Catégorie : Monde

  • 11 Sept: rapport déclassifié accuse l’Arabie Saoudite

    11 Sept: rapport déclassifié accuse l’Arabie Saoudite

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    Biden déclassifie un rapport secret du FBI détaillant les liens des ressortissants saoudiens avec le 11 septembre

    L’administration Biden a déclassifié un rapport du FBI de 16 pages liant les pirates de l’air du 11 septembre à des ressortissants saoudiens vivant aux États-Unis. Le document, rédigé en 2016, résumait une enquête du FBI sur ces liens appelée Opération ENCORE.

    Le rapport partiellement rédigé montre une relation plus étroite qu’on ne l’avait connue auparavant entre deux Saoudiens en particulier – dont un avec statut diplomatique – et certains des pirates de l’air. Les familles des victimes du 11 septembre recherchent depuis longtemps le rapport, qui brosse un portrait radicalement différent de celui décrit par le rapport de la Commission sur le 11 septembre en 2004.

    Alors que la Commission a été largement incapable de lier les hommes saoudiens aux pirates de l’air, le document du FBI décrit de multiples connexions et appels téléphoniques.

    Il y a des années, la Commission a écrit que lorsqu’il s’agissait du diplomate saoudien Fahad al-Thumairy, « Nous n’avons pas trouvé de preuves que Thumairy ait fourni une assistance aux deux pirates de l’air ». Une décennie plus tard, il semble que les agents du FBI soient parvenus à une conclusion différente. Le rapport indique que Thumairy « a chargé » un associé d’aider les pirates de l’air à leur arrivée à Los Angeles, et a déclaré à l’associé que les pirates de l’air étaient « deux personnes très importantes », plus d’un an avant les attaques.

    Le rapport jette également un nouvel éclairage sur la rencontre d’un employé du gouvernement saoudien avec les pirates de l’air dans un restaurant. Ce qui était autrefois décrit comme une rencontre fortuite est maintenant décrit comme un événement planifié et bien orchestré. La Commission du 11 septembre 2004 avait qualifié l’employé saoudien, Omar al-Bayoumi, de « grégaire ». Les enquêteurs ont écrit qu’ils l’avaient trouvé « un candidat improbable pour une implication clandestine avec des extrémistes islamiques ».

    Le rapport d’ENCORE, cependant, indique qu’un témoin de la réunion a vu Bayoumi attendre près de la fenêtre l’arrivée des pirates de l’air plutôt que de les heurter par hasard, et a engagé une longue conversation avec eux. Le rapport indique qu’une femme a déclaré aux enquêteurs que Bayoumi disait souvent que la communauté islamique « doit prendre des mesures », et que la communauté était « au djihad ».

    Dans une interview, les familles des victimes ont déclaré avoir trouvé d’autres éléments du rapport révélateurs. Par exemple, Thumairy et Bayoumi n’étaient chacun qu’à un ou deux degrés de séparation les uns des autres sur un arbre téléphonique de terroristes internationaux connus. Bayoumi était en « contact presque quotidien » avec un homme lié au cerveau de l’attaque du World Trade Center en 1993, et a passé la nuit dans un hôtel avec un autre homme lié à l’un des lieutenants supérieurs d’Oussama Ben Laden.

    Le téléphone de Thumairy, quant à lui, était lié à des personnes associées au « Millennium Plot Bomber », qui a été reconnu coupable d’un complot visant à bombarder l’aéroport de Los Angeles le soir du Nouvel An 2000.

    Bien que le rapport n’établisse aucun lien direct entre les pirates de l’air et le gouvernement saoudien dans son ensemble, Jim Kreindler, qui représente de nombreuses familles poursuivant l’Arabie saoudite, a déclaré que le rapport valide les arguments qu’ils ont avancés dans cette affaire.

    « Ce document, ainsi que les preuves publiques recueillies à ce jour, fournit un schéma de la manière dont al-Qaida a opéré aux États-Unis », a-t-il déclaré, « avec le soutien actif et conscient du gouvernement saoudien ».

    NPR, 12/09/2021

  • Cette semaine au Conseil de Sécurité

    Conseil de Sécurité, ONU, Soudan, Libye, UNITAMS, MANUL, MINUSS, Afghanistan, UNITAD, Daech,

    13-17 septembre 2021

    Cher Eguebeila,

    Cette semaine, toutes les réunions du Conseil de sécurité et des organes subsidiaires devraient avoir lieu en personne.

    Mardi 14 septembre, les membres du Conseil devraient voter sur un projet de résolution renouvelant le mandat de la Mission d’appui des Nations Unies à la Libye (MANUL).

    Mardi également, le président du Comité des sanctions pour le Soudan 1591, l’Ambassadeur Sven Jürgenson (Estonie), devrait fournir le briefing trimestriel sur les travaux du comité.

    Il y aura mardi une séance d’information ouverte, suivie de consultations à huis clos, sur la Mission intégrée d’assistance à la transition des Nations Unies au Soudan (UNITAMS). Le Représentant spécial pour le Soudan et chef de l’UNITAMS, Volker Perthes, présentera le rapport de 90 jours du Secrétaire général sur la mission, qui a été publié le 1er septembre. Un représentant de la société civile peut également faire un briefing.

    Mercredi (15 septembre), le Conseil se réunira pour une séance d’information publique, suivie de consultations à huis clos, sur la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS). Les briefers attendus sont le Représentant spécial et chef de la MINUSS Nicholas Haysom et la Directrice des opérations et de la Division du plaidoyer d’OCHA, Reena Ghelani. Un représentant de la société civile fera également un briefing.

    Mercredi, il y aura un briefing ouvert, suivi de consultations à huis clos, sur la situation humanitaire en Syrie. Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, Martin Griffiths, et un représentant de la société civile sont les rapporteurs attendus.

