Catégorie : Monde

  • Trois banques financent une bombe climatique au Texas

    Topics : France, gaz de schiste, Corpus Christi, Crédit agricole, BPCE, Société Générale, Etats-Unis,

    Malgré leurs engagements à sortir des énergies fossiles, la Société Générale, le Crédit Agricole et le groupe BPCE ont investi 574 millions d’euros, en juin 2022, dans un méga-projet gazier à Corpus Christi, aux États-Unis. Un chantier qui doit accroître les exportations de gaz de schiste dans le monde, notamment vers la France.

    Les banques françaises ont-elles enfin renoncé aux énergies fossiles ? On aurait pu le croire, en mars dernier, lorsque la Société Générale et le Crédit Agricole ont annoncé se retirer d’un vaste projet de terminal méthanier situé au Texas, le Rio Grande LNG. Un revirement suffisamment rare pour être salué par les ONG de défense de l’environnement. Pour cause : le chantier, porté par la société NextDecade, permettrait d’accélérer les exportations de gaz de schiste, extrait des sous-sols américains au moyen de la fracturation hydraulique. Désastreux pour le climat en raison des émissions de méthane dans l’atmosphère, ce procédé pollue aussi les nappes phréatiques. Reste que si les deux banques ont bel et bien abandonné ce plan, elles continuent de soutenir le secteur gazier américain. Même lorsqu’il s’agit d’investir dans une bombe climatique en puissance.

    D’après l’enquête de Disclose, qui s’appuie sur une analyse financière du cabinet néerlandais Profundo, la Société Générale et le Crédit Agricole ont investi il y a moins d’un an, en juin 2022, près de 365 millions d’euros dans un méga-projet gazier voisin du Rio Grande LNG. Il s’agit de l’extension du terminal Corpus Christi, appartenant à la société Cheniere Energy, dont la quasi totalité du gaz exporté est issu de gaz de schiste, comme Disclose l’a démontré. Aux côtés de la Société Générale et du Crédit Agricole, on retrouve un troisième investisseur français de premier plan : la banque Natixis (groupe BPCE), qui a mis 209,84 millions d’euros sur la table. En tout, les trois établissements ont donc apporté 574 millions d’euros pour permettre d’augmenter les capacités du site d’où partent plus de 20 milliards de m3 de GNL par an. D’ici 2025, ses capacités pourraient même augmenter de plus de 60 %.

    Graphique : Thomas Steffen

    Alors que « l’extension du terminal émettrait chaque année environ 51 millions de tonnes supplémentaires d’équivalent dioxyde de carbone, soit l’équivalent des émissions annuelles de près de 14 centrales au charbon ou de 11 millions de voitures », selon le Sierra Club, un regroupement d’organisations écologiques américaines, comment les banques françaises justifient-elles leur soutien à une telle aberration écologique et climatique ?

    La Société Générale se mure derrière le secret des affaires

    Contactée par Disclose, la Société Générale, qui se présente comme le chantre d’une « finance responsable », et qui assure publiquement qu’elle ne soutient pas « les entreprises dont les revenus sont liés à l’exploration et à la production de pétrole et gaz non-conventionnels », élude nos questions en s’abritant derrière les « relations d’affaires ». Pourtant, selon sa politique sectorielle pour le pétrole et le gaz, édictée en janvier 2022, donc cinq mois avant l’accord du prêt à Cheniere Energy, la Société Générale jure qu’elle ne « fournira pas de transactions, produits et services financiers » à des projets tels que les « expansions importantes de la production ou de l’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) situés en Amérique du Nord ». Seule une note figurant en bas de page précise que ladite exclusion n’entrera en vigueur « [qu’]après l’achèvement des projets pour lesquels le Groupe est mandaté ». Était-ce une façon de sauver le deal avec Cheniere Energy ? Là non plus, la banque n’a pas répondu à nos questions. « S’il ne s’agit pas d’une violation de sa politique, il s’agit alors d’une politique fallacieuse qui ne peut qu’induire en erreur les parties prenantes de la banque », estime de son côté Lucie Pinson, directrice de Reclaim Finance, une ONG engagée en faveur de la transition énergétique.

    Le soi-disant bilan « verdi » du Crédit Agricole

    Également interrogé sur son soutien à Cheniere Energy, le Crédit Agricole assure à Disclose qu’il suit scrupuleusement le scénario « Net Zero Emissions » de l’Agence internationale de l’énergie. La banque, qui, fin 2022, a mis en avant dans son plan d’actions « pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 » son rôle « d’acteur engagé dans les grandes transitions sociétales », assure à Disclose qu’elle entend réduire de « 30% en valeur absolue [ses] émissions financées » dans le pétrole et le gaz, d’ici 2030. Elle défend néanmoins que « le gaz sera toujours une énergie présente dans le mix énergétique mondial à moyen terme et qu’il ne commencera à décroître qu’à partir de 2025 ». Sollicité à plusieurs reprises, le Groupe BPCE n’a pas répondu à nos questions.

