Catégorie : Monde

  • Andalousie : Crise à cause des tomates sahraouies

    Maroc, Sahara Occidental, Espagne, Andalousie, #Maroc, #Sahara_Occidental, #Tomates,

    La fraude des tomates sahraouies vendues comme des tomates marocaines, qui fait sombrer les producteurs andalous, atteint Bruxelles
    -Les producteurs de tomates espagnols perdent 25 millions d’euros en raison de la « concurrence déloyale » du Maroc
    -Double invasion du Maroc : 150 tonnes de fruits déversés à Almeria pour protester contre les prix bas
    -Barcode 611 : Les agriculteurs sont invités à éviter d’acheter des produits marocains dans les supermarchés

    Des importations frauduleuses de tomates originaires du Sahara Occidental, que le Maroc ré-étiquette et vend en Europe comme produit local, ont atteint le Parlement européen. Les exportations détruisent l’agriculture andalouse et le producteur national et Bruxelles devra prendre position sur la question.

    L’eurodéputé Cs et porte-parole du commerce international au Parlement européen, Jordi Cañas, a demandé qu’une mission de la commission du commerce international du Parlement européen se rende au Maroc pour enquêter sur cette fraude.

    Un rapport de l’ONG Mundubat souligne qu’entre 7 et 14% des tomates que le Maroc exporte vers l’Europe proviennent des champs de Dakhla, situés au Sahara occidental, qui est illégalement occupé par le Maroc. De là, elles sont transportées à Agadir, déjà sur le sol marocain, et mélangées à des tomates de la région du Souss. Enfin, ils sont emballés et étiquetés comme un produit du royaume alaouite.

    Pas plus tard que ce mercredi, le Tribunal de l’Union européenne (TUE) a annulé les accords de pêche et agricoles entre l’UE et le Maroc pour avoir inclus des produits du Sahara occidental dans leur application, bien qu’il maintienne l’application de ces accords commerciaux « pour une certaine période » afin de « préserver l’action extérieure de l’Union et la sécurité juridique de ses engagements internationaux ».

    « Manque de respect » pour le Parlement européen

    Jordi Cañas, qui espère que les autres forces politiques se joindront à cette initiative, a reproché au commissaire à l’agriculture, Janusz Wojciechowski, de prendre le parti du Maroc et de ne pas décider d’enquêter sur les plaintes qu’il lui a transmises, selon une note du parti.

    L’eurodéputé a écrit au commissaire en juin pour l’avertir de cette possible fraude, qui a été dénoncée par le secteur agricole et commercial européen, les ONG et la société civile.

    Dans sa réponse, Wojciechowski nie ces allégations et défend les autorités marocaines, « qui sont néanmoins complices de la situation dénoncée par leur participation dans des sociétés impliquées dans la production et l’exploitation irrégulières de tomates au Sahara occidental », a dénoncé Jordi Cañas.

    L’eurodéputé libéral a critiqué l’attitude du commissaire qui fuit ses responsabilités et n’enquête pas sur les faits, alors qu’il s’agit d’une pratique qui viole les règles européennes et l’accord d’association entre l’UE et le Maroc.

    « La réponse reçue montre un manque d’engagement politique pour aborder et enquêter sur les problèmes signalés par cette institution, ainsi qu’un manque de respect et de déférence envers les représentants des citoyens qui composent cette Assemblée et interrogent la Commission », a critiqué Jordi Cañas, qui a soumis à nouveau les questions qu’il a déjà enregistrées, mais en exigeant que la réponse soit adéquate et argumentée.

    Avec environ 4 millions de tonnes par an, l’Espagne est l’un des principaux producteurs de tomates de l’Union européenne, mais elle a besoin des exportations pour la survie du secteur et l’augmentation des ventes marocaines sur les marchés de l’UE a entraîné une chute des prix et des ventes, qui sont passées de plus d’un million de tonnes à 711 000 l’année dernière.

    OK Diario, 29/09/2021

  • Algérie: L’Espagne tente d’éviter une crise énergétique dans un mois

    Algérie: L’Espagne tente d’éviter une crise énergétique dans un mois

    Espagne, Algérie, gaz, Maroc, Gazoduc, #Algérie, #Maroc, #Gaz,

    L’Espagne cherche  » in extremis  » en Algérie pour éviter un effondrement énergétique dans un mois
    Le voyage d’urgence du ministre des affaires étrangères, accompagné de Naturgy et d’Enagás, vise à renouveler les accords de fourniture de gaz qui expirent le 31 octobre. La crise entre Rabat et Alger menace le pacte.

    José Manuel Albares se rend ce jeudi en Algérie par mesure d’urgence. Accompagné de Naturgy et d’Enagás, le ministre des affaires étrangères cherche à renouveler le gazoduc du Maghreb qui passe par Tarifa et qui fournit environ 26 % du gaz consommé en Espagne. Le problème est que l’accord actuel expire le 31 octobre et que le pacte est loin d’être rempli compte tenu de la grave crise diplomatique entre le Maroc et son voisin régional. Et l’échec de l’extension de ce pipeline pourrait conduire à un effondrement énergétique dans notre pays.

    Le chef de la diplomatie espagnole a déjà rencontré son homologue algérien, Ramtane Lamamra, la semaine dernière en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Cette deuxième réunion en quelques jours seulement est donc un signe clair de l’attention – et de l’inquiétude – qui existe à Madrid sur cette question.

