Catégorie : Monde

  • Il y a 48 ans, la guerre d’Octobre …

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    – 6 octobre 1973, l’Egypte et la Syrie attaquèrent par surprise Israël, déclenchant la quatrième guerre israélo-arabe. Huit ans plus tard, El Sadate, le héros de la guerre et de la paix sera assassiné lors d’une parade militaire commémorant la guerre

    AA/ Mohamed Badine El Yattioui*

    Dès le début de sa présidence en 1970, Anouar El Sadate se rend compte de l’urgence de faire évoluer la situation stratégique régionale, catastrophique pour les pays arabes après l’humiliation de 1967. L’Égypte considère alors qu’une nouvelle guerre avec Israël pourrait redistribuer les cartes. Pour cela, il s’allie au Président syrien Hafez al Assad. Leurs armées ont été rééquipées en matériel par l’URSS. En ce qui concerne l’attaque surprise de 1973, selon Claude Franc, spécialiste d’histoire militaire, « trois phases peuvent être identifiées : l’offensive égypto-syrienne du 6 au 13 octobre, la réaction offensive israélienne du 13 au 16 octobre, l’exploitation israélienne du 16 au 25 octobre. » Le 17 octobre, l’impact devient international lorsque les membres arabes de l’OPEP annoncent une baisse de production et un embargo contre les pays occidentaux qui soutiennent Israël.

    Notons que ce conflit, dans un contexte de Guerre Froide a provoqué une fois de plus une réaction des deux Grands. Ils ont à la fois tenté de soutenir militairement leurs alliés et de mettre en place un cessez-le-feu sous les auspices des Nations Unies. Ses conséquences sont très importantes d’un point de vue géopolitique. Claude Franc va jusqu’à dire que « le processus de paix israélo-égyptien de 1978 est l’enfant naturel de la guerre du Kippour (guerre d’Octobre, NDLR) ».

    Mais cette guerre a surtout façonné les relations entre l’Egypte et Israël et ouvert une nouvelle page dans les relations du Caire avec l’Occident.

    Rupture avec l’époque nassérienne

    Selon Marc Lavergne, géopolitologue et directeur de recherche émérite au CNRS en France, “depuis le milieu des années 1970, l’Égypte est entrée dans une voie nouvelle, entre libéralisation économique et alignement diplomatique sur l’Occident”.

    Durant la présidence d’Anouar El Sadate (1970-1981), l´Egypte a signé la paix avec Israël, devenant le premier pays arabe à le faire. Sur le plan économique, son action a été marquée par l’infitah (ouverture économique). Selon ce spécialiste de l´Egypte, elle a eu comme conséquence l’urbanisation rapide du pays et l’émigration massive de la jeunesse vers les pays du Golfe et vers la Libye.

    Durant les années 1950-1960, l´Egypte exerce une véritable “hégémonie” diplomatique, selon Gérard Claude. Cela correspond à l’époque nassérienne. Le leader du nationalisme arabe se rapproche de l’Union soviétique qui le soutient contre les Etats-Unis et Israël. Les décisions de son successeur à partir de 1977 marquent une rupture majeure en entreprenant un “renversement spectaculaire des alliances” lors de son rapprochement avec Washington et Tel Aviv selon ce professeur à Sciences Po Aix-en-Provence, en France.

    L’historien libanais, Georges Corm, estime que la guerre de 1973, qui débute le 6 octobre, est une décision personnelle du Président Anouar El Sadate. Il ajoute que c´est “une décision courageuse, car elle est prise contre l’avis de beaucoup d’officiers de l’état-major égyptien, qui ne croient guère possible une aventure militaire visant à traverser le canal”.

    A la suite de la guerre de 1967, la prise du Golan au Nord, du Sinaï, de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza, a multiplié par quatre la taille du territoire israélien. En 1973, en décidant d’intervenir en même temps, l’Égypte et la Syrie veulent jouer l’effet de surprise au nord et au sud afin de récupérer leurs territoires perdus.

    Les accords de Camp David, une arme à double tranchant

    Les accords de Camp David, signés en 1978 et suivis une année après par la signature du traité de paix israélo-égyptien, constituent une arme à double tranchant pour la diplomatie égyptienne. Parmi les avantages de la reconnaissance de l´Etat d´Israël, une aide financière et technologique américaine conséquente. Malgré tout, son principal problème est que ce pas l’isole du monde arabe qui critique vivement cette décision unilatérale et l´exclut de la Ligue Arabe.

    Après la guerre d’octobre 1973, le Président égyptien tente d´utiliser l’Organisation de l’Unité africaine pour dénoncer la politique israélienne. Lors du sommet de Mogadiscio, en juin

    1974, « les États africains qui entretenaient des relations diplomatiques et économiques avec Israël rompent ces relations » en pleine crise économique, conséquence de la crise pétrolière (à l´exception du Malawi, du Lesotho et du Swaziland).

    Henri Kissinger, le puissant Secrétaire d’État et conseiller à la sécurité nationale durant les présidences de Richard Nixon et Gérald Ford, souhaite un rapprochement entre Israël et l’Égypte. L’Égypte cède et Sadate rétablit les relations de son pays avec les Etats-Unis.

    L’accord du 4 septembre 1975 sur le Sinaï est signé à Genève. Il fait suite à la résolution no 338 du Conseil de sécurité des Nations unies et affirme que le conflit entre l’Égypte et Israël ne peut être résolu que par un processus de paix et propose la création d´une zone tampon gérée par les Nations Unies. L’Égypte va jusqu´à autoriser le passage par le canal de Suez des produits non militaires en provenance ou à destination d’Israël.

    Renversement des alliances

    Le président démocrate Jimmy Carter (1977-1981) poursuit les négociations entre Anouar El Sadate et le Premier ministre israélien Menahem Begin. En décembre 1977, une première conférence se déroule entre Égyptiens, Américains et Israéliens. Israël accepte de démilitariser le Sinaï mais en ce qui concerne l’occupation de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza, et le droit au retour des Palestiniens, aucune avancée ne se fait sentir. En septembre 1978, les Accords de Camp David, divisés en deux accords-cadres, sont ratifiés par les deux leaders. Le second accord-cadre signé en mars 1979, prévoit l’évacuation du Sinaï par l’armée israélienne. D’après Henry Kissinger, c´est parce que le Président Sadate ne considérait plus l’URSS comme un allié fiable qu´il a choisi un renversement des alliances : « l’Union soviétique pouvait apporter des armes, mais pas le progrès diplomatique pour récupérer la péninsule du Sinaï en la libérant de l’occupation israélienne, par conséquent le Président Anouar el-Sadate a changé de camp ».

    Anouar El Sadate a été assassiné le 6 octobre 1981 par six soldats égyptiens, appartenant à l’organisation du Djihad islamique égyptien, lors d’une parade en commémoration de la guerre d’octobre 1973. Ils ont attaqué à coups de grenades et de mitrailleuses la tribune présidentielle. Anouar El Sadate décède quelques heures plus tard. Hosni Moubarak, alors vice-président, lui succède. Il renforcera la nouvelle relation de son pays avec les Etats-Unis et Israël.