    « Les banques françaises, promptes à faire valoir leurs engagements à lutter contre le dérèglement climatique, le sont beaucoup moins dès lors qu’il s’agit de joindre le geste à la parole et renoncer à financer des projets et des entreprises encore très rentables, mais incompatibles avec l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C », décrypte Lucie Pinson. Depuis 2016, la Société Générale, le Crédit Agricole et la BPCE, aux côtés de BNP Paribas et du Crédit Mutuel, ont soutenu l’énergéticien américain pour un montant total de 7,4 milliards d’euros.

    Graphique : Thomas Steffen

    Numéro un du gaz aux États-Unis, Cheniere Energy est en pleine croissance, et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. « En 2022, les filiales de Cheniere ont signé de nouveaux contrats à long terme représentant un total de plus de 180 millions de tonnes de GNL jusqu’en 2050 »revendique la société sur son site. Début 2023, le géant des énergies fossiles a également annoncé vouloir agrandir son autre terminal méthanier, Sabine Pass, situé en Louisiane. En dépit de leurs annonces tonitruantes de retrait des énergies fossiles, les données de Profundo révèlent que la Société Générale, le Crédit Agricole et le Groupe BPCE ont à nouveau répondu présentes pour apporter un appui financier à Cheniere Energy. Cette fois, il s’agit d’un soutien à l’émission d’obligations par la filiale qui gère le site de Sabine Pass. Montant de cette ultime participation au projet climaticide du géant gazier américain : 50 millions d’euros.

    Disclose, 27 avr 2023

  • La Tunisie désormais accessible sans passeport pour les ressortissants français

    Topics : Tunisie, tourisme, France, passeport,

    Afin de dynamiser son industrie touristique, la Tunisie a annoncé le rétablissement de la possibilité de se rendre dans le pays avec seulement une carte d’identité nationale accompagnée d’un carnet de voyage pour tous les voyageurs français.

    L’annonce a été faite par le biais d’un communiqué de presse envoyé aux agences de voyages par l’ Office national du tourisme tunisien (ONTT).

    Cette décision intervient à un moment crucial pour la Tunisie , un pays qui dépend fortement de son industrie touristique, qui constitue 7% du PIB total du pays. Alors que la pandémie de COVID-19 fait des ravages dans l’industrie, le pays cherche à revitaliser son secteur touristique et à attirer plus de visiteurs.

    La Tunisie : une destination prisée des touristes français

    La France a toujours été une source importante de tourisme pour la Tunisie, les touristes français étant parmi les visiteurs les plus fréquents du pays sur la rive sud de la mer Méditerranée. Selon le Baromètre de l’Orchestre publié par L’écho touristique, la Tunisie se classe au 4e rang des destinations les plus réservées par les Français en 2023, après l’Espagne, la France métropolitaine et la Grèce.

    Le rétablissement de l’option carte nationale d’identité devrait faciliter la visite des touristes français en Tunisie . Auparavant, les voyageurs français devaient être munis d’un passeport pour entrer dans le pays. Cette décision fait partie des efforts du gouvernement pour simplifier les procédures de voyage et améliorer l’expérience touristique globale.

    Le rétablissement de cette option s’applique à tous les aéroports du pays, y compris l’aéroport de Tunis-Carthage. Selon l’ ONTT , les voyageurs munis d’une carte nationale d’identité et d’un bon seront admis dans tous les aéroports du pays. Cette décision devrait attirer davantage de touristes français en Tunisie, contribuant ainsi à stimuler l’économie du pays et à fournir des emplois indispensables à ses citoyens.

    L’exemption de passeport ne s’applique cependant qu’aux groupes de voyage organisés d’au moins cinq personnes. L’aéroport de Tunis-Carthage précise dans un communiqué : « l’entrée doit se faire dans le cadre de groupes touristiques composés d’au moins 5 individus sur des vols réguliers et ce, à condition de se présenter.

    #Tunisie #France #Tourisme #Visa

  • War in Ukraine benefits the fossil gas industry

    Topics : Ukraine, war, Russie, fossil gas, Greenpeace, shock strategy,

    Imports of liquefied natural gas have enabled Europe to compensate (in part) for the loss of Russian gas. But Greenpeace accuses the gas industry of taking advantage of the situation to build infrastructure at any cost, at the risk of perpetuating fossil gas when it should instead be freed from it in the context of the climate transition.

    The « shock strategy »

    The latest Greenpeace report does not beat about the bush: the NGO accuses the fossil gas industry of having taken advantage of the effect of shock and fear provoked by the Russian invasion of Ukraine and its consequences on the energy market to « lock in » the construction of more transport infrastructures and thus ensure the continuation of its activity for several decades. « The gas industry knows that it will eventually disappear, » says Mathieu Soete, Climate and Energy Officer at Greenpeace Belgium. « It has taken advantage of the crisis to buy itself ten or twenty more years of life.

