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  • Mohamed VI, le roi cool

    Au lieu de participer dans la 64e session de l’Assemblé Générale des Nations Unies pour défendre les thèses de son pays sur le Sahara Occidental, le roi Mohamed VI reste au palais royal pour préparer le marriage de son cousin Moulay Ismail avec une allemande convertie à l’Islam ou du moins c’est qu’on dit dans les cercles officiels alaouites. 
    L’une de ses voitures favorites, l’Aston Martin DB7 ne pourra pas défiler à la fête nuptiale. Quelque chose lui faisait défaut. La fastueuse voiture de collection avait besoin d’être révisée et le roi du Maroc n’a pas fait attention aux distances ni aux frais. Il a embarqué sa chère voiture de couleur acier dans un avion des Forces Aériennes Royaleset il l’a envoyée à 2.000 kilomètres de Rabat, à destination du sud de l’Angleterre. 
    A son arrivé à l’aérodrome de Cranfield, où elle a été déposée par l’Hercule C-130, la voiture a été chargée sur un camion de dépannage jusqu’à l’atelier mécanique de la firme, dans le village de Newport Pagnell. Le journal londonien The Sun laissait hier une constance, sur quelques photos, du débarquement de l’Aston Martin, fabriquée il y a 10 ans et achetée à 102.000 euros. 
    les écologistes ont été scandalisés par le gaspillage royal. Le porte-parole de l’organisation « Les Amis de la Terre« , Tony Bosworth, a taché d’ »absurde » toute l’opération. « Les avions sont l’un des moyens de transport les plus polluants », affirma-t-il. « C’est sûr que la voiture pouvait être réparée plus près de chez lui ».

    L’exemple de Carlos 
    Plus près, bien sûr, se trouve l’atelier officiel de la firme automobile ubiqué à Marbella. La ville malaguène est à environ 400 kilomètres de la capitale marocaine, par conséquent, il aurait été un peu plus raisonnable. Par une raison quelconque, le souverain a préféré ne pas envoyer son coûteux jouet en Espagne. Mohamed VI devrait apprendre des équilibres écologiques du prince Charles, un autre grand amant des voitures de luxe. Le futur roi britannique n’a pas renoncé à conduire l’Aston Martin décapotable que la Reine Isabelle II lui a offert lors de son 21e anniversaire. Cependant, pour réduire ses émissions de carbone, il a remplacé le moteur traditionnel d’essence par un autre qui fonctionne avec de l’alcool. 
    Mohamed VI, un des rois les plus riches du monde, possède, selon l’hebdomadaire casablancais Al Ayam, environ 600 véhicules de collection. Parmi elles, plusieurs ont été héritées de son père Hassan II, mais lui-même en a ajouté, au fur à mesure, pour améliorer son impressionnante collection. Rien que le parc automobile du Palais suppose plus de 6 millions d’euros par an pour sa maintenance, et les frais de déplacements dépassent les 30 millions d’euros. 
    S’il y a quelque chose dans laquelle le « roi des pauvres » n’est pas prêt à épargner, c’est dans les voitures, son dada multimillionnaire. Il suffit de faire un peu de mémoire et remonter le temps d’un an. Au Maroc on se rappelle, d’une forme anécdotique, cette date-là parce que c’était quand le monarque alaouite a réalisé pour la première fois une visite officielle en Italie et a dédié du temps à ses penchants, entre autres lorsqu’il a assisté à un circuit de Formule-1 et il a même essayé une voiture de course sur la piste. 
    Mais le souverain marocain n’a pas peur des factures astronomiques des futures réparations mécaniques. La revue Forbes le place dans la liste des huit monarques les plus riches du monde, avec une fortune de 883 millions d’euros, dans un pays où cinq millions de personnes vivent avec moins d’un euro par jour. La richesse de celui qu’on a surnommé sur Internet le roi des phosphates aurait été quintuplée dans presque 10 ans. Exactement le temps depuis lequel il est sur le trône. 
    Avec vêtement de néoprène 
    Les images de Mohamed VI avec costume de néoprène sur sa moto nautique et aussi avec manteau et chapeau de chasse en train de viser avec une carabine continuent d’occuper les couvertures des journaux people qu’ils ont acquises dans les dernières années. De là, on l’appelle le Roi Cool par son penchant pour le sport de vitesse et par son apparente modernité. 
    Même si les vacances du Roi sont l’un des secrets les mieux gardés, la presse indépendante a révélé que Mohamed VI a l’habitude de fréquenter le coeur des Alpes françaises. Au moins une fois par an, il se rend dans la station de Courchevel qui, par la qualité de ses logements et de ses pistes, elle accueille toute la fine fleur et la crème fraîche mondiale que le monarque aime côtoyer.
    Et s’il trouve encore le temps, il se rend au district de Paris où se trouve son couturier favori, l’Italien Gianfranco Ferré. Le monarque non seulement est enveloppé des conceptions de Ferre. Dernièrement – comme révélé par l’hebdomadaire indépendant Tel Quel- on a fait faire des vêtements de veston en laine de lame, considéré l’un des tissus les plus cotés dans le monde. La dernière commande a surpassé les 43 millions d’euros. Il est vrai que George Clooney a aussi sollicité le même, mais l’étoile de Hollywood n’est pas un roi, et encore moins, il se fait appeler l’acteur des pauvres. 
  • L’ennemi extérieur, un instrument du pouvoir marocain