    * Les opinions exprimées dans cette analyse n’engagent que leur auteur et ne reflètent pas forcément la ligne éditoriale de l’Agence Anadolu.

    * Dr. Mohamed Badine El Yattioui, Professeur de Relations Internationales à l´Université des Amériques de Puebla (Mexique).

    Anadolou

  • DSK : De l’affaire du viol, au FMI au conseil via l’offshore

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    La vie de Dominique Strauss-Kahn après avoir été accusé de viol : d’avoir dirigé le FMI vers le conseil privé via des sociétés offshore
    L’ancien ministre français de l’économie s’est précipité au Maroc après le scandale judiciaire qui l’a contraint à quitter l’organisation internationale. Les allégements fiscaux de cinq ans l’ont attiré dans son entreprise, mais dès qu’ils ont pris fin, il a déménagé aux Émirats arabes unis.

    La vie de l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Khan a basculé depuis qu’il a été accusé de viol par une femme de ménage d’hôtel new-yorkais en 2011. Loin de la vie politique et des grandes organisations internationales, l’ancien ministre français a mis en place un service de conseil privé pour les entreprises et a profité de plusieurs sociétés offshore au Maroc et aux Emirats Arabes Unis pour percevoir ses honoraires. C’est ce qu’indiquent les Pandora Papers, une enquête du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), à laquelle laSexta et El País ont participé.

    L’homme connu sous le nom de DSK, qui était le favori pour diriger le Parti socialiste aux élections présidentielles de 2012, est tombé en disgrâce après avoir été accusé de viol par une femme de ménage d’ un hôtel new-yorkais quelques mois avant la fin de son mandat à la tête de la financière et que les élections françaises ont eu lieu. S’il est parvenu à un accord juridique avec la femme qui l’accuse en échange d’une somme inconnue, son rêve d’être la plus haute autorité française lui échappe.

    C’est pourquoi, sans possibilité de revenir à la politique française, Strauss-Kahn s’est concentré sur le métier de conseil privé pour les entreprises et a créé une société au Maroc , pays où il a passé une partie de son enfance. Selon la documentation à laquelle nous avons accès, l’ancien ministre français de l’économie a utilisé une société basée au Maroc, Parnasse International Sarlau, pour collecter ses millions de dollars d’honoraires .

    L’un de ses premiers emplois fut la création du paradis fiscal, dont il profita : il conseilla aux autorités marocaines de créer un pôle d’affaires à fiscalité réduite. Par l’intermédiaire de la société susmentionnée, il a reçu des millions d’euros de clients tels que Rosneft – une compagnie pétrolière que la Russie détient en partie – ou le conglomérat aéronautique chinois HNA Group. Selon les états financiers divulgués de 2016 et 2017, la plupart de ces revenus n’étaient pas grevés.

    Ainsi, par exemple, Strauss-Kahn a facturé plus de 18 millions d’euros à seulement deux de ses clients. En 2017, il n’a versé que 190 000 euros au Trésor marocain.

    Le problème de cette zone à faible fiscalité, c’est que sa durée était limitée : à peine cinq ans. Et, selon l’enquête de ‘Le Monde’ et ‘Premieres Lignes’ -les partenaires de l’ICIJ en France-, une fois les avantages fiscaux terminés, DSK a cherché une autre juridiction plus avantageuse où créer une autre société offshore pour facturer ses services .

    En mars 2018, Strauss-Kahn s’est envolé pour les Émirats arabes unis, comme l’indique la copie du passeport auquel l’ICIJ a eu accès . Le document apparaît avec le cachet du pays et la date du 28 mars 2018.

    DSK a ouvert une société au nom similaire à celui de la française six jours plus tard aux Emirats Arabes Unis : Parnasse Global Ltd. Elle a été enregistrée avec l’aide du cabinet d’avocats SFM, établi en Suisse et l’un des quatorze cabinets d’avocats à le centre de cette enquête journalistique. L’objectif de ce partenariat était « la technologie de sécurité pour les entreprises privées » dans la région du golfe Persique.

    Malgré le dossier de Strauss-Kahn et son scandale sexuel, les avocats suisses n’ont vu aucun problème ou lien avec une activité criminelle . Cela a permis l’ouverture de cette société dont le nom a été découvert grâce aux Pandora Papers.

    La Sexta, 03/10/2021

  • Belgique: La mosquée d’Heusden-Zolden reliée à l’extrémisme

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    Le président de l’Exécutif des musulmans de Belgique (EMB), Mehmet Üstün, conteste « fermement » que la mosquée qu’il dirige à Heusden-Zolder puisse jouer un « rôle important » dans la propagation d’idées extrémistes dans le Limbourg, comme l’affirmait mardi soir le programme « Pano » de la VRT en se basant sur un rapport de la Sûreté de l’État qu’il a pu se procurer.

    Ce rapport des services de renseignement belges évaluerait plusieurs mosquées en Belgique, selon Pano, dont la mosquée Sultan Ahmet à Heusden-Zolder, dans le Limbourg. Le lieu est dirigé par plusieurs membres de la famille Üstün, dont Mehmet Üstün, président depuis mai 2018 de l’EMB, l’organisation qui représente les musulmans en Belgique.

    « En tant que président de l’Exécutif des musulmans de Belgique, je réfute catégoriquement toutes les accusations à mon égard et à l’égard de la mosquée dont je suis le président, diffusées dans la presse de ce jour. Toutes ces accusations sont fausses et absolument infondées », a réagi mardi soir M. Üstün dans un communiqué.

    Pour ce dernier, « il y a clairement une confusion entre une association qui n’a rien avoir avec notre mosquée et ses représentants ». Le président de l’EMB y voit en outre une manœuvre délibérée pour « nuire à [sa ]réputation et à celle de [sa] communauté ».

    Mettant en doute les informations avancées par la VRT, l’homme dénonce « la volonté de certains de diaboliser les musulmans de notre pays en s’attaquant injustement aux représentants des institutions islamiques de Belgique ».

    RTBF, 05/10/2021

  • Des records de chaleur en Corée du Sud, en Chine, Maroc et Iran

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    Des records de chaleur sont battus en Corée du Sud, en Chine, au Maroc et en Iran : des températures mesurées jusqu’à 46 degrés

    Après que le sud de l’Europe ait été plombé par des températures exceptionnellement chaudes cet été, les records de chaleur d’octobre ont été battus en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, entre autres. La Chine a également enregistré une température record de 38,9 degrés Celsius en octobre. En Iran, il est même devenu 46 degrés.

    Le mois d’octobre ne fait que commencer et des records ont déjà été battus. Des températures très chaudes sont actuellement enregistrées dans diverses parties du monde.

    En Corée du Sud , où les précédents records dataient des mois d’octobre 1977 et 2016, un nouveau record de chaleur de 32,3 degrés a été enregistré. À Gangneung, une ville du nord-est de la Corée du Sud, il ne fait normalement pas plus chaud que 25 degrés à cette période de l’année. Dans les records précédents, il faisait toujours chaud à 32,1 degrés.

    Un record pour le mois d’octobre a également été mesuré en Chine dans la province du Hunan. Avec une température maximale de 38,9 degrés, c’est un match nul avec le précédent record. Cependant, il est prévu que la température augmentera dans les prochains jours, ce qui brisera le record de chaleur.