    At issue: the fear of a gas shortage following the closure by Moscow of its pipelines that supplied Europe with Russian gas. A fear fuelled by an « intense blitz » by fossil gas lobbies, explains Greenpeace, which points out in its survey that the discourse of the two main organisations representing the sector at European level (ENTSO-G and GIE) « has switched from the place of natural gas in the energy transition to the issue of energy security ».

    Reversal of the narrative
    A « reversal of the narrative » that has had an effect, as EU countries quickly began looking for alternative supplies to replace the 150 billion m3 of Russian gas that Europe had become accustomed to importing at low prices – i.e. 40% of the EU’s imports. A real supply crisis, offset in particular by an increase in Norwegian gas imports via pipelines. The President of the European Commission, Ursula von der Leyen, also travelled to Baku to negotiate a doubling of Azeri gas exports via the TAP pipeline – in which the Belgian gas transmission system operator, Fluxys, is a shareholder. But it is mainly on an increase in liquefied natural gas (LNG) imports, mainly from the United States and Qatar, that Europe has relied. US President Joe Biden quickly promised an additional 15 billion m3 of American LNG – in fact, the EU has already imported more than 32 billion m3 since the beginning of the war, according to Greenpeace.

    A legitimate response to a « supply crisis » that was « enormous », even Greenpeace concedes. « Of course, when we look at Germany, for example, and its dependence on Russian gas, we know that we could not deprive ourselves of such a quantity overnight, » explains Mathieu Soete. « We had to be able to absorb this short-term supply shock, which we did with LNG. Greenpeace regrets that the political response on demand was not as quick. « The measures to reduce consumption – the voluntary target of a 15% reduction in consumption in the Member States – only came six months after the invasion, » deplores Mathieu Soete. « Yet we have seen that it is possible: from August to March, consumption fell by an average of 17.7% in Europe compared to the average for the last five years. This is a first step, but we need to invest in order to go even further.

    Most importantly, the NGO notes that the fossil gas industry « took advantage of the situation » to boost a series of long-term investments in LNG regasification infrastructure in Europe. « The RePowerEU plan, the European response to the gas crisis, includes around €10 billion in subsidies for gas infrastructure, » says Greenpeace. This money is intended, among other things, to increase the number of gas terminals to receive LNG cargoes. « European states have announced plans for an import capacity of 227 billion m3 in the coming years, » the report says. « In total, there are eight LNG terminal projects under construction and another 38 under development. Most of these projects will not be operational until 2026, far too late to address the current supply crisis. Above all, according to the NGO’s estimates, if all of these projects were to be completed, « it would add the equivalent of 950 million tonnes of CO2 emissions per year » (see elsewhere).

    « In a future dictated by the Green Deal, where demand for fossil gas will have to decrease, member states are expanding their gas infrastructure on a massive scale, trapping us with expensive and unnecessary new facilities, » insists Greenpeace, taking the example of Germany, whose gas consumption forecasts should fall « from 96 bcm in 2021 to around 70 bcm in 2030 and 20 bcm in 2040, in order to meet their climate targets. « The German Ministry of Climate and Energy has just published a note that already questions this oversizing of infrastructures, » adds Mathieu Soete. « These projects will overcompensate for the Russian volumes lost.

    Stranded assets

    In its response to the crisis, the European Union has also encouraged the conclusion of long-term supply contracts with gas producers, particularly American ones, to guarantee security of supply and prices that are less dependent on market fluctuations. But, as Greenpeace notes, these contracts have the effect of perpetuating the demand for fossil gas for fifteen or twenty years, or even longer, and, in turn, of confirming investment decisions for a number of projects on the other side of the Atlantic, to build new units – liquefaction units – in order to increase the United States’ export capacity. This could double to nearly 440 billion m3 per year if all the projects are completed.

    « However, » the Greenpeace expert points out, « we can see that we have managed to respond to the supply crisis with existing LNG infrastructures (whose utilisation rate last year was only 63% on average in the EU, according to Greenpeace). Knowing that the demand for fossil gas in Europe must decrease to reach our climate objectives, we will end up with an infrastructure that will not be used, what we call « stranded assets ». However, for Mathieu Soete, « we should not be surprised ». « Many of these industry plans were already on the table, » he continues. « They just took advantage of the opportunity. When you ask the gas industry what their response to the crisis is, and that’s what the politicians have done, you can expect the answer to be ‘more gas’… even though it’s fossil gas that’s causing the crisis. Our problem is the dependence on fossil gas, whether it is Russian, American, Azeri or Norwegian. It is bad for the climate, the environment, health, local communities, and it is too dependent on market mechanisms, which we have seen lead to excesses in terms of price.

    #Gas #Ukraine #Russie #Fossil_gas

  • Nouveau scandale : Eva Kaili devrait plus de 100.000 euros au Parlement européen

    Topics : Parlement Européen, Eva Kaili, Maria Spyraki, fraude,

    Eva Kaili, l’ancienne vice-présidente du Parlement européen et figure centrale du “Qatargate”, est désormais suspectée de fraude, révèle Politico. L’eurodéputée grecque devrait au total “100.000 euros” au Parlement européen.