    Une dépêche de Casafree signale que le ministre de la justice que la justice est un secteur qui joue un rôle important dans la stabilité du pays et l’exercice des libertés.
    La polémique soulevé par la maladie du roi Mohamed VI a été une véritable défaite pour la partie qui prône une certaine liberté de presse à ce sujet. D’après Yabiladi, « le camp des «réfractaires» à toute forme de traitement médiatique sur la base de témoignages ou écrits de personnes ressources non identifiées a pris le dessus sur son…concurrent. Ceci au nom de la stabilité du pays, le souci de préserver la construction démocratique et afin de ne pas servir et cautionner les intérêts des «ennemis»…identifiés du Maroc. A savoir une certaine presse étrangère, plus particulièrement espagnole avec par exemple le journaliste espagnol Pedro Canales, mais aussi le front Polisario. »
    Si ce n’est pas la faute de l’Algérie, c’est la faute de l’Espagne ou du Polisario. Jusqu’à quand les marocains vont admettre ce genre d’arguments qui visent à leur garder soumis à la volonté de ceux qui ont toujours mis en cause la stabilité du pays : ses gouvernants? Ce sont eux qui menacent la stabilité du pays par leurs mesures de répression, par leur corruption et clientélisme qui ont maintenu le peuple marocain dans la pauvreté et la dictature des fassis.
    Ils utilisent l’argument de la stabilité du pays comme instrument de pouvoir tout en mettant en place une société policière pour permettre à une minorité de conserver ses privilèges sur le dos du peuple marocain et en détriment de ses libertés. Ils distillent la peur à travers les médias pour vous faire oublier les vrais problèmes. Les journalistes qui ont vendu leurs âmes au diable, tels que Rachid Nini et les éditorialistes de la presse des faux partis politiques, Libération, El Bayane, al-Alam, etc. participent d’une façon scandaleuse dans cette campagne sophistiquée de manipulation et de désinformation.
    La santé du roi n’aurait jamais été un sujet de discussion si le palais royal n’avait pas diffusé ce communiqué mensonger pour justifier l’absence du roi aux cérémonies du 40e anniversaire de la Révolution Libyenne. Là encore, on a jeté la faute au journal espagnol El IMPARCIAL et à la traduction de son article par un blog sahraoui.
    Ce genre de situation gênante aurait pu être évitée, s’il n’y avait pas cette fâcheuse habitude du régime de lier toute sa politique intérieur et extérieur au dossier du Sahara Occidental. Une affaire qui dure depuis de 34 ans et continue d’être le moyen le plus efficace pour simuler ce faux consensus dont le but réel est de ligoter la société marocaine et l’empêcher d’avancer en matière de libertés et de droits de l’homme.
    Pas plus loin qu’il y a deux semaines, le conseiller royal Mohamed Moâtassim a réuni les leaders de plusieurs partis politiques pour les inciter à condamner la tentative de rupture du jeûne en public, initiée par le mouvement MALI. Selon Moâtassim, un “complot étranger” vise à déstabiliser le royaume à travers ce genre d’actions. Pire encore, Moâtassim a mis dans le même sac les émeutes sociales de Sidi Ifni et Sefrou.
    Le discours du pouvoir marocain glisse dans le délire et les marocains, déconcertés, regardent ce spectacle avec stupeur.