    Il fait encore plus chaud dans Maroc et en Iran où des températures de 43,5 et 46 degrés ont été mesurées. Le précédent record au Maroc date d’octobre 2019 lorsqu’une température de 42,6 degrés avait été enregistrée. C’est une augmentation de presque un degré complet. En Iran, le précédent record de 2015 (45,6 degrés) est battu par une différence de 0,4 degré.

    Augmentation de l’intensité et de la fréquence des vagues de chaleur
    Selon le météorologue Scott Duncan, ces enregistrements de chaleur sont pleins d’empreintes digitales du changement climatique. « Nous assistons à une augmentation mondiale de l’intensité et de la fréquence des vagues de chaleur. Il n’y a pas que le sud de l’Europe qui y est exposé.

    Selon vous, à quoi ressemblera l’avenir ? « Les premières années auront à peu près la même apparence. » Il fait référence aux vagues de chaleur fréquentes, qui peuvent à leur tour s’accompagner d’incendies de forêt. « Regarder plus loin dans le futur est difficile. »

    HLN.Be, 04/10/2021

  • La CIA était-elle derrière la fuite des Pandora Papers?

    La CIA était-elle derrière la fuite des Pandora Papers?

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    La CIA pourrait -elle être à l’origine de la fuite des Pandora Papers , étant donné leur curieux manque de concentration sur les ressortissants américains ? Ce n’est peut-être pas une coïncidence si le fondateur d’eBay Pierre Omidyar et l’investisseur George Soros financent l’ICIJ et l’OCCRP via leurs entreprises « philanthropiques » très controversées Luminate et Open Society.

    Salués comme apportant un nouvel éclairage sur les arrangements financiers complexes de l’élite mondiale, les Pandora Papers posent de nombreuses questions – notamment où sont les Américains ?

    Les auteurs ne veulent-ils pas mordre la main cachée qui les a nourris ?

    Le 3 octobre, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), basé à Washington, a annoncé la fuite de près de trois téraoctets de données compromettantes sur l’utilisation d’arrangements financiers offshore par des célébrités, des fraudeurs, des trafiquants de drogue, des membres de la famille royale et des chefs religieux. dans le monde entier.

    L’ICIJ a mené ce qu’elle a appelé « la plus grande collaboration journalistique au monde », impliquant plus de 600 journalistes de 150 médias dans 117 pays, pour passer au peigne fin la mine de 12 millions de documents, surnommés les « Pandora Papers ».

    Entre autres choses, les données révèlent l’utilisation de paradis fiscaux et financiers « pour acheter des biens immobiliers, des yachts, des jets et de l’assurance-vie ; leur utilisation pour faire des investissements et transférer de l’argent entre des comptes bancaires ; planification successorale et autres questions de succession; et l’évasion fiscale grâce à des stratagèmes financiers complexes.

    Certains documents seraient également liés à des «crimes financiers, y compris le blanchiment d’argent».

    Alors que la publication d’articles liés au contenu de la bombe des documents n’en est qu’à ses débuts, le Consortium promet que les dossiers contiennent « une quantité sans précédent d’informations sur les prétendus propriétaires effectifs d’entités enregistrées dans les îles Vierges britanniques, les Seychelles, Hong Kong, Belize, Panama, Dakota du Sud et autres juridictions secrètes », avec plus de 330 politiciens et 130 milliardaires Forbes nommés.

    Malgré le volume volumineux, de nombreux critiques ont souligné que les cartes de l’ICIJ indiquant où ces « élites et escrocs » sont originaires et/ou résident sont fortement orientées vers la Russie et l’Amérique latine – par exemple, pas un seul politicien corrompu nommé n’est basé aux États-Unis. .

    L’organisation elle-même note que les pays les plus représentés dans les dossiers sont l’Argentine, le Brésil, la Chine, la Russie et le Royaume-Uni – ce qui semble étrange, si l’on considère que le Consortium a identifié plus d’un milliard de dollars détenus dans des fiducies basées aux États-Unis, des instruments clés pour l’évasion fiscale. , la fraude et le blanchiment d’argent.

    Là encore, les précédentes publications à succès de l’ICIJ et de l’Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP), son principal collaborateur, ont contenu des omissions tout aussi incongrues.

    Par exemple, en mars 2019, ce dernier a exposé la « Troika Laundromat », à travers laquelle des politiciens, des oligarques et des criminels russes auraient canalisé des milliards de dollars.

    L’OCCRP a publié de nombreux rapports sur la connivence et des informations détaillées sur les millions de personnes blanchies via les principales institutions financières occidentales dans le processus, notamment la Deutsche Bank et JPMorgan Chase.

    Cependant, pas une seule fois HSBC n’a été mentionné – bien que la Troïka ait ouvertement annoncé la banque comme son « agent partenaire » et que le chef de l’équipe de données de l’OCCRP de l’époque, Friedrich Lindberg, ait reconnu publiquement que HSBC était « incroyablement importante » dans « tous » les services corrompus de la Troïka. régimes.

    La raison de cet oubli extraordinaire n’a jamais été suffisamment expliquée, bien qu’une réponse possible pourrait être que les partenaires de reportage de l’OCCRP sur l’histoire étaient la BBC et The Guardian.

    Le premier était dirigé par Rona Fairhead de 2014 à 2017, qui a également été directeur non exécutif de HSBC entre 2004 et 2016.

    Pendant ce temps, ce dernier entretient depuis longtemps une relation commerciale lucrative avec la banque, ce qui est sûrement vital pour garder les lumières de la publication en difficulté allumées.

    L’enquête des Panama Papers d’avril 2016, menée conjointement par l’ICIJ et l’OCCRP, a révélé comment les services du cabinet d’avocats offshore panaméen Mossack Fonseca avaient été exploités par des particuliers fortunés et des agents publics pour fraude, évasion fiscale et pour contourner les sanctions internationales.

    Les reportages du couple et la couverture médiatique qui en a résulté se sont fortement concentrés sur des personnalités de premier plan telles que le Premier ministre britannique de l’époque, David Cameron, qui a profité d’une fiducie basée au Panama établie par son père.

    Le milliardaire Bill Browder était l’ un des principaux promoteurs du contenu le plus effrayant des Papers. Ce que le fraudeur condamné, et en fait un grand nombre de médias qui ont publié ses commentaires sur la fuite, ont systématiquement omis de reconnaître, c’est qu’il est lui-même nommé dans les papiers de Mossack Fonseca, lié à un grand nombre de sociétés écrans à Chypre utilisées pour isoler ses clients de l’impôt sur les vastes bénéfices qu’il a amassés pour eux en investissant en Russie au cours des années 90 tumultueuses, et déguiser la propriété de somptueuses propriétés qu’il possède à l’étranger.

    Comme Browder l’ a témoigné , il entretient une relation intime avec l’OCCRP, l’ayant engagé dans sa croisade mondiale contre la Russie depuis son interdiction sans cérémonie d’entrer dans le pays en 2005.

