Catégorie : Monde

  • L’Espagne veut arrêter les arrivées de migrants aux Canaries

    Tags : Espagne, Maroc, Iles Canaries, migrants – L’Espagne veut arrêter les arrivées de migrants aux Canaries

    MADRID (AP) — Plus de 400 migrants sont arrivés par mer dans les îles Canaries espagnoles sur une période de 24 heures, ont annoncé jeudi les services d’urgence, alors que le gouvernement espagnol discutait avec les autorités algériennes des moyens de lutter contre la migration illégale d’Afrique du Nord vers l’Europe.

    La plupart des migrants venaient d’Afrique subsaharienne, mais ils comprenaient également au moins huit du Bangladesh. Ils étaient à bord de sept bateaux approchant de l’archipel au large du nord-ouest de l’Afrique, ont indiqué les autorités.

    Les arrivées de migrants aux îles Canaries ont augmenté cette année, selon le ministère espagnol de l’Intérieur. Jusqu’au 31 octobre, 17 000 migrants ont atteint l’archipel, soit une augmentation de 44 % par rapport à la même période l’an dernier.

    Dans l’ensemble, le nombre de migrants atteignant l’Espagne par la mer cette année a augmenté de 24%, pour atteindre plus de 32 700.

    Plus de 4 500 migrants bangladais ont atteint l’Europe par voie terrestre ou maritime l’année dernière, selon les Nations Unies. Plus de 90 % d’entre eux sont allés en Italie, l’Espagne, la Grèce et Malte recevant le reste.

    En 2019, la police espagnole a déclaré que les autorités frontalières algériennes et marocaines avaient conspiré avec des trafiquants d’êtres humains pour faire passer clandestinement des centaines de personnes d’Asie vers l’Espagne à travers la mer Méditerranée.

    Un réseau de passeurs basé au Bangladesh a obtenu frauduleusement des visas pour l’Algérie dans la première étape de son programme, a déclaré la police à l’époque.

    Le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a rencontré jeudi à Madrid son homologue algérien Kamel Beldjoud, affirmant que l’Algérie est « une priorité et un acteur clé » dans les efforts visant à atténuer la pression des migrants sur l’Espagne.

    Beldjoud devait rencontrer vendredi le chef de la police espagnole pour discuter des moyens de lutter contre le crime organisé, y compris les gangs qui font passer clandestinement des personnes à travers les frontières.

    Associates Press, 15/11/2021

    #Espagne #Maroc #Migration #Iles_Canaries

  • A propos du drone turc Bayraktar TB2

    A propos du drone turc Bayraktar TB2

    Tags : Turquie, Maroc, Sahara Occidental, drone, Bayraktar TB2 – A propos du drone turc Bayraktar TB2

    L’armée marocaine multiplie les attaques avec le drone armé Bayraktar TB2 au Sahara Occidental. Sa première utilisation remonte au 7 avril 2021 lors de l’attaque contre la voiture du Chef de la Gendarmerie sahraoui Eddah El Bendir. Le 3 novembre, un drone marocain a tué trois marchands algériens entre les localités de Bir Lehlou et Aïn Bentili et le 14 et 15 novembre, plusieurs orpailleurs sahraouis et mauritaniens ont été tués dans la région de Gleïbat El Foula, au sud du Sahara Occidental.

    Les drones Bayraktar TB2, entrés dans l’inventaire de l’armée turque en 2014, sont actuellement utilisés par la Turquie, l’Ukraine, le Qatar, l’Azerbaïdjan, la Libye, la Pologne, le Turkmenistan et le Kyrgizistan.

    Le système UAV Bayraktar a une vitesse de croisière de 70 nœuds avec une altitude de vol opérationnelle de 7300 mètres, 24 heures de vol et une portée de communication de 150 km et a une envergure de 12 m, une masse maximale au décollage de 650 kg et une capacité de charge utile de 55 kg. Il est utilisé de manière opérationnelle par les forces armées turques et est capable d’employer des munitions MAM et MAM-L et des missiles UMTAS.

    Selon le site Meta Défense, les drones TB2 et ANKA ont connu une formidable exposition médiatique au cours de la guerre du Haut-Karabakh en 2020, durant laquelle, aux cotés des munitions vagabondes Harop et Harpie d’origine israélienne, ils contribuèrent grandement au succès des forces armées Azéris sur les forces arméniennes. Depuis, Ankara multiplie les contrats et les négociations exclusives en vue d’exporter ses précieux équipements, contribuant à positionner le pays dans le trio de tête des nations mondiales dans ce domaine, avec les Etats-Unis et la Chine. En effet, outre les Armées turques et Azeris, les drones turcs ont été commandés ces derniers mois par l’Ukraine, le Qatar, le Maroc, la Pologne et la Tunisie, alors que la Bulgarie et la Lettonie ont eux-aussi entamés des discussions avec Ankara pour acquérir ces systèmes.