    Le problème de l’approvisionnement en gaz algérien rejoint le front judiciaire de l’ »affaire Ghali », qui a éclaté en avril à la suite du geste de Madrid envers Alger pour qu’il admette incognito le chef du Front Polisario dans un hôpital de La Rioja en raison du risque de décès dû au coronavirus.

    Des sources diplomatiques estiment donc que le moment est venu pour l’Algérie de rembourser cette faveur à l’Espagne en augmentant les mètres cubes d’eau pompés dans le désert du Sahara ou en faisant une exception à la rupture des ponts avec le Maroc, qu’Alger a ordonnée ces derniers jours. Le dernier rebondissement a été la fermeture de l’espace aérien algérien à tous les avions civils et militaires marocains.

    L’Algérie a du gaz « à revendre ».

    Vingt-six pour cent de l’électricité produite en Espagne en septembre provenait de centrales à gaz à cycle combiné. Sans oublier qu’à l’approche de l’hiver, 29 % des chaudières espagnoles fonctionnent au gaz naturel. Ce scénario souligne l’urgence du voyage diplomatique pour répondre aux besoins énergétiques de l’Espagne à partir du 31 octobre.

    La délégation qui se rend en Algérie est confiante que les besoins des trois parties permettront de forger l’accord. L’Algérie a « beaucoup » de gaz, selon ceux qui connaissent ce scénario, et disposer d’un autre moyen de le pomper est idéal pour eux. Le Maroc perçoit une redevance pour le passage de l’infrastructure sur son territoire sous forme de fournitures de gaz. Et l’Espagne trouve ainsi le moyen de s’approvisionner en une matière première actuellement hors de contrôle sur le marché.

    Le problème est que depuis le mois d’août, l’hostilité entre le Maroc et l’Algérie s’est intensifiée en raison du différend sur la souveraineté du Sahara occidental. Ce conflit a atteint son paroxysme le 24 août, lorsque l’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc en raison d’une série d’ »actions hostiles » dont elle a accusé son voisin.

    Une décision qui a torpillé le renouvellement de ce pacte, malgré les pourparlers menés depuis avant le conflit, et qui a conduit à ce voyage d’urgence du gouvernement espagnol pour débloquer la situation.

    Que se passe-t-il s’il n’y a pas d’accord ?

    L’Espagne importe environ 51% du gaz qu’elle consomme par deux gazoducs en provenance d’Algérie. En plus du Maghreb, il existe un oléoduc maritime qui relie directement l’Algérie à l’Espagne, via la côte d’Almeria, fournissant 25% de cette matière première aux consommateurs espagnols. Cette infrastructure est le Medgaz, exploité par Naturgy et la société algérienne Sonatrach jusqu’en 2041.

    Les 49 % restants sont acheminés par des navires et des voies alternatives. Le problème est qu’en l’absence d’accord, le marché actuel des gaziers est tellement tendu que l’Espagne rencontrerait de grandes difficultés d’approvisionnement.

    Les marchés européens du gaz sont pris en étau depuis des mois entre les faibles niveaux actuels de stockage, la forte demande de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance d’Asie et la réduction de l’approvisionnement par gazoduc en provenance de Russie et de Norvège. Les prix quotidiens atteignent des sommets et les prix à terme pour cet hiver ont augmenté de 200 % pour dépasser 70 €/MWh.

    « Sonatrach a déclaré qu’elle pourrait fournir l’Espagne en cas de non-renouvellement et notre calcul confirme la déclaration de Sonatrach », expliquent les analystes de S&P Platts Analytics dans un récent rapport. « Toutefois, cette stratégie comporte des risques, comme le souligne notre analyse approfondie, notamment des pannes fréquentes dans les principales installations d’exportation de GNL », ajoutent-ils.

    Entre 2016 et 2020, l’Algérie a utilisé cette route pour transporter 34,8 kilomètres cubes de gaz naturel (Bcm), soit 52 % de ses exportations totales vers l’Espagne. « Nous pensons qu’un accord pour maintenir les flux à travers la partie marocaine du pipeline GME reste l’issue la plus probable des tensions en cours », soulignent les analystes de S&P.

    Le scénario est d’une extrême urgence. Des sources commerciales indiquent à Vozpópuli que la crise énergétique est devenue la principale préoccupation des entreprises et du gouvernement dans le cadre de la reprise post-pandémie. Et ce voyage diplomatique a tous les yeux rivés sur l’économie espagnole en raison des conséquences d’un éventuel échec.

    Voz Populi, 30/09/2021

  • L’Espagne tente d’éviter une crise énergétique dans un mois

    L’Espagne tente d’éviter une crise énergétique dans un mois

    Espagne, Algérie, gaz, Maroc, Gazoduc, #Algérie, #Maroc, #Gaz,

    L’Espagne cherche  » in extremis  » en Algérie pour éviter un effondrement énergétique dans un mois
    Le voyage d’urgence du ministre des affaires étrangères, accompagné de Naturgy et d’Enagás, vise à renouveler les accords de fourniture de gaz qui expirent le 31 octobre. La crise entre Rabat et Alger menace le pacte.

