Catégorie : Monde

  • UE: Nouvelle initiative citoyenne relative à la politique commerciale de l’UE

    Parlement Européen, politique commerciale, PE, UE, droit international, territoires occupés, colonies,

    le 8 septembre, la Commission européenne a décidé d’enregistrer une initiative citoyenne européenne intitulée «Assurer la conformité de la politique commerciale commune avec les traités de l’Union européenne ainsi que le respect du droit international».

    Les organisateurs de l’initiative appellent la Commission à «proposer des actes juridiques basés sur la politique commerciale commune visant à empêcher les entités juridiques de l’Union tant d’importer des produits originaires de colonies illégales dans des territoires occupés que d’exporter des produits vers ces territoires, afin de préserver l’intégrité du marché intérieur et de ne pas aider ou contribuer au maintien de telles situations illégales.»

    La Commission considère cette initiative citoyenne européenne comme recevable sur le plan juridique, car elle remplit les conditions nécessaires à l’enregistrement. Il importe de souligner le fait que cette initiative invite la Commission à présenter une proposition d’acte juridique en vertu de la politique commerciale commune, qui revêt un caractère général et ne cible aucun pays ou territoire spécifique. À ce stade, la Commission n’a pas analysé l’initiative sur le fond.

    Par la décision de ce jour, la Commission réévalue l’initiative proposée après avoir reçu des informations supplémentaires de la part des organisateurs et après une décision rendue par le Tribunal sur une décision antérieure de la Commission.

    Étapes suivantes

    Après l’enregistrement de ce jour, les organisateurs peuvent lancer le processus de collecte des signatures. Si, en l’espace d’un an, une initiative recueille un million de déclarations de soutien provenant d’au moins sept États membres différents, la Commission devra réagir. Elle pourrait décider de faire droit à la demande ou non, mais, dans les deux cas, elle serait tenue de motiver sa décision.

    Contexte

    L’initiative citoyenne européenne a été instituée par le traité de Lisbonne et conçue pour offrir aux citoyens la possibilité d’influer sur les programmes de travail de la Commission. Elle a été officiellement lancée en avril 2012.

    Les conditions de recevabilité sont les suivantes: 1) l’action proposée doit, pour être acceptée, manifestement relever des attributions de la Commission en vertu desquelles elle peut présenter une proposition d’acte juridique, 2) elle ne doit pas être manifestement abusive, fantaisiste ou vexatoire, ni 3) manifestement contraire aux valeurs de l’Union.

    Depuis le lancement de l’initiative citoyenne européenne (ICE), la Commission a reçu 107 demandes de lancer une ICE, dont 83 relevaient de domaines dans lesquels elle dispose de la compétence requise pour présenter une proposition législative et ont donc pu être enregistrées.

    II

    (Actes non législatifs)

    DÉCISIONS

    DÉCISION D’EXÉCUTION (UE) 2021/1484 DE LA COMMISSION
    du 8 septembre 2021

    relative à la demande d’enregistrement de l’initiative citoyenne européenne intitulée «Assurer la conformité de la politique commerciale commune avec les traités de l’Union européenne ainsi que le respect du droit international», en application du règlement (UE) 2019/788 du Parlement européen et du Conseil
    [notifiée sous le numéro C(2021) 6607]
    (Le texte en langue anglaise est le seul faisant foi.)

    LA COMMISSION EUROPÉENNE,

    vu le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, vu le règlement (UE) 2019/788 du Parlement européen et du Conseil du 17 avril 2019 relatif à l’initiative citoyenne européenne ( 1 ), et notamment son article 6, paragraphes 2 et 3, considérant ce qui suit:

    (1) Une demande d’enregistrement de l’initiative citoyenne européenne intitulée «Assurer la conformité de la politique commerciale commune avec les traités de l’Union européenne ainsi que le respect du droit international» a été présentée à la Commission le 5 juillet 2019.

    (2) Le 4 septembre 2019, la Commission a adopté la décision (UE) 2019/1567 ( 2 ) par laquelle l’enregistrement de l’initiative citoyenne était refusé.

    (3) Cette décision a fait l’objet d’un recours devant le Tribunal. Dans son arrêt rendu le 12 mai 2021 dans l’affaire T-789/19 ( 3 ), le Tribunal a annulé la décision (UE) 2019/1567 en faisant valoir que la Commission avait manqué à son obligation de motiver suffisamment celle-ci. Elle a notamment omis d’expliciter la raison pour laquelle elle a estimé que seul l’article 215 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) pouvait constituer une base juridique appropriée pour l’acte proposé et pourquoi cet acte ne relevait pas de la politique commerciale commune et, par conséquent, ne pouvait pas être adopté sur la base de l’article 207 du TFUE.

    (4) Afin de prendre les mesures que comporte l’exécution de l’arrêt T-789/19, il convient d’adopter une nouvelle décision relative à la demande d’enregistrement de cette initiative citoyenne européenne.

    (5) Le règlement (UE) no 211/2011 du Parlement européen et du Conseil ( 4 ), qui était applicable au moment de l’adoption de la décision (UE) 2019/1567, a été abrogé avec effet au 1er janvier 2020 et remplacé par le règlement (UE) 2019/788. Par conséquent, la demande d’enregistrement doit maintenant être évaluée au regard de ce nouveau cadre juridique.

    (6) Le 8 juin 2021, la Commission a, conformément à l’article 6, paragraphe 4, du règlement (UE) 2019/788, informé le groupe d’organisateurs de son appréciation selon laquelle les exigences en matière d’enregistrement énoncées à l’article 6, paragraphe 3, points a), d) et e), dudit règlement étaient remplies et l’exigence établie à l’article 6, paragraphe 3, point b), n’était pas applicable. La Commission a invité les organisateurs à clarifier leur initiative car le texte de l’initiative tel que libellé dans la demande du 5 juillet 2019 ne lui permettait pas de conclure que l’exigence prévue à l’article 6, paragraphe 3, point c), était remplie.

    (7) Selon l’appréciation préliminaire de la Commission, l’initiative semblait avoir comme objectif l’adoption de mesures restrictives de l’Union (sanctions) et paraîtrait donc relever de l’article 215 du TFUE qui exige, comme condition préalable, que le Conseil adopte une décision conformément au chapitre 2 (Dispositions spécifiques concernant la politique étrangère et de sécurité commune) du titre V du traité sur l’Union européenne. La Commission a expliqué qu’en l’absence de la décision préalable du Conseil, elle ne pouvait pas présenter de proposition et, qu’en tout état de cause, la proposition devrait être faite conjointement avec le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Elle a en outre indiqué que le texte de l’initiative ne permettait pas de déterminer clairement si son seul objectif était d’imposer une interdiction générale pour tous les produits provenant de colonies illégales dans les territoires occupés ou si d’autres formes de réglementation à la frontière de l’Union étaient également envisagées. Enfin, la Commission a demandé aux organisateurs de préciser si l’initiative était propre à un territoire ou avait pour but d’imposer une interdiction générale sans viser un pays ou territoire particulier.

    (8) Le 17 juillet 2021, les organisateurs ont adressé un courrier aux services de la Commission pour préciser les objectifs de leur initiative. Ils ont expliqué qu’ils demandaient «que la politique commerciale de l’UE ne se déroule qu’avec des territoires qui ont une validité légale» et qu’ils souhaitaient «que la politique commerciale de l’UE garantisse qu’il n’y ait pas d’échanges commerciaux avec des territoires occupés illégalement ou acquis illégalement par le recours à la force, précisément en raison des contraintes du droit international».

    (9) Le 10 août 2021, une version légèrement modifiée de l’initiative a été soumise à la Commission.

    (10) Les objectifs de l’initiative sont formulés comme suit: «Nous demandons une réglementation des transactions commerciales avec les entités de l’occupant établies ou exerçant leurs activités dans les territoires occupés, dans le but d’empêcher les produits qui en sont originaires d’entrer sur le marché de l’UE. La Commission, en sa qualité de gardienne des traités, doit veiller à la cohérence de la politique de l’Union et au respect des droits fondamentaux et du droit international dans tous les domaines du droit de l’Union, y compris la politique commerciale commune. Elle doit proposer des actes juridiques fondés sur la politique commerciale commune visant à empêcher les entités juridiques de l’Union tant d’importer des produits originaires de colonies illégales dans des territoires occupés que d’exporter des produits vers ces territoires, afin de préserver l’intégrité du marché intérieur et de ne pas aider ou contribuer au maintien de telles situations illégales.»

    (11) Dans la mesure où la Commission est invitée, par cette initiative, à présenter une proposition d’acte juridique qui devrait garantir que l’Union européenne ne réalise pas de transactions commerciales avec les entités de l’occupant établies ou exerçant leurs activités dans des territoires occupés au regard du droit international, l’initiative consiste à demander une mesure ayant vocation à régir les échanges internationaux de l’Union de manière générale, sans viser un pays ou territoire particulier. Selon une jurisprudence constante, une mesure qui «porte spécifiquement sur les échanges internationaux en ce qu’[elle] est essentiellement destiné[e] à promouvoir, à faciliter ou à régir ces échanges et a des effets directs et immédiats sur ceux-ci» ( 5 ) relève de la politique commerciale commune et devrait être fondée sur l’article 207 du TFUE. À cet égard, il semblerait que la mesure envisagée par l’initiative exigerait l’adoption d’interdictions ou de restrictions à l’importation et à l’exportation vis-à-vis de territoires occupés au regard du droit international. Une telle mesure aurait donc un lien spécifique ( 6 ) avec les échanges internationaux et, partant, entrerait dans le champ d’application de l’article 207 du TFUE même si elle poursuit des objectifs de politique étrangère ( 7 ).

