Catégorie : Monde

  • Erdogan: Le racisme, un problème majeur pour les turcs en Europe

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    Président turc: Le racisme et l’islamophobie restent un problème majeur pour les Turcs vivant en Europe
    -La communauté turque en Allemagne représente l’aspect social le plus important des relations Turquie-Allemagne, a déclaré Recep Tayyip Erdogan lors d’une conférence de presse à Istanbul avec la chancelière allemande Angela Merkel.

    Le Président turc a déclaré samedi que le racisme, l’islamophobie, la xénophobie et la discrimination, restent le principal problème de la communauté turque vivant en Europe. « Il est de toute importance de prendre des mesures efficaces contre toutes les personnes auteures d’agressions, d’injures, de comportements hostiles et de discrimination », a soutenu Recep Tayyip Erdogan, lors d’une conférence de presse conjointe avec la chancelière allemande Angela Merkel à Istanbul.

    Le chef de l’Etat turc a également mis l’accent sur l’importance des liens tissés entre la Turquie et l’Allemagne à travers la communauté turque qui vit en Allemagne et qui « constitue notre richesse commune et l’aspect social le plus important de nos relations ».

    Erdogan a exprimé l’espoir que Merkel continuera à contribuer à l’amitié entre les deux nations, alors que la chancelière allemande s’apprête à quitter ses fonctions, après avoir dirigé les affaires de son pays pendant 16 ans.

    Le Président turc a également exprimé l’espoir que la collaboration fructueuse menée avec la chancelière allemande sortante, se poursuivra de la même manière avec le nouveau gouvernement fédéral allemand aussi bien dans le cadre des relations bilatérales que des relations Union européenne (UE)-Turquie.

    Pour sa part, Merkel a déclaré que la collaboration de l’UE avec la Turquie en matière de migration irrégulière se poursuivrait.

    « Nous voulons empêcher la traite des êtres humains. Il est essentiel […] que l’UE soutienne la Turquie à cet égard », a-t-elle souligné avant d’ajouter que « la Turquie et l’Allemagne ont et auront toujours des intérêts communs » et qu’il en serait également ainsi pour le prochain gouvernement fédéral allemand.

    La Turquie accueille plus de 4,5 millions de réfugiés et migrants, notamment des personnes ayant fui la guerre en Syrie, en Afghanistan et en Irak et voulant se rendre en Europe dans l’espoir d’y vivre.

    La conférence de presse faisait suite à une réunion d’une heure entre Erdogan et Merkel au Palais Huber à Istanbul, au cours de laquelle, les deux leaders ont également évoqué les questions internationales, notamment la situation politique et sécuritaire en Libye, en Syrie et en Afghanistan.

    Merkel et Erdogan ont également discuté des relations commerciales bilatérales, le Président turc réitérant l’ambition d’atteindre dans les années à venir, un volume d’échanges bilatéraux annuels de 50 milliards de dollars.

    Angela Merkel s’apprête à quitter la politique active à la fin de cette année, mais elle restera à son poste de chancelière fédérale jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement de coalition.

    Les Chrétiens-démocrates (CDU/CSU), le parti de la chancelière qui avait, de longue date, annoncé son retrait de la scène politique, ont perdu de justesse les élections législatives qui ont eu lieu en Allemagne à la fin du mois dernier.

    Anadolou, 16/10/2021

  • France: 216.000 victimes de prêtres et de religieux pédophiles

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    Scandale récurent à l’Eglise catholique. A quel dessein? Pourquoi est-il tu après chaque élection présidentielle en France ? Depuis des décennies, le phénomène des abus sexuels perpétrés dans l’Eglise catholique est légion mais plus personne n’en parlait franchement, lors d’une campagne présidentielle jusque-là ou oser en lever les véritables zones d’ombre. Force est d’admettre qu’un rapport accablant parle, depuis un certains temps, de 3.000 prêtres accusés de pédocriminalité. L’Eglise a tout simplement fermé l’oeil sur cet abus à caractère sexuel alors que dans certains pays d’Europe, on chercherait à introduire le consentement dans le droit pénal sexuel, ce qui est d’ores et déjà qualifié de «grave dérive» à la morale de l’Eglise catholique.

    Et la France? Aujourd’hui, une commission d’enquête dénommée «Sauvé» veut sauver l’honneur de l’Eglise catholique. Elle plaide en faveur du départ de tous les évêques et prêtres. Le problème est que lors d’une campagne présidentielle, les candidats n’ont jamais défendu la cause de l’Eglise catholique, en cherchant à la débarrasser du phénomène des abus sexuels commis par des prêtes et des religieux. Ils focalisent souvent sur l’immigration, l’emploi, la fiscalité ou la cherté de la vie alors que l’Eglise catholique semble embourbée depuis des lustres par une multitude de problèmes. Pourquoi faire ressortir un «vieux dossier» puisqu’il ne risque pas d’être suivi d’actes ni utilisé comme thème de campagne de la classe politique dans le sillage de la future présidentielle de la France en 2022 ? Ainsi, le chaud débat sur les abus sexuels à l’Eglise catholique risque-t-il d’être faussé d’avance. «On passe totalement à côté», prédit un spécialiste.

    La France qui s’évertue d’être un exemple dans la pratique démocratique, la libre expression et la liberté de culte, ne donne pas forcément l’exemple de la «sainteté» de l’Eglise catholique. Elle n’en est pas moins épargnée par le fléau des exactions sexuelles commis par des prêtres et évêques au nom du libertinage et athéisme. On se souvient que le prêtre de Munich avait présenté sa démission au Pape François, au sujet des abus sexuels de l’Eglise. En France, c’est le même constat.

    Pour les spécialistes et les meneurs de la commission d’enquête, la démission collective des évêques de l’Eglise catholique est la solution honorable». Tout compte fait, l’église catholique fait face depuis la fin du XXème siècle à la révélation de nombreuses affaires d’abus sexuels sur mineurs commis par des prêtres, des religieux ou des laïcs en mission ecclésiale sur différents continents. Le haut clergé catholique a réagi tardivement à ces sujets largement médiatisés. Une nouvelle réplique dans la secousse provoquée par la publication du rapport «Sauvé».

    Le phénomène de pédocriminalité est si grandement et délibérément pointé des doigts que son ampleur a traversé les frontières de l’Eglise catholique. Trois personnalités dont le cofondateur de l’Association de victimes «La parole libérée», François Devaux, ont lancé un appel lundi 11 octobre à la “démission collective” des évêques, après la publication d’une enquête par la Commission «Sauvé» mardi 5 octobre qui révèle l’ampleur du phénomène de pédocriminalité dans l’?glise catholique. Cet appel intitulé “Face à la faillite, la démission des évêques est la seule issue honorable”, est également lancé par la théologienne Anne Soupa et la directrice de la rédaction de «Témoignage chrétien», Christine Pedotti.

    La Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’?glise (Ciase) a estimé à 216.000 le nombre de personnes victimes d’un prêtre ou d’un religieux en France depuis les années 1950, voire 330.000 si l’on ajoute les agresseurs laïcs en lien avec les institutions de l’église. “Bien plus que des défaillances, le rapport de la Ciase met en lumière une véritable faillite”, estiment Christine Pedotti, Anne Soupa et François Devaux.

    Selon eux, “n’importe quelle organisation, association, entreprise en tirerait les conséquences qui s’imposent: se défaire de ses dirigeants”. Actuellement, la France compte quelque 120 évêques. “Nous demandons, comme un signe d’espoir et de renouveau, la démission collective de l’ensemble des évêques en exercice”, lancent-ils, “le seul geste à la mesure de la catastrophe et de la perte de confiance dans laquelle nous sommes” et “la seule attitude qui peut permettre de restaurer la maison église”.

