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  • Un plat de couscous libyen en lice pour le Livre Guinness des Records

    Le Caire – Jamal Gawhar

    Plus de 15 chefs libyens et plusieurs de leurs assistants se sont réunis vendredi pour préparer la plus grande assiette de couscous dans l’espoir d’entrer dans le Livre Guinness des records.

    Le plat a un diamètre de 4,5 mètres, pèse 1 200 kilogrammes et contient 375 kilogrammes de viande séchée, en plus de grandes quantités de beurre, de pois chiches, d’oignons, d’épices, d’amandes, de raisins secs et de noix de coco.

    Cet événement, qui se déroule à Ghadames, dans le sud de la Libye, a été lancé dans l’espoir d’inscrire le couscous libyen sur la liste du patrimoine mondial immatériel de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la culture et la science (UNESCO).

    Cette initiative a été lancée après qu’une vague de colère populaire ait éclaté en Libye à la suite de l’inscription par l’UNESCO, en janvier, de couscous du Maroc, de la Tunisie, de l’Algérie et de la Mauritanie sur la liste du patrimoine mondial immatériel, alors que le couscous libyen en était exclu.

    Selon Africa Gate News, le plat a coûté environ 95 000 dinars libyens, et il a été financé par une entreprise locale d’alimentation et de boissons.

    Ali Masoud Al-Fateeni, l’organisateur de l’événement, a souligné que le plat, le plus grand de son genre, peut servir 5 000 personnes. Il a été distribué aux participants.

    Le couscoussier, qui a été fabriqué avec du fer galvanisé puis enveloppé et décoré d’inscriptions reflétant l’identité libyenne, a été conçu par l’ingénieur Jalal Al-Rumaili.

    Asharq Al-awsat, 27 mars 2021

    Etiquettes : Libye, couscous, record, Guinness,

  • Des soldats du régime syrien rejoignent les forces de Haftar pour de l’argent

    Selon des sources syriennes locales, des soldats affiliés au régime de Bashar Al-Assad ont fui pour rejoindre la milice du maréchal à la retraite Khalifa Haftar en Libye en raison du non-paiement de leurs salaires par le régime.

    Les sources ont déclaré à l’Agence Anadolu que le régime syrien avait du mal à payer les salaires des soldats en raison des défis économiques croissants causés par la guerre en cours dans le pays.

    Les mêmes sources ont ajouté que de nombreux soldats du régime et milices pro-régime dans les gouvernorats de Hama, Homs et Alep cherchent à rejoindre les forces de Haftar en Libye, en raison de l’interruption de leurs salaires.

    Les sources ont également souligné que nombre de ces combattants avaient quitté l’armée pour combattre en Libye en échange d’argent.

    Les sources ont expliqué que la base aérienne russe de Khmeimim dans le gouvernorat de Lattaquié surplombant la mer Méditerranée avait été transformée en centre de recrutement de mercenaires à envoyer en Libye et au Venezuela.

    Les sources ont indiqué que les mercenaires acceptés doivent effectuer un service militaire obligatoire pour être autorisés à quitter la Syrie. Cependant, ceux qui souhaitent gagner de l’argent tentent de contourner cette condition en achetant des cartes d’identité appartenant à des hommes exempts de service militaire.

    Avec l’éclatement de la révolution populaire en 2011 et l’imposition de sanctions économiques au régime , la crise économique qui dure depuis des décennies et qui s’aggrave en Syrie a atteint son apogée.

    Middle East Monitor, 25 mars 2021

    Tags : Libye, Syrie, Mercenaires, Khalifa Haftar,

  • Un pont construit par la Chine reliera pour la première fois la Mauritanie et le Sénégal

    La Mauritanie et le Sénégal ont signé aujourd’hui au poste frontière mauritanien de Rosso un contrat avec la société chinoise Polychangda Engineering qui construira le premier pont reliant les deux pays, séparés par le fleuve Sénégal, ont indiqué à EFE des sources officielles mauritaniennes.

