Catégorie : Monde

  • Tomates-UE: Maroc et Turquie gagnent au détriment d’Espagne et Pays Bas

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    L’Espagne et les Pays-Bas perdent des parts de marché de la tomate dans l’UE au profit du Maroc et de la Turquie

    Au cours de la première moitié des cinq dernières années, les ventes de tomates espagnoles dans l’UE ont chuté de 117,92 millions de kilos (-27,53 %) et les ventes de tomates néerlandaises de 77,56 millions de kilos (-21,05 %). Au cours de la même période, les ventes de tomates marocaines dans l’UE ont augmenté de 35,44 millions de kilos (+ 15,85%) et les ventes turques de 25,8 millions de kilos (+34,46%).

    Ces données d’Hortoinfo basées sur le service statistique Euroestacom (Icex-Eurostat) montrent que l’Espagne et les Pays-Bas perdent chaque année de plus en plus de parts de marché sur le marché de la tomate de l’UE au profit du Maroc et de la Turquie, au moins au cours des six premiers mois de chaque année. .

    Entre le 1er janvier et le 30 juin 2021, l’Espagne a vendu 310,86 millions de kilos de tomates dans l’UE, un volume inférieur aux 428,27 millions de kilos vendus au cours de la même période de 2017. Au premier semestre de cette année, les Pays-Bas en ont vendu 290,87 millions. kilos de tomates dans l’UE ; 77,56 millions de kilos de moins que les 368,43 millions de kilos vendus dans l’UE en 2017.

    Le Maroc a augmenté ses exportations de tomates vers l’UE d’année en année, avec une augmentation constante au cours des six premiers mois de chaque année au cours des cinq dernières années. Au premier semestre 2021, le Maroc a vendu 262,84 millions de kilos de tomates aux États membres de l’UE, contre 227,4 millions de kilos en 2017.

    Les ventes de tomates turques vers l’UE ont diminué jusqu’en 2019. Depuis lors, elles ont rebondi au premier semestre de chaque année, le volume ayant augmenté de 100,79 % entre le premier semestre 2019 et la même période 2021.

    Au cours des cinq derniers années, la Turquie a augmenté ses exportations de tomates vers l’UE de 74,86 millions de kilos en 2017 à 100,66 millions de kilos au cours des six premiers mois de 2021.

    De manière générale, les achats de tomates par les États membres au cours des six premiers mois de l’année ont diminué de 188,78 millions de kilos (-12,66 %) entre 2017 et 2021, passant de 1 491,54 millions de kilos au premier semestre 2017 à 1 302,76 millions de kilos au premier semestre 2021.

    Source : Hortoinfo via Hortidaily

  • Le western religieux

    Le western religieux

    Afghanistan, femmes, talibans, etats-unis,

    Madjid Khelassi

    L’armée américaine quitte l’Afghanistan après 20 ans de bivouacs inutiles. Le président potiche installé par les USA a fui comme un rat, et les Talibans rentrent dans Kaboul sans avoir tiré une cartouche.

    Des décennies de guerre, d’expérimentation, dans ce pays de pierres,- par un Occident jouant toujours au gendarme, et à l’expert, dans les parages du fanatisme, – finissent dans un lâchage US sans gloire.

    Les Talibans entrent dans Kaboul, a dit la télé . Les populations civiles empoignent leur mauvaise étoile en cavalant vers l’immense inconnu.

    Le tchador et la burqa (re) sortent des placards et les femmes sont les premières visées .

    Les femmes, agnelles du sacrifice de tous les despotismes et dominations, soumises au fatum des mâles, n’ont d’autre réalité que les sévices de leur chair, et d’autres certitudes que celle de leur condition.

    Bonnes à tout faire dans les Emirats ou dans les demeures cossues de Marrakech, de Djeddah et d’Istanbul , et de la majorité des capitales «musulmanes», elles sont les esclaves modernes d’un monde qui se «civilise».

    Filles de la guerre, en Afghanistan, elles subissent plus depuis toujours l’aveuglement des mâles …fagotés en guerriers et rancis dans leurs haines et leurs frustrations.

    Crimes et délation : sortez vos « mouchards » ! Les femmes qui se sont émancipées pendant 20 ans, paieront tout de suite .

    Les « desseins » animés pendant 20 ans par l’Amérique se sont avérés inutiles . Lâcheté et poudre d’escampette. Naufrage des repères et retour au messianisme : le bien et le mal plus que jamais mixés avec une morale douteuse.

    L’Afghanistan se gavera plus que jamais des avatars religieux, qui accentueront la traque de la femelle rebelle.

    Et le job premier est de sévir sur «les femme-diables», de les opprimer , de leur glisser dans l’âme la certitude d’avoir à se racheter des fautes qu’elles n’ont pas commise. Elles sont déjà la chair promise sur le grand caillou de la désespérance .