    Les auteurs de cet appel considèrent par ailleurs qu’une démission des évêques actuels permettrait de garantir l’indemnisation des victimes d’agressions sexuelles grâce à “cette solidarité et cette fraternité nouvelles”.

    Le Carrefour d’Algérie, 16/10/2021

  • GB: Député poignardé à mort dans un « incident terroriste »

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    LEIGH-ON-SEA, Angleterre, 15 octobre (Reuters) – Le législateur britannique David Amess a été poignardé à mort dans une église de l’Essex vendredi par un assaillant qui s’est jeté sur lui alors qu’il rencontrait des électeurs, dans ce que la police a considéré comme une attaque terroriste.

    Amess, 69 ans, membre du parti conservateur du Premier ministre Boris Johnson, a été poignardé à plusieurs reprises lors de l’attaque survenue vers midi dans l’église méthodiste de Belfairs à Leigh-on-Sea, à l’est de Londres. La police métropolitaine, dont l’unité de lutte contre le terrorisme dirige l’enquête sur l’incident, a déclaré dans un communiqué, tôt samedi, qu’elle considérait l’attaque mortelle au couteau comme un incident terroriste. L’enquête préliminaire a révélé une « motivation potentielle liée à l’extrémisme islamiste », a ajouté la police.

    Un homme de 25 ans a été arrêté sur les lieux pour suspicion de meurtre, et les détectives ont déclaré que des agents spécialisés dans le contre-terrorisme menaient l’enquête initiale.

    « Dans le cadre de l’enquête, des agents effectuent actuellement des perquisitions à deux adresses dans la région de Londres et celles-ci se poursuivent », a déclaré la police, ajoutant que l’on pense que le suspect en détention a agi seul.

    Des hommes politiques ont décrit l’attaque comme une atteinte à la démocratie.

    « David était un homme qui croyait passionnément en ce pays et en son avenir et nous avons perdu aujourd’hui un excellent fonctionnaire et un ami et collègue très aimé », a déclaré M. Johnson, qui s’est précipité de l’ouest de l’Angleterre vers Londres après l’annonce de la nouvelle.

    Des policiers armés ont fait irruption dans l’église et les ambulanciers ont lutté en vain pour sauver la vie du législateur sur le sol de l’église, où un panneau indique : « Tous sont les bienvenus ici : là où les vieux amis se rencontrent et où les étrangers se sentent chez eux ».

    « Tragiquement, il est mort sur place », a déclaré aux journalistes Ben-Julian Harrington, chef de la police de l’Essex. Il a ajouté que la police, au moment de l’incident, ne pensait pas qu’il y avait une menace immédiate pour quiconque.

    Il n’a donné aucun autre détail sur ce meurtre, la deuxième attaque mortelle contre un législateur britannique dans sa circonscription au cours des cinq dernières années, ce qui a suscité des questions sur la sécurité des politiciens.

    La chaîne de télévision Sky News a déclaré que l’homme arrêté était un ressortissant britannique d’origine somalienne.

    UN LÉGISLATEUR DE LONGUE DATE

    Des collègues de tout le Parlement ont exprimé leur choc et ont rendu hommage à M. Amess, l’un des législateurs les plus anciens de Grande-Bretagne, pour son engagement envers ses électeurs, avec lesquels il tenait des réunions régulières les premier et troisième vendredis du mois.

    Les drapeaux sur tous les bâtiments du gouvernement britannique seront mis en berne en hommage.

    M. Amess, marié et père de cinq enfants, a été élu pour la première fois au Parlement pour représenter la ville de Basildon en 1983, puis la ville voisine de Southend West en 1997. Il a été fait chevalier par la reine Elizabeth pour son service public en 2015.

    Sur son site Internet, il s’intéressait principalement au « bien-être des animaux et aux questions relatives à la vie privée ». Il était populaire auprès des législateurs et connu pour ses contributions actives aux débats – souvent sur des questions relatives à sa circonscription de l’Essex ou aux droits des animaux.

    Bob Hazel, secrétaire d’un groupe de résidents locaux, a déclaré qu’Amess discutait régulièrement avec les navetteurs dans le train en provenance de Londres.

    « Il ne restait pas coincé derrière un livre ou un journal, il parlait aux gens et c’était ce genre de personne. Il était vraiment accessible et il va beaucoup nous manquer », a déclaré Hazel à Reuters.

    Dans sa dernière intervention à la Chambre des communes le mois dernier, Amess avait demandé un débat sur le bien-être des animaux.

    Des habitants ont laissé des fleurs près de l’église avec un hommage : « David Amess RIP Un tel gentleman xxx ».

     » ATTAQUE CONTRE LA DÉMOCRATIE « 

    L’attaque au couteau lors d’une réunion avec des électeurs fait écho à un incident survenu en 2010, lorsque le législateur travailliste Stephen Timms a survécu à une agression au couteau dans son bureau de circonscription, et à la fusillade mortelle de la travailliste Jo Cox en 2016, quelques jours avant le référendum sur le Brexit.

    Le mari de Cox, Brendan, a qualifié l’attaque contre Amess de « plus lâche que jamais », tandis que sa sœur, Kim Leadbeater, qui a été élue plus tôt cette année députée de la même région que Cox, a déclaré que cela montrait les « risques massifs » que les législateurs devaient prendre.

    « Qu’une autre famille doive revivre cela, c’est horrible », a déclaré Mme Leadbeater. « Tant de députés aujourd’hui seront effrayés par cela. Mon partenaire est rentré à la maison et m’a dit : ‘Je ne veux plus que tu fasses ça, parce que la prochaine fois que ce téléphone sonnera, la conversation pourrait être différente’. »

    Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a également transmis ses condoléances. « Une attaque contre les élus est une attaque contre la démocratie », a-t-il déclaré.

    Le président de la Chambre des communes, Lindsay Hoyle, a déclaré que l’incident provoquerait une onde de choc dans la communauté parlementaire et dans tout le pays, ajoutant que la sécurité des législateurs devrait être discutée.

    « Des questions sont posées, à juste titre, sur la sécurité des représentants élus de notre pays », a déclaré la ministre de l’Intérieur Priti Patel, ajoutant qu’elle avait demandé à la police de revoir la sécurité des législateurs.

    Le Parti conservateur a suspendu toutes ses activités de campagne jusqu’à nouvel ordre.

    « Cela me brise le cœur d’apprendre le décès de Sir David Amess », a déclaré l’ancienne Première ministre Theresa May. « Un homme décent et un parlementaire respecté, tué dans sa propre communauté dans l’exercice de ses fonctions publiques. Un jour tragique pour notre démocratie ».

    Reuters, 16/10/2021

  • Marché européen du gaz : Les foudres du Sahara occidental

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    Vous pouvez vous asseoir dans une maison européenne douillette, prendre un thé bio le soir et regarder la politique américaine dystopique se dérouler à la télévision. Bien sûr, c’est encore plus triste si les lumières et la télévision s’éteignent et que la bouilloire refroidit. Grâce en partie à la géopolitique énergétique européenne, ce n’est pas un risque lointain.maintenant tout le monde Squeeze A propos de l’approvisionnement en gaz européen qui bénéficie de l’influence du groupe russe Gazprom et de Moscou.

    La façon dont les conflits en Afrique du Nord pourraient réduire l’approvisionnement en gaz de l’Espagne en hiver ne fait pas débat, mais elle pourrait exercer une pression à la hausse sur les prix de l’électricité dans d’autres régions d’Europe. Le 30 octobre, l’Algérie fermera son gazoduc qui transporte le gaz algérien vers le Maroc, l’Espagne et le Portugal. Cela fait partie d’une longue et bouillante bataille entre l’Algérie et le Maroc, qui semble avoir commencé avec l’indépendance de la France en 1962.