  • Panique à Rabat

    Court d’arguments pour légitimer son occupation du Sahara Occidental, le Maroc ainsi que ses lobbies utilise, depuis quelques années, le terrorisme comme arme pour semer la peur au sein de la communauté internationale. 
    Hier, le jour même de l’ouverture de la 64e session de l’Assemblée Générale et pendant que le président algérien Bouteflika prenait la parole pour défendre le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, l’agence de presse marocaine MAP annonçait le démantèlement d’un réseau de recruteurs pour Al Qaïda dans les frontières entre le la Mauritanie et le Sahara Occidental. 
    Les débats onusiens ont semé la panique à Rabat qui ne trouve d’autre moyen que propager cette panique à travers une menace terroriste imaginaire. 
    Le Maroc essaie d’utiliser le problème du terrorisme en vue d’éterniser son occupation du Sahara Occidental, objectif qui n’a rien à voir avec la lutte contre le terrorisme. 
    De toute évidence, la répétition des communiqués médiatiques de Rabat sur des prétendus réseaux islamistes démantelés dans les villes du Sahara Occidental et ailleurs visent à susciter au sein de la communauté internationale la peur d’un peuple pacifique qui se bat pour ses droits légitimes et qui n’a jamais fait usage du terrorisme pour se défendre. 
     Le Maroc est allé loin dans son objectif d’instrumentalisation de la lutte antiterroriste jusqu’à en créer toute une diversité de noms d’organisations islamistes que le monde ignore entièrement. La liste des noms de mouvements intégristes s’est enrichie avec « l’apport marocain ». Ainsi, on a entendu parler, après Al Qaida et Al Qaida au Maghreb Islamisque, de Takfir Wal Hijra, Salafia Jihadia, Ansar Al Mehdi (créée pour emprisonner le défenseur des droits de l’homme du Rif) Jound Allah, Addaawa wa Tabligh, Al Moujahidoun, Jamaat almourabitine aljoudoud…Même en Algérie, il n’y a pas eu autat de noms lors de la l’abominable décennie de terreur traversée dans les années 1990. 
    Si cette mouvance se trouve au Maroc, pourquoi commet-t-elle ses attentats en Algérie et au Mali, et non au Maroc ?
    Cela sent la manipulation dans le but d’incruster dans la pensée que la communauté internationale ne peut se passer des services de sécurité marocains pour sa propre sécurité et, en diabolisant la population sahraouie, légitimer la guerre contre le peuple sahraoui, qui permettra aux seigneurs féodaux de la monarchie de faire main basse sur les ressources naturelles de la région, et réaliser son hégémonie sur la région.
    Certes, il ne faut pas sous-estimer la mouvance terroriste, mais les Etats qui utilisent les mots d’ordre antiterroriste à des fins politiques transforment le problème en bavardage, ce qui est pire encore que l’inefficacité des services secrets. Nous y perdons tous à long terme. Cela réduit l’efficacité de l’activité antiterroriste dans le monde entier et constitue une preuve irréfutable de la volonté des autorités de Rabat de se passer de la sécurité et la stabilité dans le Maghreb et le bassin méditerranéen pour affirmer l’annexion du territoire du Sahara Occidental.
    Malheureusement, l’UMA n’est pas possible en l’absence de toute volonté de la part du Maroc d’en finir avec les litiges frontaliers. C’est à se demander si ses dirigeants ne se seraient-ils pas acclimatés à l’ambiance de tension qui règne depuis plus de trois décennies ?
    La dépêche de la MAP est un indice que l’espoir de diaboliser les sahraouis aux yeux de la communauté internationale n’est pas mort. Après, tout on dit que l’espoir ne meurt jamais et qu’il est un sentiment qui ne meurt qu’avec l’homme. Le gouvernement marocain en est un exemple vivant.
  • Les caprices du roi Mohamed VI

