Catégorie : Monde

  • Algérie: L’augmentation de la production de l’OPEP+ en décembre ne devrait pas dépasser 400000 b/j

    Algérie: L’augmentation de la production de l’OPEP+ en décembre ne devrait pas dépasser 400000 b/j.

    ALGER, 28 octobre (Reuters) – Une augmentation de la production de brut de l’OPEP+ en décembre ne devrait pas dépasser 400.000 barils par jour en raison des incertitudes et des risques, a déclaré jeudi le ministre algérien de l’Energie Mohamed Arkab.

    « La situation du marché pétrolier indique que l’augmentation en décembre de la production des pays membres de l’OPEP+ ne devrait pas dépasser 400 000 barils par jour », a déclaré l’agence de presse étatique APS en le citant.

    L’OPEP+ a convenu en juillet d’augmenter la production de 400 000 bpj par mois jusqu’au 22 avril au moins, mais le groupe a dû faire face à des appels de la part de grands consommateurs pour des approvisionnements supplémentaires.

    L’OPEP+ « devrait continuer à agir de manière protectrice, en tenant compte du fait que les risques et les incertitudes restent élevés », a déclaré M. Arkab.

    Nasdaq, 28/10/2021

  • Algérie, Irak et Jordanie pour le retour de la Syrie à la Ligue arabe

    Algérie, Irak et Jordanie pour le retour de la Syrie à la Ligue arabe. « Mais moi, en tant que secrétaire général, je n’ai personnellement observé aucune demande formelle ou informelle », déclare Ahmed Aboul Gheit

    L’Algérie, l’Irak et la Jordanie souhaitent que le régime syrien revienne pour conserver son siège à la Ligue arabe, selon le secrétaire général Ahmed Aboul Gheit.

    « Certains pays arabes s’ouvrent discrètement à la Syrie », a déclaré mercredi soir Aboul Gheit à la chaîne égyptienne Sada Al-Balad. « Mais moi, en tant que secrétaire général, je n’ai personnellement observé aucune demande formelle ou informelle concernant le début des procédures ».

    Aboul Gheit a également précisé qu’ »il y a un sommet confirmé en Algérie en mars ».

    Il a affirmé que « l’Algérie est à l’avant-garde du retour de la Syrie. L’Irak parle du retour de la Syrie. Et la Jordanie souhaite que la Syrie revienne pour nouer des contacts et renvoyer des ambassadeurs et tout cela représente le début d’un élan ».

    La majorité de la Ligue arabe a voté le 12 novembre 2011 pour suspendre l’adhésion au régime syrien en réponse à ses crimes contre les Syriens.

    Le développement de la normalisation arabe avec le régime syrien a connu, au cours des trois derniers mois, des rencontres bilatérales intenses et rares, des accords économiques transitoires et des ententes avec les pays arabes, en particulier avec la Jordanie, les Émirats arabes unis et l’Égypte.

    Anadolou

  • Zemmour et consorts, mensonges et dérapages

    Zemmour et consorts, mensonges et dérapages – France, extrême droite, Eric Zemmour, Marine Le Pen, Emmanuel Macron, élections présidentielles, islamophobie, xénophobie,

    L’étranger est la cause. En fait celui qu’on classe comme étranger, en se basant non plus sur sa carte d’identité (française) mais sur sa culture d’origine. Et pour le prénommé Zemmour et tous les médias qui lui ouvrent grandes leurs portes, c’est l’islam la source depuis mille ans des dérapages, des maux qui affectent la France. En fait cette thèse est ancienne et relève de l’histoire événementielle qui monte en épingle des faits, vrais ou faux, pour en faire des causes profondes. Il en fut ainsi, avant l’islam, des Barbares qui auraient détruit l’empire romain, alors que l’histoire sociale a montré que l’empire s’est désagrégé sous le poids de ses contradictions internes, parce qu’il n’était plus compétitif et que l’esclavage qui était son ressort productif avait un coût qui imposait de passer à un autre mode de production (le servage).

    Les invasions barbares ont dans les faits apporté non seulement des techniques nouvelles avec elles, mais permis la mise en place de nouvelles institutions qui allaient faire par la suite le meilleur du moyen-âge européen. Dans l’idéologie occidentale l’islam a pris après la relève des barbares comme source de maux alors que tous les sauts et soubresauts ont des causes internes. En plus on a mis entre parenthèses l’épisode d’Alandalus, et toute la chaîne de transmission des lumières qu’ont constitué les travaux des savants arabes.

    Aujourd’hui on ressort la même rengaine oubliant que la France souffre d’un appareil productif défaillant qui la relègue loin dans la hiérarchie des pays développés. Alors la tête de turc qui se prête le mieux à la vindicte parce que le populaire apprécie ce discours, est celle de l’immigré.

    Le plus grave est que ceux qui savent se taisent et laissent cet individu et ses compères inoculer à un pays, qui fut, ce poison mortel de la haine.

    Mohammed Ennaji

    Source: Facebook

  • Point de presse quotidien de l’ONU

    Point de presse quotidien de l’ONU. Une transcription quasi textuelle de l’exposé de midi d’aujourd’hui par Farhan Haq, porte-parole adjoint du Secrétaire général.