    (12) Eu égard aux éclaircissements donnés par les organisateurs dans leur courrier du 17 juillet 2021 et aux légères modifications apportées à l’initiative, la Commission croit comprendre que l’initiative modifiée l’invite à présenter une proposition d’acte juridique sur la base de l’article 207 du traité, qui devrait garantir que l’Union ne réalise pas de transactions commerciales avec les entités de l’occupant établies ou exerçant leurs activités dans des territoires occupés et que, par conséquent, l’initiative consiste à demander une mesure commerciale de nature générale qui ne vise pas un pays ou territoire particulier.

    (13) Pour que les signataires potentiels comprennent l’objectif de l’initiative telle qu’enregistrée, le groupe d’organisateurs devrait veiller à ce que les informations détaillées relatives à l’initiative, à publier dans les formulaires figurant à l’annexe III du règlement (UE) 2019/788 ainsi que dans le système central de collecte en ligne ou le système particulier de collecte en ligne, selon le cas, précisent que l’initiative consiste à demander une mesure ayant vocation à régir les échanges internationaux de l’Union de manière générale, sans viser un pays ou territoire particulier.

    (14) Compte tenu de ce qui précède, aucune partie de l’initiative n’est manifestement en dehors du cadre des attributions de la Commission en vertu desquelles celle-ci peut présenter une proposition d’acte juridique de l’Union aux fins de l’application des traités, ce qui est conforme à l’article 6, paragraphe 3, point c), du règlement (UE) 2019/788.

    (15) Cette conclusion ne préjuge pas de l’appréciation visant à déterminer si les conditions factuelles et matérielles concrètes requises pour que la Commission agisse, y compris le respect du principe de proportionnalité, sont remplies en l’espèce.

    (16) Le groupe d’organisateurs a produit des preuves appropriées attestant qu’il satisfait aux exigences énoncées à l’article 5, paragraphes 1 et 2, du règlement (UE) 2019/788 et qu’il a désigné les personnes de contact conformément à l’article 5, paragraphe 3, premier alinéa, dudit règlement.

    (17) L’initiative n’est ni manifestement abusive, fantaisiste ou vexatoire, ni manifestement contraire aux valeurs de l’Union telles qu’énoncées à l’article 2 du traité sur l’Union européenne et aux droits consacrés dans la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.

    (18) En conclusion, pour autant que les objectifs de l’initiative intitulée «Assurer la conformité de la politique commerciale commune avec les traités de l’Union européenne ainsi que le respect du droit international» comportent les informations complémentaires demandées, l’initiative répond à toutes les exigences énoncées à l’article 6, paragraphe 3, du règlement (UE) 2019/788 et devrait donc être enregistrée,

    A ADOPTÉ LA PRÉSENTE DÉCISION:

    Article premier

    L’initiative citoyenne européenne intitulée «Assurer la conformité de la politique commerciale commune avec les traités de l’Union européenne ainsi que le respect du droit international» est enregistrée, moyennant l’indication des informations complémentaires suivantes afférentes aux objectifs de l’initiative: «Par cette initiative, la Commission est donc invitée à présenter une proposition d’acte juridique dans le cadre de la politique commerciale commune qui est de nature générale et ne vise pas un pays ou territoire particulier.»

    Le groupe d’organisateurs publie l’initiative, telle qu’enregistrée, dans les formulaires figurant à l’annexe III du règlement (UE) 2019/788 ainsi que dans le système central de collecte en ligne ou le système particulier de collecte en ligne, selon le cas.

    La Commission publie les mêmes informations sur la portée de l’enregistrement de l’initiative dans le registre.

    Article 2

    Le groupe d’organisateurs de l’initiative citoyenne européenne intitulée «Assurer la conformité de la politique commerciale commune avec les traités de l’Union européenne ainsi que le respect du droit international», représentés par MM. Tom MOERENHOUT et Giovanni FASSINA, faisant office de personnes de contact, est destinataire de la présente décision.

    Fait à Bruxelles, le 8 septembre 2021.

    Par la Commission
    Věra JOUROVÁ
    Vice-présidente

    ( 1 ) JO L 130 du 17.5.2019, p. 55.
    ( 2 ) Décision (UE) 2019/1567 de la Commission du 4 septembre 2019 relative à la proposition d’initiative citoyenne intitulée «Assurer la conformité de la politique commerciale commune avec les traités de l’Union européenne ainsi que le respect du droit international» (JO L 241 du 19.9.2019, p. 12).

    ( 3 ) Arrêt du Tribunal du 12 mai 2021, Tom Moerenhout e.a./Commission européenne, T-789/19, ECLI:EU:T:2021:260.

    ( 4 ) Règlement (UE) no 211/2011 du Parlement européen et du Conseil du 16 février 2011 relatif à l’initiative citoyenne (JO L 65 du 11.3.2011, p. 1).

    ( 5 ) Arrêts de la Cour de justice du 22 octobre 2013, Commission/Conseil, C-137/12, ECLI:EU:C:2013:675, point 57, et du 18 juillet 2013, Daiichi Sankyo, C-414/11, ECLI:EU:C:2013:520, point 51.

    ( 6 ) Avis 2/15 du 16 mai 2017, accord de libre-échange avec Singapour, ECLI:EU:C:2017:376, point 37.

    ( 7 ) Arrêts de la Cour de justice du 17 octobre 1995, Werner, C-70/94, ECLI:EU:C:1995:328, point 10, et du 17 octobre 1995, Leifer, C-83/94, ECLI:EU:C:1995:329, point 10.

    Source: Parlement Européen, 16/09/2021

  • Pr John Bell : Le coronavirus pourrait finir en simple rhume

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    Des chercheurs étrangers ont établi un scénario probable d’évolution de la Covid-19…

    C’est le cas de John Bell, professeur de médecine à l’université d’Oxford, en Grande-Bretagne, qui a révélé que la pandémie du Covid-19 pourrait être semblable au rhume. Et ce, d’ici le printemps prochain.

    Il a expliqué que le système immunitaire s’adapte contre l’infection virale. Et ce à travers la campagne de vaccination renforcée et la lutte contre cette épidémie.

    S’exprimant sur la sitution sanitaire sur site Internet “Russia Today”, le même chercheur, a indiqué, que “ce qui est arrivé en Grande-Bretagne est pire”. Soulignant que les choses vont aller mieux. Plus exactement, ajoute t-il, à la fin de la saison hivernale”.

    Il prévient, à ce titre, que l’infection Covid-19 peut toucher même les personnes vaccinées”.

    L’expert a ajouté, dans ce sillage que : “le nombre de cas d’infection reste très élevé, mais ceux qui ont reçu les deux doses du vaccin ou qui ont été précédemment infectés par le virus auront une immunité.”

    Ennahar online, 26/09/2021

  • La semaine prochaine au Conseil de Sécurité de l’ONU

    La semaine prochaine au Conseil de Sécurité de l’ONU

    ONU, Conseil de Sécurité, Libye, Syrie, MANUL,

    Cette semaine, toutes les réunions du Conseil de sécurité et des organes subsidiaires devraient avoir lieu en personne.

    Lundi 27 septembre, l’Irlande organisera une réunion d’information de haut niveau sur la non-prolifération des armes de destruction massive pour marquer le 25e anniversaire de l’ouverture à la signature du Traité d’interdiction complète des essais (TICE). Simon Coveney, ministre irlandais des Affaires étrangères et ministre de la Défense, présidera la réunion. Les rapporteurs attendus sont le Haut Représentant des Nations Unies pour les affaires de désarmement Izumi Nakamitsu, le Secrétaire exécutif de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE) Robert Floyd, et un représentant de la société civile.

    Mardi (28 septembre), le Conseil de sécurité tiendra une séance d’information publique, suivie de consultations à huis clos, sur les développements politiques en Syrie. L’Envoyé spécial pour la Syrie, Geir Pedersen, fera un exposé. Un représentant de la société civile peut également faire un briefing.

    Mardi également, il y aura un briefing sur la Somalie qui se concentrera sur les femmes, la paix et la sécurité. La vice-secrétaire générale Amina Mohammed, qui s’est rendue en Somalie le 12 septembre, fera un exposé. Un représentant de la société civile devrait également faire un briefing.

    Mercredi 29 septembre, les membres du Conseil devraient voter sur un projet de résolution renouvelant les autorisations accordées par la résolution 2546 du 2 octobre 2020, permettant aux États membres agissant au titre de leur capacité nationale ou par l’intermédiaire d’organisations régionales d’intercepter des navires au large des côtes libyennes soupçonnés du trafic de migrants.

    Le Conseil se réunira mercredi pour sa réunion mensuelle sur le « Moyen-Orient, y compris la question palestinienne ». Le coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, devrait faire un briefing. Les représentants de la société civile peuvent également informer.

    Vendredi 1er octobre, le Kenya assume la présidence du Conseil de sécurité. Les membres du Conseil prévoient d’adopter le programme de travail provisoire pour septembre vendredi.

    Cette semaine, les membres du Conseil devraient voter sur un projet de résolution renouvelant le mandat de la Mission d’appui des Nations Unies à la Libye (MANUL) avant son expiration le 30 septembre.