    Le Maroc est en colère contre le soutien de l’Algérie au Front Polisario qui veut l’indépendance du Sahara occidental. Le Maroc prétend avoir la souveraineté sur ce territoire longtemps contesté.Les relations entre l’Algérie et le Maroc se sont aggravées cet été. L’Algérie a accusé le Maroc d’avoir déclenché de graves incendies de forêt sur son territoire.

    La tension est montée jusqu’à la Cour européenne de justice cette semaine qui a donné une victoire juridique au Front Polisario. Il a été jugé que le large traité économique entre l’UE et le Maroc ne pouvait pas être automatiquement étendu pour couvrir le Sahara Occidental.

    L’Espagne est le pays européen le plus affecté par la décision de la CJEU. Le Sahara Occidental est une ancienne colonie espagnole. Certains membres du Polisario ont des passeports espagnols. Et au cours des dernières décennies, les flottes de pêche espagnoles ont compté sur le Sahara Occidental (et les licences marocaines) pour jusqu’à un tiers de leurs prises.

    Les relations européennes avec le Maroc vont bien au-delà du poisson. Il y a les flux migratoires, les investissements européens, y compris la construction automobile, les accords de sécurité parfois difficiles, le tourisme, et la fourniture de légumes marocains aux tables européennes.

    La France et l’Espagne entretiennent avec le Maroc des liens juridiques particuliers qui dépassent le cadre des autres traités de l’UE. L’Algérie a également beaucoup à voir avec l’Europe, mais elle est un peu plus éloignée. La lutte coloniale pour l’indépendance vis-à-vis de la France fait partie de son identité nationale. L’armée achète de nombreux kits à la Russie et à la Chine.

    L’Algérie vend également de grandes quantités de gaz à l’Italie, à l’Espagne et au Portugal. Le gaz destiné à l’Italie passe directement par le gazoduc sous-marin. Le gaz destiné à l’Espagne et au Portugal passe par deux autres gazoducs sous-marins. Le premier, construit entre 1996 et 1997, passe par le Maroc, qui utilise une partie de son gaz pour son propre générateur. Le second a été mis en service en 2011 et va directement de l’Algérie à l’Espagne.

    C’est là que les relations extérieures entre l’UE et l’Espagne deviennent encore plus problématiques, notamment sur le marché international du gaz, qui est très tendu. Stockage d’énergie européen insuffisant Avant l’hiver.

    Le 29 septembre, le jour de l’annonce de la décision de la CJUE sur le Sahara Occidental, Josep Borrell, le chef de la politique étrangère de l’UE, s’est joint à une déclaration conjointe. Il a réaffirmé son partenariat stratégique avec son collègue marocain. Ils se sont également engagés à « prendre les mesures nécessaires pour garantir un cadre juridique » pour les relations commerciales. Il est hostile à l’Algérie et pourrait consolider sa détermination dans un conflit avec le Maroc.

    Inutile de dire que le lendemain, le ministre des affaires étrangères et le secrétaire à l’énergie espagnols ont atterri en Algérie. Ils ont notamment rencontré des interlocuteurs au sujet de l’augmentation imminente de 25 % de la capacité du gazoduc direct Algérie-Espagne. Même avec du gaz supplémentaire, l’Espagne aura du mal à s’approvisionner en gaz via les terminaux GNL cet hiver.

    Les consommateurs espagnols sont déjà furieux des prix élevés de l’électricité, ce qui fera de Madrid un RAID de 3 milliards d’euros sur les intérêts des entreprises énergétiques espagnoles comme la star des énergies renouvelables Iberdrola.

    Lorsque le gazoduc sera fermé, le Maroc devra trouver un moyen de se passer complètement du gaz algérien, mais son département de l’énergie prévoit déjà cette éventualité. Il y a une centrale électrique au charbon qui peut être utilisée et qui peut passer à une autre source de combustible fossile importé comme générateur de gaz.

    Les Européens se méprendront sur le fait que l’Algérie et le Maroc composent cette controverse sur des facteurs économiques et techniques. Un sentiment profond sur la souveraineté, l’équilibre militaire et la culture est à l’œuvre ici. Il n’est pas facile pour l’UE de naviguer dans un tel environnement pour garantir l’approvisionnement.

    California News, 02/10/2021

  • La Turquie vend des drones armés à l’Éthiopie et au Maroc

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    La Turquie aurait augmenté ses exportations de drones de combat armés, négociant des accords de vente avec le Maroc et l’Éthiopie à la suite de leur utilisation réussie dans des conflits internationaux. Quatre sources distinctes ont confirmé à Reuters l’existence de ces accords d’exportation.

    Toute expédition de drones vers l’Éthiopie risque d’alimenter des frictions dans des relations déjà tendues entre Ankara et Le Caire, qui est en conflit avec Addis-Abeba sur son projet de construction d’un barrage hydroélectrique sur le Nil Bleu, ce qui pourrait compromettre l’approvisionnement en eau en aval.

    Deux sources de sécurité égyptiennes ont déclaré que le Caire avait demandé aux États-Unis et à certains pays européens de l’aider à geler tout accord. Une troisième source égyptienne a déclaré que tout accord devrait être conclu et clarifié lors des pourparlers entre Le Caire et Ankara alors qu’ils tentent de réparer les liens.

    La Turquie, l’Éthiopie et le Maroc n’ont officiellement annoncé aucun accord sur les drones armés, mais plusieurs sources proches des accords ont fourni des détails à Reuters.

    Un responsable turc a déclaré que l’Éthiopie et le Maroc avaient demandé à acheter des drones Bayraktar TB2 dans le cadre d’accords pouvant également inclure des garanties de pièces de rechange et une formation.

    Un diplomate ayant requis l’anonymat a déclaré séparément que le Maroc avait reçu le premier lot de drones armés qu’il avait commandé en mai. L’Éthiopie envisage de les acheter, mais le statut de cette commande est moins clair, a déclaré l’émissaire.

    Les sources n’ont pas indiqué le nombre de drones faisant partie des accords ni fourni de détails financiers.

    L’Ukraine et la Pologne, partenaires de la Turquie au sein de l’OTAN, ont également acheté des drones armés Bayraktar TB2, qui, selon les experts militaires, sont moins chers que les concurrents du marché fabriqués en Israël, en Chine et aux États-Unis.

    Les données officielles montrent que les exportations turques de défense et d’aviation ont fortement augmenté vers le Maroc et l’Éthiopie au cours des deux derniers mois, mais ne fournissent pas de détails sur les ventes de drones.

    L’armée éthiopienne et le bureau du Premier ministre n’ont pas répondu aux demandes de commentaires sur la question.

    Le gouvernement marocain n’était pas disponible dans l’immédiat pour commenter. Son armée ne discute pas publiquement des achats.

    La principale agence turque d’approvisionnement et de développement en matière de défense n’a pas immédiatement répondu à une demande écrite de commentaires. Le fabricant de drones Bayraktar, dont le modèle TB2 a été conçu par la société du gendre du président Tayyip Erdogan, n’a pas non plus répondu à une demande de commentaire.

    Aviacionline, 14/10/2021

  • La mission d’entraînement militaire de l’UE au Mozambique s’apprête à démarrer ses opérations

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    Le Conseil a adopté aujourd’hui une décision lançant la mission de formation militaire de l’Union européenne au Mozambique ( EUTM Mozambique ). La mission soutiendra une réponse plus efficace et efficiente des forces armées mozambicaines à la crise dans la province de Cabo Delgado , en leur fournissant une formation et un renforcement des capacités.

    L’EUTM MOZ deviendra opérationnel dès que le transfert en cours du projet de formation des forces armées portugaises sera terminé et devrait atteindre sa pleine capacité opérationnelle d’ici la mi-décembre 2021 . Il s’appuiera sur environ 140 militaires répartis entre deux centres de formation, l’ un pour l’entraînement des commandos et l’autre pour les marines.