    ** Voyages du Secrétaire général

    Le Secrétaire général est arrivé à Rome ce matin où, demain, il rejoindra le sommet annuel du Groupe des 20 (G20). Il a parlé aux journalistes il y a quelques heures et il a dit que nous sommes à un moment charnière pour notre planète. A la veille de la vingt-sixième Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26) à Glasgow, a-t-il déclaré, tous les chemins du succès passent par Rome. Mais, soyons clairs, a-t-il ajouté – il existe un risque sérieux que Glasgow ne livre pas. Il a exhorté le G20 à montrer la solidarité que les gens veulent et dont notre monde a si désespérément besoin – et cela commence par reconstruire la confiance et la crédibilité. Concernant les vaccins, le Secrétaire général a appelé au soutien de la stratégie présentée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et à la coordination entre les États membres pour la mise en œuvre de cette stratégie. Sur le climat, il a souligné la nécessité d’une augmentation significative de l’adaptation dans le financement climatique au profit des pays du monde en développement, des petits États insulaires en développement et des pays africains, qui subissent désormais les impacts du changement climatique plus que partout ailleurs. Il a également souligné que nous devons créer les conditions permettant une réduction effective des émissions au cours de cette décennie. La transcription complète de son allocution à la presse est en ligne. Plus tard dans la journée, le secrétaire général a tenu une série de réunions bilatérales avec les hôtes italiens du G20, dont le président Sergio Mattarella et le Premier ministre Mario Draghi. Il a félicité l’Italie pour sa présidence du G20. qui subissent aujourd’hui les impacts du changement climatique plus que partout ailleurs. Il a également souligné que nous devons créer les conditions permettant une réduction effective des émissions au cours de cette décennie. La transcription complète de son allocution à la presse est en ligne. Plus tard dans la journée, le Secrétaire général a tenu une série de réunions bilatérales avec les hôtes italiens du G20, dont le Président Sergio Mattarella et le Premier ministre Mario Draghi. Il a félicité l’Italie pour sa présidence du G20. qui subissent aujourd’hui les impacts du changement climatique plus que partout ailleurs. Il a également souligné que nous devons créer les conditions permettant une réduction effective des émissions au cours de cette décennie. La transcription complète de son allocution à la presse est en ligne. Plus tard dans la journée, le secrétaire général a tenu une série de réunions bilatérales avec les hôtes italiens du G20, dont le président Sergio Mattarella et le Premier ministre Mario Draghi. Il a félicité l’Italie pour sa présidence du G20. dont le président Sergio Mattarella et le premier ministre Mario Draghi. Il a félicité l’Italie pour sa présidence du G20. dont le président Sergio Mattarella et le premier ministre Mario Draghi. Il a félicité l’Italie pour sa présidence du G20.

    ** Soudan

    S’adressant à la presse aujourd’hui à Rome, le Secrétaire général a été interrogé sur la situation au Soudan. Il a réitéré sa ferme condamnation du coup d’État et la nécessité de rétablir le système de transition qui était en place. Le Secrétaire général a noté qu’une manifestation était prévue pour demain et il a exhorté les militaires à faire preuve de retenue et à ne plus faire de victimes. Les gens doivent être autorisés à manifester pacifiquement, a-t-il déclaré.

    ** Birmanie

    Alors que l’Envoyée spéciale du Secrétaire général pour le Myanmar, Christine Schraner Burgener, approche de la fin de son mandat, elle réitère son vif appel à une action internationale unifiée pour empêcher une nouvelle escalade de la crise actuelle, qui a déjà affecté la paix et la sécurité régionales. La situation sécuritaire, humanitaire et des droits de l’homme dans l’État de Chin, ainsi que dans les régions de Sagaing et de Magway, s’est détériorée au cours des dernières semaines et les incidents signalés ont fait écho aux actes déchirants commis lors des « opérations de déminage » de 2017 dans l’État de Rakhine. Alors que de plus en plus de renforts de troupes et de progrès dans ces domaines continuent d’être signalés, l’Envoyé spécial souligne que la violence et l’impunité doivent cesser. Mme Schraner Burgener réitère l’importance d’une solution pacifique à travers un dialogue inclusif. Cependant, l’engagement et le dialogue, insiste-t-elle,

    ** Mali

    Ce matin, le chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), El-Ghassim Wane, a informéle Conseil de sécurité par vidéoconférence et a exprimé sa satisfaction pour la visite du Conseil dans le pays la semaine dernière. Passant à la question de la sécurité, il a déclaré que la situation sur le terrain reste extrêmement difficile, car la Mission est confrontée à une insécurité accrue dans le nord, le centre et maintenant le sud du Mali ; ainsi qu’une situation humanitaire préoccupante, avec 4,7 millions de personnes nécessitant une aide humanitaire et quelque 400 000 personnes déplacées. Dans ce contexte, a déclaré M. Wane, la Mission est débordée. Il a ajouté que c’est pourquoi le Secrétaire général a recommandé une augmentation des opérations, y compris des moyens supplémentaires tels que des hélicoptères d’attaque et utilitaires. Mais, a déclaré le Représentant spécial, la situation ne peut pas être purement militaire. La lutte contre l’insécurité requiert également une réponse politique. La transition a atteint une étape critique et il est essentiel que les partenaires du Mali travaillent en étroite collaboration avec les Maliens pour faciliter un consensus, tant sur les réformes que sur les conditions de la bonne tenue des élections, a conclu M. Wane. Avant la réunion, le Conseil a également voté une résolution visant àprotéger l’éducation dans les conflits et étendre les mandats des missions de l’ONU au Sahara occidental et en Colombie .

    ** Eau et Climat

    Aujourd’hui, les chefs de neuf agences des Nations Unies et le Partenariat mondial pour l’eau ont lancé un appel urgent aux gouvernements pour qu’ils donnent la priorité à l’action intégrée pour l’eau et le climat. « Une action accélérée est nécessaire de toute urgence pour faire face aux conséquences liées à l’eau du changement climatique qui ont un impact sur les personnes et la planète », indique la lettre adressée aux chefs d’État et de gouvernement publiée à la veille de la COP26. La lettre exhorte les gouvernements à traiter plus efficacement les dimensions de l’eau dans l’adaptation et l’atténuation du changement climatique, comme prévu dans un cadre convenu par les Nations Unies pour accélérer les progrès vers l’objectif de développement durable 6, qui vise à assurer la disponibilité et la gestion durable de l’eau et de l’assainissement pour tous. .

    ** Journée mondiale des villes

    Et je veux juste signaler que dimanche est la Journée mondiale des villes. Dans un message pour la Journée, le Secrétaire général souligne que le thème de cette année, « Adapter les villes à la résilience climatique », arrive à un moment où les villes doivent être plus résilientes que jamais. Le Secrétaire général note qu’à l’échelle mondiale, plus d’un milliard de personnes vivent dans des quartiers informels, dont 70 % sont très vulnérables au changement climatique. Il souligne que l’élévation du niveau de la mer pourrait mettre plus de 800 millions de personnes dans les villes côtières en danger direct d’ici 2050. Pourtant, seulement 9 % du financement climatique des villes va à l’adaptation et à la résilience, et les villes des pays en développement reçoivent bien moins que ceux des pays développés, ajoute-t-il. Le Secrétaire général souligne que cela doit changer et que la moitié de tous les financements climatiques devraient être consacrées à l’adaptation.