    Il faut dire que les drones turcs, et en particulier le célèbre TB2 de la société Baykar, ont des arguments à faire valoir. Avec une masse maximale au décollage de seulement 650 kg, le TB2 est beaucoup plus léger que des appareils comme le General Dynamics MQ9 Reaper américain ou le CAIG Wing Loong II chinois, avec des masses maximales respectives de 4,8 tonnes et 4,2 tonnes. Pourtant, le TB2 peut tout de même tenir l’air pendant 27 heures, soit sensiblement autant que ses homologues. De manière naturelle, il ne peut pas emporter un arsenal avancé comme les 4 missiles air-sol AGM-114 Hellfire mise en oeuvre par le Reaper, ou les 6 HJ-10 du Wing Loong II chinois. Mais l’appareil turc est doté de munitions légères parfaitement adaptées à son gabarit, comme les munitions Air-Sol légère de précision MAM-L et MAM-C, respectivement de 22 et 6,5 kg, et capables de frapper des cibles à 8 et même 14 km pour le MAM-L. La charge militaire emportée ne permet pas de détruire un char, mais est suffisamment puissante pour lourdement l’endommager et l’obliger à se retirer du combat. En revanche, pour des cibles moins protégées, les dégâts infligés peuvent être considérables, ajoute la même soute.

    D’après Meta Défense, le succès du TB2 s’explique en partie grâce au do-developpement de munitions air-sol légères parfaitement adaptées au drone, comme les MAM-L(22 kg) et MAM-C (6,5 kg). Le TB2 souffre cependant d’un important handicap, celui de ne pas disposer, pour l’heure, d’une saison satellite permettant de diriger le drone au delà de la portée de la « ligne de visée ». Pour autant, les TB2 azéris se sont arrogés la part du lion dans les destructions de véhicules blindés, fortification et systèmes anti-aériens arméniens à l’automne 2020, soit par des frappes directes, soit, le plus souvent, en guidant des frappes par missile ou par l’artillerie, concourant à la destruction de plus de la moitié des blindés perdus par l’Arménie dans ce conflit. En outre, Bayraktar, le constructeur, a annoncé que les prochaines versions du TB2 seront dotés d’une liaison satellite, mais également d’une boule électro-optique de fabrication locale, après que le canadien Wescam ait décidé de retirer la licence d’exportation à la Turquie concernant la boule CMX-15D suite à l’offensive turque dans la nord de la Syrie contre les forces kurdes de 2019.

    #Maroc #SaharaOccidental #Drones #Bayraktar_TB2

  • Turquie : les exportations de voitures augmentent de 19%

    Tags : Turquie, exportation de voitures – Turquie : les exportations de voitures augmentent de 19%

    AA / Bursa

    Les exportations turques de voitures ont enregistré une croissance de 19 % au cours des dix premiers mois de cette année 2021, par rapport à la même période de l’année précédente.

    Selon les données de l’Union « Uludag » des exportateurs de voitures, la période entre janvier et octobre 2021 a enregistré des exportations de voitures d’une valeur totale de plus de 23,85 milliards dollars.

    Dans des déclarations à l’Agence Anadolu, Baran Celik, président du conseil d’administration de l’Union « Uludag », a souligné les très bons résultats de la croissance des exportations du secteur, malgré les restrictions liées à la pandémie de Covid-19 et la crise des puces électroniques à laquelle sont confrontés les fabricants de véhicules.

    Il a ajouté qu’ils visent à porter les exportations du secteur à 30 milliards de dollars d’ici la fin de cette année.

    ——————————————————————————-

    Turquie : taux de chômage de 11,7% au troisième trimestre de 2021

    Le taux de chômage a été de 11,7% en Turquie, au troisième trimestre de 2021.

    C’est ce qui ressort des données annoncées mardi par l’Institut des statistiques turc (TUIK), concernant le taux de chômage dans le pays.

    Selon ces données, le taux de chômage corrigé des variations saisonnières a été de 11,7% au troisième trimestre de 2021, après une baisse de 0,4 point par rapport au trimestre précédent et de 1,7% en glissement annuel.

    Le nombre de personnes au chômage a atteint les 3 842 000, après une baisse de 57 mille.

    Le taux de chômage des jeunes âgés entre 15 et 24 ans a été de 22,1%, après une baisse de 1,1 point par rapport au trimestre précédent.

    Par ailleurs, le taux de participation à l’emploi pour ce groupe d’âge a été de 41,6%.