    Le vendredi (17 septembre), les membres du Conseil devraient voter sur deux projets de résolution : l’un renouvelant le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) et un autre renouvelant le mandat de l’Équipe d’enquête des Nations Unies pour promouvoir la responsabilité pour les crimes commis par Da ‘esh/ISIL (UNITAD).

    Cette semaine, les membres du Conseil devraient poursuivre les négociations sur un projet de résolution sur la protection de l’éducation en période de conflit, initié par le Niger et la Norvège.

    Les membres continueront également de négocier un projet de déclaration présidentielle concernant les mesures de sanctions contre le Darfour, conformément à la résolution 2562 du 11 février, dans laquelle le Conseil a exprimé son intention d’« établir des repères clés clairs et bien identifiés au plus tard le 15 septembre 2021 ».

    Au niveau des organes subsidiaires, le Comité des sanctions 1718 de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) se réunira jeudi 16 septembre pour discuter du dernier rapport de son groupe d’experts.

    Vendredi (17 septembre), le Comité d’état-major tiendra une réunion formelle.

    Vendredi également, il y aura une réunion du Groupe de travail informel sur la documentation et les autres questions de procédure (IWG).

    Une réunion de formule Arria sur « La menace pour la paix et la sécurité internationales posée par le commerce illicite des armes légères et de petit calibre » initiée par le Mexique se tiendra par vidéoconférence (VTC) jeudi 16 septembre.

    Security Council Report, 12/09/2021

  • France : L’homme qui a giflé Macron dit n’avoir «aucun regret»

    Damien Tarel, l’homme condamné à quatre mois de prison ferme pour avoir giflé le Président Emmanuel Macron dans la Drôme, a dit n’avoir «aucun regret» à sa sortie de réclusion. Ce samedi, il compte d’ailleurs participer aux actions anti-pass sanitaire «pour le symbole».

    «J’exprime aucun regret au sujet de cet acte», a déclaré sur BFM TV l’homme de 28 ans, sorti samedi matin de la prison de Valence où il a purgé trois mois. «Il s’agit juste d’un petit soufflet, je pense que Macron s’en est remis extrêmement bien», a ajouté Damien Tarel pour qualifier son geste.

    «On n’est pas sur un tabassage comme il a pu y en avoir dans les manifestations de Gilets jaunes où il s’agit d’un peuple qui exprime son mécontentement», a poursuivi le jeune homme aux longs cheveux bruns, coiffé d’un béret noir.

    Lors d’un déplacement d’Emmanuel Macron à Tain-L’Hermitage, le 8 juin, ce passionné de Moyen Âge avait frappé le Président de la République au visage au cri de «Montjoie Saint-Denis, à bas la Macronie !», provoquant une importante vague de protestations au sein de la classe politique.

    Jugé en comparution immédiate deux jours après les faits, l’homme sans emploi et vivant du RSA avait alors reconnu son ancrage à la droite du spectre politique.

    «Ce jour-là, j’étais venu contester le Président Emmanuel Macron et ce que j’ai vu, ce sont des travailleurs Gilets jaunes qui étaient là pour manifester leur mécontentement, des gens qui travaillent très dur, souvent âgés, qui se sont fait exfiltrer par des forces de police payées par leurs impôts» et «ça m’a révolté», a poursuivi le jeune homme.

    «Le peuple est muselé, comment voulez-vous qu’il passe ses idées aujourd’hui?», a-t-il questionné, regrettant que le référendum ne soit «plus appliqué».

    L’homme a par ailleurs assuré qu’il se rendrait aux manifestations anti-pass sanitaire prévues samedi: «C’est ma priorité en étant sorti de prison, au moins pour le symbole, de rejoindre ce mouvement qui conteste la décision du pass sanitaire».

  • Espagne: Le Maroc considéré comme menace potentielle

    Espagne: Le Maroc considéré comme menace potentielle

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    Le gouvernement met en garde contre le réarmement du Maroc dans la nouvelle stratégie de sécurité nationale
    Le gouvernement rédige actuellement la nouvelle stratégie de sécurité nationale, dans laquelle le rôle du Maroc en tant que menace potentielle est souligné.

    L’une des tâches qu’Iván Redondo n’a pas pu terminer pendant son séjour à la Moncloa est la nouvelle stratégie de sécurité nationale (SSN) 2021, qui servira à améliorer les capacités de planification, d’alerte précoce et d’automatisation afin de faire face aux crises futures en étant mieux préparé après la pandémie.

    La crise diplomatique et migratoire avec le Maroc a obligé le gouvernement à revoir les capacités militaires respectives, et l’une des nouveautés du projet sera l’inclusion pour la première fois des villes autonomes de Ceuta et Melilla dans le plan stratégique global de la stratégie de sécurité nationale.

    Le projet envisage également le processus de réarmement que le Maroc a mené ces dernières années. Le rapport intitulé « Le Maroc, le détroit de Gibraltar et la menace militaire pour l’Espagne », publié en mai par l’Institut pour la sécurité et la culture, mettait en garde contre l’ambitieux programme d’armement visant à consolider la suprématie militaire régionale de l’Espagne.

    La nouvelle stratégie de sécurité nationale met désormais en garde contre les dépenses du Maroc, qui a dépensé plus de 22 milliards de dollars pour l’achat d’armes sur le marché international, notamment aux États-Unis et en France, avec des véhicules blindés Abrams, des hélicoptères Apache, des chars de combat, des avions de chasse F-16, des frégates, des batteries antimissiles et même la mise en orbite de deux satellites espions.

    À ce budget s’ajoutent l’achat de douze drones turcs pour surveiller les frontières de Ceuta et Melilla, en pleine intensification de la crise avec l’Espagne face à la vague migratoire vers ses côtes, et la réintroduction du service militaire obligatoire, qui, selon le rapport précité, pourrait représenter un  » défi à l’intégrité territoriale de l’Espagne « .