    ** Nomination de cadres supérieurs

    Vous aurez vu que le Secrétaire général a annoncé hier la nomination du général de division Patrick Gauchat de la Suisse en tant que chef de mission et chef d’état-major de l’Organisation des Nations Unies pour la surveillance de la trêve (UNTSO). Il succède au général de division Kristin Lund de Norvège, à qui le Secrétaire général est reconnaissant pour ses services dévoués. Le Secrétaire général remercie également Alan Doyle d’avoir servi en tant que chef de mission par intérim de l’ONUST. Vous trouverez des détails sur la carrière du major-général Gauchat sur notre site Internet.

    ** Points de presse

    Et une fois que Monica Grayley et moi avons terminé, la présidente du Conseil des droits de l’homme, l’ambassadrice Nazhat Shameem Khan de Fidji, sera ici pour vous informer après sa présentation du rapport annuel sur les activités du Conseil à l’Assemblée générale des Nations Unies. Puis lundi, à 15 heures, il y aura un point de presse hybride par l’ambassadeur Juan Ramón de la Fuente Ramírez, représentant permanent du Mexique auprès des Nations Unies et président du Conseil de sécurité pour le mois de novembre. Il présentera le programme de travail du Conseil pour le mois.

    ** Contribution financière

    Enfin, je suis heureux d’annoncer une nouvelle contribution au budget ordinaire de l’ONU. Il vient du Honduras et nous disons gracias à nos amis de Tegucigalpa. Nous avons atteint 134 États membres libérés. Et maintenant, avant de nous tourner vers Monica, y a-t-il des questions pour moi ?

    ** Questions et réponses

    Question : Merci Farhan. On dirait que le général de division, Abdel-Fattah Burhan au Soudan, a rencontré hier Abdalla Hamdok pour parler, vous savez, de l’avenir de la transition. Avez-vous un commentaire là-dessus? Merci.

    porte-parole adjoint: Eh bien, certainement, comme vous le savez, nous avons clairement condamné le coup d’État, et nous avons dit que le Premier ministre Hamdok et tous les autres fonctionnaires illégalement détenus doivent être libérés immédiatement. Au-delà de cela, nous avons appelé à la reconstitution immédiate du gouvernement de transition, qui doit guider le Soudan jusqu’à des élections démocratiques, et nous voulons voir des progrès à cet égard. Et tout ce qui contribue à abaisser la température sera un développement positif à cet égard. Comme vous le savez, nous avons notre Représentant spécial sur le terrain, Volker Perthes, qui a rencontré à la fois le Premier ministre et le Lieutenant-général Burhan, ainsi que d’autres parties prenantes soudanaises, et il poursuit ses réunions. Et nous poursuivons notre appel aux militaires pour qu’ils ouvrent immédiatement le dialogue avec le Premier ministre et les autres parties prenantes. Oui, Evelyne ?

    Question : Désolé. Merci Farhan. J’ai un sentiment de déjà-vu sur le Soudan, ayant été trois fois à l’époque du général Omar Bashir. Savons-nous s’il agite à ce stade, ou s’agit-il seulement de ses partisans qui n’aiment pas les gouvernements civils ? Avons-nous des informations sur ce groupe?

    Porte-parole adjoint : Je n’ai rien à dire sur l’ancien président ou sa situation à ce stade.

    Correspondant : Merci. Il est recherché par la CPI.

    Porte-parole adjoint : Oui. Et le mandat de la Cour pénale internationale (CPI) est toujours là, et je pense que les autorités compétentes continuent d’en être conscientes. Et si c’est ça, je vais céder la parole à Monica Villela Grayley.

    UN Press, 29/10/2021

  • Enquête contre un prêtre pour agression sexuelle sur mineurs

    Enquête contre un prêtre pour agression sexuelle sur mineurs. Une enquête a été ouverte contre un prêtre en France pour agression sexuelle sur 2 enfants.

    Le procureur de Reims Matthieu Bourrette a déclaré dans un communiqué que les deux personnes avaient déposé une plainte par e-mail le 21 octobre, affirmant avoir été agressées sexuellement par le même prêtre dans leur enfance à la fin des années 1990.

    Précisant qu’une de ces personnes a déclaré avoir été agressée sexuellement à plusieurs reprises au cours de la période 1996-1999, Bourrette a affirmé qu’il souhaitait que les déclarations de ces personnes soient recueillies.

    Bourrette a relevé qu’une enquête avait été ouverte contre le prêtre « pour agression sexuelle sur mineurs ».

    Le rapport publié par la Commission indépendante sur les abus sexuels dans les églises (CIASE) le 5 octobre, note que 216 000 enfants ont été abusés sexuellement dans les églises depuis 1950.

    En ajoutant les cas d’abus sexuels perpétrés par des employés dans des écoles privées et des institutions affiliées à l’Église catholique, ce nombre a atteint 330 000, et il a été souligné que les abus sexuels dans les églises sont un « phénomène systématique ».

    Le président de la CIASE, Jean-Marc Sauvé, a souligné que l’Église catholique n’avait pas pris les mesures nécessaires contre les incidents d’abus sexuels et a appelé cette institution à prendre ses responsabilités.

  • Florence: Un marocain agresse un couple avec une hache

    Florence: Un marocain agresse un couple avec une hache. L’agresseur, âgé de 25 ans, a été arrêté pour tentative de meurtre

    L’auteur présumé a été identifié comme un homme de 25 ans. Le jeune homme, originaire du Maroc, aurait brisé les vitres de la voiture avec une hache et aurait ensuite tenté de blesser les petits amis avec la même arme.
    Il aurait brisé les vitres de la voiture dans laquelle ils se trouvaient avec une hache et aurait ensuite tenté de blesser un couple de 20 ans avec une hache. Pour cette raison, la police a identifié un homme de 25 ans originaire du Maroc qui a été arrêté pour suspicion de tentative de meurtre.

