Catégorie : Monde

  • Pegasus: Journal français dénonce les intimidations du Maroc

    Pegasus: Journal français dénonce les intimidations du Maroc. Pour la première fois, Il est convoqué au tribunal par un Etat étranger qui entend nous faire taire et nous intimider”

    Le journal français l’Humanité a dénoncé les intimidations du Maroc qui l’a attaqué en justice pour diffamation dans le cadre de l’affaire liée au logiciel espion “Pegasus” conçu par l’entreprise israélienne NSO Group.

    “L’Humanité a déjà affronté de nombreux obstacles, difficultés et tempêtes au cours de son histoire, dont des saisies et des attaques contre son siège. Mais, pour la première fois, nous sommes convoqués au tribunal par un Etat étranger qui entend nous faire taire et nous intimider”, a écrit le directeur du journal l’Humanité, Fabien Gay, dans un édito intitulé “Nous ne céderons pas!”.

    “Le royaume du Maroc a ainsi assigné l’Humanité en justice pour diffamation, après avoir été confondu par l’association Forbidden Stories dans le scandale des écoutes par le logiciel espion Pegasus”, rappelle Fabien Gay.

    Le sénateur de Seine-Saint-Denis a fait savoir que “cette manœuvre d’intimidation cible la journaliste Rosa Moussaoui, dont le nom figurait dans la liste des personnes espionnées et qui, a plusieurs reprises, a courageusement fait état des pressions, harcèlements et barbouzeries en tout genre exercés au Maroc contre des journalistes, des avocats et des personnalités progressistes diverses défendant les droits humains”.

    “Cette agitation procédurière n’est ni un signe de force, ni un témoignage de sérénité. D’autant que les preuves de l’utilisation par le Maroc du logiciel fabriqué et supervisé par la société israélienne NSO sont légion et accablantes”, a-t-il assuré.

    Le directeur du journal l’Humanité rappelle, en outre, “qu’ils et elles seraient 30.000 a figurer sur les listes des personnes espionnées par le palais entre militants politiques et syndicaux, avocats, défenseurs des droits de l’homme, journalistes, élus, jusqu’aux plus hautes autorités de l’Etat français”.

    A cet égard, il a dénoncé la position de la France qui “n’a pas eu le courage de manifester sa réprobation face à ces pratiques hostiles et attentatoires a la dignité des citoyens français”

    “Cette attaque en justice, aussi scandaleuse et déplacée soit-elle, doit être prise au sérieux”, indique Fabien Gay, soulignant “qu’elle témoigne de l’acharnement dont use le pouvoir marocain pour faire taire toute critique a son encontre et entraver l’exercice d’un journalisme indépendant et décidé a informer les citoyens des combats qui se mènent a travers le monde contre l’arbitraire”.

    C’est aussi, poursuit l’auteur de l’édito, “une guerre d’usure, autant judiciaire que financière, que mène le gouvernement marocain pour qu’au final nous finissions par céder et nous autocensurer”.

    Fabien Gay a fait savoir que son journal n’allait pas céder aux menaces et intimidations du Maroc. “Nous continuerons notre travail, nos investigations, nos reportages et nos révélations”, a-t-il assuré.

    Le directeur du journal l’Humanité a invité toutes les personnes attachées a la liberté de la presse et a la défense des droits “a participer a la soirée de soutien a la presse libre, a l’Humanité et a l’ensemble des journalistes menacés, lundi 25 octobre a la bourse du travail de Paris”.

    Echourouk online, 24/10/2021

  • Message du SG à l’occasion de la Journée des Nations Unies

    Message du SG à l’occasion de la Journée des Nations Unies. Il y a soixante-seize ans était fondée l’Organisation des Nations Unies, porteuse d’espoir pour un monde tout juste sorti des ténèbres d’un conflit catastrophique.

    Il y a soixante-seize ans était fondée l’Organisation des Nations Unies, porteuse d’espoir pour un monde tout juste sorti des ténèbres d’un conflit catastrophique.

    Aujourd’hui, les femmes et les hommes qui composent l’ONU font vivre cet espoir partout sur la planète.

    Le COVID-19, les conflits, la faim, la pauvreté et l’urgence climatique nous rappellent que notre monde est loin d’être parfait.