    Le Maroc possède l’une des plus grandes armées d’Afrique, comprenant quelque 200 000 soldats, et ses dépenses de défense ont augmenté de 50 % au cours des dix dernières années, selon des sources autorisées à ED.

    De plus, les ports espagnols d’Algésiras, de Valence et de Barcelone, entre autres, pourraient également être menacés par ce déploiement, en plus de ses projets d’infrastructure.

    C’est pourquoi le gouvernement a décidé d’inclure, selon les sources consultées, le réarmement du Maroc comme principale menace dans les questions liées au pays voisin.

    Une menace potentielle
    Les sources expertes consultées soulignent que ces questions de sécurité, qui pourraient constituer une menace potentielle pour notre pays, devraient être incluses et discutées au sein du Conseil national de sécurité.

    Il n’y a pas beaucoup de divergences entre les partis sur cette question, seul Vox s’écarte des propositions conventionnelles sur le Maroc pour demander à l’Exécutif de renforcer sa relation avec les Etats-Unis face à ce réarmement de la part de notre pays voisin.

    Le parti de Santiago Abascal critique le fait que l’Espagne « continue à ne pas fournir à ses forces armées des fonds suffisants », ce qui entraîne une réduction « drastique » de son avantage en matière de défense par rapport aux pays voisins. Il convient de rappeler qu’il n’y a aucune comparaison entre ce que l’Espagne consacre à la défense, à peine 1,7 % du PIB, et ce que le Maroc dépense près de 6 %.

    Cependant, des sources gouvernementales minimisent cette question, déclarant qu’ »il n’y a pas lieu de s’alarmer, car il est déplacé de jouer sur des comparaisons directes avec le Maroc pour en tirer des messages alarmistes qui sembleraient impliquer que ce réarmement marocain est dirigé contre l’Espagne ».

    Le ministère de la défense est très calme et réitère les propos de la ministre Margarita Robles selon lesquels l’Espagne « ne va pas changer sa stratégie à cause du réarmement marocain », insiste-t-on.

    L’entourage du ministre estime que cette question est « une affaire interne au Maroc qui ne doit pas alarmer l’Espagne ». M. Robles a tenu à préciser que la politique de défense de l’Espagne fait partie de l’Union européenne et de l’OTAN, et qu’elle effectue des missions avec les casques bleus et les Nations unies. En attendant, « le Maroc n’appartient ni à l’UE ni à l’OTAN ».

    Les relations futures avec le Maroc inquiètent Cs
    La crise avec le Maroc prend une importance particulière ces jours-ci, et le gouvernement sera soumis la semaine prochaine aux questions enregistrées par Ciudadanos à la Chambre basse.

    Plus précisément, les oranges ont demandé au gouvernement de préciser comment il compte renforcer les relations avec le Maroc et laisser derrière lui les « tensions » de ces derniers mois, maintenant que les islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD) ont perdu les élections législatives qui se sont tenues mercredi dans le pays voisin.

    Le parti d’Inés Arrimadas a présenté une proposition non législative en ce sens au Congrès des députés, dans laquelle il souligne que le PJD a subi une « défaite retentissante » et insiste sur le fait que « deux partis libéraux, le Groupement national des indépendants (RNI) et le Parti authenticité et modernité (PAM) » ont été les deux forces les plus votées.

    Cs rappelle que « le régime politique marocain est encore loin d’être une démocratie libérale normale » et souligne qu’il appartient désormais au roi Mohammed VI de nommer le chef du gouvernement, puisque c’est lui « qui établit les décisions et les orientations politiques dans les principaux secteurs clés ».

    Dans leur exposé des motifs, ils soulignent également que les relations entre les deux pays « ont été tendues ces dernières années par l’attitude de plus en plus affirmée de notre voisin du sud » qui s’est notamment matérialisée par son intention d’étendre ses eaux territoriales, par la remise en cause du statut espagnol de Ceuta et Melilla ou par « l’utilisation récente de mineurs comme arme de pression politique ».

    Mais étant donné que le Maroc est « un allié clé », Cs demande au gouvernement de clarifier les mesures qu’il va adopter « pour renforcer les relations bilatérales avec le Maroc » maintenant que le PJD va quitter le pouvoir et quelles « actions concrètes » il va promouvoir « dans les 12 prochains mois pour laisser derrière lui les tensions vécues dans les relations bilatérales au cours des deux dernières années et demie ».

    D’autre part, le parti d’Arrimadas souhaite également que le gouvernement clarifie les progrès réalisés dans le cadre du « différend sur l’extension des eaux territoriales par le Maroc », qui affecte les eaux territoriales espagnoles dans les îles Canaries.

    Enfin, ils demandent une clarification des mesures qui seront prises pour « assurer que le nouveau gouvernement marocain se conforme au droit international et européen concernant la situation au Sahara occidental et son processus de décolonisation ».

    Bolaños et López pour Calvo et Redondo
    Le ministre de la Présidence, Félix Bolaños, et le directeur du cabinet présidentiel, Óscar López, ont repris les tâches en matière de renseignement et de sécurité qu’assumaient la vice-présidente, Carmen Calvo, et le directeur du cabinet présidentiel, Iván Redondo.

    Pedro Sánchez a cessé de compter sur eux fin juillet lors du désormais célèbre remaniement de l’exécutif, où il s’est entendu avec l’UN Podemos pour ne changer aucun de ses ministres.

    Ainsi, Bolaños a pris la présidence du Conseil national de sécurité, tâche précédemment assumée par Carmen Calvo, tandis que López participe également aux réunions de cet organe dans lequel il fait office de secrétaire du Conseil, comme le faisait son prédécesseur Redondo.