    L’attaque à la hache a eu lieu le 3 octobre dans la Via dell’Isolotto, près du parc Cascine. Les enquêtes qui ont conduit à l’identification de l’homme ont été menées par les digos, qui ont écarté la possibilité d’une matrice fondamentaliste derrière l’acte. Les deux petits amis qui ont été victimes de l’attaque sont sains et saufs.

    D’après ce qui a été expliqué, l’homme a brisé les vitres de la voiture avec une hache et a ensuite essayé de blesser les petits amis avec la même arme. Les deux personnes se sont sauvées en s’enfuyant dans le véhicule.

    Selon la reconstitution effectuée par Digos à partir d’images vidéo prises par des caméras dans la zone, peu avant, le jeune homme de 25 ans avait attaqué deux jeunes hommes sur un scooter, donnant des coups de pied au véhicule, puis un groupe de jeunes sur la voie piétonne sous le viaduc indien, leur jetant des pierres.

    Controradio, 27/10/2021

  • La CE examine la campagne de la tomate

    La CE examine la campagne de la tomate. Selon Fepex, il y a eu une diminution de la surface de culture et de la production pendant la campagne estivale.

    Le vendredi 22 octobre 2021, le sous-groupe tomate de l’Observatoire des marchés des fruits et légumes de la Commission européenne s’est réuni en ligne pour analyser les estimations de la saison estivale et les prévisions hivernales.

    Selon les estimations de la Fepex, il y a eu une diminution de la surface de culture et de la production pendant la campagne estivale.

    Fepex a répété à plusieurs reprises que la culture de la tomate avait subi un revers en Espagne. Sa superficie, sa production et ses exportations ont diminué, en grande partie à cause de la concurrence des pays tiers, notamment du Maroc.

    La Commission européenne reconnaît ce revers et la concurrence croissante du Maroc dans son rapport sur les perspectives des marchés agricoles de l’UE publié en juillet de cette année.

    « Reconnaître le problème ne suffit pas – a déclaré Fepex – la CE doit prendre les mesures nécessaires pour s’attaquer à un problème grave, quelque chose qui ne relève pas du champ d’action du secteur producteur et exportateur ».

    Selon le rapport, en 2021, la production de tomates en Espagne diminuera de 10 % et les exportations diminueront également. La Commission a également déclaré que la production de tomates de l’UE en 2021 diminuera de 5,2% par rapport à la moyenne des dernières années, et que la production en France diminuera de 2% par rapport à 2020.

    Selon le rapport, les exportations de tomates de l’UE – qui sont en baisse depuis 2013 – devraient baisser de 21% en 2021 par rapport à une année record de 2020, atteignant 350 000 tonnes. Au cours des cinq dernières années, les exportations de tomates de l’UE ont chuté de 27 %.

    Parallèlement, l’UE devrait importer 664 000 tonnes de tomates fraîches cette année, soit 7 % de plus qu’en 2020 et 18 % de plus que la moyenne des cinq dernières années. La CE a souligné la croissance du Maroc, qui reste le premier fournisseur, avec 70% du total importé.

    Source : fepex.es

    Fresh Plaza, 26 oct. 2021

  • AUKUS: Comprendre le partenariat USA-UK-Australie

    AUKUS: Comprendre le partenariat USA-UK-Australie. AUKUS vise à aider l’Australie pour être en mesure de développer sous-marins à propulsion nucléaire.

    Le nouveau partenariat AUKUS, la nouvelle alliance géopolitique de l’Australie, du Royaume-Uni et des États-Unis, pour renforcer la sécurité dans la zone des océans Indien et Pacifique envisage la fourniture de la technologie nécessaire par les États-Unis et la Grande-Bretagne à l’Australie pour être en mesure de développer sous-marins à propulsion nucléaire. Cette décision précipitée est clairement un changement de stratégie et de politique dans l’ensemble de la région.

    Avec ce geste, les États-Unis montrent qu’ils reviennent dynamiquement dans une zone de grande importance stratégique, afin de défendre leurs propres intérêts et ceux de leurs alliés, et de freiner les démarches agressives du Parti communiste chinois au pouvoir et limiter son influence principalement dans l’océan Pacifique, mais aussi dans l’océan Indien, la mer de Chine méridionale et le bassin de l’Indochine. Washington avec AUKUS redéploie ses forces sur l’échiquier mondial pour faire face à la Chine, le pays qui est perçu comme la plus grande menace pour la suprématie américaine.

    La Grande-Bretagne veut se donner les moyens

    La Grande-Bretagne, après le Brexit, tente de renforcer son rôle mondial, de lancer sa nouvelle identité géopolitique, celle de World Britain, et «brûle» de s’impliquer plus activement dans la zone Asie du Sud et Pacifique, tandis que l’Australie partage l’Anglo-américaine inquiétude quant à la montée en puissance du dragon chinois.

    Les USA avaient besoin d’une action géopolitique rapide au niveau de la «superpuissance» sous le régime de la mauvaise gestion du retrait d’Afghanistan et se sont donc tournés vers les pays anglo-saxons, avec lesquels ils entretiennent également des liens linguistiques et culturels forts, tout en excluant les négociations avec les autres pays puissants dans la zone. Dans une déclaration publiée par AUKUS le 15 septembre avec les Premiers ministres australien et britannique, Scott Morrison et Boris Johnson, le président Joe Biden a souligné qu’il s’agissait « d’un investissement dans notre plus grande source de force, nos alliances ».

    La France ignorée

    Cependant, la non-invitation de la France au Partenariat méconnaît le fait que la France a des intérêts géopolitiques spécifiques dans la région Indienne et Pacifique, à la fois en termes de sécurité internationale et parce qu’elle possède des territoires français dans la région élargie. Elle compte environ 7 000 soldats et compte près de 2 millions de civils, y compris ses territoires insulaires, comme la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française.