    Les coûts communs pour l’EUTM Mozambique, à couvrir via la facilité européenne pour la paix, ont été évalués à 15,16 millions d’euros pour une période de deux ans. En outre, le Conseil a approuvé le 30 juillet une mesure d’assistance d’ urgence au titre de la facilité européenne pour la paix d’un montant total de 4 millions d’ euros pour compléter la formation des unités militaires par la fourniture d’équipements individuels et collectifs non létals.

    Le mandat de la mission devrait durer deux ans . Durant cette période, son objectif stratégique est d’appuyer le renforcement des capacités des unités des forces armées mozambicaines qui feront partie d’une future Force de réaction rapide . En particulier, la mission fournira une formation militaire comprenant une préparation opérationnelle, une formation spécialisée sur la lutte contre le terrorisme, ainsi qu’une formation et un enseignement sur la protection des civils – en particulier les femmes et les filles dans les conflits – et assurera le respect du droit international humanitaire et des droits de l’homme. La mission a un mandat non exécutif et ne participera pas à des opérations militaires.

    La mission est ouverte à la participation d’Etats tiers .

    Le commandant de la mission est le directeur de la capacité militaire de planification et de conduite (MPCC), le vice- amiral Hervé Bléjean , tandis que le général de brigade Nuno Lemos Pires est le commandant de la force de mission de l’UE et dirige la mission sur le terrain. Le MPCC est le quartier général de la mission, responsable de la planification opérationnelle et de la conduite de l’EUTM Mozambique.

    Le 12 juillet 2021, le Conseil a adopté une décision instituant l’EUTM Mozambique. Cette décision était la réponse de l’UE à la demande des autorités mozambicaines d’un engagement accru de l’UE dans les domaines de la paix et de la sécurité. Dans sa lettre du 3 juin 2021, le président du Mozambique, Filipe Nyusi, s’est félicité du déploiement d’une mission de formation militaire de l’UE à la politique de sécurité et de défense commune (PSDC) non exécutive dans le pays.

    L’EUTM Mozambique contribuera à l’approche intégrée de l’UE à Cabo Delgado, ainsi qu’à la consolidation de la paix, à la prévention des conflits et au soutien au dialogue, à l’aide humanitaire et à la coopération au développement, ainsi qu’à la promotion de l’agenda pour les femmes, la paix et la sécurité.

    Conseil de l’UE et du Conseil européen, 15/10/2021

  • Point de presse quotidien de l’ONU

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    Ce qui suit est une transcription quasi textuelle de l’exposé de midi d’aujourd’hui par Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général.

    Commençons par ce qui se passe sur le terrain, par opposition à ce qui se passe ici. D’accord. Un certain nombre de mises à jour humanitaires pour vous.

    ** Yémen

    D’abord du Yémen, où de violents combats se poursuivent, notamment dans les gouvernorats de Marib, Shabwah et Al Bayda, où les affrontements se sont intensifiés ces dernières semaines, selon nos collègues humanitaires. Cette escalade a un impact de plus en plus dévastateur sur les civils. Près de 10 000 personnes ont été déplacées à Marib en septembre – le taux le plus élevé enregistré dans le gouvernorat en un seul mois jusqu’à présent cette année. Nous sommes particulièrement préoccupés par la situation dans le district d’Al Abdiyah, au sud-ouest de Marib. Le district abrite environ 35 000 personnes, dont beaucoup y avaient trouvé refuge après avoir fui les conflits dans les régions voisines. La zone est encerclée par les forces houthies depuis fin septembre. Nous exhortons toutes les parties au conflit à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire et d’autres lois, y compris assurer la protection des civils et fournir un passage sûr à ceux qui fuient les zones de conflit. Nous appelons également toutes les parties à faciliter un accès humanitaire sûr, rapide et durable dans toutes les zones touchées du Yémen.

    ** Éthiopie

    Depuis l’Éthiopie, nos collègues humanitaires nous ont dit que la situation dans le nord du pays continue d’être très imprévisible et volatile. La livraison de fournitures humanitaires dans le Tigré reste fortement limitée par la seule route d’accès routier depuis Afar. Entre le 6 et le 12 octobre, 211 camions transportant des fournitures humanitaires sont arrivés au Tigré, contre 80 camions une semaine plus tôt. Si l’augmentation du nombre de camions est une évolution positive, elle reste insuffisante, étant donné que, comme nous le savons, nous avons besoin de 100 camions par jour qui arrivent au Tigré pour répondre aux besoins. Depuis le 12 juillet, près de 900 camions sont entrés dans le Tigré, ce qui ne représente que 14 % de ce qui est nécessaire pour entrer dans la région. Nous n’avons pas pu acheminer de carburant dans le Tigré depuis fin juillet. Dix pétroliers sont actuellement stationnés à Semera, dans la province d’Afar.

    Cependant, nous n’avons toujours pas pu faire entrer de médicaments dans le Tigré. Plusieurs de nos partenaires ont considérablement réduit ou fermé des programmes parce que le carburant, l’argent et les fournitures sont épuisés ou font face à de graves pénuries. Malgré cela, nos partenaires ont continué de répondre à certains des besoins les plus urgents de la province. Alors que plus de 146 000 personnes ont reçu de la nourriture la semaine dernière, il faut toucher au moins 870 000 personnes en moyenne par semaine. Dans les régions voisines d’Afar et d’Amhara, nos partenaires intensifient la réponse, ayant atteint quelque 639 000 personnes avec de la nourriture à Amhara depuis début août et quelque 72 000 personnes déplacées à l’intérieur de l’Afar. Nous appelons instamment toutes les parties à permettre un accès sans entrave et durable à tous les habitants du Tigré, de l’Amhara et de l’Afar.

    ** Afghanistan

    Et en Afghanistan, notre équipe des Nations Unies continue de soutenir la population du pays pour lutter contre la pandémie. Nos collègues là-bas nous disent qu’à ce jour, il y a eu plus de 150 000 cas confirmés de COVID-19, ainsi que plus de 7 200 décès. Avec le soutien de l’ONU, quelque 760 000 tests COVID-19 ont été effectués. Près de 80 % des 5,2 millions de doses de vaccin arrivées en Afghanistan provenaient de COVAX. Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a contribué à la livraison et à la distribution des vaccins, ainsi qu’à la chaîne du froid. Au début du mois, près de 2,4 millions de personnes avaient été vaccinées, dont plus de 1,5 million étaient complètement vaccinées. L’équipe de l’ONU a organisé des séances de sensibilisation sur la prévention du COVID-19 et la façon de le traiter. Nous avons fourni des équipements de protection individuelle, des équipements médicaux et une formation médicale.

    ** Cinquième Commission

    Ce matin, de retour ici, le Secrétaire général s’est adressé à la Cinquième Commission de l’ Assemblée généralesur le projet de budget programme pour 2022. Comme vous le savez, nous continuons d’être dans une phase expérimentale de fourniture de budgets annuels. Il a noté que, partout dans le monde, grâce au soutien et à l’engagement des États membres, les Nations Unies sont restées et ont réussi dans un monde bouleversé par la pandémie. M. [António] Guterres a déclaré que, tout au long de la pandémie, les réformes sont restées en cours. Contrairement aux situations d’urgence passées, le Secrétariat n’a pas eu besoin de créer de nouvelles structures pour gérer la réponse. Au lieu de cela, les nouvelles structures de réforme en matière de développement, de paix et de sécurité et de gestion déjà en place ont facilité une réponse unifiée et agile à la pandémie, économisant du temps et de l’argent. Le Secrétaire général a déclaré aux États Membres que nous avions besoin d’un total de 3,119 milliards de dollars avant de recalculer les coûts du budget-programme pour 2022. Nous avons partagé l’intégralité de ses remarques avec vous.

    ** Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe

    Aujourd’hui, c’est la Journée internationale de la réduction des risques de catastrophe. Maintenant, vous connaissez ma sonnerie pour le DSG. Un jour, vous entendrez ma sonnerie pour le SG. Donc, je sais prendre le téléphone, et ça marche. D’accord. J’aurais peut-être dû répondre pour éviter une catastrophe. De toute façon. Dans un message pour la Journée de la réduction des risques de catastrophe, le Secrétaire général souligne que pour relever les défis en cascade du XXIe siècle et protéger la vie, la santé et les moyens de subsistance de tous, nous devons réduire les risques systématiques. Le Secrétaire général note que la faiblesse de la gouvernance, la pauvreté croissante, la perte de biodiversité, l’effondrement des écosystèmes et l’urbanisation rapide non planifiée sont tous des facteurs interconnectés de risque de catastrophe. Si elles ne sont pas traitées, elles aggravent l’intensité et la fréquence des catastrophes et augmentent le besoin d’aide humanitaire.

    ** Questions et réponses

    Question : Premièrement, un suivi sur le Yémen. Pouvez-vous nous tenir au courant de ce qui se passe avec l’Envoyé spécial des Nations Unies et des efforts politiques ? Et deuxièmement, le rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme en Corée du Nord a publié aujourd’hui un rapport disant essentiellement que la nourriture n’entre pas ; il y a un risque de famine. Le Secrétaire général a-t-il l’intention de faire quoi que ce soit pour essayer de se débarrasser essentiellement des barrages routiers qui, selon lui, incluent des sanctions et d’autres obstacles ?

    porte-parole: D’accord. Laissez-moi… me rappeler la première question. C’était… oh, le Yémen. Oui désolé. Hans Grundberg, notre envoyé, comme vous le savez, vient de terminer une tournée régionale. Il était à Aden, à Oman, en Arabie saoudite, pour s’entretenir avec des interlocuteurs là-bas. Le Secrétaire général, je le sais, s’est entretenu hier avec le Ministre des affaires étrangères du Yémen. Nous continuons à nous engager politiquement afin d’aider les Yéménites à parvenir à un accord politique qui conduirait à un cessez-le-feu national soutenu, entre autres, ce qui aurait évidemment un impact extrêmement positif sur notre capacité à fournir une aide humanitaire, qui est… comme je l’ai noté, est désespérément nécessaire. Sur la RPDC [République populaire démocratique de Corée], nous avons… évidemment… nous avons vu le rapport du rapporteur indépendant. Nous’ Nous avons déjà exprimé notre inquiétude au sujet de la situation humanitaire en RPDC. Autant que je sache, nous n’avons pas, pour le moment, de personnel international là-bas, en raison des restrictions liées au COVID. Nous gérons certains programmes. De toute évidence, c’est un environnement difficile dans lequel travailler. Le Secrétaire général est pour… a appelé à plusieurs reprises les États membres à éviter toute sanction qui blesserait les gens et a appelé à des sanctions ciblées. James?

    Question : Oui. Votre déclaration sur l’Éthiopie, imprévisible et volatile, la situation, puis vous avez parlé de la situation humanitaire. Vous avez des gens sur le terrain. Qu’en est-il de la situation militaire ? L’ONU peut-elle confirmer qu’il y a maintenant une nouvelle offensive menée par l’armée éthiopienne ? Et à quel point êtes-vous préoccupé par une telle offensive ?

    Porte – parole : Je ne suis pas en mesure de confirmer des mouvements militaires. Quoi… nous entendons évidemment des rapports, et cela… la situation sur le terrain ne facilite pas notre capacité à fournir de l’aide. Je peux vous dire que le Secrétaire général s’est entretenu hier avec le Premier ministre éthiopien, réitérant essentiellement beaucoup de choses que nous avons dites publiquement et… pour voir ce que… un engagement pour aider à éviter la guerre, dans un sens.

    Question : Puis-je vous poser une question… également vous poser des questions sur quelqu’un que je connais à qui le Secrétaire général a parlé hier, qui est le Président [Uhuru] Kenyatta ? Il… ils ont parlé, clairement, parce qu’ils étaient tous les deux au Conseil de sécurité hier. Mais, à peu près au même moment, ils étaient là, il y avait la décision de la CIJ [Cour internationale de justice] sur le différend frontalier maritime entre le Kenya et la Somalie. C’est une décision finale de la plus haute juridiction du système des Nations Unies, et pourtant le Kenya rejette maintenant cette décision, affirmant qu’elle est totalement erronée. Quelle est la réaction de l’ONU au rejet du Kenya ? Que dit le Secrétaire général au Président kenyan à ce sujet ?

    Porte – parole : Écoutez, nous… ce n’est pas à nous de commenter les décisions de la CIJ. Par principe, nous pensons que la CIJ et ses décisions sont extrêmement importantes pour le système international auquel nous croyons tous.

    Question : De quoi… a-t-il discuté… ?

    Porte – parole : Je ne suis pas au courant qu’il en ait discuté. Désolé. J’ignorais ta question, pas exprès. Señora ?

    Correspondant : Merci. Stéphane, hier, il a été annoncé par la DA du Venezuela, l’ancien ministère vénézuélien de la Défense… Le ministre Raul Baduel, est décédé en détention à cause du COVID. Les membres de la famille ont remis en question cette théorie selon laquelle il est décédé à cause de COVID. Et aujourd’hui, le Haut-Commissariat [des Nations Unies] aux droits de l’homme (HCDH) a exprimé son inquiétude à cause de sa mort, mais aussi alors qu’il était en détention.

    Porte – parole : Nous n’avons vraiment rien à ajouter à ce que la Haut-Commissaire aux droits de l’homme a dit et à soutenir ce qu’elle a dit, mais je n’ai rien à ajouter. Soit je ne te connais pas, soit je ne te reconnais pas.

    Correspondant : [Inaudible].

    Porte – parole : Oui. Oui. Oui. Salut. Salut. Oui.

    Question : Alors, le Sahara Occidental, le nouvel Envoyé Personnel, avons-nous une date pour sa visite… ?

    Porte – parole : 1er novembre. Eh bien, il… laisse-moi… je n’aurais pas dû t’interrompre. Il commence son mandat le 1er novembre. Et puis il commencera à planifier ce qu’il fera ensuite, mais il commencera à travailler le 1er novembre.

    Question : Nous ne pouvons pas donner de date pour le premier voyage dans la région… ?

    Porte – parole : C’est exact, ouais.

    Question : Et il indique, dans ce voyage, va-t-il se rendre sur les territoires du… ?

    Porte – parole : Nous sautons un certain nombre de bermes, si vous me le permettez. Laissez-le commencer, et ensuite il décidera où il doit aller. Oui. S’il vous plaît, allez-y. Vas-y. Oui s’il vous plaît?

    Question : C’est peut-être prématuré, mais le Secrétaire général a-t-il été en contact avec les autorités taïwanaises au sujet de… ce qui semble être une escalade de la situation dans les détroits transfrontaliers et également en contact avec la Chine ?

    Porte – parole : Je n’ai rien là-dessus. Michelle Nichols ? Et puis Joe Klein.

    Correspondant : Merci. Merci, Steph. En fait, va d’abord voir Joe si ça te va, et je reviendrai vers toi.

    Porte – parole : D’accord. Joe, j’espère que tu es prêt.

    Question : Oui, je le suis. Pouvez-vous m’entendre?

    Porte – parole : Oui, monsieur.