    Economia digital, 11/09/2021

  • Le « gifleur » de Macron est sorti de prison ce samedi

    France, Emmanuel Macron, #France,

    Il assure n’avoir aucun « regret »

    A sa sortie de la prison ce samedi, Damien Tarel, l’homme qui a giflé Emmanuel Macron en juin dernier a déclaré a BFM-TV n’avoir “aucun regret”.

    L’homme qui a giflé en juin dernier le président français Emmanuel Macron vient de retrouver sa liberté après trois mois de détention, ont rapporté ce samedi des médias français.

    Condamné le 10 juin dernier a 18 mois de prison, dont 4 ferme, pour avoir giflé Emmanuel Macron lors d’un déplacement a Tain-l’Hermitage (Drôme) le 8 juin, Damien Tarel est sorti de la prison de Valence ce samedi matin, selon les informations de BFMTV.

    Lors de son audience au tribunal correctionnel de Valence, l’homme de 28 ans avait assumé son geste et revendiqué une certaine portée politique:

    “Les gilets jaunes et le peuple français s’expriment mais leur avis n’est pas écouté”, avait-il notamment déclaré. “Beaucoup de monde ressent cette injustice. Je me suis senti investi”, avait-il aussi affiché.

    Lorsqu’il avait infligé une gifle au chef de l’Etat, Damien Tarel avait poussé l’exclamation “Montjoie, Saint-Denis! A bas la Macronie”.

    “ Ça fait référence au cri de ralliement des chevaliers, c’est un slogan patriote”, avait répondu le mis en cause, interrogé sur la signification de ce slogan lors de son procès.

    Le geste de Damien Tarel avait suscité une condamnation unanime de la classe politique.

    « Ça va la claque que tu t’es prise?», a demandé un enfant a Macron

    En visite dans une école de Poix-de-Picardie, en région Hauts-de-France, ce jeudi 17 juin, Emmanuel Macron a été questionné par un enfant au sujet de la gifle qu’il a reçue lors d’un précédent déplacement.

    «Ça va la claque que tu t’es prise?»: l’enfant ne bégaie pas lorsqu’il pose la question au Président français Emmanuel Macron, faisant directement référence a l’incident qui s’est produit le 8 juin. Un homme de 28 ans avait giflé sans ménagement le Président français a l’occasion d’un déplacement dans la Drôme.

    «Ça va la claque que tu t’es prise?», lui a-t-il demandé après avoir levé la main pour prendre la parole. Une question a laquelle le président de la République a répondu avec le sourire. «Ah ben oui, ça va, c’est pas agréable hein. Et c’est pas bien!», a-t-il répondu. Et d’ajouter: «C’est jamais bien de taper, même dans la cour. C’est pas bien, il a eu tort».

    Echourouk online

  • Pourquoi les EAU ont-ils kidnappé, maltraité et expulsé 700 travailleurs africains ?

    Pourquoi les EAU ont-ils kidnappé, maltraité et expulsé 700 travailleurs africains ?

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    Aux premières heures des 24 et 25 juin 2021, des responsables de la sécurité des Émirats arabes unis ont fait une descente dans des immeubles résidentiels à Abou Dhabi et ont jeté au moins 700 travailleurs migrants africains dans une prison. Les mains et les pieds des travailleurs ont été menottés pendant les deux premières semaines de détention, et les femmes parmi eux se sont vu refuser l’accès aux serviettes hygiéniques ou aux soins médicaux.

    Ces détails sont allégués dans un rapport (pdf) publié ce mois-ci par deux organisations de défense des droits humains – ImpACT International et Euro-Mediterranean Human Rights Monitor – qui accusent les Émirats arabes unis de violations des droits humains à motivation raciale.

    Plus de 20 témoignages officiels de travailleurs pour la plupart originaires d’Ouganda, du Nigeria et du Cameroun sont contenus dans le rapport, avec une vidéo montrant ce qui semble être des scènes des nuits des raids.

    La police a fait usage d’une force excessive et a harcelé des femmes sexuellement
    L’opération a été menée par l’équipe des armes spéciales et tactiques (SWAT) des Émirats arabes unis, le département des enquêtes criminelles (CID) et la police d’Abou Dhabi, selon le rapport.

    Avant de faire irruption dans les appartements des travailleurs, les agents ont désactivé les installations de surveillance et de wi-fi, utilisant des pistolets paralysants et des tasers sur les travailleurs lors des arrestations. « Ils ont tout volé dans ma chambre. Ils m’ont battu et m’ont emmené à moitié nu, uniquement avec mes vêtements de nuit », a déclaré Melachio Keanfe Carlos, 34 ans, un Camerounais qui a déclaré qu’il était aux Émirats arabes unis depuis octobre 2019 et travaillait dans un restaurant à Abu Dhabi.

    « L’agent du CID qui m’a emmené me touchait les fesses et la poitrine. Dans ce bâtiment, ils touchaient les parties intimes des gens au nom de l’arrestation », a déclaré la reine Nkechi, une femme nigériane qui a déclaré qu’elle vivait avec son mari et travaillait légalement comme femme de ménage dans la capitale.

    Les agents ont demandé des pièces d’identité et des visas, mais même lorsque la plupart des travailleurs ont présenté les deux, ils ont été emmenés à la prison d’al-Wathba à Abu Dhabi et enfermés dans des cellules dans des conditions désastreuses. Les travailleurs ont été détenus pendant six semaines en moyenne, après quoi les autorités des Émirats arabes unis les ont mis sur des vols commerciaux vers leur pays d’origine sans aucun effet personnel, à l’exception des documents de voyage et des téléphones pour certains.

    La plupart de ces travailleurs ont été expulsés au cours de la première semaine d’août, mais un nombre inconnu est toujours détenu aux Émirats arabes unis, selon le rapport.