    Le budget du pont, qui s’élève à 87,63 millions d’euros, sera financé conjointement par la Banque européenne d’investissement, la Banque africaine de développement et l’Union européenne, ainsi que par les deux pays voisins.

    Elle sera longue de 1,48 kilomètre et large de 7,2 mètres dans les deux sens, avec une voie autoroutière de 2,4 mètres de long et un accotement de 2,1 mètres de large pour les piétons.

    La durée des travaux est estimée à 30 mois, tandis que le pont aura une durée de vie estimée à 100 ans.

    La construction de ce pont était un rêve depuis l’indépendance des deux pays, et aujourd’hui il est devenu une réalité, a déclaré le ministre mauritanien des transports, Mohamed Ahmedou, lors de la cérémonie de signature du contrat.

    Le nouveau pont, hautement symbolique, sera un lien important non seulement entre les deux pays, mais aussi entre l’Afrique de l’Ouest et le Maghreb, a déclaré le ministre.

    Jusqu’à présent, la seule voie de transit sur le fleuve Sénégal entre les deux pays était le bac de Rosso, qui transporte des personnes, des véhicules et des animaux, ainsi que de petites pirogues qui ne peuvent pas transporter de véhicules.

    Le seul passage terrestre se situe en amont, et il n’est accessible qu’aux véhicules tout-terrain. Le pont changera donc le visage de la circulation dans la région.

    Mais en plus, le pont sera un lien important entre deux pays, le Sénégal et la Mauritanie, qui ont eu une histoire compliquée de suspicion mutuelle qui a explosé en 1989, quand il y a eu des massacres d’Arabes au Sénégal et d’Africains en Mauritanie, une crise qui a pris des années à surmonter. EFE

    Swissinfo, 25 mars 2021

    Tags : Mauritanie, Sénégal, Rosso, pont,

  • Le Maroc estime que l’historien Maati Monjib «porte atteinte à l’image du royaume»

    Le ministère marocain de l’Intérieur a accusé, mercredi 24 mars dans la soirée, l’historien franco-marocain Maati Monjib de «porter atteinte à l’image du royaume en matière des droits de l’Homme» avec des «déclarations irresponsables» faites à sa sortie de prison.

    «Ces manœuvres abjectes ne sauront dissuader les institutions de l’État de poursuivre l’application correcte et ferme des dispositions juridiques à l’encontre de tous ceux qui croient bénéficier de l’immunité juridique pour le simple fait qu’ils détiennent la double nationalité», a averti le ministère dans un communiqué.

    Incarcéré depuis trois mois pour des accusations de fraude, le défenseur des droits humains a été remis en liberté provisoire mardi 23 mars sur décision du juge d’instruction, après 19 jours de grève de la faim. À sa sortie de prison, l’intellectuel connu pour ses critiques ouvertes contre le pouvoir a affirmé que son arrestation était liée à un article récent intitulé «l’infrastructure secrète qui menace la sécurité des Marocains» dans lequel il évoquait notamment «l’État parallèle» qui «cible» les militants au Maroc.

    «Les accusations contre moi sont fabriquées par la police politique maintenant que je jouis de la liberté provisoire, je vais militer pour la libération des autres détenus» d’opinion, a déclaré le sexagénaire, visiblement amaigri mais toujours combatif. Le ministère de l’Intérieur a «réfuté catégoriquement» ces «allégations tendancieuses» dans son communiqué. Monjib «a porté atteinte aux institutions de l’État», en évoquant «de mauvaise foi et loin de la réalité des concepts comme la « police politique », la « sécurité politique » et « l’existence d’une structure secrète menaçant la sécurité des Marocains »», dit ce texte.

    Les propos de l’historien ont été largement partagés sur les réseaux sociaux et sa libération a été saluée par ses soutiens au Maroc et à l’étranger : l’ONG Human Rights Watch a notamment appelé à «rester vigilants, car ce n’est pas fini», tandis que RSF demandait «l’abandon de toutes les poursuites iniques lancées contre des journalistes au Maroc». Monjib, 60 ans, avait été interpellé fin décembre dans le cadre d’une enquête préliminaire pour «blanchiment de capitaux», une arrestation «abusive», selon lui.