    En outre, de nombreux autres médias grand public, dont Bloomberg et le Financial Times, qu’il a également utilisés comme pions dans son blitz de propagande russophobe, auraient refusé de publier des articles sur ses transactions financières douteuses.

    Une telle réticence évidente à mordre la main qui nourrit pourrait bien expliquer pourquoi les Pandora Papers semblent largement silencieux sur les transactions à l’étranger de riches ressortissants américains et d’individus basés aux États-Unis.

    Prenez par exemple les fortunes du fondateur d’eBay Pierre Omidyar et de l’investisseur George Soros, qui totaliseraient respectivement au moins 11,6 milliards de dollars et 7,5 milliards de dollars – aucune information les impliquant dans un quelconque stratagème douteux n’a encore été découverte.

    Ce n’est peut-être pas un hasard si tous deux financent l’ ICIJ et l’ OCCRP via leurs entreprises « philanthropiques » très controversées Luminate et Open Society.

    L’appel nominal des financiers de l’OCCRP offre d’autres motifs d’inquiétude – parmi eux se trouvent le National Endowment for Democracy et l’Agence des États-Unis pour le développement international, qui servent tous deux ouvertement à promouvoir les intérêts de la sécurité nationale des États-Unis et ont été impliqués dans de nombreux services militaires et de renseignement. opérations de déstabilisation et de déplacement de gouvernements étrangers « ennemis » depuis leur création.

    De plus, cependant, il y a des indications inquiétantes que l’OCCRP lui-même a été créé par Washington dans ce but précis.

    En juin, une conférence de presse de la Maison Blanche a été convoquée sur le thème de « la lutte contre la corruption ». Au cours de la procédure, un « haut responsable de l’administration » anonyme a annoncé que le gouvernement américain placerait « le problème de la lutte contre la corruption au centre de sa politique étrangère » et souhaitait « donner la priorité à ce travail à tous les niveaux ».

    Ils ont poursuivi en indiquant les dimensions précises de cette campagne anti-corruption « [restaient] à voir », mais il était prévu que « des éléments de la communauté du renseignement », y compris le directeur du Renseignement national et de la Central Intelligence Agency, seraient acteurs clés en son sein.

    Leurs activités compléteraient les efforts actuels et actuels des États-Unis pour « identifier la corruption là où elle se produit et apporter des réponses politiques appropriées », en « [renforçant] d’autres acteurs » tels que « des journalistes d’investigation et des ONG d’investigation » qui reçoivent déjà le soutien de Washington.

    « Nous examinerons ce que nous pouvons faire de plus sur ce front… Il existe des lignes d’assistance qui ont lancé des organisations de journalisme [d’investigation] », ont- ils déclaré.

    « Ce qui me vient le plus immédiatement à l’esprit, c’est l’OCCRP, ainsi que l’aide étrangère qui va aux ONG.

    Ces mots éclairants, complètement ignorés à l’époque par les médias occidentaux, ont acquis une résonance encore plus inquiétante à la lumière des récents développements.

    En effet, ils semblent établir un modèle pour précisément ce qui s’est passé, avec l’aimable autorisation de l’OCCRP, l’organisation même qu’il a « démarré » et qu’il soutient financièrement à ce jour.

    De son côté, les médias se contentent de déclarer que l’ICIJ « a obtenu » les documents, leur source ultime n’est pas précisée. En tant que tel, il n’est que raisonnable de se demander : la CIA est-elle derrière la publication des Pandora Papers ?

    « Nous examinerons ce que nous pouvons faire de plus sur ce front… Il existe des lignes d’assistance qui ont lancé des organisations de journalisme [d’investigation] », ont- ils déclaré.

    « Ce qui me vient le plus immédiatement à l’esprit, c’est l’OCCRP, ainsi que l’aide étrangère qui va aux ONG.

    Ces mots éclairants, complètement ignorés à l’époque par les médias occidentaux, ont acquis une résonance encore plus inquiétante à la lumière des récents développements.

    En effet, ils semblent établir un modèle pour précisément ce qui s’est passé, avec l’aimable autorisation de l’OCCRP, l’organisation même qu’il a « démarré » et qu’il soutient financièrement à ce jour.

    De son côté, les médias se contentent de déclarer que l’ICIJ « a obtenu » les documents, leur source ultime n’est pas précisée. En tant que tel, il n’est que raisonnable de se demander : la CIA est-elle derrière la publication des Pandora Papers ?

    Par Kit Klarenberg , un journaliste d’investigation explorant le rôle des services de renseignement dans le façonnement de la politique et des perceptions. Cet article a été initialement publié sur RT.

    Great game India, 05/10/2021

  • Point de presse quotidien de l’ONU: 05 octobre 2021

    ONU, Afghanistan, UNICEF, PAM, Ethiopie, Syrie, Yémen, Conseil de Sécurité, Pakistan, covid19, covax, #COVAX,

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Afghanistan/UNICEF/PAM : À la fin d’une visite de deux jours à Hérat, les chefs du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et du Programme alimentaire mondial (PAM), M. Hervé Ludovic De Lys et Mme Mary-Ellen McGroarty, ont tiré l’alarme sur l’état désastreux de la malnutrition et de l’insécurité alimentaire qui sévit en Afghanistan. L’hiver approchant à grands pas, ils ont dit que c’est maintenant une course contre la montre pour aider les familles afghanes qui n’ont pas non plus accès à l’eau potable et aux services de santé et de nutrition. Quatorze millions de personnes sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë en Afghanistan et 3,2 millions d’enfants de moins de 5 ans devraient souffrir de malnutrition aiguë d’ici à la fin de l’année.

    Les deux agences des Nations Unies déploient 100 équipes mobiles de santé et de nutrition supplémentaires. Déjà 168 équipes mobiles constituent une bouée de sauvetage pour les enfants et les mères dans les zones difficiles à atteindre de l’Afghanistan. Depuis le début de l’année, le PAM a également fourni une aide alimentaire et nutritionnelle vitale à 8,7 millions de personnes. Près de 4 millions de personnes ont été aidées au cours du seul mois de septembre.

    En outre, plus de 210 000 enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère ont reçu cette année un traitement salvateur grâce aux services appuyés par l’UNICEF. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a indiqué qu’après une pause de ses acticités, le programme de lutte contre la polio a repris le dépistage et les vaccinations des voyageurs se déplaçant entre l’Afghanistan et le Pakistan au point de passage frontalier de Torkham.

    L’OMS a aussi déployé 64 équipements médicaux pour les centres de santé dans l’ouest du pays afin de subvenir aux besoins sanitaires de 64 000 personnes pour les trois prochains moins. Depuis août, l’OMS a envoyé par pont aérien près de 185 tonnes de fournitures médicales essentielles, soit neuf vols dont un vol dimanche dernier. L’appel éclair pour l’Afghanistan demandant 606 millions de dollars pour apporter une aide humanitaire à près de 11 millions de personnes jusqu’à la fin de l’année 2021 a reçu 212 millions de dollars, soit 35%. Le nombre des donateurs augmente mais nous avons toujours besoin d’argent.

    Invité du Point de presse

    Mme Mary-Ellen McGroarty, Directrice du Programme alimentaire mondial (PAM) pour l’Afghanistan, sera l’invitée du Point de presse mercredi 6 octobre, en visioconférence depuis Kaboul.