    Le ministère de l’Intérieur des Émirats arabes unis a déclaré avoir arrêté et détenu 376 hommes et femmes pour « infractions de traite des êtres humains, actes indécents et cas d’extorsion et d’agression qui menacent la sécurité de la société ». Il a également déclaré que le processus était basé sur des preuves concluantes et qu’il avait été effectué « dans le cadre de procédures judiciaires visant à lutter contre les crimes liés à la traite des êtres humains et les cas de préjudice causé aux femmes et d’extorsion, d’agression et d’actes contraires à la moralité publique ». Il a indiqué que la plupart des travailleurs avaient été expulsés, à l’exception de 50 personnes toujours détenues parce qu’elles n’avaient pas de documents de voyage.

    Mais les travailleurs et les deux groupes de défense des droits disent que le racisme était une motivation.

    « Nous avons été brutalement poursuivis sur la base de la couleur de la peau », a déclaré Kenneth Rubangakene, un enseignant ougandais qui a passé 38 jours à al-Wathba. « Ils nous ont fait savoir qu’il s’agissait de pur racisme et qu’ils n’avaient plus besoin d’Africains noirs dans le pays », a déclaré Lawrence Kingsley Ikechukwu, un Nigérian qui a déclaré que lui et sa mère de 60 ans avaient été déportés ensemble.

    Dans un communiqué, Michela Pugliese, qui étudie les migrations à Euro-Med Monitor, a déclaré que les actions des Émirats arabes unis étaient sans aucun doute « une violation massive des droits de l’homme à motivation raciale. Et cela continue aux Émirats arabes unis en ce moment. »

    Les migrants expulsés demandent justice
    Parce qu’ils sont riches en ressources et ont besoin de main-d’œuvre, les pays de la région du Golfe attirent de grands groupes de travailleurs migrants, en particulier en provenance d’Asie et d’Afrique. La disponibilité de voyages sans visa pour certains pays et les efforts de Dubaï pour attirer les visiteurs africains de la classe moyenne ont accru l’intérêt pour la région. 90% des 9 millions d’ habitants du pays sont des étrangers.

    Mais la main-d’œuvre migrante aux Émirats arabes unis est souvent bon marché et sans droits clairement définis, laissant les travailleurs vulnérables aux caprices de leurs employeurs ou, dans le cas de ces travailleurs africains, de l’État.

    « Il y a un besoin urgent de rendre justice aux victimes », a déclaré Pugliese. Elle suggère que les travailleurs portent plainte auprès de leur ministère des Affaires étrangères pour générer une pression politique en faveur de la justice et déposent des plaintes auprès de l’Organisation internationale du travail (OIT) contre les Émirats arabes unis.

    On ne sait pas exactement à quoi ces efforts aboutiront. Le ministère nigérian des Affaires étrangères n’a pas répondu à une demande de commentaires de Quartz. L’histoire sera mise à jour en conséquence.

    Certains travailleurs ont déclaré qu’ils n’avaient pas reçu de réponse des ambassades de leur pays lorsque leurs familles ont tenté de porter plainte. En attendant que justice soit rendue, les travailleurs devront recommencer leur vie sans les actifs qu’ils avaient aux Emirats Arabes Unis.

    Veronica Ebude, une Camerounaise qui a déclaré qu’elle était aux Emirats Arabes Unis depuis 2017, a déclaré qu’elle avait un visa valide qui expirerait le 24 décembre de cette année. « Je suis revenu dans mon pays uniquement avec mon téléphone. Mon acte de naissance et mes papiers sont toujours là. Ces gens nous ont kidnappés et nous ont renvoyés chez nous. Nous ne savons pas quoi faire de nos vies maintenant », a-t-elle déclaré, selon le rapport.

    Quartz Africa, 08/09/2021

  • Lafarge enfonce les renseignements français dans le financement du terrorisme en Syrie

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    L’implication de la France dans le financement du terrorisme en Syrie, est de plus en plus d’actualité, comme le révèle l’affaire du géant cimentier français la Farge et ses derniers rebondissements.

    Ainsi, la Cour de cassation de Paris a cassé ce mardi 7 septembre 2021,la décision de la chambre de l’instruction d’annuler la mise en examen de la société française Lafarge, pour complicité de crimes contre l’humanité.

    La plus haute instance judiciaire française déboute ainsi La Farge qui en 2019, avait obtenu de la cour d’appel de Paris l’annulation de sa mise en examen pour ce motif. , précisant que “la chambre de l’instruction, dans une composition différente, devra à nouveau se prononcer sur cette question”.

    “La chambre de l’instruction a confirmé la mise en examen de cette société pour financement de terrorisme en raison d’indices graves ou concordants de recours à des intermédiaires pour verser des fonds à des groupes armés afin de sécuriser l’acheminement des salariés de l’usine entre leur lieu d’hébergement et leur lieu de travail, alors que le caractère terroriste de ces groupes ne pouvait pas être ignoré”, peut-on lire dans le communiqué publié mardi.

    La Farge finançait le terrorisme en Syrie

    Pour en revenir à cette affaire, il faut souligner qu’au mois de juillet dernier, l’agence d’information turque Anadolu (AA) s’était procurée des documents confidentiels, prouvant des liens entre le cimentier français et l’organisation terroriste de Daesch. Ces liens étaient connus de l’État français étant donné que Lafarge a régulièrement informé les services de renseignements français internes et externes (DGSI et DGSE).

    Les documents officiels français, en la possession de l’Agence Anadolu, mettent également en avant l’historique des échanges entre Lafarge, par l’intermédiaire de son Directeur sûreté, Jean-Claude Veillard, et les services de renseignement français, via une adresse e-mail du ministère de l’Intérieur français.

    Une fois l’affaire de financement de Daech par Lafarge dévoilée par les médias, et l’ouverture d’une enquête concernant les activités du cimentier français en Syrie, un élément des services français a été interrogé par la justice.