    L’accord prévoit une coopération dans de nombreux domaines de la défense et de la technologie, de l’information et de la technologie quantique, ainsi que l’acquisition de missiles de croisière, mais son aspect le plus important concerne les sous-marins à propulsion nucléaire, qui seront construits à Adélaïde, en Australie-Méridionale, avec l’implication des États-Unis et de la Grande-Bretagne. Dans un rôle de conseil et de savoir-faire pour leur production. Ces sous-marins sont beaucoup plus difficiles à détecter que les sous-marins conventionnels, fonctionnent silencieusement et se déplacent facilement. Ce sont des super-armes dotées d’une technologie de pointe que les deux pays se sont engagés depuis 1958 ne pas se libérer l’un à l’autre. Dans le cadre de l’accord AUKUS, au moins huit sous-marins à propulsion nucléaire seront construits, mais il n’a pas été précisé quand ils rejoindront la marine australienne, qui n’a pas d’infrastructure nucléaire et donc le processus sera retardé. Cependant, ils ne porteront pas d’armes nucléaires, comme l’a précisé le Premier ministre australien Scott Morrison.

    Le gouvernement chinois a également réagi à l’annonce d’une décision d’équiper l’Australie de sous-marins nucléaires, accusant Washington de revenir dans des logiques rappelant la guerre froide. Force est de constater que les données évoluent à une vitesse fulgurante et que la planète entière semble regarder les deux plus grandes puissances de l’époque se préparer à toutes les éventualités, même celle d’un conflit militaire.

    La vente de ces huit sous-marins nucléaires à l’Australie pose également la question de l’énergie nucléaire, non pas des armes nucléaires non comprises dans la vente, mais des réacteurs de propulsion des sous-marins nucléaires. Il ne viole pas les traités sur la prolifération nucléaire, mais s’il trouve des imitateurs parmi les pays négociant leurs capacités nucléaires, comme l’Iran, la situation deviendra encore plus compliquée.

    La fixation chinoise, l’obsession de Biden

    La plupart des États des océans Indien et Pacifique préoccupés par l’agression croissante de la Chine se tournent vers les États-Unis, et non la France, pour équilibrer la puissance chinoise. Ainsi, le Japon et l’Inde, les deux plus grandes économies de la région en dehors de la Chine, ont accueilli AUKUS. Singapour, qui a toujours soigneusement équilibré ses relations avec les États-Unis et la Chine, a également salué l’accord. La Nouvelle-Zélande a également fait des commentaires positifs sur la nouvelle alliance et le rôle qu’elle peut jouer dans le maintien de l’équilibre. Cependant, il a précisé que les sous-marins australiens n’ont pas leur place dans ses eaux territoriales.

    En revanche, le coût de cette option semble être très élevé car elle aliène et divise les alliés européens. «Les principes fondamentaux de toute alliance sont la solidarité et la transparence. Nous assistons ici à un manque total de transparence et de solidarité», a déclaré le président du Conseil européen Charles Michel. «Le président Joe Biden doit des explications à la France. De nombreuses questions restent sans réponse. L’un de nos États membres a subi une injustice flagrante et inacceptable. Cela doit être clarifié avant de revenir au nôtre», a également exprimé son mécontentement dans une interview à CNN, la cheffe de la Commission, Ursula von der Leyen.

    La rupture avec la France due à l’annulation de la commande de 12 sous-marins nucléaires de type « Barracuda », d’une valeur de 90 milliards de dollars, un aspect critique de la « diplomatie de l’armement », qui nuit clairement à la construction navale et à l’économie françaises, et la grande colère justifiée de le gouvernement français, renforce la crise de l’OTAN à un moment critique. Et dans le même temps, le retrait brutal des États-Unis d’Afghanistan, sans tenir compte de leurs alliés, crée un nouveau paysage pour les questions de sécurité collective dans une région plus large.

    En conclusion, je voudrais souligner que la question cruciale et la plus importante qui se pose est de savoir si AUKUS sera essentiel pour essayer de contenir la Chine. Et la réponse est que c’était certainement au niveau de la communication politique car cela a fait grand bruit et détourné l’attention de la défaite humiliante des Américains en Afghanistan, mais les dimensions réelles et les résultats finaux de cette alliance tripartite dont le but est beaucoup plus large que celui mentionné dans l’annonce, ne sont pas encore visibles. Dans le même temps, cependant, le désordre et toute scission dans le camp occidental sont très difficiles à inverser ou à guérir en peu de temps.

    Par Isidoros Karderinis. Né à Athènes en 1967. Il est romancier, poète et journaliste. Il a étudié l’économie et a terminé des études de troisième cycle en économie du tourisme. Ses articles ont été publiés dans des journaux, des magazines et des sites Web du monde entier. Ses poèmes ont été traduits en anglais, français et espagnol et publiés dans des anthologies poétiques, des magazines littéraires et des chroniques de journaux littéraires. Il a publié huit recueils de poésie et trois romans en Grèce. Ses livres ont été traduits et publiés aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Italie et en Espagne.

    L’Express, 21/10/2021

  • Le pourquoi de la flambée du prix du pétrole et du gaz

    Le pourquoi de la flambée du prix du pétrole et du gaz. Le pétrole est coté le 6 octobre à 13h GMT à 81,94 dollars le Brent et 78,30 dollars le Wit et en Asie le GNL dépasse, y compris le transport, les 35 dollars le MBTU

    Le pétrole est coté le 6 octobre à 13h GMT à 81,94 dollars le Brent et 78,30 dollars le Wit et en Asie le GNL dépasse, y compris le transport, les 35 dollars le MBTU contre 27 millions de BTU début septembre où en équivalent baril de pétrole, devant multiplier par six, équivaut à 150 dollars le baril de pétrole, soit presque deux fois plus que le prix du baril de Brent qui vient de passer la barre des 80 dollars. C’est une des conséquences de l’envolée du prix du pétrole qui tire une partie de la demande dédiée à la production d’électricité et au chauffage. Cependant, seule une petite frange des centrales électriques disposent d’une capacité de basculement vers le pétrole ou le charbon, selon Tony Syme, économiste au sein de Salford Business School, le nombre ayant diminué ces trente dernières années du fait de la prise en compte de l’impact environnemental des combustibles fossiles.

    L’alliance composée des treize membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole OPEP et dix membres hors OPEP lors de la récente réunion d’une décision mesurée, face à l’incertitude de l’économie mondiale, ajustement à la hausse de la production globale mensuelle de 400.000 barils/j par jour pour en attendant la prochaine réunion prévue le 04 novembre 2021 explique également cette tensions sur les prix.