    Les données pour les années 2020 et 2021 sont comme suit :

    2020 2021
    1er trimestre 13% 13%
    2ème trimestre 13,3% 12,1%
    3ème trimestre 13,4% 11,7%
    4ème trimestre 12,9%

    Anadolou

    #Turquie #Exportation_voitures #Chômage

  • Afrique du Sud: Communiqué sur la visite de Mme Pandor

    Afrique du Sud: Communiqué sur la visite de Mme Pandor

    Tags: Afrique du Sud, Algérie, Sahara Occidental, Naledi Pandor – Afrique du Sud: Communiqué sur la visite de Mme Pandor

    Déclaration aux médias
    12 novembre 2021
    Visite du ministre Pandor en République algérienne démocratique et populaire et en République arabe sahraouie démocratique

    Le ministre des relations internationales et de la coopération, Dr Naledi Pandor, se rendra en République algérienne démocratique et populaire et en République arabe sahraouie démocratique du 13 au 14 novembre 2021.
    Ces visites ont pour but d’approfondir et de renforcer les bonnes relations politiques déjà existantes qui remontent aux années de lutte contre le colonialisme et l’apartheid.

    En République algérienne démocratique et populaire, la ministre Pandor discutera de questions d’intérêt mutuel bilatéral, régional et multilatéral avec son homologue algérien, S.E. M. Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

    Il est prévu que les deux ministres examinent la mise en œuvre de la décision de la Commission binationale entre les deux pays et procèdent à un échange de vues sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun.

    Les relations entre l’Afrique du Sud et l’Algérie ont abouti à la formation d’un cadre de coopération structuré sous la forme d’une commission binationale mixte ministérielle de coopération (JBC) en 1998. La JBC a ensuite été élevée au rang de commission binationale au niveau présidentiel en 2000, ce qui témoigne de la qualité stratégique des relations bilatérales entre les deux pays.

    En République arabe sahraouie démocratique, la ministre Pandor devrait avoir des discussions bilatérales avec le ministre des affaires étrangères, S.E. M. Mohamed Salem Ould Salek, et réaffirmera le soutien continu de l’Afrique du Sud aux droits inaliénables du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination, ainsi qu’un échange de vues sur le renforcement des relations entre les deux pays sur des questions d’intérêt mutuel.

    À l’invitation de son homologue de la République arabe sahraouie démocratique, la ministre Pandor profitera également de l’occasion pour visiter des camps de réfugiés et des sites historiques sahraouis.

    L’Afrique du Sud a maintenu une position de principe devant les Nations unies, l’Union africaine et d’autres forums internationaux sur le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui tel qu’il est inscrit dans la Charte des Nations unies.

    Renseignements : M. Lunga Ngqengelele, MLO – DIRCO, 082 566 0446

    PUBLIÉ PAR LE DÉPARTEMENT DES RELATIONS INTERNATIONALES ET DE LA COOPÉRATION

    #Afrique_du_sud #Algérie #Sahara_Occidental

  • Sport : Double nationalité, double casse-tête

    Sport : Double nationalité, double casse-tête

    Tags : Belgique, Maroc, Algérie, Congo, football – Sport : Double nationalité, double casse-tête

    À l’instar des frères Mmaee ou de Touba, beaucoup de jeunes passés par les Diablotins ont changé de nationalité après une intense réflexion. Analyse du phénomène.

    Samuel Bastien, Paul-José Mpoku, Ibrahima Cissé, Ahmed El Messaoudi, Cyril Dessers, Igor Vetokele, Dolly Menga, Omar El Kaddouri et plus récemment Ahmed Touba ainsi que les frères Samy et Ryan Mmaee. Tous ces joueurs ont porté le maillot belge des sélections de jeunes au cours de ces dix dernières années. La plupart sont même allés jusqu’aux U21. Mais aujourd’hui ils défendent le blason d’une autre nation.

    La République démocratique du Congo, le Maroc, l’Angola, le Nigeria ou l’Algérie leur ont offert l’opportunité de vivre le rêve d’évoluer pour l’équipe nationale de leurs origines. Le choix de changer de nationalité sportive s’est toutefois révélé très difficile pour chacun de ces jeunes joueurs.

    Lire la suite depuis la source (abonnés)

    #Maroc #Algérie #Congo #Belgique #Nigeria #Angola #Double_nationalité

  • Les bienfaits de la civilisation capitaliste occidentale

    Les bienfaits de la civilisation capitaliste occidentale

    Tags : Occident, civilisation, colonialisme, impérialisme – Les bienfaits de la civilisation capitaliste occidentale

    Mémento rapide des bienfaits de la civilisation capitaliste occidentale :