    Les membres devraient également continuer à négocier un projet de résolution sur la protection de l’éducation en période de conflit, initié par le Niger et la Norvège.

    Au niveau des organes subsidiaires, le Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés se réunira mercredi 29 septembre pour la présentation du rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés au Yémen par le Bureau du Représentant spécial pour les enfants et les conflits armés .

    Vendredi 1er octobre, il y aura une réunion du 751 Comité des sanctions contre la Somalie. Le Groupe d’experts sur la Somalie présentera son rapport final au comité, qui doit être soumis au Conseil d’ici le 15 octobre. En outre, un représentant d’OCHA présentera le rapport annuel du Coordonnateur des secours d’urgence sur l’acheminement de l’aide humanitaire en Somalie et sur tout obstacle à l’acheminement de l’aide, qui est également attendu avant le 15 octobre.

  • NYP: Biden érode le pacte de paix de Trump au Moyen-Orient

    NYP: Biden érode le pacte de paix de Trump au Moyen-Orient

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    Biden érode le pacte de paix de Trump au Moyen-Orient – ​​et met les États-Unis en danger

    La semaine dernière, la Grèce a annoncé qu’elle enverrait des batteries anti-missiles Patriot de fabrication américaine et des soldats en Arabie saoudite, pour remplacer les Patriots américains que l’administration Biden a retirés en avril.

    Ce fut un développement capital dans l’environnement géopolitique en évolution rapide du Moyen-Orient, et n’a reçu aucune couverture dans les médias d’entreprise aux États-Unis. Lorsque la Grèce s’apprête à combler le vide laissé par un retrait américain, cela vous donne une mesure de l’éloignement des États-Unis de la scène mondiale au cours des neuf derniers mois.

    Ce n’est pas la Grèce d’Alexandre le Grand, mais la Grèce d’aujourd’hui. Presque en faillite il y a quelques années à peine, la Grèce a désormais remplacé les États-Unis en tant que défenseur du premier producteur mondial de pétrole. Aie.

    L’équipe Biden a été en colère contre l’Arabie saoudite dès le premier jour. En février, ils ont réprimandé les Saoudiens pour leur guerre contre les rebelles Houthis soutenus par l’Iran au Yémen voisin et ont interrompu les livraisons d’armes américaines au Royaume. Ils ont également snobé le prince héritier Mohammad Bin Salman pour son implication dans le meurtre macabre du chroniqueur du Washington Post Jamal Ahmad Khashoggi, un dissident saoudien aligné sur le Qatar.

    Bien que le prince héritier ne soit certainement pas un ange, la décision de Biden de s’aliéner extérieurement les Saoudiens a des implications dans le monde réel. Avec le transfert américain de l’Afghanistan aux talibans, un autre allié du Qatar, un schéma commence à se dessiner : cette administration préfère bêtement les djihadistes sunnites et les mollahs iraniens qui fabriquent des armes nucléaires aux alliés traditionnels des États-Unis qui s’opposent à un Iran doté de l’arme nucléaire.

    Le limogeage de ces alliés pourrait également être vu dans la façon dont Washington a tout simplement ignoré le premier anniversaire des accords révolutionnaires d’Abraham négociés par l’administration Trump et les gouvernements d’Israël, des Émirats arabes unis, de Bahreïn et du Maroc l’année dernière.

    Présentés au public avec faste et cérémonie par le président de l’époque, Donald Trump, à la Maison Blanche le 15 septembre 2020, personne à Washington ne semblait les rappeler un an plus tard.

    La seule cérémonie officielle à laquelle a assisté un représentant de l’administration Biden a eu lieu aux Nations Unies à New York parmi les ambassadeurs de l’ONU.

    Alors que l’ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield a murmuré des louanges pour l’accord, elle s’est « délibérément abstenue » d’utiliser le terme « Accords d’Abraham », selon le Times of Israel, et s’est rapidement tournée vers le conflit israélo-palestinien. C’est précisément le manque de progrès dans ces pourparlers – bloqués pendant des années en raison du refus palestinien d’accepter l’État juif, de freiner le terrorisme et les enseignements antisémites dans les écoles publiques – qui a conduit l’assistant de Trump, Jared Kushner, à chercher plus loin pour élargir le cercle des paix.

    Déjà en 2018, le dirigeant des Émirats arabes unis, Mohammad bin Zayed, disait à l’auteur américain et leader évangélique Joel Rosenberg qu’il voulait « être le prochain » à faire la paix avec l’État juif.

    En seulement un an, le commerce entre Israël et les Émirats arabes unis a explosé, passant de 51 millions de dollars pour les sept premiers mois de 2020, avant les accords, à près de 614 millions de dollars au cours de la même période cette année. Et même si l’Arabie saoudite n’a pas adhéré à l’accord, le Royaume a autorisé des avions commerciaux israéliens et émiratis à survoler son territoire quelques semaines après sa signature.

    Ce ne sont pas de simples coïncidences, mais font partie d’une vision du monde géopolitique détenue par Team Biden qui subordonne la sécurité des États-Unis et de nos alliés à des ennemis déclarés tels que la République islamique d’Iran et le nouvel émirat islamique d’Afghanistan.

    À son honneur, la Maison Blanche Biden – jusqu’à présent, du moins – n’a pas critiqué la Grèce pour avoir aidé l’Arabie saoudite à se défendre contre les missiles iraniens frappant sa capitale. Peut-être que le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan essaie toujours de comprendre comment une petite île du parti comme Mykonos a acquis des missiles Patriot.

    Kenneth R. Timmerman*

    *Kenneth R. Timmerman est l’auteur à succès de « ISIS Begins : A Novel of the Iraq War ». Il a donné des conférences sur l’Iran à la Joint Counter-Intelligence Training Academy du Pentagone de 2010 à 2016.

    New York Post, 25/09/2021

  • Diplomate français: « L’attitude du Maroc n’était pas acceptable »

    Diplomate français: « L’attitude du Maroc n’était pas acceptable »

    L’ambassadeur de France en Espagne : « L’alliance des États-Unis avec l’Australie révèle un manque de confiance dans ses alliés de l’UE »

    Sur la crise de Ceuta : « L’attitude du Maroc n’était pas acceptable. On ne peut pas jouer comme ça avec l’ouverture des frontières »

    L’ambassadeur de France en Espagne, Jean-Michel Casa, met en garde contre les conséquences de l’alliance de Biden avec l’Australie et le Royaume-Uni et dégage un certain malaise que l’Espagne n’ait pas soutenu Paris rapidement et fermement. Son ministre de l’Economie a déclaré jeudi que l’Europe ne pouvait plus compter sur les Etats-Unis, ce qui s’est vu en Afghanistan et maintenant dans la crise des sous-marins.

    Avec Biden, un processus commencé avec Trump et Obama a pris forme, une vision plus centrée sur les intérêts des États-Unis, dans le refus de se laisser piéger dans des conflits lointains et longs. L’expérience irakienne ou afghane a été très traumatisante pour les Américains. Et d’autre part, l’idée, initiée avec Obama, de pivoter vers l’Asie et le Pacifique se consolide, après que la relation transatlantique ait dominé pendant plus d’un demi-siècle. Avec Trump, la relation avec la Chine est devenue plus conflictuelle. Et Biden a confirmé ce virage avec l’alliance militaire avec l’Australie. C’est la manière dont cet accord a été conclu qui a provoqué la colère de la France. En secret, avec des mensonges et avec l’aide du Royaume-Uni, on ne sait pas quel rôle il a joué. Avec leur empressement à revenir à une Grande-Bretagne globale, leur opportunisme, les Britanniques sont capables de tout mouvement, maintenant qu’ils sont hors de l’UE. Cette alliance a été tissée sans transparence, sans consultations entre des alliés tels que les États-Unis et l’UE.

    Il ne s’agit donc pas seulement de la rupture du contrat entre la France et l’Australie pour la construction de sous-marins nucléaires, mais l’engagement américain envers d’autres partenaires. Mais pourquoi seule la France s’est-elle sentie maltraitée et pas l’ensemble de l’UE ?

    Nous avons eu un soutien impeccable du président du Conseil européen, du président de la Commission et un soutien très clair du haut représentant, Josep Borrell.

    Avez-vous manqué une déclaration de l’Espagne?

    Bienvenue à tous ceux qui veulent soutenir. Je dois me rappeler que ce n’est pas une question française. La déclaration conjointe de Biden et Macron cette semaine fait référence à tout moment à l’UE. Bien sûr, le virage américain vers l’Indo-Pacifique, l’alliance avec l’Australie, a touché la France. La méfiance de l’Amérique envers ses alliés s’est révélée par la rupture du contrat des sous-marins, mais elle concerne l’ensemble de l’Europe.

    Le président Pedro Sánchez a proposé de servir de médiateur.

    La bonne volonté est la bienvenue, mais jusqu’à présent, nous avons parlé très calmement avec les États-Unis. C’est Biden qui a insisté pour parler avec Macron, comprenant que peut-être les États-Unis se sont trompés dans leur comportement, pour s’expliquer et chercher des solutions. Si d’autres pays amis veulent contribuer, pourquoi pas, mais jusqu’à présent, nous avons un dialogue très intense avec les États-Unis. On ne peut pas dire que la crise est terminée, mais nous essayons de trouver une issue, en défendant également les intérêts de l’UE.