    Le western religieux, tourné dans le décor de pierres afghan, n’a pas fini de donner le mauvais rôle aux femmes afghanes. Shame on you…Pleutre Amérique.

    La Nation, 31/08/2021

  • WikiLeaks : Ces trois syllabes qui ont ébranlé le monde

    Wikileaks, Julian Assange,

    Incontestablement, WikiLeaks a bousculé, en cette fin d’année 2010, la hiérarchie des grands événements qui ont marqué le monde. Ce site internet, quasi inconnu il y a à peine deux mois, ainsi que son fondateur l’Australien Julian Assange, ont ravi la vedette. Les notes et les câbles diplomatiques américains mis en ligne par le site WikiLeaks ont provoqué une tempête dans le monde de la diplomatie. Une bombe virtuelle à fragmentation réelle assimilée par certains à un «11 Septembre diplomatique».

    Le monde entier épie, chaque jour, les nouvelles indiscrétions et les révélations pas trop gentilles et parfois «hard» qu’échangeaient les diplomates américains des quatre coins du monde avec leurs homologues. Mine de rien, le monde découvre que rien ne se cache, voire que tout se sait, finalement, par la magie de WikiLeaks !

    Des observateurs craignent même le pire car certaines révélations pourraient constituer le détonateur d’un conflit entre deux pays. WikiLeaks a montré au monde entier la face cachée de la diplomatie.Et, par endroits, il a donné un aperçu des visages et des positions en «off» de ceux qui nous gouvernent. Pour les journalistes du monde, les câbles de WikiLeaks sont tout simplement du pain béni même si certains croient y déceler une fuite organisée du gendarme américain. Les diplomates, eux, crient au scandale.

    Cela se comprend de leur part en ce sens qu’ils auraient souhaité continuer à vivre tranquilles en restant cachés… Mais WikiLeaks a levé la feuille de vigne qui cachait les feuilles de route de certains diplomates-espions qui s’en vont fouiner dans les poubelles des pays où ils travaillent. Depuis fin novembre dernier, date du début de la publication de plus de 250 000 télégrammes diplomatiques, le monde a un peu changé. Il a désormais l’avant et l’après-WikiLeaks !

    La mise à nu

    Les avis divergent évidemment sur les bienfaits et les méfaits de WikiLeaks selon qu’on soit diplomate ou Monsieur Tout-le-monde. Clay Shirky, spécialiste américain des questions sociales et économiques liées à Internet, résume bien ce sentiment nuancé : «Comme beaucoup, je suis partagé (…). Il est clair que les citoyens d’une démocratie doivent être en mesure de savoir ce que fait et ce que dit leur pays en leur nom. Et WikiLeaks remplit pleinement ce rôle.»

    «Mais d’un autre côté, tout ne peut pas rester parfaitement transparent», précise-t-il en référence au secret diplomatique. Au final, qu’il ait bien fait ou non, le fondateur de WikiLeaks est devenu une superstar mondiale qui devrait avoir plus d’amis en ce bas monde que d’ennemis. Les officiels.

    En attendant de savoir si cette formidable mise à nu a été préméditée ou pas, nous sommes sans doute des millions de citoyens du monde à attendre impatiemment les prochains câbles de… WikiLeaks. Julian Assange nous a promis une bonne année 2011, très riche en révélations croustillantes.

  • Afghanistan: Le pire se jouera à huis clos

    Afghanistan, Talibans,

    Alors que les évacuations des ressortissants occidentaux et de quelques afghans ayant servi les armées occidentales tirent à leur fin, l’Afghanistan semble à la porte d’un avenir où rien n’est sur et rien n’est définitif. La décision des Américains et de leur président de tirer un trait définitif sur l’Afghanistan est, en tout point de vue, non négociable et définitivement tranchée. Il reste bien sur quelques palabres d’acteurs de seconde zone, en particulier les Français, mais tout le monde sait qu’ils disparaîtront immédiatement après la sortie totale des Américains.

    Il restera alors dans ce pays meurtri, trois forces : les Talibans, l’Etat islamique, et les forces du fils du Shah Massoud , Ahmed Massoud dans le Panchir.

    Et entre les trois le peuple afghan qui devra encore une fois et pour longtemps vivre sous les diktat d’extrémistes prêts à tout pour garder la main sur un pays abandonné de tous et de toutes parts. Après les derniers attentats de l’aéroport de Kaboul, il devient clair qu’une longue guerre est en train de s’installer, encore une fois, dans ce pays. Entre les Talibans et les combattants de l’EI ce sera une guerre jusqu’à la mort, où il n’y aura ni vainqueur ni vaincu, mais un long affrontement qui fera revenir le pays aux années les plus sombres de son histoire.