    Il paraît que dans le pouls entre le gouvernement marocain et les médias sur la liberté de la presse, le premier a fini par gagner grâce à la théorie conspirationniste  basée sur la menace de l’ennemi extérieur. Ainsi, « au nome de la stabilité du pays » et « afin de ne pas servir et cautionner les intérêts des « ennemis » identifiés du Maroc, à savoir la presse espagnole, dans la personne de Pedro Canales et celle du Front Polisario (en allusion à notre blog)
    A ceux-là va s’ajouter aussi Ignacio Cembrero après l’article qu’il vient de publier aujourd’hui sur le journal espagnol EL PAIS dont lequel il dévoile les caprices et la fortune de Mohamed.
    Voici la version française de cet article : 
    La coûteuse réparation de l’Aston Martin de Mohamed VI
    Le monarque alaouite a envoyé la luxueuse voiture dans un avion militaire du Maroc au Royaume-Uni. 
    La prestigieuse firme automobile possède un atelier au sud de l’Espagne, plus près de Rabat. 
    EL PAÍS.com – Madrid – 24/09/2009
    Le roi du Maroc, Mohamed VI, aiment les voitures antiques et luxueuses et il(elle) désire en plus qu’elles soient dans un bon état. Par cela, il n’a pas hésité à envoyer son Aston Martin DB7 pour réparation dans un atelier officiel à Newport Pagnell (au Royaume-Uni) à 2.080 kilomètres de Rabat, d’après ce qu’onts révèlé aujourd’hui les quotidiens britanniques The Sun et The Daily Telegraph.
    Le véhicule, fabriqué il y a dix ans et vendu pour 102.000 euros, a été transporté du Maroc à l’aéroport de Cranfield sur un Hercule de la force aérienne marocaine dont les photos sont publiées par The Sun. De là il a été déplacé dans un camion jusqu’à l’atelier mécanique.
    Aston Martin possède aussi une succursale officielle à Marbella, à 400 kilomètres par route de Rabat, en incluant la traversée du Détroit, mais le palais royal a préféré envoyer la voiture au pays où elle a été fabriquée et dont le plus célèbre conducteur, l’espion James Bond, était aussi britannique. Mohamed VI n’a jamais choisi l’Espagne pour son repos des vacances et, apparemment, il ne veut pas non plus que ses voitures soient réparées dans la Péninsule. 
    Tony Bosworth, porte-parole de l’organisation écologique britannique « Les Amis de la Terre » (Friends of the Earth) a déclaré à The Sun que le voyage a été « absurde ». « Les avions sont l’un des moyens de transport le plus polluant ». « C’est sûr que la voiture pouvait être réparée plus près de la maison ». 
    Mohamed VI possède, comme l’a révélé en mars dernier l’hebdomadaire Al Ayam de Casablanca, environ 600 véhicules de collection, la majorité héritée de son père bien qu’il ait aussi fait quelques acquisitions depuis qu’il a été intronisé il y a dix ans. On le voit fréquemment volant de ses luxueuses voitures surtout pendant les vacances. Il respecte scrupuleusement les panneaux de signalisation. 
    Le roi du Maroc est l’un des huit monarques les plus riches du monde, selon l’hebdomadaire américain Forbes, qui a évalué sa fortune en 883 millions d’euros.
  • Les délires de l’agence de presse MAP

    Décidemment, le Makhzen est en train de perdre le goût du sommeil à cause des échecs diplomatiques qui se sont multipliés depuis les heureux départs de Bush et de Peter van Walsum. 
    Depuis, certains médias marocains ne cessent de danser selon la valse des agitations du palais royal, accusant l’Algérie d’être derrière tous leurs maux. Toujours en invocant l’ennemi extérieur. A leur tête, la très officielle agence de presse MAP. Chose qui donne un avant-goût de la propagande qui tire sa source des institutions officielles du royaume. 
    C’est là le lapsus révélateur qui démontre le pourquoi cet acharnement contre l’Algérie. Celle-ci n’a pas cessé de soutenir le droit de tout peuple privé de sa liberté, y compris le sahraoui, à l’autodétermination. Une position revendiquée à cor et à cri par l’Algérie, mais qui n’a jamais été du goût du palais royal. Celui-ci a toujours privilégié la politique du fait accompli et la fuite en avant au lieu de se conformer à la légalité internationale. 
    Cet état d’esprit est causé par la rage qui les anime parce que la cause sahraouie ne cesse de marquer des points à tous les niveaux. Alors, pour dissimuler l’échec on bataille pour diaboliser à fond l’Algérie pour mieux tromper l’opinion publique marocaine. 
    La MAP, cantonnée depuis la nuit des temps à diffuser les positions officielles du Makhzen, constitue le plus grand outil de propagande du Makhzen. Elle est complètement dévouée à la désinformation, l’intoxication et la perversion de la vérité. Et surtout au culte de la personne du roi. 
    C’est encore un mystère le départ inattendu, sur décision royale, le 9 janvier, du directeur général de cette agence, Mohamed Khabbachi, « appelé à occuper d’autres fonctions », ce qui suscite bien des interrogations au Maroc, d’autant que ni la gestion de l’agence par l’intéressé, ni ses compétences professionnelles ne sont en cause.
    Affaire politique? Bisbilles internes au cœur du pouvoir? Histoire personnelle? Sa réponse à lui?: « Sa Majesté avait, pour des raisons qui lui appartiennent, décidé il y a près de six ans de me confier ce poste. Elle a aujourd’hui décidé, pour des motifs que je n’ai pas à connaître, de me le retirer. Tout cela relève de ses choix souverains et du fonctionnement naturel d’un État. Quant à moi, je demeure à la disposition de mon pays et de mon roi. » Tout un exemple de… (je laisse au lecteur le choix du mot suivant)
    C’est Ali Bouzerda, directeur de l’information à la télévision publique et ex-correspondant de Reuters au Maroc, qui succède à Khabbachi à la tête de la MAP.
    Evidemment, d’aucun ne peut refuser ce poste dont le salaire s’élève à 50.000 DH, d’après le site OKMAROC qui ajoute toute une série de détails croustillants : « Diriger l’agence de presse officielle du royaume revient à bénéficier d’un statut de quasi-secrétaire d’Etat. Ali Bouzerda, nommé en janvier 2009 à la tête de l’agence MAP, au même titre que son prédécesseur Mohamed Khabbachi, jouit du salaire qui va avec : 50 000 dirhams. Un niveau légèrement supérieur à ce que percevait Bouzerda quand il occupait le poste de directeur d’information de la télévision publique. Mais les avantages à la MAP sont nettement plus intéressants : une indemnité de logement équivalente au loyer de la villa de Hay Ryad à laquelle avait droit Khabbachi, mais aussi deux voitures de fonction (une Audi A6 et une Honda CRV). Autre à-côté intéressant : le patron de l’Agence peut sillonner le monde, histoire de s’enquérir du fonctionnement des 19 bureaux MAP installés à l’étranger. En first class, bien entendu. »
    Les responsables et employés de cette agence sont tous très bien payés pour bien diriger la campagne orchestrée pour cacher la vérité au citoyen marocain, pour élaborer des mensonges bien cousus tels que « Appel à sauver les familles séquestrées à Tindouf« , « Alger bafoue à vue d’œil les droits élémentaires des séquestrés« , « Le Maroc entre chantiers et défis« … et la liste est longue. 