    José Manuel Albares se rend ce jeudi en Algérie par mesure d’urgence. Accompagné de Naturgy et d’Enagás, le ministre des affaires étrangères cherche à renouveler le gazoduc du Maghreb qui passe par Tarifa et qui fournit environ 26 % du gaz consommé en Espagne. Le problème est que l’accord actuel expire le 31 octobre et que le pacte est loin d’être rempli compte tenu de la grave crise diplomatique entre le Maroc et son voisin régional. Et l’échec de l’extension de ce pipeline pourrait conduire à un effondrement énergétique dans notre pays.

    Le chef de la diplomatie espagnole a déjà rencontré son homologue algérien, Ramtane Lamamra, la semaine dernière en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Cette deuxième réunion en quelques jours seulement est donc un signe clair de l’attention – et de l’inquiétude – qui existe à Madrid sur cette question.

    Le problème de l’approvisionnement en gaz algérien rejoint le front judiciaire de l’ »affaire Ghali », qui a éclaté en avril à la suite du geste de Madrid envers Alger pour qu’il admette incognito le chef du Front Polisario dans un hôpital de La Rioja en raison du risque de décès dû au coronavirus.

    Des sources diplomatiques estiment donc que le moment est venu pour l’Algérie de rembourser cette faveur à l’Espagne en augmentant les mètres cubes d’eau pompés dans le désert du Sahara ou en faisant une exception à la rupture des ponts avec le Maroc, qu’Alger a ordonnée ces derniers jours. Le dernier rebondissement a été la fermeture de l’espace aérien algérien à tous les avions civils et militaires marocains.

    L’Algérie a du gaz « à revendre ».

    Vingt-six pour cent de l’électricité produite en Espagne en septembre provenait de centrales à gaz à cycle combiné. Sans oublier qu’à l’approche de l’hiver, 29 % des chaudières espagnoles fonctionnent au gaz naturel. Ce scénario souligne l’urgence du voyage diplomatique pour répondre aux besoins énergétiques de l’Espagne à partir du 31 octobre.

    La délégation qui se rend en Algérie est confiante que les besoins des trois parties permettront de forger l’accord. L’Algérie a « beaucoup » de gaz, selon ceux qui connaissent ce scénario, et disposer d’un autre moyen de le pomper est idéal pour eux. Le Maroc perçoit une redevance pour le passage de l’infrastructure sur son territoire sous forme de fournitures de gaz. Et l’Espagne trouve ainsi le moyen de s’approvisionner en une matière première actuellement hors de contrôle sur le marché.

    Le problème est que depuis le mois d’août, l’hostilité entre le Maroc et l’Algérie s’est intensifiée en raison du différend sur la souveraineté du Sahara occidental. Ce conflit a atteint son paroxysme le 24 août, lorsque l’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc en raison d’une série d’ »actions hostiles » dont elle a accusé son voisin.

    Une décision qui a torpillé le renouvellement de ce pacte, malgré les pourparlers menés depuis avant le conflit, et qui a conduit à ce voyage d’urgence du gouvernement espagnol pour débloquer la situation.

    Que se passe-t-il s’il n’y a pas d’accord ?

    L’Espagne importe environ 51% du gaz qu’elle consomme par deux gazoducs en provenance d’Algérie. En plus du Maghreb, il existe un oléoduc maritime qui relie directement l’Algérie à l’Espagne, via la côte d’Almeria, fournissant 25% de cette matière première aux consommateurs espagnols. Cette infrastructure est le Medgaz, exploité par Naturgy et la société algérienne Sonatrach jusqu’en 2041.

    Les 49 % restants sont acheminés par des navires et des voies alternatives. Le problème est qu’en l’absence d’accord, le marché actuel des gaziers est tellement tendu que l’Espagne rencontrerait de grandes difficultés d’approvisionnement.

    Les marchés européens du gaz sont pris en étau depuis des mois entre les faibles niveaux actuels de stockage, la forte demande de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance d’Asie et la réduction de l’approvisionnement par gazoduc en provenance de Russie et de Norvège. Les prix quotidiens atteignent des sommets et les prix à terme pour cet hiver ont augmenté de 200 % pour dépasser 70 €/MWh.

    « Sonatrach a déclaré qu’elle pourrait fournir l’Espagne en cas de non-renouvellement et notre calcul confirme la déclaration de Sonatrach », expliquent les analystes de S&P Platts Analytics dans un récent rapport. « Toutefois, cette stratégie comporte des risques, comme le souligne notre analyse approfondie, notamment des pannes fréquentes dans les principales installations d’exportation de GNL », ajoutent-ils.

    Entre 2016 et 2020, l’Algérie a utilisé cette route pour transporter 34,8 kilomètres cubes de gaz naturel (Bcm), soit 52 % de ses exportations totales vers l’Espagne. « Nous pensons qu’un accord pour maintenir les flux à travers la partie marocaine du pipeline GME reste l’issue la plus probable des tensions en cours », soulignent les analystes de S&P.

    Le scénario est d’une extrême urgence. Des sources commerciales indiquent à Vozpópuli que la crise énergétique est devenue la principale préoccupation des entreprises et du gouvernement dans le cadre de la reprise post-pandémie. Et ce voyage diplomatique a tous les yeux rivés sur l’économie espagnole en raison des conséquences d’un éventuel échec.