    Massacre des Indiens d’Amérique

    Traite négrière, millions de morts


    Impérialisme économique


    Guerres coloniales pour éclairer les peuples barbares


    Guerres mondiales, dites ainsi parce que le monde c’est eux


    Bombe atomique


    Vietnam, Napalm et massacres à grande échelle


    Israël le drapeau au front de la démocratie


    Échange inégal et exploitation constants


    Guerres du pétrole


    Pays rasés : IRAK, SYRIE, LYBIE et d’autres à venir

    Source : Facebook

    #Civilisation #Occident #Colonialisme #Impérialisme #Exploitation #Répression

  • Johnson rappelle la dépendance de l’UE vis-à-vis du gaz russe

    Johnson rappelle la dépendance de l’UE vis-à-vis du gaz russe

    Tags: UE, Russie, gaz, Ukraine, Boris Johnson – Johnson rappelle la dépendance de l’UE vis-à-vis du gaz russe

    Boris Johnson a toutefois déclaré que la Russie est un grand pays et a appelé contre toute tentative de l’isoler
    LONDRES, le 16 novembre. /TASS/. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré qu’il pensait que l’Europe serait bientôt confrontée au choix d’augmenter sa dépendance vis-à-vis des approvisionnements en hydrocarbures russes ou de « défendre l’Ukraine et défendre la cause de la paix et de la stabilité ».

    « J’espère que d’autres reconnaîtront, d’autres pays européens reconnaîtront peut-être, qu’un choix se présente sous peu, entre maintenir toujours plus d’hydrocarbures russes dans de nouveaux pipelines géants, et défendre l’Ukraine et défendre la cause de la paix et de la stabilité – permettez-moi de mettre comme ça », a déclaré Johnson.

    La ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, a appelé samedi les autres pays européens à boycotter le gazoduc russe Nord Stream 2, qui a été achevé en septembre, affirmant que la dépendance croissante vis-à-vis des approvisionnements en gaz naturel russe pourrait menacer la sécurité européenne.

    Le Premier ministre Johnson a toutefois déclaré que la Russie est un grand pays et a appelé à toute tentative de l’isoler.

    « Quand nous disons que nous soutenons la souveraineté et l’intégrité de l’Ukraine, ce n’est pas parce que nous voulons être hostiles à la Russie, ou que nous voulons d’une manière stratégique encercler ou saper ce grand pays », a-t-il poursuivi.

    « Et n’oublions jamais, en cette période de commémoration, que c’est le sang russe qui nous a permis de vaincre le nazisme », a déclaré le Premier ministre britannique.

    Johnson a également déclaré que Londres se concentrerait sur la coopération avec les pays qui partagent ses valeurs, et a expliqué cette approche par « un engagement en faveur de la démocratie et de la liberté ».

    « Je pense que ce concept de coalitions s’unissant autour de la science, de la sécurité, des valeurs, de la finance et de la diplomatie et surtout des personnes, devrait être au cœur de ce que fait Global Britain », a-t-il noté.

    « Parce qu’il est clair que certains pays n’évolueront tout simplement pas vers des démocraties de libre marché et nous devons être lucides à ce sujet », a poursuivi le Premier ministre. « Il faut y faire face, il faut le gérer, il faut avoir des relations aussi amicales et pragmatiques que possible. »

    « Mais la conséquence est que nous travaillons de plus en plus étroitement avec ceux qui partagent nos valeurs et nos instincts », a ajouté Johnson.

    Projet de gazoduc Nord Stream 2
    Le projet Nord Stream 2 prévoyait la construction de deux gazoducs d’une capacité totale de 55 milliards de mètres cubes par an de la côte de la Russie à l’Allemagne en passant par la mer Baltique.

    Les travaux sur le projet ont été suspendus en décembre 2019 après que la société suisse Allseas a abandonné les opérations de pose de canalisations en raison d’éventuelles sanctions américaines. En décembre 2020, la construction du pipeline a repris

    Le géant russe de l’énergie Gazprom a annoncé le 10 septembre dernier que la construction du gazoduc Nord Stream 2 était entièrement achevée. La société a également déclaré qu’elle prévoyait de mettre en service le gazoduc d’ici la fin de l’année. Selon le producteur de gaz, 5,6 milliards de mètres cubes de gaz pourraient être fournis par le gazoduc Nord Stream 2 cette année.

    Tass, 15/11/2021

    #Russie #UE #Boris_Johnson #Gaz #Ukraine

  • Une relation compliquée : Biden et Xi prêts à se rencontrer

    Une relation compliquée : Biden et Xi prêts à se rencontrer

    Tags : Joe Biden, Etats-Unis, Chine, Xi Jinping – Une relation compliquée : Biden et Xi prêts à se rencontrer

    WASHINGTON (AP) – Joe Biden et le président chinois Xi Jinping ont mangé des nouilles ensemble à Pékin. Ils ont partagé des réflexions profondes sur la signification de l’Amérique lors d’un échange sur le plateau tibétain. Ils se sont félicités devant des chefs d’entreprise américains d’avoir développé un respect sincère l’un pour l’autre.