    Dans ses dépositions du 18 novembre 2018, où son identité n’est pas dévoilée et où il est appelé « AM-02 », le membre des renseignements français confirme que Lafarge était la principale source d’informations en Syrie. Il explique comment les services français ont « profité » des activités de Lafarge pour récolter des renseignements sur la Syrie.

    En 2016, des médias français révèlent l’existence de paiements par Lafarge de commissions à Daech, participant ainsi au financement de l’organisation terroriste.

    D’après la presse française, en plus de payer des commissions à Daech pour pouvoir poursuivre les activités de l’usine de ciment de Jalabiya en Syrie, Lafarge s’est également fournie en matériels et carburants auprès de l’organisation terroriste.

    Le cimentier Lafarge a reconnu, en 2017, avoir payé des taxes aux différents groupes armés en Syrie pour pouvoir garder son usine ouverte, mais a catégoriquement rejeté les accusations « de complicité de crimes contre l’humanité ».

    Huit personnes, dont les principaux cadres dirigeants de Lafarge, ont été mises en examen pour « financement du terrorisme » et « complicité de crimes contre l’humanité ».

    En juillet 2021, le journal français «Libération» révélait un document de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) attestant que l’État avait connaissance d’un accord passé entre le cimentier et l’organisation terroriste de Daesh dès l’été 2014.

    C’est une note qui ne laisse plus de place au doute. L’État, à travers la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), était bien au courant des conditions dans lesquelles Lafarge maintenait son activité en Syrie en territoire en partie occupé par l’Etat islamique (EI). Le document que révèle Libération, émane de la direction de la stratégie de ce service de renseignement, est daté du 26 août 2014 et estampillé «confidentiel défense».

    Un modus Operandi, similaire au paiement des rançons

    Si la tendance aujourd’hui, condamne fermement le cimentier français La Farge, il en demeure, que c’est la France qui doit être condamnée, pour ses opérations de financement du terrorisme, via le paiement des rançons, en violation des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, dont la France est un membre permanent.

    De Nicolas Sarkozy à Emmanuel Macron, en passant par François Hollande, tous ces locataires du Palais de l’Élysée avaient payé des rançons aux groupes terroristes en activité dans la région du Sahel, en vue de soigner leur image au niveau de l’opinion publique française, en vue de « racoler » des voix à des fins électoralistes.

  • France: Contraception gratuite aux femmes de moins de 25 ans

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    PARIS (AP) — La France offrira la contraception gratuite à toutes les femmes jusqu’à l’âge de 25 ans à partir de l’année prochaine, a annoncé jeudi le ministre de la Santé.

    La mesure comprendra également des visites médicales gratuites sur la contraception et débutera le 1er janvier, a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran à la télévision France-2.

    Toutes les méthodes contraceptives étaient déjà gratuites pour les filles jusqu’à 18 ans, et cela s’étend à toutes les femmes jusqu’à 25 ans. En France, l’avortement est gratuit pour tout le monde.

    Veran a déclaré que les jeunes femmes utilisaient moins la contraception qu’auparavant et que la raison principale était financière. Il n’a pas cité de données spécifiques. Le système de santé public français couvre certains coûts de contrôle des naissances, mais pas tous.

    « Il est intolérable que les femmes ne soient pas en mesure de se protéger, ne puissent pas utiliser de contraception si elles font ce choix, car cela coûterait trop cher », a déclaré Veran.

    La mesure coûtera au gouvernement environ 21 millions d’euros (près de 25 millions de dollars) par an, a-t-il déclaré.

    « Finalement! » a tweeté Alyssa Ahrabare du groupe militant Osez le féminisme. « Le prix élevé des consultations médicales et de la contraception bloque l’accès de plusieurs femmes à ce droit essentiel qui leur permet de garder le contrôle de leur corps et de leur vie.

    Le ministre de la Santé n’a pas abordé les méthodes de contraception pour les hommes, ni précisé si la mesure s’appliquerait aux personnes trans et non binaires. Le ministère de la Santé n’a pas répondu aux demandes d’éclaircissements.

    Plusieurs autres pays européens offrent une contraception gratuite ou subventionnée. Les méthodes contraceptives ne coûtent rien en Grande-Bretagne, par exemple, et le système de santé espagnol finance 48 méthodes contraceptives différentes, et celles administrées dans les centres de santé sont gratuites.

  • Le couple Sussex cannibalise (encore) l’image de Diana

    Prince Harry, Meghan Markle, famille royale, Elisabeth II, Prince Charles, Sussex,

    Le couple Sussex cannibalise (encore) l’image de Diana. « L’accident de voiture nauséabond » de …Meghan

    Les Sussex avaient fui le Royaume-Uni pour soit-disant trouver la tranquilité aux USA. Or, ils alimentent chaque semaine leur délirante machine mondiale  à parler d’eux. Plus narcissique qu’eux tu meurs…

    Ils font de leur vie un télé-film de série B à un sou. Leur fond de commerce: la monarchie britannique, tout en critiquant les autres ou donnant au monde des leçons de morale « à deux balles. » 

    Mais en agissant ainsi,  ils incluent de facto dans leur  scénario hyper publicitaire et monétisé,  le Royaume-Uni et ses médias, la famille royale : tous pris au piège d’un vulgaire déballage sans fin.

    Ils ne  passent pas une semaine sans faire parler d’eux. Le « téléfilm Sussex » ou Sussex Circus prend  de l’ampleur par le nombre de séquences.

    Les dernières lubies:

    Harry attaque le 1er amendement américain, qualifié de dingue  et subit des critiques acerbes en retour. Il a choqué de nombreux américains.

    La récente séance de polo du prince hypocrite car  anti- écologiste contrairement à ses leçons de morale. En effet, le  prince se rend à Aspen en jet pour un trajet de 2 heures en voiture!

    Un adenda 2021 à la bio  publiée en 2020 avec le jeu trouble de Meghan Markle autour de ses biographes: ajout indécent, sans pudeur, jusqu’à sa fausse-couche évoquée!