    Éthiopie

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a achevé sa première opération de distribution alimentaire aux personnes touchées par la propagation du conflit dans les régions de l’Afar et de l’Amhara.

    Depuis le 15 août, le PAM a livré de la nourriture à près de 300 000 personnes dans les deux régions.

    Toutefois, le PAM a déclaré que le manque d’approvisionnement lié aux difficultés d’acheminement de l’aide humanitaire entraîne toujours un retard des distributions dans le Tigré.

    La deuxième opération de distribution alimentaire est en cours dans le Tigré depuis le 27 mai et plus de 2,4 millions de personnes ont bénéficié d’une aide alimentaire dans le nord-ouest et certaines parties du sud du Tigré.

    Le PAM a dit que des rapports isolés provenant du Tigré, de l’Afar et de l’Amhara suggèrent que l’insécurité alimentaire augmente alors que les familles fuient leurs maisons et voient leurs moyens de subsistance détruits.

    Le PAM insiste qu’il est absolument vital d’avoir la pleine coopération et le soutien de toutes les parties au conflit pour pouvoir apporter à l’ensemble des populations touchées une aide alimentaire urgente avant que nous n’ayons une catastrophe humanitaire dans tout le nord de l’Éthiopie.

    Syrie

    En Syrie, l’ONU a reçu des informations selon lesquelles cinq millions de personnes sont touchées par la crise de l’eau dans le nord et le nord-est du pays.

    Les habitants du nord de la Syrie n’ont pas été en mesure d’accéder de manière fiable à une eau suffisante et salubre en raison des faibles niveaux d’eau, des perturbations des systèmes d’approvisionnement en eau et de la capacité opérationnelle déjà réduite des stations d’eau.

    Le manque d’eau potable entraîne une prévalence accrue de maladies véhiculées par l’eau et réduit une première ligne de défense essentielle pour endiguer la pandémie de COVID-19. Le manque d’électricité ajoute également à la pression sur la santé publique et les systèmes éducatifs et a un impact disproportionnel sur la santé générale et reproductive des femmes et des filles.

    L’ONU, avec ses partenaires, a publié un plan consolidé au cours des six prochains mois, qui ciblera 3,4 millions de personnes parmi les plus touchées dans ces régions de la Syrie à la suite de la crise de l’eau. Les besoins nécessitent une réponse multisectorielle de 251 millions de dollars, dont 51 millions seulement ont été reçus.

    Yémen

    M. Hans Grundberg, Envoyé spécial pour le Yémen, a achevé aujourd’hui une visite de trois jours à Riyad. M. Grundberg a rencontré le Ministre des affaires étrangères saoudien, M. Faisal bin Farhan, l’Ambassadeur saoudien au Yémen, M.  Mohamed Al Jaber, ainsi que d’autres hauts responsables saoudiens. Il a également rencontré le Vice-Président du Yémen, Ali Monhsen, ainsi que d’autres hauts responsables yéménites.

    M. Grundberg a déclaré que la fin du conflit et la recherche d’une solution politique globale et inclusive, répondant aux aspirations du peuple yéménite, devaient être les objectifs premiers et urgents de tous les acteurs concernés.

    Au cours de sa visite à Riyad, M. Grundberg s’est également entretenu avec le Haut-Représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères, M. Josep Borell, et le Secrétaire d’État du Ministère fédéral des affaires étrangères, M. Michel Berger, ainsi qu’avec des diplomates des membres permanents du Conseil de sécurité basés à Riyad.

    M. Grundberg se rend aujourd’hui à Aden, au Yémen, pour des consultations supplémentaires.

    Conseil de sécurité

    Lors du Conseil de sécurité ce matin, Mme Bintou Keita, Chef de la Mission de maintien de la paix des Nations Unies en République démocratique du Congo, a appelé les membres du Conseil à continuer à soutenir le travail de l’ONU.

    Elle a déclaré que la sécurité et la protection des civils demeuraient les plus grands défis dans l’est du pays. La coopération entre les Forces armées congolaises et les forces de maintien de la paix de l’ONU a été renforcée, et des progrès ont été réalisés dans la planification et la conduite des opérations.

    Cependant, a-t-elle ajouté, beaucoup reste à faire, notamment pour garantir le respect systématique des droits humains dans la lutte contre les groupes armés en RDC. Au sujet de la situation humanitaire, Mme Keita a rappelé aux membres du Conseil que le pays compte plus de cinq millions de déplacés à l’intérieur de ses frontières. Elle a appelé la communauté internationale à financer l’appel humanitaire.

    COVID-19/Pakistan 

    Au Pakistan, l’équipe des Nations Unies, menée par le Coordonnateur résident Julien Harneis, poursuit son travail avec les autorités pour lutter contre les conséquences sanitaires, humanitaires et socioéconomiques de la pandémie. À compter du 2 octobre, plus de 82 millions de doses de vaccins ont été administrées. Près de 30 millions de personnes ont été entièrement vaccinées et deux fois plus partiellement vaccinées.

    Sur le plan sanitaire, UNICEF s’emploie à assurer le maintien des services de soins primaires essentiels dans près de 140 établissements de santé pour plus de 3,6 millions d’hommes, femmes et enfants. Plus de 110 000 enfants ont été vaccinés contre la rougeole. L’UNICEF a également contribué à la formation de milliers de travailleurs de santé de première ligne et de volontaires communautaires à l’identification des cas de COVID-19.  

    L’équipe des Nations Unies a livré 1 000 concentrateurs d’oxygène et des millions d’articles de protection individuelle aux agents de santé de première ligne dans tout le pays. 

    COVAX

    Le Honduras, l’Équateur et le Pérou ont tous reçu des livraisons supplémentaires de vaccins de la part du Mécanisme COVAX. En Amérique latine et dans les Caraïbes, près de 53 millions de doses ont été distribuées par le Mécanisme COVAX dans 33 pays avec le soutien logistique de l’Organisation panaméricaine de la santé.

    Eau 

    Selon un rapport publié aujourd’hui par l’Organisation météorologique mondiale, les risques liés à l’eau, comme les inondations et les sécheresses, augmentent en raison des changements climatiques.  D’après ce rapport, 3,6 milliards de personnes n’ont pas eu un accès suffisant à l’eau au moins un mois par an en 2018. D’ici à 2050, ce chiffre devrait passer à plus de cinq milliards. 

    Récifs de corail

    Selon un nouveau rapport soutenu par le programme des Nations Unies pour l’environnement, la hausse des températures à la surface de la mer a entraîné la disparition de 14% des coraux depuis 2009.  Le rapport avertit qu’une perte irrévocable des récifs de corail serait catastrophique, car ils abritent au moins un quart de toutes les espèces marines, fournissent un habitat essentiel et une source fondamentale de protéines, ainsi que des médicaments vitaux. On estime que des centaines de millions de personnes dans le monde en dépendent pour leur alimentation, leur emploi et leur protection contre les tempêtes et l’érosion.  Le rapport complet est en ligne. 