    Son père a également été interpellé en décembre dernier après avoir été surpris dans un hôtel de Bruxelles avec une valise contenant 600.000 euros en liquide. Il a été relâché dans la foulée. La Grecque aurait elle-même été en possession d’environ 150.000 euros. Elle a admis après son arrestation qu’elle avait demandé à son père de cacher l’argent. Son compagnon, Francesco Giorgi (35 ans), serait, lui aussi, impliqué dans cette affaire.

    Le “Qatargate” pourrait ne pas être le seul scandale impliquant l’ancienne vice-présidente du Parlement européen. Elle est désormais suspectée d’avoir abusé de l’argent du Parlement européen. C’est le site spécialisé Politico qui révèle l’information sur base d’une lettre qui aurait été envoyée par le parquet européen à la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola.

    Eva Kaili serait à l’origine d’une fraude exercée entre 2014 à 2020. Le parquet cherche notamment à savoir si la Grecque a menti sur les activités et les déplacements de quatre anciens assistants.

    Elle aurait notamment gagné de l’argent sur les salaires de ses collaborateurs, ainsi que sur leurs fausses notes de frais. Celles-ci incluaient des voyages d’affaires qui n’auraient jamais eu lieu. Selon Politico, l’ex-vice-présidente doit au Parlement européen “environ 100 000 euros”. Maria Spyraki, une autre eurodéputée grecque, est également accusée de faits similaires.

    “L’enquête en cours révèle de forts soupçons de fraudes répétées ou d’autres irrégularités”, assure la procureure générale de l’Union européenne, Laura Kövesi, dans la lettre consultée par Politico.

    Eva Kaili conteste la demande du Parlement européen de lever son immunité politique. Grâce à cette immunité, les députés européens sont protégés contre les poursuites judiciaires. Mais cela ne s’applique pas lors d’une prise en flagrant délit. C’est le cas d’Eva Kaili qui a été arrêtée en possession des sacs remplis d’argent.

    Par l’intermédiaire d’un avocat, la Grecque a répondu qu’elle promettait de rembourser et de coopérer avec les enquêteurs.

    EVA KAILI NIE LES ACCUSATIONS DE POTS-DE-VIN

    L’eurodéputée grecque Eva Kaili a nié faire l’objet d’une nouvelle enquête pénale concernant des soupçons de paiements frauduleux impliquant quatre anciens assistants au Parlement européen de 2014 à 2020.

    Par l’intermédiaire de ses avocats, Sven Mary et Michalis Dimitrakopoulos, Mme Kaili a déclaré dans un communiqué mercredi qu’ »après des enquêtes approfondies des institutions compétentes, il n’y a jamais eu de corruption concernant les compensations qui ont été versées à ses associés. »

    Mme Kaili répondait au rapport de POLITICO sur les documents divulgués qui révèlent de nouveaux détails sur cette enquête distincte à laquelle l’eurodéputée est confrontée, en plus du Qatargate.

    Selon une lettre du parquet européen (EPPO) à la présidente du Parlement Roberta Metsola, l’enquête s’intéresse à Mme Kaili pour trois activités potentiellement frauduleuses : si elle a trompé le Parlement sur la localisation et les activités professionnelles de ses assistants ; si elle a pris une part de leurs remboursements pour de « faux » voyages de travail qu’elle a orchestrés ; et si elle a également pris des pots-de-vin sur une partie de leurs salaires.

    « Tout ce qui précède relève du délit de diffamation », a déclaré Mme Kaili, affirmant que des contrôles ont lieu régulièrement. « Il est évident que certaines forces, agissant pour des motifs politiques malveillants, tentent de criminaliser les procédures administratives normales du Parlement européen, car elles se rendent compte que les accusations portées contre moi concernant l’affaire connue [Qatargate] sont en train de s’effondrer », a-t-elle ajouté.

    #Eva_Kaili #Parlement_européen #Qatargate #Maria_Spyraki

  • USA: des pilotes ukrainiens arrivent pour s’entraîner sur des F-16

    Topics : Etats-Unis, Russie, Ukraine, OTAN, Occident, Sergueï Lavrov,

    Selon Voice of America, des pilotes ukrainiens sont arrivés en Arizona et ont commencé à s’entraîner à voler sur des avions de chasse F-16.

    Les États-Unis ne semblent pas vouloir s’arrêter avant d’avoir poussé la guerre en Ukraine à l’extrême.