    Le Figaro, 285 mars 2021

    Tags : Maroc, Maati Monjib, presse, journalistes, répression,

  • Projet présenté par la Tunisie, la Libye et l’Egypte sur les fonds spoliés adopté par le Conseil des Droits de l’homme de l’ONU

    Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU adopte le projet de résolution sur la restitution des fonds spoliés

    Le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies a adopté, mardi 23 mars, le projet de résolution sur le rapatriement des fonds d’origine illicite dans leurs pays d’origine, présenté par la Tunisie, la Libye et l’Egypte et adopté par le groupe africain, annonce, mercredi, le ministère des Affaires étrangères.

    Le projet de résolution a été adopté à l’issue de la 46e session ordinaire du conseil, à la majorité des voix des pays membres.

    Le ministère a expliqué, dans une déclaration, que cette résolution est le fruit d’une importante mobilisation des efforts nationaux, régionaux et internationaux, par le biais de la coopération multilatérale, pour sensibiliser la communauté internationale à l’importance de la restitution de ces fonds et du droit des peuples à décider de leurs ressources.

    une démarche qui a pour objectif de défendre les droits économiques et sociaux des peuples qui font partie intégrante du système des droits de l’Homme et constituent un facteur essentiel dans la lutte contre la corruption et l’instauration des fondements de la bonne gouvernance”, lit-on de même source.

    Webmanagercenter, 24 mars 2021

    Tags : Tunisie, Libye, Egypte, Conseil des droits de l’homme, fonds spoliés, rapatriement des fonds d’origine illicite,

  • Vues du Maroc juif, une autre identité marocaine

    Vues du Maroc juif, une autre identité marocaine

    Vues du Maroc juif : formes, lieux, récits est un ouvrage collectif pluridisciplinaire.

    Un bon outil pour ceux qui n’ont pas connu l’influence de cet affluent hébraïque, désormais inscrit dans la Constitution de 2011, sur la culture marocaine.

    La mémoire du judaïsme marocain continue de vivre, en Israël et ailleurs dans le monde, célébrée et vécue par ceux qui sont partis, bon gré malgré eux, vers d’autres horizons, mais qui n’ont jamais oublié d’où ils venaient.

    Les auteurs de ce livre, un vrai document historique, piochent dans la mémoire de ceux qui ont participé à l’écriture de cette histoire commune qu’ont partagée les musulmans et les juifs au Maroc.

    Il est plus que nécessaire de la rappeler en ces temps de normalisation avec Israël. C’est à cette tâche que s’attaque cet ouvrage.

    Un document à conserver, ou a transmettre à ceux que cette histoire commune, multiséculaire, multiculturelle, intéresse.

    Vues du Maroc juif : formes, lieux, récits, ouvrage collectif, éd. Le Fennec.

    Dafina.net, 21 mars 2021

    Tags : Maroc, Juifs, Israël, tradition hébraïque, juifs marocains,

  • Algérie : A la recherche d’un centre de gravité

    par Abdelkrim Zerzouri


    Les législatives anticipées du 12 juin prochain ont-elles sonné le glas de l’implosion des partis de l’opposition ? A moins de trois mois de cet important rendez-vous électoral, le silence et l’hésitation imprègnent les positions de ces partis qui n’ont jamais raté l’occasion, presque dans leur globalité, de mener campagne pour glaner des sièges à l’hémicycle du Boulevard Zighoud Youcef. Les raisons de la participation aux élections législatives et locales des partis de l’opposition, même si on se permet de boycotter d’autres rendez-vous électoraux, sont claires, dont le gain financier ou les salaires mirobolants des députés et autres élus locaux qui réussiraient à s’emparer des fauteuils de responsabilités bien rémunérés (maires, vice-présidents et autres présidents de commissions), en sus de la pratique qui exige des élus de reverser une partie de leurs salaires dans les caisses du parti afin de lui permettre d’assurer son fonctionnement, ainsi que la recherche de l’aura ou l’immunité parlementaire, le maintien du lien de proximité avec le citoyen et l’opportunité de disposer d’une tribune politique pour faire entendre leur voix.