    Sur les prétendus soutiens du Maroc à la « cause nationale, à titre d’exemple : D’après jeune Afrique, le 28 novembre 2008, l’opposant zimbabwéen Morgan Tsvangirai, fraîchement arrivé à Tanger pour recevoir le prix du forum international MEDays, est sommé par les journalistes marocains de se prononcer sur la question du Sahara. Le futur Premier ministre botte en touche en appelant les deux parties au dialogue. La très officielle Maghreb Arabe Presse (MAP) indiquera, quant à elle, qu’il s’est prononcé pour une solution négociée dans « le respect de l’intégrité territoriale du Maroc ». Vous pouvez vous faire une idée du reste des dépêches livrés sur ce sujet.

    Ou la dernière en date un communiqué de la FMM (Fédération Marocaine des Médias) publié par la MAP sans qu’aucune réunion du bureau exécutif n’ait été tenue, d’après les déclarations de Mohamed Hafid à l’AFP. Suite à ce communiqué, quatre directeurs de journaux indépendants ont démissionné de la Fédération marocaine des médias (FMM) pour protester contre le fait qu’ils n’avaient pas été consultés avant la publication d’un communiqué sur la « sphère privée » du roi. 
    Ou encore, les prétendues excuses du gouvernement libyen pour « l’erreur de protocole » qui a donné lieu à la participation de la délégation sahraouie aux cérémonies de conmémoration du 40 anniversaire de la Révolution du 1er septembre. Des excuses qui ont été présentées plutôt par la délégation marocaine qui s’est rendue à Tripoli pour jutifier l’absence du roi dans cette cérémonie. Absence qui a été justifiée encore par un autre mensonge diffusé par cette agence, celui de la maladie du roi.
  • Weapons of Mass Democracy

    If Gandhi could do it nonviolently, we can too!!! Otherwise, we become the monsters that control us.

    by Stephen Zunes
     On the outskirts of a desert town in the Moroccan-occupied territory of Western Sahara, about a dozen young activists are gathered. They are involved in their country’s long struggle for freedom. A group of foreigners-veterans of protracted resistance movements-is conducting a training session in the optimal use of a « weapons system » that is increasingly deployed in struggles for freedom around the world. The workshop leaders pass out Arabic translations of writings on the theory and dynamics of revolutionary struggle and lead the participants in a series of exercises designed to enhance their strategic and tactical thinking.
    These trainers are not veterans of guerrilla warfare, however, but of unarmed insurrections against repressive regimes. The materials they hand out are not the words of Che Guevara, but of Gene Sharp, the former Harvard scholar who has pioneered the study of strategic nonviolent action. And the weapons they advocate employing are not guns and bombs, but strikes, boycotts, mass demonstrations, tax refusal, alternative media, and refusal to obey official orders.
    Serbs, South Africans, Filipinos, Georgians, and other veterans of successful nonviolent struggles are sharing their knowledge and experience with those still fighting dictators and occupation armies.
    The young Western Saharans know how an armed struggle by an older generation of their countrymen failed to dislodge the Moroccans, who first invaded their country back in 1975. They have seen how Morocco’s allies on the U.N. Security Council-led by France and the United States-blocked enforcement of U.N. resolutions supporting their right to self-determination. With the failure of both armed struggle and diplomacy to bring them freedom, they have decided to instead employ a force more powerful.
    (…)
    September 22, 2009 by YES! Magazine
  • Bouteflika prône la défense du droit légitime du peuple sahraoui