    Aujourd’hui encore sous les projecteurs de l’actualité et des caméras du monde entier, l’Afghanistan finira par tomber dans l’oubli et dans l’anonymat d’ici quelques semaines. Et c’est pendant cette période que l’on assistera aux pires crimes pouvant être exécutés dans un pays. C’est pendant cette période que le peuple afghan aura à affronter les pires brimades, sévices et injustices qu’aucun peuple ne pourra subir au monde. Ce sera une guerre à huis clos où tous les coups seront permis entre des factions qui ne croient qu’à la force et au bruit des balles et des meurtres.

    Les Occidentaux qui seront déjà partis, après avoir échoué pendant de longues années à sortir l’Afghanistan de son sous développement et de son cycle permanant de la violence, regarderont de loin le gâchis qu’ils ont laissé derrière eux , et comme toujours refuseront de reconnaître une quelconque responsabilité. Ils seront déjà dans une autre partie du monde à parler de démocratie, de droits de l’homme et d’autres mensonges qui lui permettront de mettre d’autres pays sous leur coupe, pour faire avancer leurs causes et leurs intérêts, avant de partir et de laisser derrière d’autres drames et d’autres peules en plein désoeuvrement.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 30/08/2021

  • Erdogan: « La Turquie parmi les 3 premiers pays au monde dans la technologie des drones de combat »

    Erdogan: « La Turquie parmi les 3 premiers pays au monde dans la technologie des drones de combat »

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    – Le Président turc a annoncé que le prochain « objectif est de développer des drones armés capables de décoller et d’atterrir sur des porte-avions à pistes courtes »

    AA / Ankara / Tekirdag, Turquie / Gozde Bayar et Sefa Mutlu

    La Turquie s’est hissée dans le trio de tête au niveau mondial en matière de technologie de drones de combat, a déclaré, dimanche, le président turc.

    « Avec notre drone de combat Akinci, la Turquie est désormais l’un des trois pays les plus avancés au monde dans cette technologie », a déclaré Recep Tayyip Erdogan lors de la cérémonie de remise du drone de combat Baykar Akinci organisée dans la province de Tekirdag (nord-ouest).

    Erdogan a exprimé l’espoir que l’Akinci renforcera les « efforts résolus » de la Turquie pour établir la confiance, la paix et la justice dans la région et dans le monde.

    Soulignant que la Turquie est déterminée à devenir le pays leader en matière de drones de combat, Erdogan a déclaré que son pays se devait de développer de nouvelles technologies.

    L’objectif de la nation est de développer des drones armés qui peuvent décoller et atterrir sur des porte-avions dotés de pistes courtes en vue de leur utilisation dans des missions à l’étranger, a-t-il ajouté.

    Le président Erdogan a également salué l’utilisation accrue par la Turquie de dispositifs de défense fabriqués localement, qui a bondi de 20 % à environ 80 % ces dernières années.

    – Succès en matière de défense au service de l’humanité

    Le niveau atteint par la Turquie dans la technologie des drones montre le succès de ses capacités dans l’industrie de la défense, un exploit reconnu par le monde entier, a déclaré Erdogan.

    Il a ajouté que le principe de la Turquie est de faire bénéficier l’humanité entière de toutes les technologies qu’elle développe.

    Soulignant que tous les drones produits par les entreprises de défense turques sont très demandés dans le monde entier, il a indiqué que de nouveaux accords d’exportation ont été signés avec plus de 10 pays, dont la Pologne, membre de l’OTAN.

    Plusieurs pays se pressent pour acheter des drones turcs, a-t-il ajouté. « Il est important que nos technologies nationales contribuent à la sécurité des pays alliés, mais nous prenons nos décisions en fonction de nos propres priorités stratégiques », a-t-il ajouté.

    Faisant référence à un nouveau centre de mise à l’essai et d’évaluation des drones dans la capitale Ankara, Erdogan a déclaré qu’ils ont porté les compétences de production nationale dans ce secteur à un niveau supérieur.

    « Grâce à tous ces investissements, notre industrie de la défense continue de se développer. Mais il est maintenant temps de passer aux technologies du futur, notamment en ce qui concerne les projets de l’industrie de la défense », a-t-il ajouté.

    « Outre de nombreux dispositifs issus de l’industrie de la défense, la Turquie est un pays qui a fait ses preuves, notamment dans les technologies des drones. Aujourd’hui, le monde entier parle de la nouvelle doctrine de combat que nous avons appliquée en Syrie, en Libye et en Azerbaïdjan grâce à nos drones », a-t-il ajouté.

    La cérémonie de remise des appareils s’est déroulée en présence du vice-président Fuat Oktay, du président du Parlement Mustafa Sentop, du ministre de l’Industrie et de la Technologie Mustafa Varank, du ministre de la Défense nationale Hulusi Akar, du chef d’état-major général, le général Yasar Guler, ainsi que du PDG de Baykar, Haluk Bayraktar, et du directeur de la technologie, Selcuk Bayraktar.