    Mais, cette fois-ci, le rendez-vous tombe mal pour ces partis de l’opposition, qui se trouvent dans l’embarras face à leurs militants et face au hirak, qui rejettent, eux, présentement toute idée de se joindre à ce rendez-vous électoral ou à d’autres. La médaille est brûlante d’un côté et est cuisante de l’autre. Les divisions commencent à apparaître dans certains partis, poussant les chefs de partis et les cadres dirigeants à se confiner dans un silence gênant concernant la participation ou la non participation aux législatives anticipées du 12 juin prochain. On tente par-ci et par-là d’expliquer que la décision, de participer ou non, appartient aux instances ou conseils des partis, mais au fond cela montre combien la décision n’est pas facile à prendre, ou qu’il peut exister des pour et des contre équilibré au sein de ces partis, qu’on devrait régler par un vote face à l’absence d’unanimité. Car, au sein des partis où la question est clairement tranchée, les positions se sont vite exprimées, aussi bien les pour que les contre (un seul parti contre, pour le moment, en l’occurrence le PT).

    Dans cet ordre d’idées, il n’est pas exclu que ceux qui sont pour la participation et qui ne trouveraient pas de répondant au sein de leurs partis pourraient chercher ailleurs leur ombre, ou se présenter en indépendants. Là, on ne serait pas loin de l’implosion de ces partis. La nature ayant horreur du vide, à moins de changer de cap, d’abandonner la protesta de la rue et se présenter aux urnes, plusieurs partis courent vers leur perte à travers une longue absence de la scène, le temps d’un mandat législatif ou municipal, en laissant le champ libre à d’autres.

    Ainsi, de nombreuses questions d’essence purement politique planent sur les législatives anticipées du 12 juin prochain. En premier lieu, donc, la participation des partis politiques à ces joutes électorales, qui est pour et qui est contre ? Alors que le rendez-vous avance à grands pas, avec un intervalle du mois de Ramadhan en cours de route, où l’activité politique est généralement en berne, comme toute autre dynamique socioéconomique, les partis politiques se cherchent encore un centre de gravité autour duquel s’articulerait leur manœuvre.

    Le Quotidien d’Oran, 17 mars 2021

    Tags : Algérie, élections législatives, 12 juin, partis politiques,

  • Altus gagne plus de terrain d’exploration au Maroc

    Altus Strategies, cotée au TSX-V et Aim, a obtenu des permis d’exploration pour trois projets de cuivre et d’argent totalisant 252 km 2 dans la région ouest de l’Anti-Atlas au Maroc.

    A l’issue d’un appel d’offres, la filiale d’Aterian Resources a remporté les projets.

    Les projets sont considérés comme très prometteurs pour la minéralisation de cuivre et d’argent dans les sédiments.

    Les derniers projets, à savoir Izougza, Azrar et Tata, ont doublé la propriété foncière d’Altus dans le pays à 511 km 2 et augmenté son portefeuille à sept projets de métaux de base et précieux au Maroc.

    Les programmes de télédétection ont identifié un certain nombre de cibles prioritaires sur lesquelles Aterian commencera bientôt ses travaux d’exploration.

    L’entreprise attend une subvention pour d’autres projets qu’elle a demandés au Maroc.

    Mining Weekly, 15 mars 2021

    Tags : Altus Strategies, Maroc, cuivre, argent, mines, perforation, exploration,

  • Volotea saute sur le vide laissé par Aigle Azur dans le marché algérien

    par James Pearson

    Volotea va ajouter huit liaisons vers l’Algérie en septembre, sept aéroports algériens rejoignant son réseau. Alors que toutes les liaisons sauf une seront confrontées à une concurrence directe, Volotea exploite le vide laissé par Aigle Azur, qui était le deuxième transporteur entre la France et l’Algérie.