    La présence de plus de 120 dans la 64e session de l’Assemblée Générale des Nations Unies est un indice de l’importance que revêt cette session du fait qu’elle est témoin de la première apparition du Président Barack Obama aux Nations Unies.
    Une apparition tant attendue pour entendre Obama déclarer ouvertement la rupture avec le passé obscur de l’ère Bush.  » Nous partageons un avenir commun », dit-il-il, pour enfin tendre la main à la communauté internationale pour résoudre les problèmes du monde parce que les Etats-Unis ne sont plus prêts à faire cavalier seul. 
    En abordant le problème du Sahara Occidental, le Président Abdelaziz Bouteflika a souligné dans son intervention « l’importance » que l’Algérie accorde « au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et les efforts que nous déployons pour aboutir à une solution juste et durable du conflit au Sahara occidental. Les Nations unies pourront toujours compter sur le soutien total et sincère de l’Algérie à toute initiative entrant dans le processus de règlement de ce différend conformément aux responsabilités qu’elles assument dans la question du Sahara Occidental. »
    « Dans ce contexte, nous réitérons notre appui au Secrétaire Général et à son envoyé personnel, M. Christopher Ross, dans leurs efforts visant à promouvoir  une solution politique permettant au peuple sahraoui d’exercer librement son droit inaliénable à l’autodétermination » ajoute-t-il. 
    Bouteflika met au même rang la cause du peuple sahraoui et celle du peuple palestinien lorsqu’il déclare : »De même, nous apportons un soutien inconditionnel à la cause du peuple palestinien dont les développements menacent gravement la paix et la sécurité dans l’ensemble de la région. »  
    Le roi Mohamed VI, incapable de sortir de sa tanière pour défendre les positions de son pays, passe son temps à préparer le mariage de son cousin Moulay Ismail avec sa nouvelle conquête venue des pays de l’Allemagne, comme dans les contes de fées.
    Dans le but de contrecarrer l’intervention du président algérien aux Nations Unies, le gouvernement marocain n’a trouvé d’autre moyen que de crier au loup, comme il est devenu habituel depuis quelques années. 
    Ainsi, une dépêche de la MAP sortie le jour même de la séance plénière onusienne, annonce le « démantèlement d’un réseau terroriste spécialisé dans le recrutement de volontaires à des opérations kamikazes en Irak, et de candidats pour la guérilla menée par l’organisation « Al Qaida » en Somalie et en Afghanistan ». 
    Comme il est de coutume, le Maroc essaie de suppléer à son manque d’arguments légaux par une grande campagne de propagande sur le danger terroriste pour rappeler que le Maroc est légendaire en banditisme politique. 
    A l’échec diplomatique du Maroc s’ajoute l’échec de la politique interne du gouvernement qui a donné lieu a une creusée de plus en plus grande entre gouverneurs et gouvernés. L’une des raisons principales de cet échec est la persistance des autorités marocaines dans leur désir d’imposer le fait accompli dans l’affaire du Sahara Occidental.
  • Nouvel échec diplomatique marocain

    Une nouvelle crise diplomatique s’est installée entre le Maroc et la Guinée-Bissau à cause de la participation du président sahraoui Mohamed Abdelaziz à la cérémonie d’investiture du nouveau chef de l’Etat bissau-guinéen. 
    Des sources bien informées, le roi Mohamed VI avait promis de se faire représenter à la cérémonie par une forte délégation, mais, informé de la présence de Mohamed Abdelaziz à Bissau, la délégation marocaine a fait demi-tour direction Rabat. 
    Le gouvernement marocain a demandé des explications au gouvernement bissau-guinéen. S’il y a eu de suite, elle a été bien gardée de la part de Rabat. Tout ce que nous savons c’est que, d’après l’agence sahraouie de presse, SPS, dans une dépêche publiée aujourd’hui, le Premier ministre de la Guinée Bissau, président du Conseil des ministres et du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et Cap vert (PAIGC), Carlos Gomes Junior,
    dans une lettre adressée au président de la République Sahraouie, Mohamed Abdelaziz, après sa participation à la tête d’une délégation à la cérémonie d’investiture du nouveau président de la République de la Guinée Bissau, le chef du Gouvernement bisauguinéen a renouvelé « l’engagement à ne ménager aucun effort pour accompagner le peuple frère sahraoui dans son combat, surtout sur le plan politique et diplomatique, notamment au niveau des Nations unies ».
    Il a en fin réitéré « sa totale disponibilité pour le renforcement de la coopération entre la RASD et la Guinée Bissau », exprimant sa satisfaction pour la présence du président de la République, Mohamed Abdelaziz à la tête d’une importante délégation à la cérémonie d’investiture du nouveau président de la République de la Guinée Bissau.
    « Cette présence a beaucoup honoré les militants du Parti africain de l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) », a conclu la lettre dont une copie est parvenue à SPS. 
    Cela explique peut-être le silence gardé par Rabat sur cette affaire en plus du ridicule des allées et retours des délégations marocaines afin d’esquiver la présence des membres du Polisario au moment où l’on s’asseoit avec eux pour négocier sur le futur du Sahara Occidental. 
    Apparemment, la nouvelle devise des responsables marocains est « d’accord pour nous retrouver pour les négociations, mais pas pour faire la fête chez les pays amis ».
  • 12ème Session du Conseil des Droits de l’Homme, intervention du MIJENU