    Voz Populi, 30/09/2021

  • Sarkozy condamné à de la prison pour financement illégal de campagne

    Sarkozy condamné à de la prison pour financement illégal de campagne

    Nicolas Sarkozy, financement illégal, campagne électorale, Affaire Bygmalion, #Sarkozy,

    L’ancien président français Nicolas Sarkozy a été condamné à une deuxième peine de prison après avoir été reconnu coupable de financement illégal de campagne pour les vastes rassemblements politiques de style showman de sa campagne de réélection ratée de 2012.

    L’homme de 66 ans, qui reste une figure influente de la droite française, a écopé d’une peine d’un an qui, selon le juge, pourrait être purgée en résidence surveillée en portant un bracelet électronique à la cheville.

    Sarkozy se trouve aujourd’hui dans la situation extraordinaire et inédite d’avoir deux peines privatives de liberté. Dans le même temps, il a maintenu son image publique, publiant un livre sur la culture ce mois-ci et étant régulièrement interviewé à la télévision pour ses opinions sur la course présidentielle d’avril, avec des candidats de droite en lice pour son soutien.

    En mars, Sarkozy est devenu le premier président français d’après-guerre à être condamné à une peine de prison après avoir été condamné à trois ans de prison, dont deux ans avec sursis, pour corruption et trafic d’influence dans le cadre de tentatives d’obtenir les faveurs d’un juge.

    Sarkozy a fait appel de ce verdict et, selon les directives françaises, n’avait pas encore commencé à purger sa peine. Si le verdict et la peine sont confirmés en appel, il est possible de porter un bracelet électronique à la cheville pendant sa peine.

    Sarkozy fera également appel du verdict de jeudi sur le financement illégal de campagne, a déclaré son avocat. Il avait nié avoir commis des actes répréhensibles dans les deux affaires.

    Le dernier procès a été qualifié d’affaire « Bygmalion » pour le nom de la société événementielle qui a organisé les concerts élaborés et habilement filmés de Sarkozy devant des milliers de fans brandissant des drapeaux alors qu’il se battait pour sa réélection et a perdu contre François du parti socialiste. Hollande.

    Devant le tribunal, le procureur de la République a souligné l’attitude « s’en foutre » de Sarkozy en exigeant un rassemblement par jour sous la forme de vastes « spectacles à l’américaine » et en permettant que les coûts dépassent largement la limite légale pour une campagne électorale présidentielle.

    L’accusation a déclaré que les comptables avaient averti Sarkozy qu’il était sur le point de dépasser le plafond officiel des dépenses de 22,5 millions d’euros, mais qu’il avait insisté pour organiser davantage d’événements pour repousser Hollande, qui gagnait du terrain en tant que « Monsieur Normal » cherchant à sévir contre le monde de la finance.

    Au final, les dépenses de campagne de Sarkozy se sont élevées à au moins 42,8 millions d’euros, soit près du double de la limite légale.

    En rendant son verdict jeudi, le juge a déclaré que Sarkozy avait décidé d’organiser les rassemblements après avoir été averti par écrit du risque de dépassement des limites légales des dépenses. Elle a ajouté : « Ce n’était pas sa première campagne, c’était un candidat expérimenté. »

    Sarkozy, qui n’était pas présent au tribunal pour le verdict et n’a assisté qu’à une seule journée du procès, a argué qu’il avait été trop occupé à diriger le pays pour prêter attention à un « détail comptable ». Il a déclaré que les allégations selon lesquelles il était imprudent avec l’argent public étaient « un conte de fées ».

    Considéré comme l’un des meilleurs orateurs de la droite française, il avait prononcé des discours tonitruants dans des décors astucieux et construits à cet effet dans des salles immenses avec un large public, accompagnés d’une musique spécialement composée alors que des réalisateurs de renom filmaient les extravagances pour la télévision et diffusaient des images sur des géants. écrans autour de la pièce.

    Une série d’autres membres du parti ou organisateurs d’événements ont été reconnus coupables d’autres accusations d’avoir mis en place ou bénéficié d’un faux système de facturation pour couvrir des millions d’euros de dépenses excédentaires.

    Bien que Sarkozy soit le premier ancien dirigeant français moderne à recevoir une peine de prison, il n’est pas le premier à être reconnu coupable par un tribunal. En 2011, Jacques Chirac, alors âgé de 79 ans, a écopé de deux ans de prison avec sursis pour corruption commise alors qu’il était maire de Paris.

    Sarkozy fait face à d’autres enquêtes judiciaires en cours. Il a fait l’objet d’une enquête officielle dans ce qui est potentiellement le scandale de financement politique le plus explosif de la France depuis des décennies : des allégations selon lesquelles il aurait secrètement reçu 50 millions d’euros de l’ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi pour sa campagne électorale réussie de 2007. Sarkozy a nié à plusieurs reprises ces allégations, les qualifiant de « grotesques ».

    The Guardian, 30/09/202q

  • Affaire Bygmalion : Sarkozy coupable de financement illégal

    Nicolas Sarkozy, financement illégal, campagne électorale, #Sarkozy,

    L’ancien président français Nicolas Sarkozy est absent au tribunal correctionnel de Paris. Le procès du financement illégal de la campagne présidentielle de 2012 s’était tenu au printemps.