    Les détails de l’itinéraire sont:

    -Bordeaux-Alger: à partir du 16 septembre, deux fois par semaine
    -Lyon-Sétif: débute le 17 septembre, toutes les trois semaines
    Marseille-Annaba: à partir du 18 septembre, deux fois par semaine
    -Marseille-Béjaïa: débute le 18 septembre, deux fois par semaine
    -Marseille-Constantine: débute le 18 septembre, deux fois par semaine
    -Marseille-Oran: à partir du 16 septembre, toutes les quatre semaines
    -Marseille-Sétif: débute le 16 septembre, toutes les trois semaines
    -Marseille-Tlemcen: débute le 17 septembre, deux fois par semaine

    Forte concurrence d’Air Algérie
    Toutes les liaisons sauf une auront une concurrence directe avec Air Algerie dans la semaine où Volotea commencera, mais Volotea pourra très facilement saper le transporteur national. La scène compétitive sera:

    -Bordeaux-Alger: départs 3 semaines avec Air Algerie
    -Lyon-Sétif: cinq semaines
    -Marseille-Annaba: quatre semaines
    -Marseille-Béjaïa: 2 fois par semaine
    -Marseille-Constantine: toutes les six semaines
    -Marseille-Oran: sept fois par semaine
    -Marseille-Tlemcen: une fois par semaine

    Air Algerie assurera 28 vols hebdomadaires sur ces routes. Le seul sur lequel Volotea ne fera pas face à une concurrence directe est Marseille-Sétif, qu’Air Algérie a exploité jusqu’au début de 2020, indique OAG.

    Volotea conduit par la fin d’Aigle Azur

    Les huit routes étaient autrefois desservies par Aigle Azur aux côtés d’Air Algérie, indiquent les données de l’OAG, mais Aigle Azur a cessé ses activités en 2019. Le transporteur français était le deuxième plus grand entre la France et l’Algérie lorsqu’il a cessé ses activités ; il avait 1,2 million de sièges et une part de marché de 21 %. À son apogée, il comptait plus de deux millions de sièges par an et une part de 40 %.

    La compagnie aérienne était cruciale pour le marché. Depuis lors, Air France et sa filiale à bas prix, Transavia France, ont pris une partie du relais, avec de multiples nouvelles liaisons et la capacité la plus élevée à ce jour. Mais le fossé qui subsiste est encore important.

    Aigle Azur a mis fin à toutes les liaisons à venir de Volotea en 2019, sauf deux, tandis que Marseille-Annaba s’est arrêtée en 2018 et Bordeaux-Alger en 2017.

    Une demande VFR massive, mais des problèmes

    Jusqu’à cinq millions de personnes d’ascendance ou de nationalité algérienne vivent en France, une diaspora phénoménale. La demande de visites de parents et amis (VFR) est donc énorme. Ce segment de marché est exceptionnellement sensible aux prix et est généralement considéré comme le plus bas du bas en termes de rendement. Il est donc parfait pour les compagnies à bas prix comme Volotea qui peuvent, dans un environnement approprié, stimuler fortement la demande et développer le marché.

    Mais certains problèmes rendent l’Algérie beaucoup plus compliquée et son développement aérien beaucoup moins simple ou certain que celui du Maroc, par exemple. Alors que le Maroc et l’UE ont un ciel ouvert, ce qui a entraîné une croissance énorme des compagnies aériennes à bas prix de France et d’ailleurs, l’Algérie a toujours les (vieux) droits de trafic bilatéraux en place.

    L’Algérie s’ouvrira-t-elle davantage ?

    C’est en partie pour cette raison que la liaison France-Algérie est toujours dominée par Air Algérie, dont la part de marché est passée à près de sept sièges sur dix. Les compagnies à bas prix, qui ouvrent les marchés grâce à de nouvelles routes et à des tarifs plus bas, ne détiennent que 16% du marché, contre 52% pour le Maroc-France.