    INTERNATIONAL YOUTH AND STUDENT MOVEMENT FOR THE UNITED NATIONS

    12ème Session du Conseil des Droits de l’Homme (14 septembre-02 octobre 2009)

    22 septembre 2009

    Point 4 de l’ordre du jour: Situations relatives aux droits de l’homme qui requièrent l’attention du Conseil

    Orateur : M’Hamed Mohamed Cheikh

    Monsieur le Président,

    Le Mouvement International des Jeunes et des Etudiants pour les Nations Unies, considère que le déni massif des droits de l’homme et des libertés démocratiques élémentaires, résultant de l’occupation et des conflits aux conséquences souvent tragiques pour les peuples, requièrent une attention particulière et un engagement résolu du Conseil des droits de l’homme.
    Et parmi les situations qui méritent toute l’attention du Conseil figure celle du Sahara Occidental, pays illégalement occupé par le Maroc, ou la situation des droits de l’homme, loin de s’être améliorée, s’est au contraire aggravée ces derniers temps.
    Les exemples de ces graves et récurrentes violations des droits de l’homme sont légion et des dizaines de sahraouis viennent d’en faire les frais au seul motif d’avoir participé, les 15 et 16 septembre courant à El Aaiun, Smara et Boujdour, à des manifestations pacifiques qui réclament le droit à l’autodétermination et le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental.
    La violence de l’intervention des forces de répression marocaines s’est soldée par des dizaines de blessés, plusieurs arrestations, et des expéditions punitives saccageant domiciles et biens particuliers.
    En raison de ses positions en faveur de l’indépendance du Sahara Occidental, le défenseur sahraoui des droits humains Naama Asfari vient d’être condamné à 4 mois de prison ferme au terme de procès douteux et entachés d’irrégularité. Les 11 défenseurs sahraouis des droits humains, qui étaient venus assister à son procès ont été arrêtés, sauvagement torturés et abandonnés hors de la ville de Tan Tan.
    Parmi les violations des droits de l’homme constatées dans les territoires du Sahara Occidental, et qui demeurent marquées du sceau de l’impunité, il y a le recours systématique à la torture et l’intimidation des victimes, les disparitions forcées, les arrestations arbitraires, le harcèlement des victimes ou leur entourage… Beaucoup de défenseurs sahraouis des droits de l’homme ont payé le prix fort pour leurs engagements et leurs convictions politiques, tels Yahya Mohamed El Hafed qui a été condamné, le 9 octobre 2008, à une peine d’emprisonnement de 15 ans pour avoir participé à des manifestations réclamant l’autodétermination et l’indépendance du peuple sahraoui, ainsi que le journaliste sahraoui Moustapha Abdel Dayem et tant d’autres qui croupissent encore dans les prisons marocaines.

    Monsieur le Président,
    La Communauté internationale est restée longtemps apathique face aux violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Aujourd’hui, elle ne peut se suffire de rester spectatrice et immobile par rapport à la situation de ce dernier territoire qui reste à décoloniser en Afrique, et dont le statut définitif ne peut résulter que d’un référendum d’autodétermination.
    Dans l’attente du dit référendum les Nations Unies ont l’impérieuse obligation de protection des civils sahraouis par le biais de la MINURSO.
    Je vous remercie.

  • Le Sahara, une cause istiqlalienne récupérée par Hassan II

    Allal El Fassi est l’initiateur de l’idée du Grand Maroc allant de Tanger à Saint-Louis au Sénégal et d’Oujda au Mali, en incluant la région de Tindouf en Algérie. Il avait désapprouvé le traité d’Indépendance du Maroc et il disposait d’un moyen de pression non négligeable : l’Armée de Libération Nationale (ALN), composée principalement de tribus sahraouies afin de lutter contre l’occupation espagnole à l’enclave de Sidi Ifni et au Sahara Occidental. La guerre d’Ifni débute en octobre 1957 décidée à bouter les soldats étrangers hors du pays et de tout le Maghreb, conformément à une déclaration istiqlalienne de 1954 qui préconisait la lutte contre l’occupant jusqu’à son éviction de la région.