    Question: D’accord. En fait, je veux faire suite à la question de Carla, je suppose une question connexe. Plus tôt dans le mois, on vous a demandé si le Secrétaire général avait des commentaires sur les tensions croissantes dans les environs de Taïwan avec les vols de la Chine et [inaudible] et ainsi de suite et a donné le même genre de réponse que vous venez de faire ici, essentiellement sans commentaire. Je me demande si… numéro un, si vous avez quelque chose de plus à dire sur ce niveau de tension accrue que nous avons vu plus tôt dans le mois. Et je vais vous poser une question connexe, car Taïwan est considérée comme presque la seule source de puces Takeda fabriquées par l’un de ses principaux fabricants, et cela pourrait être considéré comme faisant partie des goulots d’étranglement plus larges de la chaîne d’approvisionnement que nous constatons. de [inaudible]. Donc, se demandant si le Secrétaire général avait des commentaires ou des préoccupations concernant les goulots d’étranglement généralisés de la chaîne d’approvisionnement en général et, en particulier, s’il voit un lien entre les tensions croissantes impliquant Taiwan et son approvisionnement stratégique en puces sophistiquées. Merci.

    Porte – parole : Sur votre première partie de la question, je n’ai rien à ajouter à ce que j’ai dit précédemment à ce sujet. Sur le goulot d’étranglement du commerce mondial, personnellement, je n’ai pas, en ce moment, la bande passante intellectuelle pour faire un commentaire. Désolé. Michèle ?

    Question : Merci, Steph. Désolé pour ça. Juste un suivi sur l’Éthiopie. Vous avez dit que le SG s’est entretenu avec le Premier ministre hier. Le premier ministre ou le gouvernement éthiopien ont-ils fourni des preuves pour étayer les accusations qu’ils ont formulées la semaine dernière lors de la réunion du Conseil de sécurité?

    Porte – parole : Non, je ne suis pas au courant qu’aucune information n’ait été soulevée.

    Question : D’accord. Et puis juste un autre suivi, toujours sur l’Éthiopie. Il semble qu’il y ait eu des responsables de l’UNFPA [Fonds des Nations Unies pour la population] et de l’OIM [Organisation internationale pour les migrations] rappelés après la sortie de certains enregistrements audio qui critiquaient ou affirmaient… accusaient certains hauts responsables de l’ONU dans le monde de sympathiser avec les forces de la région du Tigré. Quelle est votre réponse à ces accusations ?

    Porte – parole : Écoutez, sur votre… sur cette question particulière, nous avons vu que les agences ont rappelé du personnel ; à eux de commenter. Ce que je peux vous dire, c’est que le travail de l’ONU, en particulier le travail humanitaire de l’ONU, se poursuit sans relâche en Éthiopie sur la base des principes de l’aide humanitaire fondée sur les besoins et, surtout, de l’impartialité — l’impartialité dans tout notre travail. Le Secrétaire général est depuis longtemps très préoccupé par la situation en Éthiopie. Je veux dire, son message aux parties est de prendre du recul par rapport à l’action militaire, de cesser les hostilités et de laisser un espace pour une aide humanitaire sans entrave, et que l’aide humanitaire est fournie par les Nations Unies de manière totalement impartiale. James?

    Question : Et l’appel téléphonique d’hier a été initié… l’appel téléphonique d’hier a été initié par le Secrétaire général ou le Premier ministre ?

    Porte – parole : Permettez-moi de vérifier cela. Je crois que c’était par le Secrétaire général, mais je… laissez-moi… donnez-moi quelques minutes et je vous le confirmerai. James?

    Question : Une question sur le capitaine Kirk ?

    Porte – parole : Ah, oui.

    Question : Le Secrétaire général félicite-t-il l’acteur William Shatner d’être devenu la personne la plus âgée dans l’espace, ou pense-t-il, pour citer en partie le Secrétaire général le mois dernier, qu’il se rendait dans l’espace avec joie grâce à un ami milliardaire alors que des millions avoir faim sur terre ?

    Porte – parole : Vous me mettez dans une situation délicate ici. Le Secrétaire général croit clairement et continue de croire ce qu’il a dit dans son discours. Et je pense que, pour la première fois dans ma carrière de porte-parole, je dirai, sur une note très personnelle, qu’en tant que fan du vrai Star Trek , ce fut un beau moment pour William Shatner. Mais, très sérieusement, je pense que le Secrétaire général continue de croire ce qu’il a dit à l’Assemblée générale. Célia ?

    Correspondant : Merci, Steph. Juste une petite question sur la possibilité que l’ONU vérifie ou envoie une mission aux élections du 21 novembre. Nous savons que…

    Porte – parole : Désolé. Désolé. Je suis toujours avec James T. Kirk en route vers un nouveau monde audacieux… alors laissez-moi… revenons sur terre. Oui?

    Question : Désolé. Ainsi, le 21 novembre seront des élections au Venezuela, parlementaires, maires. Nous avons entendu différents partis, l’opposition, ainsi que le gouvernement officiel du Venezuela, ils ont demandé aux organisations internationales, l’UE [Union européenne] vient d’annoncer il y a quelques semaines qu’elle allait envoyer une mission. C’est devenu un peu controversé maintenant, mais l’ONU est-elle prête à envoyer une mission ? Le Secrétaire général a-t-il… ?

    Porte – parole : Je ne me souviens d’aucune lettre très récente à cet effet. Comme vous le savez, pour apporter une assistance, une assistance électorale, nous avons généralement… nous avons besoin d’une sorte de mandat législatif. Mais je ne suis au courant d’aucune demande récente. Il y avait eu une demande pour d’autres élections dans le passé, mais je ne suis pas au courant d’une demande pour celle-ci.

    Question : Et juste un suivi. Serait-ce l’occasion peut-être d’avancer dans un appel pour tenter de demander au gouvernement de [Nicolas] Maduro de libérer les prisonniers politiques à la lumière de la mort du ministre des Affaires étrangères, de la Défense…

    Porte – parole : Nous avons toujours appelé à la libération des prisonniers politiques partout. D’accord. À moins qu’il n’y ait quelque chose sur le chat, je le remettrai au capitaine Monica.

    UN Press, 13/10/2021

  • Biden montre peu de progrès pour les accords d’Abraham

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    L’administration Biden a fait peu de progrès dans la promotion des accords de normalisation entre Israël et les pays à majorité arabe et musulmane plus d’un an depuis leur création sous l’administration Trump. Les partisans des accords, appelés accords d’Abraham, disent Président Biden manque une opportunité clé sur une question qui bénéficie d’un soutien bipartite rare dans un Congrès polarisé et hyper-partisan. Ils ajoutent que le président peut récolter des succès tangibles au Moyen-Orient, notamment sur l’amélioration des conditions pour les Palestiniens, tout en s’appropriant le succès de la politique étrangère de Trump.

    Les progrès au point mort sont susceptibles de donner des munitions aux républicains avant les élections de 2022 et 2024, qui cherchent à embrouiller l’administration Biden sur sa politique de rapprochement avec l’Iran et de rétablir les liens avec les Palestiniens qui ont été rompus sous Trump. Et l’administration a été critiquée pour avoir semblé échouer à défendre les Kurdes irakiens qui ont été condamnés, et auraient été physiquement menacés, pour avoir appelé à normaliser les relations avec Israël. « Il est au-delà de l’inexplicable que l’administration Biden éloigne l’Amérique de ce noble effort du peuple irakien pour normaliser les relations avec Israël. Nous devons prier pour leurs efforts, ne pas les fuir », a déclaré l’ancien secrétaire d’ÉtatMike Pompeo tweeté en réponse à une déclaration de la coalition dirigée par les États-Unis pour vaincre ISIS qui a nié avoir connaissance des appels à la normalisation.

    Pompeo, l’un des architectes des accords et candidat potentiel à la présidentielle républicaine de 2024, sera à Jérusalem la semaine prochaine pour célébrer son premier anniversaire avec des responsables israéliens.