    Journée mondiale des enseignants

    C’est aujourd’hui la Journée mondiale des enseignants ayant pour thème cette année « Les enseignants au cœur de la reprise de l’éducation ». La Journée met l’accent sur le soutien dont les enseignants ont besoin pour contribuer pleinement au processus de relèvement de la pandémie. Dans une déclaration commune, l’UNESCO, l’Organisation internationale du Travail, l’UNICEF et l’Internationale de l’éducation ont appelé les pays à investir dans les enseignants et à leur donner la priorité dans les efforts mondiaux de redressement de l’éducation, afin que chaque apprenant ait accès à un enseignant qualifié et soutenu. 

    OMS/Conférence de presse

    Jeudi matin à 9 h 30, le Secrétaire général et le docteur Tedros, de l’Organisation mondiale de la Santé, tiendront une conférence de presse virtuelle conjointe sur la stratégie mondiale de vaccination COVID-19 de l’OMS.  L’événement sera organisé par l’OMS, à partir de Genève, et se tiendra sur Zoom.

    UN Press, 05/10/2021

  • Macron garde les yeux braqués sur les sondages

    Macron garde les yeux braqués sur les sondages

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    Le président français, Emmanuel Macron s’est encore exprimé, lundi soir, sur les relations algéro-françaises. En face de la journaliste de France-inter, le président français est apparu, plutôt tendu.

    A la question sur s’il maintenait ses récentes déclarations sur l’Algérie, ce dernier a choisi une réponse qui se voulait réconciliante envers l’Algérie tout en gardant les yeux braqués sur les sondages. Il est clair que sa réélection est plus importante, pour lui, que de solliciter la bonne grâce d’Alger

    Pour lui, demander pardon aux Algériens signifierait prendre le risque de perdre des points devant les candidats de l’extrême droite.

    Il aura le temps, une fois élu, de changer le fusil d’épaule et de bricoler un autre son discours, comme il a toujours fait.

    Le mot que le président candidat a trouvé est « l’apaisement ». Après les tensions suscitées par les propos insultants qu’il a tenu le 3 octobre dernier, Emmanuel Macron a prôné un «apaisement» sur le sujet mémoriel entre la France et l’Algérie, appelant à «cheminer ensemble ».

    « Mon souhait, c’est qu’il y ait un apaisement parce que je pense que c’est mieux de se parler, d’avancer. Il y a sans doute des désaccords mais la vie, c’est fait pour parler des désaccords et aussi les partager. Je pense que simplement nous avons trop de nos compatriotes, dont l’histoire est mêlée à l’Algérie pour faire comme si de rien n’était. Donc il y aura immanquablement d’autres tensions, mais je pense que mon devoir, c’est d’essayer de faire cheminer ce travail», a-t-il déclaré.

    Les déclarations du président français Emmanuel Macron sur l’Algérie sur fond de campagne électorale en France provoquent une grave crise dans les relations entre les deux pays.

    Le 29 septembre, le ministère algérien des Affaires étrangères a annoncé avoir convoqué l’ambassadeur de France à Alger après la décision de Paris de réduire de moitié le nombre de visas octroyés aux ressortissants algériens. Paris a alors justifié cette mesure appliquée également au Maroc et à la Tunisie par le fait que ces trois pays rechignent à délivrer les laissez-passer consulaires nécessaires pour l’expulsion d’immigrés clandestins.

    Jugeant les propos du chef d’Etat français, Emmanuel Macron, insultant pour les martyrs algériens, Alger a décidé de rappeler son ambassadeur à Paris pour consultations.

    La Présidence algérienne a dénoncé, dans le texte faisant part de sa décision, «une atteinte intolérable » à la mémoire des martyrs.

    Le lendemain l’espace aérien algérien était interdit aux avions militaires français qui bénéficient de ce privilège depuis 2013.

    Selon des informations non confirmées, des mesures encore plus dures vont être prises par les autorités algériennes touchant les intérêts économiques de la France en Algérie. Parmi elles, des gels de contrats avec des entreprises françaises et l’annulation de plusieurs contrats en cours d’exécution ou à venir.

    Faut-il rappeler que l’Algérie reste parmi les rares marchés encore florissant pour le commerce français. L’Algérie a, plus d’une fois, aidé des entreprises françaises à éviter, purement et simplement, le dépôt de bilan.

    Abir. N.

    La Nation, 06/10/2021

  • L’or noir prend des couleurs

    L’or noir prend des couleurs

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    Un sommet éclair de l’OPEP+ mais rapidement un marché galvanisé et un record dans les cours du brut. Ce mardi, les cours du pétrole atteignaient de nouveaux plus hauts en plusieurs années, au lendemain d’un sommet du cartel et de ses alliés. Pourtant, une seule décision a été prise, celle de reconduire pour les producteurs la stratégie d’ouverture lente du robinet d’or noir.

    Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre était en hausse de 2,03% par rapport à la clôture de la veille, à 82,91 dollars à Londres. C’est une première depuis octobre 2018.

    L’alliance composée des treize membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de dix alliés a en effet confirmé l’ajustement à la hausse de la production globale mensuelle de 400 000 barils par jour pour novembre”.

    “La confirmation d’un plafond de l’offre par l’OPEP+ encourage la frénésie des achats”, estime Louise Dickson, analyste de Rystad.

    Il faut dire que le quota décidé répond à un accord préalable de la part du cartel en août dernier. Cela confirme une unité et une solidarité chez les producteurs, notamment la Russie et l’Arabie saoudite. Pour les experts, cela prouve aussi une convergence dans l’analyse du marché et les projections d’avenir sur la croissance économique mondiale.

    Si cette décision est la suite logique de la politique de l’alliance décidée en juillet, elle n’en a pas moins pris le marché par surprise puisqu’elle “a été adoptée en dépit des appels en faveur d’une hausse plus importante de la production dans un contexte de pénurie énergétique mondiale croissante”, faisait remarquer Lukman Otunuga de FXTM.

    “Bien que le bond des prix du pétrole soit une bonne nouvelle pour l’OPEP+, la politique du cartel menace d’accroître les tensions entre les principaux consommateurs d’énergie, en particulier ceux qui sont confrontés à une forte inflation”, souligne-t-il.

    Mais ce risque a été mis de côté, en tout cas pour l’instant. Pour d’autres experts, les grands pays consommateurs vont certainement s’unir et faire pression sur le cartel et ses alliés afin de revenir à un meilleur seuil de production et à rouvrir davantage les robinets. La fin imminente de la crise sanitaire et de la pandémie, qui ont plombé l’économie des pays industrialisés, va peser lourdement sur le marché et l’investissement dans le secteur.

    Le retour de la relance économique en Chine et en Inde va peser sur la situation du marché, bien que le cas iranien n’est pas encore définitivement tranché. Toutefois, avec l’hiver précoce et ses grands besoins, les cours garderont des seuils importants.

    La télévision publique saoudienne El-Ekhbariya se félicitait hier du “leadership saoudien au sein de l’OPEP” qui a permis de “surmonter remarquablement l’effondrement des prix en 2020 en raison de la pandémie et de la faible demande de pétrole”.