    Dans cette affaire, le parquet avait requis un an de prison, dont six mois avec sursis, a l’encontre de l’ancien chef de l’Etat.

    Le tribunal correctionnel de Paris a déclaré l’ancien chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy, coupable de financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012, dans le cadre de l’affaire Bygmalion. Le parquet avait requis a son encontre un an de prison, dont six mois avec sursis.

    Déja condamné en mars dernier a de la prison ferme – trois ans dont un ferme -, pour corruption et trafic d’influence, dans l’affaire dite «des écoutes», l’ancien président a fait appel.

    La présidente de 11e chambre correctionnelle Caroline Viguier poursuivait la lecture de son jugement, avant de prononcer les peines a l’encontre de l’ancien président et des 13 personnes qui ont comparu a ses côtés, tous également déclarés coupables de complicité de financement illégal de campagne électorale.

    Nicolas Sarkozy, absent de l’audience, «a poursuivi l’organisation de meetings», après avoir été «averti par écrit du risque de dépassement» du plafond légal, a déclaré la présidente. «Ce n’était pas sa première campagne, il avait une expérience de candidat», a-t-elle poursuivi.

    Echouroukonline, 30/09/2021

  • La CJUE annule l’accord de pêche avec le Maroc mais le laisse en vigueur

    Maroc, TJUE, Sahara Occidental, accord de pêche, #Maroc, #Sahara_Occidental,

    Tout un séisme politique que le Tribunal de l’UE a provoqué avec ses arrêts annulant l’accord agricole, d’une part, et l’accord de pêche que l’UE et le Maroc avaient signé, d’autre part. Un choc dont la cour elle-même était parfaitement consciente, ce n’est pas en vain qu’elle s’est empressée de laisser les deux pactes en vigueur « pour un certain laps de temps », admettant que s’il déclinait « avec des effets immédiats cela pourrait avoir de graves conséquences sur l’action extérieure de l’Union et remettent en cause la sécurité juridique des engagements internationaux qu’elle a pris ». Autrement dit, l’annulation du pacte qui permet à une demi-douzaine de navires galiciens de pêcher dans les eaux marocaines interviendra dans deux mois et dix jours si aucun recours n’est déposé contre cette décision, ni le délai de résolution de ce recours. la Cour de l’UE, si cela se produit.

    La juridiction luxembourgeoise a motivé, en partie, le Front Polisario, qui a introduit des recours en annulation contre des décisions du Conseil modifiant les pactes agricole et de pêche, pris à la suite de deux arrêts de la Cour de justice, qui a considéré que ni l’accord de pêche et son protocole d’application n’étaient applicables aux eaux adjacentes au territoire du Sahara occidental. Dans son arrêt, le Tribunal confirme que l’UE et le Maroc peuvent conclure un accord applicable au Sahara occidental, car à leur avis, le droit international ne l’exclut pas », mais il requiert l’acceptation des personnes concernées. Et les magistrats concluent que le consentement des sahraouis n’a pas été demandé. Et encore moins le Front Polisario, qui bénéficie d’une forte impulsion en reconnaissant une personnalité juridique que le Conseil, dans ses allégations, a nié.

    La Cour estime que les actions menées par l’UE par l’intermédiaire de son service d’action étrangère ne peuvent être considérées comme une consultation et elle n’accepte pas non plus la lettre du conseiller juridique de l’ONU du 29 janvier 2002 comme base valable pour remplacer l’exigence qu’elle soit expresse dit consentement. Elle conclut donc que « le Conseil n’a pas suffisamment tenu compte de tous les éléments pertinents relatifs à la situation au Sahara occidental et a considéré à tort qu’il bénéficiait d’une marge d’appréciation pour décider de se conformer à cette exigence ».

    Réactions trouvées

    Peu après la connaissance de la décision du Tribunal, l’UE et le Maroc ont annoncé, par la bouche du représentant de la Communauté pour la politique étrangère, José Borrell, et du ministre marocain des Affaires étrangères, Naser Burita, qu’ils prendraient « les mesures nécessaires » pour « assurer le cadre juridique qui garantit la poursuite et la stabilité de leurs relations commerciales ».

    La décision a immédiatement déclenché une chaîne de réactions mitigées. Alors que les eurodéputés de gauche et des Verts ont applaudi l’annulation des accords, le Front Polisario a parlé d’une « victoire triomphale » tout en exhortant l’UE à respecter la sentence, et le Maroc a disqualifié une sentence avec « beaucoup de politique et peu d’arguments ». « , a collecté Efe, soulignant également qu’ils ont été rédigés par pratiquement les mêmes juges qui ont formé le tribunal qui, en 2015, a annulé les accords dans un premier temps.

    En Espagne, l’association patronale de la pêche a accueilli la décision avec prudence et son secrétaire général, Javier Garat, a annoncé la convocation de la commission hispano-marocaine pour aborder les scénarios qui s’ouvrent et le ministre de la Pêche, Luis Planas, a assuré que le gouvernement Il « préservera les intérêts » de sa flotte, bien que la décision de faire appel ou non soit entre les mains de Bruxelles.

    La CGEM, la confédération marocaine des affaires, a regretté la décision du tribunal, car « elle nuit à l’environnement des affaires et décourage les investissements », a déclaré son président Chakib Alj, convaincu qu’il est que la décision pourrait nuire aux produits et producteurs du Sahara. En tout cas, il souligne que les accords – agricole et de pêche – sont toujours en vigueur, encouragés par le resserrement des rangs de l’UE et du Maroc autour des deux pactes.