    Le président américain a évoqué sa relation avec Xi comme une preuve de sa conviction sincère qu’une bonne politique étrangère commence par l’établissement de relations personnelles solides.

    Mais alors que les deux dirigeants s’apprêtent à tenir leur première réunion présidentielle lundi, les relations troublées entre les États-Unis et la Chine démontrent que le pouvoir de l’une des plus grandes forces professées par M. Biden en tant qu’homme politique – la capacité à établir des liens – a ses limites.

    « Lorsqu’il s’agit des relations entre les États-Unis et la Chine, les écarts sont si importants et les lignes de tendance si problématiques que la touche personnelle ne peut pas aller bien loin », a déclaré Matthew Goodman, qui a été conseiller pour l’Asie au Conseil national de sécurité dans les administrations de Barack Obama et de George W. Bush.

    Les responsables de la Maison-Blanche ont fixé des attentes peu élevées pour la réunion virtuelle de lundi : Aucune annonce majeure n’est attendue et il n’est pas prévu que les deux pays fassent la déclaration commune habituelle à la fin, selon les responsables de l’administration.

    La chaleur publique – Xi a qualifié Biden de « vieil ami » lors de la visite de Biden en Chine en 2013, tandis que le vice-président américain de l’époque a parlé de leur « amitié » – s’est refroidie maintenant que les deux hommes sont chefs d’État. Biden s’est hérissé en juin lorsqu’un journaliste lui a demandé s’il ferait pression sur son vieil ami pour qu’il coopère avec une enquête de l’Organisation mondiale de la santé sur les origines du coronavirus.

    « Mettons les choses au clair : Nous nous connaissons bien ; nous ne sommes pas de vieux amis », a déclaré Biden. « Il s’agit simplement d’affaires pures ».

    M. Biden estime néanmoins qu’une rencontre en face à face – même virtuelle comme celle que les deux dirigeants tiendront lundi soir – a sa valeur.

    « Il estime que l’histoire de leur relation, le fait d’avoir passé du temps avec lui, lui permet d’être tout à fait franc, comme il l’a été dans le passé et comme il continuera à l’être », a déclaré Jen Psaki, porte-parole de la Maison Blanche, en prélude à la rencontre.

    MM. Biden et Xi, âgés respectivement de 78 et 68 ans, ont fait connaissance lors de voyages aux États-Unis et en Chine lorsqu’ils étaient tous deux vice-présidents, des échanges qui, selon les deux dirigeants, ont laissé une impression durable.

    Les neuf premiers mois de l’administration Biden ont été marqués par des récriminations entre les deux parties et par des échanges improductifs entre les principaux conseillers des présidents.

    La semaine dernière, par exemple, les États-Unis et la Chine se sont engagés, lors des négociations de l’ONU sur le climat à Glasgow (Écosse), à renforcer leur coopération et à accélérer les mesures visant à réduire les émissions nuisibles au climat.

    La réunion de lundi – la troisième entre les deux dirigeants depuis que M. Biden est devenu président – intervient dans un contexte de tensions croissantes dans les relations entre les États-Unis et la Chine. Les deux hommes ont eu de longs entretiens téléphoniques en février et en septembre au cours desquels ils ont discuté des droits de l’homme, du commerce, de la pandémie et d’autres questions.

    M. Biden a clairement indiqué qu’il considérait la Chine comme le plus grand concurrent des États-Unis en matière de sécurité nationale et d’économie, et il a tenté de recadrer la politique étrangère américaine pour refléter cette conviction.

    Son administration a reproché à Pékin de commettre des violations des droits de l’homme à l’encontre des minorités ethniques dans le nord-ouest de la Chine, d’étouffer les efforts en faveur de la démocratie à Hong Kong et de résister à la pression mondiale pour coopérer pleinement aux enquêtes sur les origines de la pandémie de coronavirus.

    Les tensions se sont également accrues lorsque l’armée chinoise a effectué un nombre croissant de sorties près de l’île autonome de Taïwan, que Pékin considère comme faisant partie de son territoire.

    Les responsables chinois ont fait savoir que Taïwan serait l’un des principaux sujets des discussions. M. Biden a clairement indiqué que son administration se conformerait à la politique américaine d’une seule Chine, qui reconnaît Pékin mais autorise des relations informelles et des liens de défense avec Taipei. Les forces militaires chinoises ont organisé la semaine dernière des exercices près de Taïwan en réponse à la visite d’une délégation du Congrès américain sur l’île.

    Le président a l’intention, en partie, d’utiliser la conversation pour souligner la nécessité d’établir des « garde-fous » dans la relation pour s’assurer que les deux parties, au milieu de leur concurrence acharnée, évitent un « conflit involontaire », selon un haut fonctionnaire de l’administration qui a informé les journalistes sur la planification de la Maison Blanche pour la réunion et a parlé sous couvert d’anonymat.

