé une croissance impressionnante de l’utilisation de l’application DHL Africa eShop, depuis sa mise à en ligne en Afrique du Sud, au Nigéria, au Kenya, à l’île Maurice, au Ghana, au Sénégal, au Rwanda, au Malawi, au Botswana, en Sierra Leone et en Ouganda en avril dernier.

    “L’adoption et l’utilisation de cette plateforme au cours des sept dernières semaines ont été incroyables, marquées par une croissance exponentielle du nombre d’abonnés et de commandes physiques. Sur la base de cette croissance rapide et du retour d’information positif que nous avons reçu du marché, DHL Express a décidé de passer au plus vite à la phase suivante de son déploiement. La plateforme est désormais opérationnelle pour les consommateurs résidant au Cameroun, en République Démocratique du Congo, en Côte d’Ivoire, au Gabon, en Gambie, à Madagascar, au Mozambique, en Tanzanie et en Zambie.”

    L’application DHL Africa eShop permet aux consommateurs africains d’effectuer leurs achats directement auprès de plus de 200 détaillants basés aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, et de faire livrer leurs achats à leur domicile par DHL Express. Cette solution a été développée en partenariat avec Link Commerce – une division de Mall for Africa.

    M. Heymans fait remarquer que la demande de services de détail de calibre mondial est en hausse en Afrique. “Comme l’indique un rapport du McKinsey Global Institute, l’Afrique possède un marché de consommation de classe moyenne à forte croissance, qui adopte l’Internet à un rythme effarant. On prévoit que d’ici 2025, la pénétration du marché de l’Internet atteigne approximativement 50% pour le continent africain, avec environ 360 millions de smartphones en circulation. L’application DHL Africa eShop fournit la solution idéale qui permet aux consommateurs africains d’accéder aux marques mondiales.

    L’application DHL Africa eShop offre aux consommateurs africains un accès sans précédent aux détaillants internationaux sur une plateforme facile à utiliser, très pratique et rapide. Elle permet également à de nombreuses marques mondiales d’établir des liens avec le marché captif africain – des marchés souvent été négligés, pour avoir été perçus comme hautement complexes et incertains.

    “En qualité de chef de file mondial de la logistique express, DHL est bien placé pour mettre en relation les consommateurs africains et ces marques mondiales passionnantes. Nous nous engageons à encourager la croissance de l’e-commerce sur le continent sur tous les fronts. Nous travaillons avec des milliers de marques d’e-commerce en Afrique, que nous aidons à atteindre une clientèle mondiale. Désormais, grâce à notre DHL Africa eShop, nous relions également les consommateurs africains aux marques mondiales,” conclut M. Heymans.

    Distribué par APO Group pour Deutsche Post DHL.

    Tags : DHL, Africa, afrique, transports, colis,

  • Tombouctou : un complexe sportif pour renforcer la cohésion sociale et le vivre ensemble

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    United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in Mali (MINUSMA)

    COMMUNIQUE DE PRESSE

    Tombouctou : un complexe sportif pour renforcer la cohésion sociale et le vivre ensemble

    Le complexe est destiné à être un espace de rencontre, d’échanges, de cohésion, d’orientation et de stabilisation des jeunes de Tombouctou en général

    BAMAKO, Mali, 6 juin 2019/ — Le 30 Mai dernier, le bureau régional de la MINUSMA à Tombouctou à travers la Section de la Réforme du Secteur Sécurité, du Désarmement de la Démobilisation et de la Réinsertion (RSS-DDR), a procédé au lancement officiel d’un complexe sportif, situé au quartier d’Abaradjou. Ce projet de Réduction de la violence Communautaire (RVC) financé par la MINUSMA pour plus de 50 millions de FCFA (53. 144. 44 de FCFA) va contribuer à la consolidation de la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble entre les différentes communautés.

    La cérémonie de lancement s’est déroulée sur le site du complexe sportif, vaste de 8 hectares. Étaient présents, les représentants des associations de jeunes, les leaders et acteurs communautaires des différents quartiers de Tombouctou, les notables de la ville, les autorités administratives et locales de la ville, ainsi que le personnel civil et militaire de la MINUSMA, conduit par le Chef par intérim du bureau régional Mamane Sani Moussa.

    Situé dans la partie septentrionale de la ville, le quartier d’Abaradjou, qui est l’un des huit que compte la Cité des 333 Saints, accueille le Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC). Par ailleurs, le nombre élevé d’incidents sécuritaires qu’y s’y produit lui a valu l’appellation de « zone rouge ».

    Suite à la crise sécuritaire et institutionnelle que le Mali a connu, notamment dans les régions du Nord, les populations ont subi d’énormes préjudices et chocs, qui ont affecté leur existence. De nos jours, la population de Tombouctou, notamment les jeunes ont été durement affectés par cette crise. Ils ont été victimes de graves violations de leurs droits, de la restriction de l’accès aux services sociaux de base ainsi que du manque d’accès aux loisirs et autres activités sportives.