    La Voz de Galicia, 30/09/2021

    Une demi-douzaine de navires galiciens utilisent sporadiquement la zone de pêche marocaine

    Le secteur de la pêche souligne que la perte d’eaux où la pêche est toujours une « mauvaise nouvelle » et le Xunta fait appel à l’UE pour protéger les intérêts de la flotte

    Si l’accord de pêche actuel entre l’UE et le Maroc finit par devenir nul, la débâcle pour la flotte galicienne ne sera en aucun cas la même que celle de 1999, lorsque plus d’un demi-millier de navires galiciens ont dû quitter la zone de pêche après une rupture entre Rabat et Bruxelles qui a particulièrement touché les régions de Barbanza et O Morrazo. Depuis, rien n’est plus pareil. Avec la majeure partie de la flotte mise au rebut et une autre partie délocalisée -certains au Maroc avec des licences privées-, même le rapprochement de 2007 n’a pas réussi à retrouver l’importance que la banque canaro-saharienne avait pour la Galice. À peine une demi-douzaine de navires travaillent dans le cadre d’un accord qui permet l’entrée de 128 bateaux communautaires, dont 93 espagnols, principalement andalous et canariens, en plus d’une demi-douzaine de galiciens. Selon Cepesca, il y a 22 senneurs et 25 palangriers de fond artisanaux dans le nord, 10 bateaux de pêche artisanale avec canne et ligne dans le sud, 7 pêche démersale avec chalut de fond et palangre, et 23 thoniers cannes.

    Cinq navires congélateurs de l’ancienne flotte de céphalopodes et un chalutier frais utilisent sporadiquement ces licences lorsque Bisau échoue dans le cas du premier ou la Mauritanie, dans le second, explique Francisco Freire, président de l’Anacef. Cependant, perdre une zone de pêche, aussi complémentaire soit-elle, n’est pas une très bonne nouvelle, a déclaré Juan Martín, directeur des armateurs de Marín.

    La Xunta, pour sa part, reste d’accord pour dire qu’il existe un recours contre la décision, qui est toujours en vigueur, et espère que « la Commission européenne veillera aux intérêts de la pêche communautaire ».

    La Voz de Galicia, 30/09/2021

  • Verdict du TJUE: L’Espagne veut que l’UE fasse appel

    Espagne, Maroc, TJUE, Sahara Occidental, #Maroc, #Sahara_Occidental,

    L’Espagne veut que l’UE fasse appel des jugements annulant les accords de commerce et de pêche avec le Maroc- Le Gouvernement demande le maintien des traités entre Bruxelles et Rabat jusqu’à l’arrêt définitif de la Cour européenne

    Le gouvernement espagnol demandera aux institutions européennes de faire appel devant la Cour de justice de l’UE des arrêts du Tribunal qui annulent les accords commerciaux et de pêche avec le Maroc pour ne pas avoir obtenu le consentement du peuple sahraoui, selon des sources gouvernementales. Les juges eux-mêmes, d’accord avec le Front Polisario, suspendent sa demande pour une période maximale de deux mois, arguant que l’annulation des accords avec le Maroc « avec effet immédiat pourrait avoir des conséquences graves sur l’action étrangère de l’Union et remettre en cause le droit sécurité des engagements internationaux assumés par elle ».

    L’Espagne souhaite que le Conseil de l’UE, qui représente les États membres, profite de ce moratoire de deux mois pour présenter un pourvoi devant la Cour de justice de l’UE, qui est la plus haute instance du Tribunal, basée à Luxembourg. L’objectif est que, une fois le pourvoi admis au traitement, la Cour de justice suspende provisoirement les peines jusqu’à leur prononcé définitif, ce qui pourrait prendre au moins un an, selon les sources consultées.

    Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation, Luis Planas, a souligné aujourd’hui que le Maroc est un « partenaire stratégique » pour l’Espagne et que la décision de justice « ne remet pas en cause » les relations bilatérales. S’adressant aux journalistes, Planas a ajouté qu’une fois qu’ils ont étudié les condamnations, les institutions européennes sont compétentes pour faire appel et, en attendant, les accords restent en vigueur à titre provisoire. Le gouvernement, a-t-il ajouté, préservera les intérêts des pêcheurs espagnols par rapport à la décision du tribunal luxembourgeois, rapporte Europa Press.

    L’annulation des accords entre l’UE et le Maroc a un impact direct sur l’Espagne, qui est le principal partenaire commercial du pays voisin et dont le pavillon est arboré par 93 des 128 navires européens qui pêchent dans les eaux du Sahara occidental. La décision judiciaire intervient également à un moment critique pour les relations entre Madrid et Rabat, alors que la crise diplomatique qui a été déclenchée par l’accueil en Espagne pour des raisons humanitaires n’a pas encore été définitivement close (il souffrait d’un état grave du covid) le dirigeant du Front Polisario, Brahim Gali, et l’entrée irrégulière de plus de 10 000 immigrés à Ceuta au 17 mai.