    La France est favorable à la création d’une armée européenne et la présidente de la Commission a déclaré qu’elle en assurerait la promotion pendant la présidence française.

    Plus qu’une armée européenne, nous insistons sur le concept d’autonomie stratégique, de souveraineté européenne. Lorsqu’on parle de Défense, on vise une Défense européenne plus commune, ce qui peut passer par le renforcement des capacités industrielles, la production d’armes, à travers le Fonds européen de la Défense, ou des coopérations permanentes structurées, sous des formats variés. Bataillons interarmées que l’UE pourrait utiliser lorsque l’OTAN ne veut pas intervenir ou servir au sein de l’OTAN elle-même. Avec la France, plus de 10 partenaires européens participent au Sahel pour former et renforcer les forces spéciales des pays de la région. Les États-Unis soutiennent de l’extérieur. Ce n’est pas au sein de l’OTAN, mais cela ne veut pas dire aller contre l’Alliance ou contre les États-Unis que les Européens fassent des choses ensemble.

    Mais les États-Unis, avec l’accord avec la Grande-Bretagne et l’Australie, et avant cela avec l’Inde et le Japon, ce qu’ils nous disent, c’est qu’ils veulent d’autres « OTAN » qui ne sont pas l’Alliance atlantique.

    Nous devons être réalistes. Macron au stade Trump a déjà souligné une mort cérébrale de l’OTAN, il n’y avait pas de vision stratégique, seulement que les pays européens devraient payer plus. Le virage américain vers l’Asie, l’alliance avec l’Australie, font qu’ils s’intéressent peut-être moins au cadre transatlantique. Nous pensions avoir une relation privilégiée avec l’Australie, mais le nouveau gouvernement a décidé de rompre un contrat qui était déjà en cours d’exécution, chose impensable. Si au lieu de son indépendance stratégique elle veut avoir une dépendance totale vis-à-vis des Etats-Unis, une relation de vassalité, c’est son problème.

    Quelles seront les priorités de la présidence française de l’UE, en 2022 ?

    Première autonomie stratégique, deuxième autonomie stratégique, troisième autonomie stratégique. Nous avons beaucoup d’ambition pour l’UE. Nous espérons aller de l’avant. En matière de défense, mais aussi en matière numérique, la transparence des plateformes mondiales et la transition verte.

    L’Espagne et le Maroc renouent progressivement leurs relations diplomatiques. Voyez-vous une solution pour le Sahara à moyen terme ?

    Il existe des solutions qui passent par un travail sous l’égide de l’ONU. Nous avons d’excellentes relations et un dialogue permanent avec l’Algérie, et nous avons des relations exceptionnelles avec le Maroc. Mais malgré cela, nous avons été parmi les premiers à critiquer l’attentat contre l’Espagne, avec une vague d’immigrés en mai. Nous, dans notre soutien à nos collègues et amis européens, ne sommes jamais en retard. L’attitude du Maroc n’était pas acceptable. Il n’est pas possible de jouer comme ça avec l’ouverture des frontières.

    Étiez-vous plus rapide que l’Espagne ne l’a été maintenant ?

    Je ne veux pas comparer. Ce sont des situations différentes. L’utilisation de la migration comme une forme d’agression contre l’Espagne a également été utilisée contre toute l’Europe. Dans le cas du Pacifique, nous sommes très heureux du soutien des institutions européennes, notre partenaire et grand ami l’Allemagne a réagi très fortement, ce qui est rare dans sa relation avec les États-Unis, et nous avons également reçu un soutien très clair de l’ensemble des ministres des Affaires étrangères de l’UE.

    Ils ont annoncé le retrait des troupes du Mali…

    Non. Nous avons dit que nous voulions le repenser et que notre présence là-bas est souhaitée, acceptée par la population locale. Nous avons des problèmes avec la direction politique de l’armée malienne.

    N’est-ce pas la même chose dont les États-Unis sont accusés en Afghanistan ?

    Rien à voir. Nous n’avons pas envahi les pays du Sahel, nous n’avons pas décidé d’imposer un nouveau régime. Nous avons été appelés pour combattre les terroristes locaux. Nous ne sommes pas des forces d’occupation. Les États-Unis voulaient construire un nouvel État, avec de nouvelles forces armées, et du jour au lendemain ont décidé de partir.

    El Mundo, 26/09/2021

  • Pegasus: Des rebondissements enfoncent le Maroc

    Pegasus: Des rebondissements enfoncent le Maroc

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    Pegasus n’a pas encore livré tous ses secrets: Le logiciel espion de l’entité sioniste enfonce le Maroc

    Le scandale du logiciel espion Pegasus n’a pas encore livré tous ses secrets, comme l’indique le nouveau revirement avec l’annonce que les téléphones de cinq ministres français ont été infectés par l’instrument israélien d’espionnage. Un diplomate rattaché à l’Élysée aurait aussi été touché.

    C’est le site français Mediapart,qui révèle l’information confirmée vendredi à l’AFP par deux sources proches du dossier. Les téléphones ont été infectés en 2019 et 2020 et ont présenté des marqueurs d’infection par le logiciel espion commercialisé par la société israélienne NSO lors de leur examen par les services de sécurité français, selon Mediapart.

    Les ministres concernés sont Jean-Michel Blanquer (Éducation), Jacqueline Gourault (Cohésion des territoires, dépendant du ministère de l’Intérieur), Julien Denormandie (Agriculture depuis juillet 2020, Ville et Logement auparavant), Emmanuelle Wargon (Logement, Transition écologique auparavant), Sébastien Lecornu (Outre-mer).

    Le Makhzen est de nouveau la cible de poursuites judiciaires non seulement en France, mais aussi en Espagne et en Allemagne.

    Rabat a démenti, parlant d’«allégations mensongères et infondées» et enclenchant plusieurs procédures judiciaires en France, en Espagne et en Allemagne.

    Le démenti de Rabat concernant son implication dans ce scandale, ne pèsera pas longtemps, puisque le nouveau revirement vient d’enfoncer davantage le Maroc et sa Majesté, de plus en plus isolé sur la scène internationale, malgré sa normalisation avec l’entité sioniste.

    ALgérie54, 24/09/2021

  • Algérie: Avoir le minaret aux trousses

    Algérie: Avoir le minaret aux trousses

    par Malika Boussouf

    Pour avoir, durant pas mal d’années, géré le bouclage du Soir d’Algérie, notamment pendant la décennie rouge, je sais à combien de ratages je pouvais involontairement exposer le journal. Je garde un souvenir impérissable de la difficulté qu’il y avait à concevoir une «Une» dans l’urgence, pendant que d’autres, aujourd’hui aux commandes, faisaient l’apologie de l’islamisme et de son bras armé en furie. Tout journal qui se respecte sait pourquoi assurer un bouclage, en un temps record, n’est pas une mince affaire et nos confrères d’El Watan vivent exactement les mêmes contraintes. Le bouclage est excitant, contraignant et risqué. Ceux qui en ont la charge savent de quoi il en retourne. Le minaret d’une mosquée coupé en première page et un journal qui s’en excuse et explique comment sa «Une» a trébuché, pourquoi menacer les auteurs de poursuites ? Je n’arrive pas à croire que l’on voit là une offense à réprimer ! Le journaliste, le vrai, celui dont la vocation n’est pas de filer doux dans l’attente d’une reconnaissance, court, encore, après la liberté de décrire les évènements tels qu’il les voit. Pas comme on aimerait lui imposer de les interpréter. Mais ainsi vont, hélas, les affaires de la cité. Quand on se dit que l’on a, définitivement, atteint le fond, des voix s’élèvent pour affirmer le contraire. Pour souligner que l’on doit creuser encore et que l’on sera, peut-être, condamnés à le faire à l’infini. La critique est sévère et le ton intransigeant. Ne tentons pas de comprendre ce qui fait courir ceux qui voient le mal partout quand ceux pointés du doigt savent qu’ils n’ont pas fauté et qu’aussitôt libérés, pour ceux qui auront été injustement accusés, ils referont pareil. L’effondrement d’un système passe par un lâchage, une fracture dans sa capacité à protéger les siens. L’abus traditionnel d’autorité se concrétise par des réquisitoires qui ne se justifient qu’aux yeux de ceux qui travaillent inlassablement à construire une sentence avant de la prononcer. Une part des Algériens se demande vers quelle rupture totale on prétend les mener et avec qui ! Une autre interpelle sur les droits de l’Homme et ce que l’on en fait !
    M. B.

  • Point de presse quotidien de l’ONU: 23/09/2021

    Point de presse quotidien de l’ONU: 23/09/2021

    Climat, Afghanistan, Yémen, COVAX, John Ruggie, Sahara Occidental, Maroc, Algérie,

    Ce qui suit est une transcription quasi textuelle de l’exposé de midi d’aujourd’hui par Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général.

    ** Sommet des systèmes alimentaires

    Ce matin, à l’ouverture du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires, le Secrétaire général a souligné que nous devons construire un monde où des aliments sains et nutritifs sont disponibles et abordables pour tous, partout. Il a noté que la pandémie de COVID-19 a plongé des millions de personnes dans l’extrême pauvreté et a fait planer le spectre de la famine dans un nombre croissant de pays. En même temps, a-t-il ajouté, nous menons une guerre contre la nature et récoltons la moisson amère de récoltes en ruine, de revenus en baisse et de systèmes alimentaires défaillants. Le Secrétaire général a souligné que les systèmes alimentaires peuvent et doivent jouer un rôle de premier plan pour relever tous les défis [pour réaliser] les objectifs de développement durable. Ces remarques ont été partagées avec vous.