    L’Algérie serait prête à être stimulée si elle était plus ouverte. Et aussi si elle était plus orientée vers les LCC, le pays n’étant actuellement pas particulièrement adapté aux rotations rapides. C’est pourquoi Volotea prévoit 40 minutes de vol au sol contre 25 habituellement, mais cela montre les progrès réalisés jusqu’à présent : d’autres, comme Transavia France, prévoient actuellement une heure.

    James Pearson
    Analyste du développement des routes – James vit et respire le développement des routes. Formé en gestion du transport aérien à Loughborough et Cranfield, James a été analyste des opportunités de marché à l’aéroport de Londres Luton et analyste en chef chez anna.aero. Il rédige maintenant des analyses axées sur les données pour Simple Flying. Basé près de Londres, Royaume-Uni

    Simple Flying, 12 mars 2021

    Tags : Algérie, France, vols, Volotea, Aigle Azur, Air Algérie, voyages low coast,










  • Transport aérien: Une nouvelle compagnie pour relier la France à l’Algérie

    par Houari Barti


    La compagnie aérienne «Low Coast Volotea» lancera à partir de la mi-septembre, huit nouvelles liaisons entre l’Algérie et la France, comblant ainsi une part de marché importante laissé par la défunte «Aigle Azur» qui a cessé ses activités en 2019.

    Avec sept villes algériennes (Alger, Oran, Annaba, Constantine, Sétif, Béjaïa et Tlemcen) qui viennent d’intégrer son réseau international à destination des aéroports de Marseille, Bordeaux et Lyon, représentant un total de 20 départs hebdomadaires, la compagnie ‘Low Coast’ espagnole devient ainsi le nouveau grand concurrent de la compagnie nationale Air Algérie.

    Sur les huit lignes retenues, sept seront en concurrence directe avec Air Algérie, la semaine où Volotea débutera. Air Algérie, pour sa part, assurera 28 vols hebdomadaires sur ces lignes. La seule liaison sur laquelle Volotea n’aura pas de concurrence directe est Marseille-Sétif, exploitée par Air Algérie jusqu’au début de 2020, selon OAG (Official Airline Guide), fournisseur mondial de données de voyages dont le siège se trouve au Royaume-Uni.

    Le programme arrêté prévoit donc, une exploitation à partir du 16 septembre avec des liaisons entre Bordeaux et Alger, Lyon et Setif, Marseille et Annaba, Marseille et Bejaïa, Marseille et Constantine, Marseille et Oran, Marseille et Setif et Marseille et Tlemcen.

    Ces huit lignes étaient desservies par ‘Aigle Azur’ aux côtés d’Air Algérie, indiquent les données d’OAG, mais ‘Aigle Azur’ a cessé ses activités en 2019. Le transporteur français était le deuxième plus grand entre la France et l’Algérie lorsqu’il a cessé ses activités. Il avait 1,2 million de sièges et une part de marché de 21%. À son apogée, il comptait plus de deux millions de sièges par an et une part de 40%.

    Rappelons que ‘Volotea’ est devenue un transporteur 100% Airbus, après le départ de ses derniers Boeing 717 en janvier dernier. La compagnie aérienne, qui avait programmé l’uniformisation de sa flotte pour 2023, a accéléré cette transformation «afin d’améliorer ses coûts dans les 3 prochaines années ainsi que son réseau grâce à des appareils plus performants et avec une plus grande autonomie de vol», en l’occurrence des A320. La compagnie aérienne prévoit d’exploiter une flotte de 35 à 39 appareils, à l’été 2021 (contre 36 durant l’été 2019).

    ‘Volotea’ a vu son trafic reculer de moitié à 3,8 millions de passagers en 2020, mais avec un coefficient d’occupation supérieur à 90%. Elle est basée dans «16 capitales régionales européennes» : Asturies (Oviedo), Athènes, Bilbao, Bordeaux, Cagliari, Gênes, Hambourg, Lyon (ouverture en 2021), Marseille, Nantes, Naples, Palerme, Strasbourg, Toulouse, Venise et Vérone.

    Le Quotidien d’Algérie, 14 mars 2021

    Tags : Algérie, France, voyages, vols, Low Coast Volotea, Air Algérie,