    L’annonce de quatre livre de mémoires par Harry. La reine excédée contre-attaque préventivement.

    Une fondation et un site internet  fourre-tout avec des écrits au langage auto-centré, une salade langagière autour des mots « compassionnels, communautaires »déclinés à outrance.

    Un appel sur l’Afghanistan assez mégalomane qui passe mal auprès du public  car ils donnent aussi des leçons de morale aux… dirigeants du monde. Mais qui sont-ils pour se le permettre? Les Sussex  ne citent d’ailleurs aucun organisme de charité britannique.

    Dernière lubie: un téléfilm glauque validé par le couple où…. Meghan meurt d’un accident de la routeImages choc.  Un scénario trash  bientôt diffusé sur la chaîne américaine Lifetime,  déjà qualifé de répugnant dans les médias.

    Le narcissisme poussé à son extrême!

    Le Prince supposé aristocrate (donc discret…) vend son histoire personnelle à  tout va. Ici la mise en scène de son supposé cauchemar. Cette récupération à bon compte et commerciale  du mythe de Diana est glauque, indécente, exagérée, mal perçue. Trop c’est trop.

    Les Obama ont compris que mêler leur image à celle des Sussex devient problématique. Ils les snobent.

     La côte des Sussex chute drastiquement.

    En effet, leur  clownerie médiatique imposée qui cannibalise et ridiculise l’univers monarchique britannique, le Royaume-Uni dans la foulée  lasse.

    En UK et ailleurs.

    L’image des Sussex sombre à chaque nouvel épisode de leur activité médiatisée. Jusqu’où les Sussex vont-ils aller trop loin?

                                                               Sylvie Neidinger

    Pourquoi la rubrique people autour des Sussex ?

    Ce blog n’est a priori pas intéressé par la vie des « people ».

    Pour autant il suit l’actualité du couple Harry-Meghan qui ne sait quoi inventer chaque jour pour attirer l’attention médiatique en tirant profit des liens avec la famille royale tout en la dénigrant. Ô paradoxe.

    Quand les sagas de personnalités débordent, innondent  la sphère publique, elles deviennent « autre chose »: un phénomène de société qu’il est hyper   intéressant d’analyser. 

    Puisque ces « people » ici Harry et Meghan  profitent des médias et d’internet-cette caisse de résonnance mondiale- le basique récepteur des infos à l’autre bout  de la chaîne est totalement en droit en retour de réagir, lui aussi…

    Suivre l’actualité des Sussex/ Monarchie ne tient pas de la simple  rubrique people puisque de complexes enjeux géo-politiques se mèlent !

    Le fait divers « Sussex » est très intéressant à analyser. Le couple utilise à outrance la facilité  des moyens modernes de médiatisation à la Kardashian pour affronter une Monarchie datant du moyen-âge.

    Ils organisent leur vengeance personnelle dans un univers désormais connecté avec  podcasts, sites web, presse et  réseaux sociaux prenant le Terre (pas moins) à témoin.

    Problème: « Son Altesse Royale » et son épouse attaquent frontalement une monarchie britannique qui EST aimée de son peuple et base du système politique du Royaume-Uni.

    Le combat qui se joue sous nos yeux dépasse les protagonistes  avec en toile de fond des antagonismes forts:  Californie/vieille Angleterre, médias US et hollywoodiens dont Netflix, Penguin /tabloïds britanniques,  Royauté/Commonwealth, irrespect/politesse etc.

    Les enjeux sont immenses puisque le  Royaume-Uni reste  un pays majeur dans l’histoire dont l’image est affectée  par les assauts venus du propre petit-fils de la Reine. Toute action des Sussex retentit dans le monde. Ils le savent. Ils en jouent. Ils en profitent, notamment financièrement.

                                         ANALYSER LE …ZOO DE HARRY 

    Harry a négocié à 35 millions la sortie de « mémoires » pour encore déblatérer sur la monarchie. Un éditeur qui ne donnerait pas un gramme pour les mémoires de Madame ou Monsieur Lambda…accepte de payer le prix fort ici.

    Harry lui profite de la situation.Tout en critiquant. Dans le podcast Armchair Expert, le trublion dénigre sa vie d’héritier de la Couronne. Selon lui « un mélange entre « The Truman Show » et une vie « dans un zoo » pas moins…

    Elisabeth II en roi lion, chef-reine du zoo monarchique? Quel irrespect! 

    L’ancien « résident du zoo de Windsor » commercialise la Monarchie et crache dans la soupe. En même temps.

    Les entreprises américaines qui se risquent à miser sur le couple savent immédiatement que plusieurs millions sur lecteurs, auditeurs vont suivre. Cela se paie. 

    Le #blogNeidinger analyse donc ce phénomène… politique hyper médiatisé, cette facilité inédite à diffamer publiquement.

    Quand Edouard VIII et Wallis Simpson devinrent parias du Royaume-Uni, leurs réactions  de dépit face à leur effacement par Elisabeth 2 n’ont pas du tout affecté la monarchie.

    Avec les moyens modernes de communication, les attaques du couple Sussex destabilisent fortement la plus ancienne monarchie du monde en démolissant son image au passage 

    Certes les Sussex  se démolissant eux-mêmes à chaque coup de boutoir.

    D’où la rubrique Harry&Meghan Circus: les déroyaux

    Et OUI,  d’où ces articles très  « people »effectivement.

     Le blog de Sylvie Neidinger

  • Salah Abdeslam: « Je suis un soldat de l’État islamique »

    Salah Abdeslam: « Je suis un soldat de l’État islamique »

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    Le suspect des attentats de Paris, Salah Abdeslam, déclare au tribunal qu’il est « un soldat de l’État islamique ».