    Le projet de ce complexe, jugé pertinent par de nombreuses personnes sur place, se justifie par la quasi-inexistence d’infrastructures sportives appropriées. Parce que la jeunesse ressent le besoin de communier autour d’activités sportives et conscientes facteurs d’intégration qui dissipe les tensions, la population du quartier a pris l’initiative de réhabiliter le complexe sportif, en adoptant une approche participative et volontariste.

    Sollicitée, la section RSS-DDR de la MINUSMA, a favorablement accueilli ce projet, qui implique l’ONG Enda Mali, partenaire d’exécution, la Direction régionale de la jeunesse et des sports, les autorités locales de la commune de Tombouctou et la population d’Abaradjou. Ceci, afin d’en faire un facteur de prévention des violences communautaires et de stabilité sociale.

    Dans son intervention, Mamane Sani Moussa, Chef du bureau régional de la MINUSMA par intérim, a réaffirmé l’engagement de la Communauté Internationale à accompagner l’ensemble des parties prenantes à l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issus du processus d’Alger pour sa mise en œuvre effective. « Ce présent projet dont la durée d’exécution est de trois mois, sera réalisé grâce à l’appui technique et financier de la section RSS-DDR de la MINUSMA, en vue de contribuer à la réduction de la violence communautaire en promouvant la pratique du sport comme vecteur de pacification, de cohésion et de stabilité »

    L’initiative des jeunes d’Abaradjou à laquelle toute la population adhère, cadre avec la vision de la Mission onusienne : le complexe est destiné à être un espace de rencontre, d’échanges, de cohésion, d’orientation et de stabilisation des jeunes de Tombouctou en général, et ceux dudit quartier en particulier.

    L’occasion était donc bonne pour Salaha Maiga, le président du conseil communal des jeunes, pour manifester la reconnaissance de la jeunesse de Tombouctou à la MINUSMA « puisqu’il n’y a pas un mot plus grand que merci, nous ne pouvons que dire merci à la MINUSMA qui nous a toujours assisté à travers plusieurs appuis techniques et financiers dans le cadre de la résilience », a-t-il déclaré.

    Cette réalisation sera composée d’un terrain de basket de 60 mètres sur 30 ; d’un terrain de football de 90 mètres sur 54 ; d’une salle de gym de 8 mètres sur 5, d’un bloc de trois latrines et d’une clôture de 200 mètres sur 100.

    Quel changement concret le projet pourrait apporter à la communauté ?

    Le complexe permettra de regrouper les jeunes autour d’activités sportives, favorisant ainsi le renforcement de la cohésion et de stabilité sociale ; il permettra de réduire par la même occasion les violences inter et intracommunautaires, à travers des mesures de prévention et de gestion pacifique des conflits. Aussi, 80 jeunes chômeurs bénéficieront d’un emploi temporaire rémunéré. Le risque pour ces jeunes de basculer dans les violences et d’être récupérés par les groupes armés sera ainsi minimisé.

    Dans son intervention, Aboubacrine Cissé, Maire de la Commune urbaine de Tombouctou a salué l’initiative : « la réalisation de ce complexe sportif constitue à coup sûr un instrument pour la consolidation de la paix et le vivre ensemble, en plus d’être un moyen d’épanouissement pour les jeunes d’Abaradjou, connu pour leur admirable mélange ethnique »

    Ce projet est fédérateur en ce sens qu’il rapproche les différentes sensibilités et facilite les échanges, l’intégration entre les différentes couches de la communauté. À cet effet, il pourra briser les tensions, les méfiances entre les populations tout en développant le sentiment de sécurité, et l’esprit de bon voisinage, du vivre ensemble et de la cohésion sociale. Par ailleurs, les revenus des travailleurs permettront de renforcer les capacités de résilience des ménages respectifs.

    Un projet inclusif :

    Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet financé par la MINUSMA, le Partenaire de mise en œuvre, de concert avec les responsables de la Section RSS/DDR s’assureront toutefois que le caractère inclusif et participatif de cet ouvrage soit respecté à toutes les étapes de sa réalisation. Les communautés ont la latitude de participer de façon égale au suivi de sa réalisation.

    Pour rappel, les Projets de Réduction de la Violence Communautaire sont mis en œuvre par la MINUSMA à travers sa section RSS-DDR. Dans l’ensemble, les projets visent à contribuer à l’amélioration de la sécurité et au renforcement de la cohésion sociale, à la promotion du dialogue et à la réconciliation entre les différents membres de la communauté, afin de créer un environnement favorable à l’État de droit et au renforcement de la paix pour les processus du cantonnement et du DDR

    Distribué par APO Group pour United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in Mali (MINUSMA).