    Il est de plus en plus clair que l’Ukraine n’est qu’un lieu de guerre entre les États-Unis et l’OTAN d’une part, et la Russie d’autre part. Aujourd’hui, il est clair que personne ne peut se permettre une défaite. Cela signifie que personne ne se soucie du sort de l’Ukraine elle-même et des Ukrainiens. Et cela signifie que ce territoire se transformera en désert. Cependant, tout le monde devrait savoir qui est responsable de cette situation. Ce n’est pas la Russie qui est venue en Amérique, ce sont les États-Unis qui sont venus en Ukraine pour l’arracher à la Russie et y créer leur propre bastion militaire contre la Russie. Et ce n’est pas la Russie qui est venue en Amérique pour combattre les États-Unis. Ce sont les États-Unis qui sont venus en Ukraine et sont entrés en guerre contre la Russie. La Russie chez elle, la Russie sur son sol et la Russie vaincra l’armée ukrainienne des États-Unis et de l’OTAN et gagnera inévitablement.

    Les États-Unis et l’OTAN savent qu’ils ne peuvent pas vaincre la Russie comme ils savent qu’ils vont perdre, mais ils ne peuvent pas accepter cette perte et qu’ils vont simplement de l’avant sans connaître le but ultime. D’ailleurs, Lavrov en a parlé aujourd’hui lors de sa conférence de presse après la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU.

    Un nouveau projet de loi exigeant la victoire de l’Ukraine et son rétablissement « dans les frontières internationalement reconnues de 1991 » sera présenté mardi à la Chambre des représentants des États-Unis, écrit Yahoo News, citant l’un de ses auteurs, le républicain Joe Wilson. L’initiative prévoit également l’inclusion de l’Ukraine dans l’OTAN et le versement de compensations par Moscou à Kiev.

    #Ukraine #Russie #OTAN #Occident #ONU

  • Le président chinois reçoit les lettres de créance de 70 ambassadeurs

    Topics : Chine, Xi Jinping, ambassadeurs, lettres de créance,

    BEIJING, 24 avril (Xinhua) — Le président chinois Xi Jinping a reçu lundi les lettres de créance de 70 ambassadeurs en Chine au Grand Palais du Peuple à Beijing.

    Giuseppe Yoffreda du Venezuela, Mhd. Hasanein Khaddam de Syrie, Garba Seyni du Niger, Patricia Hildegard Flor d’Allemagne, Luamanuvae A. Mariner de Samoa, Abdulrahman Ahmad Al-Harbi d’Arabie saoudite, Chung Jae-Ho de la République de Corée, Bishnu Pukar Shrestha du Népal, Ibrahima Sory Sylla du Sénégal, Nyanga Jacques Jean L. de la République du Congo, Marcos Galvao du Brésil, Oliver Wonekha d’Ouganda, Monday Semaya Kenneth Kumba du Soudan du Sud, Martha Mavrommati de Chypre, Kenneth Sentle Rabale du Lesotho, Juerg Burri de Suisse, Paulette Bethel des Bahamas, Hannes Hanso d’Estonie, Assem Hanafi d’Égypte, Omer Mohamed Ahmed Siddig du Soudan, Morgulov Igor de Russie, Jennifer May du Canada, Paulo Jorge Nascimento du Portugal, Batlang Serema du Botswana, Md. Jashim Uddin du Bangladesh.

    M. Xi a également reçu le secrétaire général de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), Zhang Ming.

    Souhaitant la bienvenue aux ambassadeurs, M. Xi leur a demandé de transmettre ses salutations cordiales et ses meilleurs vœux aux chefs d’État, aux dirigeants des organisations et aux peuples.

    La Chine est prête à approfondir l’amitié et à élargir la coopération mutuellement bénéfique avec les peuples d’autres pays sur la base de l’égalité et des avantages mutuels et à faire avancer les relations bilatérales, a noté M. Xi, ajoutant qu’il était à espérer que les ambassadeurs auront une compréhension globale et approfondie de Chine et servent d’émissaires de l’amitié et de ponts de coopération. Le gouvernement chinois fournira un soutien et des commodités aux ambassadeurs dans l’exercice de leurs fonctions.

    Au cours des trois dernières années, la Chine a parcouru un long chemin dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 en donnant la priorité aux personnes et à la vie. Dans ce processus, la Chine a reçu une aide sincère de nombreux pays et peuples. La Chine a également pris des mesures concrètes pour soutenir pleinement la lutte mondiale contre le COVID-19, travaillé avec d’autres pays pour mettre en œuvre la vision de la construction d’une communauté mondiale de la santé pour tous, et renforcé le lien d’assistance mutuelle et de destin partagé, a déclaré M. Xi.

    La Chine s’est lancée dans un nouveau voyage de construction d’un pays socialiste moderne à tous égards et encouragera le renouveau national à travers une voie chinoise vers la modernisation, a déclaré M. Xi.

    La Chine restera attachée à la voie du développement pacifique, adhérera à la politique nationale d’ouverture, poursuivra fermement une stratégie d’ouverture mutuellement bénéfique et créera plus d’opportunités pour le monde grâce à son propre développement, a noté M. Xi.

    M. Xi a déclaré que la Chine était disposée à travailler avec la communauté internationale pour promouvoir la mise en œuvre de l’Initiative de développement mondial, de l’Initiative de sécurité mondiale et de l’Initiative de civilisation mondiale, défendre les valeurs communes de l’humanité, promouvoir la compréhension mutuelle et l’amitié entre les peuples de tous les pays, conjointement faire face à divers défis mondiaux et faire des progrès continus vers la construction d’une communauté de destin pour l’humanité.