    S’agissant de l’Algérie, le niveau de production du brut augmentera de 942 000 barils/jour en octobre à 952 000 barils/jour en novembre prochain. Une hausse tranchée dans le cadre des ajustements volontaires de la production de l’OPEP+ lors de ce sommet.

    Pour rappel, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a participé lundi, par visioconférence, aux travaux de la 33e réunion du comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) et à la 21e réunion ministérielle OPEP-Non OPEP.

    Les membres du JMMC ont examiné la situation du marché pétrolier international et ses perspectives d’évolution à court terme, ainsi que l’évaluation du niveau de respect des engagements relatifs aux ajustements de la production des pays de la Déclaration de coopération pour le mois d’août 2021. Le JMMC a ainsi relevé avec “satisfaction” que le taux de conformité global avait atteint 119%.

    Il a été également décidé que la prochaine réunion ministérielle de l’OPEP et des pays non membres de l’OPEP se tiendra le 4 novembre 2021.

    Mohamed K.

    Le Jeune Indépendant, 06/10/2021


  • Arabie Saoudite : Instigateur de la normalisation israélo-arabe

    Arabie Saoudite : Instigateur de la normalisation israélo-arabe

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    A l’occasion de la commémoration du premier anniversaire de la prosternation collective monarchique arabe en direction d’Israël, une pantalonnade rarement égalée dans les annales diplomatiques internationales, qui s’apparente à une désertion; une humiliation indélébile…

    Un an après la prosternation collective monarchique arabe face à Israël, trois des principaux protagonistes de cette mascarade à connotation électoraliste ont disparu de la scène publique : Donald Trump, premier Président des États-Unis à subir deux procédures de destitution ; Sheldon Adelson, le magnat juif américain des casinos, généreux faiseurs des rois tant aux ÉtatsUnis qu’en Israël, mort à 87 ans, des suites d’un cancer, une semaine avant l’accession au pouvoir de Joe Biden ; enfin Benyamin Netanyahu, Premier ministre israélien. Tel un canard boiteux, ce 3e larron, Benyamin Netanyahu, plombé par l’accusation de corruption, peine à échapper à la justice des hommes, n’est pas parvenu à dégager une majorité de gouvernement viable pour sa survie politique, en dépit de 4 consultations électorales.

    L’Arabie saoudite, le parrain de la normalisation arabe avec Israël, se trouve, paradoxalement, sous pression des États-Unis, plus précisément du président Joe Biden, qui a annulé, dès son entrée en fonction, une transaction militaire de 36 milliards de dollars aux pétromonarchies du Golfe et retirer le mouvement yéménite antisaoudien houthiste de la liste des organisations terroristes. Cette double décision a constitué un désaveu en creux de l’agression pétro-monarchique contre le Yémen et une riposte subliminale au soutien inconsidéré au rival du Président démocrate le populiste Donald Trump, en même temps qu’à l’équarrissage du journal saoudien Jamal Khashoggi, chroniqueur du Washington Post.

    L’imposture saoudienne

    Le royaume saoudien, le plus intransigeant ennemi d’Israël sur le plan théorique, aura opéré le plus grand détournement du combat arabe, soutenant l’Irak contre l’Iran dans la plus longue guerre conventionnelle de l’histoire contemporaine (1979-1988), le détournant du coup du champ de bataille principal, la Palestine, déversant des milliards de dollars, et, surtout, déroutant la jeunesse arabe et musulmane vers l’Afghanistan, à des milliers de kilomètres du champ de bataille palestinien, contre un ennemi athée certes mais allié des Arabes, l’Union soviétique, le principal fournisseur d’armes de pas moins de sept pays arabes (Syrie, Irak, Algérie, Libye, Soudan, Yémen et OLP), un utile contrepoids en somme à l’hégémonie américaine. L’attentat du 11 septembre 2001 contre les symboles de l’hyper puissance américaine a démasqué les complicités saoudiennes dans la montée en puissance de l’intégrisme anti occidental.

    Bien que 15 des 19 kamikazes ayant participé au raid du 11 septembre soient de nationalité saoudienne, l’administration Bush, plutôt que de frapper le royaume wahhabite, le foyer et le terreau du fondamentalisme, va répliquer en Afghanistan et en Irak, les deux points de percussion de la coopération saoudo-américaine dans la sphère arabo-musulmane à l’époque de la guerre froide soviéto-américaine, gommant ainsi au passage toute trace de leurs forfaits antérieurs, se faisant à bon compte une nouvelle virginité politique sous la bannière de la lutte pour la promotion de la démocratie dans le monde musulman.

    Principal bénéficiaire des coups de boutoir d’Israël contre les pays du champ de bataille (Égypte, Syrie, Liban, Palestine, voire même Irak et Tunisie), pendant un demi-siècle, l’Arabie saoudite, illustration caricaturale de l’impéritie arabe, a fait office de – parrain absolu – de la normalisation des relations entre Israël et les pays arabes, particulièrement les monarchies (Bahreïn, Émirats arabes unis et Maroc), soutient le journal libanais Al Akhbar, dans son édition en date du 21 décembre 2020, en se référant à un diplomate marocain. Y compris dans le cas du Maroc, dont la relation avec le judaïsme marocain est historique et sa relation clandestine avec l’État hébreu de notoriété publique, ajoute le quotidien libanais qui publie en marge de cette affirmation un rapport du chef des services de renseignements saoudiens, le général Khaled Al Mouhaydine, portant sur l’évaluation saoudienne des avantages d’une normalisation des pétromonarchies avec Israël.

    Imposture marocaine

    Pour la réalisation de son objectif, le prince héritier saoudien Mohamad Ben Salmane n’a pas hésité à inciter les ÉtatsUnis à procéder à l’assassinat de Sayyed Hassan Nasrallah, proposant de couvrir les frais inhérents à la guerre qui découlerait de la liquidation du chef du Hezbollah libanais. Les Américains ont souscrit à la requête saoudienne, en demandant à Israël de s’acquitter de cette mission. Le rapport du chef des services de renseignements saoudiens est daté du 31 octobre 2018, soit près de deux ans avant la normalisation collégiale des pays arabes avec Israël, en soutien à la campagne pour la réélection du président Donald Trump, mais surtout dans le mois où s’est produit l’équarrissage du journaliste saoudien Jamal Khashoggi au consulat saoudien à Istanbul. Au lendemain de la divulgation de ce rapport, Al Akhbar faisait l’objet d’une méga attaque cybernétique, à titre de représailles contre quiconque révèle la face hideuse de leur comportement belliciste.

    L’Arabie saoudite et Les Émirats arabes unis sont coutumiers de ce type d’action, comme en témoigne la plainte déposée par une journaliste libanaise de la chaîne du Qatar Al Jazeera, Ghada Oueiss, contre ces deux pétro monarchies du Golfe pour harcèlement et piratage. Spécialistes du jeu de billard à trois bandes, les dignitaires wahhabites ont ainsi paru voulu désamorcer, par anticipation en quelque sorte, l’opprobre international suscité par ce crime odieux, en offrant, en pâture et en compensation, le bradage de la Palestine, la question centrale du contentieux séculaire entre le Monde arabe et l’Occident. Comme à l’accoutumé, le rôle central de l’Arabie saoudite a été assuré depuis les coulisses, une tradition chez les wahhabites qui pratiquent la riposte oblique à la confrontation directe, de crainte de susciter la colère d’une population rigoriste façonnée par plus d’un siècle de propagande dogmatique et que soit démasquée la légendaire duplicité de la monarchie saoudienne.