    Le fonctionnaire a déclaré que l’appel vidéo devrait durer « plusieurs heures », ajoutant que la Maison-Blanche espérait que le fait que les deux dirigeants se voient permettrait d’approfondir leur conversation par rapport à leurs deux appels précédents cette année.

    D’autres présidents américains ont soutenu que le fait de se lier avec un adversaire géopolitique pouvait être une bonne stratégie de politique étrangère. George W. Bush a été ridiculisé après sa première rencontre avec le président russe Vladimir Poutine lorsqu’il a affirmé qu’il avait « regardé l’homme dans les yeux » et « pu se faire une idée de son âme ». Bush a ensuite accueilli le dirigeant russe dans son ranch de Crawford, au Texas, et l’a emmené dans la propriété de son père à Kennebunkport, dans le Maine, où les 43e et 41e présidents ont emmené le président russe à la pêche.

    Poutine a fini par frustrer Bush et la relation a été rompue après l’invasion de la Géorgie voisine par la Russie en 2008.

    Donald Trump est passé du qualificatif d’ »homme-fusée » à celui d’ »amoureux » de Kim Jong Un, en Corée du Nord, dans un échange de lettres, alors que le président américain tentait en vain de persuader Kim de renoncer au programme d’armes nucléaires du régime.

    L’approche personnelle de M. Biden en matière de politique étrangère s’explique en partie par le fait qu’il a été présent sur la scène internationale pendant la majeure partie du dernier demi-siècle, note l’auteur Evan Osnos dans sa biographie intitulée « Joe Biden : The Life, the Run, and What Matters Now ».

    « Vous pouvez le lâcher au Kazakhstan ou au Bahreïn, peu importe – il trouvera un certain Joe Blow qu’il a rencontré il y a 30 ans et qui dirige maintenant l’endroit », a déclaré Julianne Smith, une conseillère de Biden, à Osnos.

    Alors que Pékin s’apprête à accueillir les Jeux olympiques d’hiver en février et que Xi devrait être approuvé par les dirigeants du Parti communiste pour un troisième mandat de cinq ans à la présidence l’année prochaine – du jamais vu dans l’histoire récente de la Chine – le dirigeant chinois pourrait chercher à stabiliser les relations à court terme.

    Le ralentissement de la croissance économique et la crise du logement qui se profile à l’horizon préoccupent également Pékin. La secrétaire au Trésor, Janet Yellen, dans une interview diffusée dimanche dans le cadre de l’émission « Face the Nation » de CBS, a averti que l’aggravation des problèmes de Pékin pourrait « avoir des conséquences mondiales ».

    Dans le même temps, M. Biden, qui a vu sa cote de popularité baisser dans son pays en raison des inquiétudes suscitées par la pandémie persistante de coronavirus, l’inflation et les problèmes de chaîne d’approvisionnement, cherche à trouver un certain équilibre sur la question de politique étrangère la plus importante à laquelle il est confronté.

    M. Biden aurait préféré tenir une réunion en personne avec M. Xi, mais ce dernier n’a pas quitté la Chine depuis le début de la pandémie de coronavirus. La réunion virtuelle a été proposée après que M. Biden ait mentionné, lors d’un appel téléphonique avec le dirigeant chinois en septembre, qu’il aimerait pouvoir revoir Xi.

    Associated Press, 15/11/2021

    #EtatsUnis #Chine #JoeBiden #Xi_Jinping

  • France : Désaccords

    France : Désaccords

    Tags: France, élections présidentielles, Macron, Eric Zemmour, Marine Le Pen, sondages – France : Désaccords

    Si en France la classe politique continue d’attaquer l’extrême-droite comme un courant politique marginal, les sondages continuent, eux, à démontrer qu’au contraire avec Éric Zemmour et Marine Le Pen elle constitue près de 35 % de l’électorat. Loin d’être marginale elle aurait même ainsi la capacité en cas d’union de l’emporter largement au premier tour, Emmanuel Macron, lui, se situant autour des 24 % d’intentions de vote dans les études d’opinions. Sur le plateau du Grand Rendez-vous Europe 1-CNews-Les Échos, l’ex-députée Marion Maréchal a plaidé pour ne pas avoir à choisir entre les deux et que la campagne permette de créer une «candidature unique derrière le mieux placé». «Je pense que l’efficacité doit conduire cette candidature unique», a ainsi déclaré la directrice de l’Issep Lyon.