    Mais ils montrent aussi clairement que la solidarité est la seule voie possible pour aller de l’avant.

    Nous devons agir ensemble pour relever les grands défis auxquels nous sommes confrontés et progresser dans la réalisation des Objectifs de développement durable.

    En veillant à ce que chaque personne, partout dans le monde, ait accès aux vaccins contre le COVID-19 le plus rapidement possible.

    En protégeant et en faisant respecter les droits et la dignité de tous, en particulier des personnes les plus pauvres et les plus défavorisées, des filles et des femmes, des enfants et des jeunes.

    En nous employant à mettre fin aux conflits qui déchirent notre monde.

    En prenant des engagements climatiques ambitieux pour sauver notre planète, et en les honorant.

    Et en bâtissant une gouvernance mondiale plus inclusive, plus efficace et fonctionnant davantage en réseau, comme détaillé dans mon récent rapport, « Notre Programme commun ». 

    Les valeurs qui sous-tendent la Charte des Nations Unies depuis 76 ans – la paix, le développement, les droits humains et l’égalité des chances pour tous – n’ont pas de date d’expiration.

    À l’occasion de la Journée des Nations Unies, faisons corps autour de ces idéaux et soyons à la hauteur de la promesse, du potentiel et de l’espoir qu’incarne l’ONU.

  • La semaine prochaine au Conseil de Sécurité

    La semaine prochaine au Conseil de Sécurité. Au programme la MINURSO, L’UNISFA, l’ONU et l’Union Africaine, la MINUSMA.

    La semaine du 25 au 29 octobre 2021 la plupart des réunions du Conseil de sécurité et des organes subsidiaires devraient se dérouler en personne.

    Les membres du Conseil ont commencé une mission de visite au Sahel samedi (23 octobre). La mission s’achèvera lundi (25 octobre).

    Mercredi 27 octobre, les membres du Conseil doivent voter sur deux projets de résolution : l’un renouvelant le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) et l’autre renouvelant le mandat de la Mission de vérification des Nations unies en Colombie.

    Mercredi également, le Conseil recevra un exposé sur le rapport du Secrétaire général concernant la Force intérimaire des Nations unies pour la sécurité d’Abyei (UNISFA). Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, et l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Corne de l’Afrique, Parfait Onanga-Anyanga, devraient faire un exposé. Des consultations à huis clos sont prévues à la suite du briefing ouvert.

    Le Conseil tiendra mercredi ses réunions mensuelles sur les volets politique et humanitaire en Syrie. L’envoyé spécial Geir O. Pedersen fera un exposé sur les développements politiques, tandis que le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires Martin Griffiths devrait faire un exposé sur la situation humanitaire. Un représentant de la société civile pourrait également faire un exposé.

    Jeudi (28 octobre), le Kenya organisera un débat ouvert de haut niveau par vidéoconférence (VTC) sur la coopération entre l’ONU et les organisations régionales et sous-régionales, en mettant l’accent sur le partenariat avec l’Union africaine (UA). Le président kenyan Uhuru Kenyatta devrait présider la réunion. Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, et le haut représentant de l’UA pour le Fonds pour la paix, Donald Kaberuka, pourraient faire un exposé. Une déclaration présidentielle est attendue à l’issue de la réunion.

    Vendredi (29 octobre), il y aura un briefing ouvert, suivi de consultations privées, sur le Mali. Le Représentant spécial et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), El-Ghassim Wane, devrait faire un exposé. Un représentant de la société civile pourrait également faire un exposé.

    Cette semaine, les membres du Conseil pourraient voter sur un projet de résolution sur la protection de l’éducation dans les conflits, qui a été initié par le Niger et la Norvège.

    Au niveau des organes subsidiaires, le Comité d’état-major tiendra une réunion formelle vendredi (29 octobre).

    Jeudi (28 octobre), il y aura une réunion fermée du VTC Arria-formula sur le thème « Aborder et contrer les discours de haine et prévenir l’incitation à la discrimination, à l’hostilité et à la violence sur les médias sociaux », dont le Kenya est le fer de lance.

    Security Counci Report

  • Jeune Afrique enquête sur Jean-Yves Le Drian et son fils

    Jeune Afrique enquête sur Jean-Yves Le Drian et son fils. Ils sont soupçonnés de conflits d’intérêts.