    Après avoir observé les manœuvres de roulage, de décollage et de vol à basse altitude de l’Akinci, Erdogan a également visité le centre de commande de cet aéronef.

    – La Turquie peut construire son propre avion de combat sans pilote

    Selcuk Bayraktar a déclaré aux journalistes qui ont assisté à la cérémonie qu’avec l’expérience acquise, ils travaillent également à la conception d’un avion de combat sans pilote. Il a déclaré que la production d’avions de combat sans pilote était leur rêve depuis près de 10 ans.

    Soulignant que la production en série du drone Akinci se poursuivait, il a déclaré qu’ils avaient produit leur neuvième véhicule aérien, mais que tous n’étaient pas produits en série.

    Des contrats pour l’exportation des drones Bayraktar TB2, produits en Turquie, ont été signés avec plus de 10 pays, a-t-il précisé, ajoutant que ces drones ont effectué des vols dans quatre pays autres que la Turquie.

    « Dans la mesure où Akinci est bien sûr un programme de portée beaucoup plus stratégique, il a suscité une attention toute particulière lorsque nous avons commencé sa conception et lors des étapes ultérieures. Tout d’abord, nous avons précisé que nous évaluerions ces requêtes en menant à bien notre propre production, en perfectionnant l’appareil et en le rendant prêt pour la production en série », a-t-il déclaré.

    Et d’ajouter : « Il y a également une demande importante pour l’Akinci car il s’agit d’un appareil exceptionnel d’une classe supérieure ».

    Soulignant que l’Akinci sera utilisé dans des missions plus stratégiques, il a déclaré : « Il peut transporter une gamme beaucoup plus large de munitions. Il peut transporter tous les types de projectiles, y compris les missiles air-sol, les missiles de croisière et les missiles air-air. Sa capacité à effectuer des missions est très élevée. »

    Le 8 juillet, le Bayraktar Akinci a marqué l’histoire de l’aviation turque en atteignant 38 039 pieds (11 594 mètres) – un nouveau record – au cours d’un vol qui a duré 25 heures et 46 minutes.

    L’Akinci, qui a effectué à ce jour 874 sorties dans le cadre de vols d’essai et d’entraînement, a atteint ses cibles avec une précision optimale lors d’un essai de tir effectué le 5 juillet avec des munitions à ogive mises au point par le fabricant turc de fusées Roketsan.

  • Des centaines de Gazaouis protestent contre le blocus à la frontière israélienne

    Des centaines de Gazaouis protestent contre le blocus à la frontière israélienne

    Palestine, Israël, Gaza,

    JERUSALEM (AP) – Des centaines de Palestiniens se sont rassemblés dimanche soir le long de la barrière de séparation avec Israël, mettant le feu à des pneus et lançant des explosifs, alors que les dirigeants du Hamas de Gaza poursuivaient leur campagne visant à faire pression sur Israël pour qu’il allège le blocus étouffant du territoire. Un manifestant a été modérément blessé par des tirs israéliens.

    Il s’agissait de la deuxième manifestation nocturne consécutive à la frontière et elle s’est déroulée quelques heures après que des avions de guerre israéliens aient effectué une série de frappes aériennes sur des cibles présumées du Hamas en réponse aux troubles. Les responsables du Hamas ont promis d’organiser des manifestations nocturnes toute la semaine.

    « L’occupation sioniste supporte toutes les répercussions et conséquences du renforcement du siège de Gaza et de l’escalade de la crise humanitaire parmi ses résidents », a déclaré le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum. « Aucun calme ou stabilité ne sera atteint tant que notre peuple n’aura pas une vie libre et digne ».

    L’armée israélienne a déclaré que les manifestants avaient mis le feu à des pneus et lancé des explosifs en direction des troupes israéliennes, et que ses forces avaient pris des mesures non précisées pour disperser la foule. Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu’un manifestant avait été blessé par balle et souffrait de blessures modérées. Aucun autre détail n’était disponible dans l’immédiat.

    Israël, avec l’aide de l’Égypte, maintient un blocus strict sur Gaza depuis que le Hamas a pris le contrôle du territoire en 2007, un an après avoir remporté les élections palestiniennes.

    Israël affirme que la fermeture, qui restreint fortement la circulation des biens et des personnes à l’entrée et à la sortie de Gaza, est nécessaire pour empêcher le Hamas de renforcer ses capacités militaires. Ses détracteurs affirment que cette fermeture, qui a dévasté l’économie, équivaut à une punition collective.

    Israël a renforcé le blocus depuis une guerre de 11 jours contre le Hamas en mai, tandis que l’Égypte tente de négocier un cessez-le-feu à long terme. Israël a exigé du Hamas qu’il rende les restes de deux soldats morts et qu’il libère deux civils israéliens captifs en échange d’un assouplissement du blocus.

    Le Hamas est de plus en plus furieux de l’absence de progrès dans les pourparlers de cessez-le-feu. Ces dernières semaines, ses agents ont lancé une série de ballons incendiaires de l’autre côté de la frontière, provoquant une série d’incendies dans le sud d’Israël.