    1.-Une croissance mondiale incertaine expliquant l’attitude de l’OPEP+

    Avec le déploiement des vaccins et l’assouplissement des mesures de confinement les cours et la demande d’or noir ont connu une hausse inégalée tandis qu’une pénurie d’énergie dans l’hémisphère nord a fait grimper les prix du gaz naturel à leur plus haut niveau depuis sept ans, avec des répercussions sur le marché pétrolier. Dans le même temps, les stocks de brut ont diminué, l’OPEP représentant 35/40% de la production commercialisée mondiale et les trois principaux pays qui ont une influence sur les prix étant l’Arabie Saoudite et la Russie et les USA. Cette progression intervient alors même que la reprise économique mondiale montre des signes de ralentissement en raison de problèmes dans les chaînes d’approvisionnement et dans un climat d’inquiétude concernant le variant Delta, qui entraîne un pic d’infections dans plusieurs pays. Selon la directrice générale du FMI dans une déclaration en date du 05 octobre 2021, je la cite « Nous nous attendons maintenant à ce que la croissance ralentisse légèrement cette année » par rapport à ce que le Fonds monétaire international prévoyait en juillet 2021 de plus 6%, l’institution de Washington qui publiera dans une semaine ses prévisions économiques mondiales actualisées en ouverture des réunions d’automne du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Dans les pays émergents, qui n’ont pas accès à suffisamment de vaccins, la croissance « continue de se dégrader » tandis que les pays riches devraient retrouver leurs niveaux d’avant-crise « d’ici 2022 ».

    Si les Etats-Unis et la Chine, les deux premières puissances économiques, restent « les moteurs essentiels de la croissance », « leur croissance ralentit sans compter l’incertitude qui plane sur l’économie américaine qui pourrait faire face à un défaut de paiement. Pour la Chine , après le groupe immobilier Evergrande en graves difficultés financières, La capitalisation boursière du groupe immobilier ayant baissé de 80% depuis le début de janvier 2021, le géant de l’immobilier Fantasia est en défaut de paiement et pourrait faire faillite en laissant 205,7 millions de dollars d’impayés faisant craindre un krach qui pourrait se répercuter par effet domino sur les places financières mondiales. Selon le FMI , existe une divergence entre les économies avancées qui vont revenir à leurs niveaux d’avant la pandémie « d’ici 2022 » mais avec une dette publique mondiale qui, selon les calculs du FMI, atteint désormais près de 100% du PIB de l’économie mondiale, alors que la plupart des pays émergents et en développement « mettront encore de nombreuses années à se remettre » de la crise du Covid-19. Et pour combler cet écart, la Banque mondiale recommande comme objectif de faire vacciner 40% de la population mondiale d’ici la fin de cette année 2021 et 70% d’ici la première moitié de 2022 où en plus que certains pays émergents sont confrontés à des pressions sur les prix qui « devraient persister dont des prix alimentaires mondiaux, plus de 30% au cours de l’année 2020. C’est dans ce cadre de l’incertitude de l’économie mondiale que rentre la flambée des prix de l’énergie , qui selon les experts est un phénomène mondial très complexe. Pour Michael Lynch, président du cabinet Strategic Energy & Economic Research (SEER), les niveaux de prix auxquels se situe actuellement l’or noir auraient été susceptibles de jouer sur la demande si le marché du gaz naturel n’était pas lui-même incandescent, car une partie de la demande de gaz se reporte ainsi sur le marché du pétrole et fait grimper encore davantage les cours.

    L’augmentation mesurée face à l’incertitude de l’économie mondiale accroit à court terme l’inflation mondiale et les tensions sociales dans bon nombre de pays développés et de pays en voie de développement importateurs d’énergie. Ainsi, pour la France, il y a eu une hausse annoncée est de 12,6% TTC au 1er octobre des tarifs réglementés du gaz appliqués par Engie avec une nouvelle hausse de 15% qui pourrait intervenir dans un mois et au total la facture du ménage moyen chauffé au gaz chez Engie, au tarif réglementé, a augmenté de 29% depuis 2019 et de 44% depuis janvier 2020, selon la Commission de régulation de l’énergie. Encore que pour la France , pour l’électricité, il y a moins d’exposition aux prix de marché parce qu’en partie le risque est couvert par le coût du nucléaire historique, bien plus bas que le prix de marché Au Royaume-Uni, dépendant du gaz pour générer de l’électricité et déjà en proie à des pénuries, dont l’essence, les prix du gaz ont augmenté de 85% depuis le début du mois et de 300% depuis le début de l’année. Pour l’Europe du fait de la météo , nous avons assisté à une production éolienne en baisse au deuxième trimestre 2021, compensée par le gaz, auquel s’ajoutent des problèmes techniques qui ont également pesé sur l’offre dont les installations de GNL un peu partout dans le monde avec des stockages à un niveau historiquement bas.

    2. Les stratégies gazières mondiales
    Entre 2018/2019, selon l’AIE nous avons la répartition suivante 33,1 % de pétrole, 27,0 % de charbon, 24,2 % de gaz naturel, 4,3 % de nucléaire et 11,5 % d’énergies renouvelables (hydroélectricité 6,5 %, éolien 2,2 %, biomasse et géothermie 1,0 %, solaire 1,1 %, agro-carburants 0,7 %), cette structuration étant appelée à évoluer avec la prise de conscience des impacts désastreux pour l’avenir de l’humanité du l’impact du réchauffement climatique. Mais au niveau mondial, la part du pétrole dans la production d’électricité est très faible : moins de 3% en 2019 selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), loin derrière le charbon (36,7%) et le gaz naturel (23,5%). Concernant le gaz naturel, il se trouve sous la surface de la Terre et se compose principalement de méthane et d’autres hydrocarbures. Il est principalement utilisé pour la production d’électricité, le chauffage et comme gaz de cuisson. Le gaz peut également être utilisé pour la climatisation, l’éclairage et comme carburant de remplacement pour les véhicules. Le gaz naturel est considéré comme l’un des combustibles fossiles les plus propres car il émet moins de carbone (environ 50 % de moins que le charbon) et d’autres polluants comme les oxydes de soufre et d’azote. Nous avons deux types de gaz naturel sur le marché à savoir le gaz naturel et le gaz naturel liquéfié.