    Jeune-Afrique s’est intéressé à Thomas Le Drian lorsqu’ils ont découvert sa présence au salon de l’armement auprès de son père. A l’époque, il avait 31 ans, présidente directeur de la Société Nationale Immobilière en France. Donc, c’est un déplacement qui n’a rien à voir avec ses fonctions professionnelles. Selon des déclarations faites par Vincent Duhel, journaliste à Jeune Afrique, ils ont été interpellés par le fait que Jean-Yves Le Drian l’a présenté de manière directe au prince héritier d’Abou Dhabi.

    Duhem indique qu’après ça, ils ont découvert que Thomas Le Drian s’était lancé dans le conseil, un métier qu’on appelle porteur d’affaire et qui tentait de s’implanter sur le continent africain et au Moyen Orient. Un de ses plus grands partenaires est Bernard Squarcini qui est l’ancien patron de la Direction centrale du renseignement intérieur en France.

    Ces derniers mois, les deux hommes approchent des sociétés françaises souvent dans le domaine de l’armement et des technologies de pointe. Ils proposent la promotion de l’entreprise auprès de Jean-Yves Le Drian. Thomas fait jouer ses réseaux et les réseaux de son père pour favoriser ses carnets d’adresse. Ce qui peut poser un conflit d’intérêt. Quels intérêts défend le ministre Jean-Yves Le drian ? Ceux de la France ? Ceux de la Bretagne quand il favorise les entreprises bretonnes ? Ou bien parfois ceux de son fils ?, se demande Vincent Duhem.

  • Turquie : 10 ambassadeurs « persona non grata »

    Turquie : 10 ambassadeurs « persona non grata ». Erdogan, a déclaré que les ambassadeurs de dix pays, dont la France, l’Allemagne et les Etats-Unis, qui ont lancé un appel en faveur de la libération de l’opposant Osman Kavala, seront déclarés « persona non grata».

    Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré, samedi que les ambassadeurs de dix pays, dont la France, l’Allemagne et les Etats-Unis, qui ont lancé un appel en faveur de la libération de l’opposant Osman Kavala, seront déclarés « persona non grata».

    « J’ai ordonné à notre ministre des Affaires étrangères de régler au plus vite la déclaration de ces dix ambassadeurs comme persona non grata», a affirmé le chef de l’Etat lors d’un déplacement dans le centre de la Turquie, sans toutefois donner une date précise. Ces ambassadeurs « doivent connaître et comprendre la Turquie », a affirmé Recep Tayyip Erdogan en les accusant « d’indécence ». « Ils devront quitter » le pays « s’ils ne le connaissent plus », a-t-il ajouté.

    Osman Kavala, la pomme de discorde

    Dans un communiqué publié lundi soir, le Canada, la France, la Finlande, le Danemark, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, la Suède et les Etats-Unis ont appelé à un « règlement juste et rapide de l’affaire » Osman Kavala, homme d’affaires et mécène turc devenu une bête noire du régime, emprisonné depuis quatre ans sans jugement. Cet opposant de 64 ans, figure majeure de la société civile, est accusé depuis 2013 par le régime du président Erdogan de chercher à déstabiliser la Turquie.

    Le chef de l’Etat turc avait menacé jeudi d’expulser ces ambassadeurs, sans cependant prendre de mesures concrètes dans ce sens. La Turquie avait convoqué mardi les ambassadeurs de ces dix pays, jugeant « inacceptable » leur appel en faveur de la libération d’Osman Kavala

  • ONU : Une réputation à restaurer

    ONU : Une réputation à restaurer. A l’occasion de la Journée des Nations Unies, Guterres a appelé le monde à l’union derrière les idéaux sur la base desquels a été fondée l’Organisation en 1945.

