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  • Gilets-Jaunes : Macron, un président haineux!

    A l’occasion de ses vœux aux Français, E.Macron s’est permis d’insulter « solennellement » la France et les Français. Du jamais vu dans toute l’histoire de la 5è République! C’est cela qui sera retenu principalement de son mandat et de son intervention télévisée du 31 décembre 2018, laissant aux Français l’image d’un nouvel Adolphe Thiers qui ordonna un massacre des insurgés de la Commune de Paris.

    Ce qui restera dans les mémoires des Français, c’est que le locataire actuel de l’Élysée, installé dans les lieux avec une minorité de voix des inscrits sur les listes électorales, (Cf. les chiffres précis dans « France : l’avalanche liberticide appelle à la résistance », article publié dans mondialisation.ca du 19 novembre 2018.), aura osé prononcer des paroles haineuses contre les Français!

    Il a visé directement les Gilets-jaunes en les traitant de « foule haineuse » qui s’en est prise aux élus (ses complices de LREM bien entendu), aux forces de l’ordre qui sont absolument impartiales et innocentes comme chacun le sait (Cf., « La dérive de la macronie par les violences policières arbitraires », publié dans mondialisation.ca du 18 décembre 2018 ; rappelons les chiffres : 10 morts, 2891 blessés, plus de 3000 interpellés, de nombreux citoyens mutilés à vie, d’innombrables provocations de la police, des violences que l’on peut qualifier, pour certaines d’entre elles, de torture de citoyens, comme faire éclater une grenade explosive entre les jambes d’un gilet-jaune, ou pratiquer la strangulation d’un retraité, ou la bastonnade gratuite d’un jeune qui ne faisait rien d’autre que d’être au mauvais endroit au mauvais moment…etc.), aux journalistes (sous-entendu: les manipulateurs collabos de BFMTV & Cie au service de la macronie), aux étrangers (sous-entendu, qui se permettent de critiquer le pacte de Marrakech que Macron tout seul a signé sans demander l’avis de personne en France ; pacte qui d’ailleurs est un appel direct à la censure des médias politiquement incorrects),  aux juifs et aux homosexuels, (ce serait-il senti visé ?)

    Tout cela faisait figure d’amalgame qui révèle surtout un amateurisme de cet homme hors sujet et qui n’a certainement pas compris la fonction présidentielle. Ce discours ne faisait donc que confirmer les raisons pour lesquelles il se trouve à l’Élysée : solder la France et exprimer ouvertement le mépris absolu pour son peuple.

    Non content d’avoir été aussi méprisant, il s’est également permis de douter de l’existence des sympathisants du mouvement du peuple en révolte représenté par les Gilets-jaunes. « Quel peuple », interrogeait-il, comme s’il remettait en cause la réalité, elle-même vérifiée pourtant par des sondages, dont il devait avoir théoriquement connaissance; ou alors : qui l’informe, de quelle potence infirmière dépend-il, qui le manipule, qui tire les ficelles de sa marionnette? Il terminait enfin ce qu’il convient de nommer délire par cette conclusion tout aussi incongrue : « C’est tout simplement la négation de la France ». Comment Macron a-t-il pu se livrer à ces raccourcis un peu « demeurés » en adressant ses « meilleurs vœux » à une France « haineuse » ?!

    Pouvait-il ignorer réellement que plus de la moitié des patrons français soutiennent le mouvement des « Gilets-jaunes » et que 72% d’entre eux sont mécontents de son action politique, selon une enquête Europe 1 réalisée par OpinionWay, dévoilée dans le courant de décembre 2018?

    Alors que sa politique économique est tournée vers les entreprises, pourquoi 65% des patrons soutiennent les « Gilets-jaunes », comme le dévoilait un autre sondage d’Europe 1 réalisé par OpinionWay avec La Tribune et les Chambres de commerce?

    En mai 2017, Emmanuel Macron était soutenu par les trois quarts (75%) des patrons, selon les chiffres d’OpinionWay. Dix-huit mois plus tard, la courbe s’est inversée selon ces enquêtes que l’on vient d’évoquer: pourquoi donc?

    En adressant ses vœux et en osant prononcer ces paroles de « haine » pour les Gilets-jaunes, Macron savait-il qu’il injuriait l’écrasante majorité du pays?

    65% des patrons approuvent les Gilets-jaunes, qu’ils soient dans le secteur de l’industrie (75%), du commerce (77%) ou des services (56%).