    A 12h30, Amina Mohammed, la Vice-Secrétaire générale, sera ici pour vous informer sur le Sommet des systèmes alimentaires. Elle sera virtuellement rejointe par Tom Vilsack, le secrétaire américain à l’Agriculture ; Ibrahim Mayaki, directeur général du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique de l’Agence de développement de l’Union africaine ; et Ville Skinnari, Ministre de la coopération au développement et du commerce extérieur de la Finlande.

    ** Climat

    Ce matin, le Secrétaire général a également pris la parole lors d’une première réunion du Conseil de sécurité intitulée « Débat public de haut niveau sur le maintien de la paix et de la sécurité internationales : climat et sécurité ». Il a déclaré que notre fenêtre d’opportunité pour prévenir les pires impacts climatiques se referme rapidement et qu’une action climatique beaucoup plus audacieuse est nécessaire avant la COP26 (vingt-sixième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques) pour maintenir paix et sécurité.

    Le Secrétaire général a déclaré que l’adaptation au climat et la consolidation de la paix peuvent et doivent se renforcer mutuellement et que le dialogue pour mieux partager et gérer les ressources est essentiel pour atteindre nos objectifs climatiques et garantir que les gens ont accès à des moyens de subsistance durables. Il a également déclaré que nous développons de nouvelles solutions en tant qu’Organisation pour réduire notre empreinte carbone et transférer l’approvisionnement énergétique aux producteurs d’énergie renouvelable, dans le but de soutenir les capacités d’énergie renouvelable dans toutes nos missions de maintien de la paix. Ses propos sont en ligne.

    ** Afghanistan

    Passons à l’Afghanistan : nos collègues là-bas nous disent que les opérations humanitaires continuent à travers l’Afghanistan. Le Service aérien humanitaire de l’ONU opère des vols, presque quotidiennement, vers différentes provinces, y compris vers Kaboul. Les mouvements routiers transnationaux des Nations Unies ont été rétablis pour la première fois depuis plusieurs années. Avant la saison des semis de blé d’hiver de septembre-octobre, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) achète plus de 8 500 tonnes métriques de semences de blé pour aider plus de 170 000 familles vulnérables. Pour sa part, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) soutient la construction de chaussées et d’autres infrastructures d’atténuation des risques de catastrophe dans la province de Nangarhar.

    L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) améliore l’accès à ses services de base pour les communautés touchées par les conflits et les déplacements, notamment la construction de routes dans la province de Khost pour améliorer l’accès aux services, aux marchés et à l’emploi. Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) soutient également un hôpital de la province d’Herat avec des fournitures de santé reproductive d’urgence couvrant le traitement d’environ 1 500 cas médicaux et chirurgicaux.

    De leur côté, nos amis du [Programme alimentaire mondial] ont prévenu qu’une enquête menée par l’Agence montrait que seulement 5 % des ménages en Afghanistan ont suffisamment à manger chaque jour. Le PAM a déclaré que les pertes d’emplois, le manque d’argent et la flambée des prix des denrées alimentaires créent une nouvelle classe de personnes affamées en Afghanistan.

    Le 13 septembre, c’était la semaine dernière, vous vous en souviendrez — il y a deux semaines — les donateurs ont promis plus de 1,2 milliard de dollars pour l’aide humanitaire et au développement à l’Afghanistan. À ce jour, plus de 121 millions de dollars, soit 20 % des 606 millions de dollars requis jusqu’à la fin de l’année, ont été reçus. Nous exhortons les donateurs à verser les promesses de dons le plus rapidement possible. Nous ne pouvons travailler qu’avec de l’argent. Nous ne pouvons pas travailler avec des promesses. C’est important pour que nous puissions continuer à obtenir une aide vitale, notamment de la nourriture, des médicaments, des soins de santé et une protection pour les Afghans qui en ont le plus besoin.

    ** Yémen

    S’agissant du Yémen, nos confrères affirment que la crise humanitaire dans le pays continue de s’aggraver. Les combats dans diverses régions du pays – y compris à Shabwa et à Ma’rib – augmentent les déplacements et les pertes civiles. Une troisième vague de COVID-19 menace de faire exploser le système de santé du pays. Et la monnaie yéménite est à un niveau record, anéantissant les revenus des gens et poussant les prix des denrées alimentaires hors de leur portée.

    Le plan de réponse humanitaire au Yémen étant financé à un peu plus de 50 %, les agences d’aide préviennent que les programmes vitaux essentiels, notamment l’aide alimentaire, l’approvisionnement en eau et l’assainissement, seront considérablement réduits sans financement supplémentaire. Hier, la Suède, la Suisse et l’Union européenne ont co-organisé un événement parallèle de haut niveau sur la crise humanitaire au Yémen. L’événement d’hier a représenté une forte démonstration de solidarité avec le peuple yéménite.

    ** COVAX

    J’ai une mise à jour COVAX pour vous d’Amérique latine et des Caraïbes. Nos équipes des Nations Unies là-bas, dans cette région, nous disent qu’elles continuent de soutenir les autorités de la région pour faire face aux multiples impacts de la pandémie de COVID-19. Ils soutiennent également les campagnes de vaccination. Des centaines de milliers de doses de vaccins soutenus par COVAX sont arrivées récemment en Argentine, en Bolivie et au Honduras.

    ** John Ruggie

    Et enfin, j’ai juste une déclaration à lire sur le décès d’un ancien collègue à nous, John Ruggie. Nous avons été profondément attristés par le décès, le 16 septembre, de John Ruggie, ancien Sous-Secrétaire général des Nations Unies et proche conseiller des Secrétaires généraux. M. Ruggie était un universitaire de renom qui a apporté sa sagesse et sa vision à plusieurs initiatives marquantes des Nations Unies.

    Il a joué un rôle clé dans l’élaboration des Objectifs du Millénaire pour le développement et a contribué au lancement du Pacte mondial des Nations Unies en 2000. Il a également été l’architecte des Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme. Les « Principes Ruggie », comme ils sont devenus connus, ont depuis fait leur chemin dans de nombreuses lois nationales et ont contribué à façonner et à élever l’importance des droits de l’homme dans les entreprises.

    Le Secrétaire général présente ses plus sincères condoléances à la famille de John, et il espère qu’ils seront réconfortés par l’immense impact qu’il a eu sur le monde. Je pense que ceux d’entre nous qui ont eu la chance d’avoir travaillé avec John pendant ces années sont profondément attristés par son décès, mais son héritage perdure. Madame?

    ** Questions et réponses

    Question : J’aimerais savoir, Deborah Lyons, la RSSG (Représentante spéciale du Secrétaire général) en Afghanistan, travaille-t-elle toujours depuis le Kazakhstan ?

    Porte – parole : Non, elle est à Kaboul, et elle est de retour à Kaboul depuis…

    Question : Quand est-elle venue… est-elle revenue ?

    Porte – parole : Elle est revenue, je pense, la semaine dernière.

    Question : Parce que j’ai entendu dire qu’elle était la première à être dans l’avion de l’ONU et qu’elle… elle a laissé la population locale derrière elle ? Est-ce vrai?

    Porte – parole : Elle n’est pas la première à l’être… elle ne l’a pas fait… d’accord. Revenons un peu en arrière. Mme Lyons était à Kaboul jusqu’à, si je me souviens bien, très tard en août, à l’une des périodes les plus difficiles. Elle avait une… il y avait une urgence familiale pour laquelle elle devait être là. Elle était au Kazakhstan. Il y avait aussi, comme je vous le rappelle, les deux représentants spéciaux adjoints étaient et sont restés à Kaboul tout le temps. Nous avons également essayé de faire pivoter certains de ces hauts dirigeants. Je… et comme je le répète encore une fois, il reste… il restera… plus de 100 membres du personnel international qui n’ont jamais quitté Kaboul, et notre personnel national est également là. Nous avons été très, très concentrés sur la sécurité du personnel national. À ce jour, cela a été un succès, et nous continuerons de le souligner. Benno ?

    Question : [Inaudible]

    Porte – parole : D’accord. Allons…

    Question : Le président brésilien [Jair] Bolsonaro est en quarantaine au Brésil depuis au moins cinq jours, apparemment, et vous avez également déclaré que toute la délégation serait mise en quarantaine après au moins deux cas de COVID lors de leur visite à New York et ici au siège. Pouvez-vous me dire, est-ce maintenant… comment ça se passe ? Est-ce encore deux cas ? Y a-t-il plus de cas? Avez-vous découvert autre chose ?

    Porte – parole : Nous n’avons pas… Je veux dire, je viens de parler au téléphone avec notre directeur médical. Il n’y a eu aucun nouveau cas signalé à part celui… notamment, celui que nous avons signalé au cours des dernières 24 heures. Aucun cas ne nous a donc été signalé. Donc, c’est… Je veux dire, je ne peux que me fier à ce qui est rapporté. Nous avons… comme nous l’avons dit, nous avons été en contact avec le… nous avons examiné toutes les expositions potentielles au personnel de l’ONU qui était présent dans la salle de l’AG. La recherche des contacts a été effectuée. Et juste pour être sûr que tout le monde a la même information, la personne en question n’a pas rencontré le Secrétaire général et ne faisait pas partie de l’accord bilatéral entre le Président brésilien et le Secrétaire général.