    Ce dimanche 24 octobre, les Nations unies célèbrent leur Journée. Dans son message adressé à cette occasion, son Secrétaire général a appelé le monde à l’union derrière les idéaux sur la base desquels a été fondée l’Organisation en 1945. «Les valeurs qui ont alimenté la Charte des Nations unies au cours de ces 76 dernières années – la paix, le développement, les droits de l’homme et les opportunités pour tous – n’ont pas de date d’expiration», a indiqué Antonio Guterres. Conscient des mécontentements exprimés régulièrement par les Etats membres, mais aussi des attentes et aspirations que l’ONU continue de susciter, il ne manquera d’exhorter les Etats à mieux faire : «Soyons à la hauteur de la promesse du potentiel et de l’espoir des Nations unies», a-t-il déclaré. Il est vrai qu’en 1945, l’organisation était porteuse d’espoir pour un monde en ruine, à peine sorti des abîmes de la Seconde Guerre mondiale. Toutefois, au fil des ans, les Nations unies ont perdu de leur crédibilité. Aujourd’hui, plus d’un demi-siècle après sa fondation, l’Organisation est souvent critiquée pour son manque d’efficacité et son incapacité à prévenir les conflits et les crises. En effet, même si les Nations unies couvrent tous les aspects, droits de l’homme et développement humain notamment, par l’intermédiaire de ses nombreuses agences, il n’en reste pas moins que pour le commun des mortels, elles sont évaluées à l’aune de sa seule mission de maintien de paix et de sécurité internationales. «La pertinence des Nations unies en matière de sécurité internationale est de plus mesurée par leur efficacité à prévenir le génocide et les guerres civiles», avait souligné un ancien fonctionnaire de l’ONU. Or, à sa décharge, l’organisation onusienne est otage des membres permanents du Conseil de sécurité qui, parfois, ont constitué un obstacle empêchant l’ONU de respecter sa charte ou même d’agir efficacement sur un conflit pour éviter sa complexification, et partant, qu’il ne dure dans le temps. Les exemples ne manquent pas. Les crises en Syrie, en Libye, au Yémen soulignent les défaillances de l’ONU.
    Et même si pour ses défenseurs, «l’ONU a été une instance utile pour aider les superpuissances à éviter une confrontation directe dans des conflits régionaux dans lesquels elles avaient des intérêts concurrents», il y a lieu néanmoins de leur rappeler que désormais, ces puissances sous-traitent avec des acteurs locaux ou régionaux et que leurs intérêts sont préservés par les guerres par procuration. Plus encore, ce sont ces superpuissances qui refusent que les choses changent au sein de l’ONU. Pourtant, depuis 1945, le rapport des forces a considérablement changé, et de nouvelles puissances régionales ont émergé. Dès lors, il est tout à fait légitime qu’elles puissent aspirer à ce que la nouvelle réalité géostratégique et économique contemporaine se reflète au niveau des Nations unies. C’est dire que ceux qui sont pour le statu quo au sein de l’organisation ne pourront pas empêcher indéfiniment la mise en œuvre d’une réforme constitutionnelle seule à même de restaurer sa réputation entachée.

    Nadia Kerraz

    El Moudjahid, 24/10/2021

  • Un usurpateur d’identité poissé au Maroc

    Un usurpateur d’identité poissé au Maroc. Lui s’appelle Thibault, sa compagne Anne-Sophie. Leur petit défaut, c’est le goût du luxe. Il va leur jouer un mauvais tour. Au Maroc, ils se sont fait arrêter après une tentative de se faire passer pour le neveu de la première dame de France.

    Citant le journal Le Parisien, la presse de l’Hexagone de ce matin en parle. Un mythomane doublé de fabulateur dont le passé n’est pas clean se fait passer pour des personnalités publiques ou ayant un certain pouvoir pour obtenir des places pour le Grand Prix de Formule 1 d’Australie, un concert de musique classique dans un centre culturel de Hongkong…

    Le destin a voulu qu’il soit poissé au Maroc, à Marrakech plus précisément. Dans la capitale touristique du royaume, ils sont habitués des clients VIP de l’Elysée. Ils veulent s’y rendre. Dans ce but, ils contactent un hôtel de haut gamme. Ce dernier contacte le palais présidentiel de Paris pour connaître les détails et finaliser les démarches et c’est là que Pierre-Olivier Costa se rend compte de la supercherie.

    L’arnaqueur utilisait une fausse adresse mail (dir.cab@présidence-france.fr) pour se faire passer pour le directeur de cabinet de Brigitte Macron. C’est a ainsi qu’il a réussi à visiter un camp de réfugiés de la communauté musulmane de Birmanie, les rohingyas et rencontrer l’ambassadrice de France en se faisant passer pour le neveu de la Première dame.