    Emmanuel Macron a-t-il été à la hauteur face à la crise des Gilets jaunes? A cette question 72% des sondés estiment que le président de la République n’a pas été à la hauteur dans la gestion de cette crise (Cf., Sondage Opinion Way pour LCi réalisé les 31 décembre 2018 et 1er janvier 2019, après les voeux d’Emmanuel Macron auprès d’un échantillon de 1005 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.)

    Après avoir débité cette parole de haine contre les Français, on peut imaginer ce que sera la suite des événements. Ce que la macronie a concocté dans son laboratoire de la haine du peuple, c’est que désormais, le recours à la loi sur «l’entrave à la circulation» sera appliqué contre les Gilets-jaunes qui occupent les ronds-points, prévoyant «jusqu’à deux ans de prison et 4.500 euros d’amende, quand les manifestations sur la voie publique n’ont pas été autorisées par les préfectures».

    Ce qui dérange profondément la dictature du Pouvoir macronien, c’est que cette révolte des Gilets-jaunes donne des idées à d’autres et que cette pandémie du virus « amarillo » finit par lui donner la jaunisse.

    En effet, les Gilets-jaunes font actuellement des émules dans 23 pays, en Europe, en Afrique, en Amérique et en Asie: pourtant, soulignons que c’est un silence fracassant qui s’empare des médias collabos du système.

    A Taïwan, la Ligue pour la réforme fiscale et juridique a organisé une marche de Gilets Jaunes le 19 décembre. A Taipei, capitale de Taïwan, plus de 10 000 manifestants ont répondu à l’appel (Cf., Taïwan News)

    En Bulgarie, les manifestants antigouvernementaux ont commencé à porter des gilets jaunes dès le 16 novembre (Cf., LCI)

    Au Canada, les Gilets Jaunes de l’Alberta et des provinces de la Saskatchewan protestent contre la taxe gouvernementale sur le carbone et contre la signature récente d’un pacte sur la migration (Cf., CTV News)

    En Croatie, le 15 décembre 2018, des Gilets Jaunes manifestaient à Zagreb, Pula et Rijeka (Cf., Index.hr)

    En Égypte, un avocat a été arrêté après avoir publié une photo de lui-même vêtu d’un gilet jaune en solidarité avec les manifestations françaises (Cf., Jerusalem Post). Nous avons déjà eu l’occasion de dire dans un autre article posté sur mondialisation.ca que la vente des gilets jaunes fluo avait été interdite en Égypte! (Cf., The Guardian)

    En Allemagne, les Gilets-Jaunes manifestent devant la porte de Brandebourg et à Munich (Cf., Spiegel)

    En Hongrie, des milliers de Gilets-Jaunes protestent dans les rues de Budapest (Cf., Le Monde)

    En Irak, le 5 décembre, des Gilets-Jaunes manifestaient à Bassorah pour l’emploi et des services publics plus développés. Le Gouvernement mis en place par les USA a fait tirer à balles réelles sur le peuple des manifestants (Cf., NBC News)

    En Irlande, les Gilets-Jaunes protestent contre l’impôt abusif et les réformes dirigées contre la classe ouvrière et la classe moyenne qui porte l’essentiel des efforts.

    En Israël, la crise économique et la corruption ont provoqué la mise en marche d’un mouvement de Gilets-Jaunes à Tel Aviv, le 14 décembre (Cf., Jerusalem Post).

    En Italie, les Gilets-Jaunes inspirent un mouvement pro-gouvernemental mais anti-Européen: « Nous sommes inspirés par les Gilets-Jaunes français, mais nous sommes motivés par d’autres questions. Contrairement aux Français, nous soutenons notre Gouvernement. Nous protestons contre l’Europe. Nous voulons que l’Europe n’interfère plus avec la politique italienne. » (Cf., The Guardian)

    En Jordanie, des Gilets-Jaunes manifestent même à l’extérieur de la capitale (Cf., The National)

    Aux Pays-Bas, des Gilets-Jaunes ont manifesté le 1er décembre puis le 8 décembre. (Cf., NL Times)

    Au Pakistan, des centaines d’ingénieurs ont organisé une journée de protestation à Lahore avec des Gilets-Jaunes (Cf., Pakistan Today)

    En Pologne, le 12 décembre, un groupe d’agriculteurs a bloqué l’autoroute A2 près de Varsovie, protestant notamment contre l’importation de produits agricoles ukrainiens non étiquetés. (Cf., New York Times)

    Au Portugal, le 21 décembre 2018, des Gilets-Jaunes ont organisé une marche qui proposait de bloquer le Portugal (Cf., Euronews)

    En Russie, le 23 décembre 2018, des manifestants portant des gilets jaunes protestaient contre l’augmentation des prix du stationnement à Moscou (Cf., Kommersant)

    En Serbie, une organisation de défense des droits civils « Združena akcija Krov nad glavom » (action combinée, un toit sur la tête)  a utilisé des gilets jaunes pour s’opposer à l’expulsion d’un habitant et par solidarité pour le mouvement des Gilets-Jaunes français (Cf., N1 Info).