    Question : Et juste un suivi et la demande de deux confirmations. S’agit-il encore de deux cas, à notre connaissance ? Et est-il exact que certaines parties de la délégation sont en quarantaine à New York, y compris le ministre de la Santé ?

    Porte – parole : Sur votre deuxième partie, c’est vraiment à la Mission Brésilienne de parler d’elle-même. C’est ma compréhension, mais encore une fois, c’est… une compréhension n’est pas un fait. Vous devriez vérifier avec eux. Et je ne suis pas au courant de nouveaux cas. D’accord. Fathi ?

    Question : Un suivi. Le Secrétaire général et ses hauts fonctionnaires qui dialoguent avec les chefs d’État et de gouvernement en visite sont-ils mis à l’épreuve au quotidien ?

    Porte – parole : Non, je veux dire, pour…

    Question : Pour le Secrétaire général.

    Porte – parole : Le Secrétaire général est masqué tout le temps. Et des tests sont effectués lorsque les médecins militaires le jugent approprié. Stefano ?

    Question : Est-ce… une suite à une question que j’ai posée la semaine dernière sur Haïti…

    Porte – parole : Allumé ? Sur, je suis désolé?

    Correspondant : Migrants ou réfugiés… Haïti.

    Porte – parole : Ouais.

    Question : Les Haïtiens, mig… avec, au Texas. Dans ce cas, le Secrétaire… comment le Secrétaire général appelle-t-il… les appelle ? Sont-ils… ces Haïtiens là-bas sont-ils des réfugiés ou des migrants ?

    Porte – parole : Ecoutez, je vous renvoie à ce que le chef du HCR a dit sur la question. M. [Filippo] Grandi a été très clair en disant que le… il était préoccupé et choqué par les images qui ont été vues… qui ont été vues à la télévision et a ajouté que les expulsions massives actuellement en cours sans dépistage des besoins de protection sont incompatibles avec les normes internationales. normes et peut constituer un refoulement.

    Correspondant : Alors… la traduction c’est : ce sont des réfugiés.

    Porte – parole : La question de savoir si une personne est un migrant et… ou un réfugié dépend, évidemment, du processus de sélection et de ce que les gens prétendent. Ce que M. Grandi exprime ici, c’est sa profonde préoccupation face à ce qu’il voit et à ce qu’il entend se passe dans… en ce qui concerne les Haïtiens.

    Question : Un suivi rapide. Je suis désolé, Stéphane. Je respecte beaucoup Filippo Grandi. Je pense qu’il fait un excellent travail, mais je pense que le Secrétaire général, quand il parle, a plus de poids, dans un sens, si le Secrétaire général dit quelque chose, le monde entendra plus que…

    Porte – parole : Je suis pleinement conscient de ces différences de voix. M. Grandi parle au nom du système des Nations Unies sur les questions liées aux réfugiés et aux questions connexes. Le Secrétaire général n’a pas… bien sûr, aucun problème avec ce qu’il dit. Kaitlin, si c’est toi, ouais.

    Question : Alors, l’ONU n’a-t-elle aucun rôle dans ce que HRW (Human Rights Watch), Amnesty [International], même l’envoyé américain en Haïti a qualifié d’inhumain et même de raciste ?

    Porte – parole : Non, nous n’avons aucun rôle à la frontière sud des États-Unis, à ma connaissance. Non, non, je sais, alors laissez-moi passer en revue les différentes étapes. Nous sommes présents et avons été présents, y compris l’UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’enfance) et d’autres, à la frontière nord du Mexique, où nous avons vu au fil des années une grande accumulation de migrants qui se déplacent et d’autres qui ont besoin d’une aide humanitaire, et nous y sommes présents. À notre arrivée en Haïti, nous venons de nous enregistrer avec nos collègues là-bas et nous apportons une assistance à ces personnes qui reviennent. Lenka, puis Abdelhamid. Oui?

    Question : Avons-nous le nombre de balayages de mardi par hasard ? Merci.

    Porte – parole : C’est une très bonne question. Je ne les ai pas vus, mais mon formidable bureau, qui j’espère écoute ce briefing, m’enverra les chiffres.

    Question : Ce serait bien d’avoir une comparaison avec 2019 et 2020.

    Porte – parole : Ouais, c’est assez facile. Abdelhamid ?

    Question : Merci Stéphane. La situation en Libye pourrait devenir incontrôlable après la démission du général Khalifa Haftar pour seulement trois mois de son poste militaire en vue de sa nomination à la présidence. Que s’est-il passé après que le parlement a suspendu la confiance dans le gouvernement d’unité nationale et le rejet par le gouvernement d’unité nationale de sa décision de censure ? Merci.

    Porte – parole : Je pense que nous avons exprimé notre inquiétude face à certains des derniers développements dans ce pays. Il y a… il y a eu des accords conclus par un certain nombre de… il y a eu des accords conclus par un certain nombre de partis libyens, notamment en vue des élections qui auraient lieu fin décembre. Pour le bien du peuple libyen, il est très important que tous les dirigeants libyens œuvrent dans l’intérêt du peuple. Merci. Evelyn, et ensuite nous irons à Ibtisam.

    Question : Oui. Merci Stéph. Y a-t-il une mise à jour sur la Tunisie maintenant que ses représentants sont ici et la semaine dernière, elle semble avoir perdu les derniers vestiges de la démocratie ?

    Porte – parole : Écoutez, nous suivons évidemment de très près ce qui se passe en Tunisie. Nous encourageons, à nouveau, tous les acteurs politiques concernés à résoudre leurs problèmes par le biais d’un dialogue inclusif conforme aux valeurs démocratiques de la Tunisie. Nous nous engageons à continuer de soutenir les institutions démocratiques de la Tunisie, ainsi que sa réponse à la pandémie en cours. Ibtisam et puis…

    Question : Sur la Libye, quelle est votre position en fait sur la déclaration du parlement de l’est… le parlement de l’est de la Libye qu’il retire son soutien au gouvernement ? Et puis, sur le Yémen et la réunion d’hier, vous avez dit que les pays ont montré leur solidarité avec le peuple libyen [sic], mais la question est de savoir si cela s’est traduit en promesses de dons ou en espèces… ?

    Porte – parole : Ouais. Je n’ai pas le numéro mis à jour. Parfois, cela prend un peu de temps pour traiter l’argent qui est… annoncé et pour comprendre ce qui est nouveau, ce qui ne l’est pas. Alors, il y a… il y a, j’en suis sûr, des collègues de l’OCHA (Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires) avec des petites visières vertes qui parcourent les chiffres. Sur la Libye, je pense que vous avez peut-être vu… Je veux dire, il se passait beaucoup de choses, mais mardi, je pense que la Mission a publié un communiqué de presse dans lequel elle exprimait son inquiétude quant à la décision prise par la Chambre des représentants. et a demandé aux partis de suivre et de s’en tenir à ce calendrier électoral, qui a déjà été convenu et constitue une étape cruciale pour le retour de la Libye à la démocratie. Evelyne… désolé. D’accord. Jennifer. Jennifer ? D’accord.

    Question : Comme vous le savez probablement, cela se produit alors qu’il y a eu de nombreuses critiques à ce sujet de la part de divers groupes de la société civile et, je pense, du propre rapporteur spécial de l’ONU sur les questions alimentaires. Le Secrétaire général est-il déçu ?

    Porte – parole : Oui, je pense que c’est une excellente question. Si je pouvais… je le ferai… et si je faisais ça ? Je vous appellerai d’abord lorsque le Vice-Secrétaire général arrivera dans sept à huit minutes environ. Et en revenant à la remarque de Stefano, quand elle parle, c’est plus puissant que quand je parle, donc…. Qui a… oui, tout à l’arrière. Je ne peux pas te reconnaître avec le masque vert. Oh, on y va. D’accord. Maintenant, je… Mario, bon retour. Oui.

    Question : Stéph, faisant suite à la lettre que vous avez reçue des autorités talibanes, avez-vous eu d’autres communications avec elles ou avec la Commission de vérification des pouvoirs pour organiser un éventuel voyage ?

    Porte – parole : Non, donc, il n’y a pas eu de nouveaux développements sur ce front. Les lettres, comme nous l’avons dit, ont été envoyées au Comité de vérification des pouvoirs. Ils le reprendront chaque fois qu’ils sentiront qu’ils le feront. Carla. Je reviendrai vers toi.

    Question : Merci. La semaine dernière, je vous ai interrogé sur notre collègue qui travaille pour La Prensa Latina.

    Porte – parole : Ouais, je sais, ouais.

    Question : Ouais. Avez-vous… y a-t-il d’autres progrès dans les relations avec le pays d’accueil ? Et quelle excuse donnent-ils ?

    Porte – parole : Pas à ma connaissance. C’est une question… Je ne parle pas pour le pays d’accueil. Je parle au nom de l’institution qu’ils hébergent. David?

    Question : Merci. Lors de la réunion du P5 avec le Secrétaire général, il a appelé le P5 à coordonner et à atténuer la crise humanitaire émergente et à empêcher un effondrement économique, selon le Département d’État. Quel genre de mesures, quel genre d’idées avait-il pour faire ça ? A-t-il appelé les pays spécifiquement à atténuer un effondrement économique en faisant des choses spécifiques ?