  • Début du procès de l’ancien ministre de l’intérieur italien

    Début du procès de l’ancien ministre de l’intérieur italien. Matteo Salvini, est accusé d’avoir bloqué illégalement en mer 147 migrants en 2019 dans des conditions sanitaires désastreuses en leur refusant de débarquer.

    Le procès de l’ancien ministre de l’Intérieur italien d’extrême droite, Matteo Salvini, accusé d’avoir bloqué illégalement en mer 147 migrants en 2019 dans des conditions sanitaires désastreuses en leur refusant de débarquer, a démarré aujourd’hui samedi à Palerme. L’ancien responsable italien encourt jusqu’à 15 ans de prison.

    L’acteur américain Richard Gere, dont la venue a été demandée par l’ONG espagnole Open Arms qui opérait le navire de secours bloqué et est partie civile dans ce procès, sera autorisé à venir témoigner, ainsi que l’ex-Premier ministre italien Giuseppe Conte, a dit le juge Roberto Murgia.

    Richard Gere était monté à bord du navire d’Open Arms en août 2019 pour apporter son soutien aux migrants, une visite alors raillée par Matteo Salvini, à l’époque ministre de l’Intérieur et vice-Premier ministre du gouvernement dirigé par Giuseppe Conte.

    Le fondateur et directeur d’Open Arms, Oscar Camps, a assuré que le procès n’avait pas de motivation politique. « Sauver des gens n’est pas un crime mais une obligation, non seulement pour les capitaines mais pour l’Etat tout entier », a-t-il déclaré.

  • Marie-George Buffet, devenue « serveuse » du Makhzen

    Marie-George Buffet, devenue « serveuse » du Makhzen – Georges Marchais et les centaines de communistes français qui ont porté l’Algérie dans leurs cœurs se retourneront certainement dans leurs tombes en voyant Marie-Georges Buffet se jeter dans le giron des puissances néocoloniales interventionnistes et leurs valets, comme le Makhzen.

    Georges Marchais, l’illustre Secrétaire Général du Parti Communiste Français, Grand ami de l’Algérie, et les centaines de communistes français qui ont porté l’Algérie dans leurs cœurs et ont soutenu la révolution algériennes, dont certains sont tombés dans le champ d’honneur, en martyrs, se retourneront certainement dans leurs tombes, en voyant Marie-Georges Buffet, bafouer les principes du PCF, depuis sa création, dans le sillage de la révolution bolchévique, en se jetant bras le corps dans le giron des puissances néocoloniales interventionnistes et leurs valets, comme le Makhzen.
    Ce dernier, selon à l’origine de cette scandaleuse rencontre organisée par l’ONG Riposte Internationale et la députée du PCF Marie-George Buffet qu’Abdellatif Hammouchi directeur général de la Direction générale de la sûreté nationale et directeur de la Direction générale de la surveillance du territoire marocain, fera sortir de son « buffet » pour appeler à une intervention étrangère, à la veille de la commémoration du 60ème anniversaire des massacres d’Algériens à Paris jetés sur la Seine. Des crimes contre l’humanité qui demeurent impunis à l’instar des génocides perpétrés contre le peuple Algérien durant 132 ans de colonisation barbare. Marie-Georges Buffet n’aurait jamais agi seule si elle n’avait pas été ordonné par son sponsor et bailleur de fonds pour subvenir à ses élucubrations politiciennes, basées sur des miettes d’un fonds de commerce que lui assurent les ONG, inféodées à la NED, autour de Regime Change et l’exportation de la démocratie.

    Certaines sources proches de la « communiste » qui défend la cause interventionniste de l’OTAN, et ancienne ministre sous le gouvernement Jospin, auraient bénéficié d’importantes sommes d’argent pour mener une campagne d’hostilité et de dénigrement à l’égard de l’Algérie.

    La « communiste » sortie du « buffet » du Makhzen, bénéficie du tapis rouge au Royaume du Haschich et du marketing international de la pédophilie, où elle séjourne régulièrement dans des palaces luxueux, bénéficiant de toutes les commodités nécessaires pour mener à bien sa mission, dont l’un des chapitres était l’organisation d’une journée parlementaire appelant à l’intervention étrangère en Algérie.