    L’ALN, sous la directions de Mohamed Bensaid Ait Idder, l’un des ancêtres du Parti Socialiste Unifié (PSU) menait des opérations de guérilla contre les forces espagnoles et françaises au Sahara et en Mauritanie.

    Cette continuation de la lutte armée pour libérer la région met en difficulté l’Espagne. Le Maroc retire alors son appui et participe à l’opération combinée des armées françaises et espagnoles, pour rétablir l’ordre au Sahara: c’est l’opération “Ecouvillon” de février 1958.

    Comme le rappelle le site du Collège interarmée de défense français, dès son indépendance en mai 1956, le Parti Istiqlal a fait valoir des revendications territoriales sur le Sahara Espagnol en instrumentalisant des combattants sahraouis finalement abandonnés à leur combat indépendantiste et «férocement réprimés, en quinze jours, par l’opération franco-espagnole Ecouvillon», organisée entre le 10 février 1958 et le 5 mai 1959.

    La Monarchie marocaine est récompensée pour sa participation dans l’anéantissement de l’ALN : La zone de Tarfaya est “rétrocédée” au Maroc.

    Au lendemain de l’Indépendance, le Maroc comptait encore sur son territoire de nombreuses zones de résistance. Celles-ci pouvaient à terme déstabiliser la monarchie. Pour cette raison, le régime n’hésita pas à recourir à l’aide des ennemis d’hier, les puissances coloniales françaises et espagnoles. L’objectif était de mettre fin à la résistance de l’Armée de Libération du Sud.Quelques jours seulement au début de l’année 1958 ont suffi à la force armée alliée (F.A.R., Espagne et France) pour « pacifier » la région où se trouvaient les membres de l’A.L.N. L’opération aurait été d’une atrocité sans nom, à l’image de la pacification coloniale des débuts du Protectorat. L’implication du Prince Moulay Hassan dans l’opération Ecouvillon ne ferait pas de doute selon certains spécialistes. Car immédiatement après la fin des combats, le Prince héritier s’est vu rétrocéder par l’Espagne la région de Tarfaya. Une alliance et une méthode coloniales auraient donc permis au régime de conforter durablement son ascendant sur des poches de résistance difficiles à contrôler. La Résistance a d’ailleurs progressivement été anéantie entre 1956 et 1960 au profit d’une nouvelle logique d’intérêts. Désormais, la monarchie marocaine allait s’appuyer sur des réseaux de clans féodaux, nettement plus en accord avec ses aspirations. L’ancien mouvement national sera la première victime des premières années de l’indépendance du Maroc. C’était la première trahison de la monarchie qui a enterré le rêve du Grand Maroc d’Allal El Fassi.

    Le Sahara occidental représente un intérêt de taille pour le Maroc. Il suscite ses convoitises dans cette région où déjà les occidentaux exploitent des gisements de phosphates. Le Maroc lui est dépourvu de pétrole mais c’est le premier exportateur de phosphates.

    Après les conflits internes avec les partis politiques et les deux tentatives de coup d’état de 1971 et 1972, l’Occident critique volontiers au Maroc le pouvoir absolu du souverain et déplorent le caractère autoritaire d’Hassan II et la gravité des massacres perpétrées contre sa population. Hassan II va chercher le moyen de redorer son blason même si les problèmes politiques et économiques n’ont pas été réglés pour autant .
    Mais, il manque un signe fort, le symbole d’une réconciliation nationale. La « récupération » des terres du Sahara encore sous domination espagnole sera l’enjeu prioritaire de la politique intérieure et donc aussi extérieure du Maroc. L’unité se fera au Sahara. Une unité autour d’un guide. Mais, le Sahara permet aussi au Maroc de se positionner à l’extérieur grâce à son importance économique et géostratégique. Elle fera du Maroc une puissance régionale incontournable.
    II faut en effet bien insister sur ce point. La Marche Verte restaure le prestige populaire d’Hassan II jusqu’alors menacé par son peuple et principalement son armée dorénavant occupée avec la Guerre du Sahara en l’éloignant des champs politiques qu’elle avait convoité. Mais surtout, elle crée une union « sacrée » au Maroc.

    Conclusion : Le Sahara n’a jamais été une revendication de la monarchie marocaine, mais du parti Istiqlal qui prônait la thèse du Grand Maroc pour chasser le colonialisme de la région et réaliser son rêve panarabiste qu’il partageait avec Nasser.
    Aujourd’hui, c’est le peuple sahraoui qui paie les frais des enjeux politiques au Maroc et les conséquences desvconflits internes avec la monarchie marocaine.