    Tags : Mali, terrorisme, violence, racisme, discrimintation, tribalisme,

  • Gabon : Gaspar Yanga un homme de conviction

    Connu comme étant le premier libérateur des Amériques, Gaspar Yanga a dirigé l’une des rébellions d’esclaves la plus prospère des Amériques.

    Durant le 16ème siècle, les plantations de sucre étaient très lucratives à Veracruz. Yanga faisait partie des esclaves provenant d’Afrique centrale forcés à travailler dans des plantations au Mexique. Vers 1570, il a dirigé une révolte d’esclaves. Avec ses compagnons, Yanga élisent d’abord domicile vers les montagnes situées aux alentours de Veracruz. Au nombre d’environ 550 personnes, ils ont réussi à échapper à la captivité pendant plus de 30 ans.

    Cette communauté noire est devenue un brin d’espoir et de liberté pour les esclaves fuyant leurs conditions oppressives. Yanga et les siens ont survécu à travers l’agriculture et l’élevage. Ils ont aussi lancé une campagne contre les intérêts coloniaux et impérialistes de l’Espagne en pillant les caravanes qui passaient entre Veracruz et la cité de Mexico transportant de la marchandise et d’autres biens.

    Les multiples attaques de Yanga et ses compagnons de lutte dérangeaient les propriétaires d’esclaves qui demandaient au gouvernement espagnol d’intervenir en leur faveur.

    En 1609 le gouvernement d’Espagne envoya environ 500 hommes pour mettre Yanga et ses hommes hors d’état de nuire. Dans ce conflit, Yanga s’opposa aux Espagnols avec des machettes et des lances devant une armée équipée d’armes à feu.

    Lorsque Yanga fut mis au courant d’une attaque imminente, il envoya un de ses prisonniers espagnols pour négocier des accords de paix. Les Espagnols n’avaient aucun intérêt à négocier. Alors une guerre brutale a été déclenchée.

    Les deux camps ont subi des pertes colossales. Mais le gouverneur de l’Espagne était obligé de reconnaître la force de Yanga. Celui-ci et ses compagnons se sont retirés encore plus haut dans les montagnes, loin des Espagnols incapable de les atteindre. Et encore une fois, Yanga et les siens prospérèrent malgré plusieurs tentatives de négociation infructueuses et des défaite militaires. Les Espagnols ont opté de négocier en 1618.

    A travers un traité, l’Espagne a accordé à Yanga et les siens leur liberté à condition qu’ils cessent leurs attaques sur les convois espagnols et par ailleurs, les anciens esclaves ont obtenu des terres. Yanga et sa famille ont été reconnus comme étant les dirigeants de cette nouvelle communauté. Dès 1630 la ville de San De Los Negros est née. La première cité africaine établie aux Amériques.

    En 1932 la ville a été rebaptisée Yanga afin d’honorer un homme qui représentait l’espoir et la liberté pour beaucoup de personnes qui avaient été plongées dans l’esclavage. Le courage de Yanga face au danger nous inspire tous à nous tenir debout pour nos croyances et pour notre liberté et nous sommes honorés de l’appeler un héros.

    La Voix du Gabon
    Tags : esclavage, Gabon, Yanga, San De Los Negros,

  • Les Belges considèrent les services secrets marocains comme une menace pour leur sécurité

    Dans une émission diffusée par la chaîne privée de télévision belge RTL-TVI «Dossiers tabous» – qui a eu une audience appréciable avec 636 362 téléspectateurs dont une part de marché de 33,3% chez les 18-54 ans – le journaliste animateur Jean-Claude Delfosse a sondé la communauté marocaine pour recueillir ses impressions sur la question de l’intégration. Il a, au passage, dévoilé le rôle du Makhzen qui exerce un véritable pouvoir occulte sur cette communauté.

    Cela explique, selon lui, «pourquoi certains Belgo-Marocains restent sous la coupe de leur pays d’origine». Si l’intégration de la communauté d’origine marocaine dans la société belge est un grand échec, il en impute la responsabilité, qu’il dénonce d’ailleurs, à l’ambassade du Maroc à Bruxelles.

    En fait, les observateurs avertis de la question vont plus loin dans leur constat. Ils estiment que le Maroc instrumentalise sa communauté pour menacer l’Europe. Ils en veulent pour preuve le fait qu’en 2009, déjà, les autorités belges avaient procédé à l’expulsion de deux agents de renseignement marocains qui agissaient sous couverture diplomatique au consulat du Maroc à Bruxelles.

    Ils ont été accusés de mener des activités non conformes à leur statut. Selon les mêmes observateurs, les consulats marocains emploient des agents de la DGED qui sont chargés d’exploiter le sentiment religieux dans la communauté marocaine pour y renforcer le pouvoir du Makhzen et asseoir un contrôle serré de cette communauté à partir du Maroc.