    Le Hamas a également autorisé un certain nombre de manifestations violentes le long de la frontière.

    Deux Palestiniens, dont un garçon de 12 ans et un militant du Hamas, ont été tués par des tirs israéliens, tandis qu’un soldat israélien a été grièvement blessé lorsqu’un militant lui a tiré une balle dans la tête à bout portant au cours de l’une de ces manifestations.

    Le Premier ministre israélien Naftali Bennett, s’exprimant avant son retour en Israël depuis Washington, a déclaré que la pression sur le Hamas se poursuivrait.

    « Nous opérerons à Gaza en fonction de nos intérêts », a-t-il déclaré en hébreu sur le tarmac.

    Israël et le Hamas sont des ennemis acharnés qui se sont livrés quatre guerres depuis que le Hamas a pris le pouvoir, la dernière en mai.

    Selon le ministère de la santé de Gaza, au moins 260 Palestiniens ont été tués pendant la guerre Hamas-Israël de mai, dont 67 enfants et 39 femmes. Le Hamas a reconnu la mort de 80 militants. Douze civils, dont deux enfants, ont été tués en Israël, ainsi qu’un soldat.

  • Il évacue de chiens et chats, mais laisse le personnel local

    Ancien marine britannique quitte Kaboul avec des chiens et des chats, mais sans personnel local

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    LONDRES (AP) – Un ancien Royal Marine britannique qui a mené une campagne très médiatisée pour quitter l’Afghanistan avec près de 200 chiens et chats sauvés s’est envolé vers la sécurité – avec les animaux, mais sans le personnel afghan de son organisation caritative, qui a été laissé derrière lui à Kaboul.

    Un avion charter privé transportant Paul « Pen » Farthing et ses animaux a atterri dimanche à l’aéroport d’Heathrow à Londres, au terme d’une saga qui a passionné et divisé la Grande-Bretagne, soulevant des questions difficiles sur la valeur relative accordée aux vies humaines et animales.

    Iain McGill, un vétérinaire qui a participé à l’opération, a déclaré que les animaux semblaient en bonne santé et avaient été placés en quarantaine.

    M. Farthing, qui a créé l’organisation caritative Nowzad après avoir servi dans les forces britanniques en Afghanistan il y a 15 ans, pouvait être évacué par le pont aérien militaire britannique avec les membres afghans de son personnel et les personnes à leur charge. Mais il a refusé de partir sans les animaux.

    Pendant des jours, Farthing a utilisé les médias sociaux et les interviews de presse pour relater ses tentatives de départ avec ses compagnons à quatre pattes au milieu de l’exode chaotique de l’aéroport de Kaboul, tandis que ses partisans faisaient pression sur le gouvernement britannique pour obtenir de l’aide dans le cadre d’un effort de sauvetage baptisé Opération Ark.

    Farthing a obtenu le soutien de célébrités, dont le comédien Ricky Gervais, et de nombreuses offres d’adoption des animaux sauvés. Mais il s’est également attiré les critiques de ceux qui estiment que cette affaire fait perdre du temps et de l’énergie à la tâche consistant à sauver les Afghans menacés par les nouveaux dirigeants talibans du pays.

    La Grande-Bretagne affirme avoir évacué plus de 15 000 citoyens britanniques et Afghans vulnérables au cours d’un pont aérien de deux semaines qui s’est terminé samedi. Mais les autorités affirment que jusqu’à 1 100 Afghans qui avaient le droit de venir au Royaume-Uni ont été laissés sur place. Certains législateurs britanniques qui ont essayé d’aider les électeurs bloqués et leurs familles pensent que le véritable total est plus élevé.

    « Que diriez-vous si j’envoyais une ambulance pour sauver mon chien plutôt que pour sauver votre mère ? », a déclaré le législateur conservateur Tom Tugendhat, qui a servi dans l’armée britannique en Afghanistan.

    « Nous venons d’utiliser beaucoup de troupes pour faire venir 200 chiens. Pendant ce temps, la famille de mon interprète risque d’être tuée », a déclaré Tugendhat à la station de radio LBC samedi.

    M. Farthing et ses partisans affirment que l’opération Ark n’a pas pris de places d’avion à des personnes ou drainé des ressources de l’opération d’évacuation officielle. Mais les représentants du gouvernement britannique expriment de plus en plus leur frustration.

    Le ministre de la Défense, Ben Wallace, a déclaré que l’armée devait donner la priorité aux personnes plutôt qu’aux animaux domestiques, et s’est plaint que certains des partisans les plus militants de Farthing avaient « pris trop de temps » aux commandants supérieurs et avaient envoyé des injures au personnel militaire.