    Seront également présents le gendre de Trump et ancien conseiller spécial Jared Kushner, qui a joué un rôle essentiel dans l’élaboration de l’accord, ainsi que l’ancien ambassadeur des États-Unis en Israël, David Friedman, qui inaugurera le « Centre Friedman pour la paix par la force » pour coïncider avec les célébrations.

    Les accords d’Abraham ont été annoncés pour la première fois en août 2020 comme une avancée dans la normalisation entre Israël et les Émirats arabes unis, marquant le premier pays arabe à établir des relations avec Israël depuis plus de deux décennies, depuis la Jordanie en 1994.

    Bahreïn a été le deuxième pays à signer les accords, suivi des déclarations du Soudan et du Maroc visant à approfondir les liens avec Israël.

    « Je dois dire que cela a dépassé mes attentes », a déclaré Ghaith al-Omari, chercheur principal au Washington Institute qui a été conseiller sur les négociations palestiniennes entre 1999 et 2001, à propos du succès des accords.

    « Les relations se renforcent, des ambassades sont officiellement établies, les relations économiques ne font que croître… nous assistons certainement à un élan », a-t-il ajouté.

    Alors que le déclencheur pour les Émirats arabes unis reconnaissant Israël était un effort pour préserver les aspirations nationales palestiniennes – obtenir un engagement d’Israël à mettre fin aux plans d’annexion approuvés par l’administration Trump – al-Omari a déclaré que l’approfondissement des liens avec Abou Dhabi et les accords ultérieurs avec Bahreïn , le Soudan et le Maroc montrent à quel point la question palestinienne est tombée de l’agenda des pays arabes et musulmans.

    « En fin de compte, cela a invalidé le vieux paradigme selon lequel la paix israélienne avec les Arabes doit d’abord suivre la voie palestinienne. Ce sont toutes des transformations », a-t-il déclaré.

    Pourtant, l’inclusion des problèmes liés aux Palestiniens avec les partenaires potentiels de l’Accord d’Abraham pourrait représenter une opportunité pour l’administration Biden d’obtenir un signataire clé comme l’Arabie saoudite, et de faire avancer ses engagements pour améliorer la situation des Palestiniens en général, a déclaré Michael Koplow, directeur des politiques de le Forum politique d’Israël, une organisation de recherche et de plaidoyer politique.

    L’Arabie saoudite, que l’administration Trump a présentée comme étant sur le point de signer les accords, a résisté jusqu’à présent, insistant sur le fait que la normalisation avec Israël est subordonnée à la création d’un État palestinien.

    « Si les pays qui se normalisent avec Israël gardent cela à l’esprit », a poursuivi Koplow. « Dire aux Israéliens : « écoutez, il y a des choses [avec les Palestiniens] qui nous empêchent de normaliser, et si vous arrêtez certaines de ces choses, alors plus d’accords peuvent être conclus » – c’est un modèle que nous avons vu travaille déjà une fois et je pense que ça va probablement continuer.

    Faire avancer les efforts pour renforcer les relations pacifiques entre Israéliens et Palestiniens à travers les Accords d’Abraham a recueilli un soutien bipartite au Congrès.

    La loi de 2021 sur la normalisation des relations avec Israël, parrainée par la Rép. Brad Schneider (D-Ill.) à la Chambre et Sen. Rob Portman (R-Ohio) au Sénat, appelle le Département d’État à évaluer comment les accords d’Abraham « font avancer les perspectives de paix entre Israéliens et Palestiniens ».

    Mais les partisans des accords disent qu’ils n’ont pas encore vu l’administration Biden donner la priorité à ces négociations.

    « L’administration Biden a été tiède – pour être charitable – d’aller de l’avant », a déclaré Koplow. « L’un des défis est que le modèle développé par l’administration Trump n’est tout simplement pas judicieux pour les États-Unis. »

    L’administration Trump a fait l’objet d’un examen minutieux de la part des républicains et des démocrates sur la base des accords conclus avec les Émirats arabes unis, le Soudan et le Maroc.

    Cela comprenait la vente d’avions de combat avancés F-35 et d’autres ventes militaires à Abou Dhabi, le retrait du Soudan de la liste des États parrains du terrorisme et la reconnaissance de la revendication du Maroc sur le territoire contesté du Sahara occidental.

    Bien que l’équipe Biden ait autorisé la vente du F-35, elle n’a pas fait grand-chose pour régler le statut du Sahara occidental pour le Maroc, ou le rôle du Soudan dans les accords d’Abraham, qui n’a pas encore officiellement signé l’accord.

    Alors que Biden a évoqué la possibilité d’une visite à Washington pour le Premier ministre soudanais Abdallah Hamdok – évoqué lors d’un appel avec le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan le mois dernier — un diplomate soudanais de haut niveau a déclaré qu’ils attendaient l’invitation officielle.

    « Nous sommes à mi-chemin », a déclaré le diplomate à propos de l’attente d’un an pour signer les accords.

    Bonnie Glick, qui a été administratrice adjointe de l’Agence américaine pour le développement international sous l’administration Trump, a qualifié la finalisation de la participation du Soudan d’ »opportunité à portée de main d’avoir un impact sur un pays musulman qui a besoin de notre aide ».

    « Le Soudan a probablement pris le plus grand risque de tous les pays qui ont signé les accords. Il s’agit d’un tout nouveau gouvernement qui est arrivé au pouvoir en renversant une autocratie islamiste », a-t-elle déclaré.

    « Vous avez un gouvernement militaire qui essaie de passer à un gouvernement civil, et ils ont pris un risque calculé et ont dit : ‘Nous allons signer les accords d’Abraham.’ Et depuis l’arrivée de l’administration Biden, il y a eu le silence sur la composante soudanaise en particulier. »

    Les responsables de Biden disent qu’ils sont engagés dans des efforts pour étendre les accords en ajoutant de nouveaux pays. secrétaire d’ÉtatAntoine Blinken le mois dernier, il a organisé un appel Zoom avec ses homologues en Israël, aux Émirats arabes unis, à Bahreïn et au Maroc pour célébrer le premier anniversaire des accords.

    « Cette administration continuera de s’appuyer sur les efforts fructueux de la dernière administration pour faire avancer la normalisation », a déclaré Blinken.

    Mais al-Omari, de l’Institut de Washington, a critiqué cet événement comme étant « en sourdine ».

    « C’est un fait que l’administration Biden n’a pas été très fortement impliquée dans la construction de ces accords », a-t-il déclaré.

    Malgré l’absence de l’administration Biden, les liens se renforcent entre Israël et les États du Golfe, en grande partie une conséquence de plus d’une décennie de liens secrets sur les inquiétudes concernant les ambitions de l’Iran dans la région et, après la normalisation, l’enthousiasme suscité par l’augmentation des opportunités économiques et des initiatives de sécurité.

    Israël présente comme une réalisation historique son pavillon à Dubaï à l’Exposition universelle ; vols directs et échanges de centaines de milliers de ses citoyens avec les EAU ; et évoquant la possibilité qu’Oman soit le prochain pays à rejoindre les accords.

    « Nous avons, je crois, créé un changement de dynamique et un changement d’attitude au Moyen-Orient et dans la région », a déclaré Eliav Benjamin, chef du bureau de la division Moyen-Orient et processus de paix au ministère israélien des Affaires étrangères, a déclaré mercredi lors d’un briefing avec des journalistes.

    Ce changement de paradigme entre Israël et ses voisins, a poursuivi Benjamin, consiste à « être beaucoup plus pragmatique et pratique pour traiter les problèmes que nous avons à portée de main ».