    L’animateur de l’émission a rappelé que «tous les Marocains sont sujets du roi, lui-même commandeur des croyants et descendant du Prophète et leur législation leur interdit de renoncer à leur nationalité marocaine». C’est à travers ce que l’on appelle l’islam des ambassades que le régime marocain assure sa mainmise sur sa population installée en Belgique.

    L’attachement des Marocains en Belgique à leur religion est utilisé par le Makhzen pour renforcer le réseau de renseignement au sein de cette communauté. Le but recherché est de faire pression, voire exercer un chantage contre les pays européens en vue de leur imposer un soutien aux thèses expansionnistes du Maroc sur le Sahara Occidental, expliquent les observateurs. Ils rappellent qu’une grande partie de l’opinion publique espagnole soupçonne les services secrets marocains d’être derrière l’attentat contre la gare de Madrid le 11 mars 2004.

    Le mobile de cet attentat, qui avait eu lieu quatre jours avant le rendez-vous des élections générales espagnoles, était de faire pression sur l’électorat. Cet objectif a été atteint puisque le PSOE est sorti grand vainqueur et le Maroc s’est assuré, depuis, le soutien de Madrid dans le conflit du Sahara Occidental.

    D’autre part, ils rappellent que l’ambassadeur français au Yémen avait sollicité, en janvier 2014, l’aide de l’ambassade marocaine dans ce pays, pour identifier et contrôler une quarantaine de Marocains qui se trouvaient dans la ville yéménite de Damage.

    Sur cette base, ils estiment que les craintes d’attentats en Europe sont exploitées par Rabat pour faire croire que sa collaboration contre le terrorisme est indispensable.

    Tags : Maroc, Belgique, terrorisme, RME, communauté marocaine,

  • Mali : la MINUSMA enquête sur des allégations de violations de droits de l’homme dans le centre du pays

    La Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) a vigoureusement condamné mardi les récentes attaques perpétrées dans le cercle de Bankass (région de Mopti).

    Dans un communiqué, la mission onusienne s’est dit préoccupée par les allégations de graves violations de droits de l’homme survenues lors de ces attaques menées dans cette partie centrale du Mali.

    La Division des droits de l’homme et de la protection (DDHP) de la MINUSMA enquête actuellement sur ces allégations d’abus survenus lors d’attaques perpétrées le 16 février à Minima Maoudé (à environ 34 kilomètres au sud-ouest de Bankass) et le 17 février à Libe (à environ 40 kilomètres au sud-est de Bankass).

    Selon des rapports préliminaires dont a pris connaissance la mission onusienne, un groupe d’hommes armés aurait attaqué samedi le village de Minima Maoudé. Les individus auraient ouvert le feu sur des civils, causant plusieurs morts et blessés. Ils auraient également incendié une grande partie des cases et des greniers du village.

    Le lendemain, un autre groupe d’hommes armés aurait attaqué le village de Libe, situé à 15 kilomètres à l’est du village de Minima Maoudé. Le groupe aurait également ouvert le feu sur des civils, faisant plusieurs morts et blessés, incendié les cases et les greniers du village et tué le bétail.

    La MINUSMA a dépêché une mission sur les lieux des attaques. Elle a salué les efforts du gouvernement du Mali qui a rapidement déployé un détachement des Forces armées maliennes (FAMa) dans la zone après les incidents, et de la Gendarmerie de Bankass qui a ouvert une enquête pour faire la lumière sur ces attaques.

    Ces attaques interviennent dans un contexte de recrudescence de la violence armée dans le cercle de Bankass. Entre le 1er janvier et le 16 février 2019, la DDHP a documenté sept incidents ayant occasionné la mort d’au moins 49 civils dans cette subdivision territoriale de la région de Mopti.

    Le 12 février dernier, l’Expert indépendant sur la situation des droits de l’homme au Mali, Alioune Tine, avait exprimé sa profonde préoccupation concernant la détérioration continue de la situation sécuritaire et humanitaire au centre et au nord du Mali. « De graves et récurrentes violations et abus des droits de l’homme, y compris des allégations d’exécutions extrajudiciaires, d’enlèvements, de tortures, de mauvais traitements et détentions illégales, sont commis en toute impunité », avait dénoncé l’expert a l’issue d’une mission au Mali au cours de laquelle il s’était notamment rendu dans la région de Mopti.

    Face à cette situation « alarmante », la MINUSMA exhorte les autorités maliennes à prendre des mesures urgentes pour prévenir de nouveaux incidents de violence armée, ainsi qu’à faire aboutir son enquête en vue de traduire en justice les auteurs de ces crimes.

    ONU INFO