    Le Sunday Times a publié l’enregistrement d’un message rempli de jurons laissé par Farthing la semaine dernière à un haut responsable de la défense, Peter Quentin, l’accusant de « bloquer » l’évacuation et menaçant de « passer le reste de mon temps … à vous détruire sur les médias sociaux ».

    Dominic Dyer, militant pour le bien-être des animaux, qui a agi en tant que porte-parole de Farthing au Royaume-Uni, a déclaré que Farthing était « un héros national » qui faisait face à « une campagne de diffamation » de la part des responsables gouvernementaux.

    « Pen Farthing, qui risquait sa vie à Kaboul pour faire passer ses hommes et ses animaux en Grande-Bretagne, avait tout à fait raison de demander à M. Quentin de rendre compte de ses actes », a-t-il ajouté.

    Un convoi transportant Farthing, ce personnel et les animaux se trouvait près de l’aéroport de Kaboul jeudi lorsqu’un attentat suicide a tué au moins 169 Afghans et 13 soldats américains. Vendredi, après plusieurs jours de tentatives infructueuses du groupe pour se mettre en sécurité, l’armée britannique a déclaré qu’elle avait donné l’autorisation d’affréter un vol et que les troupes britanniques avaient « aidé » Farthing et les animaux à entrer dans l’aéroport.

    Selon M. Dyer, les gardes talibans n’ont pas laissé entrer le personnel afghan, bien qu’ils aient des papiers les autorisant à venir en Grande-Bretagne. Il a déclaré que Nowzad continuerait à travailler pour les faire entrer en toute sécurité en Grande-Bretagne.

  • La chute de Kaboul, une alerte pour le Sahel

    Afghanistant, Sahel,

    Moussa TCHANGARI, membre de la Fondation Frantz Fanon et directeur d’Alternatives Niger propose une réflexion plus large de la chute de Kaboul, qui pour lui est une alerte pour le Sahel.

    En Afghanistan, pays en guerre depuis 20 ans, les Talibans ont pris le contrôle de plusieurs villes, dont Kaboul, la capitale. Le président du pays, Ashraf Ghani, est en fuite; et les quelques hautes personnalités de son régime, encore présents dans le pays, se préparent à transmettre le pouvoir à leurs ennemis jurés. C’est ce que rapportent tous les grands médias mondiaux; et tout cela s’est joué en l’espace de quelques jours, à l’approche de l’échéance de retrait définitif de l’armée américaine, pilier principal de la coalition internationale qui a déclenché la guerre en 2001.

    A Washington, Londres, Paris, Berlin et Ottawa, capitales des grandes puissances engagées, depuis bientôt 20 ans, dans la guerre en Afghanistan, les dirigeants sont dans le désarroi; ils assistent impuissants au retour au pouvoir des Talibans, n’ayant plus aucun projet pour ce pays où ils ont déployé des milliers des soldats et dépensé des sommes folles, en dehors de l’évacuation de leurs ressortissants et de leurs « collaborateurs » afghans. « Ceci n’est pas Saigon », dit un haut dirigeant américain; mais, il s’agit bien d’une débâcle. Elle est même, à certains égards, plus retentissante encore que celle enregistrée au Vietnam, en 1975, avec la chute de Saigon.

    Au Sahel, région où certains des Etats mènent depuis quelques années une guerre rude contre des divers groupes armés idéologiquement proches des Talibans afghans, la chute de Kaboul sonne comme une alerte; elle préfigure ce qui pourrait y advenir, au cours des prochaines années, si les élites au pouvoir et leurs soutiens occidentaux continuent d’ignorer les appels à des réformes politiques audacieuses. La chute de Kaboul indique, en tout cas, et de manière fort magistrale, que la guerre contre les groupes armés djihadistes ne peut être gagnée en faisant l’économie des telles réformes, seules susceptibles de jeter dans la bataille la plus grande force politique et militaire, à savoir « le petit peuple ».

    Après 20 ans de combats, qui ont entrainé d’énormes pertes en vies humaines, principalement au sein de la population afghane, les armées occidentales, dotées des moyens les plus sophistiqués, ont échoué face à des Talibans déterminés ; mais, cet échec est d’abord et surtout celui des dirigeants politiques occidentaux, eux qui ont engagé toutes leurs forces (soldats, armements, argents, expertises) dans cette guerre, en misant sur une élite corrompue, qui partage avec les Talibans le rejet profond de la démocratie. On se souvient encore des élections afghanes qui, bien supervisées par les « grands pays démocratiques », ont été marquées par les fraudes des plus grossières.

    En Afghanistan, 20 ans de guerre ont enrichi une élite profondément corrompue, portée et maintenue au pouvoir par des armées étrangères ; mais, il faut dire que ces 20 ans de guerre ont enrichi également le complexe militaro-industriel occidental, les compagnies de sécurité et des experts en tout genre. L’argent englouti par cette guerre, les vies humaines qu’elle a emporté, ne sont une perte que pour le « petit peuple » d’Afghanistan et les petits contribuables des pays qui s’y sont engagés; et c’est parce que la guerre n’est pas un malheur pour tous qu’elle se poursuit toujours au Sahel, sur fond de corruption des élites, de déni des droits et du refus du dialogue et de réformes, au risque de voir un jour déferler sur les capitales des « Talibis en moto ».