    Le gaz naturel est issu des combustibles fossiles et est composé de matières organiques en décomposition qui sont rejetées dans le sol depuis plusieurs centaines de millions d’années et est acheminé à travers les canalisations. Nous avons le gaz naturel liquéfié qui a été changé à l’état liquide de manière à le transporter et le stocker plus facilement. En effet, les gisements de gaz naturel étant souvent éloignés d’une grande partie des consommateurs de cette énergie, son transport à l’état gazeux est risqué et coûte cher. Aussi et en le refroidissant, il est possible de le transformer en gaz naturel liquide. Il existe deux marchés principaux sur lesquels s’échange le gaz naturel mondial. Le plus important est le NYMEX ou New-York Mercantile Exchange situé aux Etats-Unis, et le second, le NBP ou National Balancing Point de lIPE ou International Petroleum Exchange situé à Londres. Il existe d’autres marchés plus petits comme le TTF des Pays-Bas ou celui de Zeebruge en Belgique. Les réserves mondiales prouvées sur un total de 197.394 milliards de mètres cubes gazeux( données de 2018/2019) nous avons par ordre décroissant : Russie 47.800 milliards de mètres cubes, Iran 33.500, Qatar 24.300, USA 8.714 , Arabie saoudite 8.602, Turkménistan 6061, Venezuela 5702, Nigeria 5.284, Chine 5.194 et pour l’Algérie entre 2500 et 3000 selon la déclaration du ministre algérien de l’Energie en décembre 2020 , 4500 étant celles de BP des années 2000.

    Les 10 principaux pays producteurs de gaz naturel par ordre décroissant sont la Russie qui représente à elle seule 20 % de la production mondiale de gaz naturel et est également le plus gros exportateur, au deuxième rang avec la révolution du gaz de schiste étant devenu exportateur en Europe, les États-Unis d’Amérique, puis vient le Canada ( troisième position) le Qatar quatrième position, l’Iran ayant été déclassé suite aux sanctions américaines, suivi de la Norvège, la Chine, l’Arabie Saoudite, et l’Algérie qui est en neuvième position. Ces données doivent être interprétées avec précaution car on peut découvrir des milliers de gisements, mais non rentables selon les normes financières fonction des coûts d’exploitation et de l’évolution du prix international lui-même fonction de la demande et de la concurrence des énergies substituables . Quant aux gisements en méditerranée orientale, objet de toutes les convoitises, elles sont évaluées à plus de 20.000 milliards de mètres cubes gazeux. La Commission européenne, le 03 avril 2017 avec trois Etats membres de l’UE – l’Italie, la Grèce, et Chypre – a paraphé un plan avec Israël prévoyant la construction d’un gazoduc allant de ce pays vers les côtes sud-européennes. A l’horizon 2025, le gazoduc, qui serait long de 2 200 kms, acheminerait jusqu’à 16 milliards de mètres cube par an des champs pétrolifères maritimes israéliens et chypriotes vers l’Italie et la Grèce, pour un coût évalué à 6 milliards d’euros, financé en partie par les banques Goldman Sachs et JP Morgan.

    3.-Le pourquoi la flambée du prix du gaz ?
    Fin septembre, début octobre , le prix du gaz naturel liquéfié (GNL) importé par l’Asie du Nord-Est a dépassé les 30 dollars par million de btu (british thermal unit, la mesure de référence sur ce marché) et vient de battre un record le 05 octobre 2021 la cotation du gaz le 05 octobre 2021 était de 34,47 dollars le MBTU. En Asie, la demande chinoise, s’est accentuée par la vague de froid, où à Pékin, le thermomètre est descendu à -20 degrés en janvier, la capitale chinoise n’ayant pas subi de températures aussi glaciales depuis les années 1960, et 29 dollars en Europe équivalent sur baril de pétrole ça fait 200 dollars le baril du pétrole où actuellement chaque bateau de GNL commandé actuellement vaut une fortune, idem pour le charbon, avec des prix autour de 200 dollars par tonne, le marché du carbone et du pétrole. L’atténuation des tensions sur le gaz notamment pour l’Europe dépendront du côté approvisionnement, de l’augmentation ou non des livraisons de gaz à l’Europe du russe Gazprom, qui s’est dit prêt à étudier de nouveaux contrats pour augmenter les volumes .

    De façon plus immédiate, les gouvernements peuvent aider les ménages en jouant sur la fiscalité au travers de la TVA ou de taxes spécifiques, comme il peut élargir des aides comme le chèque énergie, aux ménages modestes et les entreprises peuvent acheter sur le plus long terme afin profiter de tarifs plus avantageux à l’horizon de quelques années, mais la majorité des gouvernants pourrait décider de « lisser » les hausses de tarifs en anticipant sur les baisses futures, en répercutant seulement une partie sur les consommateurs pour l’instant. Cette hausse des prix a été une aubaine pour les gisements marginaux USA, au bord de la faillite, fortement endettés vis-à-vis des banques dont la rentabilité tourne autour de 50/60 dollars le baril, mais alors que le prix du pétrole et du gaz est à un niveau très élevé Europe et en Asie, l’industrie américaine de la fracturation n’a pas augmenté sensiblement sa production. Selon l’EIA, la production pétrolière américaine était de 11,1 millions de bpj à la fin mars 2021, mais elle n’a augmenté que de 400 000 bpj à la fin août, mais ces données pour la fin août 2021 sont antérieures à l’ouragan Ida qui a temporairement emporté la majeure partie de la production offshore dans le golfe du Mexique.