    L’objectif des Affaires étrangères est de convaincre les autorités marocaines qu’il s’agit d’une décision des instances judiciaires européennes à laquelle le gouvernement espagnol non seulement ignore totalement mais est également en désaccord avec elle ; et essayer de faire en sorte que ce revers ne fasse pas dérailler le processus de normalisation diplomatique entre les deux pays, qui est bien avancé.

    Le ministre espagnol José Manuel Albares et son homologue marocain Naser Burita avaient prévu de se rencontrer la semaine dernière pour la célébration de l’Assemblée générale de l’ONU, mais finalement le second ne s’est pas rendu à New York et tous deux se sont entretenus par téléphone, acceptant de se voir en personne. .sur un rendez-vous pour lequel il n’y a pas encore de date.

    Albares ne s’est pas encore rendu à Rabat, mais ce jeudi il effectuera son premier déplacement à Alger, dans le but de garantir l’approvisionnement en gaz algérien à l’Espagne après, avec la rupture des relations entre les deux pays en toile de fond, l’Algérie a annoncé que à partir du 31 octobre, elle suspendra l’exportation de gaz vers l’Europe via le gazoduc qui traverse le Maroc. Le ministre se déplace accompagné des présidents de Naturgy, Franscisco Reynés, et Enagas, Antonio Llardén, selon des sources diplomatiques.

    Le président de la Junta de Andalucía, Juan Manuel Moreno, a demandé ce mercredi au gouvernement de « veiller sur les intérêts » de la flotte andalouse qui opère dans le cadre de l’accord avec le Maroc ; Tandis que la Gauche unie a qualifié la décision judiciaire de « très bonne nouvelle pour le peuple sahraoui et sa lutte pour la décolonisation » et a demandé la reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).

    El País, 29/09/2021

  • Pays Bas: Le Premier ministre dans le viseur de la mafia

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    DEN HAAG – Le Premier ministre sortant, Mark Rutte, fait l’objet d’un dispositif de sécurité renforcé, suite à des signaux indiquant qu’il pourrait être la cible d’un attentat ou d’un enlèvement. Le Premier ministre bénéficie d’une sécurité renforcée de la part d’officiers de police spécialement formés du Service de protection royale et diplomatique (DKDB). La menace vient du crime organisé.

    Des sources ayant de bonnes relations le disent à De Telegraaf. Selon un initié, des « spotters » ont été repérés à proximité du leader du VVD. Il s’agirait de personnes suspectes liées à la mafia Mocro.

    Un porte-parole du bureau du procureur national, officiellement chargé d’enquêter sur la menace pesant sur le Premier ministre, s’est refusé à tout commentaire.

    On sait que la cible d’une attaque de ce type est d’abord observée par des « guetteurs », avant que les « frappeurs » (jargon de la pègre pour les tueurs à gages) ne frappent. C’est ce qui s’est passé, entre autres, lors des meurtres de l’avocat Derk Wiersum et du journaliste criminel Peter R. de Vries.

    Bicyclette

    Depuis des années, le Premier ministre sortant, M. Rutte, a une aversion pour la sécurité personnelle et préfère se déplacer à La Haye sur son vélo. Depuis que l’information sur le premier ministre a été révélée, il a fait l’objet de mesures de sécurité supplémentaires, visibles et invisibles.

    Le service d’information de l’État (RVD) ne veut pas faire de commentaires sur le renforcement de la sécurité de Rutte. « Nous ne faisons jamais de déclarations sur les situations de sécurité et les mesures de sécurité », déclare un porte-parole du RVD. Le coordinateur national pour la lutte contre le terrorisme et la sécurité ne fera pas d’annonce non plus.

    Notre pays a une longue liste de personnes qui sont mises en sécurité à cause des menaces de la cokemafia. Il s’agit de juges, d’avocats, de journalistes, d’employés des tribunaux et de membres de leur famille.

    Les analystes criminels de la police sont d’avis que les attaques contre le frère du témoin clé Nabil B., l’avocat Derk Wiersum et Peter R. de Vries sont une tactique utilisée par les narco-terroristes pour répandre la peur et déstabiliser la société. Un attentat ou l’enlèvement de Rutte irait également dans ce sens.

    La sécurité des hommes politiques et des juges, entre autres, est organisée par le système de sûreté et de sécurité. Ce système implique de nombreuses parties, telles que la police, le ministère public, les autorités locales, les services de renseignement et de sécurité, les ministères et le coordinateur national pour la lutte contre le terrorisme et la sécurité (NCTV).

    La NCTV est responsable du système et le ministre de la Justice et de la Sécurité en a l’autorité.

    Étant donné que l’on s’attend à ce qu’il soit fait appel de plus en plus souvent à cette forme de sécurité personnelle, le ministère de la justice et de la sécurité recevra un budget considérablement plus important à cet effet.

    De Telegraaf, 27/09/2021

  • Pays Bas: Un politicien accusé d’un projet d’assassinat du Premier ministre

    Pays Bas, Mark Rutte, Arnoud Van Doorn, Muslim Partij van de Eenheid, Mocro Mafia,

    Un membre du conseil municipal de La Haye a été arrêté et accusé d’avoir planifié une attaque terroriste contre le Premier ministre néerlandais Mark Rutte.

    Arnoud Van Doorn clame son innocence. Il a été arrêté dimanche dans le quartier Benoordenhout de la ville, où habite sa mère. Van Doorn est un représentant du Muslim Partij van de Eenheid (Parti de l’unité) et a été lié dans le passé à plusieurs incidents mineurs.