    Porte – parole : Eh bien, je pense qu’une partie de cela consiste à s’assurer que l’argent peut entrer dans l’économie afghane, arriver à ceux qui en ont besoin, d’accord, arriver à… nous donner aux Nations Unies les ressources pour acheter de l’aide humanitaire, pour distribuer de l’aide humanitaire . Je pense, comme il l’a dit à plusieurs reprises, qu’un effondrement économique de l’Afghanistan aurait un impact catastrophique, évidemment, sur le peuple afghan, mais sur la stabilité du pays et de la région dans son ensemble. Benno, puis nous retournerons à Ibtisam et Abdelhamid.

    Question : J’aimerais faire suite à la question de Mario sur les talibans. Pouvez-vous… pourriez-vous nous dire si le Secrétaire général pense qu’un représentant ici à New York pour les talibans serait un avantage pour réellement négocier des questions humanitaires et ainsi de suite et ainsi de suite ?

    Porte – parole : Eh bien, et ainsi de suite et ainsi de suite et ainsi de suite. [Rires] Yadda, yadda, yadda, comme on dit, ouais. Le… c’est une question très intéressante, mais elle se résume aux règles et règlements de cette Organisation. Il y a des règles et des règlements en termes de titres de compétences, qui peut s’asseoir sur une chaise derrière une plaque signalétique. Ces règles sont assez claires. Il appartient maintenant à la Commission de vérification des pouvoirs de prendre une décision. Et je vais en rester là. Je reviendrai vers toi. Ibtisam ? Ibtisam, s’il vous plaît.

    Question : Donc, un suivi sur… deux suivis, tous les deux en Afghanistan. Donc, la question du Comité de vérification des pouvoirs, est-ce… est-ce que cela a à voir uniquement avec l’ambassadeur, pensais-je, et qui représente n’importe quel pays en ce qui concerne son ambassadeur ici, mais il n’est pas clair pour moi s’il traite également la question de l’UNGA et qui parle devant l’UNGA. Pourquoi est-ce que cela fait partie de leur travail ?

    Porte – parole : Eh bien, les pouvoirs… oui, cela fait partie… le comité de vérification des pouvoirs est un sous-ensemble de l’Assemblée générale. C’est un comité de l’Assemblée générale.

    Question : D’accord. Alors, sur l’autre suivi du gel des avoirs, quelle est en fait la position du Secrétaire général et de l’Afghanistan ? Croit-il que cet actif… que… le gel devrait être levé ou non ?

    Porte – parole : Notre position de principe a toujours été, en ce qui concerne les sanctions, elles ne devraient pas être faites d’une manière qui blesse le peuple d’un pays, d’accord, que les sanctions devraient être ciblées… peuvent être ciblées contre des individus, mais nous voudrions de voir des politiques mises en place qui profitent au peuple afghan. Abdelhamid ?

    Question : Stéphane, il y a une crise qui couve entre deux voisins maghrébins, l’Algérie et le Maroc. Hier, l’Algérie a suspendu tous les vols d’origine marocaine ou marocains passant au-dessus de l’Algérie. Premièrement, est-ce que cela rendrait la mission de M. Staffan de Mistura un peu plus difficile? C’est d’un côté. Le SG ouvrirait-il aussi le sujet avec… s’il rencontre Ramtane Lamamra, le ministre algérien des Affaires étrangères, qui est ici. Je ne sais pas s’il l’a rencontré ou s’il le rencontrera. Aurait-il ouvert le sujet pour essayer au moins d’explorer si l’ONU peut jouer un rôle dans cette crise ?

    Porte – parole : Je ne sais pas pourquoi vous mêlez M. de Mistura à cela. Nous n’avons fait aucune annonce sur quoi que ce soit de toute façon. M. de Mistura est heureux dans sa maison en ce moment en Europe. Nous pensons qu’il est important que les deux pays s’engagent dans un dialogue positif. Ce sont deux pays très importants dans la région, et nous voulons… nous voudrions voir les meilleures… deux… les meilleures relations possibles, des relations bilatérales, entre les deux. Quant aux discussions du Secrétaire général avec les différentes délégations, nous ferons un bilan bilatéral… une lecture. Une dernière question, et puis notre… nous devons passer à nos invités.

    Question : D’accord. Juste un suivi sur le comité d’accréditation. Si j’ai bien compris, le comité d’accréditation doit se réunir en novembre. Et quelle est la situation pour le Myanmar et la Guinée ? Est-ce que tout est regroupé, les trois cas ou chaque cas est… ?

    Porte – parole : Évidemment, chaque cas… Je veux dire, chaque cas fait référence à ce cas particulier. Je veux dire, je… mais les discussions de la commission de vérification des pouvoirs sont du ressort des membres de la commission, qui sont des États membres, présidés par notre… par la Suède. Je ne suis pas au courant d’une réunion prévue pour cette fois. Une fois que nous aurons des informations que nous pourrons partager, nous le ferons. D’accord.

    UN Press, 23/09/2021

  • Point de presse quotidien de l’ONU: 24 septembre 2021

    Point de presse quotidien de l’ONU: 24 septembre 2021

    Energie, Afghanistan, Soudan, Kenya, Angola, covid19, République centrafricaine, Forum des îles du Pacifique,

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Énergie

    Ce matin, le Secrétaire général a prononcé un discours au Dialogue de haut niveau sur l’énergie. Il a estimé que nous avons le double impératif de mettre fin à la pauvreté énergétique et de limiter les changements climatiques, ajoutant que l’on peut s’y atteler en investissant dans une énergie propre, abordable et durable pour tous.

    Le Secrétaire général a mis en avant quatre priorités pour un futur énergétique durable: combler le fossé énergétique, transiter vers des systèmes énergétiques sans carbone, mobiliser les financements et promouvoir les transferts énergétiques vers le monde en développement; et veiller à ce que personne ne soit laissé de côté.

    Plus de 150 engagements volontaires ont été pris sous la forme de pactes de l’énergie, y compris plus de 400 milliards de dollars de financements et d’investissements de la part des gouvernements et du secteur privé pour accroître l’accès à l’électricité et à des moyens de cuisson propres pour des centaines de millions de personnes; et renforcer de manière importante l’accès aux énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

    Afghanistan

    Ce matin, au cours d’une manifestation parallèle intitulée « Appuyer un avenir pour l’éducation des filles en Afghanistan », la Vice-Secrétaire générale, Mme Amina Mohammed, a souligné que la priorité doit être désormais de stopper le recul des progrès enregistrés par les femmes et les filles afghanes. Elle a aussi souligné la nécessité de travailler avec les Taliban pour veiller à ce que les succès dans la scolarisation des filles et l’accès des femmes à l’emploi et aux positions de leadership ne soient pas annihilés.

    Ont pris part à la manifestation Mme Henrietta Fore, Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), et Malala Yousafzai, Cofondatrice de la Fondation Malala et Messager de la paix des Nations Unies.

    Depuis le premier septembre, l’ONU et ses partenaires ont fourni une assistance alimentaire à plus de 340 000 personnes en Afghanistan.

    L’ONU et ses partenaires ont aussi traité plus de 20 700 enfants de moins de 5 ans qui souffraient d’une malnutrition aigüe.

    Plus de 10 000 enfants ont pu participer à des activités pédagogiques dans leur communauté et 4 200 personnes ont reçu des services de dépistages aux postes frontières.

    En outre, des camions-citernes sont venus en aide à quelque 177 500 autres personnes affectées par la sécheresse.

    Les agences humanitaires indiquent que de nouvelles routes entre les provinces ont été ouvertes pour la première fois depuis plusieurs années. Le Service aérien d’aide humanitaire des Nations Unies fonctionne tous les jours et le personnel international arrivé sur place est en train de se déployer dans les centres provinciaux.

    Toutefois, les agences humanitaires soulignent qu’il faut plus de vols et l’assouplissement des mesures administratives, y compris les visas et autres dérogations pour les travailleurs humanitaires.

    Soudan

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) indique que plus de 300 000 personnes ont été affectées par les lourdes pluies et les inondations au Soudan, ce qui accroît les besoins humanitaires alors que les stocks s’épuisent.

    Quatorze des 18 États du Soudan ont été frappés par des inondations depuis le début de la saison des pluies, au mois de juillet. Ces inondations ont détruit habitations, ponts et terres agricoles

    Le Gouvernement mène les efforts de secours avec l’ONU et les ONG partenaires. Quelque 183 000 personnes ont reçu une aide, y compris de la nourriture et des abris.

    Mais les agences soulignent la nécessité de reconstituer les stocks de fournitures humanitaires.

    Le Plan de réponse humanitaire pour le Soudan visant à collecter la somme d’1,9 milliard de dollars cette année, n’est financé qu’à hauteur de 25%, soit 10% de moins que la moyenne de tous les plans de réponse coordonnés par l’ONU, laquelle est déjà assez basse.

    Kenya

    Au Kenya, le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré aujourd’hui qu’il réduisait encore l’aide alimentaire pour 440 000 réfugiés dans le pays en raison d’un grave problème de financement. Le PAM prévient qu’il pourrait être contraint d’arrêter complètement l’assistance d’ici à la fin de l’année si le financement n’est pas disponible immédiatement.

    L’agence affirme que la réduction de l’aide alimentaire aux familles déjà très vulnérables est une décision déchirante à prendre, d’autant plus avec une situation d’urgence nationale décrétée en raison de la sécheresse. Elle a ajouté que les faibles niveaux de financement n’avaient laissé au PAM aucun choix et que cette décision avait été prise en dernière instance.