    En Tunisie, un groupe dérivé, les Gilets-Rouges, appelle à des manifestations contre la situation économique du pays (Cf., Independent)

    Le symbole des Gilets-jaunes a également été utilisé par des manifestants au Royaume-Uni, en Suède et en Grèce (Cf., BBC)

    En Belgique, le mouvement des « Gilets-Jaunes » est très actif depuis 1 mois.

    Plusieurs dépôts de pétrole ont été bloqués en Wallonie le 16 novembre 2018.

    Le 8 décembre, des Gilets-Jaunes réclamaient la démission du Premier ministre Charles Michel.

    Face à l’organisation de la répression en France, le Mouvement citoyen des Gilets-jaunes, par communiqué, vient d’appeler à la création « d’un Conseil de la Résistance des Gilets-jaunes », qui réunira en son sein, des représentants de toutes les régions du pays, désignés par la base de leurs militants inscrits. La Présidence de ce Conseil de la résistance sera tournante. Elle va proposer d’accueillir, pour une durée de six mois, la représentation de chacune des 13 régions. Dans le but d’élaborer ce projet, le mouvement des Gilets-jaunes propose de se réunir chaque samedi sur la place de la République à 14 heures. Rien n’est terminé : tout commence maintenant.

    Enfin, je voudrais conclure en disant qu’il y a, chez Emmanuel Macron, une forme pathologique d’intolérance, car ce ton de parole comme ce comportement et ces mimiques martelées du registre totalitaire, trahissent une allergie psychologique de la contestation, « une phobie du peuple » révélant chez ce mandataire de la Haute Finance internationale, placé à l’Élysée pour y poser les bases de sa gouvernance à perpétuité, un trouble de la personnalité le poussant à considérer que la France lui appartiendrait. Cette démonstration « haineuse » des Français, relève sans doute de quelque chose qui n’a pas beaucoup de rapport avec l’Élysée mais plutôt avec tout ce qui pourrait se rapprocher du monde kafkaïen.

    C’est la pathologie au pouvoir qui a toujours expliqué les abus de pouvoir. Mercredi 2 janvier 2019, Éric Drouet était une nouvelle fois arrêté dans Paris, et placé en garde-à-vue, sous un motif misérable et d’une mesquinerie pitoyable qui ne fait que confirmer la pathologie occupant le cerveau  malade de cette bande de criminels fanatiques qui prétendent nous gouverner en crachant sur la Constitution devenue le torchon de la République.

    Je pense sérieusement qu’il faudra repasser par une nuit du 9 au 10 Thermidor de l’an 2 macronien pour mettre fin à ce Régime de la Terreur mis en route par les prédateurs du fascisme ultra libéral, prêts à tout pour maintenir et imposer à tous leur obsession d’un enfermement idéologique duquel nul ne peut être autorisé à sortir sans le payer chèrement. Celui qui veut s’émanciper ou celui qui, comme Éric Drouet, conteste la secte au pouvoir sera martyrisé et, d’une façon ou d’une autre, réduit au silence. Nous allons voir proliférer les abus de pouvoir et la dérive totalitaire de ce régime délinquant qui s’est emparé de l’État réduit au stade de la dérision et de l’illégitimité.

    Gilets-jaunes et tous ceux qui les soutiennent, le temps est venu en effet d’organiser la résistance dans le silence et à l’ombre de notre Histoire. Les tyrans descendront au cercueil, car la République nous appelle. Sachons vaincre ou sachons mourir. Nous les Français, nous devons vivre pour elle ou pour elle nous devons mourir!
    Jean-Yves Jézéquel

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  • À l’aube de 2019 Vœux & aveux

    Par Abdel Aziz HALI

    Une année s’achève pour laisser place à une autre. Une année 2019 qui s’annonce riche en événements politiques avec des élections (présidentielles, législatives, sénatoriales, référendums, régionales, provinciales et municipales) tous azimuts. Que des rendez-vous électoraux porteurs de voeux d’espoir.