    Au Sahel, il est urgent que des hommes et des femmes de bonne volonté se lèvent et proclament que la guerre en cours ne peut pas être gagnée avec les mêmes armées étrangères qui ne l’ont pas gagnée en Afghanistan; mais aussi, avec le même type de dirigeants corrompus, qui n’ont aucune once de patriotisme, et le même type de forces de défense et de sécurité, qui commettent parfois des graves exactions et sont plombées par l’affairisme de leurs chefs. Cette guerre, si elle doit être gagnée, ne le sera qu’à travers une volonté large et des initiatives audacieuses visant à construire un nouveau contrat politique et social restituant au peuple sa souveraineté et créant les conditions d’une vie digne pour les millions de personnes qui en sont aujourd’hui privées.

    Moussa Tchangari

    Fondation Frantz Fanon

  • ONU: La France et la Grande-Bretagne vont proposer la zone de sécurité de Kaboul

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    Macron dit que la France et la Grande-Bretagne vont proposer la zone de sécurité de Kaboul à l’ONU

    PARIS, 29 août (Reuters) – La France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne travaillent sur une proposition des Nations Unies visant à établir une zone de sécurité à Kaboul pour permettre un passage sûr aux personnes essayant de quitter l’Afghanistan, a déclaré dimanche le président français Emmanuel Macron.

    Macron, qui a déclaré que la France avait entamé des discussions avec les talibans pour explorer la manière dont d’autres évacuations pourraient se dérouler, a déclaré que la résolution serait présentée lundi à une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU des membres exerçant leur droit de veto.

    « Il y a des discussions pour voir comment les vols pourraient être rétablis », a déclaré Macron dans une interview télévisée diffusée par la chaîne française TF1, ajoutant que le Qatar aidait également les négociations.

    « Ce que nous avons proposé, et ce que nous prévoyons d’apporter au Conseil de sécurité de l’ONU avec la Grande-Bretagne et l’Allemagne, est une solution que nous avons déjà utilisée dans d’autres opérations, qui impliquerait de créer une zone permettant aux gens d’arriver à cet aéroport. »

    Lorsqu’on lui a demandé s’il était optimiste que cela pourrait être accepté par les talibans, Macron a déclaré qu’il était trop tôt pour tirer des conclusions, mais il a déclaré que cela valait la peine de poursuivre.

    « Cela peut mobiliser l’ensemble de la communauté internationale, et cela exerce également une pression sur les talibans », a déclaré Macron, ajoutant qu’ils devraient montrer qu’ils étaient prêts à respecter les préoccupations humanitaires. Les discussions avec les talibans ne signifiaient pas que la France reconnaîtrait nécessairement officiellement le régime taliban, a ajouté Macron.

    Les talibans permettront à tous les ressortissants étrangers et citoyens afghans ayant une autorisation de voyager en provenance d’un autre pays de quitter l’Afghanistan, selon un communiqué conjoint publié dimanche par la Grande-Bretagne, les États-Unis et d’autres pays, dont la France. Lire la suite

    Lors d’une visite à Mossoul en Irak, Macron a déclaré qu’il espérait que la résolution serait accueillie favorablement par d’autres pays.

    « Je ne vois pas qui pourrait s’opposer à permettre la sécurité des opérations humanitaires », a déclaré Macron aux journalistes.

    Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, convoque une réunion sur l’Afghanistan avec les envoyés de l’ONU pour la Grande-Bretagne, la France, les États-Unis, la Chine et la Russie – les membres permanents du Conseil de sécurité disposant d’un droit de veto.

    Macron a déclaré samedi que la France tenait des discussions préliminaires avec les talibans sur la situation humanitaire en Afghanistan et l’éventuelle évacuation d’un plus grand nombre de personnes. Lire la suite

    Les forces militaires américaines, qui ont gardé l’aéroport de Kaboul, doivent se retirer d’ici mardi à la date limite fixée par le président Joe Biden. La France fait partie des pays qui ont également mis fin aux évacuations de l’aéroport de Kaboul, y compris pour son personnel diplomatique, qui se trouve désormais en France.

  • Afghanistan: Des roquettes sur l’aéroport de Kaboul

    Afghanistan: Des roquettes sur l’aéroport de Kaboul

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    Des roquettes ont été tirées sur l’aéroport de Kaboul alors que les troupes américaines s’efforcent de terminer l’évacuation.