    Le PAM cherche de toute urgence 40 millions de dollars pour reprendre la distribution de rations alimentaires complètes aux réfugiés dans les camps de Dadaab, Kakuma et Kalobeyei au cours des six prochains mois.

    République centrafricaine

    Comme demandé par le Siège de l’ONU, des enquêteurs en provenance du Gabon ont été déployés en République centrafricaine pour faire la lumière sur des allégations d’exploitation et d’atteintes sexuelles commises par ses Casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation dans ce pays (MINUSCA).

    Nous avons également été informés que les autorités gabonaises ont accepté de mener des enquêtes conjointes et que le Bureau des services de contrôle interne (BSCI) et la MINUSCA apporteront tout l’appui nécessaire aux enquêteurs nationaux à cet égard.

    Le Défenseur principal des droits des victimes et nos partenaires des Nations Unies veillent à ce que les besoins des victimes soient correctement évalués et qu’il y soit répondu. L’Ombudsman travaillera également avec le BSCI pour s’assurer que l’enquête nationale est menée d’une manière qui soit centrée sur elles.

    Le rapatriement du contingent gabonais a débuté aujourd’hui et il se poursuit.

    Forum des îles du Pacifique

    Hier soir, le Secrétaire général a pris la parole lors d’une réunion virtuelle des dirigeants du Forum des îles du Pacifique.

    Il a noté que leurs nations sont confrontées à ce qu’il a appelé une double crise des changements climatiques et de la pandémie de COVID-19, qui menacent la vie et les moyens de subsistance du Pacifique.

    Le Secrétaire général a mis en garde que si nous continuons sur la voie actuelle, les conséquences du dérèglement climatique seront graves pour la prospérité, le bien-être et la survie même des communautés du Pacifique.

    Il a appelé à davantage d’ambition sur les changements climatiques de la part de chaque pays. Et a également déclaré que la reprise postpandémique offre une rare opportunité de changer de cap pour placer le monde sur une trajectoire plus durable.

    Numéros ONU

    En réponse à une question relative au nombre de personnes entrant au Secrétariat de l’ONU pendant l’Assemblée générale, le Porte-parole a fait la déclaration suivante:

    Cette année, au premier jour du débat général, mardi, nous avons eu 1 929 entrées au Secrétariat.

    À titre de comparaison, l’an dernier, au premier jour du débat général, nous avons eu 874 entrées. Et c’était la soixante-quinzième session, qui s’est entièrement tenue en distanciel. En 2019, avant la pandémie de COVID-19, 26 000 personnes étaient présentes dans le bâtiment le premier jour du débat général. Vous pouvez donc voir la différence considérable.

    Pour rappel, le bâtiment reste en phase 2, ce qui signifie une réduction significative de notre présence. L’accès est réservé aux délégués, personnels et correspondants en poste. Les décisions relatives aux différentes phases et aux efforts visant à limiter notre empreinte se basent sur les recommandations de l’Équipe de haut niveau chargée des politiques de gestion des crises et les conseils de nos services médicaux et du comité de santé et de sécurité au travail. Les départements concernés n’informent des décisions qui ont été prises que les personnes qui dépendent d’elles – par exemple, le Département de la communication globale (DGC) les visiteurs et les journalistes et celui des affaires économiques et sociales (DESA) les ONG.

    Angola/Sécheresse

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré aujourd’hui que plus de 1,3 million de personnes vivant dans les trois provinces du sud-ouest de Cunene, Huila et Namibe sont confrontées à une grave faim en raison de la pire sécheresse éprouvée en quatre décennies. Le PAM a noté que la région est fortement dépendante de l’agriculture et souffre des effets dévastateurs des changements climatiques.

    Selon le PAM, 114 000 enfants de moins de 5 ans souffrent ou risquent de souffrir de malnutrition aiguë au cours des 12 prochains mois, avec de graves effets sur leur développement physique et mental.

    Le plan du PAM est d’étendre ses activités à d’autres zones touchées par la sécheresse. Il prévoit 6,3 millions de dollars pour la période allant d’octobre 2021 à mai 2022.

    COVID-19

    Le Brésil a reçu près de 2 millions de doses de vaccins contre la COVID-19 cette semaine par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX. Cela porte à près de 12 millions le nombre total de doses fournies par le COVAX.

    L’équipe des Nations Unies, dirigée par la Coordonnatrice résidente, Mme Silvia Rucks, travaille avec les autorités pour protéger les plus vulnérables, y compris les réfugiés et les migrants, ainsi que les populations de la région amazonienne.

    Dans l’État de Roraima, dans le nord du pays, l’équipe de l’ONU travaille avec des partenaires sur des campagnes visant à prévenir la propagation du virus et à stimuler la campagne de vaccination.

    L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a fourni ce mois-ci une aide médicale et psychologique à plus de 700 personnes dans la région du nord, tandis que le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) aide les réfugiés et les migrants à devenir plus employables.

    Au Timor-Leste, l’équipe des Nations Unies, dirigée par le Coordonnateur résident, M. Roy Trivedy, a fourni cinq chambres froides et de congélation pour la chaîne du froid dans le stockage des vaccins. Nous avons également modernisé les installations nécessaires à l’isolement en fournissant des lits d’unité de soins intensifs et en transportant du matériel et des médicaments vers des installations médicales.

    Le Timor-Leste a reçu près de 300 000 doses de vaccin par l’intermédiaire du COVAX. Avec les autres livraisons de vaccins qui ont été faites, cela a permis à plus de la moitié de la population de recevoir au moins une dose, et un tiers a été entièrement vacciné.

    Notre équipe des Nations Unies continue d’aider à sensibiliser le public sur la manière d’arrêter la propagation de la maladie tout en mobilisant les gens pour qu’ils se fassent vacciner.

    Invités du Point de presse lundi

    Lundi, les invités du Point de presse de midi seront le Président de l’ECOSOC, M. Collen Vixen Kelapile, et le Vice-Président de Citi pour le secteur bancaire, les marchés de capitaux et le conseil, M. Jay Collins. Ils parleront aux journalistes du salon de l’investissement dans les ODD, qui aura lieu les 28 et 29 septembre.

    UN Press, 24/09/2021

  • Réaction de l’ONU à la fermeture de l’espace aérien algérien au Maroc

    Réaction de l’ONU à la fermeture de l’espace aérien algérien au Maroc

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    La décision de l’Algérie de fermer son espace aérien au Maroc a suscité des réactions à l’ONU. La première est venue jeudi du Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres appelant le Maroc et l’Algérie à engager un « dialogue positif » pour résoudre leurs problèmes en suspens.

    En effet, lors d’une conférence de presse tenue par son porte-parole du Secrétaire général, Stéphane Dujarric, au siège permanent des Nations Unies à New York, en réponse à une question sur la position de Guterres vis à vis de l’annonce faite par l’Algérie, mercredi, de fermer son espace aérien aux avions marocains, Guterres a exhorté les deux pays à engager un « dialogue positif » pour résoudre l’escalade de tensions entre les deux pays.

    Voici le texte intégral de la question et de la réponse telles que publiées sur le site de presse des Nations Unies:

    Question : Stéphane, il y a une crise qui couve entre deux voisins maghrébins, l’Algérie et le Maroc. Hier, l’Algérie a suspendu tous les vols d’origine marocaine ou marocains passant au-dessus de l’Algérie. Premièrement, est-ce que cela rendrait la mission de M. Staffan de Mistura un peu plus difficile? C’est d’un côté. Le SG ouvrirait-il aussi le sujet avec… s’il rencontre Ramtane Lamamra, le ministre algérien des Affaires étrangères, qui est ici. Je ne sais pas s’il l’a rencontré ou s’il le rencontrera. Aurait-il ouvert le sujet pour essayer au moins d’explorer si l’ONU peut jouer un rôle dans cette crise ?

    Porte – parole : Je ne sais pas pourquoi vous mêlez M. de Mistura à cela. Nous n’avons fait aucune annonce sur quoi que ce soit de toute façon. M. de Mistura est heureux dans sa maison en ce moment en Europe. Nous pensons qu’il est important que les deux pays s’engagent dans un dialogue positif. Ce sont deux pays très importants dans la région, et nous voulons… nous voudrions voir les meilleures… deux… les meilleures relations possibles, des relations bilatérales, entre les deux. Quant aux discussions du Secrétaire général avec les différentes délégations, nous ferons un bilan bilatéral… une lecture. Une dernière question, et puis notre… nous devons passer à nos invités.

    Pour rappel, uUn mois après avoir rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc, l’Algérie a franchi une nouvelle dans l’escalade avec Rabat. Mercredi, à l’issue d’une réunion du Haut Conseil de sécurité présidée par Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie a décidé de « fermer immédiatement son espace aérien aux avions marocains civils et militaires, ainsi qu’aux appareils immatriculés au Maroc ».

    La présidence algérienne a indiqué avoir pris cette décision compte tenu de « la poursuite des provocations et des pratiques hostiles de la part du Maroc ».

    Cette décision ne manquera pas d’impacter le programme de la RAM qui désservait, jusqu’à présent 15 vols hebdomadaires reliant le Maroc à la Tunisie, la Turquie et l’Égypte sont touchés.

    Une source de la compagnie aérienne marocaine, citée par Reuters, a qualifié l’impact sur la RAM d’insignifiant et a déclaré que les vols concernés pourraient se dérouter au-dessus de la Méditerranée.