    Il est clair, que cette journée parlementaire organisée par Marie-George Buffet ; en collaboration avec une ONG, liée aux officines étrangères hostiles à l’Algérie, avec la participation de sinistres larbins, comme Malaoui, Dabbouz ou Ait Djoudi, pour une intervention étrangère en Algérie, à quelques mois de la célébration du 60ème anniversaire de l’indépendance, et quelques jours pour la commémoration du 67ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution du premier novembre, est révélatrice à plus d’un titre sur les échecs récurrents des forces néocoloniales et leurs sbires, comme le régime du Makhzen, à concrétiser leur projet de porter atteinte à la souveraineté nationale, chèrement acquise , à l’unité territoriale et à l’unité du peuple Algérien.

    Algérie54, 19/10/2021

  • Conclusions du Conseil européen sur les migrations

    Conclusions du Conseil européen sur les migrations. afin d’éviter des pertes de vies humaines et de réduire la pression sur les frontières européennes conformément au droit de l’UE et au droit international, huit plans d’action pour les pays d’origine et de transit ont été présentés

    Dans le prolongement des conclusions du Conseil européen des 24 et 25 juin 2021, et afin d’éviter des pertes de vies humaines et de réduire la pression sur les frontières européennes conformément au droit de l’UE et au droit international, huit plans d’action pour les pays d’origine et de transit ont été présentés. La Commission et le haut représentant, conjointement avec les États membres le cas échéant, devraient à présent rendre ces plans opérationnels et les mettre en œuvre sans tarder, en coopération avec les pays partenaires. Le Conseil européen espère que les plans d’action s’appuieront sur des calendriers concrets et un soutien financier adéquat; il demande une nouvelle fois à la Commission d’informer le Conseil de ses intentions à cet égard.

    -Le Conseil européen demande à la Commission que, d’urgence, elle présente des propositions et mobilise des moyens financiers pour des actions sur toutes les routes migratoires, conformément au niveau d’ambition accru de l’UE, et qu’elle fasse régulièrement rapport au Conseil à cet égard. Il convient de faire le meilleur usage possible d’au moins 10 % de l’enveloppe financière de l’IVCDCI, ainsi que des financements au titre d’autres instruments pertinents, en faveur d’actions liées aux migrations.

    -Conformément à sa déclaration de mars 2021 et à ses conclusions de juin 2021, le Conseil européen déclare une nouvelle fois compter sur une mobilisation en temps voulu des financements, au titre des instruments pertinents, en faveur des réfugiés syriens et des communautés d’accueil en Turquie, en Jordanie, au Liban et dans d’autres parties de la région, y compris l’Égypte.

    -Le Conseil européen appelle la Turquie à veiller à une mise en œuvre intégrale et non discriminatoire de la déclaration UE-Turquie de 2016, y compris vis-à-vis de la République de Chypre.

    -Le Conseil européen n’acceptera aucune tentative de pays tiers visant à instrumentaliser les migrants à des fins politiques. Il condamne toutes les attaques hybrides menées aux frontières de l’UE et y réagira en conséquence.

    -Le Conseil européen invite la Commission à proposer tout changement nécessaire au cadre juridique de l’UE et des mesures concrètes s’appuyant sur un soutien financier adéquat afin d’assurer une réponse immédiate et appropriée conformément au droit de l’UE et aux obligations internationales, y compris les droits fondamentaux.

    -L’UE continuera à lutter contre l’attaque hybride en cours qui a été lancée par le régime biélorusse, y compris en adoptant de nouvelles mesures restrictives à l’encontre de personnes et d’entités juridiques, conformément à son approche progressive, et ce, de manière urgente.

    -Le Conseil européen rappelle la nécessité d’assurer des retours effectifs et la mise en œuvre intégrale des accords et arrangements en matière de réadmission, en utilisant les leviers nécessaires .

    -L’UE reste déterminée à assurer un contrôle efficace de ses frontières extérieures.

    -Les efforts devraient être poursuivis pour réduire les mouvements secondaires, et assurer un juste équilibre entre responsabilité et solidarité entre les États membres.

    Conseil européen, 22/10/2021