    -Les systèmes antimissiles interceptent jusqu’à cinq roquettes – un responsable américain
    -Biden à la cérémonie de réception des corps des troupes américaines
    -Une mission de deux décennies touche à sa fin
    -Environ 114 400 personnes ont été évacuées, selon la Maison Blanche.

    30 août (Reuters) – Les défenses antimissiles américaines ont intercepté jusqu’à cinq roquettes tirées sur l’aéroport de Kaboul tôt lundi matin, a déclaré un responsable américain, alors que les Etats-Unis s’empressent d’achever leur retrait d’Afghanistan pour mettre fin à leur plus longue guerre.

    Les forces américaines et alliées se dépêchent d’évacuer les citoyens restants et les Afghans en danger avant d’achever leur propre retrait d’ici mardi pour respecter une date limite convenue entre les talibans et Washington.

    La mission est devenue plus urgente et plus dangereuse après qu’un attentat suicide de l’État islamique a tué jeudi 13 militaires américains et des dizaines de civils afghans devant l’aéroport.

    Le responsable américain, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, a déclaré à Reuters que les rapports initiaux n’indiquaient aucune victime américaine de la dernière attaque à la roquette, mais que cette information pourrait changer.

    Les médias afghans ont indiqué que l’attaque à la roquette avait été lancée depuis l’arrière d’un véhicule. Selon l’agence de presse Pajhwok, plusieurs roquettes ont frappé différents quartiers de la capitale afghane.

    Les États-Unis et leurs alliés ont évacué environ 114 400 personnes – dont des ressortissants étrangers et des Afghans vulnérables – dans le cadre d’une opération qui a débuté un jour avant que Kaboul ne tombe aux mains des talibans le 15 août, mais des dizaines de milliers d’autres Afghans désespérés risquent d’être laissés sur place.

    « Nous avons essayé toutes les options car nos vies sont en danger. Ils (les Américains ou les puissances étrangères) doivent nous montrer un moyen d’être sauvés. Nous devons quitter l’Afghanistan ou ils doivent nous fournir un endroit sûr », a déclaré une femme à l’extérieur de l’aéroport.

    Deux responsables américains ont déclaré à Reuters que les évacuations se poursuivraient lundi, en donnant la priorité aux personnes jugées en extrême danger. D’autres pays ont également déposé des demandes de dernière minute pour évacuer des personnes relevant de cette catégorie, ont-ils ajouté.

    Le président américain Joe Biden a assisté dimanche à une cérémonie à la base aérienne de Dover, dans le Delaware, en hommage aux membres de l’armée américaine tués lors de l’attaque de jeudi.

    Joe Biden a fermé les yeux et penché la tête en arrière lorsque les cercueils de transfert recouverts d’un drapeau et transportant les dépouilles mortelles sont sortis d’un avion militaire. en savoir plus

    Aucun des militaires tués n’avait plus de 31 ans, et cinq d’entre eux n’avaient que 20 ans, soit l’âge de la guerre en Afghanistan elle-même. en savoir plus

    Biden a juré de venger l’attaque de l’État islamique.

    Dimanche, une attaque de drone américaine a tué un kamikaze qui, selon des responsables du Pentagone, se préparait à attaquer l’aéroport au nom d’ISIS-K, une filiale locale de l’État islamique, ennemie de l’Occident et des Talibans.

    Le commandement central des États-Unis a déclaré qu’il enquêtait sur les rapports faisant état de victimes civiles de cette frappe, la deuxième de l’armée américaine contre des militants présumés de l’ISIS-K. « Nous savons qu’il y a eu d’importantes pertes humaines et matérielles.

    « Nous savons qu’il y a eu des explosions ultérieures substantielles et puissantes résultant de la destruction du véhicule, indiquant une grande quantité de matériel explosif à l’intérieur qui pourrait avoir causé des pertes supplémentaires », a-t-il déclaré.

    Le départ des dernières troupes marquera la fin de l’intervention militaire dirigée par les États-Unis en Afghanistan, qui a débuté fin 2001, après les attentats du 11 septembre perpétrés par Al-Qaïda contre les États-Unis.

    Les forces soutenues par les États-Unis ont évincé un gouvernement taliban qui avait fourni un refuge au chef d’Al-Qaïda Oussama ben Laden, qui a finalement été tué par les forces américaines au Pakistan en 2011, et ont participé à une guerre contre-insurrectionnelle contre les militants islamistes au cours des deux dernières décennies.

    Le règne des talibans de 1996 à 2001 a été marqué par une version sévère de la charia, la loi islamique, avec de nombreux droits politiques et libertés fondamentales réduits et des femmes sévèrement opprimées.

    Le porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid, a déclaré que le groupe annoncerait un cabinet complet dans les prochains jours et que les difficultés s’estomperaient rapidement une fois la nouvelle administration en place.

    Mais avec son économie brisée par des décennies de guerre, l’Afghanistan est maintenant confronté à un arrêt soudain de l’afflux de milliards de dollars d’aide étrangère.