    Le 13 novembre 2015, 130 personnes ont été tuées et des centaines d’autres ont été blessées lorsque neuf djihadistes armés et kamikazes ont frappé le stade national de football français, la salle de concert du Bataclan ainsi que des restaurants et des cafés.

    Le suspect des attentats de Paris, Salah Abdeslam, a déclaré à un tribunal qu’il était « un soldat de l’État islamique ».

    Abdeslam fait partie des 20 hommes en procès accusés d’être impliqués dans les atrocités de 2015 au théâtre musical Bataclan et dans d’autres lieux.

    Les attaques terroristes de l’État islamique (EI), qui ont eu lieu le 13 novembre 2015, ont tué 130 personnes et en ont blessé des centaines d’autres.

    Neuf hommes armés et kamikazes ont frappé à quelques minutes d’intervalle au stade national de football français, à la salle de concert du Bataclan, ainsi que dans des restaurants et des cafés de la ville.

    La police a sécurisé la zone proche du palais de justice, sur l’île de la Cité, lors de l’arrivée d’un convoi censé transporter les accusés, et un important dispositif de sécurité reste en place.

    Le survivant solitaire présumé du groupe IS, Abdeslam, devrait être le principal accusé du procès et est le seul à être inculpé de meurtre.

    Le même réseau IS a frappé Bruxelles quelques mois plus tard, tuant 32 autres personnes.

    Abdeslam, qui a abandonné sa voiture de location dans le nord de Paris et se serait débarrassé d’une veste suicide défectueuse avant de fuir chez lui à Bruxelles, a refusé de parler aux enquêteurs.

    Il sera interrogé à plusieurs reprises tout au long du procès, qui devrait durer environ neuf mois.

    L’homme de 31 ans est arrivé au tribunal mercredi, vêtu de noir, et a pris place derrière une cloison en verre renforcé dans la salle d’audience construite à cet effet.

    Interrogé sur sa profession, Abdeslam a répondu à la cour : « J’ai abandonné mon travail pour devenir un soldat de l’État islamique. »

    « Je veux témoigner qu’il n’y a pas d’autre dieu qu’Allah et que Mahomet est son serviteur », a-t-il dit.

    On pense qu’il détient les réponses aux questions clés sur les attaques et les personnes qui les ont planifiées, en Europe et à l’étranger.

    Avocats, journalistes, victimes et familles ayant perdu des êtres chers ont rempli le tribunal pour l’ouverture du plus grand procès pénal de l’histoire du pays.

    Le président du tribunal, Jean-Louis Peries, a reconnu les circonstances extraordinaires des attentats.

    Il a déclaré : « Les événements que nous nous apprêtons à juger sont inscrits dans leur intensité historique parmi les événements internationaux et nationaux de ce siècle ».

    Le ministre français de la justice, Eric Dupond-Moretti, a demandé que le procès suive « des règles séculaires », affirmant que « le monde entier nous regarde » et que le pays doit « être à la hauteur du défi logistique ».

    Il a ajouté : « Le 13 novembre 2015 a plongé toute la France dans l’horreur. Il y a eu un avant et un après. Ces événements, en effet, sont entrés dans notre histoire et bien sûr, dans notre mémoire collective.

    « La justice ne doit pas faire défaut, concernant ces événements ».

    Six des 20 hommes accusés seront jugés par contumace, cinq d’entre eux étant probablement morts en Syrie.

    La salle d’audience moderne a été construite dans le Palais de justice du XIIIe siècle à Paris, où Marie-Antoinette et Emile Zola ont été jugés, entre autres.

    Tout au long du mois de septembre, le procès devrait se concentrer sur la présentation des preuves policières et médico-légales avant de passer aux témoignages des victimes en octobre.

    De novembre à décembre, des responsables, dont l’ancien président français François Hollande, devraient témoigner, de même que des proches des agresseurs.

    S’adressant aux journalistes mercredi, M. Hollande a déclaré qu’il s’exprimerait « non pas pour le bien de la politique française, mais pour les victimes des attentats ».

    « Je répondrai à toutes les questions sur les décisions que j’ai prises au cours de cette terrible nuit. Je répondrai à toutes les questions, si elles sont posées, sur ce qu’étaient nos renseignements », a-t-il déclaré.

    « Quel est l’objectif des terroristes ? Bien sûr, d’essayer de nuire à notre mode de vie et de combattre la guerre, car nous en menons une contre eux, mais ce qu’ils veulent le plus, c’est nous diviser. C’est pourquoi je suis fier des Français parce qu’ils ne se sont pas divisés après le 13 novembre. »

    Dominique Kielemoes, dont le fils s’est vidé de son sang dans l’un des cafés cette nuit-là, a déclaré que le mois consacré aux témoignages des victimes lors du procès sera crucial pour leur propre guérison et celle de la nation.

    « Les assassins, ces terroristes, pensaient qu’ils tiraient dans la foule, dans une masse de gens. Mais ce n’était pas une masse – il s’agissait d’individus qui avaient une vie, qui aimaient, qui avaient des espoirs et des attentes, et nous devons en parler au procès. C’est important », a-t-elle déclaré.

    Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré qu’il y avait eu environ 50 attaques depuis l’élection du président Emmanuel Macron en 2017, dont 36 ont été déjouées par les services de renseignement.

    Il a ajouté que la menace terroriste dans le pays est « particulièrement élevée » et lorsqu’il y a « une pression dans les médias et la politique qui se concentre sur le procès de l’islamisme radical, clairement la menace est encore plus élevée ».

    Pour la première fois, les victimes ont la possibilité d’écouter le procès depuis chez elles grâce à une liaison audio sécurisée avec un décalage de 30 minutes.

    Le procès ne sera pas télévisé mais sera enregistré à des fins d’archivage – ce qui n’a été utilisé que dans une poignée d’affaires dans le pays, considérées comme ayant une valeur historique.

    Sky News, 08/09/2021