    En Amérique du Sud, entre tradition socialiste et une droite déjà aux commandes dans plusieurs pays, les Boliviens, les Argentins et les Uruguayens iront aux urnes pour élire un président et renouveler leurs parlements.

    En Afrique, La Guinée ouvrira le bal des scrutins, dès janvier, pour renouveler son parlement. Puis, elle sera suivie du Nigeria (16 février) pour des élections générales. Quant aux Sénégal (24 février) et l’Algérie (avril), Macky Sall et Abdelaziz Bouteflika tenteront de prolonger leurs mandats présidentiels, même si pour notre grand voisin de l’Ouest, les autorités en place avaient déjà évoqué l’hypothèse d’un report des élections. Pour la Libye, c’est un saut dans l’inconnu dans un pays sans guide ni boussole.

    Dans le Vieux Continent, le 31 mars prochain, les Ukrainiens seront au rendez-vous pour le premier tour de la présidentielle et devront attendre le mois d’octobre pour enchaîner avec les législatives. Toujours en Europe, sous d’autres cieux, l’avenir politique de plusieurs nations sera accroché aux résultats des législatives à l’instar de la Moldavie (24 février), l’Estonie ( 3 mars), la Finlande (14 avril), la Belgique (26 mai), le Danemark (juin), le Portugal (6 octobre), la Grèce (13 octobre), la Suisse (20 octobre), la Pologne (novembre au plus tard), etc.

    Et les événements majeurs de 2019 ne s’arrêteront pas aux portes des législatives ou des présidentielles. Dans l’un des derniers bastions du communisme dans le monde, les Cubains auront l’occasion de façonner l’avenir de leurs enfants en se prononçant via un référendum sur le projet de la nouvelle Constitution. Le régime marxiste fondé par le Lider Maximo, Fidel Castro, offre ainsi à ses citoyens quatre changements majeurs: l’abandon de la référence à la «société communiste», la reconnaissance de la propriété privée et de l’économie de marché et surtout la création des postes de premier ministre et de président avec un mandat présidentiel de 5 ans, renouvelable une seule fois. Il reste à rappeler que depuis la révolution du 1er janvier 1959, le chef de l’État était le président du Conseil d’État. Voilà une autre révolution en perspective !

    En revanche, au pays du Soleil-Levant, le 30 avril 2019, et avant les Sénatoriales de juillet, les Nippons seront, également, témoin d’un événement historique. En effet, pour la première fois depuis plus de deux siècles et l’abdication de Kokaku en 1817, Naruhito succédera à son père Akihito (85 ans) sur le trône de l’Empire.

    Certes, aux quatre coins du globe, à l’aube de l’année 2019, les attentes sont énormes et ces quelques lignes ne peuvent en aucun cas exprimer tous les voeux de ce monde. Mais, on ne peut pas tourner la page de 2018 sans exprimer quelques regrets aux allures d’aveux.

    Des aveux de l’échec des efforts de paix dans plusieurs contrées, notamment en Syrie (guerre civile), en République démocratique du Congo (Guerre du Kivu ainsi que la rébellion des Kamwina Nsapu), dans l’Est urkainien (guerre du Donbass), au Myanmar avec le drame des Rohyngas (conflit dans l’Etat d’Arasant ciblant la communauté musulmane en Birmanie), en Libye, au Mexique (la guerre opposant les cartels du narcotrafic), aux Philippines (insurrection moro), en Somalie (guerre civile), au Soudan du Sud (guerre civile), en Afghanistan (insurrection des talibans), en Inde (insurrection au Jammu-et-Cachemire), en Egypte (les attentats terroristes dans la Péninsule du Sinaï et la traque des jihadistes par les forces armées égyptiennes), et surtout au Yémen.

    Plongé depuis 2015 dans une guerre civile, le Yémen et ses habitants vivent au quotidien les affres d’un conflit sans fin. Une guerre qui a coûté la vie à dix mille âmes en grande partie des civils (la plupart des enfants), victimes de la faim, des maladies, de l’effondrement du système de santé et des bavures des raids aériens de la coalition arabe.

    Si l’accord de trêve conclu, mi-décembre, entre le gouvernement yéménite et les rebelles houthis sous l’égide de l’ONU à Stockholm a redonné espoir aux 22 millions de Yéménites, la tâche du chef des observateurs des Nations unies, le général à la retraite Patrick Cammaert, s’annonce difficile pour réconcilier les Frères ennemis du Sud de la Péninsule arabique et faire respecter le cessez-le-feu conclu dans la capitale suédoise.