    «La campagne va être une bonne manière de départager les uns et les autres puisque, dans les semaines à venir, on va bien voir si la dynamique s’installe ou non», a-t-elle poursuivi, rappelant sa qualité d’«observatrice de tout cela». Pour œuvrer à cette entente, l’ancienne élue du Vaucluse s’est donc appliquée à souligner les points de convergence entre Marine Le Pen et le polémiste. D’abord sur leur entente autour de «la question identitaire». Si les deux protagonistes ont des «nuances», ils semblent s’accorder pour dire que c’est une «question essentielle». Ensuite, sur la notion de «grand remplacement», souvent employée par Éric Zemmour. «Je ne crois pas qu’il y ait un désaccord de fond sur le constat (…), je pense qu’il y a une différence sur la manière de le verbaliser. (…) Sur le fond, je pense que la menace migratoire est admise par les deux», a défendu Marion Maréchal. Enfin, sur le thème du pouvoir d’achat, mis en avant par la prétendante du RN mais mis de côté par l’essayiste, «l’un et l’autre ne sont pas incompatibles». «Je considère que ce sont des adversaires du même camp», a-t-elle conclu.

    Concernant Éric Zemmour, Marion Maréchal a tout de même esquissé un point de nuance. Ainsi, l’ancienne députée estime que les sorties du presque-candidat sur Pétain ne sont pas forcément «pertinentes». Ce qui ne l’empêche pas de défendre une approche «intéressante», qui consiste à «regarder différents pans de l’histoire (…), pouvoir en débattre, apporter de la nuance, ne pas avoir une vision monochromatique».

    Les propos du polémiste affirmant que François Hollande «a préféré que des Français meurent plutôt que d’empêcher des ‘’migrants’’ de venir en France» concernant l’attentat du Bataclan n’ont pas non plus dérangé Marion Maréchal, qui ne «comprend même pas la polémique».

    «Je crois à aucun moment qu’il y ait eu l’intentionnalité de François Hollande de causer la mort de qui que ce soit», a-t-elle précisé. Avant d’ajouter : «Néanmoins, son irresponsabilité à l’époque est une irresponsabilité criminelle. (…) Son intention naïve (d’accueillir des migrants) a entraîné des choses gravissimes». Sur ce même attentat, Marion Maréchal a reconnu au RN d’avoir été à l’époque «le seul parti à alerter sur la situation dans l’indifférence générale». Mais il n’est pas certain que ces paroles qui semblent pleines de bon sens soient écoutées par les principaux intéressés qui se livrent au contraire ces dernières semaines à une guerre froide qui divise plus que jamais un seul et même électorat.

    Une guerre froide qui consume leurs efforts et qui surtout offre la possibilité à leurs adversaires d’avancer dans leurs campagnes. Reste à voir s’ils finiront tous deux à se présenter au scrutin présidentiel, ou si d’ici avril prochain les sondages offriront un avantage incontestable à l’un des deux candidats, forçant l’autre à se retirer sous peine de saboter son propre camp.

    Fouzia Mahmoudi

    Le Jour d’Algérie, 15/11/2021

    #France #Elections_présidentielles #Eric_Zemmour #Marine_le_pen #Macron #Extrême_droite #Racisme #Migration

  • Néocolonialisme (Edito du Moudjahid)

    Tags : Néocolonialisme, françafrique, Kwame Nkrumah, Sahara Occidental, Maroc – Néocolonialisme (Edito du Moudjahid)

    Le néocolonialisme est une réalité, un frein qui hypothèque dangereusement la souveraineté des nations et fait obstacle à leur essor. Il est inséparable de la pauvreté et du sous-développement.
    Le défunt président ghanéen, Kwame Nkrumah, l’a violemment stigmatisé. Il n’était pas le seul.
    D’emblée, la perspective d’une volonté de garder des pré-carrés et de maintenir les Etats nouvellement indépendants sous le joug s’est manifestée avec violence.

    L’essence du néo-colonialisme, argumenta-t-il, est que l’État qui y est assujetti est théoriquement indépendant et possède tous les insignes de la souveraineté sur le plan international. Mais en réalité, son économie et, par conséquent, sa politique sont manipulées de l’extérieur.
    Ceux qui l’ont combattu ou qui le fustigent aujourd’hui s’appuient sur des faits concrets pour mettre à nu ses formes et ses pratiques. De quelque masque dont il s’affuble, le néocolonialisme reste nocif et contraire aux intérêts des peuples, un ennemi irréductible de leur émancipation. Il est aussi dévastateur que toutes les servitudes d’antan. Le néocolonialisme, dans ses déclinaisons présentes, c’est l’alignement derrière les puissances d’argent, le maintien et le renforcement d’un «partenariat» inégalitaire, l’échange inégal entre les nations riches et les pays pauvres, l’instauration de nouveaux mécanismes de dépendance et les guerres par procuration. C’est également l’encouragement à l’endettement par l’intermédiaire du fameux plan d’ajustement structurel du FMI et de la Banque mondiale mis en place dans le cadre de l’aide au développement.