    La raison la plus courante invoquée par les grandes compagnies pétrolières américaines est qu’elles prévoient de maintenir la production à un niveau stable afin d’augmenter les dividendes pour les actionnaires. Mais existent d’autres raisons. L’enquête sur l’énergie en mars 2021 publiée par la Banque de la Réserve fédérale de Dallas met en relief quatre facteurs en mars : consolidation de l’industrie, difficultés de financement, prévisions pessimistes et réglementation fédérale – qui empêchent les compagnies pétrolières de produire davantage de pétrole ; la hausse des coûts et l’incapacité à embaucher du personnel qualifié ; 64 % des personnes interrogées s’attendent à ce que le prix du WTI se situe entre 65 et 75 dollars le baril d’ici la fin décembre 2021. De nombreuses sociétés de production américaines ayant répondu à l’enquête ont cité la hausse des coûts des matières premières, du carburant et du personnel comme des facteurs inhibant la croissance de la production. Par exemple, 39 % des entreprises ont déclaré que leur société avait du mal à embaucher et que les travailleurs cherchaient à être mieux payés que ce qu’ils offraient. Les restrictions gouvernementales et les problèmes d’obtention de permis pour la construction de pipelines sont également considérés comme des facteurs qui augmentent les coûts des entreprises, en plus des problèmes persistants avec la chaîne d’approvisionnement. Toujours selon cette enquête le manque d’accès aux sources traditionnelles de capitaux , certains pensant que les bailleurs de fonds seraient incités à revenir dans le secteur du schiste alors d’autres pensent qu’avec la transition énergétique, avec les attitudes négatives à l’égard de la production de combustibles fossiles adoptées par l’administration actuelle, continueront à supprimer les financements.

    En conclusion l’on devrait assister à des prix élevés des fossiles traditionnels entre 2021/2025, en attendant que la transition énergétique, irréversible avec le réchauffement climatique se mette en place 2025/2030, mais qui ayant un cout à moyen terme, le cout des énergies renouvelables, avec les innovations technologiques, ayant diminué de plus de 50%. Les pays de l’OPEP+ peuvent en profiter durant un temps car la demande ira en décroissant entre 2022/2030, grâce aux recettes pour réaliser cette transition énergétique s’ils ne veulent pas être marginalisés, les pays du Golfe et l’Arabie Saoudite l’ont compris.

    Concernant l’Algérie les exportations de l’Algérie se font grâce au GNL qui permet une souplesse dans les approvisionnements des marchés régionaux pour 30% et par canalisation pour 70%. L’Algérie possède trois canalisations. Le TRANSMED, la plus grande canalisation d’une capacité de 33,5 milliards de mètres cubes gazeux, le MEDGAZ directement vers l’Espagne à partir de Beni Saf au départ d’une capacité de 8 milliards de mètres cubes gazeux qui après extension prévu courant 2021 la capacité sera porté à 10 milliards de mètres cubes gazeux et le GME via le Maroc dont l’Algérie a décidé d’abandonner, dont le contrat s’achève le 31 octobre 2021, d’une capacité de 13,5 de milliards de mètres cubes gazeux. A court terme, l’Algérie profite peu de ces hausses puisque selon le rapport de l’OPEP de juillet 2021 la production est passée de plus de 1,2- 1,5 millions de barils/j entre 2007/2008 à environ 950.000 barils/j contre 850.000 en mai 2021, et pour le gaz plus de 65 milliards de mètres cubes gazeux à 40 en 2020, espérant 43/44 pour 2021, du fait de la forte la consommation intérieure, renvoyant à la politique généralisées des subventions et de la faiblesse des investissements ayant peu attiré les investisseurs étrangers. Les opérateurs attendent les lois d’application de la loi des hydrocarbures et le code des investissements. Encore qu’il faille se méfier du juridisme, ayant parfois les meilleures lois peu appliquées, devant s’attaquer à l’essence du blocage, le système bureaucratique rentier.

    Auteur: Pr Abderrahmane Mebtoul

    L’Express, 25/10/2021

  • Un naufrage printanier

    Un naufrage printanier. L’approche de l’élection présidentielle d’avril 2022 aiguise les positions

    Pour une France tourmentée par les débats sur l’immigration, l’insécurité, les inégalités et les retombées de la crise du Covid-19, l’approche de l’élection présidentielle d’avril 2022 aiguise les positions. Il n’en va pas de même, selon qu’on se situe à droite ou à gauche, et même l’extrême droite découvre, avec effroi, qu’elle a, elle aussi, son âme damnée, avec un Eric Zemmour, devenu la mouche du coche.

    La cheffe du Rassemblement national a, désormais, le regard sur le rétroviseur car elle n’est plus aussi sûre de figurer au second tour, face à un Emmanuel Macron, donné favori du scrutin malgré une large désaffection de l’électorat, à la fois au centre-gauche et au centre-droit qui constituent, l’un et l’autre, son principal vivier. Mais c’est surtout le sort du Parti socialiste qui semble préoccuper les observateurs, la candidate Anne Hidalgo, maire de Paris, étant toujours à la peine pour convaincre les troupes, traditionnellement inscrites dans ce camp. Sa candidature, constatent-ils, ne «soulève pas les foules» et nombreux sont les socialistes qui font la moue à son sujet, dès lors qu’elle représente le centre-gauche du parti.

    Son aura politique est, d’ailleurs, circonscrite à la seule capitale et, dans tous les autres fiefs, on tarde à se positionner en sa faveur, au risque d’infliger au PS une nouvelle déconvenue, comme lors de la présidentielle de 2017, lorsqu’il s’est réveillé groggy, avec un score désastreux de 6% dont le candidat Benoît Hamon ne s’est jamais remis. L’échec consommé, malgré la promesse du revenu universel, il a quitté la vie politique et refusé, récemment, une invitation de la chaîne tv favorite d’Eric Zemmour.

    Dans un tel contexte, la tentation est grande pour beaucoup de basculer chez les Verts, voire carrément la France insoumise, en dépit du caractère fantasque de son chef de file, Jean-Louis Mélenchon. Il faut dire que les sondages ne laissent pas de marge à l’enthousiasme puisqu’ils créditent Anne Hidalgo d’un gain entre 4 et 7% qui montre combien son «projet de reconquête sociale, écologique et démocratique» reste méconnu.

    Son message à l’adresse des enseignants auxquels elle promet un doublement des salaires n’a pas encore fait tilt. Preuve que la barre fatidique des 5%, en-deçà desquels les frais de campagne ne sont pas remboursés par l’Etat, est loin d’être acquise. Le PS ayant dû vendre son siège historique, après la débâcle de 2017, survivra-t-il à un nouveau naufrage? Telle est la question pour laquelle nombreux sont ceux qui se frottent, déjà, les mains.

    Sans une identité politique forte et un projet viable, le parti de Mitterrand est, assurément, mal parti pour 2022.

    Chaabane BENSACI

    L’Expression, 28/10/2021