    Le problème était que, dimanche, Mark Rutte se trouvait également dans la même zone. Van Doorn a été arrêté par trois agents de sécurité du Premier ministre qui lui ont demandé ses papiers d’identité. Van Doorn a passé plusieurs appels téléphoniques en attendant, dont un au Coordinateur national de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme (NCTV), et a découvert qu’il était détenu, mais n’a reçu aucune raison.

    Alors qu’il était assis dans une cellule du cachot de la police de Scheveningen, la station balnéaire voisine de La Haye, on lui a finalement expliqué pourquoi il était détenu : l’intention de préparer un attentat. La preuve? Il avait passé la journée à Benoordenhout, où Rutte était également présente.

    « Mais je visite cette place presque tous les jours, car ma mère y vit dans une maison de retraite », a-t-il déclaré à l’Algemeen Dagblad.

    « Il y a aussi une terrasse sur cette place où je m’assois régulièrement, un supermarché où je fais régulièrement mes courses et une salle de sport. J’y vois souvent Rutte sans sécurité. Ensuite, je viens de le saluer. Parfois, je m’assois juste à côté de lui avec une tasse de café et parfois je me tiens derrière lui au supermarché.

    Van Doorn se plaint que les agents de sécurité auraient facilement pu vérifier son histoire en appelant sa mère et même en demandant au propriétaire du café s’il y était connu.

    « Mais ils ne se sont jamais inquiétés », a-t-il déclaré.

    « Au lieu de cela, j’ai été menotté et emmené au poste de police. Là, ils ont eu neuf heures pour m’interroger, mais ils ne l’ont pas fait.

    Il a finalement passé 32 heures en cellule d’isolement, sans autre raison apparente que d’être dans le même quartier que le Premier ministre.

    « C’est juste de l’intimidation à l’état pur », a-t-il déclaré.

    «Ils me poursuivent parce que je critique la NCTV. Ils voulaient juste m’abattre maintenant.

    Après avoir été interrogé le lendemain, il a été autorisé à partir. « Pas d’excuses, rien. C’était une sorte d’erreur, merci, ça peut arriver et au revoir », a-t-il déclaré.

    mercredi 29 septembre 2021

    Par Alan Espoir

    Brussels Times, 29/09/2021

  • Pays Bas: Le Premier Ministre menacé par la pègre marocaine

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    Narcotrafic: «On commence à voir en Europe des situations observées dans les pays dits faillis»

    Menacé par un groupe de narcotrafiquants marocains, le Premier ministre néerlandais Mark Rutter, connu pour se déplacer à vélo avec peu de mesures de sécurité, a été placé sous protection policière. Cette menace fait suite à un engagement du gouvernement à réprimer le crime organisé après le meurtre d’un journaliste d’investigation en juillet.

    La Mocro Maffia, un groupe criminel et ultraviolent qui contrôlerait un tiers du trafic de cocaïne en Europe, implanté aux Pays-Bas mais aussi en Belgique, est à l’origine d’innombrables règlements de comptes. Le décryptage de David Weinberger, directeur de l’Observatoire des criminalités internationales de l’IRIS.

    RFI, 29/09/2021

    Pays-Bas : la police craint que le Premier ministre Mark Rutte soit enlevé ou attaqué par une mafia

    Le Premier ministre des Pays-Bas a dû changer ses habitudes. Connu pour se déplacer à vélo, avec peu de mesures de sécurité, Mark Rutte bénéficie désormais d’une protection rapprochée. Et pour cause : il est menacé de meurtre et d’enlèvement par un groupe surnommé la « Mocro Mafia ». Des agents de police spécialement formés des services de sécurité royale et diplomatique néerlandais ont donc été affectés à sa protection avec des « mesures visibles et invisibles », selon le journal De Telegraaf.

    Le Premier ministre de centre droit a été pris en filature par des guetteurs présumés de ce gang à l’origine de trafics de drogue qui préparaient, selon les médias nationaux, une « action spectaculaire ». Une menace prise très au sérieux par les services de sécurité de Mark Rutte, car des guetteurs similaires ont déjà été impliqués dans des affaires de meurtres aux Pays-Bas. 

    C’est notamment le cas d’un avocat tué alors qu’il représentait un témoin-clé dans le procès du chef supposé de la mafia, mais aussi du journaliste Peter de Vrie, assassiné en juillet dernier en pleine rue alors qu’il enquêtait sur ce groupe. Après ce meurtre, le gouvernement s’était justement engagé à réprimer le crime organisé. 

    Les membres de la « Mocro mafia » sont majoritairement d’origine marocaine et antillaise. À la tête de ce réseau, se trouve le Marocain Ridouan Taghi, qui se trouve actuellement dans le box des accusés pour un procès dans lequel il est soupçonné, avec les coaccusés, d’avoir commandité une dizaine de meurtres.

    Les Pays-Bas sont depuis longtemps connus pour leur attitude tolérante à l’égard de la marijuana, mais sont de plus en plus confrontés à d’importants problèmes de criminalité liée à la drogue. Un chef de syndicat de la police a d’ailleurs récemment qualifié son pays de « narco-État ».

    LCI, 29/09/2021