    Partout où subsiste cette idéologie néocoloniale, l’on assiste à un réveil des peuples qui s’insurgent contre elle et revendiquent sa disparition. Ces peuples veulent s’en affranchir, notamment dans divers pays d’Afrique francophone, pour ne citer que cet exemple.

    Face à cet hégémonisme d’un autre âge, point de salut hors la nécessité d’une solidarité concrète entre les nations victimes de ce diktat. Le défi qui se présente aujourd’hui est de diffuser la conscience d’une communauté de destin face à la communauté de ceux qui n’ont pour seul objectif que de faire persister la domination par d’autres moyens. Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a mis l’accent sur la nécessité de consentir davantage d’efforts pour libérer l’Afrique du néocolonialisme et trouver des solutions africaines aux problèmes africains, faire en sorte que l’Afrique s’offre ses propres solutions à ses problèmes de manière à éviter toute éventuelle solution qui serait en sa défaveur.

    Le monde change. Les pays africains ont la possibilité de s’orienter vers des pays comme la Chine et d’établir des relations intéressantes avec des pays émergents comme l’Inde ou le Brésil. Ce ne sont pas les partenaires loyaux qui manquent.

    La situation ne peut se modifier que par un véritable désir de changement pour favoriser un développement endogène et plus solidaire. Un développement permettant aux Africains d’entrer dans un système d’échanges avec les autres économies.
    Il s’agit, en définitive, de se garantir des opportunités de coopération plus justes et plus équitables, conformes aux aspirations des peuples africains.

    El Moudjahid, 15/11/2021


    Visite de la MAE sud-africaine au Sahara occidental : la colonisation n’a que trop duré

    Dans un communiqué commun sanctionnant la visite de la ministre des Relations internationales et de la Coopération de la République d’Afrique du Sud, Naledi Pandor, dimanche au Sahara Occidental, la République arabe sahraouie démocratique et la République d’Afrique du Sud ont exprimé leur satisfaction du niveau de coopération, de solidarité et d’amitié entre les deux pays, basé sur des liens historiques et fraternels.
    Le président de la RASD, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a chargé la ministre sud-africaine d’un message de gratitude et de remerciements au président Cyril Ramaphosa, ainsi qu’au peuple et au gouvernement d’Afrique du Sud, pour «leur rôle crucial dans la consécration de l’unité et de la complémentarité de l’Afrique et dans le recouvrement de la place qui lui sied dans les fora internationaux».

    Mme Naledi Pandor a invité la RASD et le Maroc, en tant que deux pays membres de l’Union africaine (UA), à sortir de l’impasse politique actuelle, réunir les conditions d’un retour au cessez-le-feu et parvenir à un règlement juste et durable du conflit, devant aboutir à l’autodétermination du peuple sahraoui, conformément aux résolutions de l’UA et de l’organisation des Nations unies et en conformité avec l’Acte constitutif de l’UA, tels qu’énoncés par la 14e session extraordinaire de l’UA.

    Après avoir réitéré le soutien continu de l’Afrique du Sud au droit «inaliénable» du peuple sahraoui à l’autodétermination, Mme Pandor a affiché son «inquiétude de rapports faisant état d’une dégradation de la situation des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés», avant de renouveler l’appel de l’Afrique du Sud à «intégrer la question du contrôle des droits de l’homme parmi les prérogatives de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso)».

    Les deux ministres ont mis l’accent sur «la responsabilité conjointe de l’UA et de l’ONU, en tant que garantes du plan de règlement de 1991, qui avait balisé la voie à une solution pacifique après 16 années de guerre entre les deux parties (ndlr: Maroc-RASD)», avant de souligner que le plan de règlement ONU-UA demeure l’unique cadre légitime et applicable pour mettre fin à une colonisation du Sahara occidental qui n’a que trop duré, et qui constitue la dernière colonie en Afrique.

    Le gouvernement et le peuple sahraouis expriment «leur reconnaissance au gouvernement sud-africain pour son soutien et sa solidarité continus et de principe, et pour sa défense du droit du peuple sahraoui à l’indépendance et la liberté dans les fora continentaux et internationaux».
    Les deux parties ont également convenu de «la nécessité de renforcer leurs relations bilatérales, sur la base des liens historiques profonds d’amitié et de solidarité les unissant, et confortés par leur lutte contre l’Apartheid et le colonialisme».

    Elles ont souligné, par ailleurs, leur «volonté de poursuivre et d’approfondir la coordination de leur politique extérieure au niveau régional et international, ainsi que de tenir des concertations régulières».

    El Moudjahid, 15/11/2021

    #Algérie #Maroc #Sahara_Occidental #Afrique_du_sud #Colonialisme #Françafrique