    Et, comment peut-on quitter l’année 2018 sans exprimer les aveux d’impuissance des Démocrates libéraux de tous bords face à la percée en Europe des partis d’extrême-droite et la montée en puissance des mouvements populistes dans le monde?

    Du casse-tête chinois autour du Brexit — une sortie de l’Union européenne initiée en 2017 sous l’impulsion du parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP) — à l’élection de Jair Bolsonaro au Brésil en passant par la victoire des populistes (le « Mouvement 5 étoiles » de l’énigmatique Luigi Di Maio) et nationalistes (la « Ligue du Nord » du sulfureux Matteo Salvini) en Italie, les mouvements souverainistes et euro-sceptiques se voient pousser des ailes surtout avec ce qui se passe aux États-Unis depuis l’élection de Donald Trump: les tweets du locataire de la Maison-Blanche critiquant la politique des dirigeants franco-allemands et son bras de fer avec le Congrès pour financer son mur de la honte voire ses menaces de fermer quasiment la frontière avec le Mexique.

    C’est le cas au pays de Goethe avec le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) qui ne cesse de bouleverser l’échiquier politique. Avec 18% des intentions de vote aux derniers sondages, et 92 députés sous la coupole de verre du Reichstag, ce mouvement xénophobe est désormais la première force d’opposition en Allemagne faisant de « Mutti » (surnom de la chancelière Angela Merkel), plus que jamais affaiblie politiquement, sa « bête noire » et transformant le Bundestag en zone de confrontations parlementaires.

    Cette nouvelle donne allemande vient s’ajouter à l’hégémonie populiste déjà bien installée en Hongrie, depuis 2010, avec le Premier ministre nationaliste Victor Orbán (Fidesz-Union civique hongroise, Fidesz-MPSZ: un parti de droite). Idem, chez le voisin autrichien avec le Parti populaire autrichien (ÖVP), qui a offert au pays en décembre 2017 son plus jeune chancelier fédéral en la personne de Sebastian Kurz (32 ans).

    Dans la même foulée, les mouvements populistes et d’extrême-droite ont, également, profité de la crise sociale en France pour se fondre dans la mobilisation spontanée des « Gilets jaunes » ce qui explique les quelques dérapages et débordements violents tels que les actes de pillages et de vandalisme dans la Ville lumière.

    Pis encore, en Belgique, le Premier ministre Charles Michel a fini par remettre sa démission le 18 décembre 2018 au Roi Philippe, environ dix jours après que les Nationalistes de l’Alliance néo-flamande (N-VA) aient menacé de quitter la coalition gouvernementale pour dénoncer la signature du Pacte mondial sur les migrations de l’ONU à Marrakech.

    Face à un paysage politique européen affichant le slogan « À droite toute », les célébrations du centenaire du traité de Versailles, le 28 juin 2019, marqueront, certes, la fin des commémorations de la Grande Guerre commencée en 2014, avec les cent ans du début du conflit, mais sans pour autant garantir une non-récidive dans une Europe clivée et gouvernée par des anti-migrants .

    Enfin, entre déceptions et attentes, que nos voeux de 2019 soient porteurs d’espoir et de prospérité à l’humanité que les aveux de 2018.
    Bonne année à toutes et à tous.

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  • Les Gilets Jaunes revendiquent dans leur charte la fin du pillage de l’Afrique par la France

    Le mouvement des gilets jaunes est un mouvement de protestation qui a débuté en ligne en mai 2018 et qui a conduit à des manifestations qui ont débuté en France le samedi 17 novembre 2018 et se sont rapidement étendues à la Wallonie, la partie sud de la Belgique autrefois très industrialisée.

    Motivés par la hausse des prix de l’essence, le coût de la vie élevé et par l’affirmation qu’un fardeau disproportionné des réformes fiscales du gouvernement allait peser sur la classe ouvrière et la classe moyenne, les manifestants ont appelé à des réductions des taxes sur l’essence, la réintroduction de l’impôt de solidarité sur la fortune, l’augmentation du salaire minimum et la démission du Président de la République française, Emmanuel Macron.

    Les Gilets Jaunes revendiquent aussi dans leur charte la fin du pillage de l’Afrique par la France, comme vous pouvez le lire sur leur charte inscrite sur le gilet ci-dessous .

    Françafrique : Cesser les pillage et les ingérence politique et militaire, Rendre l’argent des dictatures et les biens mal acquis au peuples africains. Rapatrier immédiatement tous les soldats français . Mettre fin au système du FCFA qui maintient l’afrique dans la pauvreté. Tisser des rapport d’égal à égal avec les etats africains (…)