  • Pour la visite de Macron, la préfecture du Loir-et-Cher interdit les mégaphones

    Topics : France, Loir-et-Cher, Emmanuel Macron, réforme des retraites,

    Après l’Alsace, où il a été copieusement hué et sifflé par des opposants à la réforme des retraites, le chef de l’État se rend ce mardi dans le Loir-et-Cher. Au programme: la visite d’une usine de fabrication de batteries électriques à Romorantin-Lanthenay, puis une rencontre avec des élus locaux à Blois.

    Pour éviter que le déplacement ne soit perturbé par des manifestations bruyantes, la préfecture du département a pris un arrêté interdisant l’utilisation de « dispositifs sonores amplificateurs de son » dans un périmètre autour du lieu de la visite présidentielle. Cette mesure concerne notamment les mégaphones, les sifflets, les klaxons ou les casseroles.

    Selon l’arrêté préfectoral, publié sur le site de la préfecture, cette interdiction vise à « prévenir les troubles à l’ordre public » et à « assurer la sécurité des personnes et des biens ». La préfecture invoque également le respect du « droit au repos et à la tranquillité » des habitants. Les contrevenants s’exposent à une amende de 135 euros et à la saisie du matériel sonore.

    Cette mesure est prise alors qu’Emmanuel Macron fait face à une grogne sociale persistante contre sa réforme des retraites, qu’il assume comme « nécessaire » pour « l’équilibre et la préservation d’un système par répartition ». Le chef de l’État a reconnu qu’il y avait une « colère » dans le pays, mais il a affirmé qu’il ne se laisserait pas impressionner par les huées et qu’il continuerait à se déplacer « par beau temps, par temps de pluie, qu’il neige ou qu’il vente ».

    Le déplacement de ce mardi dans le Loir-et-Cher s’inscrit dans le cadre du plan de relance économique du gouvernement, qui prévoit notamment de soutenir le développement de la filière française des batteries électriques pour les véhicules. Emmanuel Macron doit visiter l’usine ACC (Automotive Cells Company), qui produit des batteries pour les constructeurs automobiles français. Il doit ensuite échanger avec des élus locaux sur les enjeux du territoire.

    #France #Macron #Réforme_retraites

  •  L’Algérie condamne les attaques terroristes dans la zone de Sévaré au Mali

    Topics : Algérie, Mali, terrorisme, Sahel,

    L’Algérie condamne fermement les attaques terroristes survenues, samedi 22 avril 2023, dans la zone de l’aéroport de Sévaré, dans la région de Mopti (centre du Mali), ayant fait plusieurs victimes parmi les soldats et les civils maliens.

    L’Algérie présente ses sincères condoléances au Gouvernement et au peuple frère du Mali, assure les familles des victimes de sa compassion et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

    L’Algérie assure le peuple et le gouvernement maliens de sa solidarité et de son ferme soutien dans sa lutte contre le terrorisme et réitère, une fois de plus, son appel au renforcement des efforts pour l’éradication de ce fléau abject qui continue d’impacter négativement la paix, la sécurité et le développement dans le continent.

    APS

    #Algérie #Mali #Terrorisme #Sahel

  • Les élections du siècle en Turquie

    Topics : Turquie, Erdogan, AKP, Inflation, crise, pauvreté,

    Enis Coşkun

    Juriste

    Le 14 mai prochain les Turcs éliront leur Président et leurs députés. 100 ans après la fondation d’un État laïque sous la direction de Mustafa Kemal, ces élections sont cruciales pour l’avenir du pays.

    Un contexte économique et social tendu

    La situation économique et sociale du pays est catastrophique. Avec une inflation à trois chiffres, les hausses de prix sont devenues insupportables. Qu’ils soient ouvriers ou employés, la plupart des travailleurs ne perçoivent que le salaire minimum légal fixé à 8 500 livres turques (400 euros environ). Cette rémunération ne couvre même pas le montant des dépenses alimentaires élémentaires mensuelles pour une famille de quatre personnes qui s’élève à 9 590 livres (479,50 euros) tandis que le seuil de pauvreté s’établit à 30 700 livres turques par mois (1535 euros). Le chômage atteint, selon les dernières statistiques officielles, 10,7 % de la population. La balance des paiements s’est fortement détériorée. Tous ces indicateurs montrent une économie turque à bout de souffle.

    Un délitement de l’État de droit.

    La Constitution adoptée en 2017 a établi un régime présidentiel. Le Président Recep Tayyip Erdoğan exerce le pouvoir exécutif et dirige le parti au pouvoir, l’AKP. Surtout, il a placé le pouvoir judiciaire sous son administration directe.