    A dire vrai, l’imposture saoudienne est concomitante de la fondation du royaume. Son désistement de la Palestine a été acté auprès des anglais en contrepartie de leur accession au trône en substitution aux Hachémites, les descendants de la famille du prophète, expulsé vers la Jordanie et l’Irak. Esclave des Anglais au XXe siècle, la dynastie wahhabite a bradé la Palestine pour l’acquisition d’un trône ; Sous dépendance américaine au XXI e siècle, pour la survie de son trône, et en dépit de ses protestations formelles, elle a souscrit, par sa connivence tacite, à la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, terme ultime de la phagocytose de la Palestine.

    Toute honte bue, elle ira jusqu’à adouber l’artisan du – Muslim Ban -, Donald Trump, le Président le plus xénophobe de l’histoire américaine, abondant le complexe militaro industriel américain d’un budget de 380 milliards de dollars afin de s’épargner les foudres de la justice américaine pour son implication dans le raid terroriste du 11 septembre 2001 en vertu de la loi Jasta.

    Turpitudes saoudiennes

    L’histoire est ancienne. Elle est contemporaine des turpitudes saoudiennes et du rôle malfaisant de la dynastie wahhabite dans la dislocation du Monde arabe par son alliance contre nature avec les ÉtatsUnis, le principal protecteur d’Israël, considéré comme l’ennemi officiel du Monde arabe. A l’époque contemporaine, le roi Salmane, du temps où il était gouverneur de Ryad et chargé de régler les contentieux au sein de la dynastie wahhabite, entretenait des relations avec Israël depuis la décennie 80, soit depuis près d’un demi-siècle et l’État hébreu a toujours pris soin d’épargner le royaume saoudien, protectorat américain s’il en fut, de ses coups de boutoir répétitifs contre les pays du champ de bataille (Égypte, Syrie, Liban Irak, Soudan, voire même Tunisie). Salmane n’agissait pas tant que sa qualité de représentant du clan Saoud, mais agissait pour son propre compte, afin de convaincre les Américains de renforcer sa position au sein de la famille royale, dans le cadre de la lutte d’influence permanente entre le diverses factions wahhabites.

    En contrepartie, Salmane s’était engagé que son groupe de presse As Charq Al Awsat s’emploie à favoriser une normalisation culturelle, intellectuelle et pédagogique entre l’Arabie saoudite et Israël. Un secret de polichinelle. Une tartufferie digne du comique des boulevards. Sous la houlette de l’Arabie saoudite, les pays arabes ont pratiqué une normalisation rampante avec Israël concomitante de l’annexion rampante de la Palestine ; une normalisation rampante du côté arabe, proportionnelle à la montée en puissance du mouvement du boycottage d’Israël sur le plan mondial.

    L’Iran a servi de prétexte à la normalisation de facto entre Israël et les pétromonarchies du Golfe en ce que la connivence, d’abord souterraine, est désormais publique. Le royaume s’est engagé à financer tous les projets d’accompagnement du processus de normalisation avec Israël, soit par des investissements directs dans les pays concernés en tandem avec les Émirats arabes unis, soit par joint-venture avec des firmes spécialisées israéliennes ou américaines détenues par des capitaux juifs américains, notamment dans le domaine de la technologie et de l’informatique.

    L’objectif sous-jacent de la cavalcade monarchique vers Israël est la consolidation du protectorat américain des trônes décriés et des dynasties déconsidérés de tant d’abus et d’excès. Il n’est pas indifférent de noter à ce propos la décision de Ryad et d’Abou Dhabi de faire caisse communeun an avant le début de la normalisation collective avec l’État hébreu. Comme pour dédouaner le royaume, le chef des services de renseignements saoudiens commence par énumérer les principaux contacts et visites entrepris par les autres pétromonarchies depuis la décennie 90 durant cette phase de normalisation feutrée, apportant ainsi une confirmation directe des informations contenues dans ce texte.

    Le responsable sécuritaire saoudien ignore visiblement le vieil adage latin selon lequel nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes…Nemo auditur propriam suam turpitudinem allegans; Une maxime juridique qui peut se traduire par : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude, le terme turpitude signifiant négligence, faute, comportement illégal ou fraude. Passons, tout le monde n’a pas obligation de maîtriser un code moral rigoureux et la liste est publiée en fin de texte pour la commodité de la lecture de cet article et les besoins de la démonstration. Le royaume saoudien a même attribué à une société israélienne la responsabilité de la sécurité du pèlerinage à La Mecque et de l’aéroport de Dubaï, le lieu même du meurtre du dirigeant militaire du Hamas Al Madbouh.

    Le Midi libre, 06/10/2021

  • Covid: AstraZeneca demande à la FDA d’autoriser le traitement anticorps

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    LONDRES (AP) – AstraZeneca, le fabricant anglo-suédois de médicaments qui a développé l’un des premiers vaccins contre le COVID-19, a demandé à la Food and Drug Administration américaine d’autoriser l’utilisation d’urgence d’un traitement par anticorps pour prévenir la maladie.

    La société a déclaré mardi que le traitement, connu sous le nom d’AZD7442, serait la première combinaison d’anticorps à action prolongée à recevoir une autorisation d’utilisation d’urgence pour la prévention du COVID-19. Selon AstraZeneca, le traitement peut aider à protéger les personnes dont le système immunitaire ne répond pas de manière adéquate à la vaccination.

    Les essais de phase tardive chez l’homme ont montré que l’AZD7442 réduisait de 77% le risque de développer un COVID-19 symptomatique. Plus des trois quarts des participants avaient un système immunitaire affaibli et d’autres conditions qui les rendaient plus vulnérables à une maladie grave.

    « Les populations vulnérables, telles que les personnes immunodéprimées, ne sont souvent pas en mesure de mettre en place une réponse protectrice après la vaccination et continuent de courir le risque de développer le COVID-19 », a déclaré Mene Pangalos, vice-président exécutif d’AstraZeneca pour la recherche pharmaceutique, dans un communiqué. « Avec ce premier dépôt réglementaire mondial, nous nous rapprochons de l’offre d’une option supplémentaire pour aider à se protéger contre le COVID-19 parallèlement aux vaccins. »

    La demande américaine de traitements par anticorps a grimpé en flèche au cours de l’été, en particulier dans des États comme la Floride, la Louisiane et le Texas, où les hospitalisations de patients non vaccinés menaçaient de submerger le système de santé.

    Les médicaments sont des versions fabriquées en laboratoire d’anticorps bloquant les virus qui aident à combattre les infections. Les traitements aident le patient en lui fournissant des doses concentrées d’un ou deux anticorps.

    Le principal traitement par anticorps utilisé aux États-Unis est le cocktail à double anticorps de Regeneron. La FDA a également autorisé le produit de Regeneron comme protection pour les personnes à haut risque contre le COVID-19 sévère.