    The Hill, 10/10/2021

  • UE: Des réserves stratégiques de gaz contre la crise énergétique

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    Bon nombre de gouvernements retiennent leur souffle alors que la Commission européenne finalise les détails d’un plan choc pour tenter de traverser un hiver qui s’annonce froid et avec une flambée des prix de l’énergie. Bien que des mesures révolutionnaires ne soient pas attendues dans la proposition de l’Exécutif communautaire présentée ce mercredi, parmi les nouveaux mécanismes, Bruxelles envisage d’étudier la mise en place d’une réserve stratégique de gaz et l’achat en commun de carburant par les États membres pour ce gisement, comme indiqué aux sources communautaires d’EL PAÍS. Cette mesure comprend l’une des propositions clés lancées par le gouvernement espagnol, qui a dirigé ces dernières semaines une sorte d’entité énergétique des pays touchés par lale coup des prix de l’électricité .

    L’Espagne l’a proposé dans une lettre adressée à la Commission le 20 septembre : « Une plateforme européenne centralisée d’achat de gaz naturel doit être créée pour faciliter la constitution de réserves stratégiques. Leur objectif était d’essayer d’amener les autorités européennes à dépasser un peu le statu quo en matière de mesures de secours.

    La lettre, signée par les vice-présidentes Nadia Calviño et Teresa Ribera, détaillait dans un document joint une batterie d’outils pour agir sur divers fronts , de la réforme des règles du marché de gros de l’électricité à la lutte contre la spéculation sur le marché de l’électricité. droits d’émission de CO₂, via la plateforme d’achat centralisée précitée. « Nous l’avons fait avec assez de succès pour les vaccins et nous devrions reproduire ce modèle dans d’autres domaines stratégiques comme celui-ci », a ajouté le document en référence à cette dernière proposition. « En outre, nous pourrions utiliser notre plus grand pouvoir de négociation pour constituer des réserves stratégiques nous permettant d’atténuer notre exposition aux fluctuations du marché », a-t-il poursuivi.

    La semaine dernière, les ministres des Finances de France, de Grèce, de République tchèque et de Roumanie ont rejoint Calviño dans une déclaration commune dans laquelle ils ont demandé, entre autres, « d’élaborer des lignes directrices communes sur le stockage du gaz pour atténuer et lisser les hausses de prix » . Le texte appelait également à une « meilleure coordination » des achats de gaz pour augmenter le « pouvoir de négociation ».

    Achats groupés lorsque le prix baisse
    L’UE dispose déjà d’un système de réserve d’urgence pour le pétrole, né dans le feu de la crise du secteur dans les années 1970, mais pas pour le gaz. Un nouveau mécanisme introduit dans ce sens pourrait servir à acheter conjointement cette ressource lorsque le prix est bas afin de la libérer en période de hausse. Mais cela soulève aussi des questions, telles que la capacité réelle de stockage des partenaires communautaires, l’interconnexion énergétique entre les pays, le prix qu’il faudrait pour maintenir les réserves et qui est responsable de cette facture. Les mines de sel ou les gisements épuisés, entre autres espaces, sont souvent utilisés pour cette tâche de collecte, et tous les États membres n’ont pas cette capacité.

    Le centre de gravité de la soi-disant « boîte à outils » que la Commission envisage de lancer ce mercredi sera en tout cas limité aux terrains connus et, sauf changement de langue ou incorporation de dernière minute, il ne fera pas de percées étranges. ou Il renversera les principes directeurs du marché libéralisé de l’énergie : il s’agira « d’un ensemble de mesures que les États pourront adopter conformément à la législation européenne », comme déjà annoncé par le commissaire à l’énergie, Kadri Simson, la semaine dernière au Parlement européen. C’est-à-dire qu’il n’y aura pas de modifications réglementaires ou de suspension partielle extraordinaire de dispositions et ce sera, en réalité, un condensé de ce qui existe déjà ; des mécanismes axés sur l’atténuation à court et moyen terme de l’impact social et de la situation des personnes les plus vulnérables.

    Les mesures comprennent « des mécanismes pour apporter un soutien spécifique aux consommateurs, des paiements directs aux personnes les plus exposées à la précarité énergétique, la réduction des taxes sur l’énergie et le transfert des charges vers la fiscalité générale », selon le commissaire Simson avancé. Tous sont déjà envisagés dans la législation européenne, ils pourraient donc « être adoptés très rapidement ». Le responsable de l’Énergie a expliqué que pour atténuer la morsure de la précarité énergétique, les « revenus plus élevés que prévu » du système d’échange de droits d’émission de CO₂ pourraient également être utilisés .

    La semaine dernière, Ribera a expliqué qu’il avait proposé à l’Exécutif communautaire des mécanismes qui pourraient être introduits de manière extraordinaire pendant la durée de la crise, tels que « découpler » le prix du gaz du prix de l’électricité, extrayant ainsi le principal coupable du prix augmenter. Cette proposition a également été appréciée par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen , qui a évoqué la nécessité d’ »étudier la possibilité de découpler le marché » lors d’une apparition en Estonie la semaine dernière. Mais depuis lors, l’initiative n’a plus jamais été mentionnée comme une option.

    Le prix exorbitant des droits d’émission de CO₂ est une autre des obsessions du gouvernement espagnol. Le 4 octobre, les vice-présidents Calviño et Ribera ont adressé une nouvelle lettre à la Commission dénonçant la spéculation dans l’échange de droits d’émission. “Existen pruebas de la fuerte actividad de los fondos de inversión y otros agentes no industriales en el mercado, lo que sugiere que el comportamiento especulativo está acentuando la volatilidad de los precios”, denuncia el texto de la misiva, al que ha tenido acceso EL PAYS. La lettre parle d’une « augmentation brutale » des prix de ces droits, qui sont passés de 28 à 62 euros (soit une hausse de 121%) et met en garde contre les effets d’une « bulle » dans le secteur, ainsi que sur les possibles conséquences pour les consommateurs et l’industrie.

    L’Espagne propose à Bruxelles, dans un document joint à la lettre, de prendre des mesures spécifiques, comme limiter le nombre de droits d’émission excédentaires pouvant être achetés », comme cela se fait déjà en Suisse et en Californie ; « Exclure les agents spéculatifs de la participation au marché » ou « limiter la durée de validité des droits d’émission acquis, afin d’éviter leur utilisation à des fins spéculatives.

    El Pais, 13/10/2021

  • Cour de justice de l’UE: nomination de deux juges du Tribunal

    Cour de justice de l’UE, Tribunal de l’UE, UE, CURIA, #CJUE, #Cour_de_Justice, #Tribunal_de_UE, juges,

    Les représentants des gouvernements des États membres ont nommé aujourd’hui deux juges du Tribunal.

    M. Krisztián Kecsmár (Hongrie) a été nommé juge au Tribunal suite à la démission de M. Zoltán Csehi et M. Ion Gâlea (Roumanie) a été nommé juge au Tribunal suite à la démission de Mme Octavia Spineanu-Matei.

    Les deux juges ont été nommés pour une période commençant le 7 octobre 2021 et se terminant le 31 août 2022.

    Fond
    La Cour de justice de l’Union européenne se compose de deux juridictions : la Cour de justice et le Tribunal.

    Les juges et les avocats généraux sont nommés d’un commun accord par les gouvernements des Etats membres après consultation d’un collège chargé de donner un avis sur l’aptitude des candidats potentiels à exercer les fonctions concernées.

    Ils sont choisis parmi des individus dont l’indépendance ne fait aucun doute. Pour être nommé à la Cour de justice, les candidats doivent posséder les qualifications requises pour être nommés, dans leurs pays respectifs, aux plus hautes fonctions judiciaires, ou être des jurisconsultes de compétence reconnue. Pour être nommés au Tribunal, ils doivent posséder la capacité requise pour l’exercice des hautes fonctions judiciaires.

    Conseil de l’Europe, 13/10/2021