    En Turquie, à la fin janvier 2023, 341 497 personnes étaient incarcérées. Parmi elles se trouvent des milliers de citoyens – journalistes, avocats, universitaires, personnalités politiques, membres d’ONG, syndicalistes – arrêtés, condamnés et emprisonnés pour des motifs politiques et sociaux, au grief par exemple d’injure au Président de la République.

    Le pouvoir bafoue la volonté populaire. Ainsi a-t-il démis de leurs fonctions des dizaines de maires du Parti démocratique des peuples (HDP), élus démocratiquement dans l’Est et le Sud-est du pays et a nommé des administrateurs à leur place. Un procès sans fondement est intenté contre le maire d’Istanbul condamné, en première instance, à l’interdiction d’exercer tout mandat politique et à une peine d’emprisonnement. Le juge chargé du procès s’est opposé à la demande de ce verdict, il a été dessaisi du dossier et muté. Le juge qui l’a remplacé a statué dans le sens souhaité. Ainsi, un maire élu démocratiquement par plus de 16 millions d’habitants est-il victime de l’arbitraire. À l’approche des élections du 14 mai, un procès a été intenté contre le HDP, troisième parti au Parlement en nombre de députés, et menacé d’interdiction. Selahattin Demirtaş, ex-coprésident de ce parti, est abusivement emprisonné depuis sept ans. L’objectif est de le maintenir en prison à vie en ouvrant des parodies de procès successifs. L’homme d’affaires Osman Kavala se trouve dans la même situation. Bien que la Cour européenne des droits de l’Homme ait ordonné la libération de ces deux prisonniers, Erdoğan s’obstine à ne pas respecter ces décisions.

    La liberté de pensée et d’expression est sous pression. Une anecdote qui circule sur les réseaux sociaux l’illustre parfaitement : dans une prison, un détenu souhaite se procurer un ouvrage ; le gardien lui fait savoir que l’établissement ne dispose point de ce livre, mais que …son auteur s’y trouve !

    Une candidature à la légalité constitutionnelle contestable

    La candidature d’Erdoğan suscite d’intenses débats. L’article 116 de la Constitution dispose qu’une personne ne peut être candidate à la présidence de la République que deux fois, ce qui est le cas du président actuel. En l’absence de majorité parlementaire justifiant l’organisation d’élections anticipées, Erdoğan a argué du fait que le référendum constitutionnel de 2017 avait ouvert une nouvelle période et que son élection de 2018 ne constituait que son premier mandat. La quasi-totalité des constitutionnalistes de Turquie désapprouve cette interprétation de la Constitution. Cependant, le Haut Conseil électoral (YSK), qui est chargé d’organiser les élections et dont les membres sont nommés par Erdoğan, a rejeté toutes les objections formulées.

    S’il était réélu le 14 mai, le mandat d’Erdoğan courrait jusqu’en 2028. En cas d’élections anticipées il pourrait même l’étendre jusqu’en 2033 !

    Erdoğan a l’habitude de s’affranchir des dispositions légales et constitutionnelles. Il a indiqué qu’il ne respecterait pas et n’appliquerait pas les décisions des tribunaux supranationaux, tels que la Cour européenne des droits de l’Homme, des juridictions suprêmes nationales, la Cour constitutionnelle et le Conseil d’État, ou même les décisions du pouvoir judiciaire qu’il n’approuverait pas.

    « La démocratie est un train que l’on quitte une fois arrivé à destination » (Recep Tayyip Erdoğan, 1996)

    Que visait réellement le maire d’Istanbul d’alors ? Que son projet politique, celui de l’abaissement de la démocratie et de la laïcité était au cœur de son programme, derrière des promesses de façade rassurantes. Aujourd’hui, Erdoğan, se prépare à franchir un nouveau cap. L’instauration d’une république islamique serait-elle le terme du nouveau “voyage”, s’il était réélu ?

    Dans la perspective des élections du14 mai prochain, l’AKP a fait alliance avec deux partis nationalistes (MHP et BBP) ainsi qu’avec deux partis politiques islamistes, l’Hüdapar, considéré comme la branche turque du “parti de Dieu” (Hezbollah, distinct de son homonyme libanais), mêlé à de nombreux assassinats politiques et le Yeniden Refah Partisi. Ces deux derniers partis ont posé comme condition la possibilité de porter atteinte aux principes républicains et laïcs inscrits, jusqu’à présent, dans la Constitution. Ils souhaitent également l’abrogation de la loi interdisant les violences à l’égard des femmes, dans le prolongement du désengagement de la Turquie de la Convention d’Istanbul. Ils demandent aussi que les femmes ne puissent occuper que des emplois “adaptés à leur nature” et que la mixité des classes à l’école soit abolie. Erdoğan a accepté les candidatures de ces deux partis dans sa coalition électorale.

    La Turquie à la croisée des chemins

    En fait, les élections du 14 mai prochain et les efforts d’Erdoğan pour rester au pouvoir cristallisent la lutte centenaire entre les républicains et leurs opposants. Parmi les pays du Moyen-Orient, le processus historique de la Turquie est unique. Il y a 100 ans, à l’issue de la Guerre d’indépendance, avec la proclamation de la République, le sultanat et le califat furent abolis. Depuis son élection, Erdoğan n’a eu de cesse d’affaiblir les fondements laïques de la république. Avec la présidentialisation du pouvoir induite par la modification constitutionnelle de 2017, ce mouvement s’est approfondi. Le peuple est progressivement dessaisi de sa souveraineté au profit du pouvoir présidentiel.

    La sécurité et l’intégrité des élections ne sont aucunement garanties. Un doute pèse sur l’impartialité des commissions électorales locales. Nombre d’avocats proches du pouvoir ayant été nommés juges seront chargés d’organiser les scrutins et d’officialiser les résultats. Diverses agressions et provocations visent à intimider les électeurs et à les décourager de se rendre aux urnes. Les rumeurs sur les menaces d’assassinat du Président du principal parti d’opposition, Kemal Kiliçdaroglu, candidat de l’opposition à l’élection présidentielle, ont fait la une des médias.

    En plus de « l’Alliance nationale » qui réunit six partisd’opposition, deux autres coalitions de gauche soutiennent la candidature de Kiliçdaroğlu à l’élection présidentielle. Un large front s’est formé contre Erdoğan. Dans les sondages le candidat de l’opposition devance son adversaire. Face à cette situation, nombreux sont ceux qui craignent un regain du climat de violence et d’affrontements comme ce fut le cas lors de l’élection présidentielle de 2015.

    La Turquie est véritablement à la croisée des chemins. Il est crucial qu’à l’occasion de ces élections elle retrouve la voie de la démocratie et de l’État de droit.

    Cette chronique est réalisée en partenariat rédactionnel avec la revue Recherches internationales à laquelle collaborent de nombreux universitaires ou chercheurs et qui a pour champ d’analyse les grandes questions qui bouleversent le monde aujourd’hui, les enjeux de la mondialisation, les luttes de solidarité qui se nouent et apparaissent de plus en plus indissociables de ce qui se passe dans chaque pays.

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    #Turquie #Erdogan #Elections #AKP #Inflation #Pauvreté

  • L’armée américaine pressée de produire des munitions pour l’Ukraine

    Topics : Ukraine, Russie, Etats-Unis, munitions, Chine, obus,

    SCRANTON, Pennsylvanie (AP) – L’une des munitions les plus importantes de la guerre en Ukraine provient d’une usine historique de cette ville construite par des barons du charbon, où des tonnes de barres d’acier sont acheminées par train pour être forgées en obus d’artillerie dont Kiev ne peut se passer – et que les États-Unis ne peuvent produire assez rapidement.

    L’usine de munitions de l’armée de Scranton est à l’avant-garde d’un plan de plusieurs milliards de dollars du Pentagone visant à moderniser et à accélérer sa production de munitions et d’équipements non seulement pour soutenir l’Ukraine, mais aussi pour se préparer à un conflit potentiel avec la Chine.

    Mais c’est l’un des deux seuls sites aux États-Unis qui fabriquent les corps en acier des obus d’obusiers critiques de 155 mm que les États-Unis se précipitent vers l’Ukraine pour l’aider dans sa lutte acharnée pour repousser l’invasion russe dans la guerre à plus grande échelle en Europe depuis La Seconde Guerre mondiale.

    L’invasion de l’Ukraine a révélé que le stock américain d’obus de 155 mm et ceux des alliés européens n’étaient pas préparés à soutenir une guerre terrestre conventionnelle majeure et en cours, les obligeant à se démener pour renforcer la production. La diminution de l’offre a alarmé les planificateurs militaires américains, et l’armée prévoit maintenant de dépenser des milliards dans des usines de munitions à travers le pays dans ce qu’elle appelle sa transformation la plus importante en 40 ans.

    « Il se passe beaucoup de choses », a déclaré Richard Hansen, le représentant du commandant de l’armée à l’usine.

    Pendant ce temps, l’armée étend les chaînes d’approvisionnement pour les pièces – obus métalliques, remplissage explosif, charges qui tirent sur l’obus et les fusibles – et achète les énormes machines qui font le travail.

    L’armée a de nouveaux contrats avec des usines au Texas et au Canada pour fabriquer des obus de 155 mm, a déclaré Douglas Bush, secrétaire adjoint de l’armée et son principal acheteur d’armes. Les États-Unis se tournent également vers des alliés à l’étranger pour augmenter la production, a déclaré Bush.

    Une fois les obus terminés à Scranton, ils sont expédiés à l’usine de munitions de l’armée de l’Iowa, où ils sont emballés avec des explosifs, équipés de fusibles et emballés pour la livraison finale.

    L’usine de Scranton est mal adaptée à cette tâche : un accident avec un explosif pourrait être dévastateur.

    « Si nous avions un accident ici », a déclaré Hansen, « nous emmenons la moitié de la ville avec nous. »

    AP

    #Ukraine #Russie #Etats_Unis #Munitions